ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31457 POINTS : 350
TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris.AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014
Le membre 'Sara Gutiérrez' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'dé action' :
Maritza Gutiérrez
la cheffe de tribu
ÂGE : 51 ans SURNOM : Mari, Za' STATUT : Divorcée. Elle a été mariée pendant 10 ans avec Sergio. En 2002 ils signent les papiers du divorce mais depuis la mère de famille n'a jamais refait sa vie. MÉTIER : Femme de ménage, nourrice, cuisinière, en gros, elle est bonne à tout faire. LOGEMENT : #32 Parkland Boulevard (Spring Hill) POSTS : 682 POINTS : 0
Que ce soit du côté de Sara ou de Maritza, il ne restait plus une once de patience. Les deux femmes semblaient agacées par la situation. Elles avaient mis de la bonne volonté, avaient essayé tant bien que mal d'accomplir les tâches qu'on leur avait données mais voilà que désormais il n'y avait aucun instructeur pour leur valider l'atelier. Cette situation rendait dingue la matriarche qui gardait autant qu'elle le pouvait ses commentaires pour elle. Si elle s'avisait à montrer son ressenti, elle pouvait être sûre de voir Sara craquer à son tour. Elle soupçonnait sa fille de rester calme et conciliante pour lui faire plaisir. Il fallait qu'elles gardent cet état d'esprit si elles voulaient leur fichu diplôme. Mari entraîna sa fille à sa suite. Comme depuis le début, le chemin qu'elle avait choisi était escarpé et périlleux. La mexicaine semblait avoir un flair infaillible pour débusquer les routes presque impraticables. Heureusement pour elle, ce chemin débouchait sur une montagne de cailloux et de rochers. Elles auraient de quoi faire pour créer leur message. Le problème désormais était de savoir comment transporter tout ça jusqu'au point de départ. Rien qu'à l'idée de devoir faire de nouveaux aller-retour, Maritza sentait ses jambes flageoler. Elle n'avait ni l'envie, ni la force nécessaires pour ce nouveau périple. Elle se tourna vers sa fille, espérant que cette dernière aurait une solution à lui proposer. « On peut en mettre dans nos sacs, et le reste on chopera des branches moches » La matriarche observa sa fille retirer son sac de son dos et fit de même. L'idée était plutôt ingénieuse même si elle avait certains défauts. Impossible de mettre des dizaines de pierres dans leur sac, de même elles ne pouvaient pas en prendre de trop grosses. Les lèvres pincées Maritza se dit qu'elles n'étaient pas prêtes de finir leur message d'au secours. Elle repensa néanmoins à l'idée des branches mortes et se dit qu'avec un peu d'inventivité elles pourraient sans doute créer quelque chose d'à peu près potable. Elle remplit son sac, et une fois qu'elles eurent fini, elle le remit sur son dos. Le poids la fit légèrement basculer en arrière : « Ca pèse une tonne » marmonna-t-elle. Si elle se sortait de ce stage de survie sans la moindre courbature, cela relèverait du simple miracle.
Elles reprirent leur marche et sur le chemin Maritza questionna un peu sa fille : « Ca se passe comment à la coloc ? » Elle n'avait pas envie de se montrer trop intrusive mais elle aurait aimé savoir comment cela se passait pour sa fille. C'était rare qu'elles aient des moments rien qu'à elles. Il y avait toujours quelqu'un d'autre dans les parages. Elle jeta un coup d'oeil à Sara puis demanda : « Et le travail ? Tu t'en sors ? ». Elle aurait aimé parlé de ses études mais préférait ne pas aborder le sujet. Elle savait que cette conversation risquait de tourner au vinaigre et elle n'avait aucune envie de se disputer avec sa fille. Elles continuèrent à avancer, discutant toutes les deux, tentant d'oublier le poids qui pesait sur leurs épaules et la frustration qu'elles ressentaient vis-à-vis de cet atelier qui n'en finissait pas. Une fois de retour au point de départ, Maritza eut un large sourire, et avec une voix beaucoup trop enthousiaste s'exclama : « Un bonheur ! Il n'est toujours pas de retour ! » Ses nerfs commençaient peu à peu à lâcher mais la mexicaine préférait se voiler la face et jouer la carte de la détente. Elle posa son sac par terre et dit à sa fille : « Bon, je te laisse prendre les choses en main ! ». Depuis le début de l'atelier Maritza imposait les choses à son enfant, il était temps d'inverser les rôles.
made by black arrow
Cry me a river♛
You don't have to say, what you did, I already know, I found out from him Now there's just no chance, for you and me, there'll never be
❝Cry me a river ; Justin Timberlake❞
Sara Gutiérrez
le feu au poudrier
ÂGE : 26 ans, le quart de siècle à présent dépassé, la maturité tant attendue ayant plutôt pris la forme de vérité forcée (20.08.1998) SURNOM : Sara la fêtarde, la retardataire, l'emmerdeuse, la gamine, l'alcoolo, la relou... Vous avez le choix, elle répond à tout STATUT : Célibataire, plus adepte des coups d'un soir que des rêves de prince charmant MÉTIER : Jongle entre son boulot au Twelve Happy Spectators et celui au Queensland Performing Arts Centre où Marley la formait en douce pour devenir maquilleuse. Avant de partir, cette dernière a laissé son nom à une agente artistique un peu terrifiante, ce qui serait idéal si Gayle n'était pas aussi l'associée de son propre père... LOGEMENT : #200 Hughton Avenue, Redcliffe, depuis plus d'un an, mais le quatuor est devenu duo cet hiver : il ne reste que Dina et elle, et puisque la première voyage sans cesse c'est sur la Gutiérrez que retombe la responsabilité de faire des visites – quel stress POSTS : 4733 POINTS : 640
TW IN RP : Alcool, drogue, maladie infantile (cancer), mort, deuil, vulgarité TW IRL : RASGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Extravertie, souriante, sociable, loyale, franche • Irresponsable, immature, de mauvaise foi, provocatrice, excessive • Fière de ses origines mexicaines, 4e d'une fratrie de 7, aime sa famille plus que tout mais leur ment aussi beaucoup • A perdu sa petite sœur bien trop jeune, ne s'en remet pas vraiment • S'évade grâce aux soirées, l'alcool, la beuh • Devrait arrêter de fumer, mais ce n'est jamais la bonne période • 2 boulots de couverture et 1 déménagement pour cacher à sa famille qu'elle se forme non officiellement pour devenir maquilleuse, mais tout s'apprête à exploserCODE COULEUR : Sara prend de mauvaises décisions en DD33AA RPs EN COURS : (10/∞)
→ Collègues et spectateur·rices au Twelve Happy Spectators (cinéma) : pré-liens
→ Collègues et spectateur·rices au Queensland Performing Arts Centre(théâtre)
@Maritza Gutiérrez & Sara Gutiérrez Juillet 2023, Forêt, Stage de survie de la Bear Grylls Survival Academy
Leur volonté de construire un SOS géant compromise par l'absence de ressources sur place, mère et fille se déplacent en râlant – un peu – contre l'instructeur qui s'est fait la malle. Il a intérêt à revenir vite s'il ne veut pas avoir à affronter deux Gutiérrez remontées, d'autant plus que maintenant elles sont armées de cailloux. Enfin, alourdies serait un terme plus exact tant les pierres pèsent lourd dans leurs pauvres sacs à dos qui malmènent à présent leurs dos. « Ca pèse une tonne. » Elles sont bonnes pour avoir des courbatures, c'est certain. « Fais gaffe à ton dos, » ne peut s'empêcher de lancer Sara, inquiète pour sa mère qui n'a plus vingt ans mais a tendance à se surmener comme si c'était le cas.
