| | ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120 TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017). CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time. - surprise:
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chronologie des sujets pas du tout à jour dans ma fiche de liens.
- et là, un petit géranium:
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015 | (#)Mer 12 Aoû - 12:01 | |
| « Ce soir c'est lui qui monte la tente. » Alors il vint approuver les dires de la jeune femme, d’un mouvement de tête, de bas en haut et inversement. Il était plus malin qu’eux, Noah, la vie lui avait imposé de l’être depuis le début. Alors oui, il sera celui qui montera la tête le soir même.
*** « NOAH! Si tu veux manger tous les ananas faut m'en garder au moins un! » Et le voilà qui partait en courent, ignorant les paroles de sa mère et riant aux éclats. Leur nouvel arrêt sur cette semaine de vacances consistait à venir visiter la Tropical Fruit Farm, espace ouvert à tous et lieux qui allait conquérir le cœur de Noah en dix secondes et cinq centièmes. « Quand il va voir les chevaux, on est fichus. » « Y’a des chevaux ? » « En plus, c'est à toi de trouver une excuse pour partir, j'ai trouvé la dernière. » « C’est comme ça que tu te dédouanes toi ? » L’air faussement désabusé et le sourire malicieux aux coins des lèvres. « T'es le meiiiiiiilleur papa, ça devrait te venir tout naturellement va. » Il vint laisser échapper un petit rire moqueur à l’intention des paroles de la jeune femme. « Ca t’arrange bien que ce soit le cas, hein, avoue. » « MAMAN PAPAAAAA Y’A DES CHEVAUX ! » Ni l’un ni l’autre n’avait eu le temps de répondre que déjà, il changeait de direction, cirait de cap, se laissant porter par l’air frais jusqu’en direction du haras. Ezra vint soupirer légèrement, tournant son regard attendri vers Ginny. « En vrai, on est pas pressés ? On est pas obligés d’inventer une excuse pour partir s’il veut vraaaaaiment faire du cheval ? » Et déjà, son petit sourire s’excusait d’avance à sa place alors que ses pas allaient en direction du haras rejoindre Noah.
L’odeur y était particulière, mais fidèle au peu de souvenirs que Ezra avait de ce genre d’endroit. Quelques cavaliers avaient déjà leur bombe en place fièrement sur la tête et le Beauregard fut surpris de voir qu’il n’y avait pas que des enfants prêts à monter. « Je peux faire du cheval papa ? » « On va commencer par le poney, hein, doucement l’aventurier. » « Maiiiiiiis - » Il haussa un sourcil, regard quelque peu sévère. « Mais ? » Ezra était d’accord pour céder aux caprices de Noah, mais il était hors de question qu’il s’habitue à quémander de la sorte. « Mais c’est très bien le poney ? » Regarde pétillant et air malicieux - il ne perdait jamais le nord ce gamin. |
| | | | (#)Jeu 13 Aoû - 16:30 | |
| « Y’a des chevaux ? » « S'il-te-plaît Ezra je vais avoir besoin de toi sur ce coup-là. » « C’est comme ça que tu te dédouanes toi ? » « Dans ma tête je te jure que ça fonctionnait parfaitement. » « Ca t’arrange bien que ce soit le cas, hein, avoue. » « Et toi t'adores quand je te fais des compliments, tout le monde gagne au final vois-tu. » « MAMAN PAPAAAAA Y’A DES CHEVAUX ! »
À notre joute verbale qui n'en a que le nom s'ajoutent mes éclats de rire. Peu importe le sens ou l'angle, Noah finira bien sûr par voir les chevaux, et encore plus par vouloir en monter un. « En vrai, on est pas pressés ? On est pas obligés d’inventer une excuse pour partir s’il veut vraaaaaiment faire du cheval ? » « On est pas pressés du tout. » bien sûr qu'on est pas pressés et bien sûr que je jouais les mamans ingrates, le sourire aux lèvres. L'excuse parfaite restant que ce roadtrip a été pensé strictement pour que Noah soit heureux. Aujourd'hui encore, à voir le visage illuminé qu'il arbore dès lors qu'autant Ezra que moi on hoche de la tête de la positive, c'est véritablement une mission accomplie.
Il s'élance, la tornade blonde aux yeux pétillants d'excitation. « Je peux faire du cheval papa ? » « On va commencer par le poney, hein, doucement l’aventurier. » « Maiiiiiiis - » « Mais ? » « Mais c’est très bien le poney ? » à mon tour d'éclater de rire, m'assurant d'attraper le casque qu'on me tend au kiosque pour la seconde suivante me pencher au niveau de Noah. Ses mèches partent dans tous les sens, c'est pire lorsque ma paume se perd à travers ses noeuds strictement pour en faire de nouveaux. « Il va s'appeler Harry Trotteur. » il pointe son poney en riant, le coeur aussi heureux que le sourire qui va avec. « T'es un génie je te l'avais pas dit aujourd'hui. » le jeu de mots me fait rigoler de plus belle, lui qui bombe le torse de fierté. « Et lui c'est Al Capony. » « Comment ça tu connais Al Capone? » là par contre, ce n'est que de la plus pure curiosité, les soirées de films à la maison ont finalement réussi à l'éduquer.
« Vous vous faites de la calèche et moi je fais du poney et on fait la course okay?! » il a un plan en tête Noah, quand je pose le casque sur sa tête, me détachant en hochant de la tête de la positive, faussement affligée. « Attache correctement ta bombe et on en reparle après bonhomme. » ses doigts s'y attèlent déjà, entre un rire et un autre. |
| | | ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120 TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017). CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
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AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015 | (#)Dim 16 Aoû - 20:35 | |
| Une paire de gros yeux et un regard presque noir plus tard, et Noah comprit qu’il ne fallait pas pousser davantage s’il voulait pouvoir continuer de passer l’après-midi au haras. Pas qu’Ezra était du genre à être un père grognon, mais il y avait des moments où son fils pouvait facilement se laisser emporter en oubliant que la terre continuait de tourner autour de lui. « Il va s'appeler Harry Trotteur. » Et si l’instant d’avant il lui faisait les gros yeux, ces derniers étaient désormais bien loin - et le petit de Noah fut rapidement joint par ceux de ses parents. « T'es un génie je te l'avais pas dit aujourd’hui. » « Un vrai petit clown. » « Et lui c'est Al Capony. » « Comment ça tu connais Al Capone? » Un sourcil qui vint se hausser sur le visage du jeune homme alors que son regard passait de Ginny à Noah et faisait le chemin inverse la seconde suivante. Ce gamin était impressionnant, une vraie éponge à connaissances et une curiosité ambulante, regardant le monde qui l’entourait d’un oeil nouveau et bienveillant, qu’importe ce qui pouvait se passer.
« Vous vous faites de la calèche et moi je fais du poney et on fait la course okay?! » Si Ginny n’avait pas été là pour le retenir un instant de plus, pour venir l’équiper avec tout ce qu’il fallait, il serait déjà parti en courant vers les moniteurs de l’après-midi. « Attache correctement ta bombe et on en reparle après bonhomme. » Il ne lui fallut cependant qu’une seconde et demie de plus avant de s’échapper à leurs mains, à leurs regards. Un soupire de satisfaction, un brin nostalgique déjà, s’échappa d’entre les lèvres d’Ezra. « Il m’impressionne un peu plus chaque jour, je te jure. » Et qu’il grandissait vite - ça, c’était réellement impressionnant. Ezra avait toujours en tête le jour où il avait pu rencontrer Noah pour la première fois, et le voir ici aujourd’hui désormais était une véritable fierté. « La calèche pour nous alors ? » Petit sourire, le Beauregard initia le mouvement, ses pas s’élançant vers le fond du haras.
