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 it's a do or die situation (oliver)

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Message(#)it's a do or die situation (oliver) EmptyMar 14 Juin - 18:35


It’s a do or die situation


Aujourd’hui, je dois dire que c’est une journée sans. C’est un peu la morosité qui me gagne quand je me suis levée pour me rendre à la Brigade. J’adore mon boulot, j’adore ce que je fais. Et, je dois avouer que j’ai un binôme qui me complète et qui me connait par cœur. Comme je peux me permettre de le connaitre. Oliver Dawson, c’est l’impétuosité et le côté un peu volcanique qui peut en déranger certaines ou certains. Mais moi, je ne fais pas partie de cette catégorie. Parce que je crois, que je n’y arriverais probablement jamais et que de toute manière, ce n’est pas pour rien qu’on s’est retrouvés ainsi, à œuvrer de concert pour tenter de garder une Brisbane décente.

Alors du coup, notre relation elle ressemble à ça : à la limite de terminer les phrases de l’autre par un seul regard. Y’a un peu d’attirance aussi à son envers, mais ça, je suis pas folle. Je le dirais jamais. Il faudrait me verser une somme astronomique et me noyer dans un océan d’alcool pour prétendre le lui avouer. Mais, si je savais. Si je savais que toutes mes bonnes résolutions vont être mises à mal dans moins de temps qu’il ne faut pour le dire, j’aurais fermé ma gueule. J’aurais cadenassé ma bouche. Alors que, remplie et pétrie de bonnes intentions ; -il ne peut pas dire que je suis une mauvaise âme-, je tourne ma tête aux boucles rousses vers lui et lâche ma bombe, en chuchotant toutefois, parce que je ne veux pas que toute la Brigade se ramène en une seule fois, dans un Bar proche de notre quartier de résidence. J’ai juste envie de profiter de mon binôme. Car, je ne veux pas terminer cette journée sur une note moisie. Pas comme ça.

- Hé Dawson ! Je l’invective par son nom de famille, tout en claquant des doigts devant son nez. Parce que je sais que ça fonctionne et que ça l’interpelle direct. Ça te tenterait d’aller boire un verre avec ta collègue que tu aimes par-dessus tout ? Une petite moue pour le taquiner avant d’éclater de rire. Non, sérieux. Ça te tente ? Parce que je suis à deux doigts, de brûler le restant de mes rapports là. Et, pour appuyer mes dires, je lui présente mon briquet, faisant mine de foutre le feu aux formulaires.

Ce que je ne fais pas, même si, comme je le lui ai dit, je suis à la limite de passer à l’acte. Sauf que, je n’ai pas envie que le Big Boss me tombe dessus et me foute un blâme pour destruction inopinée du matériel ou je ne sais quoi. Puis à force, ça fait mauvais genre. Alors, je m’abstiens. Bien que j’en crève d’envie. Attendant que mon très cher binôme accepte ma proposition, je l’observe de mon regard gris, mon menton posé dans la paume de l’une de mes mains, tandis que de l’autre, je pianote sur mon bureau. Comment peut-il décemment refuser une telle offre ? Surtout quand elle a été énoncée ainsi ? Fouillant dans la poche de mon perfecto de cuir noir, j’en extirpe mon paquet de clopes, pour m’en griller une. Dès qu’il m’aura répondu et dès que je pourrais sortir.


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Message(#)it's a do or die situation (oliver) EmptyMar 14 Juin - 18:50




Face à un énième dossier, Oliver avait la gueule des mauvais jours. Une gueule à vous faire partir en courant, à vous faire tourner les talons après l’avoir aperçu et surtout une gueule à ne pas vous donner envie de vous lancer dans une conversation banale et anodine. Il fallait le connaitre pour pouvoir s’immiscer près de lui. Peu de personne était capable de le sortir de cette humeur. Peu, parmi ces dernières, il y avait Billie. Billie, c’était un peu son meilleur pote, un pote à nichons en soi. Très réducteur comme expression mais il l’avait toujours vu de cette manière. Une relation un brin puérile qui néanmoins semblait fonctionner au boulot. Il jouait avec un stylo trouvé par hasard, dans le bureau de l’un des responsables du commissariat ; petite cleptomanie passagère. Assis, face à son dossier, il était ailleurs. Ses pensées erraient ici et là. Il se refaisait quelques scènes passées. Il essayait de repérer ses erreurs mais à force de les chercher, il ne faisait que se donner mal à la tête : il y en avait en fin de compte beaucoup trop pour pouvoir se concentrer sur l’une d’entre elles. Idée de merde. Il soupira quand une voix bien trop familière le sortit de ses pensées.

« Hé Dawson ! » Il releva la tête pour tomber nez à nez avec elle. « Ca te tenterait d’aller boire un verre avec ta collègue que tu aimes par dessus tout ? » « Suarez bosse pas aujourd’hui ou alors est-ce-qu’elle t’a laissé un message pour dire qu’elle voulait finalement prendre un verre avec moi ? », répliqua-t-il aussitôt sur ce ton débile qu’on ne connaissait qu’en échange avec celle qui lui faisait face. « Non, sérieux. Ca te tente ? Parce que je suis à deux doigts, de brûler le restant de mes rapports là. » Il se contenta de sourire tout en levant un sourcil, attendant qu’elle les crame ces foutus dossiers. Bon enfant, comme d’habitude. Il jeta un coup d’oeil à son téléphone ; pas vraiment une heure adéquate pour se casser mais suffisamment adéquate pour accepter d’aller boire un verre avec une collègue. « Allez va - je sors le jeu du bon samaritain mais je te préviens, tu paies la première tournée. » et le voilà qu’il se levait de sa chaise pour lui faire un signe de tête, précisant qu’il était bel et bien prêt à mettre les voiles.

Deux nuages de fumée grisâtre les accompagnaient ; fumeurs un jour, fumeurs toujours. Et ce fut après s’être délestés de leur clope et dans un éclat de rire qu’ils firent leur entrée dans ce petit bar miteux mais plutôt bien organisés du quartier. Une habitude. Direction le comptoir du bar, une autre habitude. Oliver ôta aussitôt sa veste pour la poser à sa gauche sur le comptoir et posa aussitôt son attention sur la rouquine. « Tu sais déjà ce que tu prends ? » N’attendant pas sa réponse, il leva le bras pour héler le barman à la barbe grise qui lui fit un signe de tête : j’arrive, en langage de barman. « Bon, on a bien dit que c’était toi qui payait la première tournée, nan ? — juste pour savoir ce que je vais commander. »

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Message(#)it's a do or die situation (oliver) EmptyMar 14 Juin - 20:10


It’s a do or die situation


Je dois avouer qu’avec sa tête renfrognée, on pourrait faire un concours de celui qui passe la plus mauvaise journée. Le plus mauvais moment. Avec un certain amusement, je lui jette une œillade circonspecte quand Monsieur se permet de jouer avec un bic innocent qui à lui seul, suggère, qu’il doit libérer une certaine frustration. Instinctivement, je scrute mon précieux bic dauphin qui trône fièrement dans mon pot à fournitures et que j’utilise pour tout ou partie de mes rédactions. Mais, je ne le sors pas du pot. Parce que j’ai pas envie qu’Oliver Dawson me charrie dessus. Il pourrait hein. On a l’habitude de se chamailler mais là, j’en ai pas envie. Et, ça me semble être moi qui récolte la palme de la journée pourrie !