Les cailloux sur le dos, les voilà en route pour leur point de départ qui est suffisamment dégagé pour qu'elles puissent y dessiner leur SOS. Enfin, elles ont un peu de marche d'ici là et sont considérablement ralenties par les poids sur leurs dos, raison pour laquelle – sans doute – Mamá pose de nouvelles questions. « Ca se passe comment à la coloc ? » La jeune femme hoche la tête. Elle ne compte pas entrer dans les détails mais tient à rassurer sa mère, sans parler du fait qu'elle ne veut pas qu'elle pense être totalement rejetée de la vie de son enfant. « Ça va. Stella est super sympa. Jo je le connais pas encore trop. Et Dina je l'ai pas vue beaucoup encore, mais elle a l'air fun, » assure la brune. À moins que ce soit la façon dont elles se sont véritablement rencontrées la première fois qui l'amuse, allez savoir. « Et le travail ? Tu t'en sors ? » Nouveau hochement de tête. Est-ce qu'elle devrait lui parler de Marley ? Ah ah ah. « Ça va oui. Personne s'est plaint alors c'est que je fais super bien mon travail. » Là encore elle n'exagère pas du tout.
De retour à leur point de départ, le duo constate à nouveau que l'instructeur est aux abonnés absents. Inutile au possible, ce gars. « Un bonheur ! Il n'est toujours pas de retour ! » Le ton enthousiaste qu'elle emploie en contradiction avec leurs nerfs en vrac fait pouffer Sara. « Bon, je te laisse prendre les choses en main ! » « D'accord d'accord. » C'est quand même plus facile de se laisser guider, en vrai. « On fait une sieste ? » Bon, Mamá n'a pas l'air d'approuver l'idée. « Ça va je rigole. » Elle retire son sac à dos et commence à en sortir les pierres. « Allez c'est parti, on écrit ! » lance-t-elle avec un entrain totalement feint.
Win : Sara gère et le SOS prend forme, devenant grand et beau – youpi !
So close : Sara se fait tomber une pierre sur le pied mais recule de justesse et sauve ses orteils. « C'est dangereux de faire un SOS, » grommelle-t-elle avant de reprendre.
Fail : Sara se griffe avec une pierre en voulant la ramasser. Putain c'est de la merde ce stage ! « Puta ! * »
*Puta = Putain (Oui c'est le vocabulaire majoritaire de Sara en Espagnol, arrête de juger )
(c) Miss Pie Haut : ethereal-rpg & smbtraining.uk Bas : akamaihd & undercovereiram
proud
J'vais soulever des montagnes avec mes petits bras, traverser des campagnes, des patelins, des trous à rats, m'échapper de ce bagne, trouver un sens à tout ça
(c)crackintime
♥ :
Dernière édition par Sara Gutiérrez le Mer 9 Aoû 2023 - 15:10, édité 4 fois
LE DESTIN
l'omniscient
ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31457 POINTS : 350
TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris.AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014
Le membre 'Sara Gutiérrez' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'dé action' :
Maritza Gutiérrez
la cheffe de tribu
ÂGE : 51 ans SURNOM : Mari, Za' STATUT : Divorcée. Elle a été mariée pendant 10 ans avec Sergio. En 2002 ils signent les papiers du divorce mais depuis la mère de famille n'a jamais refait sa vie. MÉTIER : Femme de ménage, nourrice, cuisinière, en gros, elle est bonne à tout faire. LOGEMENT : #32 Parkland Boulevard (Spring Hill) POSTS : 682 POINTS : 0
« Fais gaffe à ton dos » Un tendre sourire glissa sur le visage de Maritza touchée de voir sa fille aussi prévenante avec elle. Elle lui retourna aussitôt le conseil. Sara était plus jeune, plus vigoureuse et certainement plus en forme que sa mère mais elle restait un poids plume. Si sa force de caractère et sa détermination la poussaient à avancer, Mari refusait de voir sa fille se faire un lumbago à cause d'un foutu sac rempli de cailloux !
Parler de la colocation de Sara et de sa vie professionnelle pouvait être risqué. Maritza savait qu'à tout moment sa fille pouvait l'envoyer promener en clamant avoir le droit à une vie privée mais contre toute attente elle se prêta au jeu et lui répondit : « Ça va. Stella est super sympa. Jo je le connais pas encore trop. Et Dina je l'ai pas vue beaucoup encore, mais elle a l'air fun » Maritza hocha la tête, imprimant les prénoms de tous ces gens dans sa tête. Des dizaines de questions lui brûaient les lèvres mais elle prit sur elle pour ne pas en poser davantage. Il ne fallait pas que cette petite conversation tourne à l'interrogatoire. La Gutiérrez ne put néanmoins s'empêcher de constater qu'un homme vivait dans cette colocation et cela ne lui plaisait pas spécialement. Une fois de plus néanmoins elle ne dit rien mais dû prendre sur elle pour ne pas faire le moindre commentaire. Sara avait l'air heureuse là-bas et c'était tout ce qui comptait. Lorsqu'elle lui posa des questions sur son travail, la réponse fut un peu plus vague : « Ça va oui. Personne s'est plaint alors c'est que je fais super bien mon travail. » Maritza tourna la tête en direction de sa fille et avec un sourire lui répondit : « Je n'en doute pas. » Il n'y avait pas d'ironie dans ses mots, aucune arrière pensée. Elle savait que sa fille pouvait être très efficace et elle lui faisait confiance pour remplir son job à merveilles. Elle se demandait seulement quand elle allait reprendre ses études.
L'agacement ressenti par Maritza devant l'absence de cet instructeur de malheur fit pouffer Sara qui accepta de prendre les choses en main. Lorsqu'elle proposa une sieste, sa mère lui lança un regard faussement noir alors que l'idée n'était pas si stupide que cela. La matriarche commençait sincèrement à être fatiguée. « Allez c'est parti, on écrit ! » Autour de la cinquantenaire de pouffer devant l'enthousiasme totalement feint de sa fille. Elle l'observa sortir les cailloux de son sac et alors qu'elle allait faire de même entendit la brune crier : « Puta ! »« Sara ! »ne put-elle s'empêcher de la reprendre avant de se précipiter vers elle pour observer sa main. Dans son malheur la demoiselle avait eu de la chance, elle s'était méchamment griffé mais pas une goûte de sang ne perlait. Mari prit la main de sa fille, la glissa jusqu'à ses lèvres et embrassa la « blessure ». « Tiens, un bisou magique, ça va tout de suite mieux ! » Le sourire mi angélique mi moqueur de Maritza fut furtif. Elle finit par vider son sac par terre ainsi que celui de sa fille. Les poings plantés sur les hanches elle proposa : « Il faut qu'on les organise et qu'on les espace, on n'aura pas assez de pierres pour former les trois lettres mais si on glisse des branches entre, ça devrait le faire non ? ». Cette solution était quelque peu bancale mais c'était la seule qui lui venait à l'esprit.