« My Lady. » Qu’il vint se courber devant Ginny alors qu’il tirait la porte de la calèche pour qu’elle puisse y monter, retenant tant bien que mal un petit rire déjà moquer, déjà joueur, alors qu’il tentait de faire percer au maximum cette expression de sérieux. Il vint s’installer à son tour, laissant le cavalier les accompagnant refermer correctement la porte derrière eux. « On est d’accord qu’on peut pas faire la course avec les poneys pour de vrai, hein ? » Il osa quand même demander, Ezra, sur un malentendu peut-être que quelqu’un voudrait bien lui accorder cette idée un peu folle. Le cavalier vint étirer un petit sourire. « Désolé mais votre enfant risque de gagner sur ce coup là. » Là, ce fut un petit grognement qui se fit entendre. Ezra était un adulte mais lorsqu’il était au contact de Noah, il se transformait de nouveau rapidement en enfant. « Le kitesurfing l’autre jour et maintenant le poney, décidément il va tout gagner pendant ces vacances la crapule. » |
| | | | (#)Mar 18 Aoû - 20:51 | |
| Noah a décidé de vivre sa vie, celle de s'élancer vers un poney qu'il a nommé aussi vite qu'il grimpe sur son dos. Il n'a peur de rien et le monde lui appartient. « Il m’impressionne un peu plus chaque jour, je te jure. » même si sa voix sonne un brin nostalgique, flirtant avec les années qui passent, c'est un coup d'oeil fier si fier qu'on partagera l'instant d'après. Ma main serre la sienne, y'a même une sourire qui remonte. On a fait du bon boulot - « La calèche pour nous alors ? » « Que veux-tu, on est les rejetés de la société. » - jusqu'à ce qu'on soit relayés par notre terreur au rang de paysans. Le conducteur de la calèche hausse un sourcil d'amusement, mes excuses viennent d'elles-mêmes. « C'est rien contre vous. »
À la main et à la courbette d'Ezra « My Lady. » répond mon accent anglais forcé, et ma paume dans la sienne. « My Lord. » on est zéro passible d'être pris au sérieux et c'est probablement pourquoi je pouffe à sa révérence quand la mienne me prend d'office une mèche de cheveux contre les rouages de la porte. Quel bordel. « On est d’accord qu’on peut pas faire la course avec les poneys pour de vrai, hein ? » « Désolé mais votre enfant risque de gagner sur ce coup là. » Ez qui a à peine l'air excédé, je me replace à ses côtés en laissant mes prunelles surveiller que Noah garde toujours son éternel sourire malgré le fait qu'il doit patienter mille ans - ou cinq minutes - le temps qu'on se lance nous-mêmes sur son sillage. « Le kitesurfing l’autre jour et maintenant le poney, décidément il va tout gagner pendant ces vacances la crapule. » de la petite tête blonde en avant-plan mes prunelles dérivent vers la tête blonde à ma gauche, un Ezra à qui j'ai pas encore eu le temps de confirmer la prochaine et ultime étape de notre pèlerinage tout sauf organisé. « Tu sais, il reste un truc qu'il a pas encore gagné. »
Mon inspiration est douce, mes doigts jouent sur le revers de sa paume quand je suis presqu'aussi nerveuse que je l'imagine, face aux mots qui vont suivre. « Sydney : on y va ou pas? » il sait à quel point Noah veut voir la ville dans laquelle a grandi son père, il sait aussi indéniablement qu'à la seconde où on y mettra le pied il voudra également aller voir son grand-père qu'il n'a pas vu depuis une vie au moins - et j'exagère à peine. « J'ai peaufiné mon stock d'excuses à la perfection si t'as envie qu'on évite. Je vais lui en défiler tellement à la minute qu'il verra rien venir. » ils viennent au compte-goutte mais ils viennent tout de même, tous les éléments pouvant le sortir de la situation sans le moindre heurt. Jamais je ne le jugerai s'il veut mettre de la distance entre ses parents et nous ; à l'époque, c'est bien ce que j'aurais dû faire pour ma part. Je le regretterai toute ma vie, il le sait autant que moi. « Tu lui as parlé, depuis? » à son père, depuis les horreurs qu'il a pu dire à Thomas et à Kath, lui qui m'en a dressé les grandes lignes sans que jamais je n'ose gratter plus loin. |
| | | ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120 TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017). CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
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AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015 | (#)Mer 19 Aoû - 19:28 | |
| La calèche se mit en route et l’instant d’après, ils étaient tous les deux le sourire aux lèvres et les regard qui s’éloignait quand même de temps en temps vers Noah sur son poney. Ezra pourrait jurer que l’animal en avait déjà marre d’entendre le gamin parler, alors qu’il en était surement déjà au dixième surnom différent. Et même s’il râlait à ce propos là, Ezra, majoritairement son sourire était empli de fierté. « Tu sais, il reste un truc qu'il a pas encore gagné. » Haussant un sourcil, il vint tourner complètement son regard vers la jeune femme, abandonnant l’idée de regarder les exploits de leur fils juste ce moment là. « Ah ouais ? T’as enfin trouvé une activité où tu sais d’avance que je vais être meilleur ? » Bien sûr qu’il vint en rajouter des caisses, aux paroles de la jeune femme. Bien sûr qu’il était taquin et en rien réellement saoulé de ces situations. Il pourrait voir Noah devenir meilleure que lui à toutes les activités de la terre qu’il serait heureux.
« Sydney : on y va ou pas? » La bouche d’Ezra s’ouvrit pour aussitôt se refermer. Et même si Ginny tentait de chasser les nuages qu’une telle discussion puisse apporter, même si elle tentait par tous les moyens de faire en sorte que cette idée ressorte en étant la meilleure de toutes, la discussion vint couper court un brin à la bonne humeur d’Ezra. Il savait qu’ils allaient en parler, il avait juste préféré ignorer cette idée depuis le début de leur aventure. « J'ai peaufiné mon stock d'excuses à la perfection si t'as envie qu'on évite. Je vais lui en défiler tellement à la minute qu'il verra rien venir. » La porte de sortie - toujours à portée de main. Elle savait qu’une partie du jeune homme voudrait la prendre, cette porte de sortie, et s’en servir à outrance pour ne pas aller jusque Sydney. Pour des bonnes raisons, comme pour beaucoup surement de mauvaises à côté. « Tu lui as parlé, depuis? » Soupirant un instant et venant hausser les épaules négligemment celui d’après, il laissa son regard repartir au loin, alors que la calèche prenait un peu de vitesse et que le rire de Noah leur parvenait jusque là. « Je lui ai parlé, ouais. » Plus d’une fois, en réalité. « Je l’ai revu, peut-être une ou deux fois, quand il est passé à Brisbane. » Parce-que malgré tout, il ne se voyait pas agir autrement.
Mais là, tout était autrement justement. Tout était différent. Ginny lui proposait d’aller jusque Sydney - pas juste d’aller partager un morceau de pizza en terrasse. Sydney était tellement tout et son contraire depuis des années pour Ezra. Il avait mille souvenirs heureux dans toutes les rues de la ville - certains même qu’il avait partagé avec celle dont il ne cessait de caresser le dos de la main dans la sienne -, et il y avait tellement de souvenirs tachetés à travers ces derniers. Tous ceux où David avait prétendu, pendant toutes ces années, aimer ses enfants - tous - quoi qu’il puisse arriver… Et aujourd’hui, ces paroles étaient devenues que de simples paroles en l’air. un nouveau soupire vint s’échapper d’entre ses lèvres. « Je suis pas encore retourné à Sydney par contre. » D’un côté, ça lui faisait mal parce-qu’il voudrait être plus fort que ça, plus adulte que son propre père. Et de l’autre côté, il se disait que ses gestes et les attitudes adoptées étaient plus que justifiées. David avait renié, que le mot était fort, deux de ses propres enfants - et Ezra ne faisait pas partie de cette catégorie là car il avait bien souffert par un joli retour de karma lorsqu’il avait annoncé qu’il attendait un enfant hors mariage.
