Le Deal du moment : -17%
SSD interne Crucial SSD P3 1To NVME à ...
Voir le deal
49.99 €

Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4  Suivant

 #42 joamie + moving forward

Anonymous
Invité
Invité
  

#42 joamie + moving forward - Page 2 Empty
Message(#)#42 joamie + moving forward - Page 2 EmptyLun 12 Oct 2015, 15:03

Joanne reste immobile et froide comme la glace. Impassible, ignorant mes gestes d'affection ; son parfum s'est imprégné d'amertume et de ressentiment, d'un rejet qui me fend le coeur. A chaque fois qu'une épreuve nous secouait, qu'un événement nous menait sur ce genre de terrain miné, nous trouvions un moyen de nous entendre, même si, parfois, nous n'étions toujours pas capables de nous comprendre. Je lui en ai accordé, du temps. A chaque fois. Rares sont les disputes qui ne se sont pas conclues sur moi acceptant de lui accorder du temps. Du temps pour encaisser, pour réfléchir, pour je ne sais quoi. Joanne a toujours demandé des délais. Des moments plus ou moins long pour se faire à telle ou telle idée, digérer une information, pardonner un comportement. Et jamais je ne le lui ai reproché ou refusé. Pourtant, c'est ce qu'elle se permet de faire ce soir pour moi. Elle m'inonde de reproches, ne me laisse aucun répits, aucun moment pour me défendre, pour m'opposer, pour essayer de lui faire comprendre. Parce qu'elle n'écoute pas, elle ne comprend pas, elle ne se met pas une seule seconde à ma place. Il n'y a pas eu d'avant elle, il n'y aura pas d'après. Moi, je dois composer avec tout l'amour qu'elle a déjà porté à un autre homme, un homme avec qui elle voulait faire sa vie, un homme qui vient de réapparaître. Si mon ex-femme débarquait à Brisbane, Joanne n'aurait pas à subir ce vent de panique ; parce que je ne l'aimais pas, je ne l'ai jamais aimée, et elle le sait parfaitement ; nous n'avons pas de passé, nous n'avons jamais eu de projets ensemble, nous n'étions pas attachés l'un à l'autre. Non, elle ne comprend rien. Ce n'est pas une question d'avoir couché avec quelqu'un d'autre par le passé, justement ; c'est une question de sentiments. Ces sentiments qui s'ancrent dans chaque souvenir commun, qui nous traversent dès qu'on s'en remémore un, qui traversent le temps et les vies. C'est peut-être lui, son destin, et pas moi. C'est peut-être pour cela qu'il réapparaît. Joanne voulait être sincère, et elle l'a été. Personne ne l'y a forcée. « Eh bien ne le sois pas, la prochaine fois, et on verra si tu te sens mieux. » dis-je en me relevant, écoeuré par la tournure des événements. Je me demande à quel résultat elle s'attendait. Etais-je supposé sauter de ma chaise, ravi qu'elle ai revu son ex-mari et qu'elle se sente si concernée par son état ? Quelle aurait été la bonne manière de prendre la nouvelle à ses yeux ? De toute manière, il était préférable de m'en parler ; si je devais découvrir qu'elle me l'avait délibérément caché, la situation serait certainement bien pire. La question de la jeune femme me met finalement hors de moi. Comment peut-elle douter de mon amour à ce point après m'avoir reproché de soit-disant tout remettre en question ? Je pose sur elle un regard estomaqué, et prends finalement un air dédaigneux et cynique au possible. « Non. Bien sûr que non. Ni l'un, ni l'autre. » A moins qu'elle ne soit complètement idiote, elle se rendra compte elle-même que sa question était d'une stupidité sans nom. « D'ailleurs, c'est pour ça que je suis dans cet état. Parce que je n'en veux pas, parce que je m'en fiche complètement. Je suis en train de crever d'angoisse parce que je ne t'aime pas, parce que je déteste notre vie, et je méprise notre enfant. C'est évident, non ?! » Ma peur de la perdre a toujours été une des principales raisons de mes colères depuis que nous nous connaissons. Car elle est tout pour moi. Et ce n'est pas le retour de son ex-mari qui puisse remettre en question un amour pareil. Sauf que je ne suis là que depuis quelques mois, et lui, depuis l'université. J'ai toutes les raisons d'avoir peur de ne pas faire le poids. « J'ai tellement hâte que tu files dans les bras de ton ex, récupérer ta vie d'avant. Comme ça, je pourrais retourner jouer les parfaits connards en toute tranquillité avec Kelya et lui faire tout ce que je n'ai pas encore pu lui faire. Et Dieu sait qu'après dix ans, il ne doit pas rester grand-chose sur la liste. » J'avoue qu'en disant des choses pareilles, je ne cherche qu'à la choquer et la blesser. En juste retour de ses reproches, alors que j'ai toujours consenti à lui accorder tout le temps qu'elle demandait sans rechigner. Le soir où elle m'a demandé de quitter son appartement, de partir ; les semaines sans nouvelles ; sans jamais lui en vouloir. Et elle se croit le droit de se montrer intransigeante avec moi. Ca ne passera pas. Pas sans cette pointe de revanche. Je me suis éloigné de Joanne de quelques pas. J'ai tellement envie d'attraper n'importe quoi, et de le balancer dans la piscine. « Ca se voit si peu que ça que je tiens à toi, à nos fiançailles, à notre future famille, Joanne ?! » Et que cela est la seule raison de ma réaction, de ma peur, de cette panique qui a complètement raison de moi à cet instant, me faisant trembler de haut en bas. « Est-ce que c'est si difficile à comprendre que je ne remets rien en question ?! » Mais elle en est si persuadée qu'elle n'entendra sûrement rien de mes paroles. « Que tu le veuilles ou non, j'ai besoin de temps pour digérer le fait que celui qui a été l'homme de ta vie avant moi fait de nouveau partie du paysage. Et si tu ne veux pas me l'accorder, ce temps, je le prendrais quand même. » Joanne n'a pas le choix. De toute manière, elle ne peux pas exiger de moi que je fasse comme si de rien n'était, comme si cela ne m'atteignait pas. Elle attendra que cela passe, que ça lui plaise ou non. Comment peut-elle être aussi injuste ? Pourquoi est-ce qu'il n'y a rien à portée de main à foutre dans cette foutue piscine ? Finalement, je marche d'un pas décidé vers la sortie. Je n'en peux plus, et si je reste là, elle finira par me faire exploser. « Oui, je veux t'épouser et avoir ce bébé avec toi ! C'est la seule chose que je veux, c'est ce qui me fait me lever le matin. Fout-le toi dans le crâne, bon sang ! » dis-je à travers la pièce, la main sur la poignée, les mots résonnant dans la verrière. Je sors enfin, prenant de grandes bouffes d'air pendant les quelques pas qui me font traverser le jardin jusqu'à retourner dans le salon. Rapidement, je retourne à l'étage. Claquant violemment la porte de la chambre derrière moi, je lui assène également un coup de pied histoire d'extérioriser un peu cette colère. Pendant quelques minutes, j'effectue des pas dans la pièce, les doigts croisés sur ma nuque, respirant afin de me calmer. Il y a des crises de panique qui nous paralysent, brouillent notre vue, rendent nos jambes flageolantes et notre respiration difficile. Et il y a celles qui nous font perdre nos moyens, et qui, tout à l'inverse, se traduisent par une certaine violence vis à vis de ce qui nous fait sentir opprimé. La défense sous couvert d'une attaque, visant à masquer une peur toute aussi étouffante. L'énervement passé, je finis épuisé. Je m'assied sur le bord du lit, le visage entre les mains. Puis, machinalement, je me glisse sous la couverture après m'être séparé de mon t-shirt. Le regard rivé sur le plafond, j'espère que la fatigue aura raison de mes nerfs à vif.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

#42 joamie + moving forward - Page 2 Empty
Message(#)#42 joamie + moving forward - Page 2 EmptyLun 12 Oct 2015, 18:48

moving forward
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


Elle restait beaucoup fermée sur elle-même, autant physiquement que mentalement, se recroquevillant sur ses idées noires et des pensées déformées par son imagination. Elle avait l'impression d'être cette gamine contre qui on criait pour avoir dit des bêtises bien plus grosses qu'elle. Ce qui, en soit, n'était pas si loin de la réalité. La jeune femme n'aimait pas leur dispute, la tension que cela créait entre eux, l'atmosphère qui devenait horriblement lourde et pesante. D'habitude, ils finissaient toujours par trouver une issue, un terrain d'entente. Mais là, le tunnel semblait être interminable et elle n'y voyait aucune lumière, rien, le néant total. Joanne ne s'expliquait pas sur le fait qu'elle soit aussi fermée. A ce qu'elle n'arrive tout simplement à donner ce qu'il lui demandait. Il n'y avait pourtant rien de sorcier, mais elle n'y parvenait pas. Elle bloquait. Elle savait le nombre de fois qu'elle lui avait demandé de lui laisser du temps pour assimiler certaines choses, voilà qu'elle ne voulait ou ne pouvais pas lui en laisser après lui avoir annoncé qu'Hassan se trouvait toujours à Brisbane. Jamie restait tout aussi glacial qu'elle, si ce n'est plus. Reprenant tout contre elle. A l'inciter à essayer de lui cacher quoi que ce soit et voir comment il réagirait le jour où il le découvrirait. La jeune femme prenait très à coeur les tons qu'il employait à ce moment là, ça la blessait beaucoup. Elle avait cet énorme noeud dans l'estomac, puis tout lui semblait si douloureux. Des douleurs fantômes dont elle n'arrivait pas à se débarasser. Il usait même d'un cynisme indescriptible pour répondre à sa question, en se fichant bien d'elle ensuite. Plus il parlait, plus son dos s'arrondissait sous les poids de ces paroles lourdes de sens et de reproches, c'en était trop pour elle. L'émotion vive lui faisait trembler ses mains de plus belle, qu'elle regardait, l'air totalement perdu. Et il continuait, il continuait encore, et chaque nouveau mot devenait un coup de poignard pour Joanne. Une grosse couche de larmes s'était logée dans ses yeux, n'attendant qu'à se déverser. Ce fut le cas lorsqu'il parlait de Kelya, disant qu'il n'y avait plus grand chose à faire avec elle de nouveau après avoir passé dix ans dans ses draps. C'était dur, il était extrêmement dur, sur le coup. Jamais elle n'aurait osé faire de telles allusions en mentionnant Hassan de la même manière, ni de parler de leurs ébats. Et lui le faisait sans gêne, histoire de l'achever. Il voulait la blesser, et la détruire, et il venait d'accomplir sa tâche à la perfection. Il a voulu lui faire du mal, il avait réussi. La jeune femme ne disait rien, bien trop secouée par ses paroles. Elle se sentait comme être une coquille vide, malgré l'enfant qu'elle portait. Il n'y avait absolument plus rien. Et que pouvait-elle dire, de toute manière ? Il trouverait toujours plus à lui répliquer, puis la heurter une nouvelle fois. Elle était déjà dans un piteux état. La voix de Jamie restait forte et résonnait dans toute la verrière. Joanne le sentit passer derrière elle et se diriger vers la sortie. Il hurla une dernière fois sur elle avant de retourner à la maison. La belle blonde restait sans voix, comme dans un état de choc. D'où elle était, elle tendit une porte claquer puis un autre bruit. Elle sursauta, mais elle était toujours dans la même position. Tous ses muscles s'étaient raidies, elle avait l'impression d'être pétrifiée, tétanisée. Ses yeux vides de toute étincelle regardait toujours la surface de l'eau. Ses mains s'étaient posées sur ses genoux. Toute recroquevillée sur elle-même, elle ne savait pas quoi faire. Joanne n'osait pas rentrée à la maison, ni monter les escaliers, ni rentrer dans leur chambre, ni même aller dans la chambre d'amis. Alors Joanne restait plantée là. Tout lui faisait tellement mal, et pourtant, les sanglots ne venaient pas. Il y avait eu quelques larmes, mais elles avaient séché depuis de nombreuses minutes. Tout ce qu'elle savait, c'était qu'elle se sentait bien installée, là où elle était, aussi recroquevillée et crispée qu'elle pouvait l'être. Joanne était lessivée par leur interminable dispute, et s'en voulait beaucoup. Il faisait nuit noir désormais, mais Joanne n'avait pas sommeil. Il n'y avait que les spots postés dans la piscine qui éclairaient toute la verrière. Joanne n'avait pas vraiment sommeil. Tout ce dont elle espérait, c'était que ce n'était pas annonciateur d'une nouvelle période d'insomnies. La dernière fois que c'était le cas, ils se parlaient à peine et leur relation se mourrait. Joanne regardait ses doigts, jouait doucement avec, jusqu'à ce que ses gestes soient plus bruts et moins délicats, se perdant dans ce tourbillon de pensées négatives. Elle ne savait pas quoi faire, elle savait qu'il ne lui pardonnerait jamais tout ce qu'il venait de se passer et elle ne savait plus comment s'y prendre. Cela faisait facilement, deux, voir trois heures qu'elle était restée là, à ne rien faire. A ne plus pouvoir penser ni bouger. Finalement, elle trouvait la force de se lever. Tout était encore si douloureux. A pas feutré, elle entrait dans la maison. On aurait cru un zombie. Elle monta à l'étage et allait dans la salle de bains de le chambre d'amis. Ne faisant même l'effort de se dévêtir, elle allait machinalement dans la douche, s'asseyant à même le sol, contre le carrelage froid. En levant le bras, elle activa l'écoulement de l'eau, ne faisant même pas attention à la température. L'eau était gelée, tout était glacial, comme les paroles de Jamie. Ca picotait un peu, mais ça la maintenant éveillée. Elle ne se rendit même pas compte à quel point elle avait froid, oubliant totalement le temps qui passait. L'eau coulait depuis peut-être une heure, voire plus. Joanne n'en savait rien et s'en fichait bien. Ses bras entouraient ses jambes repliées contre elle. Jamie préférait se brûlait la peau, Joanne n'avait pas entièrement conscience de ce qu'elle faisait. Mais sa peau devenait de plus en pâle, les extrémités commençaient à virer au bleu. Le bébé, lui, restait bien au chaud. Bien qu'en soit, son organisme le considérait comme un petit corps étranger, leur miracle était certainement la chose la mieux protégée -et ici, le mieux chauffée-, et tout ne tombait que sur Joanne et Joanne seule. Elle ne se pardonnait absolument rien.