made by black arrow
Cry me a river♛
You don't have to say, what you did, I already know, I found out from him Now there's just no chance, for you and me, there'll never be
❝Cry me a river ; Justin Timberlake❞
Sara Gutiérrez
le feu au poudrier
ÂGE : 26 ans, le quart de siècle à présent dépassé, la maturité tant attendue ayant plutôt pris la forme de vérité forcée (20.08.1998) SURNOM : Sara la fêtarde, la retardataire, l'emmerdeuse, la gamine, l'alcoolo, la relou... Vous avez le choix, elle répond à tout STATUT : Célibataire, plus adepte des coups d'un soir que des rêves de prince charmant MÉTIER : Jongle entre son boulot au Twelve Happy Spectators et celui au Queensland Performing Arts Centre où Marley la formait en douce pour devenir maquilleuse. Avant de partir, cette dernière a laissé son nom à une agente artistique un peu terrifiante, ce qui serait idéal si Gayle n'était pas aussi l'associée de son propre père... LOGEMENT : #200 Hughton Avenue, Redcliffe, depuis plus d'un an, mais le quatuor est devenu duo cet hiver : il ne reste que Dina et elle, et puisque la première voyage sans cesse c'est sur la Gutiérrez que retombe la responsabilité de faire des visites – quel stress POSTS : 4733 POINTS : 640
TW IN RP : Alcool, drogue, maladie infantile (cancer), mort, deuil, vulgarité TW IRL : RASGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Extravertie, souriante, sociable, loyale, franche • Irresponsable, immature, de mauvaise foi, provocatrice, excessive • Fière de ses origines mexicaines, 4e d'une fratrie de 7, aime sa famille plus que tout mais leur ment aussi beaucoup • A perdu sa petite sœur bien trop jeune, ne s'en remet pas vraiment • S'évade grâce aux soirées, l'alcool, la beuh • Devrait arrêter de fumer, mais ce n'est jamais la bonne période • 2 boulots de couverture et 1 déménagement pour cacher à sa famille qu'elle se forme non officiellement pour devenir maquilleuse, mais tout s'apprête à exploserCODE COULEUR : Sara prend de mauvaises décisions en DD33AA RPs EN COURS : (10/∞)
→ Collègues et spectateur·rices au Twelve Happy Spectators (cinéma) : pré-liens
→ Collègues et spectateur·rices au Queensland Performing Arts Centre(théâtre)
@Maritza Gutiérrez & Sara Gutiérrez Juillet 2023, Forêt, Stage de survie de la Bear Grylls Survival Academy
Le travail se passe bien, c'est ce que dit toujours Sara lorsqu'on lui pose la question et ce n'est pas entièrement faux. Être placeuse, elle le fait bien malgré l'ennui que ça lui procure. Alors personne ne se plaint de son boulot, parce qu'il est fait convenablement malgré le manque d'intérêt qu'elle lui porte. « Je n'en doute pas. » La remarque ainsi que le ton plutôt doux employé la fait sourire. Peut-être qu'elle devrait être plus honnête avec Mamá. Peut-être qu'elle devrait lui raconter un peu plus en détail ce qu'il se passe au théâtre, lui parler de Marley, lui mentionner ces projets professionnels qui tournent de plus en plus souvent dans son esprit depuis qu'elle a discuté avec la maquilleuse. Pourtant, elle s'en sent bien incapable. D'une part parce qu'elle se berce encore de l'illusion que ses envies finiront par doucement s'éclipser, qu'elle a besoin de se dire que ce ne sont que des idées, qu'elle préfère que ça reste abstrait. D'autre part, elle craint plus que tout de devoir affronter de la déception dans le regard de sa mère si elle lui dit la vérité. Même si elle a une fâcheuse tendance à faire des conneries qui justement provoquent ce genre d'émotions chez Mamá, d'habitude ce n'est pas intentionnel et c'est pour ça qu'elle parvient à s'en dédouaner. Mais là c'est tout le contraire : elle y a réfléchi, à cette volonté de faire du maquillage son métier. Ce n'est pas un coup de tête, c'est un désir enfoui qu'elle a de plus en plus de mal à refouler. Un désir qui ne plaira sans doute à personne à la maison, sauf peut-être à Cesar qui a connu les mêmes déboires lorsqu'il a voulu assumer ses penchants artistiques à la maison. Son frère a été bien mal reçu et c'est une idée qui angoisse pas mal Sara – encore une raison de ne rien dire à Mamá, donc. De toute façon, un mensonge de plus ou un mensonge de moins... Elle se dit que c'est pour la bonne cause, s'évitant ainsi – autant qu'elle le peut – de culpabiliser.
Ce n'est pas cette discussion qui va les faire avancer, mais plutôt leur volonté de réaliser un grand SOS pour en finir avec cet atelier. Les premiers secours c'est bien sympa mais ça commence à être chiant. Particulièrement lorsqu'en voulant déplacer un caillou Sara se blesse, s'y griffant bêtement et pestant en passant un juron comme elle en dit tant. « Sara ! » Cette fois la jeune femme ne réagit même pas au reproche de sa mère, trouvant ça idiot sans le mentionner. Mamá a cependant vite fait d'oublier cela pour attraper sa main et lui faire un bisou magique. « Tiens, un bisou magique, ça va tout de suite mieux ! » Sara ricane tout en secouant la tête face à l'idiotie de cette réaction, quand bien même elle ait déjà fait la même chose avec Alejandro lorsqu'il en a besoin. Puis elle essaie de redevenir un peu plus sérieuse. « Il faut qu'on les organise et qu'on les espace, on n'aura pas assez de pierres pour former les trois lettres mais si on glisse des branches entre, ça devrait le faire non ? » « Ouais je pense. » Sara n'a pas que ça à foutre, putain. Surtout qu'il lui reste celui de la construction d'abri avec Diego ensuite, alors si elle pouvait éviter de finir sur les rotules ça l'arrangerait.
Win : À l'aide de jolies branches trouvées par terre et des cailloux qu'elles ont apporté, mère et fille parviennent à réaliser un joli SOS vu du ciel. Elles n'ont plus qu'à trouver l'instructeur pour en finir !
So close : La structure prend forme jusqu'à ce qu'elles n'aient plus assez de branches. Sara grimace, se redresse et regarde autour d'elle. « Je vais en chercher un peu plus loin, » affirme-t-elle en s'éloignant. Elle ne devrait pas en avoir pour longtemps – enfin dites ça au dé à sa chance bien faible depuis le début du stage.
Fail : La structure prend forme en ce qui concerne les cailloux, mais pour les branches... « Elles sont minuscules les branches ici, faut qu'on en trouve d'autres. » Et c'est parti pour s'enfoncer de nouveau dans les bois à la recherche de branches un peu moins merdiques. « C'est super chiant de survivre en forêt, » grommelle-t-elle. Plus ça avance et plus elle regrette de s'être inscrite à ce stage, assurément – enfin ça elle ne le dira pas, question de fierté. « Franchement si ça arrive j'crois que je préfère me faire bouffer par un zombie, » lâche-t-elle, mine songeuse, sans cesser d'avancer. Oui l'idée d'un zombie lui est venu en premier en ce qui concerne une possible apocalypse, pourtant Dieu sait que pour rien au monde elle se planquerait dans une forêt dans ce cas. Quitte à crever, autant se réfugier dans une boutique MAC pour y passer ses derniers jours non ?