Son regard vint finalement remonter dans celui de la jeune femme et, comme fut une époque, il vint y puiser l’énergie nécessaire afin d’adopter le comportement qu’il désirait le plus, même si ce dernier lui couterait une énergie monstre. « Mais on va y aller. A Sydney. » Parce-que c’était la seule chose à réellement faire et que, à travers tout ça, Noah se trouvait là. Petit bonhomme qui n’avait rien demandé à personne et qui méritait de voir son grand-père. « Ils seront contentes de se voir, ça fait trop longtemps. » David n’avait pas pu, soit-disant, faire le trajet pour les dix ans du gamin. Ezra était persuadé qu’il avait trop peu envie de croiser d’autres membres de la fratrie sur place une fois arrivé. « Si tu es d’accord, bien sûr. Noah a le droit de voir son grand-père mais je comprendrais que tu veuilles pas que ça arrive. » Petit rire amer qui se fit trop bien entendre, malheureusement. « J’ai toute une partie de moi qui n’a pas envie de le voir, en vrai. » |
| | | | (#)Jeu 20 Aoû - 13:30 | |
| « Je suis pas encore retourné à Sydney par contre. » il annonce la couleur sans que jamais son regard ne se détourne du mien, quand bien même devant Noah s'invente un monde de milliers d'aventures en pointant tout ce qu'il voit rien que pour se donner une raison de hurler à chaque fois. « Mais on va y aller. A Sydney. » à ses doigts s'ajoutent encore et toujours les miens dans une chorégraphie qui a tout d'un avant qu'on essaie au mieux d'adapter à notre maintenant. « Ils seront contents de se voir, ça fait trop longtemps. » notre maintenant qui comporte autant de stigmates de son côté de la famille que du mien. J'imagine qu'avec le temps on apprend à relativiser, ou du moins qu'on tente au mieux. « Si tu es d’accord, bien sûr. Noah a le droit de voir son grand-père mais je comprendrais que tu veuilles pas que ça arrive. » il sait que jamais je ne les empêcherai de faire quoi que ce soit impliquant le côté Beauregard des gènes de Noah, mais qu'il s'en assure ajoute un sourire supplémentaire à la scène. Un baiser sur son front aussi, là où il semble accumuler toutes les tensions du monde à froncer les sourcils en croyant que personne ne le remarque alors que je remarque tout le concernant. L'inverse est toute aussi vraie.
« Je veux absolument pas du coup on fait que conduire vers le premier aéroport sur le chemin, on achète des billets au hasard et il sera si heureux que Sydney disparaîtra en poussière de ses pensées. » mon sens de l'humour est affreux et mon avalanche de mots est horrible, le tout l'est encore plus quand je laisse échapper un rire de plus, forçant un air qui est bien trop sérieux pour l'être vraiment. « Ah non, c'est vrai, t'aimes pas l'avion. C'est encore ta fauteee. » la parfaite excuse de l'avion qu'il n'aime pas juste, mais qui l'effraie au point où on a jadis inventé un code pour que sa frousse ne soit pas au centre des conversations la mettant en valeur. Les détails. « J’ai toute une partie de moi qui n’a pas envie de le voir, en vrai. » et autant il l'assume cette partie-là, autant je sais qu'il n'en ressortira que plus fort s'il va au-delà. « On y va ensemble, on le fait ensemble. Tout ira bien. » on y va pour les bonnes raisons, le reste ne peut que parfaitement se passer. J'y crois de toutes mes forces, j'y crois pour nous trois.
*** La route s'est faite sans embûche, et par sans, je veux dire que Noah n'a presque pas été une plaie à vouloir choisir la musique, les endroits où on s'arrêtait manger, les points de vue sur la côte et les deux autres endroits où on a campé en nature avant d'arriver à Sydney. La ville est belle même si elle vient avec son lot de souvenirs, on a depuis longtemps fait le tri du beau comme du moins beau dans nos têtes respectives pour ne garder que l'essentiel. L'Opéra est toujours aussi immense et la pizza en terrasse est toujours aussi délicieuse (lire ici : salissante), la rue au bout de laquelle se trouve l'antre de David aka là où Ezra a grandi me semble encore une fois avoir pris en kilomètres tellement elle m'impressionnait à l'époque, tellement elle m'impressionne encore aujourd'hui.
Noah s'amuse à énumérer les couleurs de toutes les fleurs plantées dans la multitude de plate-bandes devant la demeure quand je reste droite, stoïque, aux côtés d'Ezra comme promis. « Je me souvenais pas que ta maison était aussi immense. Fils de riche. » une dernière bêtise chuchotée à son oreille, et c'est à son tour d'actionner la sonnette de l'endroit où, y'a une vie de ça, il se sentait chez lui. |
| | | ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120 TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017). CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time. - surprise:
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| « Je veux absolument pas du coup on fait que conduire vers le premier aéroport sur le chemin, on achète des billets au hasard et il sera si heureux que Sydney disparaîtra en poussière de ses pensées. » Et elle n’avait pas mis longtemps avant de réussir à lui tirer un nouveau petit sourire, Ginny. Même si sa blague était perceptible depuis l’autre côté de la calèche et du haras, même si elle se forçait un petit peu pour en arriver jusque là, il voyait qu’elle tentait au moins. « Ah non, c'est vrai, t'aimes pas l'avion. C'est encore ta fauteee. » Il vint lever les yeux au ciel, lâchant la main de la jeune femme, venant croiser les bras sur son torse pour prétendre qu’il boudait - très fort. « C’est pas que j’aime pas, c’est que j’ai peur, vilaine. »
Mais malgré la blague pour détendre l’atmosphère, il vint ajouter une précision qui lui semblait nécessaire à ses yeux. Parce-qu’il n’avait jamais menti à Ginny - pour elle mais pas envers elle, et toute la vérité à tout jamais -, et qu’il ne commencerait pas aujourd’hui en prétendant être plein de joie à l’idée d’aller à Sydney. « On y va ensemble, on le fait ensemble. Tout ira bien. » Avec un petit soupire soulagé, il vint hocher de la tête, avant qu’ils ne soit tous les deux alpagués ailleurs
*** « Je me souvenais pas que ta maison était aussi immense. Fils de riche. » Il l’entendait parfaitement, toute la bonne volonté de Ginny alors qu’elle tenait fermement la main de Noah qui voulait déjà courir partout et surtout vers la porte. Il ne savait pas où ils allaient aujourd’hui, le gamin, et pourtant Ezra était persuadé qu’il l’avait deviné tout seul comme un grand. Et il tenta, vraiment, d’aborder un petit sourire - mais c’était peine perdue. Le stress tendait tous les muscles de son visage et de tout son corps. Pourtant, il réussit, après au moins dix soupires, à venir appuyer sur la sonnette.
L’attente fut longue. Et stressante. Et de nouveau longue alors qu’il avait vu la voiture dans l’allée et qu’il savait que David était présent chez lui. Puis, la poignée vint tourner et le visage de son père fit son apparition sur le perron, la surprise emplissant son regard. Ezra n’eut cependant pas le temps d’en placer une que déjà Noah ne tenait plus en place. « PAPYYYYYY ! » Et il vint s’écraser dans les bras de son grand-père qui avait, juste à temps, focaliser son attention entière sur la petite terreur. « Je savais pas qu’on venait chez toi ! Est-ce qu’on pourra jouer au ballon ? Et j’ai fait du poney l’autre jour aussi ! » Le moulin à paroles déjà en route alors qu’Ezra venait tirer un petit sourire à son père. « Salut, gamin. » Les bras de David qui vinrent entourer la silhouette de Noah alors que ses yeux venaient s’ancrer dans ceux d’Ezra - à qui s’adressait-il réellement ? |
| | | | (#)Ven 21 Aoû - 13:07 | |
| L'enthousiasme décuplé de Noah contraste avec l'air froid en permanence de David. Il y a des années qui me donnent l'impression de dater d'un autre monde, il me fascinait le père d'Ezra. Tout dans ses traits était dur, dans ses mots aussi, mais il dégageait pourtant à chaque moment, à chaque geste et à chaque parole une tendresse brute. Le genre de douceur brouillée qu'il tentait à mon sens de toujours diminuer. C'était un homme droit, un homme qui avait vécu son lot d'épreuves et qui cumulait les dommages collatéraux, et pourtant qui restait toujours solide et fort devant l'adversité. Je ne cautionnais absolument pas les discours qu'il avait pu avoir pour deux membres de sa famille et sa loyauté à mes yeux avait été dangereusement diminuée, n'en restait que l'homme qu'on avait devant nous aujourd'hui n'avait absolument rien du démon qu'il avait bien pu personnifier durant nos dernières discussions, à Ezra et moi.
Noah n'en a rien à faire clairement de l'ambiance tendue, quand il quémande de grimper dans les bras de son grand-père. Son papy à qui il raconte chacune des étapes de notre voyage dans le plus de détails possible. Sa mémoire m'impressionnera toujours, lui qui se rappelle de chaque moment par coeur mais qui n'est pas capable de mettre un arceau dans le sens du monde lorsqu'on monte la tente pour la 5e fois. M'enfin.
« Est-ce qu'on peut entrer? Est-ce qu'on peut rester ce soir? Ça sent le BBQ t'étais en train de cuisiner quoi? » « T'as pris combien de café et de ligne de cocaïne entre la voiture et maintenant Noah? » ma main se perd dans les mèches hirsutes de mon fils, lui qui aurait les même cheveux que David s'il arrivait à les garder bien peignés et en place le moindrement. « Pas plus que toi maman! » si fût un temps David était l'une des personnes qui me terrorisaient le plus, désormais, c'est bien plus à l'aise que je ne l'ai jamais été en sa présence que je laisse glisser un rire, un seul, celui qui devrait détendre l'atmosphère mais pour laquelle je n'ai fatalement aucun contrôle. Ma main n'a toujours pas lâché celle d'Ezra mais mes prunelles quittent maintenant celles de Noah, dérivent sur le profil de l'aîné Beauregard et finissent dans celles de celui aux côtés de qui je n'ai jamais été autant à l'aise d'être son alliée, sur ce même perron qui nous aura accueillis des tas de fois dans une autre vie. La suite lui appartient, qu'on ne fasse que passer, ou qu'on reste pour la soirée. |
| | | ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120 TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017). CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time. - surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
- and now the chapter is closed and done:
chronologie des sujets pas du tout à jour dans ma fiche de liens.
- et là, un petit géranium:
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015 | (#)Mer 30 Sep - 10:39 | |
| « T'as pris combien de café et de ligne de cocaïne entre la voiture et maintenant Noah? » Elle anticipait tout, Ginny. De la réaction disproportionnée de Noah à celles, beaucoup plus rationnelles, des deux Beauregard. Elle anticipait le fait qu’Ezra n’allait pas être à l’aise - pas le moins du monde - pendant quelques minutes, avant de trouver l’attitude exacte à adopter pour le reste de la journée. « Pas plus que toi maman! » Et Noah qui était le meilleur des acteurs à passer au dessus de tout ce qui ne le regardait pas. Ezra savait qu’il comprenait tout, ce gamin. Il captait absolument tous les signaux qui se trouvaient sous son nez et pourtant, il ne prêtait aucun seconde d’attention au moindre d’eux. Il préférait se concentrer sur les choses positives, sur les choses qui allaient dans son sens, et laisser aux personnes concernées le loisir de s’attarder sur le reste.
Le reste, composé présentement d’un Ezra immobile et sans voix, et d’un David dont le reste ne cessait de naviguer entre son fils et son petit-fils. Et bien même il désirait dire quelque-chose, et bien même il tentait de redonner à son coeur des battements réguliers, il avait l’impression de ne réussir à rien, Ezra. La seule chose qui réussissait à peu près à ne pas lui faire perdre constance, c’était la main de Ginny dans la sienne. C’était étrange et amusant, surtout attendrissant, de voir que la jeune femme était finalement l’élément qui restait constant durant toutes ces années. Si à l’époque, ils venaient ici avec comme objectif de se retrouver dans une bulle de bonheur et d’innocence, la présence de la petite famille sur le perron de David déclarait le reste et son contraire. Ce n’était pas la guerre, mais le traité de paix au sein des Beauregard était loin d’être signé.
Et au salut, gamin adressé principalement à Noah dans l’esprit d’Ezra - il ne voyait pas son père ignorer la terreur blonde pour simplement se concentrer sur lui -, il ne put tout de même s’empêcher de sourire un brin, juste là, aux coins de ses lèvres. Oh, l’histoire de la famille n’était pas toute lisse et ne donnait pas que du baume au coeur. Ils avaient tous leurs différents et leurs arguments, ils avaient tous des points de vue qui divergeaient des autres et donnaient du fil à retordre pour la bonne entente et cohésion, mais David restait son père. Et ça, il savait à quel point c’était précieux et à quel point ça pouvait être rare. Alors, après peut-être une minute de silence, de trop, écoulé, Ezra vint enfin prendre la parole. « Salut, papa. » David était ce qu’il était, mais il restait son père et le revoir sur le pas de cette porte qui lui était tant familier, qui faisait remonter tant de souvenirs, venait quelque peu alléger le coeur du blond.
« Noah a raison, il était pas au courant qu’on venait là aujourd’hui. » Parce-qu’ils n’étaient pas sûrs de venir tout court ici, de toutes façons. Parce-que la réponse avait longtemps variée dans l’esprit d’Ezra avant de venir s’arrêter ici, par leur présence en ces lieux. Parce-qu’il n’était toujours pas sûr que ce soit la meilleure des décisions mais il fallait en prendre une. « J’espère qu’on te dérange pas ? » La question - la, question - à laquelle David avait tout intérêt à répondre par la négative. Si autrefois, Ezra pouvait arriver à n’importe quelle heure de la journée et de la nuit chez son père sans ne jamais déranger, sans qu’il ne vienne broncher ou faire la moindre remarque, il savait que tout était différent désormais. Et ce serait mentir que de dire qu’il ne retenait pas présentement son souffle, alors que Noah perdait le sien à vouloir raconter toutes ses vacances en un temps record.
David vint ouvrir la bouche un instant, pour la refermer aussi rapidement. Et si quelque part, un espoir vint déjà se briser dans l’esprit d’Ezra à ce moment là, et que son coeur se sentit quelque peu peiné à imaginer la réponse de son père, il fut d’autant plus surpris lorsque le patriarche repris la parole. « Pas du tout. J’allais mettre en route le barbecue, vous avez qu’à entrer. » Et il vint joindre les gestes à la parole en se reculant quelque peu, en laissant l’espace nécessaire pour que le trio d’aventuriers puisse pénétrer au sein de la maison. Ce fut à ce moment là que le regard d’Ezra vint s’arrêter un instant supplémentaire dans celui de son père. Les deux savaient que des choses resteraient toujours sous silence et que d’autres mériteraient d’être explicitées plus tard, mais pour aujourd’hui, le simple fait qu’Ezra ait décidé de faire un arrêt ici suffisait. Noah, n’attendant plus depuis bien longtemps l’avis des adultes, s’était déjà mis à déambuler dans la maison comme un dératé - lui qui la découvrait pour la première fois. « J’espère que ton vieil attirail est bien rangé. » Même s’il supposait la blague sous-jacente, Ezra, ses paroles était sincères et il espérait réellement que David n’exposait plus son équipement de l’armée comme un trophée, comme il l’avait longtemps fait après son départ en retraite. « Je vais faire un tour dans le bureau, vous n’avez qu’à vous installer dans le jardin. » « T’AS FAIT LA GUERRE PAPY ? » Trop tard, la terreur était plus rapide qu’eux tous réunis. |
| | | | (#)Dim 4 Oct - 20:19 | |
| David prend l'entièreté de l'entrebâillement de la porte et sa prestance, oh sa prestance. Je m'en rappelle comme si c'était hier, de la toute première fois où je l'avais rencontré. Lui et son regard dur, lui et sa voix intransigeante. Il n'était pas méchant en soit et j'avais bien fini par être capable de respirer un peu plus naturellement en sa présence, mais il en avait fallu du temps. La petite gamine aux épaules frêles et au regard fuyant s'en est allée, quand aujourd'hui mes prunelles ne se détournent pas des siennes au moment où il redresse le visage vers moi. Celle qui est partie, celle qui est revenue. J'ai dû avoir tous les noms dans sa tête et fort probablement à travers ses mots, n'en reste que son petit fils occupe tout l'espace et tout le silence potentiel de ses énièmes récits d'aventures. Je jure le voir, le sourire en coin qu'il me dédie, bref mais présent, que j'ai guetté tant de fois à l'époque.
« Noah a raison, il était pas au courant qu’on venait là aujourd’hui. » mes doigts s'amusent à embêter le gamin, jouant à travers ses mèches hirsutes une seconde pour pincer avec délicatesse la peau de ses petits bras, celle de sa nuque la suivante. « J’espère qu’on te dérange pas ? » c'est ce qui m'occupe, le jeu, m'empêche de jeter un regard à David, mais encore plus à Ezra. Je déteste le trémolo vif et à peine audible qui casse sa voix sans qu'il ne le montre une seule fois. Je le déteste presque autant que je déteste l'impression que papa Beauregard met bien trop de temps avant de parler. Il n'a pas le droit de répondre la mauvaise réponse, il n'a pas le droit de ne pas prendre cette chance-là de recoller un peu plus et un peu mieux les morceaux, les leurs. « Pas du tout. J’allais mettre en route le barbecue, vous avez qu’à entrer. » et comme ça, en un claquement de doigts, j'ai un peu plus confiance en l'humanité à nouveau.
La terreur surexcité de dix ans et des poussières se faufile à l'intérieur, Ezra joue au parfait papa en contrepartie. « J’espère que ton vieil attirail est bien rangé. » je ne compte plus les moments où le fameux vieil attirail m'avait autant fascinée qu'effrayée. Ez avait toujours désamorcé la situation, finissant par en faire une blague et une autre, rendant le tout bien moins personnel et surtout bien moins déstabilisant à mes yeux. Un souvenir parmi tant d'autres. « Je vais faire un tour dans le bureau, vous n’avez qu’à vous installer dans le jardin. » « T’AS FAIT LA GUERRE PAPY ? » la partie "mal à l'aise" n'est absolument pas une option, dès que Noah capte les bases de l'équation et qu'il suit David sur ses talons en le bombardant de toutes les interrogations qu'il a sur la langue. Des tas d'autres apparaissent au fur et à mesure que ses questions s'additionnent.
« Tu penses qu'elles s'élèvent à combien, mes chances? Si je lui demande d'ajouter à la fin de ses histoires une morale comme quoi la violence n'arrange rien. » que je finis par demander à l'oreille d'Ezra. Je n'ai absolument aucune chance s'il est honnête, si je le suis moi aussi. c'est bien avec un sourire et un rire de plus que je finis par faire le plus instinctivement du monde le trajet vers la cuisine. Les placards et leur disposition n'ont pas changé, là où les assiettes et couverts supplémentaires confirmant notre présence mais surtout le fait qu'on restera au moins pour manger une bouchée sont le plus faciles du monde à trouver. « Il est pareil. Différent, mais pareil. » mon attention dévie vers grand-père et petit fils. Sur la pointe des pieds et nuque allongée, mon regard se braque d'emblée sur eux deux avant de laisser mes paroles glisser comme une autre confession à l'intention d'Ezra. Il est pareil David, toujours constant. Il était exactement ainsi à peu de détails près avec Ez avant. Aujourd'hui, il adapte son discours aussi intéressant qu'explicatif à un Noah qui a des tas d'étoiles dans les yeux, qui en pâtit à garder la bouche fermée tant elle s'ouvre d'enthousiasme.
Le barbecue grille, les plats sont disposés sur la table, et il ne manque que moi, que lui. Noah est déjà installé aux côtés de David, à boire encore et toujours ses paroles. « Est-ce que tu veux que je vous laisse tous les trois? » s'il dit oui, jamais je ne lui en tiendrai rigueur. S'il veut en faire un moment à eux seuls, s'il souhaite retravailler leur dynamique en trio, je trouverai un parc où aller lire, ou j'irai dessiner à l'étage comme tant de fois avant. Tout ira bien, que je sois là ou non. |
| | | ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120 TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017). CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time. - surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
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- et là, un petit géranium:
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015 | (#)Sam 31 Oct - 23:23 | |
| La pression vint retomber à partir du moment où David vint leur affirmer qu’ils peuvent rester pour diner. Il ne s’en était pas rendu comptes, Ezra, mais il avait retenu sa respiration tout le temps que son père avait pris pour répondre. Comme à l’époque où il était encore gamin, comme les traces et les cicatrices de leur histoire au présent témoignaient malheureusement. L’instant d’après, ils déambulaient tous les quatre à l’intérieur de la maison. Tout était aux mêmes endroits, que ce fut la veste du patriarche accroché à côté de la porte d’entrée, ou la photo de famille posée à même le montant de la cheminée. Tout était pareil, et pourtant au plus profond de son être, Ezra pouvait sentir que tout était différent. « Tu penses qu'elles s'élèvent à combien, mes chances? Si je lui demande d'ajouter à la fin de ses histoires une morale comme quoi la violence n'arrange rien. » « Hm ? » Son regard qui revint sur la jeune femme à ses côtés, qui vint suivre le trajet que faisaient ses yeux à elle. Noah était parti dans le bureau de son grand-père, à observer les armes de services qu’il avait gardé en souvenir de ses années à l’armée. David prenait un malin plaisir à venir lui décrire avec mille et un détails ses aventures - il n’avait pas fait la guerre à proprement parlé, mais certaines missions avaient été plus compliquées que d’autres. Et à y tendre l’oreille pour écouter ce que les deux garçons se racontaient, ce fut les lèvres d’Ezra qui finirent pas s’étirer en un sourire. « T’as aucune chance. Noah va adorer l’écouter parler pendant des heures. » Et quand il vint tourner son regard vers Ginny, ce dernier était malicieux.
« Il est pareil. Différent, mais pareil. » Ils avaient rejoint la cuisine, se servaient dans les placards pour prendre de quoi agrandir la tablée de ce soir et rester diner. Les couverts dans ses mains à lui, les assiettes posées dans les siennes à elle. Les habitudes qui semblaient revenir au galop alors qu’il ouvrait la porte du réfrigérateur pour perdre une carafe d’eau fraiche. « Oui. » Il vint pas ajouter un mot de plus, Ezra, alors que son regard déviait vers le nouveau duo d’un soir, assis tous les deux à la table du jardin, un album photos en mains. D’ici, ils ne pouvaient pas entendre ce qu’ils se disaient, mais à la vue du sourire de Noah, il n’y avait pas à douter qu’il passait un bon moment. Et Ezra connaissait son père par coeur pour savoir qu’il savourait chaque seconde de cette visite improvisée. David avait été, sans l’avouer ou en l’avouant qu’à demi-mots, le premier touché de ne pas pouvoir voir grandir son petit-fils. Quelques reproches lancés de-ci, de-là, au fil du temps mais jamais de mots placés pour décrire ce qu’il ressentait réellement. Sur ce point là, Ezra lui ressemblait beaucoup - et sur plein d’autres points que le jeune homme refusait d’admettre. A l’époque, il s’était également refusé à discuter réellement et à mettre des mots sur ses maux. Aujourd’hui, il en parlait plus librement - mais à l’époque son coeur était trop meurtri pour se le permettre.
« Est-ce que tu veux que je vous laisse tous les trois? » Ils avaient mis la table, pendant que David et Noah s’occupaient de mettre les grillades sur le barbecue. Ils s’étaient occupés de couper les légumes pour la salade alors que Noah avait déjà mangé toutes les chips, David riant à ses côtés. Soupirant quelque peu, plus d’aise que de malaise, Ezra vint passer un bras par dessus les épaules de Ginny, déposant à la seconde suivante un baiser sur le dessus de son crâne. « Hors de question. » Parce-que la question, dans sa tête, ne se posait même pas. Il n’y avait pas un seul scénario où elle ne faisait pas partie du tableau. « Tu as autant ta place que tout le monde ici. Tu le sais bien. » Les derniers mots n’avaient pas été prononcés avec un reproche, mais bien avec une affection proche de l’infini. Elle était là, à sa place - comme les trois garçons avaient la leur. Ils formaient tous une famille quelque peu dysfonctionnelle et atypique, mais ils faisaient partie de la même famille. Ginny avait beau avoir séjourné pendant des années loin des yeux, elle n’était jamais allée assez loin pour s’éloigner de leurs coeurs. Même s’il ne le verbaliserait jamais, même David était d’accord sur ce point. « Je suis content que tu aies proposé de venir ici. Vraiment. » Etirant un sourire supplémentaire en direction de la jeune femme, il finit par retirer son bras de par-dessus ses épaules avant d’aller s’installer auprès de son père autour de la table.
« Vous restez dormir au moins ? » Ginny était montée aider Noah à prendre son bain, petit moment qu’ils appréciaient particulièrement et gardaient privilégié pour eux deux. Le gamin avait également crapahuté toute la journée et se devait de calmer son rythme d’éveil avant d’aller dormir, sinon ils en auraient pour toute la nuit à écouter ses histoires d’aventurier. Fermant le robinet et déposant la dernière assiette sur l’égouttoir, Ezra vint attraper le torchon pour se sécher les mains, relevant son regard vers son père. « Je veux pas te déranger si ça t’embête. » Parce-que même s'il était chez son père, le temps où il pouvait s’incruster sur une durée indéterminée, diner et nuit compris dans le prix, était révolu. Il espérait qu’il reviendrait, car venir passer du temps avec son paternel manquait énormément à Ezra. Mais des choses avaient été dites, et d’autres avaient faites - et pour toutes celles là, le jeune garçon de la fratrie avait encore une dose de choses à reprocher à son père. « Jamais tu dérangeras, tu le sais. Et eux non plus. » Les yeux dans les yeux , il sembla qu’Ezra son premier sourire adressé vers son père et uniquement à lui, de la soirée. Les choses étaient encore fragiles, mais ils avançaient pas à pas. « Je vais leur laisser ma chambre et emprunter celle de Thomas alors. » Il n’en avait que faire si ce dernier n’était pas d’accord avec ça. David vint hocher la tête, avant de poser un instant sa main sur l’épaule de son fils. « Merci. D’être venu. » L’instant d’après, sa silhouette disparaissait dans l’ouverture de la porte de la cuisine. Ezra prit un moment pour lui avant de monter rejoindre Ginny et Noah à l’étage - la légende disait que son coeur échappa un soupire de soulagement et qu’une larme fut chassée d’un revers de la main à peine avait-elle glissé sur le long de sa joue.
« Alors ? Comment on s’en sort par ici ? » Croisant les bras sur son torse et s’appuyant de son épaule contre l’encadrent de la porte de la salle de bain, Ezra vint poser son regard sur un Noah en pleine négociation pour ne pas se laver les dents ce soir, de ce qu’il comprenait. |
| | | | (#)Jeu 26 Nov - 17:18 | |
| « Hors de question. » la question était aussi importante que la réponse. Dans un monde où ni Ezra ni moi‘ n'avons su sur quel pied danser pendant si longtemps, ç’aurait été tout sauf naturel de ma part de ne pas lui laisser au moins la liberté de décider si ma proximité ici lui allait ou non. Il est passé par toutes les gammes d’émotions pendant ce roadtrip, Ezra, et aujourd'hui en lui-même était tout autant finaliste pour la gamme des sentiments contradictoires et parallèles. Quand mes yeux s’accrochent aux siens et qu’il multiplie les contacts en sachant très bien que c’est ce dont j’ai besoin pour rester ici et maintenant et ne pas laisser ma tête s’enfuir vers autant de remords que de regrets, je sais qu’il est honnête. « Tu as autant ta place que tout le monde ici. Tu le sais bien. » je l’ai espéré, oui. Je l’ai espéré si fort et à différents niveaux pendant tellement d’années que de l’entendre le dire sert de calmant comme d'encouragement à souffler, à sentir ma cage thoracique se soulager. Ironiquement son bras autour de mes épaules pèse mais tout le poids du monde les a quitté à l’intant où il m’a rapprochée de lui. On est véritablement une famille, on l’a mérité après tout ce temps et si on a désormais trouvé le rythme avec lequel on est à l’aise, c’est sans surprise aucune qu’on y tient aussi fort l’un que l’autre. « Je suis content que tu aies proposé de venir ici. Vraiment. » à ses murmures se joignent les miens, mes lèvres venant chatouiller sa peau d’un rire et d’une expiration de plus. « Il est content lui aussi. » son père, David. Noah l'est, bien sûr, pas besoin de lire entre les lignes pour le savoir rien qu’à l'entendre s’exclamer sur tout et sur rien. Mais le paternel Beauregard dans toute sa droiture et dans toutes ses manières, c’est lui qui est véritablement à mes yeux le plus soulagé d’entre nous. Il n’a rien pardonné Ez, ce ne serait pas lui de l’avoir fait si facilement. Mais il ouvre la porte à la discussion et surtout, il ouvre la porte au libre arbitre. Et si personne ne doutait déjà de l’amour comme de la fierté que j’éprouvais pour Ezra, le coup d’œil que je lui renvoie ne le confirme qu’un peu mieux.
Le dîner s’est bien passé, évidemment. J’ai pourtant été naïve de croire que Noah s’épuiserait lui-même à force de parler, de gesticuler, de sauter d’un sens comme de l’autre. Il est encore une véritable boule d’énergie quand il me demande d’aller regarder au jardin les étoiles du ciel d’ici pour voir si elles sont les mêmes qu’à Brisbane ou qu’à tous les arrêts où le van s’est posté sur les différents kilomètres parcourus. Il est encore bourré d’énergie quand il monte à l’étage et que je le suis au taquet en ramassant tous les éléments qu’il emporte sur son passage. Même avec la brosse à dents haute levée, l'air revendicateur sur le visage et les mèches qui partent dans toutes les directions, il est toujours autant réveillé, la terreur de 10 ans bientôt 11. Lui, il refuse le monde et surtout, il refuse d’utiliser la moindre brosse qui pique ses gencives, alors qu'il connaît la suite par cœur mais qu'il l’enclenche quand même le sourire - sale - qui creuse d’abordables fossettes sur ses joues et qui saupoudre son regard d’étincelles. « Alors ? Comment on s’en sort par ici ? » « L’enfer. Rappelle-moi de lui acheter que du dentifrice à Noël. » ma voix le nargue, je lui tire la langue en prime. Noah roule des yeux et tape du pied. Mais quand mes paumes le hissent sur le comptoir et qu’il finit par négocier à la dure à mon oreille le troc du soir qui m’assurera que ses dents soient propres à la seconde où il posera la tête sur l’oreiller, je sais que c’est pour le mieux. Comme une espionne que je serais totalement nulle de personnifier, mes pas finissent par s’égarer à la hauteur d’Ezra toujours calé contre l’embrasure de la porte de la salle de bain. On n’entend que mes murmures à son oreille et le brossement rageur d’un Noah déterminé à se dire qu’il a gagné. « Il a abandonné la crise En échange de DEUX histoires de ta part. J’espère que tu te sens créatif ce soir. » c’est ça d’être parents finalement. C’est de se lancer la balle et de s'entre-faire des passes, non? À moi de l’arborer d’ailleurs, l’air espiègle d’une gamine qui est elle aussi déterminée à se dire qu’elle a gagné.