crackle bones
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

#42 joamie + moving forward - Page 2 Empty
Message(#)#42 joamie + moving forward - Page 2 EmptyLun 12 Oct 2015, 20:19

Les heures passent, et pas de Joanne. Pas de mouvement dans la maison. Les chiens dorment, tout est d'un silence de mort. Pas de pas dans l'escalier, dans le couloir. La porte reste close, les draps vides. Avec l'attente, c'est le néant qui s'installe en moi. C'est mon corps qui se dépouille de chaque organe qui se flétrit, chaque os qui devient poussière ; dans ce vide où il ne reste qu'une vague conception de l'être physique, résonne les battements lents et lourds d'un coeur qui semble ralentir jusqu'à frôler l'arrêt, tandis que la respiration se fait profonde et de plus en plus rare. Je finis par prendre part à cette obscurité intérieure en fermant les yeux. J'essaye de fuir mes pensées en me focalisant sur tout le reste. En sentant les plis du drap qui me couvre, ma tête enfoncée dans l'oreiller, le matelas épousant la forme de mon dos ; je suis attentif à la quantité d'oxygène qui s'infiltre dans mes poumons, la lenteur avec laquelle le sang coule dans mes veines, les lourds coups de tambour qui sont frappés près de mes oreilles ; j'écoute le silence qui, à bien y faire attention, n'en est pas vraiment un, car il reste toujours une brise pour secouer les feuilles des arbres et créer ce bruissement tranquille qui ressemble parfois au bruit des vagues venant s'échouer sur la plage. Mais bientôt, tous ces stratagèmes visant à oublier mes pensées se retourne contre moi, et le bavardage intérieur reprend. Car le drap est froid sans la chaleur et la présence du corps de Joanne, la chambre est vide sans elle ; je ne peux pas écouter sa respiration, si tranquille, lorsqu'elle est endormie ; et la maison est toujours trop calme. Ma peau finit par ressentir un manque et réclamer celle de la jeune femme, sa douceur qui m'embaume et me tranquillise, me repose ; je m'applique à chercher le moindre son, le moindre signe de vie dans cette grande maison. Rien. Une heure passe encore, et sans que je m'en aperçoive, je me suis endormi. Ce n'est qu'un long moment plus tard qu'un écho étrange sert de pont à ma conscience entre le monde des limbes et celui des vivants, me tirant difficilement de mon sommeil. Le bruit devient de plus en plus présent au fur et à mesure que je reprends conscience. Il demeure lointain. Il me faut quelques minutes supplémentaires, encore à demi-réveillé, pour reconnaître le son des gouttes d'eau tombant en cascade sur le carrelage de la douche. Mais pas celui de cette chambre. Le bruit n'est pas assez proche pour cela, et il n'y a pas de lumière sous la porte qui sépare la chambre de la salle de bains. Pensant d'abord que Joanne a simplement décidé de prendre une douche tardive avant de venir se coucher, je reste allongé, yeux ouverts, le regard dans le vague, l'esprit déjà quasiment rendormi. Le temps passe, le bruit demeure, et toujours pas de Joanne. Difficilement, je me redresse, et m'assied au bord du lit, le temps de réunir assez mes esprits pour me lever. Cette dispute m'a vidé, et je le ressens d'autant plus à cet instant, alors que la fatigue due à une journée de travail me rattrape également. Je soupire avant de me décider à me lever. Quelques pas dans le couloir plus tard, j'arrive dans la chambre d'amis, et, suivant le bruit, dans la salle de bains annexe. L'image me rappelle bien trop une scène déjà jouée, déjà vécue. Le même soir où Joanne m'avait rejeté à cause de Kelya. Où j'étais finalement remonté à son appartement pour la trouver dans le même état, sous sa douche. Au moins aussi pâle et bleue. Alors quoi, je dois rappliquer et la sortir de là tel un bon Saint-Bernard à chaque fois que c'est elle qui me rejette ? C'est encore et toujours à moi de ravaler ma fierté, me faire courber l'échine de force, mettre de côté les blessures qu'elle cause pour éviter la catastrophe ? Sur le moment, je garde la main sur la poignée de la porte, immobile, la fixant, et me répétant que je ferais mieux de la laisser là, expier sa bêtise comme elle le veut, et se tirer de là seule quand elle sentira que l'hypothermie la guette. Ecoeuré, blasé, blessé, fatigué de parler à un mur. Même ses extrémités violettes ne me font pas réagir, tant je vois là un juste retour de l'injustice qu'elle me fait subir. Je finis par baisser la tête, la secouant négativement. Quand les émotions me rattrapent, je sens mon coeur se serrer, jusqu'à fissurer et devenir douloureux. Est-ce que c'est pour lui qu'elle se met dans cet état ? Est-ce qu'elle pense une seule seconde à l'enfant qu'elle porte pendant qu'elle s'inflige cela ? Est-ce qu'elle a seulement conscience de la peine qu'elle me cause ? « A quoi tu joues ? » je demande tout bas, la gorgé serrée. Je sens la boule dans mon ventre remonter le long de mon œsophage, serrer mes dents, tordre mon cerveau, et finalement, border mon regard de larmes. Elle m'épuise et me blesse plus que jamais. Je coupe finalement l'eau gelée. Combien de fois ais-je jeté Oliver dans une douche aussi froide pour le tirer d'une de ses léthargies. Mes membres sont lourds, mes gestes mous et sans force. J'attrape au hasard une serviette avec laquelle j'enroule Joanne, sans lui adresser un regard, trop occupé à contenir mes émotions pour éviter qu'elles ne débordent sur mes joues. Puis je la soulève dans mes bras et la porte ainsi jusqu'à l'asseoir sur le lit de la chambre d'amis. Avec des gestes lents, machinaux, se sèche délicatement sa peau. « Qu'est-ce que tu essayes de faire, hein ? » Malgré moi, l'émotion s'entend dans ma voix qui tremble. Je suis à genoux devant elle pour essuyer les gouttes d'eau sur ses jambes. « Est-ce qu'il n'y a pas eu assez de dégâts ce soir à ton goût ? » Elle doit, en plus, se faire du mal. Et, de facto, m'en faire encore plus. Est-ce qu'il y aura une fin à cette maudite soirée ? Dépité, découragé, je finis par laisser échapper une larme que j'essuie aussitôt. Mon regard se plante dans les iris bleus de Joanne, tandis que je demande, suppliant des réponses qui puissent nous aider à trouver une issue au problème ; « Qu'est-ce que tu veux ? Qu'est-ce que je suis censé faire ? Qu'est-ce que tu attends de moi ? »
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

#42 joamie + moving forward - Page 2 Empty
Message(#)#42 joamie + moving forward - Page 2 EmptyMar 13 Oct 2015, 07:37