Haussant un sourcil plus qu’accentué suite à sa réponse, j’émets un sifflement entendu. Pour lui offrir ensuite l’un de mes claquements de langue contre mon palais. Pour certains, c’est synonyme qu’ils vont passer un sale quart d’heure quand je suis de mauvaise humeur, mais pour mon binôme, c’est tout le contraire. Parce que j’aime ce ton sur lequel il me taquine et je lui réponds pareillement. À la provocation, j’excelle. Et, il le sait pertinemment tiens. Sinon, on serait pas une si bonne équipe, n’est-ce pas ? Puis, je m’ennuierais tellement. Mais tellement. Encore plus que quand le Chef me fout sur mon bureau sa pile de dossier, en plus des miens. Là, je crois qu’on doit m’entendre râler jusqu’à Mars. C’est pour dire, comment ça m’emmerde et comment je lui fais comprendre que ouais, c’est pas l’envie qui m’en manque de faire un autodafé, là.

- Ah bah déso’. J’avais pas saisi l’intégralité de l’information ! Que je m’exclame en riant. Avant d’attendre avec une légère pointe d’appréhension dans mon regard gris, sa réponse. Et bingo ! Il accepte. Tant et si bien que je cogne mes mains l’une contre l’autre. Ah ouais … bon samaritain mais pas jusqu’au bout, c’est ça ? Allez, va pour payer la première tournée. Récupérant mon perfecto, je peux enfin empoisonner mes poumons avec ma dose de nicotine.

Et putain. Ça fait un bien fou.
Encore plus, lorsque je ris à gorge déployée avec le brun, tentant vainement de ne pas m’étouffer avec ce que je rejette vers le ciel. Parce que hé, je suis quand même un tant soit peu bien élevée. Je lui crache pas à la gueule, ma fumée. Bien qu’il s’intoxique aussi de son côté. Alors que j’écrase ma cigarette sous la semelle de ma Dr. Martens, j’avise le Bar. Heureusement qu’on a pris ma bagnole pour arriver jusque là mais c’est pas dit, que je vais pas lui filer mes précieuses clés pour me reconduire. Je suis dans le mood où je dois me vider la tête. Que ça passera mieux avec quelques verres dans le nez et des clopes. Car clope et alcool, c’est pas la meilleure combinaison, genre ?

- Hum. Que je soupire en posant mes fesses sur le tabouret haut devant le comptoir, mettant mon téléphone dessus. Je sais pas si on commence direct par un truc qui nous met la tête à l’envers. Ou on commence soft ? Histoire que je sache encore te ramener chez toi ? Ou toi chez moi ? Oh et puis merde. Je fais la moue, réfléchissant à un compromis. Ni trop fort, ni pas assez. Juste un entre deux. Un Rye Whiskey allez. Histoire de commencer. Un sourire en coin, parce que Môssieur Dawson a pour objectif de me ruiner, c’est ça ? Attends, je t’ai dit que ouais, je payais la première tournée. Mais essaye de pas me ruiner. Puis, tout en lui offrant une généreuse révérence avec un rire : Je suis d’humeur sympa. Prends ce que tu veux. Un petit froncement taquin de mon nez parsemé d’éphélides, tout en attendant patiemment la commande. Et, vite qu’on trinque !


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Message(#)it's a do or die situation (oliver) EmptyMar 14 Juin - 20:29




« Ah ouais … bon samaritain mais pas jusqu’au bout, c’est ça ? Allez, va pour payer la première tournée.» « Faut savoir ne pas abuser des bonnes choses. », répondit-il tout en dodelinant de la tête, fier de sa connerie.

« Hum. Je sais pas si on commence direct par un truc qui nous met la tête à l’envers. Ou on commence soft ? Histoire que je sache encore te ramener chez toi ? Ou toi chez moi ? » « J’penche plus pour cette éventualité. » prit-il le temps de glisser derrière la remarque de la jeune femme tout en agitant son index devant lui. Oliver tenait hélas plutôt bien l’alcool. Certains diraient que cela vient de son endurance. Et ouais, quand on pratiquait depuis longtemps et qu’on avait la main lourde, il fallait un peu plus dépenser pour se la mettre à l’envers. Quoique … c’était quand la dernière fois qu’il avait mangé quelque chose ? Hormis le truc immonde du distributeur qu’il avait dévoré tout en tirant sur sa clope il y a plusieurs heures déjà. L’estomac vide, ce n’était pas vraiment une idée de génie que de poser son cul sur un de ces hauts tabourets en compagnie de Billie. « Un Rye Whiskey allez. Histoire de commencer. » Impressionné, il laissa un sifflement glisser entre ses lèvres. « Madame a du goût. » et il accompagna son sifflement d’un hochement de la tête comme pour exagérer cette interprétation. « Attends, je t’ai que ouais, je payais la première tournée. Mais essaye de pas me ruiner. Je suis d’humeur sympa. Prends ce que tu veux. » « Dis plutôt qu’on peut rien me refuser. » répliqua-t-il tout en lui offrant son sourire le plus radieux.

Il détourna alors son attention de la jeune femme pour la concentrer uniquement sur le barman, l’homme de la soirée désormais. « Deux rye whisky. Sec pour moi. », précisa-t-il en lui adressant un signe de tête, comme si la remarque avait été de la plus grande importance. Elle l’était ?

Posant son coude sur le comptoir de bois, il se tourna alors vers sa binôme. « Qu’est-ce-qui t’arrives ? » demanda-t-il sans prendre le temps de sortir les grandes phrases qui sont sensées être introduire une conversation plus sérieuses. « Quelque chose à fêter ou quelque chose à oublier ? » Il haussa les épaules tout en ajoutant, sourire amusé aux lèvres : « Je demande pour savoir quel est le Oli dont tu as besoin ce soir. Mon côté bon samaritain. » Il était bien loin d’imaginer que cette soirée allait lui réserver d’autres surprises. Il était bien loin d’imaginer comment la soirée allait se terminer. A l’heure actuelle, il était le binôme aveugle. Il était celui qui ne se rendait pas compte que ces enfantillages pouvaient également être un art de la séduire, pouvaient être une technique d’approche. A force de la voir comme sa partenaire, il en avait presque oublié qu’elle était … une femme. Qu’elle était attirante, qui plus est. Qu’elle était une potentielle prétendante à un bout de chemin avec lui. Il allait s’en rendre compte … peut-être trop tard ou peut-être pas. Dans tous les cas, ils n’en étaient pas encore là. Le barbu apparut de nouveau et déposa leur verres devant eux, sans émettre le moins son. L’expérience lui avait fait comprendre que les commandes n’allaient pas s’arrêter à ce verre. Il avait même pris la peine de leur déposer une petite coupelle dans laquelle se trouvaient des arachides : grand seigneur, ce barbu.

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Message(#)it's a do or die situation (oliver) EmptyMar 14 Juin - 21:05


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- Bah ouais tiens. Ce serait con, hein ? Que je lui rétorque en riant. Le voyant faire lorsqu’il me sort son laïus là. Là, je sais que sa connerie, elle en vient à chasser quelque peu les nuages. Que je me sens bien, même si j’ai envie de ne plus savoir où j’habite tant j’ai envie de me la foutre à l’envers. Étrangement, je suis à ma juste place. Là, dans ce lieu où je compte faire un concours de shots avec celui qui, je crois malheureusement, est un peu plus que ce qu’il devrait être.

J’explose de rire à sa bouffée d’égo. À son surplus de connerie, alors qu’il m’agite presque un index accusateur sous le nez qui serait en mesure de me faire loucher, pour la peine. Et cet index, j’ai presque envie de lui grignoter parce que celui qui se cache derrière, insinue que je sais pas tenir l’alcool ? Il a peut-être la descente facile mais rien qui garantit que je perde, non ? Même si on dit toujours que la carrure, ça entre en compte dans le degré d’alcoolémie, je suis pas moins convaincue que je reste résistante. Même si, quand je le regarde, je me fais la réflexion qu’il doit le tenir. Que c’est pas une première et qu’on va vraiment se ruiner, s’il veut finir rond comme un Polonais. No offense, j’ai rien contre ce peuple qui cuisine des Pierogi. Mais, c’est connu quand même qu’il y a un certain héritage pour tenir la boisson.

