« Comme à chaque fois… J’ai comme le sentiment que tu vas le revoir moi ». Je relève mon regard sur Pete alors et hausse les épaules. Parce que je ne sais pas si je vais le revoir, en tout cas, je ne me sens pas le courage de retourner vers lui alors que j’en ai cruellement envie. Mais la raison fait que je ne le fais pas… Et pourtant, si je lui retombe dessus, je ne suis même pas sûre de pouvoir le repousser ou fuir comme le lendemain matin du bal de Noël…

Je finis ma bière d’une traite, comme pour mieux avaler les mots qui ont été prononcés à propos d’Alec et moi, ou pour oublier. Je demande à Pete ce qu’il a prévu pour après, tout en lui indiquant que je n’ai pas envie de refaire un manège à sensation de sitôt. Il propose alors le palais des glaces « Déjà voir ta tête dans la vraie vie c’est dur à supporter mais alors dans une glace mon dieu ! ». Je fais mine de l’imiter entrain de parler sans qu’aucun son ne sorte de ma bouche, éxagérant ses traits. Pour la peine, je termine la dernière frite « VOLEUSE ! ». Je lui tire la langue et nous nous dirigeons alors vers le manège.

« Honneur aux dames ». J’arque un sourcil en le regardant « Pfff ça t’arrange bien de faire le gentleman. Trouillard va ! ». Pour entrer dans l’attraction, on doit passer sur des plaques tournantes, et je me doute que ça l’arrange que je passe en premier, surtout si je me ramasse. Je m’élance alors et me retient comme je peux aux rembardes sur les côtés. Mais ce n’est pas forcément une bonne idée non plus, au lieu d’avancer je reste sur place et je manque de tomber, me tenant dans une position où je suis penchée en avant « Shit ! ». Je déteste déjà le manège avant même de l’avoir commencé. Je parviens à traverser, c’est au tour de Pete mais lui aussi est en galère « Je regrette déjà mon idée. En plus je vais voir ta tête partout après ». Je lève les yeux au ciel « Quand je te dis que t’as que des idées pourries ! Ecoute moi un peu ! ». On avance pour pénétrer dans le labyrinthe.

Spoiler:

Elle ne répond rien à ma remarque sur son cuisinier, haussant simplement les épaules et je comprends qu’elle sait pour son bien qu’il faudra qu’elle passe à autre chose. Comme moi je dois le faire avec Molly.

On a choisi la prochaine attraction, le palais des glaces, celui-ci a l’air particulièrement difficile et en premier lieu on doit affronter des plaques tournantes. Je la laisse passer la première, après tout je suis un gentleman non ? « Pfff ça t’arrange bien de faire le gentleman. Trouillard va ! » Je suis offusqué. « Trouillard moi ? Moi qui essaye simplement d’être un gentleman et voilà comment on me remercie ! »

Elle commence malgré tout le manège, devant passer l’étape des plaques tournantes. Je la vois se retenir comme elle peut aux rambardes, se retrouver bloquée en déséquilibre et je me marre. « Shit ! » « T’as pas l’air très douée ! » Mais je ne devrais pas parler si vite parce que c’est à mon tour et je suis tout aussi peu doué qu’elle, manquant de me ramasser entre les plaques tournantes. Ca me semble beaucoup plus difficile que prévu et je marmonne dans ma barbe que finalement mon idée n’était pas si bonne que ça. « Quand je te dis que t’as que des idées pourries ! Ecoute moi un peu ! ». Je la fusille du regard mais ça y est on va entrer dans le labyrinthe. Elle met ses mains en avant et il n’y a pas de vitre, on va pouvoir passer sans encombre.

On avance lentement dans le dédale et on tombe sur un miroir qui nous fait paraître déformé et énorme. Je pointe du doigt son reflet. « Bah dit donc t’as pris un peu de poids, c’est le bébé c’est ça ? » Je pouffe de rire et on avance. Je finis par froncer les sourcils. « Je crois qu’on est perdu. C’est sûr que c’est pour les enfants ce jeu ? » Non parce que ça a l’air bien trop compliqué.

WIN : on part à gauche et on arrive devant une roue qui tourne et dans laquelle on va devoir passer.