moving forward
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


Ce n'était pas la première fois qu'elle se faisait ce genre de choses. Ce n'était ni la deuxième fois d'ailleurs. Après avoir subi son divorce et sa fausse-couche, elle croyait n'être que dans un très mauvais rêve. Et toute personne faisant un cauchemar ne désire qu'une chose : se réveiller. La meilleure option que la jeune femme s'était trouvée était une douche glaciale. Elle ne le faisait pas si souvent que ça, et Sophia apparaissait toujours au bon moment avant qu'il ne soit trop tard. C'était surtout après quelques semaines de latence, lorsque tout lui revenait en plein visage. Heureusement qu'elle était là. Lorsqu'une situation lui était trop difficile, insupportable à vivre, Joanne ne voulait que se réveiller. Tous les deux avaient en quelque sorte leur propre façon de se mutiler, chacun dans un extrême. Ce n'était que lorsque son fiancé parla qu'elle se rendit compte qu'il était dans la même pièce qu'elle. La jeune femme s'attendait à se faire sermonner encore une fois. Un peu plus, un peu moins, cela n'allait rien changer, se disait-elle. Elle n'osait même pas le regarder, elle avait peur de voir un éclat dans les yeux qui ne lui ferait que regretter davantage les choses. Soudain, elle ne sentit plus aucun goutte glacial tomber sur elle. Ni sur ses cheveux, ni sur ses épaules, rien. Joanne se sentait vidée, lessivée, peu de choses lui importait à ce moment là. Elle s'attendait à ce qu'il la laisse, sans eau coulant sur elle. Mais Jamie prit soin d'elle, au contraire, en l'enveloppant dans un grand drap de bain. Elle commençait à frissonner, sentant d'elle-même à quel point le bout de ses doigts et de son nez étaient froids. Elle ne parvenait pas à s'extirper de cette sorte de torpeur que le froid avait créé en elle. La bel homme la prit dans ses bras, afin de la porter et de la déposer sur le lit de la chambre d'amis. Au travers de la serviette, sa peau à lui semblait être un véritable brasier. Il débarassait sa peau des gouttes d'eau qui la refroidissait, à genoux devant elle. La belle blonde ne parvenait pas à répondre aux questions qu'il lui posait, se demandant si elle avait elle-même les réponses. Elle l'entendait, Jamie était ému. Certainement tout aussi fatigué et épuisé qu'elle de leur dispute. Elle avait regardé dans le vide pendant tout ce temps, perdue. Jusqu'à ce qu'il parvienne à capter son regard, lui demandant ce qu'elle attendait de lui. Voir ses yeux humides, entendre ses questions, ne fit que ressortir de plus belle des émotions qui s'étaient éteintes en elle pendant ces longues heures. La culpabilité et la tristesse déformait les traits de son visage, avant qu'elle n'éclate silencieusement en sanglots. Dans un premier temps, elle dissimulait son visage avec ses mains, se recroquevillant un peu sur elle-même. Son front s'était rapproché de celui de Jamie. Lorsqu'elle se rendait compte de cette proximité, elle déposa délicatement ses doigts sur ses joues, scrutant l'expression de son regard, qui était difficile à supporter. "Pardonne-moi." dit-elle entre deux sanglot, la voix tremblante. "Je suis bête." Elle déglutit difficilement sa salive. "J'ai été tellement bête." Son divorce, son comportement, elle se disait être stupide pour bien des choses. Joanne ne faisait même pas l'effort d'essuyer ses nombreuses larmes. "Je...Je te veux toi, c'est tout." Une question de répondu, il y en avait encore d'autres en lice. Mais beaucoup de pensées lui venaient en tête. "Je crois que je lui en veux. Je lui en veux tellement." Joanne réfléchit quelques instants, même si tout ce qu'elle disait restait très spontané. "Je ne voulais ou pouvais pas lui reprocher quoi que ce soit, je... Je ne voulais pas que ressentir tout ça fasse de moi une mauvaise personne. Quelqu'un de méchant." Car cela restait avant un sentiment négatif envers quelqu'un d'autre, et, aux yeux de Joanne, ce n'était pas quelque chose de correct. Elle ne voulait pas engluer la situation en cherchant à comprendre pourquoi Hassan voulait se séparer d'elle. "Je..." Elle ne savait même plus quoi dire, ni quoi faire, cherchant un semblant de sérénité. "Prends tout le temps dont tu as besoin." Ses yeux continuaient encore et toujours à se border de larmes. "J'attendrai." ajouta-t-elle, plus faiblement. Joanne tentait de se calmer en expirant profondément, mais ses frissons ne l'y aidaient pas vraiment. "J'ai horreur de nos disputes." finit-elle par dire, tout bas. "Quand tu es si froid, quand... quand tu élèves la voix." Ca ne lui faisait pas peur, ça la rendait surtout triste. Elle s'en voulait beaucoup d'être toujours la responsable de ses colères. "Et c'est toujours de ma faute." Réalisant ce fait, il y avait encore de nouvelles larmes, une cause supplémentaire de son chagrin. "Je t'aime." chuchota-t-elle, avant de se laisser tomber sans délicatesse sur ses genoux, la serviette s'étalant sur le sol et ne la recouvrant plus, après avoir passé ses bras autour de sa nuque. Son torse dénudé lui semblait brûlant, très brûlant. Elle avait logé son visage dans sa nuque, n'osant pas le regarder, honteuse pour beaucoup de choses. "Je t'aime beaucoup trop."

crackle bones
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

#42 joamie + moving forward - Page 2 Empty
Message(#)#42 joamie + moving forward - Page 2 EmptyMar 13 Oct 2015, 11:37

« En vouloir à quelqu'un qui t'as fait du mal, ce n'est pas être mauvais. C'est naturel, c'est ton droit. » dis-je. Non pas parce que cela m'arrangerait fort bien que Joanne déteste son ex-mari, qu'elle éprouve un rejet vis-à-vis de lui, quoi que cela soit tout aussi vrai. Mais parce qu'elle a raison de se sentir mal, d'avoir de la rancœur à l'encontre d'une personne qui lui a brisé le coeur, qui l'a laissée sans plus d'explications ni de coups de sommation, du jour au lendemain, la laissant seule avec ses illusions perdues. Je ne peux pas m'empêcher d'avoir une pensée pour Kelya face à cette réalité. Je n'ai pas vraiment matière à me prétendre meilleur que le premier mari de Joanne, au fond. Je suis aussi parti sans prévenir, sans laisser le temps d'avoir des adieux corrects ; moi aussi, j'ai laissé derrière moi une femme qui m'aimait, et qui pensait être aimée en retour. J'ai piétiné ses rêves. Voir ma fiancée dans cet état me laisse entrevoir celui dans lequel j'ai abandonné Kelya. Et alors que je pensais la rancœur de la thérapeute injuste vis-à-vis de moi, je me rends compte qu'elle est amplement justifiée. Comme l'est celle de Joanne contre son ex-mari. Dire que c'est face à une femme ressentant ces mêmes émotions, cette même peine, que je me suis montré si cruel et odieux à plusieurs reprises. Dire que j'ai apprécié de la voir souffrir de cette manière et de tourner sans vergogne le couteau dans la plaie. J'ai l'impression d'être le dernier des monstres. Comme si j'avais besoin de cette couche d'accablement en plus de toutes les émotions qui ont été retournées ce soir. Ce ne sont pas les femmes, les êtres méchants. On ne peut pas les blâmer pour ne savoir qu'aimer, distribuer de l'affection à qui veut bien la prendre, laisser la porte de leur cœur entrouverte. On ne peut qu'en vouloir aux hommes d'enfoncer cette porte, se mettre à leurs aises, s'approprier l'espace et détruire ça et là ce qui leur déplaît, ne manquant pas une occasion de rappeler à la femme que, désormais, son cœur est sien, puisqu'elle a consenti à le lui donner, et qu'il en fera ce que bon lui semble. Nous savons aussi donner de l'amour, mais nous savons rarement comment bien le faire. Nos erreurs sont autant de maladresses qui nous donnent ce mauvais rôle de despote. Un rôle que je ne pensais pas endosser un jour, alors qu'en réalité, il a toujours été le mien. Un fait qui m'inspire de l'humilité autant que de la honte. Finirais-je un jour capable de ne pas causer pareil mal autour de moi ? Je retire les doigts de Joanne aux extrémités gelées de mes joues, et les serre dans mes paumes pour les réchauffer. Je dépose un baiser doux sur ses phalanges légèrement tremblantes et crispées par le froid. Elle reprend déjà des couleurs, mais son corps continue de grelotter. La jeune femme m'accorde finalement le temps que je réclamais. Elle n'avait pas le choix, mais l'entendre l'accepter est une petite victoire sur tout ceci. Je ne sais pas si cela veut dire qu'elle comprend ma situation, mon angoisse, mais je le prends quand même avec une reconnaissance visible et un soulagement qui me permet d'assécher mes yeux si humides depuis quelques minutes. J'embrasse de nouveau ses doigts, qui retournent très doucement à leur température normale. J'ai aussi horreur de nos disputes. Nous ne savons pas avoir de petites batailles. Il faut toujours que les canons soient de sortie et projettent sur l'autre de la rancœur à pleine puissance. Nous nous aimons passionnément, et nous nous battons avec autant de passion, car cet amour est toujours au centre de tout. Et si un jour nous devons nous haïr, il n'y aura pas de haine plus intense que la notre. Cet extrême qui nous caractérise a son revers. Mais tout n'est toujours que multiplication de preuves d'amour, même dans les paroles les plus glaciales. Je lâche les mains de Joanne pour essuyer les nouvelles larmes venant rouler sur ses joues pâles. Je ne me sens pas la force de la résonner et lui marteler que tout n'est pas de sa faute. De toute manière, elle ne le croirait pas. La belle tombe finalement à genoux, assise sur mes cuisses, ses bras autour de mon cou. Ses vêtements trempés, froids, adhèrent immédiatement à ma peau et m'arrachent un frisson. Toute la petite silhouette de la jeune femme est encore grelottante, ses muscles tremblent pour se procurer un minimum de chaleur. Mes bras l'enlacent complètement, espérant ainsi pouvoir la réchauffer tout en retrouvant une tendresse partie depuis trop d'heures. Je ferme les yeux, profite de ces quelques secondes. « Je t'aime... » je murmure près de son oreille, l'une de mes mains venant caresser ses cheveux avec délicatesse. « Je vous aime tous les deux. » j'ajoute, faisant référence à notre futur enfant. A-t-il pu sentir, de l'intérieur, toutes les émotions de sa mère ? Entendu la voix de son père résonner ? A-t-il compris que ses parents se battaient parce qu'ils s'aiment bien trop ? Ce sont des minutes qui passent au final, à se retrouver un peu l'un l'autre dans cette étreinte. Une manière de se pardonner notre attitude et se souvenir que nos liens sont toujours inébranlables. Mais elle doit toujours mourir de froid. Délicatement, je retire la robe trempée de Joanne en la faisant passer par dessus sa tête. Puis je récupère la serviette derrière elle pour l'envelopper de nouveau dedans, la nouant sur sa poitrine. Je la garde encore dans mes bras, ne voulant pas m'en détacher pour le moment. D'une main posée sur son visage, je caresse sa joue, mon regard dans le sien véhiculant une infinie tendresse, bien loin de la colère des instants précédents. Mes yeux se posent sur ses lèvres, et cela a pour effet de m'attirer immédiatement vers elles. J'approche mon visage du sien, frôle son nez, sa bouche, sent son souffle glisser sur ma peau et remettre un peu de baume sur mon coeur. Je l'embrasse finalement avec douceur, sachant que mon coeur s'accélérera instantanément. Que j'aurais envie d'elle, de sa peau contre la mienne, de la réchauffer avec mon corps, lui rendre les couleurs de la vie avec mes baisers ; de lui répéter que je l'aime, que je mourrais de la perdre ; de chercher aussi un refuge dans ses bras et la sensation de n'exister que l'un pour l'autre. D'enterrer son précédent époux et d'être le seul mari légitime.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

#42 joamie + moving forward - Page 2 Empty
Message(#)#42 joamie + moving forward - Page 2 EmptyMar 13 Oct 2015, 18:55

moving forward
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


Jamie avait toujours été des plus tendres et des plus attentifs. Jamais il ne se permettrait qu'il arrive quoi que ce soit à Joanne, jamais il ne la laisserait s'infliger quoi que ce soit. Peut-être qu'à ce moment là, il avait hésité à la laisser dans la douche, cette mauvaise partie de lui certainement désireux de la voir souffrir pour tous ses méfaits causés. Mais il l'aimait beaucoup trop pour être témoin de ce si triste spectacle et prenait soin d'elle. Toujours. D'une manière ou d'une autre, ils arrivaient toujours à se pardonner. Tout était systématiquement vécu de manière si intense entre eux. Les disputes comme les moments d'amour. Et après chaque querelle, ils ne faisaient que s'aimer plus, si cela était encore possible. Tous les deux savaient très bien qu'ils se disputaient parce qu'ils n'arrivaient pas toujours à comprendre à quel point ils s'aimaient. Ca les dépassait totalement. Pour Jamie, c'était une réaction des plus normales, qu'en vouloir à Hassan. A vrai dire, tout était si inattendu, sans la moindre explication que Joanne avait l'impression d'avoir été larguée en mer sans la moindre bouée de sauvetage. C'était même un droit, aux yeux de Jamie. Elle lui sourit tristement, ne sachant que trop dire. Il avait pris ensuite les doigts gelés de la jeune femme entre les siennes, dans l'espoir de les réchauffer un peu et de les chérir de quelques baisers. S'il les lâchait, ce n'était que pour sécher les derniers larmes qui humidifiaient ses joues, tentant de faire disparaître d'un geste de la main leur dispute qui avait été interminable, autant pour l'un que pour l'autre. La jeune femme s'était ensuite laissée tombée sur ses genoux, installée désormais sur les cuisses de son fiancé. Le contact avec son corps chaud lui était étrange. De passer du froid à une chaleur ardente si rapidement. Elle en oubliait ses vêtements trempés, profitant de la moindre parcelle chaude de son corps, la réconfortant de seconde en seconde. Il lui répondit les mêmes mots d'amour, ajoutant même ensuite, en plus, leur petit miracle qui continuait de grandire de seconde en seconde. A ces mots, elle redressa sa tête et le regarda avec énormément d'amour. Il ne faisait que quelques millimètres, et Jamie s'y était déjà énormément attaché. Il y avait toujours cette appréhension de chaque examen qu'elle faisait, de finalement réaliser un jour que, peut-être, cet enfant ne sera pas aussi sain qu'ils ne se l'imaginaient. Elle craignait le décevoir. Mais elle n'oubliait ce regard gavé de reconnaissance lorsqu'elle lui avait dit qu'il pouvait prendre tout le temps qu'il lui faudra pour digérer. Elle avait pensé aux émotions et craintes qui l'avaient traversées lorsqu'il lui avait parlé de Kelya. Ce devait être pire pour lui, sachant toute la relation qui s'était construite entre sa fiancée et Hassan. Ils restaient quelques minutes ainsi enlacés, avant que Jamie ne se détache doucement d'elle afin de lui enlever sa robe, totalement trempée. Elle le laissait entièrement faire, ne se retrouvant plus qu'en sous-vêtement avant qu'il ne vienne l'habille du drap de bain utilisé plus tôt. Le bel homme lui caressait tendrement la joue, et il avait ce regard qu'elle connaissait par coeur. A contempler ses lèvres avec cette lueur qui trahissait toutes ses intentions. Ce n'était pas comme si elle allait opposer la moindre résistance, il savait parfaitement l'influence et le pouvoir de persuasion qu'il pouvait avoir sur elle. Jamie était une personne qui savait se faire désirer et qui désirait d'une manière exceptionnelle. Ce simple regard lui faisait déjà oublier tous ses tracas. Comme hypnotisée, et avec un léger sourire amusé, elle lui dit. "Ca se terminera toujours comme ça ?" Passant d'un extrême à l'autre. C'était bien plus qu'un besoin. Plutôt une nécessité de se retrouver de plus belle, rattraper le temps perdu qui avait été utilisé pour se disputer. Alors Jamie s'empara délicatement de ses lèvres, lui offrant le plus tendre des baisers. Elle prolongeait leur baiser, tentant de lui transmettre par là tout l'amour qu'elle lui portait. Joanne se redressa légèrement, le surplombant ainsi de quelques centimètres - un fait très rare. Son baiser gagnait en amour et en fougue, ses bras étaient toujours autour de son cou. Bon dieu, elle venait juste de réaliser qu'il était déjà torse-nu. Il était toujours ainsi, mais dans ce genre de situation, ça restait très surprenant dans la mesure où ça lui faisait systématiquement beaucoup d'effets. Par là, Joanne cherchait aussi certainement à se faire pardonner. Leur baiser s'arrêta, elle garda son visage proche du sien, à passer le bout de ses doigts le long de sa joue, et le regarder amoureusement. Elle se redressa à peine afin de pouvoir s'asseoir puis s'allonger sur le lit, attirant dans son mouvement Jamie, qui la surplombait ainsi. Il s'installa comme il voulait, puis Joanne vint vite rattraper ses lèvres et passer une main dans ses cheveux afin de l'embrasser langoureusement.

crackle bones
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

#42 joamie + moving forward - Page 2 Empty
Message(#)#42 joamie + moving forward - Page 2 EmptyMer 14 Oct 2015, 19:15

Un simple baiser suffit toujours à tout déclencher. Un regard, un souffle, une caresse, et encore, parfois moins ; une présence, un silence, une chaleur, sont autant d'instruments qui servent à allumer la flamme. L'état de vulnérabilité dans lequel nous laisse nos disputes nous rend d'autant plus sensibles à ces quelques riens qui, déjà dans notre état normal, nous donnent envie l'un de l'autre. Lorsque nos nerfs sont à bout, éreintés, épuisés par toutes les émotions fortes par lesquels ils sont passées pendant une bataille, il est d'autant plus facile de basculer d'un extrême à l'autre. La rancoeur assèche un puits de tendresse que nous avons l'un pour l'autre, et une fois l'orage passé, les échos provenant du vide nous rappellent que notre amour est cette eau dans laquelle nous ne pouvons pas survivre. Souvent, c'est de l'intensité de la dispute dont s'imprègnent nos ébats. Et nous en avons besoin. Il s'agit, depuis toujours, de notre manière de nous retrouver. Nous nous aimons alors autant que nous avons pu nous détester pendant quelques instants, compensant tout ces sentiments gâchés. Un rituel qui ne change pas. « Je ne veux pas imaginer que ça ne finisse pas comme ça un jour. » dis-je à Joanne avant qu'elle ne s'empare de mes lèvres à son tour. Redressée sur ses genoux, toujours une main glissant délicieusement entre mes cheveux, et l'autre posée sur ma joue pour guider et garder tout proche mon visage, elle me surplombe, m'obligeant à lever la tête pour conserver le contact avec ses lèvres. Le jour où une dispute ne se conclura pas de cette manière, nous aurons de quoi être inquiets. Nous saurons que l'un de nous deux est allé trop loin, que quelque chose s'est brisé. Certains peuvent désapprouver, mais c'est ainsi que nous fonctionnons, les preuves d'amour physique ont cette place terriblement importante dans notre relation -par ma faute, autant l'avouer. Epuisés, tristes, heureux, soucieux ; c'est ce qui nous permet, à chaque fois, de trouver un refuge dans les bras de l'autre, de retrouver courage et confiance. Sa disparition serait notre signal d'alarme. Et ce n'est pas prêt d'arriver. Cela ne doit pas arriver. Jamais. Je me laisse emporter dans les baisers de la belle, le coeur battant déjà la chamade, réclamant la dose compensatrice d'amour, les lèvres avides de goûter celles de Joanne, et une main caressant l'une de ses cuisses nues. Je croise son regard et reste envoûté par ses iris bleus pendant une poignée de secondes qui me semble bien longue. Le temps de se demander pardon. Pardon pour notre comportement, nos mots blessants, prononcés trop fort, toutes ces choses que l'on ne pense pas, et d'autres que l'on préférerait ne pas penser ; pardon de se mettre à l'épreuve de la sorte, de ne pas toujours être à la hauteur des attentes de l'autre. Le temps de pardonner. De dire que la bataille est passée, que les mots sont effacés, balayés, perdus dans un moment qui n'est déjà plus, que malgré tout, nous nous aimons toujours autant, quoi qu'un peu plus, et que nous sommes forts, bien plus fort que toutes les tempêtes qui nous secouent. Nous sommes une famille maintenant. Nous sommes un roc. Je garde toujours mon visage à quelques millimètres de celui de Joanne, tandis qu'elle se redresse un peu plus, s'assied sur le lit, puis s'allonge complètement. Je suis le mouvement, me glisse au dessus d'elle, et récupère ses lèvres une fois sur le lit. Toujours avec une infinie douceur et une grand délicatesse dans chaque mouvement, dans chaque caresse. C'est avec autant de précaution que de dénoue la serviette qui couvre la jeune femme et que je la fais glisser sous son dos courbé pour pouvoir l'en débarrasser complètement et la laisser tomber au sol. Ainsi, elle se trouve déjà en sous-vêtements. Des sous-vêtements qui ne font pas long feu, eux non plus. Toujours armé de gestes lents et fins, je lui ôte d'abord son soutient-gorge. Mes baisers glissent sur sa joue, sa mâchoire, retrouvent la douceur de la peau de son cou, prenant un certain plaisir à faire basculer la tête de la belle sur le côté, à entendre l'effet produit par ce contact sur sa respiration. J'embrasse ses clavicules, d'un incroyable finesse, son épiderme porcelaine sur toute sa poitrine. Mes lèvres trouvent ses seins, et s'attardent un long moment sur cette partie de son corps qu'elle tenait tant à cacher à ma vue auparavant et dont l'accès a été mérité étape par étape. Je les flatte désormais de nombreux baisers, l'un et l'autre, laissant le bout de ma langue glisser sur ses mamelons, m'appliquant aux endroits sensibles. J'abandonne un peu plus longtemps les lèvres de Joanne lorsque j'embrasse son ventre, goûte chaque parcelle de sa peau et appose mes lèvres sur son intimité à travers le tissus qui la recouvre encore. Qui quitte sa peau, file le long de ses jambes, tombe à son tour par terre, ne recouvre plus rien. Je surplombe toujours cette œuvre d'art d'une grâce extrême, ma fiancée désormais nue et d'autant plus belle. Mes mains glissent le long de son corps, ses cuisses, ses hanches, remontent jusqu'à attraper sa nuque et la soulever afin d'attirer son visage vers le mien et pouvoir prendre sa bouche d'assaut.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

#42 joamie + moving forward - Page 2 Empty
Message(#)#42 joamie + moving forward - Page 2 EmptyJeu 15 Oct 2015, 09:54

moving forward
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


(à partir de là, ce n'est vraiment plus pour les jeunes)

La délicatesse de Jamie était démesurée. Il avait toujours de précaution, d'attention, laissant parler son amour au travers de ses gestes. Il était capable d'aimer de bien différentes manières, et dans ces cas-là, tout allait en crescendo. Même leurs disputes étaient en soi des preuves d'amour. Tout ceci le dépassait, encore à ce jour, malgré la bague que portait Joanne. Celle-ci se sentait à nouveau complète et comblée lorsqu'il était par dessus elle, attrapant ses lèvres dès qu'il le pouvait. Sa peau était encore froide au toucher, mais l'intérieur se réchauffait de seconde en seconde. Il était avide du contact de ses lèvres, mais ile ne pouvait attendre davantage pour sentir son corps entièrement nu contre lui. Doucement, il se débarassa de la serviette qu'il avait noué sur elle un peu plus tôt. Joanne courba son échine afin de l'aider à s'en défaire. Puis doucement, désireux de voir sa poitrine, il lui retira son soutien-gorge, toujours avec autant de douceur sur le bout de ses doigts. Connaissant ses faiblesses par coeur, ses lèvres chérissaient la peau de son cou de multiples caresses et baisers. La jeune femme soupira longuement en fermant les yeux, sa main se posant délicatement dans ses cheveux. Sa tête basculait sur le côté tandis que sa poitrine s'élevait de plus en plus après chaque respiration, sentant un brin d'excitation s'emparer de son rythme respiratoire. Jamie guida sa bouche vers les seins de Jamie, sur lesquels il adorait s'attarder. La manière dont il les embrassait, dont il léchait leurs extrêmités. Ce dernier, plus particulièrement, lui fit arracher quelques soupirs, adorant ce contact qui la faisait frémir. Elle redressait légèrement la tête pour le regarder faire, ce qui ne fit que décupler ses sensations. Jamie y restait toujours longuement, ou les touchait dès qu'il en avait l'occasion. Cela n'avait pas été évident pour lui de se permettre un tel toucher, vu le temps dont elle a eu besoin pour vouloir et pouvoir se révéler à lui entièrement. Depuis, il se plaisait de les embrasser, les caresser, les lécher dès qu'il le pouvait, et ne s'en lassait pas. Il continuait sa cascade de baisers sur son ventre, jusqu'à arriver à son bas, allant même jusqu'à son entrejambe où il déposa un doux baiser sur le tissu de son sous-vêtement. Ce simple contact la fit légèrement gémir. Jamie adorait la savoir complètement nue lorsqu'il lui faisait l'amour. Les tissus devenaient des barrières, des entraves, alors que lui ne cherche que l'affection et le contact direct de sa belle. S'imprégner de sa chair et son odeur, sentir chacun de ses muscles sous doigts, se délecter de la chaleur qu'elle dégageait et des soupirs qu'elle évacuait sans qu'elle n'ait de contrôle dessus. Un tableau dont il ne se lassait et se plaisit à voir dès qu'il en avait l'occasion, quand Joanne ne le remarquait pas, le plus souvent. Il y avait encore assez de pudeur à ce niveau, tout dépendait de son état, de l'étape de leurs ébats. Autant la majorité du temps, ça la gênait énormément qu'il la regarde ainsi. A vouloir la dévorer, plus que désireux, à avoir ses pupilles bouger et se dilater en admirant avec plaisir chacune de ses courbes. Mais il y avait ces quelques instants, ces fragments de seconde, où ces yeux là lui plaisaient. Où elle se sentait désireux et qu'elle savait qu'elle pouvait faire tout ce dont elle voulait. Le faire languir davantage, le frustrer au point qu'il ne tienne plus et se sente obligé de reprendre le dessus. Il y avait une sorte d'idée jubilatoire qui émanait en elle, réalisant alors qu'elle était le seul et unique objet de tous ses désirs. Sentant les mains de Jamie glisser jusqu'à sa nuque, elle frissonna. Subitement, le bel homme s'empara de ses lèvres, et leur baiser fut des plus langoureux, traduisant par là toute l'envie qu'ils avaient l'un pour l'autre. Elle se redressa, complètement à la merci de son amant. L'étreinte fut si longue qu'elle en fut à bout de souffle, mais cela lui importait peu. Joanne le regardait avec des yeux vitreux, envoûtée par l'influence qu'il avait sur elle. Ses mains parcouraient doucement son torse, ses iris bleus suivaient le tracée de ses propre doigts. C'est là qu'elle remarqua les rougeurs sur ses épaules, quelques traces laissées par la douche brûlant qu'il avait prise. Elle devina très facilement ce qu'il s'était infligé, et regardait ces marques d'un air désolé, se sentant grandement coupable. Alors elle embrassa chaque parcelle de peau rougie et mutilée avant de le guider et le faire pivoter afin qu'il prenne sa place. Reprenant fougueusement possession de ses lèvres pendant quelques minutes, elle se baissait progressivement pour goûter la peau de son torse à l'aide de baisers. Ses mains suivaient le même trajet. Arrivée à son bas ventre, elle descendit du lit et se mit à genou devant celui-ci, tirant délicatement le pantalon de pyjama de Jamie, ses doigts se glissant sur ses fesses puis sur l'arrière de ses cuisses. Elle continuait de l'embrasser jusqu'à sa virilité, qu'elle prit de l'une de ses mains et qu'elle caressait ensuite soit avec ses doigts, soit avec sa bouche et sa langue, faisant des mouvements de va-et-viens.

crackle bones
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

#42 joamie + moving forward - Page 2 Empty
Message(#)#42 joamie + moving forward - Page 2 EmptyJeu 15 Oct 2015, 12:10

#42 joamie + moving forward - Page 2 3180130893
(j'aime ce smiley.)

De cette main glissée sur la nuque de Joanne, je relève sa tête pour attirer ses lèves à moi, l'obligeant à courber son dos et s'accrocher à mon cou, à mon dos. Et surtout, en la désarmant de la sorte, elle n'a d'autre choix que de se laisser faire, se laisser embrasser aussi longtemps et passionnément que je le souhaite. Je ne détache nos bouches qu'une fois l'air venant à manquer. La tête de la belle bascule en arrière pour retrouver du souffle ; mes lèvres parcourent sa gorge alors toute dégagée pendant un instant. Cette envie de goûter, dévorer chaque parcelle de sa peau, de la sentir partout autour de moi, contre moi, en moi, crée une avidité parfois oppressante. Un besoin maladif de sentir si épiderme si doux contre le mien, de parcourir la totalité de sa silhouette, d'avaler toute la chaleur et l'amour qui en émanent, l'assimiler afin qu'il vienne combler le manque que j'éprouve, remplir le puits sans fond de mon désir pour elle où résonnent chacun de ses souffles, de ses gémissements, et qui, finalement, n'est jamais complètement satisfait. Il ne le sera sûrement jamais. Il restera toujours cette petite flamme, la menace de la voir se transformer en brasier à la moindre occasion. Cette forme d'amour est une véritable drogue. Les baisers de Joanne, ses caresses, ses regards vitreux et envoûtés, ses souffles chauds frôlant ma peau près de mon oreille ; sa manière de s’agripper à mon dos, à mes épaules, de me serrer entre ses jambes ; tout cela me fait complètement perdre mes moyens et me plonge dans cet état second, cette sorte de folie passionnelle. Cette avidité brûlante qui s'infiltre dans mes veines et prend possession de moi avec pour seul objectif de remédier au manque ; donner du plaisir à Joanne, en ressentir, et, à travers tout ce processus menant à l'extase, réussir à faire passer ces immenses vagues d'amour d'un corps à l'autre, et se sentir enfin entier. Personne ne pourrait se lasser d'un tel sentiment d'achèvement, d'absolu. Ce moment de satisfaction totale où le monde physique s'embrouille, et il n'y a plus vraiment d'elle ni de moi. Déjà dans nos regards, il existe cette connexion qui transcende les paroles. Je n'ai pas besoin d'une seconde pour deviner qu'elle a aperçu les dernières marques rouges sur mes épaules et qu'elle se sent coupable de cela. Mais je suis seul à blâmer, seul à décider de m'infliger ce genre de traitement expiatoire, et d'ailleurs, fort faible de retomber si bas après tant de temps sans en avoir ressenti le besoin. Mon regard est désolé. La jeune femme embrasse alors chaque bout de peau encore sensible, chacune de ces rougeurs qui, désormais, me font honte. C'est sans résistance que je laisse Joanne me faire doucement basculer et allonger sur le dos afin qu'elle me surplombe à son tour. Ses lèvres sont passionnées, la fougue de son baiser me met complètement à sa merci, désarmé, ne sachant plus quoi faire de mes mains. Posés sur le draps, mes doigts se resserrent autour du tissus au fur et à mesure que la belle descend le long de mon corps, déposant de ça et là un baiser sur ma peau qui s'embrase à chaque contact, mes muscles qui se crispent et se détendent sur son passage, rendant ma respiration de plus en plus irrégulière. Je devine ses intentions lorsqu'elle pose ses genoux au sol, et l'effet n'en est que plus grand ; mon rythme cardiaque explose, une vague de chaleur me rend fébrile au possible avant même que ses mains se déposent sur ma virilité. Autant dire qu'au contact de ses lèvres, je perds complètement mes moyens. Mes yeux se ferment et ma bouche s'ouvre, mais le râle reste bloqué au fond de sa gorge et n'est évacué que par un long soupir une fois que redémarre ma respiration qui s'était alors coupée. Paralysé pendant de longues minutes, me mordant régulièrement la lèvre, je suis à la merci de chaque sensation qui m'envahit complètement, chaque baiser sur mon intimité, chaque passage de sa langue, chaque mouvement de va-et-viens qu'elle effectue délicatement avec ses doigts, pouvant sentir l'application qu'elle y met dans tous les détails de ses gestes. Je parviens finalement à me redresser sur mes coudes, de manière à pouvoir la voir faire, et faire d'autant plus grimper en flèche la température de mon corps. Je glisse très doucement mes doigts entre ses mèches de cheveux blonds encore humides, suivant ainsi le mouvement de sa tête, et la laissant deviner par là tout le plaisir qu'elle parvient à me procurer. Toutes les sensations sont délicieuses, enivrantes ; je tremble, soupire, et laisse quelques gémissements traverser mes lèvres en fonction de l'intensité des caresses de la jeune femme. Je ne pense pas à l'arrêter ; pendant de longues minutes, totalement envoûté et sous le joug des vagues de plaisir, je n'y songe pas. Jusqu'à ce frisson électrique traversant mon échine de bas en haut, signalant que les sensations accumulées deviennent trop fortes, qu'il ne manque plus grand-chose pour me faire passer de l'autre côté de la ligne rouge. Alors, haletant, fébrile, je dois rapidement faire cesser Joanne, dégager ses lèvres de ma virilité. Je me laisse retomber sur le matelas, essayant de calmer ma respiration et faire redescendre la pression. Pas moyen. Avant que la jeune femme ne puisse remonter sur le lit, j'en descends à mon tour. A genoux face à elle, je l'embrasse avec une fouge rare, la serrant complètement dans mes bras de manière à coller son corps au mien. Sans un mot, toujours armé de délicatesse, je passe finalement derrière elle ; je dégage les cheveux de sa nuque afin de déposer ses baisers au creux de son cou, sur ses épaules, puis sur ses omoplates, et tout le long de son échine, l'obligeant à se pencher de plus en plus en avant, jusqu'à ce que le haut de son corps soit étendu sur le lit. J'écarte ses jambes d'une main frôlant l'intérieur de ses cuisses, puis venant se déposer sur son intimité afin d'y effectuer quelques caresses tandis que mes lèvres ne cessent de goûter sa peau avec une infinie tendresse, parvenant parfois à atteindre sa joue ou le coin de sa bouche. Enfin, au bout de quelques minutes à flatter son entre-jambe, je colle définitivement mon corps au sien, et je me glisse en elle, embrassant l'une de ses épaules porcelaine.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

#42 joamie + moving forward - Page 2 Empty
Message(#)#42 joamie + moving forward - Page 2 EmptyJeu 15 Oct 2015, 16:16

moving forward
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


(allez, ouste)

A peine eut-elle commencé ses caresses, elle sentait sous ses doigts que Jamie ne contrôlait plus rien. La température de son épiderme augmentait, elle sentait ses muscles se crisper, les râles et les soupirs qu'il retenait. Elle s'attardait volontairement aux endroits sur lesquels il était encore fébrile, gardant une certaine délicatesse malgré les sensations qu'elle avait en sachant l'effet qu'elle pouvait produire sur lui. Les doigts de Jamie glissaient entre ses mèches de cheveux, les serrant légèrement. Joanne lui lança un bref regard, écoutait le moindre de ses soupirs, de ses gémissements. Certains de ses muscles commençaient à frémir au fil des minutes, jusqu'à ce qu'il y ait une certaine retenue. Jamais Joanne ne pensait qu'elle aurait été capable de l'emmener aussi près de ce moment si unique par ses caresses. Sa respiration était des plus saccadées, et du d'un geste demander à Joanne d'arrêter le plaisir qu'elle lui procurait. La jeune femme comptait le rejoindre sur le lit, satisfaite de l'avoir rendu si fébrile, mais son amant l'en empêcha, se mettant également à genoux à même le sol, face à elle. Son corps était des plus brûlants face au sien, Joanne s'imprégnait de chaque degré qu'il pouvait lui donner pendant qu'ils s'embrassaient. Puis il se plaça derrière, libérant sensuellement les mèches de cheveux qui couvraient sa nuque. Il couvrait sa peau de baisers à ce niveau là, ce qui lui fit tout de suite pencher la tête sur le côté, fermant les yeux et savourant le contact de ses lèvres. Celles-ci parcouraient une zone encore trop peu fréquentées par elles, ses épaules, son dos. Chaque baiser lui procurait un nouveau frisson. Plus il descendait, plus elle se penchait sur le long, s'appuyant d'abord sur ses coudes, penchant la tête en arrière. Le bas de son dos était particulièrement sensible à ses baisers. Elle se laissait guider par ses mouvements, la main de Jamie vint toucher l'intérieur de ses cuisses, ce qui la fit frémir. Cette dernière caressait ensuite doucement son intimité, procurant à la belle des sensations fit qui lui arrachèrent quelques soupirs de plaisir, devenant de plus en plus sonors au fil des minutes. Ne pouvant plus tenir davantage, Jamie finit par se mettre au plus près d'elle, le plus qu'il le pouvait. Immédiatement, le dos de la belle se cambra, elle se redressa légèrement en s'appuyant sur ses coudes et avant-bras. Une position surprenante de la part de Jamie, lui qui était toujours si désireux de la voir prendre le plaisir qu'il lui donnait, de capturer indéfiniment ses lèvres, de lui dire je t'aime de toutes les façons possibles. Joanne plia l'un de ses bras afin de toucher les cheveux de son amie, tandis que sa main libre se crispait sur les draps du lit de la chambre d'amis. Des gémissements sortaient de temps en temps de sa bouche. L'un de ses mouvements de rein fut légèrement plus brusque que les autres, ce qui, par contraction d'une grande partie de ses muscles, faisait Joanne se redresser, se collant ainsi contre le torse du bel homme. De nombreuses mèches de cheveux recouvraient alors son visage, l'une d'elle venait même se glisser dans sa bouche entrouverte. Les yeux fermés, sa tête bascula en arrière, venant s'appuyer contre l'épaule de Jamie. Elle sentait son souffle ardent glissait le long de la peau de son cou, tandis que sa poitrine évacuait d'autant qu'elle pouvait l'air logé dans ses poumons. Dans cette position, il devait très certainement ressentir avant cette envie de la posséder entièrement, frôlant peut-être même une vague idée déformée de la domination. Il devait jubiler de savoir qu'elle ne verrait pas ce qu'il avait en tête, qu'elle ne voyait pas tout l'effet qu'elle avait sur elle. Le cherchant un peu, elle parvint à se défaire de leur contact charnel, et se retourna pour être face à lui, le regard plus qu'envieux et plus que désireux. Elle s'en mordait même la lèvre inférieure, essoufflée par le début de leurs ébats. Elle le regardait d'un air un peu malin, joueurs. Elle l'embrassa on ne peut plus langoureusement, effectuant d'une main quelques caresses au niveau de son intimité. Ensuite, Joanne l'incita à se redresser légèrement, afin de le faire tourner et le faire basculer sur le lit, à califourchon sur lui, sans quitter ses lèvres. Si elle rompait le contact, ce n'était que pour se redresser afin de le guider et de le faire revenir en elle, lui arrachant un long soupir, yeux fermés. Ses mouvements de bassin restaient lents et intenses. Joanne aurait adoré lui susurrer qu'elle aimerait qu'ils fassent l'amour comme à Sydney, qui était devenu en quelque sorte une référence pour beaucoup de choses pour leur de couple. Sachant pertinemment qu'ainsi, il ne se lasserait pas la regarder, elle fermait constamment les yeux, espérant qu'il ne vienne pas lui demander de les ouvrir, qu'elle apprenne de se délecter d'un regard encore plus amoureux et envieux qu'elle ne puisse l'imaginer.

crackle bones
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

#42 joamie + moving forward - Page 2 Empty
Message(#)#42 joamie + moving forward - Page 2 EmptyLun 19 Oct 2015, 08:14

(on cache ses yeux et on ne regarde pas à travers ses doigts)

Il n'est pas dans mes habitudes d'accepter que les lèvres de Joanne soient loin des miennes pendant trop longtemps. De ne pas les avoir à portée et être libre de les capturer à la moindre envie, pour ne pas dire constamment, étouffant ainsi au fond de ma gorge et de la sienne les soupirs plus sonores et les gémissements qui m'échappent. Pourtant, cette fois, pendant de longues minutes, cet accès m'est impossible, ce contact interdit. C'est la première fois que la jeune femme me donne ainsi le dos pendant nos ébats. La première fois que je peux admirer la chute de ses reins suivre de près chacun de mes vas-et-viens, son dos se cambrer afin de toujours plus se coller au mien, et j'y prends rapidement goût. Mes lèvres se contentent parfaitement d'embrasser inlassablement les épaules et le cou de la belle qui jette sa tête en arrière et l'appuie sur mon épaule avec une sensualité débordante qui me fait complètement fondre. Mes mains ont tout loisir de se poser sur ses fesses, suivre la fine courbe de ses hanches, passer sur sa poitrine. Je peux, parfois, mordiller son oreille, me perdre dans ses mèches blondes, ou simplement poser mon front entre ses omoplates et laisser mon seul souffle caresser sa peau. Le rythme, lui, s'intensifie peu à peu. Quelques coups de reins plus brusques échappent parfois à mon contrôle, qui est fort faible. Depuis les caresses buccales de Joanne sur ma virilité, c'est tout mon corps qui est en émoi, fébrile au possible, et ma volonté, celle de faire durer ce moment autant que possible, ne tient qu'à un fil, tendu à l'extrême, toujours un peu plus à chaque va-et-viens, menaçant de céder à tout moment. La sensualité qui émane de la jeune femme dans une telle position n'aide en rien. Il n'y a plus rien pour étouffer ses soupirs, ses gémissements, qui résonnent dans toute la chambre et dont je peux me délecter, tandis que la vision de ses doigts serrant le drap du lit et trahissant un peu plus le plaisir ressenti affole mon rythme cardiaque. Il m'est impossible d'être insensible à tous les charmes déployés par cette silhouette gracieusement cambrée sur le lit, et au contraire, je le suis de plus en plus. La pause imposée par Joanne lorsqu'elle cherche à rompre le contact est presque bienvenue. Même si elle est de courte durée. Même si la suite s'avère pire pour mon corps et mon esprit déjà mis à rude épreuve. C'est sans émettre la moindre opposition que je me laisse naïvement faire, ma fiancée me guidant à force de gestes délicats, m'envoûtant par son regard débordant de désir, et son sourire en coin, un brin malicieux, emprunt de cette complicité qui apporte également une touche d'excitation. La main qu'elle dépose sur mon intimité semble brûler ma peau, et les quelques caresses qu'elle effectue répandent cette chaleur dans tout mon corps, du bas de mon dos à mes poumons enflammés. Je finis allongé sur le lit à mon tour, à sa merci, l'observant avec une envie folle et une admiration hors de toute mesure, ayant de moi ce qu'il y a de plus beau, de plus précieux et sacré à mes yeux. Elle prend d'assaut mes lèvres un moment, et manquer d'air est loin d'être une gêne tant ses baisers, passionnés, me font oublier la nécessité de tout autre air que celui qu'elle expire, son souffle chaud entrecoupé de râles irrésistibles. Elle s'éloigne finalement, se redresse, et d'une main, guide ma virilité afin d'être de nouveau au plus près d'elle. Le retour de ce contact me fait lâcher un long soupir, contenu par mes dents mordant ma lèvre inférieure. C'est une habitude qui ne change pas, mais qu'importe ; mes mains retrouvent immédiatement leur place favorite sur les cuisses de la jeune femme, remontant parfois sur ses hanches, afin de suivre chaque ondulation de ses reins. Des mouvements d'autant plus intenses qu'ils sont lents, me laissant sentir les frottements et les caresses de chaque centimètre carré de sa peau contre la mienne, autant d'informations que mon épiderme recueille et dont il noie mon cerveau déjà court-circuité par la vue. La vue est sans pareille, malgré les paupières closes de Joanne masquant ses magnifiques iris bleus. Sa silhouette se détache avec une impeccable netteté d'un décor flou et sans plus d'importance. Les gémissements sont impossibles à contenir. Mon propre dos se courbe parfois, électrisé par une grande vague de sensations me parcourant jusqu'au bout de mes doigts, qui se resserrent sur ses cuisses, s'enfoncent dans sa peau et empoignent sa chair. Fébrile, toujours plus fiévreux, perdant pieds, je parviens finalement à me redresser, coller mon torse à sa poitrine, et mes lèvres aux siennes. Toujours plus haletant, mourant de chaud, complètement envoûté, je lui fais cesser ses mouvements. J'attends qu'elle ouvre les yeux afin de m'interroger du regard sur cette volonté pour capturer ses iris bleus dans les miens et ne les lâcher sous aucun prétexte. Pour pouvoir littéralement la dévorer du regard, et la laisser deviner, dans mes yeux à la fois brillants d'admiration et légèrement vitreux à cause d'un désir qui ne tarit pas, à la fois tout l'amour et la passion qu'elle m'inspire ; laissant voir sans honte mon envie de la posséder toute entière, la faire mienne, poussé par ce besoin, cette dépendance immense à elle ; et n'oubliant pas cette fierté, cette joie pleine et complète à l'idée qu'elle devienne ma femme, qu'elle porte notre enfant. D'une main sur son visage, je caresse sa joue du bout des doigts. Après un dernier baiser, je reprends ma place initiale, allongé sur le lit, mais sans jamais quitter son regard, sans lui permettre de fermer les yeux pour se cacher. Alors seulement la jeune femme peut reprendre ses doux et amples mouvements de bassin, me faisant longuement soupirer dès les premiers vas-et-viens. Je ne libère ses yeux de mon emprise que lorsque je dois moi-même fermer les miens, traversé par une grande vague de plaisir que je laisse entièrement prendre possession de moi, ne retenant pas un court gémissement. Au bout de quelques minutes, j'attrape l'une des mains de Joanne afin de la tirer vers moi et faire basculer le haut de son corps vers l'avant, de manière à retrouver ses lèvres et sa peau contre la mienne. J'inverse rapidement nos places, reprends le dessus, et retrouve tout le plaisir de pouvoir embrasser tout son cou, ses clavicules et sa poitrine comme si ce droit m'avait été refusé depuis trop longtemps. La cadence, elle, devient bien plus soutenue, de plus en plus houleuse, rapide, passionnée au fil des secondes, multipliant ainsi les gémissements qui éclatent depuis le fond de la gorge de la jeune femme et résonnent dans la chambre qui nous voyaient si tristes il y a quelques instants.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

#42 joamie + moving forward - Page 2 Empty
Message(#)#42 joamie + moving forward - Page 2 EmptyLun 19 Oct 2015, 13:03

moving forward
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


(toujours pas!)