- Celle où c’est toi, qui sera en état de me ramener ? Je lui pose la question, avec une main à plat posée sur ma poitrine. Sur mon débardeur noir. Et si … on boit … on bouffe hein ? Parce qu’il y a pas moyen que je saute un repas ! Même si c’est en charmante compagnie. Un rire, alors que j’ai pas encore bu. Ça promet, pour la suite. Faut que je te fasse goûter les burgers, d’un food truck pas loin. Pour une fois, c’est ‘santé’. Voilà que je lui mets sous le nez les guillemets, en pouffant de rire. Et que comme initialement, je lui offre la plus belle de mes révérences, suite à son compliment. Hé mais t’as encore rien vu cher binôme ! J’allais pas attaquer par une simple bière ! Je m’exclame, avant de me tourner vers le barman pour lui souffler que ouais, j’ai rien contre la bière mais soit. Le Rye Whiskey, ça a tout de même plus de panache. Dawson … ça va les chevilles ? Le melon ? Tu passes encore les portes de la Brigade, ou je dois t’aider demain ? En bonne samaritaine, que je suis ?

Dans un sens, il n’a clairement pas tort. Car j’aurais peut-être du mal à lui refuser quelque chose en fait. Du temps qu’il passe la commande, je l’observe avec discrétion, à la dérobée. Avec un léger sourire en coin, quand il précise le terme sec. Malgré moi, je trouve ça un poil touchant. Le barman, lui, je suis clairement sûre qu’il doit s’en foutre. Mais la précision, ça apporte toujours une saveur en plus. Je l’ai remarqué quelquefois. N’empêche que je suis tirée de mon observation par mon coéquipier, qui me pose une interrogation peut-être trop intime maintenant. Je crois qu’il faut que je boive pour y répondre avec le plus d’honnêteté au monde. Chez moi, l’alcool, il a cet effet-là : la franchise. Je suis déjà assez cash ordinairement. Bah là, ça sera pire ma foi.

- Hum. Je me mordille les lèvres, tentant de trouver la meilleure parade. Parade qu’il m’offre directement à la question d’après. Un peu des deux, je pense. À la fois pour fêter et à la fois pour oublier. L’un, c’est pour pas avoir mis le feu à la Brigade et l’autre, c’est parce que … on arrive à la décennie où mon père est mort et que je devrais lui rendre hommage. Quelque chose du genre. Ici, je lui octroie un large sourire. Avec une forme de tendresse. Si je peux garder le côté bon samaritain, pour le coup. Je dirais que ça m’arrange. Avec un applaudissement de contentement, je vois apparaitre dans notre champ de vision les verres au contenant ambré. Un clin d’œil pour Oli’, un lever de coude pour moi. SANTÉ ! À celui qui sera le premier d’une looooongue série à venir !


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Message(#)it's a do or die situation (oliver) EmptyMar 14 Juin - 21:21





« Celle où c’est toi, qui sera en état de me ramener ? » Acquiescement ostensible de la tête. « Et si … on boit … on bouffe hein ? Parce qu’il y a pas moyen que je saute un repas ! Même si c’est en charmante compagnie. Faut que je te fasse goûter les burgers, d’un food truck pas loin. Pour une fois, c’est ‘santé’. » « Ah ouais tu me sors le grand jeu avec la bouffe en prime … je pensais qu’on allait juste s’enfiler quelques verres mais en fait, c’est carrément toute la soirée que tu veux. » qu’il répondit sur un ton amusé. Étonnement, c’était plutôt triste de savoir que personne ne l’attendait chez lui. Personne n’allait être déçu par un changement de plan. Mara n’existait plus dans les soirées après boulot. Plus personne n’existait en fin de compte. Il n’y avait que lui et quelques plantes vertes dont il ne savait même pas s’occuper. Ok, possible qu’il ait envie et besoin d’un whisky pour effacer ces pensées pourries de son esprit. C’est urgent, le barbu. « Vendu. » finit-il par dire - sa méthode à lui de préciser qu’il allait être partant pour se faire ces burgers. Le gras, c’est la vie !

« Hé mais t’as encore rien vu cher binôme ! J’allais pas attaquer par une simple bière ! Dawson … ça va les chevilles ? Le melon ? Tu passes encore les portes de la Brigade, ou je dois t’aider demain ? En bonne samaritaine, que je suis ? » Il ne put s’empêcher de laisser échapper un éclat de rires. Oui, il passait encore les portes mais il devait se mettre de biais pour les passer ; ça prenait un peu plus de temps maintenant. « Tout va bien de mon côté. » qu’il répondit sur un ton faussement innocent, la main posée sur son torse avec ce sourire complice qui ne semblait plus vouloir se détacher de ses lèvres. La bonne ambiance.

« Hum. Un peu des deux, je pense. À la fois pour fêter et à la fois pour oublier. L’un, c’est pour pas avoir mis le feu à la Brigade et l’autre, c’est parce que … on arrive à la décennie où mon père est mort et que je devrais lui rendre hommage. Quelque chose du genre.» Ses lèvres s’étirèrent davantage en l’entendant lui raconter cette connerie avec la brigade mais son regard s’éteignit doucement quand elle fit mention de son paternel. Oh ! Sujet sensible. Les alarmes étaient rouges pour Oliver : la paternité, les pères, c’était un sujet sur lequel il était absolument merdique. Pas étonnant vu le crétin de père qu’il s’était tape toute sa vie. Si elle vivait extrêmement mal l’anniversaire du décès de son père, lui, il aurait très bien pu faire péter les feux d’artifice pour fêter celle de son père. « Si je peux garder le côté bon samaritain, pour le coup. Je dirais que ça m’arrange. »

Il n’eut pas le temps de répondre quoique ce soit que leurs verres firent leur apparition. Et il la regarda boire le contenu ambré avec une once de tendresse qu’il ne se connaissait pas encore à son égard. Bordel ! « SANTÉ ! À celui qui sera le premier d’une looooongue série à venir ! » Il répéta un santé avant de lui-aussi boire une longue gorgée de son verre. Les paupières closes, il prenait le temps d’apprécier la première gorgée d’une longue série.

Finalement, il tourna la tête vers la rouquine. « Je te laisse le bénéfice du doute et restons avec le bon samaritain alors. », il avait la pudeur de ne pas poser trop de questions sur son père, cette décennie et l’idée de lui rendre un hommage quelconque. Elle lui avait demandé de venir descendre des verres, pas pour une séance confidence. Pas tout de suite. « J'crois pas me souvenir de t'avoir déjà vu bourrée ... c'est moi ou je me plante complètement ? Je t'ai souvent vu à la limite du ... mais jamais complètement. Je suis impatient de découvrir les sombres secrets de ton double maléfique ...» finit-il par dire en se penchant vers elle, un sourcil arqué et un sourire provocateur sur les lèvres.

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Message(#)it's a do or die situation (oliver) EmptyMar 14 Juin - 21:50


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- Les verres avec pour full option, le tapissage de l’estomac. Puis, j’ai pas eu vraiment le temps de manger quelque chose avec tous les rapports. Ma seule nourriture, ça a été de la nourriture ‘intellectuelle’ avec des litres de café pour faire passer tout ça. Un rire, parce qu’à peine j’ai terminé un rapport que je me suis enfilé une tasse de café noir. Mais non, j’ai rien dans l’estomac pour prétendre un peu me sauver de l’alcool. Que je m’apprête à ingurgiter. Sur les starting-blocks, j’attends sa réponse à ma proposition. Capitulera ? Capitulera pas ?

Bingo. Deuxième round.
Oliver Dawson persiste et signe.

- Okay. Alors vendu. Attends-toi à avoir ce qu’on appelle un orgasme culinaire, très cher. Le truc qui te met en émois. Je ris, tout en prenant une poignée de cacahuètes, que je m’en vais casser entre mes dents. Si elles sont là, c’est qu’il y a bien une raison. Puis, ça reste une sorte de mise en bouche appréciable mais un peu trop salée. Mais, ça passe. À la limite de m’étouffer, quand il me reprend. Et, que ça me fait extrêmement rire. Si tout va bien hein … Qui suis-je pour prétendre dire le contraire ? Un sourire en coin, alors que merde … il est craquant avec sa mimique du gars faussement innocent.

Un autre soupir, mais intérieur cette fois-ci. Parce que je me rends compte que j’ai peut-être un peu plombé l’ambiance avec l’histoire de mon père. Hormis le sourire auquel j’ai eu droit, je vois bien que ça le fige quelque peu. Cette mention au paternel. Ouais, là, je me dis que j’ai flingué la bonne ambiance, vu qu’il me répond pas. Ou c’est peut-être parce qu’il ne sait pas quoi répondre, en fait ? Si je me mets un peu à sa place, je me dis que je saurais pas moi-même quoi dire. Je vais me mettre à remercier le dieu es alcool, qui est arrivé à point nommé et dont je peux me délecter du breuvage comme mon binôme est présentement en train de le faire. Je sens l’alcool qui m’anesthésie tout doucement la gorge pour venir se perdre dans mon œsophage, le brûlant quelque peu au passage. Mais là, ça fait un bien fou. Là, c’est bon. Reposant mon verre sur son dessous en liège, je continue de grignoter des cacahuètes, même si je l’ai mentionné plus tôt, qu’elles étaient un peu trop salées à mon goût. Merci. Que je lui souffle à demi-mot.

Et, je constate alors avec un large sourire complice que Monsieur Oliver Dawson vient d’avoir une épiphanie. Il ne m’a jamais vu bourrée ? Peut-être qu’il n’est pas au bon endroit ni au bon moment, pour s’en rendre compte ? J’ai quelques petits mystères me concernant, que je vais lui dévoiler ce soir. Le repoussant quelque peu de l’index, -me voilà tactile maintenant ; et c’est bien ma veine tiens-, je réponds à son petit air insolent par un identique. Et, assorti d’un clin d’œil joueur. Maximisant mes chances de suspens en imposant un silence entre nous deux, avant de lui murmurer sur le ton de la confidence, proche de ses lèvres :

- Pour prétendre me voir bourrée très cher, il ne faut pas hésiter à pousser la chansonnette dans un karaoké. J’avoue que je t’ai jamais invité, tiens. Un rire, alors que je fais tourner mon verre entre mes doigts. Et, qu’est-ce que tu crois qu’il peut bien faire mon double maléfique ? Qu’est-ce que tu penses que je ferais si je suis bourrée ? Ma question reste en suspens, alors que je porte à mes lèvres, mon verre pour en boire encore une gorgée. Remarquant par-là, que je commence à vouloir me confier et que je n’en suis pourtant qu’à mon tout premier verre. Que je n’ai même pas encore fini, d’ailleurs.


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Message(#)it's a do or die situation (oliver) EmptyMar 14 Juin - 22:38




« Les verres avec pour full option, le tapissage de l’estomac. Puis, j’ai pas eu vraiment le temps de manger quelque chose avec tous les rapports. Ma seule nourriture, ça a été de la nourriture ‘intellectuelle’ avec des litres de café pour faire passer tout ça.» « J’ai vu, j’en ai été témoin … Je sais pas si tu te souviens, mais mon bureau n’est pas si éloigné du tien.», dit-il sur le ton de la plaisanterie. « Okay. Alors vendu. Attends-toi à avoir ce qu’on appelle un orgasme culinaire, très cher. Le truc qui te met en émois.» « Rien que ça ?» Un commentaire avec un sourire en coin. Elle était en train de lui vendre les mérites d’un food truck qu’il avait désormais envie de visiter. Il faut dire que l’appétit vient en mangeant ou en parlant de bouffe ; les deux méthodes fonctionnent sur l’enquêteur. « Si tout va bien hein … Qui suis-je pour prétendre dire le contraire ?» Exactement.

Il avala une nouvelle gorgée de son whisky alors que la demoiselle était en train de s’attarder sur les cacahuètes. Apparemment, elle n’avait pas envie de boire l’estomac vide ; sage décision. « Pour prétendre me voir bourrée très cher, il ne faut pas hésiter à pousser la chansonnette dans un karaoké. J’avoue que je t’ai jamais invité, tiens. » Il arqua un sourcil tout en se redressant su son tabouret. Alors comme ca, sa binôme était une adepte des karaoké et il n’était même pas au courant, pas même invité. Prenant un faux air outré et vexé, il se pencha légèrement en arrière. « Attends — attends — tu peux pas balancer des informations comme celles-là et ne pas attendre à une réaction de ma part. » dit-il en posant de nouveau son verre face à lui. « Tu es une adepte de karaoké et en plus de ca, tu m’as jamais invité. Est-ce-que je suis le seul de la brigade à avoir été boycotté ? Est-ce-que je dois le prendre personnellement ? » Qu’est-ce-qu’il pouvait avoir des airs d’actrice dramatiques quand il le voulait. Posant la main sur son coeur, il affichait une petite moue boudeuse. « Tu me brises le coeur. » finit-il par dire sur un ton tout autant théâtral.

Mais revenons-en à son potentiel double maléfique. « Et, qu’est-ce que tu crois qu’il peut bien faire mon double maléfique ? Qu’est-ce que tu penses que je ferais si je suis bourrée ? » Il laissa échapper un éclat de rires ses vraiment savoir ce qu’il devrait répondre : ce qu’il pense, ce qu’il aimerait que ce soit vrai ou quelque chose de complètement fou. « J’préfère ne rien dire et l’attendre - je sais pas pourquoi mais je me dis que je vais bien finir par faire sa connaissance. » Nouvelle gorgée de sa boisson ambrée. « J’préfère ne rien dire et l’attendre - je sais pas pourquoi mais je me dis que je vais bien finir par faire sa connaissance. » Il leva une épaule. « Peut-être même ce soir, tiens. » qu’il dit en levant un peu plus le ton de sa voix, avalant une longue gorgée de son verre … constatant que ce dernier était … vide. Oh ! Il aurait sans doute peut-être boire quelque chose d’autre avant de débarquer ici. Il avait parfois tendance à considérer l’alcool comme de l’eau, une boisson non alcoolisée. L’idiot, il pensait que ca allait l’aider à ne pas se déshydrater. A moins que tu aies peur de me la montrer - est-ce-que ça va changer ma vision du monde et de ta personne ? »

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Message(#)it's a do or die situation (oliver) EmptyMar 14 Juin - 23:15


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- Oupsie. J’oubliais presque, qu’on était aussi proche. Ergonomiquement parlant. Encore un éclat de rire, parce que malgré moi, j’adore cette ambiance propice aux confidences. Parce que, comme je l’ai dit : je me sens admirablement bien là. Oubliée la tentative de pyromanie à la Brigade, oublié pendant un petit temps le fantôme du paternel qui flotte toujours au-dessus de ma tête. Car avec Oliver Dawson, c’est chouette. Y’a pas de prise de tête. Alors qu’il y en a peut-être une dans mon cœur en ce moment même. Y’a qu’un truc qui fait que l’alcool c’est cool pour cacher des sentiments. Parce que si je rougis là maintenant, je peux le mettre sur le compte de l’alcool. Et mon binôme, ne va pas m’en tenir rigueur pour le coup.

Ah mais le food truck, tant qu’il n’y a pas goûté, il ne peut pas savoir le plaisir que ça procure d’avoir pour une fois dans la bouche, un aliment de junk-food exceptionnel. Pourtant, je ne suis pas vraiment regardante quand je crève la dalle, me jetant sur le premier plat venu plutôt que d’en voir la qualité. Et surtout, je persiste à croire qu’il vaut mieux nourrir mon démon intérieur avant que ouais, je ne morde toute la Brigade. Sauf mon coéquipier. C’est qu’il peut se targuer d’avoir une chance pas possible à ce jeu-là, le gars. Du coup ouais, j’acquiesce de ma tête rousse à son petit questionnement où je perçois une once de doute. Et, mes boucles rousses de le frôler un peu, alors que je ris. Encore.

- Je suis prête à parier un truc, si t’es pas convaincu. Je lui dis ces quelques mots en tendant l’une de mes mains pour faire un deal. Y’a pas moyen que je perde. Mais sait-on jamais. Si jamais je gagne, tu devras remplir tous mes rapports pendant un mois … et si je perds, -chose impossible-, je ferais les tiens. Un large sourire de connivence. Deal, Dawson ?

Et de me prendre un fou rire, quand mon interlocuteur me fait sa drama-queen. Faussement vexé, je lui fais de grands yeux gris, avant de tenter de ne pas rire à nouveau. Mais ça, c’est peine perdue. Parce que ses petites mimiques, elles sont encore grave craquantes et c’est en partie pourquoi, j’aime voire j’adore bosser avec lui. Faisant mine de lui donner un coup de poing dans l’épaule, j’hausse mes épaules, curieuse de voir s’il accepte ma proposition future de l’inviter à donner de la voix sur une scène improvisée sans se prendre au sérieux. Or, ça voudrait dire qu’il entre un peu plus dans ce que je suis réellement. Non pas que cela ne me déplaise mais j’en ai pas l’habitude. Et, si ça vient de lui, ça me dérange pas vraiment.

- Okaaay. Okay. Môssieur le laissé-pour-compte. Laisse-moi rectifier mon affront sur ta petite personne. T’as pas à le prendre personnellement. Y’a que toi qui le sais au sein de la Brigade, maintenant. De nouveau, un tendre sourire alors que cette fois je joue de l’une de mes épaules pour venir choquer l’une des siennes. Généralement, c’est souvent les Samedis, ce genre de soirée. Si t’es libre un Samedi, je t’invite. Et tu me verras bourrée. Il est là, le petit sous-entendu implicite. Je te brise le coeur ? Et, comment je peux réparer ça ? Comment je peux prétendre faire amende honorable ?

Je le questionne toujours en souriant, constatant que mon verre diminue. Que, désormais, il n’y en a plus une seule goutte et que les choses sérieuses vont alors commencer. Si en plus, il veut voir mon double maléfique. Double que j’ai peut-être malgré moi, peur de lui montrer. Parce que l’alcool, ça délie fortement les langues et mon double, il peut dire des choses que moi, Billie Redfield je vais peut-être regretter. Toutefois, je crâne. J’ai un air bravache sur le visage quand je fais signe au barman de nous foutre devant le nez des shots de Téquila. Je sais que les mélanges, ça fait pas bon ménage mais merde, rien à foutre là.

- Tu me suis ? Parce que ouais, j’ai bien peur qu’il arrive plus tôt que prévu à ce train-là. Un silence, alors que j’attends qu’on nous prépare notre commande. Peut-être qui sait ? Parce que si déjà, je t’ai brisé le cœur tout à l’heure, là ça peut peut-être être pire. Les shots de Téquila glissent devant nous, cette fois-ci. Avec un sourire, je m’empare d’une tranche de citron vert que je tiens entre mon pouce et mon index. Main, que j’ai d’ailleurs saupoudrée de sel préalablement. Prêt ? À ce rythme, il va vraiment me ramener par les passants de mon jean jusqu’à chez moi. Dans ma propre bagnole. Ou me porter sur son dos. À voir, tiens.


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Message(#)it's a do or die situation (oliver) EmptyMer 15 Juin - 10:16




« Oupsie. J’oubliais presque, qu’on était aussi proche. Ergonomiquement parlant. » dit-elle en concluant par un éclat de rire auquel il se joignait sans la moindre retenue. Secouant la tête de droite à gauche devant autant d’énergie, il se concentra sur son verre qu’il faisait tourner entre ses mains.

« Je suis prête à parier un truc, si t’es pas convaincu. » Voilà qui attirait de nouveau son attention. Il tourna la tête, il releva même la tête pour la regarder. Parier, c’était un truc débile qui le suivait depuis toujours. A la brigade, ils pariaient tout et n’importe quoi. Une activité leur permettant de ne pas mourir en devenant fou, devant la folie du monde. Cela les aidait à décompresser, à retrouver un peu de légèreté. « Tu as toute mon attention » prit-il le temps de préciser tout en saisissant sa main d’une manière des plus officielles, un sourire carnassier sur le visage. « Y’a pas moyen que je perde. Mais sait-on jamais. Si jamais je gagne, tu devras remplir tous mes rapports pendant un mois … et si je perds, -chose impossible-, je ferais les tiens. » Une vague de doute vint traverser son regard. C’était un plan tendu, très tendu. Il n’était pas vraiment sûr de vuouloir se lancer dans une embrouille comme celle-ci : un mois, ca faisait un sacré paquet de rapports surtout avec ceux qu’ils avaient en retard. Plongeant son regard dans celui de la jeune femme, ces derniers mots furent la pichnette qui le poussa dans le vide : « Deal, Dawson ? » « Deal » répéta-t-il tout en libérant sa main de nouveau. Mauvaise idée, il s’en rendait compte au moment même où ils s’étaient serrés la main en prononçant ce mot. Leurs paris finissaient toujours par une histoire rocambolesque, une folie sans nom. Ils ne connaissaient pas vraiment les limites de la raison quand ils étaient tous les deux en concurrence sur un pari, quel qu’il soit. Des gosses.

« Okaaay. Okay. Môssieur le laissé-pour-compte. Laisse-moi rectifier mon affront sur ta petite personne. T’as pas à le prendre personnellement. Y’a que toi qui le sais au sein de la Brigade, maintenant. » Un faible sourire vint étirer ses lèvres et il se laissa doucement pousser par son coup d’épaule. « Généralement, c’est souvent les Samedis, ce genre de soirée. Si t’es libre un Samedi, je t’invite . » Il plissa le nez, faisant mine de réfléchir quelques secondes. « Y’a moyen que ca passe dans mon emploi du temps de rockstar, ouais. », un nouveau sourire en coin. « Je te brise le coeur ? Et, comment je peux réparer ça ? Comment je peux prétendre faire amende honorable ? » Son corps entier se tendit vers l’arrière comme pour la regarder de haut en bas, comme pour examiner celle qui souhaitait rattraper le coup. Il esquissa un sourire amusé, passant une main sur sa barbe de quelques jours … prenant des airs pensifs, bien trop pensifs en vrai. « Hmm, laisse-moi réfléchir. » souffla-t-il sur ce ton toujours aussi faussement pensif avant d’ajouter : « C’est irréparable, Redfield. » siffla-t-il sur un ton soudainement sérieux mais on pouvait voir dans son regard que ce n’était une fois de plus que d’un de ces numéros de comédiens. « Une fois le cœur brisé, il reste brisé. Faute irréparable. Dégâts irréparables. Bien joué. » qu’il ajouta avant de saisir de nouveau son propre verre, regardant droit devant lui pour en boire une gorgée.

Et à peine son verre retrouvait le comptoir qu’il constatait que la jeune femme en avait commandé des nouveaux. Des rapides. Ses lèvres formèrent un o un peu épaté, surpris. « Tu me suis ? Parce que ouais, j’ai bien peur qu’il arrive plus tôt que prévu à ce train-là. » « Bien évidemment que j’te suis, tu as le droit au bon samaritain aujourd’hui --- je ne vais quand même pas te laisser boire toute seule. » « Peut-être qui sait ? Parce que si déjà, je t’ai brisé le cœur tout à l’heure, là ça peut peut-être pire. » Un sourire amusé se dessina sur ses lèvres alors qu’il la regardait avec un regard rempli de malice. Soit la fatigue et l’alcool rendaient son regard pétillant, soit il était réellement en train de passer un bon moment. « Prêt ? » « Prêt ! » qu’il répondit en choeur tout en levant son verre en direction de la jeune femme pour en boire le contenu de son shot. Pas de citron. Pas de sel. Il avalait sa téquila sans artifice, pas par principe mais par flemme avant tout. Il reposa son verre sur le comptoir du bar tout en plissant les yeux et passant sa langue sur ses lèvres. Ok. La tequila, ca réveillait. Ca avait toujours le même effet.

« Et à part le fait que tu te trémousses dans des karaokés, y’a d’autres trucs à savoir sur toi dont je ne suis pas au courant ?! C’est le moment de balancer, Redfield. »


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Message(#)it's a do or die situation (oliver) EmptyMer 15 Juin - 17:35


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Il se joint alors à mon éclat de rire et je me rends compte qu’au fur et à mesure que la soirée s’égrène dans le temps, j’aime entendre ce son. Ça me ravit, moi. Surtout après cette journée de merde à ressasser toutes les horreurs que peut compter notre monde. Y’a des choses qui ne devraient pas exister. Notamment, l’être humain qui se permet des zones d’ombres et qui peut s’en nourrir parfois. C’est quelque chose, qui m’a toujours refroidie, surtout quand j’ai voulu approfondir ces notions de ‘profilage’. En même temps que l’âme humaine me débecte, elle me fascine. Je ne sais pas comment l’expliquer mais c’est comme ça. Déformation professionnelle, qu’on dit. Non ?

Quand j’énonce le terme pari dans mes propos, je constate tout de suite l’éclat particulier dans les iris bruns de mon partenaire. Là, comme il vient justement de me le dire : j’obtiens toute son attention. Mais moi, je minaude un peu. Consciente que ce pari ne se fait pas à la légère. Vu la tonne de boulot, qu’on a chacun. Je la vois, sa pile de dossiers équivalente à la mienne, qui trône sur nos bureaux respectifs. Et si, en plus, on rajoute à cela le job de l’autre, je suis pas certaine qu’on va pouvoir sortir la tête de l’eau. Or, un pari reste un pari au regard du monde. Et, lorsque je m’aperçois de son sourire carnassier et de sa main qui enserre la mienne, je sais directement qu’il va accepter. Parce que je l’ai dit : je le connais sur le bout des doigts. Et parce que surtout, ces petits jeux triviaux entre nous, ça nous permet de pas penser aux ténèbres. Aux abysses qui pourraient nous avaler. C’est de la légèreté dans un monde qui nous consume.

- Bien. Un large sourire tendre. T’es bien conscient, que tu vas te retrouver avec tout mon boulot sur les bras, hein ? Parce que je t’ai dit : impossible que je perde ! Que je le menace avec un index accusateur, un éclat taquin dans mon regard gris. Devenu déjà brillant par l’alcool. Et parce que Monsieur a fait sa drama-queen, j’ai dû m’expliquer. En y pensant d’ailleurs, faut que j’invite Cass’, aussi. À faire un peu plus partie de ma vie. Tu déconnes ? Pas un emploi du temps de rock star, à t’écouter parler … un emploi de Ministre serait plus approprié non ? Une nouvelle chamaillerie et un nouveau coup de mon épaule contre la sienne.

Avec un soupir, j’en viens à faire reposer mon menton à la fois sur mon pouce et mon index. Écoutant ce qu’il a à me dire, concernant un éventuel moyen de me raccrocher aux branches. Là, vu sa gestuelle, je maintiens tant bien que mal mon fou rire. Conservant un air neutre, alors qu’il me déballe qu’apparemment : c’est peine perdue. Et que, j’ai tout foiré. Le ton de mon binôme est sérieux, mais je vois l’air malin dans ses yeux. Pinçant mes lèvres, je fais genre d’être outrée et estomaquée devant tant de franchise. Avant, cette fois-ci, de lui donner un coup de poing réel dans son épaule et de l’affubler d’un : T’es con. Tout ceci, en ne me privant plus de rire.

J’ai fait donc appel à la déesse Téquila, pour poursuivre notre échange. Si lui, la consomme sans fioritures, moi, je me permets d’ajouter citron vert et sel. Tout en le toisant, je fais tout ce charmant processus pour m’enquiller un premier shot. Shot, qui d’ailleurs, fait un bruit sourd quand je le pose sur le comptoir de bois vieilli. Pour m’en descendre un deuxième. Un troisième. Ainsi qu’un quatrième. Tout en me rappelant qu’il m’a posé une question et que je dois lui répondre. C’était quoi déjà ? Ah oui … Mes plus vils secrets. Sous son nez, je lui agite de nouveau un index accusateur, celui qui signifie : ‘Hé mon gars, je suis pas bourrée, hein. Je te jure ! Je peux même me le foutre sur le nez, mate un peu ça !’ Je dois avouer, que si je me fous mon index, sur le nez, je vais avoir du mal à pas avoir envie de gerber. C’est tendax.

- Je t’ai pas dit … ma tenue pour le karaoké, hein. Tu sais pas. Ça, c’est déjà un lourd indice : robe et talons. Il m’a jamais vue comme ça. Pas nue, déjà. Mais en robe et talons, ça t’en bouche un coin, hein ? Que je lui murmure, pas loin de ses lèvres à nouveau, mon mental refusant le dernier shot. Avant le point de non-retour. Avant la bombe. J’ai besoin de me tapisser l’estomac là. Sinon, je vais pas savoir continuer. Et, ça m’emmerderait pas mal. Vu que, j’étais partie pour ça à la base.

Dans un geste, je récupère mon perfecto, mon téléphone et mon paquet de clopes. Faisant comprendre au barman, qu’on a remporté la bataille mais pas encore la guerre. Par-dessus mon épaule, je jette une œillade à Oli’, avant de sortir au-dehors. Prendre une goulée d’air. Pour me diriger vers le food-truck qui se trouve non loin de là. Sur le trajet, j’en viens à tituber mais je tiens encore debout. Parce qu’il y a l’appel de la bouffe et c’est ce que mon cerveau imbibé de Téquila retient. De l’index, je lui désigne l’objet de mes désirs qui n’est plus qu’à quelques pas. Avant que mon cœur ne s’emballe. Car, on est un peu trop proches. Et, que l’alcool, ça fait faire de la merde.

Mais, on arrive dans la queue.
Et, je mets mes mains dans les poches de mon perfecto.
Ça me permet, de garder un ancrage. Parce que je sais que je vais lâcher une bombe.
Mais, ça reste dans la file et c’est même pas sûr qu’il l’entende.

- Y’a un autre truc, ouais.


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Message(#)it's a do or die situation (oliver) EmptyMer 15 Juin - 17:55




« Bien. T’es bien conscient, que tu vas te retrouver avec tout mon boulot sur les bras, hein ? Parce que je t’ai dit : impossible que je perde ! » « Tu sais combien je n’aime pas te décevoir mais sur ce coup-là, j’m’excuse par avance. », dit-il avec cet éternel sourire aux lèvres. Le sourire un peu trop fier. « Tu déconnes ? Pas un emploi du temps de rock star, à t’écouter parler … un emploi de Ministre serait plus approprié non ? » Il soupira alors qu’elle lui donnait un coup d’épaule, qu’il fit mine de mal vivre.

La soirée s’annoncait plutôt positive, bonne enfant. Elle était loin sa mine de déterrée de quelques heures plus tôt. Il semblerait que son binôme ait l’effet d’un médicament. Son valium personnel en quelque sorte. Pratique, efficace et pas cher qui plus est. Les verres s’enchainèrent à une vitesse surhumaine, et il s’en rendit compte quand ses grimaces trainèrent un peu plus longtemps sur son visage. Est-ce-que c’était toujours une excellente idée que de ne pas se goinfrer des cacahuètes qui trainaient sur le comptoir usé ? Il tiqua doucement avant de pencher la tête en arrière pour suivre la lancée de la rouquine, qui avait bel et bien décidé de mettre la barre haut ce soir. « Je t’ai pas dit … ma tenue pour le karaoké, hein. Tu sais pas. » Elle captivait de nouveau tout son attention et il se retourna vers elle comme piqué à vif. Il plissa les yeux, essayant d’imaginer quelle était la tenue qu’elle porterait. Etrange mais sa première idée fut un déguisement. Pourquoi ? Parcequ’il la voyait toujours comme le bout en train de sa vie. Alors il se l’imaginait déguisée en renard ou une connerie du genre. Il l’imaginait jouer les clowns pour la foule. Il l’imaginait au centre de l’attention, les autres explosant de rire devant une chorégraphie ridicule qu’elle maitriserait néanmoins à la perfection. Elle s’approcha de lui dangereusement et il hocha la tête de droite à gauche, pour lui faire comprendre qu’il ne préférait ne pas révéler ses pensées. Et elle vint lui murmurer : « Pas nue, déjà. Mais en robe et talons, ça t’en bouche un coin, hein ? » Un sourcil se leva à l’idée d’une Billie en robe et en talons. Impossible. Il fronca alors les sourcils comme si se l’imaginer ainsi devenait impossible. Pleine de surprises, elle était donc toujours pleine de surprise. Il n’eut pas le temps de répondre quoique ce soit, qu’elle lancait avec enthousiasme: « J’ai besoin de me tapisser l’estomac là. Sinon, je vais pas savoir continuer. Et, ça m’emmerderait pas mal. Vu que, j’étais partie pour ça à la base.
» Acquiescement silencieux.

Il se leva à son tour, posant le plat de sa main sur le comptoir du bar pour payer la facture et y laisser un pourboire ; sympa le mec. Il fit un bref signe de main au barbu qui avait eu raison de leur petite séance rapide : qui boit rapidement, boit ... beaucoup trop ! Erreur de débutant. Il saisit sa veste posée à côté de lui alors que la rouquine était déjà en route vers la sortie. Du regard, il la suivait se faufiler entre les tables. Elle avait des airs de funambule. Elle vacillait tout en restant maitre de son équilibre. Plutôt amusant à voir. Un tendre sourire naquit sur ses lèvres alors qu'il s'arrêta pour caler une clope entre ses lèvres, l'allumer et la rejoindre en s'accompagnant d'un halo gris.

« C'est donc ce truc qui est sensé être la future révolution culinaire de mon existence --- wahoo ! » dit-il sur un ton sarcastique tout en se placant à ses côtés. Il baissa la tête doucement vers elle, un sourire amusé alors qu'elle semblait soudainement plongée dans des pensées auxquelles il n'était pas invité. Pas encore. Parce que ... elle avait murmuré quelque chose d'inaudible. « Hmm - qu'est-ce-que tu marmonnes ? », demanda--til alors en s'approchant davantage d'elle, tournant la tête vers elle, n'essayant plus de découvrir ce qu'il y avait au menu au-dessus des épaules, des têtes de ceux et celles qui les précédaient dans la file.

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Message(#)it's a do or die situation (oliver) EmptyMer 15 Juin - 18:25


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- Ah ? Du coup, faudra voir si j’accepte tes excuses ou non. Je lui offre un large sourire, le plus sournois possible, mais, il ne reste pas bien longtemps sur mon visage. Parce que je vais être une bonne âme charitable, je vais quand même, -un peu-, le délester de mon boulot en plus. Mais, je vais clairement pas le lui dire de vive voix. Ça se fera ou ça se fera pas. Tout dépend de mon partenaire. Et, de me marrer encore quand je l’entends soupirer. Je pourrais rester un long moment ainsi, à l’entendre manifester son pseudo mécontentement. Parce que c’est drôle. C’est cocasse. Et, c’est touchant aussi. Ça apporte un peu de saveur à la vie. Et moi, j’apprécie.

Lorsque je lui confesse ma prétendue tenue portée lors de mes soirées placées sous le signe de la chanson et des danses endiablées, je vois bien que ça l’intrigue. Lui, il me voit toujours vêtue de la même façon et toujours dans la même couleur : pull, débardeur, et jeans tout aussi noirs. Ainsi que mes fidèles Dr. Martens, noires aussi. Au boulot, je prends pas la peine de me maquiller. Pas le temps. Par contre, quand je sais qu’une soirée se prépare en amont, je fais l’effort. Comme celui de tenter de discipliner ma crinière aux boucles rousses. Non, si par bonheur il vient, il me verra totalement différente de ce qui est dans ses habitudes visiblement. Et, je le perçois facilement, qu’il a du mal à me croire quand je lui dis que ouais, j’opte pour quelque chose de plus ‘féminin’. Là encore, je mets des guillemets sur le terme. Toutefois, je lui laisse pas le choix d’argumenter et voilà que je me décide à vouloir aller bouffer.

Parce que l’alcool, il commence à faire son petit effet dans mon corps. Quant à lui, Oli’, je remarque qu’il n’a pas l’air affecté. Qu’il marche toujours bien droit et qu’il a même le plaisir de se griller une cigarette, juste sous mon nez. J’avoue que j’ai envie de le suivre sur cette envie passagère de nicotine. Mais, tout ce que je sais, c’est que si je le fais, mon estomac va peut-être pas aimer lui. Alors, je reporte ça à plus tard, quand j’aurais croqué dans un burger ou dans n’importe quoi provenant du food-truck où je veux l’attirer. Et, le voilà qui se moque ?! Là encore, je lui assène un coup de hanche bref, et une petite tape sur son bras. Tout ceci agrémenté d’un claquement de langue réprobateur. Et, d’un froncement de nez mutin.

- Exactement ! Et, je parie que tu vas même me supplier d’y retourner, quand t’aurais pris ta première bouchée ! Ou, t’iras tout seul en cachette pour pas me montrer que j’ai eu raison sur toute la ligne ! Que je m’exclame, en faisant mine de sentir l’air ambiant, ponctué des effluves de sa cigarette. Wahoo, tu te moques. Mais, tu vas voir … je te garantis. Tsss. Ça, je le persiffle entre mes lèvres, avant de regarder droit devant moi. Pour tenter de lire les différents choix, et, comme je l’ai pensé, il n’a rien entendu de ce que j’ai pu dire. Baissant ma tête rousse, mes mains toujours dans les poches de mon perfecto, j’envoie valser du bout de ma chaussure, un caillou. Et, lorsque je relève mon regard vers lui, là, ça s’emballe. Parce qu’il est bien trop près et que je commence à paniquer. Et … Tu me plais.

Je balance ça, comme ça. Sans filet aucun. Me rendant compte juste après le dernier mot, que j’ai envie de me barrer. Loin. De m’enfuir ou de m’enterrer dans un trou de souris. De lui dire, qu’il peut oublier ce que je viens de dire. Que ce sont les effets néfastes de l’alcool et du double maléfique de Billie Redfield. Que tout ça là, ce sont des conneries mais qui ont la saveur d’une certaine vérité.


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Message(#)it's a do or die situation (oliver) EmptyMer 15 Juin - 18:40




« Exactement ! Et, je parie que tu vas même me supplier d’y retourner, quand t’aurais pris ta première bouchée ! Ou, t’iras tout seul en cachette pour pas me montrer que j’ai eu raison sur toute la ligne ! » « Bordel ! Mais c’est ce que tu es vraiment sûre de ton coup. », lança-t-il un tantinet impressionné par tant d’assurance concernant la qualité du food truck. Après plusieurs verres, il pouvait de toute manière avalé tout et n’importe quoi. Pas certain que ce soit la meilleure des soirées pour tester ses qualités culinaires. « Wahoo, tu te moques. Mais, tu vas voir. … je te garantis. Tss.» Et il s’amusait à la voir se convaincre et essayer de le convaincre de son idée apparemment génialissime de venir manger ici. Son regard se perdit sur son profil et pendant un court instant, il la trouva pour la première fois attendrissante. Ce fut durant ce court instant qu’il ne prêta plus vraiment attention aux paroles et à la voix de la jeune femme ; il détourna la tête pour se concentrer ailleurs, sur le food truck, tiens. Et quand elle marmonna quelque chose, elle le ramena à elle … pour lui dire comme on lâcherait une bombe : « Tu me plais.»

Aucune réaction. Il la regardait. Il avait lu les mots sur ses lèvres. Il les avait même entendu. Tu me plais. Quoi ? Comme un bon film qu’on aime bien voir et revoir ? Comme un potentiel partenaire ? Comme un meilleur ami ? Comme un binôme hors paire ? Il la regardait et il ne semblait même pas cligner des yeux. Il essayait de se convaincre qu’elle allait ajouter quelque chose ou simplement rire. Oui, elle allait lui exploser de rire au nez en se foutant magistralement de sa candeur. Pas possible autrement. Comment pouvait-il lui plaire ? Les sourcils se froncèrent et il pencha la tête légèrement sur le côté sans pour autant fuir ou même reculer d’un pas. Il lui fallait combler ce silence pour ne pas rendre cette situation plus gênante qu’elle ne l’était. « C’est la faim qui te fait dire ça ou alors la téquila ? », demanda-t-il sur un ton amusé pour essayer de ne pas prendre la chose trop au sérieux. Il ne pouvait pas. Il ne voulait pas. Il avait tenté un truc avec Mara et il avait merdé sur toute la ligne. Impossible. Il n’était pas fait pour les relations sérieuses, amoureuses, sociales. Il était un putain d’handicapé social et il était inconcevable qu’une personne comme Billie soit victime de son chaos. Il l’appréciait beaucoup trop pour tenter la moindre chose avec elle. N’est ce pas ?

Il comprit néanmoins à sa réaction qu’elle ne plaisantait pas. Il n’y avait pas de gag derrière cette bombe qu’elle avait laissé imploser au beau milieu de la file. « Tu tiens vraiment pas l’alcool, Redfield », ajouta-t-il tout en la bousculant doucement. La technique de l’autruche allait être sa technique pour se sortir de là. Il allait sortir les gros sabots du bon pote, du bon samaritain, de celui qui ne voit rien … sourire aux lèvres, il préféra changer de sujet : « au lieu de dire des conneries, dis moi plutôt ce que je devrais commander » Et avec la plus grande des innocences et sans la moindre arrière pensée, il vint enrouler son bras autour de son cou pour regarder avec elle dans la direction du food truck. Il était bien trop con pour se rendre compte qu’il ne faisait qu’aggraver la situation, qu’il ne faisait que se rapprocher d’elle … idiot !

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Message(#)it's a do or die situation (oliver) EmptyMer 15 Juin - 19:10


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- Aussi sûre, que je m’appelle Billie Redfield. C’est pour te dire, combien je suis persuadée de te faire succomber. Hop, en claquant des doigts, tu vois ? Je souris tout en mimant le geste, juste devant son nez. Ou plutôt, sous son nez. Ce qui a le mérite de me faire rire aux éclats. Parce que je passe un bon moment. Que je suis en charmante compagnie. Et, que tout va bien dans le meilleur des mondes, non ?

Jusqu’à ce que, malgré moi, je glisse sur une pente plus que descendante. Jusqu’à ce que je lui fasse un aveu, sûrement aidé et guidé par les quatre shots de Téquila que j’ai gobés. Y’a un temps de latence. Y’a un silence malaisant qui s’installe, parce que je n’entends rien. Y’a pas de réaction venant de sa part et là, je me dis que j’ai bel et bien merdé. Que je me suis bien foirée. Que j’aurais dû museler ma bouche, parce que c’était mieux comme ça. Mais, c’est sorti tout seul. C’est venu comme ça. Et, le fait que je ne rajoute rien derrière mes propos n’arrange rien. Je ne les ponctue pas d’un éclat de rire, en me foutant de sa tronche. Non. Ça reste, on ne peut plus sérieux et ça me donne envie de marcher à reculons pour me sortir de la file, qui commence à être dense derrière nous. Si d’ordinaire, je suis irrémédiablement franche et honnête, là, j’ose même pas poser mon regard gris sur lui. Je m’abstiens. Il n’y a d’ailleurs que sa boutade, qui nous fait sortir de cet imbroglio étrange dans lequel, je nous ai fourrés. Tous les deux.

- Peut-être les deux ? Qui sait après tout ? Je lui rétorque ça, en lui offrant un sourire de politesse. Un de ceux, pour occulter la honte. La suite, je sais pas comment la gérer. J’ai avoué à mon partenaire qu’il ne me laissait pas indifférente et de sa part, aucun mot. Mise à part, une petite bousculade tendre qui me fait encore sourire. Ouais. Ça doit être sûrement ça. Alors, vu ce que j’ai dit là, maintenant … imagine le degré de chaos quand je suis bien bourrée alors … Un cataclysme sans précédent. Je fais mine que ça ne m’atteint pas. Que je me laisse aller à une certaine boutade, que c’est tout à mettre sur le compte de l’alcool après tout. Lui, il a clairement bon dos. Aloooors … pour assouvir ta curiosité je te dirais de tester les Empanadas au poulet, en premier lieu … Là, je ne peux le nier bien longtemps … ça me trouble quand il s’approche. Ça fait s’accélérer mon palpitant à raison. Mais, je me contiens.

Concentrée que je suis, sur la carte.
Ou du moins, tentant de l’être. Un peu.
Parce que je sens son parfum. Je sens un peu de son derme contre le mien.

- Si t’aimes les trucs épicés, t’as les Jalapenos au cheddar. Ou si tu veux me voir me ridiculiser en m’en mettant partout, tu peux opter pour les Chicken Wings caramélisés. Sinon, t’as les Hot-dog aux oignons frits, les Pulled Pork Burger, les Fish and chips … Bref, t’as tout un monde de saveurs et de délices qui s’offrent à toi. Avec un sourire, je fais un grand geste envers le food-truck et le gars qui est derrière ses fourneaux. On peut aussi faire un truc. Prendre de tout et partager. Si tu veux. Je lui adresse un tendre sourire. Si t’as assez faim et que tu veux encore tenir l’alcool … Tiens, ça faisait longtemps, ce petit ton de défi, là.


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