So close : on part à droite et on se retrouve à devoir escaler à l’aide d’une corde pour arriver à l’étage d’au dessus.

Fail : Je vais tout droit et je me prends un miroir en pleine face. Avec le nez cassé c’est pas idéal. « PUTAIN. »

« Trouillard moi ? Moi qui essaye simplement d’être un gentleman et voilà comment on me remercie ! ». Il est choqué que je puisse lui reprocher une chose pareille et ça me fait sourire. Je reprends un air sérieux avant d’ajouter « En même temps Peter Mulligan et gentleman dans une même phrase c’est tout simplement inenvisageable ». Je lui fais un clin d’œil avant de me concentrer sur ma traversée.

Des plaques tournantes qui me font perdre l’équilibre, où je manque plusieurs fois de me ramasser et évidemment, je jure « T’as pas l’air très douée » « Ferme-la ». Je parviens quand même à arriver de l’autre côté, c’est au tour de Pete et il galère tout autant que moi « Tu disais ? ». Je le regarde de haut entrain de finir sa traversée, bras croisés sur la poitrine, non sans un sourire en coin.

On entre dans le labyrinthe. Par précaution, je mets mes mains devant moi, pour vérifier s’il y a une vitre ou non. Rien à l’horizon, on avance donc dans la labyrinthe, pour l’instant, sans encombre. Nous arrivons à hauteur d’un miroir déformant « Bah dis donc t’as pris un peu de poids, c’est le bébé c’est ça ? » « HA HA HA très drôle ! Et toi, tu devrais peut-être arrêter l’alcool ? Non parce que même sans le miroir on voit bien que ton ventre est loin d’avoir le six pack ». J’affiche un sourire triomphant, plutôt fière de ma répartie. « Je crois qu’on est perdu. C’est sûr que c’est pour les enfants ce jeu ? ». En effet, on a fait deux fois le tour, puisqu’on se retrouve deux fois au même endroit « Justement, je pense qu’on doit se rendre à l’évidence, on vieillit et on est rouillé pour ce genre de truc ». Je grimace pourtant on se laissera pas abattre. On tourne à droite et on se retrouve devant une corde à escalader. « On a réussi à choper une boule sur un sapin de Noël on devrait pouvoir grimper à cette corde non ? » J’essaye peut-être de me rassurer en échangeant un regard avec Pete. Je me lance alors la première…

Spoiler:

« En même temps Peter Mulligan et gentleman dans une même phrase c’est tout simplement inenvisageable » Elle me fait un clin d’œil et je grommelle « Pff tout le monde sait que mon charme est inégalable ! ».

On entre dans le labyrinthe qui commence par un passage difficile dans les plaques tournantes.  Je commente ses faibles capacités et elle n’a pas l’air heureuse. « Ferme-la ». Je ris mais j’aurais mieux fait de me taire parce que c’est beaucoup plus difficile que je ne le pensais. « Tu disais ? »  « Nianiniania. » Je la fusille du regard tout en faisant une imitation grossière de sa voix.

Ce palais des miroirs est beaucoup plus difficile que prévu. On s’arrête un instant devant le miroir déformant et je commente sa forme physique.  « HA HA HA très drôle ! Et toi, tu devrais peut-être arrêter l’alcool ? Non parce que même sans le miroir on voit bien que ton ventre est loin d’avoir le six pack » Mon majeur part en sa direction. On se perd dans les dédales de miroirs.  « Justement, je pense qu’on doit se rendre à l’évidence, on vieillit et on est rouillé pour ce genre de truc ». Elle n’a pas tort et je grimace un peu plus quand on arrive face aux cordes qu’il faut grimper. « On a réussi à choper une boule sur un sapin de Noël on devrait pouvoir grimper à cette corde non ? » Je la regarde d’un air tout sauf convaincu avant de regarder la corde. « Je crois que t’as un peu trop confiance en nos capacités. »  Mais c’est qu’elle est prête à essayer et j’admire son courage quand elle se hisse sur la corde, je suis même un peu impressionné sifflant, jusqu’à ce qu’elle glisse et manque de s’étaler au sol, se rattrapant à la corde de justesse. « Tu peux m’aider ? » Qu’elle me demande et je la regarde sans savoir quoi faire. « Comment tu veux que je t’aide patate ? » Vraiment je n’ai aucune idée de quoi faire et je me mets à pousser sur ses fesses pour qu’elle se hisse un peu plus haut. « Faut ralentir sur le chocolat ! » Je grommelle pour l’emmerder mais elle arrive enfin à se hisser là-haut.