Lorsque Joanne prenait un peu le dessus sur leurs ébats et que c'était elle qui décidait de la cadence de leurs mouvements, ceux-ci étaient toujours beaucoup plus amples, plus lents. Elle se déhanchait d'une sensualité qu'elle ne se connaissait absolument pas, se laissant uniquement guider par le plaisir que cela lui procurait et les râles et gémissements incessants de son amant. Celui-ci avait un corps plus que brûlant, elle le sentait fébrile, incapable de retenir quoi que ce soit. Ses mains fermes s'étaient, comme toujours, déposées sur ses cuisses, à se crisper peu à peu, se laissant totalement submerger par les vagues de plaisir. Joanne gardait les yeux fermés, ne voulant pas voir la manière dont il pouvait la contemplait. Elle avait posé ses mains sur l'abdomen de Jamie en s'y tenant appuyée, savourant chaque geste qu'elle faisait, électrisant tout son dos d'une façon plus qu'agréable. Elle sentait sous ses doigts le corps de son fiancé se mouvoir, ses muscles se contractant ici et là, ne faisant que grimper le degré d'excitation et de plaisir à se belle. Soudainement, il se redressant, plaquant son torse parfait contre le sien, lui imposant de cesser tout mouvement. Elle se maintenant contre lui à l'aide d'un bras qui entoura sa nuque et qui se posait sur l'épaule opposée, l'autre s'était mise sur sa joue, doucement. Les paupières toujours closes, elle reprenait doucement son souffle, profitant de la chaleur du corps de Jamie, qui s'imprégnait dans sa propre chair d'une façon particulièrement savoureuse. Elle ouvrit lentement ses yeux, et ceux-ci furent immédiatement connectés à ceux de son fiancé. Il n'attendait que ça, à ce qu'elle ouvre les yeux. Il avait tellement à dire au travers de ces yeux verts. Autant l'amour et la passion qu'il portait à son égard, et uniquement à elle, cette possessivité intarissable qu'il ne cachait pas et expliquant parfaitement son énorme colère de la soirée. Il aurait tellement voulu être le premier en tout à ses yeux. Son premier amour, son premier baiser, son premier ébat passionné, la première demande en mariage, le seul et unique pèrs des enfants de cette jeune femme. Malheureusement pour lui, il allait devoir se faire à l'idée qu'il ne sera jamais le premier à la toucher et à l'adorer, qu'il y avait un autre homme avant lui, qui lui faisait aussi l'amour et qui la touchait comme bon lui semblait. Ca devait être dur pour lui, d'accepter tout cela. Par ses yeux, il lui transmettait aussi absoluement tout son amour, pour elle et leur enfants, qu'il était impossible de le combler plus qu'il ne l'était déjà. Joanne en restait sans voix, totalement hypnotisée et happée par un flot de sentiments et d'émotions qu'il lui jetait dessus en toute démesure. C'était à couper le souffle. Et bien que son visage s'éloignait peu à peu du sien, Jamie avait toujours cette force de maintenir ce regard, de faire en sorte qu'elle ne le quitte pas, la maintenant prisonnière. Elle restait ainsi de longues secondes, à le regarder, l'une de ses mains se déposant sur le bas de son abdomen. La bouche entrouverte, elle reprit ses déhanchés délicatement, émettant des gémissements et de longs soupirs de plaisir. Il l'attira vers elle, de sorte à ce qu'il puisse sentir sa poitrine contre lui et qu'il retrouve ses lèvres qu'il embrassait avec passion. Ils n'avaient pas d'autres meilleurs moyens pour étouffer leurs râles de plus en plus sonores. Souhaitant avoir à nouveau le dessus sur tout, il fit basculer sa belle avec qu'elle se retrouve dos au lit, et se mit à chérir ces zones qu'il savait particulièrement sensible. Joanne glissa ses doigts dans ses cheveux, sa cage thoracique se mouvant au rythme de sa respiration plus que saccadée. Jamie accélérait le rythme de ses mouvements de rein, l'intensité de chaque geste se faisant ressentir. Le dos de la jeune femme se courbait de plus en plus après chaque coup, ses doigts se refermaient de plus en plus dans ses cheveux ou sur la peau de son dos. Il la regardait toujours d'une si grande intensité, il lui était impossible de se défaire de ces yeux verts qui avaient totalement pris possession d'elle. Le seul moment où on la laissa libérer de ce regard fut lorsque l'apogée du plaisir qu'il lui offrait. Là où chacun de ses muscles se contractaient d'autant qu'il le pouvait, que son dos se courbait à l'extrême au point de faire basculer sa tête en arrière, que son souffle se coupe de plus belle, emmenant avec elle son amant en plantant ses doigts dans son dos. C'était systématiquement les mêmes gestuelles, mais c'était toujours si unique, hors du commun, démesuré. Puis ces secondes qui duraient, encore et encore, jusqu'à ce qu'on la laisse longuement soupiré de plaisir, ses muscles se détendant peu à peu. Elle gardait Jamie contre elle, qui lui, effectuait ses tous derniers coups de rein avant de l'y rejoindre. Sous les doigts de Joanne, son corps était brûlant, couvert de sueurs. D'une certaine façon, elle sentait ou ressentait toujours lorsqu'il se libérait en elle. Ce n'était peut-être qu'une impression. Mais elle se délectait de cet instant à chaque fois, ne sachant pas trop comment se l'expliquer. Une fois cet instant d'extase passé, il ne voulait toujours pas venir se reposer sur elle, ayant certainement peur de l'écraser sous son poids, encore plus, maintenant qu'elle était enceinte. Ils restaient de longues minutes sans bouger avant qu'il ne se détache d'elle et s'allonge juste à côté. Bien qu'essoufflée, Joanne se remit à califourchon sur lui, collant son torse contre le sien. Elle posa doucement ses lèvres contre les siennes et l'embrassa tendrement. "Je t'aime...Et tu es tellement beau." lui chuchota-t-elle, les yeux débordant d'amour. Elle lui déposa encore une fois un baiser. Joanne logea son visage dans son cou quelques minutes. Sans que ce ne soit forcément intentionné, Joanne caressait doucement le corps de Jamie avec le sien, d'un geste excessivement lent, avant qu'elle ne vienne s'allonger sur le dos à côté de lui. D'un bras, elle couvrait sa poitrine, les yeux rivés sur lui.

crackle bones
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

#42 joamie + moving forward - Page 2 Empty
Message(#)#42 joamie + moving forward - Page 2 EmptyMar 20 Oct 2015, 10:33

C'est un moment toujours d'une intensité propre, ces longues secondes pendant lesquelles le plaisir est à son apogée. Quand la respiration s'arrête, bloquant cet instant dans le temps, et que le corps, électrisé tout entier, se tord, se crispe et devient pierre ; saturé de toutes les sensations accumulées dans chaque fibre de chaque muscle, subissant d'abord le trop plein durant ce long spasme. Puis, lorsqu'il se détend totalement, finissant de nous ôter tout contrôle sur lui, les valves s'ouvrent et laissent cette délicieuse chaleur s'infiltrer dans le sang, envahir nos veines, et venir enivrer nos sens et notre esprit. C'est un moment particulièrement délectable des deux côtés, ces secondes furtives où l'on sent que l'autre n'a absolument pas d'autre choix que de subir cette ultime vague de plaisir après des minutes passées à batailler pour la retarder et faire durer l'instant autant que possible ; qu'il doit tout lâcher et s'abandonner, aussi vulnérable qu'on peut l'être face au regard de l'autre, terrassé par les sensations gorgées de mots d'amour. Je ne me lasse pas de la manière propre à Joanne de vivre cet instant ; son si petit corps contracté au possible et me faisant prisonnier de ses jambes, de ses bras et de ses doigts qui s'enfoncent dans ma chair et saisissent mes cheveux ; son dos se courbant avec une sensualité folle, la nuque cédant également, laissant tomber son visage en arrière sur lequel restent collées quelques mèches blondes sur son front légèrement en sueur ; ses paupières closes afin de ressentir chaque sensation qui la traverse, sa bouche ouverte restant d'abord muette, puis laissant passer un gémissement, un long soupir d'un plaisir contagieux qui me fait également trembler. Un son souvent déclencheur pour moi, grâce à la satisfaction d'avoir pu emmener Joanne à ce niveau d'extase, de l'avoir vu et vécu avec elle, pouvant sentir cette ultime vague la traverser de l'intérieur, et s'infiltrer si bien dans son corps qu'il s’immisce dans le mien. Il ne faut que quelques vas-et-viens supplémentaires pour finir d'alimenter cette énergie qui m'envahit déjà, lui donner toute la force nécessaire pour me faire céder à mon tour. Il y a quelque chose de vraiment spécial, plaisant et intimidant à la fois à l'idée de se laisser submerger de la sorte grâce à l'être aimé, se libérer en elle, et finir frêle et fébrile devant elle, s'écroulant après l'effort. Haletant, mes bras tremblent un peu, mais je ne me repose pas sur Joanne. Je laisse mon visage logé au creux de son cou pendant de longues minutes, continuant de respirer son parfum, avaler sa chaleur. Je sais qu'elle adore -autant que moi- ce petit moment où nous restons ainsi, l'un dans l'autre, mais immobile, tentant de retrouver notre souffle et atterrissant sur terre ensemble comme pour rendre le retour à la réalité moins brutal. Je me retire finalement et m'allonge à côté d'elle pour lui laisser plus d'air. Mais la jeune femme revient immédiatement sur moi pour m'embrasser. Souriant à ses mots, toujours aussi gêné que d'habitude, je réponds en posant une main sur sa joue ; « Que dire de toi alors ? » Elle n'a pas la moindre idée de tout ce qu'elle dégage ; cette beauté allant bien au-delà du physique, son visage d'une parfaite harmonie, la grâce dans ses gestes, et la sensualité dans nos ébats. Elle ne trouve que tous les moyens de se sous-estimer, alors que je la trouve magnifique, presque irréelle, hors du temps. Je caresse tendrement son visage en répondant à un nouveau baiser, le faisant durer quelques secondes de plus en saisissant sa lèvre inférieure avant qu'elle ne m'échappe. Elle s'allonge sur le côté à son tour ; je me tourne sur le flanc, le haut du corps relevé et appuyé sur un avant-bras, la surplombant légèrement, afin de pouvoir l'admirer ainsi, elle et son adorable réflexe de couvrir sa poitrine. Je prends son autre main, où se trouve sa bague de fiançailles, et dépose un baiser sur ses doigts. « J'ai hâte. » Elle le sait bien, elle me connaît par coeur, moi et mon impatience, mon envie d'avoir tout, tout de suite. Mon souhait de l'entendre se faire appeler Keynes, et de pouvoir dire qu'elle est ma femme. « Hâte de t'épouser et de rencontrer notre petit miracle. » Et même avant cela, de deviner son corps changer, voir son ventre s'arrondir de semaine en semaine, faisant grandir ce petit être. « Je t'aime. » dis-je en l'embrassant doucement, avant de laisser retomber mon torse sur le lit, toujours tout près d'elle, les lèvres posées sur son épaule, déposant un baiser sur sa peau salée, un bras entourant son corps, une jambe légèrement repliée sur les siennes. Je ferme les yeux un instant, restant silencieux. Il doit être tard. Terriblement tard. Mais les volets de la chambre d'amis sont fermés et ne nous laissent pas en juger. Je laisse mes pensées vagabonder, sans pour autant me conduire au sommeil, et en laisse une prendre forme ; « Est-ce que tu penses le revoir, ton ex-mari ? » Une question qui doit sûrement sonner comme une menace, et à laquelle Joanne pourrait avoir envie de ne pas répondre honnêtement pour éviter une nouvelle scène. Pourtant, c'est calme que je demande ceci ; puisque je dois plus concrètement digérer la fin de mes illusions quant à mon souhait d'être et d'avoir toujours été le seul dans la vie de la jeune femme, autant me faire à l'idée tout de suite qu'il est réapparu pour faire partie de sa vie. Ce qui ne m'étonnerait pas de sa part, vu l'inquiétude qu'elle a formulé pour lui tout à l'heure -et ce malgré la rancoeur qu'elle a également éprouvé plus tard. « C'est idiot, je ne sais même pas son nom. » j'ajoute avec un léger rire. Je ne voulais pas entendre parler de cet autre homme, comme pour nier son existence ; lui donner un nom le rendait trop réel. Sauf que désormais, il est réel. « Je ne t'ai même pas demandé si toi tu souhaites aller à la soirée de l'ambassade... » je murmure, passant d'une pensée à l'autre dans un vagabondage sans logique. Je ne m'étonne plus de ce genre de comportement égoïste de ma part.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