Leur moment dure de longues minutes, probabement même une heure entière. Noah doit être assoupi ou véritablement très proche de l’être lorsque Ezra finit par venir me rejoindre là où j’ai établi mes quartiers en attendant. La chambre de Thomas est à son image, parfaitement organisée et calculée au centimètre près. Il devait être incroyable à observer, adolescent, lui qui devait être cartésien au possible. J’aurais des dizaines de questions à lui poser à voir les affiches aux murs et les livres placés savamment sur les différentes tables de chevet de la pièce. J’ai de la curiosité mal placée à revendre dès la seconde où je suis entrée dans ce qui me semble être, comme toutes les pièces ici, des capsules scotchées dans le temps, 10 ans et des poussière avant. « J’ai dégainé l’artillerie lourde pour me faire pardonner du piège dans lequel je t'ai lancé tête première. » hilare et de l’index, je pointe les films que je suis allée dérober au sous-sol, là où ils ont toujours leur collection complète de DVDs des classiques aux trucs plus obscurs. Évidemment que j’y suis restée avec le nerf nostalgique de la chose en ne choisissant que des films qu’on a bien pu regarder ensemble frères, soeur et moi au point où on en connaît autant toutes les scènes que toutes les répliques. « Genre, vraiment lourde. » entre un rire et un chuchotement, je dirige d’un geste du menton ses prunelles vers les quelques victuailles volées dans les placards de David. Elle est bien loin, la Ginny qui n’avait rien vu et rien vécu, quand on voit les croustilles que j’ai réussi à trouver très loin au fond des placards, et le chocolat noir sans flafla sans bonbons arc-en-ciel typique du personnage. « Comment tu te sens? » la question remonte, doucement, entre une croustille et une autre. Je me pose sur le lit parfaitement fait de Thomas duquel j’ai presque peur de défaire l’ordre quand bien même personne doit avoir dormi dedans depuis des années. « Y’a pas de bonne ou de mauvaise réponse tu sais. » il n’a pas besoin d’être dédouané tant il sait que je ne le jugerai jamais, pourtant c’est important pour moi de le faire. |
| | | ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120 TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017). CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time. - surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
- and now the chapter is closed and done:
chronologie des sujets pas du tout à jour dans ma fiche de liens.
- et là, un petit géranium:
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015 | (#)Sam 28 Nov - 14:25 | |
| « L’enfer. Rappelle-moi de lui acheter que du dentifrice à Noël. » Si Noah venait prendre au pied de la lettre l’espace d’un instant les paroles de sa mère, Ezra n’avait même pas douté quand à la non-véracité des propres de Ginny. Elle ne lui ferait jamais tel affront, même si le gamin savait par moment se montrer un brin récalcitrant - en réalité, il était excusé et avait tous les droits, ayant été contraint pendant de longues années à se plier à l’avis de toutes autres personnes sauf le sien. Ils en vinrent à comploter tous les deux, les gamins dont les sourires s’agrandissent sous les yeux d’Ezra, avant que la jeune femme ne revienne vers lui avec un sourire semblant triomphant. « Il a abandonné la crise en échange de DEUX histoires de ta part. J’espère que tu te sens créatif ce soir. » Un petit rire vint s’échapper d’entre ses lèvres alors que, pour la forme, il venait lever les yeux au ciel. « T’es la pire négociatrice. « La meilleure en réalité, mais il ne pouvait s’empêcher de venir la taquiner lorsqu’il voyait le sourire qu’elle abordait. C’était dans ces moments là qu’il se sentait parfaitement à sa place, Ezra.
Finalement, il accompagna Noah se coucher, et en vint à lui raconter des histoires qu’il avait soit-disant vécu lui-même, à coup de guerres contre des insectes et de quêtes à la recherche de tablettes mystiques - promis, il exagérait pas du tout dans ces histoires qui n’avaient jamais existé. Mais Noah semblait comme plongé dans les histoires de son père, alors que le sommeil le gagnait petit à petit. Les yeux du gamin finirent par rester clos, cueilli par Morphée, alors que Ezra resta encore quelques minutes à observer son fils dormir, pouvant lire toute la candeur et la paisibilité de ses songes sur les traits détendus de son visage. Il dut cependant se résigner à laisser le gamin dormir tranquillement, et après ce qui lui sembla être un instant il ressortit de sa chambre d’enfant après être resté auprès de Noah une bonne heure. « J’ai dégainé l’artillerie lourde pour me faire pardonner du piège dans lequel je t'ai lancé tête première. » Il n’avait pas encore passé le seuil de la porte de la chambre de Thomas lorsque le rire de la demoiselle parvint à ses oreilles, lui collant en systématique un sourire sur les lèvres. « Genre, vraiment lourde. » Il suivait du regard ce qu’elle lui indiquait du doigt, ses yeux venant tomber sur des DVDs qui lui rappelaient plus d’un souvenir au sein de cette même maison, juste des années plus tôt. Elle avait même été jusqu’à venir voler dans les placards de la cuisine de quoi grignoter pendant leur séance de cinéma improvisée. Ce fut le rire d’Ezra qui vint, discrètement pour ne pas réveiller Noah qui dormait dans la chambre d’à côté, entendre. « Il va chercher son chocolat pendant des jours et je suis triste d’avance de pas le voir râler. »
« Comment tu te sens? » Aux mots de la jeune femme vinrent d’abord se heurter un long soupire de la part du Beauregard. Bien sûr qu’elle allait venir l’interroger sur ce point là, il n’en avait pas douté une seule seconde. « Y’a pas de bonne ou de mauvaise réponse tu sais. » Il vint hausser les épaules, alors que ses pas à la suite le menèrent sur le lit aux côtés de la jeune femme. Il prit un instant de silence en plus, rien que pour lui, avant de venir lui répondre - tout était encore un brin mélangé à l’intérieur. « Ca va. Pour vrai. » Ses yeux accrochèrent ceux de la jeune femme pour qu’elle puisse voir qu’il ne mentait en rien en disant ça. « Je pense que j’avais besoin de… ça. » De toute cette situation de retrouvailles avec David. « Plus que je l’aurais admis, en tous cas. Merci. » Sa main vint retrouver celle de la brune pour venir la serrer délicatement. C’était grâce à elle s’il avait pris son courage à deux mains pour venir jusque chez son père. S’ils n’étaient pas venus jusque Sydney durant cette semaine de road-trip, jamais il n’aurait pris l’initiative de venir ici de lui-même. Pas pour ce type de retrouvailles qui marquaient l’histoire entre père et fils de façon significative. Si, en cet instant, ce n’était pas grand chose cela aurait des répercutions sur toutes les prochaines rencontres - car même s’il n’avait en rien pardonné, Ezra savait qu’il y aurait plus d’une prochaine visite auprès de son père. « Je suis toujours un peu peiné que ce soit pas lui qui ait fait le premier pas, mais l’important c’est qu’on puisse réparer la situation, je pense. » Les yeux du jeune homme avait dérivé de ceux de Ginny pour venir se concentrer sur ses doigts jouant avec ses bagues et ses bracelets au poignet. |
| | | | (#)Sam 28 Nov - 20:03 | |
| J’adore toujours leurs moments à deux, imaginant des tonnes de secrets et de scénarios possible entre eux. Les voix différentes et caractéristiques qu’Ezra doit bien utiliser pour décrire les personnages qui guident l’histoire, la trame de l’histoire en elle-même. Les yeux brillants de Noah et ses rires quand son père invente des trucs improbables. Les sourcils froncés de notre terreur en commun qui creuse de fausses rides dans son front de gamin quand Beauregard père se trompe dans son récit, qu’il oublie la fin ou que des détails ne font aucun sens depuis le début. Ils sont beaux, dans mon imaginaire. Blottis au beau milieu d’une infinité de coussins et de couvertures, à avoir rattrapé cinq années de trop loin l’un de l’autre d’une complicité à toute épreuve, à travers les jours heureux comme ceux ponctués par la maladie. Ce sont leurs instants rien qu’à eux et jamais je ne m’interposerais, jamais je ne me creuserais une place quand je célèbre celle qu’ils se sont faite en duo de la plus naturelle des façons. Noah est chanceux d’avoir Ezra comme père, Ezra est chanceux d’avoir Noah comme fils.
« Il va chercher son chocolat pendant des jours et je suis triste d’avance de pas le voir râler. » « Oups. » qu’il annonce et que je dédramatise, les lèvres pincées et le rire parfaitement retenu. Il sait très bien que je suis trop polie Ezra, et que demain j’inventerai une raison bidon pour passer en vitesse au supermarché du coin question de remplir les placards du chocolat préféré de David et d’ainsi laver toutes potentielles accusations. J’ai appris avec les années, ce ne sera qu’une façon de plus de le montrer. Le sac de chips trouve sa place entre nous deux, le premier DVD est inséré dans le lecteur et le chocolat de contrebande roule entre mes mains, un temps. « Ca va. Pour vrai. » et il va bien, j’en ai la certitude. Le monde entier a arrêté de tourner même si je peux sans le moindre doute citer chaque détail de la scène qui se joue à l’écran, lorsque son visage se tourne vers le mien et que comme un miroir je fais de même. Ses prunelles sont fatiguées et il l’est lui aussi, mais Ezra est entièrement honnête et même si je ne doutais pas qu’il le serait tant ma question le dédouanait, de l’entendre le dire calme tout. Ses doigts se faufilent, les miens les resserrent. « Je pense que j’avais besoin de… ça. Plus que je l’aurais admis, en tous cas. Merci. » je n’ai pas forcé, je ne l’aurais jamais fait. Je ne suis pas la bonne personne pour le rôle de toute façon, à voir comment mes parents ont été rayés de ma vie d’un trait un seul il y a quelques mois déjà. Pourtant, la situation entre Ezra et David est différente, leur passif aussi. David est brusque et maladroit, malhabile et beaucoup trop prompt. Mais il aime sa famille bien plus que ses manières le montrent, et même si ses mots et ses jugements sont atroces jamais il n’aurait voulu faire éclater son noyau aussi brutalement. Le reste lui appartient autant que le bénéfice du doute, et je ne serai pas toujours là pour chuchoter à Ezra qu’aller le visiter aidera à adoucir leurs vies respectives. Mais qu’il ait fait les premiers pas aujourd’hui et qu’on en soit là, ici, c’est déjà énorme et j’espère de toutes mes forces qu’ils en sont conscients, tous les deux.
« Je suis toujours un peu peiné que ce soit pas lui qui ait fait le premier pas, mais l’important c’est qu’on puisse réparer la situation, je pense. » il fuit mes iris, je ne lui en tiens pas rigueur. Entre les bagues qu’il tournoie du bout de l’index et les bracelets sur mon poignet qui ont le même sort, ce sont mes lèvres qui viennent se poser sur son front une seconde de plus comme autant de réconfort. « Ça peut pas se réparer en un après-midi. » parce qu’ainsi, leurs bases seront plus solides. Ils ne veulent rien se dépêcher à faire, ils ne veulent ni l’un ni l’autre courir tête première et finir par foncer dans le mur qu’ils auront érigé au préalable. « Vous avez tout le temps du monde, autant pour vous réapprivoiser que pour chacun faire vos premiers pas à votre rythme. » aujourd’hui c’est Ezra, demain ce sera peut-être M. Beauregard lui-même. Et ainsi l’ordre sera établi. « Je suis fière de toi. » je le suis autant du père que du fils, pourtant ma loyauté envers Ezra supplante celle que j’aurais bien pu avoir dans une autre vie pour David. |
| | | ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120 TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017). CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time. - surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
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chronologie des sujets pas du tout à jour dans ma fiche de liens.
- et là, un petit géranium:
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015 | (#)Mar 8 Déc - 20:43 | |
| En rien son attention venait se reporter sur les iris de la jeune femme, préférant faire en sorte que les siennes puissent rester concentrées sur ses doigts dansant avec les bijoux de la jeune femme. Laisser ses yeux accrocher un instant de plus ceux de Ginny reviendrait à avouer qu’il était plus qu’un peu peiné que son père ne soit pas celui ayant fait le premier pas - elle y verrait qu'il était toujours autant déçu. Il était content d’être ici en cette fin de journée, de savoir que Noah dormait dans la chambre qu’il avait occupé étant enfant et qu’un début de dialogue vienne s’installer entre son père et lui. Mais il avait du être celui initiant ce dernier, faisant le premier pas. Pour ça, malheureusement, il resterait encore quelques temps rancunier.
L’instant tout juste après, avant même de venir prononcer le moindre mot, les lèvres de Ginny vinrent se poser sur son front. C’était peut-être un geste assez simplet aux yeux d’autrui, mais pour Ezra c’était suffisant. Assez pour venir lui décrocher à la fois un frisson et un soupire, tous deux soulagés de la présence de la jeune femme à ses côtés. « Ça peut pas se réparer en un après-midi. » Non, cela ne pouvait pas se réparer en un après-midi. Il l’aurait volontiers accepté, si ça avait été le cas, cependant. De pouvoir effacer toutes les erreurs que son père avait commises pour repartir de zéro. Cependant, rien de fonctionnait de la sorte dans le monde réel et il allait devoir prendre son mal en patience pour réussir à atteindre l’objectif qui se faisait sa place dans son esprit. « Vous avez tout le temps du monde, autant pour vous réapprivoiser que pour chacun faire vos premiers pas à votre rythme. » Il vint étirer légèrement ses lèvres en un mi-chemin entre une moue et un sourire, avant de venir attraper la main de la jeune femme de la sienne et de venir y déposer un baiser dans le creux de cette dernière. « Je sais. Y’a pas de formule magique. » La seule chose qu’il pouvait faire, c’était continuer de faire des efforts de son côté et voir si ces derniers payaient sur le long terme. Un investissement qui en valait la peine, selon lui.
« Je suis fière de toi. » Les prunelles du Beauregard vinrent remonter, lentement, pour venir cueillir celles de la jeune femme. « Moi aussi, je suis fier de toi. » Il ne venait pas lui retourner la pareille par pudeur ou simplement par modestie, mais bien parce-qu’il pensait réellement ses paroles. Rien dans cette situation ne se voulait simple pour Ginny également, et pourtant elle réussissait à gérer d’une main de maitre les éléments qui semblaient se mettre en travers de son chemin. « Je me rappelle la dernière fois qu’on s’est retrouvés tous les deux ici. » Ce qui semblait être une scène prêtée à une autre époque, tirée d’un extrait dont on oubliait les détails au fil du temps qui passait. Il n’oubliait rien, Ezra, aucun détail. « La jeune femme venue avec moi avait moins d’assurance que toi. » Et cette même dernière en menait souvent pas large devant David, cette figure paternelle qui n’avait pas un défaut à l’époque. Ezra se souvenait tous ces et s’il ne m’aime pas qu’elle avait pu lui sortir, ici et ailleurs, jusqu’au moment où les portes de l’aéroport s’étaient ouvertes le jour de la rencontre officielle entre le père et la gamine. Alors, il vint étirer un petit sourire en coin. Elle en avait fait, un sacré bout de chemin pour devenir la femme qu’elle était désormais. « Je suis fier de la femme que tu es devenue. » Il y avait bien qu’à ses côtés qu’il se permettrait de venir mettre des mots de la sorte sur ses pensées sans en ressentir une quelconque gêne ou honte. Ils avaient depuis bien des temps passés cette étape là. |
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