Win : Je monte la corde sans encombre, mes bras étant musclés. Mon regard est triomphant. «  Tu disais quoi à propos de ma forme physique la mauviette ? »

So close : C’est la galère pour monter la corde, ça me semble impossible, je grogne, je finis par tendre la main vers Mia . « HELP ! »

Fail :  Je monte la corde avec facilité sauf qu’au moment d’arriver sur la terre ferme je dérape à mon tour et je m’écrase au sol dans un grognement. Je reste un instant sur les tapis. « Ouais ouais, ça va. » J’anticipe déjà ses moqueries.

« Pff tout le monde sait que mon charme est inégalable ». A ça, je grimace, feintant même de vomir en mettant deux doigts devant ma bouche ouverte. Il se permet de commenter ma piètre traversée des plaques tournantes. Quand c’est son tour et que je vois qu’il galère tout autant, je ne peux qu’afficher un air ravi « Nianiania ». Il l’a mauvaise, ça me fait rire alors que nous rentrons dans le labyrinthe.

Devant le miroir qui nous rend gros, on ne peut que se vanner. Pete débute les festivités et je ne me gène pas à faire un commentaire sur sa forme physique, lui disant qu’il a pris du ventre sûrement à cause de l’alcool qu’il ingurgite un peu trop. Son majeur me fait sourire, évidemment parce que je lui clou le bec. On tourne en rond, on est un peu désespéré de voir qu’on est un peu rouillé. Finalement, on trouve une éventuelle issue. Mais, celle-ci implique un petit effort physique. En effet, pour avancer visiblement, il va falloir se hisser à la corde. Bon, il doit certainement avoir des escaliers non loin de là pour ceux qui auraient du mal mais je me démonte pas. « Je crois que t’as un peu trop confiance en nos capacités ». J’acquiesce un peu en grimaçant puis m’agrippe à la corde. J’arrive à me hisser sans réel souci. Pete semble même impressionné et me siffle ce qui me met encore plus en confiance. Peut-être un peu trop parce qu’au moment de me hisser sur la plateforme, ma main glisse et me voilà suspendu, ayant eu cependant le réflexe de me retenir à la corde. Je demande de l’aide à Mulligan « Comment tu veux que je t’aide patate ? » « J’en sais rien, démerde toi et trouve espèce de débile ». Je lui crie dessus et il m’aide en me poussant « Faut ralentir sur le chocolat » « Je t’emmerde ». Je parviens à me hisser grâce à son aide, je suis limite essouffler par l’effort fourni. C’est au tour de Pete. Il monte sans aucune difficulté « Tu disais quoi à propos de ma forme physique la mauviette ? ». Mon regard est mauvais « C’était pas si difficile non plus, redescends un peu ». De mauvaise foi comme toujours.

C’est reparti des vitres partout, il faut qu’on trouve notre chemin sans nous en prendre une en pleine face…

Spoiler:

« J’en sais rien, démerde toi et trouve espèce de débile » « Fait gaffe ou je te laisse tomber, la blonde ! » je réponds du tac au tac., l’aidant quand même, poussant sur ses fesses pour qu’elle monte plus haut, grommelant une remarque sur les quantités de chocolat ingurgitée, pas qu’elle est lourde mais j’aime bien l’embêter un peu plus. « Je t’emmerde ». Je pouffe de rire mais au moins elle arrive enfin à se hisser au-dessus. C’est à mon tour d’essayer. J’ai les bras assez musclés et j’arrive facilement à me hisser jusqu’en haut sans soucis, fanfaronnant arrivé en haut. « C’était pas si difficile non plus, redescends un peu » Mon regard est narquois devant tant de mauvaise foi. « Dit-elle alors qu’elle a pas réussi à grimper toute seule ! » On est de nouveau entourés de miroirs et ça me désoriente, me donnant un peu le tournis. « Voir ta tête partout comme ça ça me donne mal à la tête ! » Je grimace, malicieux. Je me décide à passer devant, mais je ne mets pas mes mains devant moi ayant un peu trop la confiance. Les malheurs arrivent vite. Je me retrouve avec une vite en pleine face. « PUTAAAAAAIN ! » J’avais déjà mal au nez mais alors là ça me lance soudainement et c’est un miracle que mon nez ne saigne pas. Mia se marre. « C’EST PAS DROLE ! » Elle n’a pas l’air du même avis que moi et je décide de me placer derrière elle. « Puisque c’est comme ça je vais me débrouiller tout seul ! Le premier qui arrive au bout offre la barbe à papa ! » Je la défis et on part chacun de notre côté.