(c) Miss Pie Haut : ethereal-rpg & smbtraining.uk Bas : akamaihd & undercovereiram
proud
J'vais soulever des montagnes avec mes petits bras, traverser des campagnes, des patelins, des trous à rats, m'échapper de ce bagne, trouver un sens à tout ça
(c)crackintime
♥ :
Dernière édition par Sara Gutiérrez le Mar 8 Aoû 2023 - 13:49, édité 4 fois
LE DESTIN
l'omniscient
ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31457 POINTS : 350
TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris.AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014
Le membre 'Sara Gutiérrez' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'dé action' :
Maritza Gutiérrez
la cheffe de tribu
ÂGE : 51 ans SURNOM : Mari, Za' STATUT : Divorcée. Elle a été mariée pendant 10 ans avec Sergio. En 2002 ils signent les papiers du divorce mais depuis la mère de famille n'a jamais refait sa vie. MÉTIER : Femme de ménage, nourrice, cuisinière, en gros, elle est bonne à tout faire. LOGEMENT : #32 Parkland Boulevard (Spring Hill) POSTS : 682 POINTS : 0
La douleur ressentie par Sara à cause de la pierre semble bien vite oubliée grâce au bisou magique de Maritza. A peine avait-elle fait ce geste qu'elle avait entendu sa fille ricaner. Bien sûr c'était ridicule, bien sûr cela ne soignait pas, mais cela avait fonctionné. La jeune femme avait momentanément oublié qu'elle s'était blessée et l'ambiance s'était à nouveau détendue alors qu'elle aurait pu définitivement basculer du côté obscur. La mexicaine fit un petit sourire à son enfant, lui indiquant que cela allait passer. Elles allaient s'en sortir, Mari en était persuadée. Ce n'était pas pour rien que Sara avait un sale caractère, qu'elle était têtue, tenace et déterminée. La matriarche l'était tout autant. Pour dire vrai, elle l'était même de plus en plus au fil du temps. Elle avait beau prendre en âge, elle n'en restait pas moins quelqu'un d'acharné. A elles deux, elles allaient forcément trouver une solution pour se sortir du pétrin dans lequel elles s'étaient embourbées.
La matriarche proposa alors une méthode à sa fille. Cette dernière ne semblait pas forcément emballée ou convaincue mais elle accepta sans trop rechigner. Un SOS et elles auraient leur ticket pour la suite de l'aventure, du moins c'était ce que Maritza espérait. Elles commencèrent à placer les pierres comme elle l'avait suggéré. La tâche était plutôt aisée et elles le firent rapidement. Cela se gâta cependant lorsqu'il fallut glisser les branches entre. « Elles sont minuscules les branches ici, faut qu'on en trouve d'autres. » Un soupir de lassitude glissa des lèvres de la mère qui hocha affirmativement la tête. Et c'était reparti pour un tour, voilà qu'elles étaient à nouveau obligée de crapahuter dans la forêt. A quel moment cette torture cesserait-elle ? Etaient-elles condamnées à erreur éternellement comme des âmes en peine au milieu de ces bois ? « C'est super chiant de survivre en forêt » commença à se plaindre Sara alors que de son côté Maritza marmonnait : « C'est super chiant de survivre tout court... » Vivre était déjà bien assez difficile alors s'il fallait rajouter des épreuves pour survivre... Elles continuèrent de progresser avec plus ou moins de facilité, regardant autour d'elles si un arbre et ses branches pourraient faire l'affaire. Maritza fronça les sourcils lorsqu'elle entendit sa fille lui dire : « Franchement si ça arrive j'crois que je préfère me faire bouffer par un zombie ». Un petit rire lui échappa alors qu'elle lui donnait un petit coup d'épaule. « Faut que tu arrêtes de regarder The Living dead ». Comme à son habitude, le nom de la série à laquelle elle pensait venait d'être écorché mais l'idée était bel et bien là. Elle continua à avancer et en pleine réflexion lui dit : « En plus, je crois que si vraiment on se faisait attaquer par des zombies, c'est pas là que j'irai me cacher... ». Elle suspendit sa phrase tandis qu'elle cherchait sincèrement où elle pourrait aller se réfugier. « Je sais ! » s'écria-t-elle avant de poursuivre : « Dans un magasin de nourriture mexicaine. ». Le regard rêveur la matriarche finit par s'arrêter devant un immense arbre dont certaines branches touchaient le sol. Elle se tourna vers Sara et lui demanda : « Ca devrait faire l'affaire non ? » Elle l'espérait sincèrement parce qu'elle n'avait plus du tout envie de marcher. Plus elles s'éloignaient du point de départ plus le retour serait long.
made by black arrow
Cry me a river♛
You don't have to say, what you did, I already know, I found out from him Now there's just no chance, for you and me, there'll never be
❝Cry me a river ; Justin Timberlake❞
Sara Gutiérrez
le feu au poudrier
ÂGE : 26 ans, le quart de siècle à présent dépassé, la maturité tant attendue ayant plutôt pris la forme de vérité forcée (20.08.1998) SURNOM : Sara la fêtarde, la retardataire, l'emmerdeuse, la gamine, l'alcoolo, la relou... Vous avez le choix, elle répond à tout STATUT : Célibataire, plus adepte des coups d'un soir que des rêves de prince charmant MÉTIER : Jongle entre son boulot au Twelve Happy Spectators et celui au Queensland Performing Arts Centre où Marley la formait en douce pour devenir maquilleuse. Avant de partir, cette dernière a laissé son nom à une agente artistique un peu terrifiante, ce qui serait idéal si Gayle n'était pas aussi l'associée de son propre père... LOGEMENT : #200 Hughton Avenue, Redcliffe, depuis plus d'un an, mais le quatuor est devenu duo cet hiver : il ne reste que Dina et elle, et puisque la première voyage sans cesse c'est sur la Gutiérrez que retombe la responsabilité de faire des visites – quel stress POSTS : 4733 POINTS : 640
TW IN RP : Alcool, drogue, maladie infantile (cancer), mort, deuil, vulgarité TW IRL : RASGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Extravertie, souriante, sociable, loyale, franche • Irresponsable, immature, de mauvaise foi, provocatrice, excessive • Fière de ses origines mexicaines, 4e d'une fratrie de 7, aime sa famille plus que tout mais leur ment aussi beaucoup • A perdu sa petite sœur bien trop jeune, ne s'en remet pas vraiment • S'évade grâce aux soirées, l'alcool, la beuh • Devrait arrêter de fumer, mais ce n'est jamais la bonne période • 2 boulots de couverture et 1 déménagement pour cacher à sa famille qu'elle se forme non officiellement pour devenir maquilleuse, mais tout s'apprête à exploserCODE COULEUR : Sara prend de mauvaises décisions en DD33AA RPs EN COURS : (10/∞)
→ Collègues et spectateur·rices au Twelve Happy Spectators (cinéma) : pré-liens
→ Collègues et spectateur·rices au Queensland Performing Arts Centre(théâtre)
@Maritza Gutiérrez & Sara Gutiérrez Juillet 2023, Forêt, Stage de survie de la Bear Grylls Survival Academy
Espacer les pierres pour former les trois lettres de SOS et les remplir de branches est une bonne idée, mais pour ça il faudrait qu'elles en aient à leur disposition. Et pas ces petites merdes qu'elles ont sous la main ne vont leur servir à rien car elles s'envoleraient au premier coup de vent. Les voilà donc qui se remettent en marche pour trouver des branches suffisamment grandes et solides pour tenir la route et leur permettre d'achever leur SOS. C'est que les deux Gutiérrez commencent à trouver cette atelier affreusement long, Sara se plaignant même du thème du stage en général. La survie en forêt, mais quelle idée ? « C'est super chiant de survivre tout court... » C'est pas faux. Et puis soyons honnêtes, Sara serait super naze pour ça. Et alors si elle se retrouve en forêt... Plutôt se faire bouffer par un zombie, franchement. Sa remarque arrache un petit rire à sa mère qui rétorque rapidement. « Faut que tu arrêtes de regarder The Living dead. » « The Walking Dead, Mamá, » la corrige gentiment la jeune femme après avoir pouffé un instant. « En plus, je crois que si vraiment on se faisait attaquer par des zombies, c'est pas là que j'irai me cacher... » Elle approuve d'un hochement de tête. « Ouais moi non plus. » Quitte à ce que ce soit l'apocalypse, elle ira se réfugier dans un endroit où il y a du maquillage et de la bouffe pour profiter de ses derniers instants. « Je sais ! » Les sourcils de Sara s'arquent, marquant sa surprise face à la soudaine exclamation de sa mère. « Dans un magasin de nourriture mexicaine. » Elle esquisse un sourire en coin face à l'air rêveur qu'elle arbore. « Ah c'est mieux ouais, » confirme-t-elle. Bien mieux même – mais ça manquerait de maquillage, quand même.
Après avoir marché quelques – longues – minutes, mère et fille passent devant un arbre qui attire l'attention de la première. « Ca devrait faire l'affaire non ? » Tournant la tête vers la plante en question, elle constate avec une certaine satisfaction qu'elle a de grandes branches qui devraient être faciles à arracher. « Ouais ça ira, » assure-t-elle en hochant la tête, s'approchant aussitôt de l'arbre pour se mettre en action. Ouais, elle veut en finir avec cet atelier et ça commence à se sentir.
Win : Les branches sont parfaites et faciles à récupérer. Elles n'ont plus qu'à retourner au point de départ et elles pourront enfin achever leur SOS !
So close : Les branches feront l'affaire mais elles sont difficiles à arracher. Durant l'effort, Sara s'écorche les mains à plusieurs reprises, non sans pester – comprendre : elle insulte l'arbre en grommelant.
Fail : À peine met-elle un pied sur une des grosses racines de l'arbre que tout un tas de fourmis apparaissent et remontent le long du tronc. « Non finalement non. » Et sans laisser le temps à sa mère de protester, Sara se remet en route, refusant d'affronter un si grand nombre de ces petites bestioles dégoutantes.
(c) Miss Pie Haut : ethereal-rpg & smbtraining.uk Bas : akamaihd & undercovereiram
proud
J'vais soulever des montagnes avec mes petits bras, traverser des campagnes, des patelins, des trous à rats, m'échapper de ce bagne, trouver un sens à tout ça
(c)crackintime
♥ :
Dernière édition par Sara Gutiérrez le Mer 9 Aoû 2023 - 15:09, édité 2 fois
LE DESTIN
l'omniscient
ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31457 POINTS : 350
TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris.AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014
Le membre 'Sara Gutiérrez' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'dé action' :
Maritza Gutiérrez
la cheffe de tribu
ÂGE : 51 ans SURNOM : Mari, Za' STATUT : Divorcée. Elle a été mariée pendant 10 ans avec Sergio. En 2002 ils signent les papiers du divorce mais depuis la mère de famille n'a jamais refait sa vie. MÉTIER : Femme de ménage, nourrice, cuisinière, en gros, elle est bonne à tout faire. LOGEMENT : #32 Parkland Boulevard (Spring Hill) POSTS : 682 POINTS : 0
« The Walking Dead, Mamá » Mari fit un signe de la main indiquant que l'on se fichait bien du titre de cette fichue série. Elle nota tout de même mentalement qu'elle s'était déjà trompée concernant le nom d'un film lorsqu'elle était avec Diego. Il fallait qu'elle arrête de vouloir citer des films ou séries à la mode juste pour paraître plus jeune et plus à la page qu'elle ne l'était réellement. Ses enfants n'étaient pas dupes, ils savaient très bien que ce n'était pas le genre de choses qu'elle regardait. La conversation continua par rapport à l'endroit idéal où se réfugier en cas d'attaque de zombies et sans grande surprise la matriarche choisit un endroit où elle pourrait manger et se nourrir exclusivement de plats mexicains. Cela avait beau faire des années qu'elle vivait en Australie, sa terre natale lui manquait énormément. Elle se sentait bien à Brisbane mais rien ne remplacerait jamais la sensation de bien être qu'elle avait éprouvé lorsqu'elle vivait au Mexique.
Finalement Maritza aperçut un arbre dont les branches semblaient faire l'affaire. Après l'avoir montré à Sara, cette dernière approuva et décida de s'en occuper. La jeune femme devait en avoir marre de se retrouver en plein milieu des bois puisqu'elle se dépêcha d'agir, s’éraflant les mains et insultant au passage le pauvre arbre qui n'avait rien demandé. « Fais doucement... » murmura Maritza qui ne voulait pas lui donner d'ordres ou l'énerver davantage. Finalement la cinquantenaire s'approcha à son tour et précautionneusement commença à casser les branches. Après de longues minutes elles avaient toutes les deux fait deux tas qui paraissaient amplement suffisant. « Si avec ça on n'arrive pas à faire notre SOS de malheur, je sais pas qu'on pourra faire de plus » marmonna la mère. Elles prirent chacune une pile de branches, Maritza se plantant une épine dans le doigt et grommelant entre ses dents : « Tout ça pour un fichu diplôme. » Plus le temps passait et plus elle se disait que cette idée était parfaitement ridicule, elle refusait néanmoins de faire marche arrière ou d'abandonner. Elle avait fourni trop d'efforts pour baisser les bras maintenant.
Elles reprirent pour la énième fois le chemin en sens inverse, et taquine – et curieuse – Maritza regarda en coin sa fille afin d'observer sa réaction et lui demanda : « Et sinon ? Il y a un garçon qui fait battre ton cœur un peu plus vite ? » Un petit sourire glissa sur son visage. La mère se préparait à entendre les remarques de sa fille et à se faire envoyer balader sur les roses.
made by black arrow
Cry me a river♛
You don't have to say, what you did, I already know, I found out from him Now there's just no chance, for you and me, there'll never be
❝Cry me a river ; Justin Timberlake❞
Sara Gutiérrez
le feu au poudrier
ÂGE : 26 ans, le quart de siècle à présent dépassé, la maturité tant attendue ayant plutôt pris la forme de vérité forcée (20.08.1998) SURNOM : Sara la fêtarde, la retardataire, l'emmerdeuse, la gamine, l'alcoolo, la relou... Vous avez le choix, elle répond à tout STATUT : Célibataire, plus adepte des coups d'un soir que des rêves de prince charmant MÉTIER : Jongle entre son boulot au Twelve Happy Spectators et celui au Queensland Performing Arts Centre où Marley la formait en douce pour devenir maquilleuse. Avant de partir, cette dernière a laissé son nom à une agente artistique un peu terrifiante, ce qui serait idéal si Gayle n'était pas aussi l'associée de son propre père... LOGEMENT : #200 Hughton Avenue, Redcliffe, depuis plus d'un an, mais le quatuor est devenu duo cet hiver : il ne reste que Dina et elle, et puisque la première voyage sans cesse c'est sur la Gutiérrez que retombe la responsabilité de faire des visites – quel stress POSTS : 4733 POINTS : 640
TW IN RP : Alcool, drogue, maladie infantile (cancer), mort, deuil, vulgarité TW IRL : RASGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Extravertie, souriante, sociable, loyale, franche • Irresponsable, immature, de mauvaise foi, provocatrice, excessive • Fière de ses origines mexicaines, 4e d'une fratrie de 7, aime sa famille plus que tout mais leur ment aussi beaucoup • A perdu sa petite sœur bien trop jeune, ne s'en remet pas vraiment • S'évade grâce aux soirées, l'alcool, la beuh • Devrait arrêter de fumer, mais ce n'est jamais la bonne période • 2 boulots de couverture et 1 déménagement pour cacher à sa famille qu'elle se forme non officiellement pour devenir maquilleuse, mais tout s'apprête à exploserCODE COULEUR : Sara prend de mauvaises décisions en DD33AA RPs EN COURS : (10/∞)
→ Collègues et spectateur·rices au Twelve Happy Spectators (cinéma) : pré-liens
→ Collègues et spectateur·rices au Queensland Performing Arts Centre(théâtre)
@Maritza Gutiérrez & Sara Gutiérrez Juillet 2023, Forêt, Stage de survie de la Bear Grylls Survival Academy
Sara esquisse un nouveau sourire lorsque sa mère balaie d'un geste de la main sa correction à propos de The Walking Dead. Ça l'amuse de l'entendre parler de trucs auxquels elle ne connaît rien en faisant comme si. Comme si elle n'avait pas cinquante ans, comme si elle n'était pas une mère débordée qui n'a pas que ça à faire que de regarder des séries, passer du temps sur Youtube ou jouer à des jeux vidéos. C'est la même chose pour Fortnite : Mamá serait sans doute incapable d'en pitcher le principe correctement, mais elle en a retenu le nom parce que les garçons y jouent à la maison. Et lorsqu'Alejandro essaie de lui expliquer quelque chose à ce sujet, elle est complètement perdue – encore plus que Sara, et pourtant cette dernière est loin d'être très calée sur le sujet.
Leur discussion sur le meilleur lieu pour survivre à une apocalypse s'achève lorsque mère et fille tombent enfin sur un arbre qui paraît convenir. Avec ses longues branches accessibles depuis le sol, il semble parfait et Sara n'hésite pas une seule seconde avant d'enrouler ses doigts autour de l'écorce pour arracher le nécessaire à la finalisation de leur SOS. Enfin, elle essaie de le faire mais ses adversaires s'avèrent plus coriaces que ce qu'elle aurait cru. Sans surprise, elle évacue son agacement à coup d'insultes en Anglais et en Espagnol à l'attention de l'arbre qui lui érafle les mains. « Fais doucement... » La jeune femme pince les lèvres pour se retenir de rétorquer que si elle fait doucement elles n'auront jamais ces putain de branches dont elles ont besoin. Le fait que sa mère se rapproche pour l'aider finit d'apaiser ses ardeurs et c'est à deux qu'elles parviennent finalement à amasser bien assez de branches pour leur SOS. « Si avec ça on n'arrive pas à faire notre SOS de malheur, je sais pas qu'on pourra faire de plus. » « Utiliser les branches pour frapper l'instructeur, » propose-t-elle, simple plaisanterie bien sûr qui pourtant témoigne de son agacement contre cet homme qui les a lâchement abandonnées. Ramassant une pile de bois, Sara la cale sous son bras en essayant de rendre ça le moins inconfortable possible sans trop de réussite. « Tout ça pour un fichu diplôme. » « On affichera le tien dans le salon, tu verras tu seras super fière. » Ah bah oui, il vaut mieux affirmer qu'elle est ici pour la fierté d'obtenir le diplôme du stage de survie de Bear Grylls. C'est moins couillon que de reconnaître qu'elle regrette déjà un peu d'avoir accepté de s'y rendre juste pour ne pas flancher face à son frère qui se foutait de sa capacité à faire un feu. Et puis quand on voit comment l'atelier précédent s'est terminé... L'idée de ce stage en famille est définitivement discutable.
Ses branches sous le bras, Sara emboîte le pas de sa mère en direction leur point de départ où les attendent leurs grosses pierres. Ça fait combien de fois qu'elles font ce trajet ? Bien trop, en témoignent les questionnements de Mamá qui n'en finissent pas. Après la colocation et le boulot, elle a le droit au pire de tout... « Et sinon ? Il y a un garçon qui fait battre ton cœur un peu plus vite ? » Discuter de sa vie amoureuse avec sa mère, c'est ce dont rêve toute jeune femme de presque vingt-cinq ans, bien sûr. La réaction de Sara ne se fait pas attendre : ses yeux roulent dans leurs orbites et un soupir lui échappe. « Mamá, por favor. * » Est-ce qu'elles sont vraiment obligées de discuter de ça ? « Non, il n'y a pas de garçon. » Ni de fille, ni personne bon sang. Contrairement à Papá ou à Diego, elle ne lui fera pas l'offense de lui mentionner les personnes avec qui elle couche par désir de provocation. La situation est bien différente, il faut dire. « Si un jour j'ai quelqu'un de sérieux, je t'en parlerai, d'accord ? » propose-t-elle en tournant la tête vers la matriarche qu'elle regarde dans les yeux. Elle se dit que ce deal vaut mieux que devoir répondre périodiquement à des questions sur le sujet. Et puis sans doute qu'au fond, une partie de la jeune femme comprend que sa mère souhaite simplement qu'elles discutent de sa vie sur tous ses aspects. Mais Sara préférerait mille fois devoir faire un portrait détaillé de chacun de ses colocs à une discussion sur ses plans cul, son refus de se poser avec qui que ce soit et l'effroi pur et simple qu'elle ressent face à la simple idée d'être un jour mère. Elle est bien trop sobre pour parler de ça.
Est-ce que le trajet retour lui semble plus court parce qu'elle a accéléré le pas ? Peut-être bien, mais en attendant elles sont arrivées et n'ont plus qu'à s'y mettre. Enfin, si remettre pour la troisième fois serait plus exact. À moins que ce soit la cinquième, Sara ne sachant plus trop comment compter à force.
Win : Tranquille, elles sont efficaces et terminent leur SOS qui est ma-gni-fique. Elles n'ont plus qu'à trouver l'instructeur et elles auront validé l'atelier premiers secours !
So close : En laissant tomber le bois par terre, Sara se plante une écharde dans le bras et peste. Le SOS n'a soudainement plus d'importance : elle est occupée à essayer de retirer l'écharde dans son bras... Il lui faut bien deux minutes pour la retirer – sans demander l'aide de sa mère, hein, question de fierté sûrement –, après quoi elle se concentre de nouveau sur leur mission. « Bon, le SOS... » Oui parce qu'elles étaient revenues avec des branches pour ça, initialement.
Fail : En laissant tomber le bois par terre, Sara se plante une écharde dans le bras et peste. Le SOS n'a soudainement plus d'importance : elle est occupée à essayer de retirer l'écharde dans son bras... Et n'y arrive pas.
*Mamá, por favor = Maman, s'te plaît
(c) Miss Pie Haut : ethereal-rpg & smbtraining.uk Bas : akamaihd & undercovereiram
proud
J'vais soulever des montagnes avec mes petits bras, traverser des campagnes, des patelins, des trous à rats, m'échapper de ce bagne, trouver un sens à tout ça
(c)crackintime
♥ :
Dernière édition par Sara Gutiérrez le Mer 9 Aoû 2023 - 15:08, édité 1 fois
LE DESTIN
l'omniscient
ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31457 POINTS : 350
TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris.AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014
Le membre 'Sara Gutiérrez' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'dé action' :
Maritza Gutiérrez
la cheffe de tribu
ÂGE : 51 ans SURNOM : Mari, Za' STATUT : Divorcée. Elle a été mariée pendant 10 ans avec Sergio. En 2002 ils signent les papiers du divorce mais depuis la mère de famille n'a jamais refait sa vie. MÉTIER : Femme de ménage, nourrice, cuisinière, en gros, elle est bonne à tout faire. LOGEMENT : #32 Parkland Boulevard (Spring Hill) POSTS : 682 POINTS : 0
Sara était littéralement en train de perdre patience sous les yeux de sa mère. Cette dernière se rendait bien compte que sa fille était à deux doigts de l'implosion. Ses gestes étaient précipités, elle ne prenait absolument plus garde à ce qu'elle faisait. La jeune femme en avait tellement marre qu'elle ne se souciait plus du moindre risque ou moindre danger. Les insultes fusaient à tout va, en français, en espagnol, la mère n'aurait même pas été surprise d'en entendre dans une autre langue. Si au début de l'atelier elle avait souligné le moindre écart de langage de sa fille, désormais elle ne disait plus rien. Ce n'était pas qu'elle avait abandonné ou baissé les bras face aux grossièretés de sa fille, c'était surtout qu'elle avait elle aussi envie d'user le même langage fleuri. Comment un atelier qui semblait si simple pouvait se révéler être aussi interminable ? La mexicaine se posait la question. Elles en venaient même à croire qu'elles n'avaient pas fait ce qu'on leur avait demandé. Si l'atelier des premiers secours était si difficile, la mère n'osait penser à celui de la construction d'un abri. Elle espérait que cela serait plus aisé mais elle en doutait sincèrement. Le fait de le faire avec Sergio ne la rassurait pas non plus. Allaient-ils finir par s’entre-tuer et par se jeter des branches d'arbres au visage ? Elle n'eut pas le temps de penser à cela plus longtemps puisque Sara s'énervait sur des branches et risquait de se faire mal si elle continuait ainsi. Mari s'approcha donc et aida son enfant. Cela eut le mérite de calmer les nerfs de la demoiselle et au bout de quelques minutes elles avaient enfin tout le matériel nécessaire et ce n'était pas trop tôt ! Lorsqu'elle dit à Sara qu'avec ça elle validerait forcément l'atelier – et que dans le cas contraire elle ne savait pas ce qu'elles devraient faire – elle se mit à rire en entendant la remarque suivante : « Utiliser les branches pour frapper l'instructeur, ». Habituellement Maritza aurait été agacée et aurait sans doute fait une leçon de morale à sa fille, lui expliquant que l'on ne réglait rien par la violence. S'il y avait bien une chose que la matriarche ne supportait pas, c'était bien celle-ci. Pourtant, là, au milieu de la forêt, la proposition de Sara ne lui semblait pas stupide, bien au contraire. Si cela devait arriver, la cinquantenaire prêterait sans doute main forte à sa fille mais inutile de le lui dire, Sara serait bien trop contente de l'entraîner sur cette piste.
Elle leva les yeux au ciel lorsqu'elle entendit : « On affichera le tien dans le salon, tu verras tu seras super fière. ». Comme si elle allait faire un truc pareil ! En réalité, elle n'avait aucune idée de ce qu'elle ferait de ce morceau de papier qui ne lui servirait jamais à rien. Peut-être le ressortirait-elle durant les repas de famille si l'un des Gutiérrez remettait en cause ses capacités. Si certains n'arrivaient pas à l'obtenir mais qu'elle avait le sien, Mari devait admettre qu'elle prendrait un malin plaisir à leur secouer sous le nez. Elle n'était pas si fragile que certains pouvaient le penser. Elles finirent par reprendre leur marche et ce fut à ce moment-là que la mère se dit que c'était l'occasion parfaite pour parler des histoires de cœur de sa fille. Cette dernière n'avait en effet aucune issue de secours et ne pourrait donc pas fuir la conversation. Comme elle s'y attendait, sa question ne fut pas reçue dans la joie et l’allégresse puisque la brunette soupira en roulant des yeux. Lorsqu'elle finit par lui dire qu'il n'y avait pas de garçon, Maritza fronça les sourcils. Cela signifiait-il qu'il y avait une femme ? Elle se mordit la lèvre pour ne pas poser la question en espérant secrètement que ce n'était pas le cas. Elle n'avait rien contre les homosexuels mais elle préférait tout de même que ses enfants soient hétérosexuels. Que penserait Dieu si c'était l'inverse ? « Si un jour j'ai quelqu'un de sérieux, je t'en parlerai, d'accord ? » Elle croisa le regard de Sara et ne sut pas comment réagir. Ses lèvres s'entrouvrirent quelque peu alors qu'elle restait confuse. Cela signifiait-il que sa fille avait des relations passagères ? Maritza savait que le monde actuel était ainsi et que la jeunesse d'aujourd'hui avait tendance à agir de la sorte mais cela ne l'empêcha pas de sentir son ventre se nouer à la pensée que sa fille puisse passer ses nuits dans les draps de différentes personnes. Peu désireuse de froisser Sara, elle finit par esquisser un sourire et par accepter : « Très bien, je ne poserai plus de questions si tu ne m'en parles pas. » Sa fille avait droit à son jardin secret et si elle lui promettait de la tenir au courant alors Maritza se contenterait de cela.
Elles arrivèrent enfin au point de départ là où les attendaient sagement leurs grosses pierres. La matriarche posa son tas de bois sur le côté et sursauta en entendant Sara crier. Elle fronça les sourcils en se demandant ce qu'elle avait encore bien pu faire. Lorsqu'elle observa son enfant se battre avec son propre bras afin d'enlever l'écharde elle soupira, s'approcha et lui dit : « Tends ton bras et arrête de bouger. » Avec ses doigts, elle pressa délicatement sur la beau de la brune de chaque côté de l'écharde et lorsque cette dernière ressortit, elle la prit avec ses ongles. Elle planta ensuite ses poings sur ses hanches et sur un ton faussement autoritaire lui dire : « Maintenant tu vas arrêter de t'agiter, j'aimerais bien que tu finisses l'atelier en un seul morceau ! » Et elle déposa un baiser sur son front. Elle retourna ensuite vers les tas de bois, prit une branche et la coinça entre deux pierres : « Bon, ça a l'air de fonctionner. Allez, viens m'aider. » Si elles se concentraient et qu'elles y mettaient du leur, elles arriveraient au bout de ce SOS et de ce calvaire.
made by black arrow
Cry me a river♛
You don't have to say, what you did, I already know, I found out from him Now there's just no chance, for you and me, there'll never be
❝Cry me a river ; Justin Timberlake❞
Sara Gutiérrez
le feu au poudrier
ÂGE : 26 ans, le quart de siècle à présent dépassé, la maturité tant attendue ayant plutôt pris la forme de vérité forcée (20.08.1998) SURNOM : Sara la fêtarde, la retardataire, l'emmerdeuse, la gamine, l'alcoolo, la relou... Vous avez le choix, elle répond à tout STATUT : Célibataire, plus adepte des coups d'un soir que des rêves de prince charmant MÉTIER : Jongle entre son boulot au Twelve Happy Spectators et celui au Queensland Performing Arts Centre où Marley la formait en douce pour devenir maquilleuse. Avant de partir, cette dernière a laissé son nom à une agente artistique un peu terrifiante, ce qui serait idéal si Gayle n'était pas aussi l'associée de son propre père... LOGEMENT : #200 Hughton Avenue, Redcliffe, depuis plus d'un an, mais le quatuor est devenu duo cet hiver : il ne reste que Dina et elle, et puisque la première voyage sans cesse c'est sur la Gutiérrez que retombe la responsabilité de faire des visites – quel stress POSTS : 4733 POINTS : 640
TW IN RP : Alcool, drogue, maladie infantile (cancer), mort, deuil, vulgarité TW IRL : RASGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Extravertie, souriante, sociable, loyale, franche • Irresponsable, immature, de mauvaise foi, provocatrice, excessive • Fière de ses origines mexicaines, 4e d'une fratrie de 7, aime sa famille plus que tout mais leur ment aussi beaucoup • A perdu sa petite sœur bien trop jeune, ne s'en remet pas vraiment • S'évade grâce aux soirées, l'alcool, la beuh • Devrait arrêter de fumer, mais ce n'est jamais la bonne période • 2 boulots de couverture et 1 déménagement pour cacher à sa famille qu'elle se forme non officiellement pour devenir maquilleuse, mais tout s'apprête à exploserCODE COULEUR : Sara prend de mauvaises décisions en DD33AA RPs EN COURS : (10/∞)
→ Collègues et spectateur·rices au Twelve Happy Spectators (cinéma) : pré-liens
→ Collègues et spectateur·rices au Queensland Performing Arts Centre(théâtre)
@Maritza Gutiérrez & Sara Gutiérrez Juillet 2023, Forêt, Stage de survie de la Bear Grylls Survival Academy
Est-ce Sara hésiterait vraiment à frapper l'instructeur avec des branches s'il ne validait pas leur atelier premiers secours une fois leur SOS dessiné ? Rien n'est moins sûr vu l'était actuel de la jeune femme, avec sa patience en lambeaux et ses nerfs à vif d'affronter une nature qui ne veut effrontément pas d'elle. Le pire dans tout ça – ou le mieux –, c'est que sa mère se range de son côté : elle n'émet pas le moindre reproche face à l'usage de violence pourtant prohibé à la maison, seulement un rire qui traduit de leur désespoir comment. Que le lâcheur s'estime heureux, Sara n'a pas encore envisagé l'utilisation de cailloux qui pourtant seraient bien plus douloureuse. Elle se contente de rappeler à sa mère pourquoi elles font là : pour la fierté d'avoir le certificat de survie de la Bear Gryll's Survival Academy. Absolument pas parce que Sara a eu trop de fierté pour reconnaître face à son frère, même dans un simple texto, qu'elle ne serait effectivement pas foutue d'allumer un feu. Comment l'histoire de ce défi débile a dégénéré ensuite pour que ce stage devienne une expérience familiale au bon sens très discutable ? Honnêtement, Sara n'en a aucune idée.
Pour le plus grand malheur de Sara, Mamá semble à présent confondre stage de survie et thérapie familiale. Dans quel univers elle s'est dit que c'était une bonne idée de discuter de la vie amoureuse de sa fille cadette maintenant ? Après c'est sûr qu'au moins cette dernière n'a pas la possibilité de s'enfuir pour échapper à ses questions. Même si elle essayait littéralement de le faire, nul doute qu'elle se vautrerait après n'avoir parcouru qu'une dizaine de mètres dans la forêt. Ou alors elle se perdrait et appellerait à l'aide, ce qui ne serait pas plus glorieux. À défaut d'une fuite, Sara s'agace à voix haute avant d'essayer de se montrer plus raisonnable. Elle connaît suffisamment sa mère pour la savoir capable de lui poser la question à chaque repas qu'elle fera à la maison, alors autant mettre les points sur les i maintenant... Quitte à faire une promesse qui n'a pas vraiment de sens. « Très bien, je ne poserai plus de questions si tu ne m'en parles pas. » Et comme il n'y aura jamais quelqu'un de sérieux, elle n'aura jamais à lui en parler, c'est par-fait. « Merci. » Elles s'en sont pas si mal sorties pour un sujet si merdique, pas vrai ?
Le point de départ rejoint, Sara laisse tomber le bois qu'elle avait sous le bras et réussit à se planter une écharde dans la manœuvre. Elle peste, tente de la retirer seule mais n'y arrive absolument pas. Elle l'a juste enfoncée de plus belle dans sa peau, voilà qui est super malin – tout autant que sa fierté qui ne veut pas demander de l'aide, évidemment. « Tends ton bras et arrête de bouger. » La jeune femme s'exécute et se laisse faire sans râler, ayant simplement envie d'en être débarrassée. C'est un super pouvoir de mère, d'y arriver si vite et facilement ? C'est carrément abusé... Tout autant que l'attitude de Mamá juste après : poings sur les hanches et traits plissés pour se donner un air autoritaire, elle la fixe d'un regard qui ne lui dit rien qui vaille. « Maintenant tu vas arrêter de t'agiter, j'aimerais bien que tu finisses l'atelier en un seul morceau ! » Si Sara s'apprêtait à rétorquer quelque chose qui aurait forcément envenimer les choses, le bisou de Mamá sur son front la fait redescendre comme si elle était de nouveau une enfant faisant des colères. Au lieu de s'énerver, elle choisit plutôt de hocher vivement la tête comme si sa mère venait d'avoir une idée de génie. « T'as raison, je devrais aller faire la sieste et te laisser construire le SOS, » propose-t-elle avec entrain. Ouais, elle aimerait bien c'est sûr, mais elle n'a en réalité pas le cœur à abandonner Mamá en plein effort. « Bon, ça a l'air de fonctionner. Allez, viens m'aider. » Malgré son agacement, la jeune femme rejoint leurs tas de branches et oublie à contrecœur sa formidable idée de sieste. « Ça compte pas comme s'agiter ça ? » Dommage, elle aurait eu une super excuse. Au lieu de ça, la voilà qui se met en action et saisit branches et pierres pour qu'avance leur SOS.
Win : Deux jolis S et un magnifique O plus tard, elles ont enfin terminé l'enfer qu'a été l'atelier premier secours du stage. « C'est boooon ! » s'écrit Sara d'une voix soulagée mais sans crier pour autant. Elle est simplement ravie d'en avoir fini et n'a plus qu'une hâte : retrouver l'instructeur et lui arracher le certificat des mains, quitte à le frapper avec des branches pour ça.
So close : Le S est fait, elles en sont à terminer le O lorsqu'un coup de vent fait bouger l'un des segments du S. « Puta ! * » soupire la jeune femme en roulant des yeux. Après un autre soupir bruyant, elle laisse sa mère achever la deuxième lettre et va ramasser le bois qui s'est envolé du S. Super en terme d'efficacité ça aussi, merci dame Nature.
Fail : Le S est fait, elle se lance dans le O lorsque... Aïe. Cette fois la jeune femme ne crie pas mais relève la tête vers Mamá, se retenant de montrer tout le désespoir qu'elle ressent d'être à ce point haïe pour la nature. Elle ne jette jamais ses clopes par terre – sobre –, elle ne mérite vraiment pas ça ! « Tu me crois si je te dis que je me suis encore plantée une écharde ? » Comme sa mère, elle aimerait que ce soit une blague... Mais non.
*Puta = Putain
HRP :
Edit : Page 4 mais on a réussiiii Merci à ma partenaire de désespoir qui n'a rien lâché et ne m'a pas abandonnée Te quiero Mamá
(c) Miss Pie Haut : ethereal-rpg & smbtraining.uk Bas : akamaihd & undercovereiram
proud
J'vais soulever des montagnes avec mes petits bras, traverser des campagnes, des patelins, des trous à rats, m'échapper de ce bagne, trouver un sens à tout ça
(c)crackintime
♥ :
Dernière édition par Sara Gutiérrez le Sam 12 Aoû 2023 - 1:27, édité 1 fois