#42 joamie + moving forward - Page 2 Empty
Message(#)#42 joamie + moving forward - Page 2 EmptyMar 20 Oct 2015, 16:03

moving forward
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


"Il n'y a rien à dire sur moi." répliqua-t-elle tendrement avant de l'embrasser à nouveau. Son amant saisit sa lèvre inférieure afin de faire perdurer un peu leur baiser, avant qu'elle ne s'allonge à son tour sur le lit, couvrant sa poitrine qu'il connaissait pourtant par coeur, à force de caresses de baisers. Beaucoup de choses lui semblaient différentes en dehors de leurs ébats, dont sa pudeur qui revenait à la charge. Jamie s'était tourné sur le flan, ayant une vue sur sa belle dont il se délectait. Il prit tendrement la main qui portait sa bague de fiançailles, l'embrassant tout proche du si précieux bijou. Il était incapable de se défaire de son impatience, rêvant à ce qu'elle lui appartienne totalement et aux yeux de la loi et de n'importe qui d'autre. Joanne lui sourit amoureusement, le regardant faire. Elle sentait encore battre très rapidement dans sa poitrine, et se maintenait avec ce que lui disait son fiancé. "Il va pourtant falloir se montrer patient." lui dit-elle tendrement, en lui caressant la joue de la main qu'il venait de chérir. La jeune femme prit ensuite la sienne et la déposa doucement sur son bas-ventre, mettant sa propre main sur celle de Jamie. "Tu le rencontres déjà un petit peu, là." dit-elle doucement. "Et lui apprend aussi déjà à te connaître." Joanne ne voulait pas qu'il y ait de distance entre le père et le bébé, que ce dernier ne soit pas collé aux jupes de sa mère constamment. De plus, Joanne avait toujours adoré lorsqu'il avait les mains posés sur elle, à n'importe quel moment. Ce contact lui était pourtant si différent des autres, si unique à chaque fois. "Il est juste là." lui chuchota-t-elle tendrement, en guise de rappel. Elle lui sourit à ses mots d'amour "Je t'aime aussi." Elle eut tout juste le temps de le dire avant qu'il ne prenne d'assaut ses lèvres. Jamie s'allongea sur le ventre, embrassant l'épaule de sa belle et rappelant qu'elle était bien à lui en l'entourant de son bras. Joanne extirpa le sien -celui qui recouvrit sa poitrine, afin de caresser sa peau du bout des doigts, là où elle le pouvait. Les yeux bien ouverts, elle regarda le plafond, pensant à tout et à rien à la fois. Elle se sentait fatiguée, mais le sommeil ne venait pas. Jamie finit par rompre le silence, persévérant quant au sujet de son ex-mari. Elle ne revenait pas de la question qu'il venait de lui poser, mais finit par lui répondre. "Je ne sais pas, Jamie. Je n'en ai pas la moindre idée." Du moins, il n'était pas prévu qu'ils se revoient. Il n'avait pas été particulièrement agressif et méfiant en posant sa question, mais rien que le fait de la mentionner prouvait que ça le travaillait bien plus que ça ne le devrait. "Et toi, tu aimerais le voir ?" lui dit-elle en lui retournant sa propre question, d'un ton parfaitement neutre, sans accusation. Elle était persuadée que s'il le pouvait, il marquerait en quelque sorte son territoire auprès d'Hassan, avec les arguments qu'il avait. Elle savait qu'il pouvait être particulièrement menaçant, elle savait ce dont il était capable pour protéger et garder ce qui lui appartenait. "Hassan. Il s'appelle Hassan. Ses parents étaient d'origine iranienne." précisa-t-elle. Les pensées de Jamie voguait, allaient et venaient quand bon leur semblait. Il passait du coq à l'âne, et finit par revenir au sujet du gala de l'ambassade.[color=#006699] "Cela n'a plus d'importance."|/color] dit-elle, rêveuse. "Tu as dit que c'était loin d'être le gala par lequel commencer, et tu ne veux pas y aller. A partir de là, mon avis importe peu." lui dit-elle tendrement. Joanne ne voulait pas être celle qui allait le contraindre à se rendre à des événements auxquels il ne veut pas être. Ce gala en particulier l'avait mis hors de lui quelques heures plutôt. Elle lui souriait tendrement, avant de se défaire de son bras et de sa jambe et de se mettre à califourchon sur lui, assise sur le bas de son dos. Elle se pencha à lui, se colla à lui, afin de lui venir chuchoter à l'oreille. "Au lieu de te tracasser avec tout ça, aime-nous." Elle faisait là aussi référence à leur miracle. "Aime-moi." En même temps, ses mains parcouraient doucement son flot, ses lèvres embrassaient aussi ses omoplates, sa nuque, le long de sa colonne vertébral. "Rappelle-moi ce que c'est de t'appartenir, de n'être qu'à toi. " ajouta-t-elle toujours tout près de son oreille. "Parce que je n'ai envie que de toi, mon amour. Que tu sois le père de chacun de mes enfants, mon mari. Dans cette vie comme dans la prochaine." Un nouveau baiser sur son épaule. "Le seul qui puisse me faire vivre des weekends comme celui de Sydney." Puis Joanne se redressa et passait le bout de ses doigts sur le dos brûlant de son homme.

crackle bones
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

#42 joamie + moving forward - Page 2 Empty
Message(#)#42 joamie + moving forward - Page 2 EmptyMer 21 Oct 2015, 09:37

Laisser ma main posée sur le bas ventre de Joanne est rapidement devenu une habitude. Je frôle sa peau du bout des doigts. C'est une manière d'avoir un contact avec notre enfant, le petit être qui grandit de minute en minute ; de me dire qu'il est bien là, et de lui dire que je le suis aussi. Je suppose que ma chaleur est différente de celle de sa mère, qu'il distingue alors une autre présence à travers son cocon. Une présence qui viendra à sa rencontre tous les jours, qui lui deviendra de plus en plus familière, et qu'il reconnaîtra une fois là dehors. Je ne sais pas s'il finira par avoir conscience qu'il s'agit de son père avant de faire ma rencontre en personne. Peut-être que cette partie de lui, cette moitié de lui qu'il tient de moi, résonne au contact de ma main sur le ventre de la jeune femme. Qu'il sait, d'une certaine manière. Peut-être sent-il aussi l'amour d'une autre personne dans cette chaleur inconnue. C'est fulgurant, la manière dont l'annonce de la grossesse de Joanne m'a immédiatement inspiré une affection démesurée pour ces quelques millimètres de vie qui grandissent en elle, comme un autre coup de foudre. C'est ce même foudroiement vis-à-vis du bébé précédent qui m'avait frappé, et m'avait fait si soudainement changer d'avis concernant mon envie de fonder une famille. Savoir qu'il avait existé, même si ce n'était qu'après ce qu'on peut appeler sa mort, m'avait tout autant inspiré de l'amour pour son souvenir. Son passage furtif m'aura marqué pour toujours. Aujourd'hui, nous avons cette seconde chance, ce petit miracle comme nous l'avons tout de suite qualifié. Et pour lui, qui est bien là, qui vit, qui n'a sûrement même pas conscience de son minuscule coeur qui bat, mon amour est tout aussi immense. Je mourrais pour lui, comme pour Joanne. Ce doit être une forme de folie, d'éprouver un amour aussi inconditionnel. Ma possessivité pourrait faire douter toute personne extérieure. On dissocie communément l'amour de la passion et du besoin de posséder comme trois manière différentes d'aimer de plus en plus négative, destructrice. Des valeurs quasiment universelles qui peuvent parfois me mener à m'interroger sur ma manière d'aimer ma fiancée. Il n'est sûrement pas sain d'être à la fois aussi possessif et passionné. Je m'y prends sûrement mal, je ne sais pas aimer ''comme il faut''. On dit souvent que deux personnes sont l'une avec l'autre, et non l'une a l'autre. Pourtant, c'est ce que je ressens. Je suis tout à elle, corps et âme, et je veux qu'elle soit mienne tout autant. Je me demande si Joanne vivait la même chose avec son précédent mari. Si lui l'aimait autrement que moi, et si elle l'aimait autrement qu'elle ne m'aime. Forcé d'assimiler tout ceci, qu'il y a eu un avant moi dans la vie de la jeune femme, un autre homme, j'ai tellement de questions aussi inutiles qu'obsédantes de ce genre. J'en viens à demander si elle le reverra. Elle n'en sait rien. Peut-être que la vie le remettra sur son chemin. Qu'il la recontactera, ou pire, qu'elle le recontactera. Est-ce que moi j'aimerais le voir ? « Oh non, absolument pas. Je m'en passe très bien. » je réponds avec un rire, amusé par le ridicule de cette question. Pourquoi voudrais-je le voir ? Pour avoir le privilège d'admirer ce qu'il reste d'amour pour elle sans le regard de cet homme ? L'affection qu'elle lui porte encore, le lien qui les liera toujours ? Sans façon. Mon masochisme a ses limites. L'ex-mari a maintenant un prénom. Hassan. Je n'imaginais pas Joanne mariée avec une personne aux origines étrangères. Plutôt avec un autre australien pur sang, comme elle. Qu'importe. J'espère seulement ne plus entendre ce prénom avant longtemps, et que nous n'aurons plus de conversations à son sujet. Faire comme s'il n'existait pas. Comme si de rien n'était. Je change de sujet et passe au gala dont j'ai catégoriquement refusé d'assister sans même prendre la peine d'avoir l'avis de la jeune femme sur la question. Un avis qui, d'après elle, n'importe pas. Je fronce les sourcils. « Ne dis pas des choses pareilles. Ton avis compte toujours. » dis-je en déposant un nouveau baiser sur son épaule. La belle se dégage mon étreinte et vient s'asseoir sur mes reins. Ma tête légèrement tournée me permet de la voir du coin de l'oeil. Elle se penche sur moi pour murmurer à mon oreille des paroles qui me font esquisser un fin sourire. Je ferme les yeux afin d'apprécier le grain de sa voix, chaque baiser qu'elle dépose sur ma peau à un endroit trop peu souvent exploré par ses lèvres, mais que ses mains connaissent par coeur. Toujours cette idée de possession. Sûrement Joanne comprend-t-elle mieux que personne cette envie d'être non seulement avec quelqu'un, mais aussi a quelqu'un. Je ne sais pas ce qu'elle cherche à faire, mais ses caresses et ses mots articulés si bas au creux de mon oreille finissent par me procurer une longue vague de chaleur. Je la fais doucement basculer sur le côté et s'allonger de nouveau, dos au matelas. « Je dois te le rappeler ? » je demande en me glissant lentement entre ses jambes, mon regard planté dans le sien. Je prends ses deux mains dans les miennes, entrecroise nos doigts, et les plaque de part et d'autre de sa tête. « Tu ne le sais déjà plus ? » Je dépose quelques baisers au creux de son cou, la tenant toujours fermement. Puis je frôle ses lèvres, plongé dans ses iris si bleus, un rictus au coin de ma bouche. « Tu es mienne. » je murmure avec une certaine tendresse. Car être mienne implique que je ferais n'importe quoi pour elle. Que je serais toujours la pour la protéger et la chérir. « Et je suis à toi. Dans cette vie et dans la prochaine. » j'ajoute avant de capturer ses lèvres, l'embrassant longuement et langoureusement.
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé
  

#42 joamie + moving forward - Page 2 Empty
Message(#)#42 joamie + moving forward - Page 2 Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

#42 joamie + moving forward

Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4  Suivant