WIN : Je pars à gauche, elle à droite, et j’arrive le premier de l’autre côté mais on est loin d’être sorti de l’auberge, on va devoir passer dans une roue tournante. "Bah alors tu t'es perdue ?"

SO CLOSE : Je pars à droite et elle à gauche, on se retrouve dans le même cul de sac. « PUTAIN ENCORE TOI ! Bon je crois qu’on est nul c’est pas possible." On décide de reprendre la route vers la roue tournante ensemble.

FAIL : Je vais tout droit, elle à gauche et je me perds dans le dédale de miroirs, quand j’arrive enfin à la route tournante je m’empresse de dire. « OH CA VA hein, il faut une carte pour ce truc ! »

« Fais gaffe ou je te laisse tomber, la blonde ! ». J’en ai pas envie alors je me tais alors qu’il m’aide à me poussant pour que je me hisse enfin sur cette plateforme de malheur. Pete fanfaronne parce que monsieur a réussi à monter sans aucune aide et surtout sans aucune difficulté, ce qui, évidemment, me fait rager. Je lui dis que ce n’était pas non plus si compliqué que ça « Dit-elle alors qu’elle a pas réussi à grimper toute seule ! ». Je lève les yeux au ciel puis nous poursuivons notre chemin.

Des vitres, des miroirs partout, on se fait même peur parfois en voyant notre reflet « Voir ta tête partout comme ça ça me donne mal à la tête ! » « Et moi je vais finir par vomir tellement la vue de ta tête de crétin est désagréable ».  C’est donnant donnant comme toujours, à celui qui aura le dernier mot et fera boucler le bec à l’autre. Pete passe devant, un peu trop confiant et se bouffe une vitre. Et là, j’éclate de rire, au point que je m’arrête et me penche en avant en riant tellement c’est drôle « PUTAAAAAIN ! ». Et c’est vrai qu’en plus il est déjà bien amoché alors une vitre dans la tronche ne doit rien arranger à sa douleur. « C’EST PAS DROLE ! » « OOOOHHH si tellement ! Toute façon, tu peux pas être pire, vaut mieux que ce soit ta face que la mienne ; Ce serait dommage d’abîmer un visage aussi parfait que le mien » je fais en montrant mon visage et en clignant des yeux, non sans me marrer encore. Il n’apprécie pas trop que je me foute de lui le Pete « Puisque c’est comme ça je vais me débrouiller tout seul ! Le premier qui arrive au bout offre la barbe à papa ! » « Rooo fais pas ta tête de cochon. Mais ok, challenge accepted ! ». Nous partons chacun de notre côté, lui à droite, moi à gauche. Et au bout de quelques minutes, on se retrouve comme deux cons au même endroit, dans un cul de sac « PUTAIN ENCORE TOI ! Bon je crois qu’on est nul c’est pas possible » « Ouais clairement, moi qui pensais que tu me portais la poisse en fait non. Et dis pas que moi aussi, ça marche plus cette excuse ». Je lui tire la langue et on tourne, tombant sur une roue tournante « Non mais c’est l’enfer ce truc en fait ». Parce que clairement, je n’aurai pas pensé que ce serait un manège dans lequel on allait autant galérer. Limite le grand huit me manquerait. « Bon… quand faut y aller… ». On a pas le choix, pour continuer il faut qu’on fasse tourner la roue pour ouvrir les portes coulissantes derrière. J’attrape la main de Pete pour qu’on y aille ensemble.

Spoiler: