Alors que j’étais en train de fouiller dans le frigo à la recherche de quelque chose d’acceptable pour faire à manger, voilà que Gabriel me figea sans le vouloir. Et surtout sans le voir. Je faisais genre de n’avoir rien entendu ou tout du moins que ça ne m’avait pas touché, mais en fait, je ne m’y attendais pas et je pense bien qu’au fond ça me faisait plaisir, puisque je me suis mis à réprimer un sourire. J’étais en pleine réflexion, ou plutôt en train de me poser le pour et le contre Seulement si tu en choisi un de goût et de qualité. Lui répondais-je en me retournant après avoir fermé le frigo, sans lui sourire, en paraissant sérieuse et surtout mystérieuse pour qu’il se pose encore plus de question sur mes goûts. Même si avec ce que j’allais lui proposer comme plat, il allait être un peu plus éclairé. Et puis, il sait tout de même quel genre de femme je suis. Je ne suis pas transparente, mais j’essaie de l’être au maximum quand c’est dans mon propre intérêt, et franchement je suis incapable de dire non à un bon resto. Je lui annonçais donc qu’on pouvait très bien se débrouiller pour faire un coq au vin. Enfin, je le testais davantage. Parce que j’étais prête au fond à l’aider s’il ne savait pas le faire, c’est pas comme si ça me dérangeait, malgré mon image de princesse, j’aime faire la cuisine. En attendant, sa remarque me fit rire. Oui elle me fit rire spontanément. On aurait pu le confondre avec de la moquerie, mais ce n’était pas le cas, j’espérais bien qu’il fasse la remarque. Bien vu Sherlock. Mais il se trouve que le coq au vin est bien meilleur avec un poulet. Et puis surtout, on fait avec les moyens du bord. Lui répondais-je puisqu’il était évident qu’il n’avait pas de coq dans son frigo. Même si le goût du coq est un peu plus fort, le poulet au vin n’en reste pas moins meilleur. Il faut savoir arranger les recettes de cuisine à sa sauce.
Gabriel nota ce détail dans un coin de sa tête, choisir le meilleur restaurant qu'il pourra trouver dans cette ville. Ça ne devrait pas être trop compliquer bien que les prix sur la carte risqueraient de le faire sauter au plafond mais c'était une autre histoire. Il voulait la revoir alors qu'elle n'était même pas encore parti et lorsqu'il avait une idée en tête, il l'avait jusqu'au bout. Le jeune homme tourna son regard un instant vers elle, Rebecca avait un air très sérieux sur le visage et ça le fit sourire en coin un bref instant avant de répondre.
- Comptes sur moi… Le meilleur restaurant de la ville pour toi et moi.
Un rire sortit de la bouche de la jeune femme et c'était plutôt agréable à attendre. Qu'elle se moque ou non de lui au moins elle se détendait un peu et c'était appréciable. Gabriel acquiesça à sa réponse avant de finir par lui avouer qu'il n'était pas le meilleur cuisinier du monde et que même s'il maîtrisait la cuisson d'un poulet il n'avait jamais apprit à le marier avec du vin. Peut-être qu'elle ne pu résister à son petit regard suppliant puisqu'elle se mit à l'aider en lui expliquant chaque étape. Il enregistra chacune d'elle dans un coin de sa tête, il avait la mémoire sélective mais il tenait à se souvenir de cette recette. Pendant la préparation du plat, ils échangeaient tous les deux sur tout et rien à la fois sans jamais vraiment rentrer dans l'intime de chacun. Ils avaient au point commun tous les deux, ils étaient très mystérieux sur leur vie personnelle. Lorsque la préparation fut prête, Gabriel mit le poulet au vin à l'intérieur du four, il ne restait plus qu'à attendre que celui cuise. Il se tourna pour se retrouver face à Rebecca et s'approchant doucement d'elle il se mit à parler.
- Il va falloir attendre au moins trente minutes pour que le poulet puisse cuir, tu n'aurais pas une idée de comment passé le temps ?
Un léger rire s'échappa de sa bouche puis il reprit son sérieux en la regardant droit dans les yeux. Il ne savait pas encore s'il avait envie d'être le prédateur ou la proie mais une chose était sur aucun d'eux ne pourraient sortir de ce loft.
Cela me donna un réel frisson le long de mon échine quand il prononça le toi et moi. Et ce n’était pas un frisson de peur ni même de dégoût. C’était étrange, mais pas déplaisant. Mais heureusement je pus rebondir rapidement sur le repas du soir qui était apparemment inspirant vu son frigo. Je préférais bien mieux ça plutôt que de parler de ce que je peux ressentir. D’ailleurs ce fut presque quasiment notre sujet de conversation pendant les minutes qui suivirent vu que je lui expliquais comment faire. Peu m’importait à vrai dire qu’il sache comment faire ou non, tout ce que je voulais c’était pouvoir manger. Et fallait bien avouer que ce partage de cuisine ainsi que quelques petits conversations échangées avec lui étaient loin d’être désagréable, cela avait même été plaisant, tellement que ma garde s’en relâchée et que je me trouvais incroyablement agréable et sympa tout à coup. Mais j’espérais qu’il ne pense pas trop que ça durerait ainsi éternellement. J’espérais aussi que je n’en ai pas l’envie. Je n’ai plus envie de m’accrocher de la sorte, je n’en ai pas besoin pour continuer à vivre, pour avoir mon enfant tant attendu. D’ailleurs je n’y avait bizarrement pas pensé jusqu’à présent, mais peut-être que je pourrais éventuellement me servir de Gabriel. C’était à réfléchir. Il se pourrait qu’il s’accroche un peu trop. Ce serait compréhensible après tout. Mais cela me rassura quand je ne vis qu’une simple perversité dans son regard quand il m’annonça qu’il fallait s’occuper pendant une bonne trentaine de minute. Je lui souriais en coin, me reculant doucement pour m’appuyer contre l’un des meubles de sa cuisine et lui répondre J’ai la même idée que toi, je me trompe ? Refaire l’amour sur un meuble, oui, pourquoi pas, mais mon coccis s’en souvenait encore un peu trop Tu penses pouvoir tenir une demie heure ? Lui demandais-je, amusée par la réaction qu’il risquait d’avoir.
D'un pas lent mais assurer, Gabriel s'approcha doucement de Rebecca sans la quitter du regard. A coup sûr, elle avait la même idée que lui et maintenant qu'elle avait reculé jusqu'à toucher le meuble, son corps se stoppa. Un léger sourire se dessina sur son visage lorsqu'une idée lui vint en tête. Pour le coup ce n'était sûrement pas l'idée que devoir avoir Rebecca dans la sienne mais il aimait bien jouer avec elle et puis elle lui rendait bien. Son corps était proche désormais du sien. Gabriel posa ses mains sur les hanches de Rebecca sans aucune gêne puis il pencha sa tête à son oreille en lui murmurant.
- Peut-être… Tu as envie de jouer aux cartes ? Un uno ou une bataille ?
Il redressa son visage laissant un bref silence s'installait mais il ne pu s'empêcher de rire en voyant l'expression de son visage quelques secondes plus tard. Gabriel aurait très bien pu continuer son jeu, la faire attendre et ne pas céder à cette tension qui régnait entre eux. Mais il était incapable de le faire, bien trop faible ou bien trop désireux de recommencer ce qu'ils avaient tous les deux déjà mit en pratique une première fois. Il se mordilla la lèvre son regard s’égarant sur la bouche de Rebecca.
- Je plaisante relaxe et pour le reste tout dépend de ma partenaire…
Un nouveau sourire en coin puis il approcha son visage du sien pour venir capturer ses lèvres entre les siennes dans un baisé enflammé. Gabriel ne voulait pas lui laisser le temps de répondre ou bien même de réfléchir de peur qu'elle change d'avis. Il l'attira contre lui, après tout, sur un meuble il avait déjà testé, il restait l'option du salon ou bien de la chambre. Tout était possible avec Rebecca, elle était imprévisible et c'était l'une des choses qui attirait le plus Gabriel bien trop lasse des relations plates qui ne riment à rien. Et là c'était encore mieux puisqu'ils n'avaient pas une relation à proprement parler. Tout était excitant et surtout sans limite.
Attendre pendant de longues minutes, ça ne semblait pas non plus réjouir mon ancien partenaire de jambes en l’air. J’ai dans mes principes de ne jamais coucher deux fois avec le même homme, mais à cet instant, je l’oubliais direct. Oui j’avais de nouveau envie de lui, et pourtant je l’ai déjà eu entre mes jambes. C’est assez incompréhensible, c’est que ça ne me ressemble pas. Cependant, je ne vais pas non plus lutter contre mes propres envies, et bizarrement j’ai de nouveau envie qu’il soit mon partenaire. Sûrement pour la dernière fois, alors pourquoi se priver ? Enfin, je m’étais enfermée à le revoir après tout. J’avais en quelque sorte accepté à son invitation à dîner, même si je doutais qu’il nous trouve un des excellents restaurants. La seule raison pour laquelle je dirais oui. Seulement c’est ce que j’ai envie de croire, ce n’est plus compliqué de nos jours d’en trouver un. Moi ? A un rendez-vous galant ? Non, je ne m’y vois pas, je ne m’y vois plus, c’est terminé pour moi ça, et pourtant. Chaque chose en son temps. Je verrais bien quelle excuse je pourrais lui trouver pour ne pas y aller. Mais il me coupa dans mon élan en me parlant de jeux de cartes. Il est sérieux là ?! Vraiment ?! J’arquais les sourcils, pas du tout contente de sa réponse mais me rendis bien compte qu’il se fichait de moi au fond. Bien sûr qu’il avait la même idée que moi. Surtout vu où ses mains s’étaient placées. Mais vu notre jeu, je croyais qu’il ne voulait que me provoquer. Peut-être un peu au fond. Et je me laissais bêtement avoir. Mais heureusement pour moi, il avait les mêmes idées déplacées et il ne tarda pas à me rassurer sur cela, et il ne me laissa pas le temps d’en placer une. Parfait. Il prend les décisions d’une façon que j’apprécie et je ne peux que me laisser faire. Je l’attrape alors par le col de sa chemise pour lui rendre davantage son baisé fulgurant pour le rendre bien plus passionné. Je me décalais du meuble, l’entraînant avec moi et nous dirigeais du mieux que je pouvais jusqu’au canapé. Pas question de le refaire sur un meuble et pas question de passer par le cap de la chambre. Ce serait bien trop … personnel pour moi. Je ne le fais jamais dans le lit des hommes. Et jamais dans le mien non plus. Je préfère davantage les lieux insolites ou les hôtels.
Gabriel se laissa entraîner par Rebecca jusqu'au canapé de son salon en marchant à reculons jusqu'à butté contre l'accoudoir. Leur échange était si passionné qu'il ne demanderait cas recommencer encore et encore s'il le pouvait. Cela le rendait dingue car c'était rare qu'une femme lui face autant d'effet. Un instant elle était détestable au plus au possible et la seconde d'après il rêvait de lui arracher ses vêtements. Lorsque leur baisé prit fin, il retira son haut, le laissant tombait au sol puis il prit appuie sur l'accoudoir du canapé s'y retrouvant assit. Il inclina légèrement la tête en arrière puisqu'elle était debout face à lui et le dominait par le fait qu'il était assit. Il lui lança un regard pleins de sous entendu accompagné d'un petit sourire en coin.
- Tu vas me rendre dingue à chaque fois que l'on va se voir ?
Elle allait sûrement lui répondre quelque chose proche de « la ferme » mais c'était plus fort que lui. Après tout où était le mal ? Non bien au contraire, c'était plutôt plaisant bien que Gabriel ignorait les règles que c'était fixé Rebecca avec les hommes. Lui n'en avait pas vraiment, du moins tout dépendait de la femme. Les mains de Gabriel remontèrent dans le dos de Rebecca jusqu'à atteindre la fermeture éclair de la robe et ainsi la descendre lentement. Sa tenue qu'elle portait glissa le long de ses hanches jusqu'à toucher le sol et Gabriel n'en perdit pas une miette. Son attention se reporta immédiatement sur la silhouette de Rebecca qui était plus cas son goût. Il se redressa un instant venant l'embrasser fougueusement puis il descendit ses lèvres à son cou, à sa clavicule finissant son ascension entre sa poitrine. Son corps avait un goût délicieux dont il n'avait pas pu entièrement profiter la dernière fois.
La traversée du salon s’arrêta brusquement quand il buta contre le canapé et que je me laissais complètement allée contre lui. Je n’avais plus de retenue, à croire qu’elle s’échappait peu à peu plus je passais du temps avec lui, comme si je commençais à lui donner une certaine confiance. Je ne me posais pas de question et ne me demandais pas comment j’allais agir avec lui maintenant ou plus tard. Un sourire narquois naquit sur mes lèvres quand il me demandait si j’allais le rendre fou à chaque fois qu’on se verrait Encore faudrait-il qu’on se revoit. Lui répondais-je simplement avant de continuer à me laisser faire, à savoir me faire enlever ma robe qui me tenait bien trop chaud. Oui certes, je lui avais donné le feu vert pour ce resto, mais encore fallait-il qu’il le choisisse bien, sans quoi, je me verrais obligée de refuser. Même si encore une fois, ce n’est pas ce que j’ai envie. Je ne pouvais qu’apprécier la façon dont il me mangeait du regard, ce genre de regard pour lequel je travaille constamment et qui me fait sentir aussi bien dans ma peau et aussi confiante. Il me fit légèrement basculer en arrière avec son baisé fougueux que j’appréciais considérablement et me laissait embrasser le long de mon cou jusqu’à ma poitrine. Je profitais de ses doux baisés avant de venir le repousser légèrement pour reprendre le dessus, lui retirer à mon tour son haut et le faire basculer en arrière pour qu’il s’allonge sur le canapé. Ou plutôt s’écroule. Je n’ai jamais été très douce non plus, surtout dans ce genre de circonstance. Je ne tardais pas à réduire notre espace de séparation pour venir à califourchon sur lui et venir à mon tour pour prendre ses lèvres et l’embrasser, toujours avec ce sourire en coin aux lèvres.
Gabriel aurait pu se sentir frustré de la réponse que venait lui donner Rebecca mais la seule chose qu'il puisse réussir à faire c'était de sourire en coin car quelque part, il était persuadé qu'il la reverrait. Peut-être que ce ne serait pas autours d'un repas, même s'il avait dans un coin de sa tête le nom d'un très bon restaurant à Brisbane. Peut-être que se serait simplement au détours d'une rue ou en sortant d'un café, mais il la reverrait, quelque chose lui disait que leur petit jeu était loin d'être terminé.
- Profitons de ce soir alors, au cas où se serait la dernière fois où je te vois…
Après ça s’enchaîna baisés et jeu de regard qui laissait la pièce radicalement se réchauffer. Rebecca repoussa ensuite Gabriel à qui c'était loin de déplaire pour reprendre le dessus sur la situation. Ses vêtements se retrouvèrent rapidement au sol au coté de la robe que portait Rebecca cinq minutes plutôt puis dans un mouvement de surprise, il se retrouva basculé en arrière sur le canapé. Gabriel se redressa légèrement mais Rebecca ne lui laissa rien le temps de faire venant se mettre à califourchon au dessus d'elle. Il glissa alors ses mains le long de ses cuisses jusqu'à remonter à la hauteur de ses fesses. Inclinant légèrement sa tête en arrière pour pouvoir répondre à son baisé, il laissa retombé son dos en arrière sur le canapé l’entraînant avec lui. Le désir était déjà bien présent en Gabriel mais l'excitation commençait doucement à le faire bouillir. Il décolla légèrement son bassin du canapé afin de retirer son pantalon qui tomba au sol après avoir donner de léger coups de pieds pour s'en débarrasser. Les choses promettaient d'être différentes de la dernière fois. Il s’attela à retirer le peu de tissus qu'il restait à Rebecca afin de pouvoir assouvir ce désir qu'il avait en ce moment même pour elle.
Depuis des années, la conception de « couple » était égal à Gabriel. Pour lui ce n'était qu'un simple mot. Il avait eu plusieurs relations qui s'étaient toutes terminées de la même façon mais le fait de ne pas mettre de mots, lui permettait de plus facilement passer à autre chose. Alors non, il ne se faisait pas le moindre film avec Rebecca, il ne s'imaginait pas en couple ni avoir aucune autre exclusivité avec elle à part cet instant présent qui forcément n'était cas eux. Même s'il ne lui avouerait pas avant un bon moment, Rebecca était une femme extraordinaire. Le genre de personne qu'il arrivait à détester et désirer l'instant d'après. Contrairement à elle, il n'avait aucune raison de ne pas se laisser aller, il comptait bien profiter un maximum, au cas où se serait la dernière fois, bien sûr.
Son corps se cambra légèrement lorsqu'il sentit Rebecca se mettre sur lui, il en-trouva la bouche sentant cette douce vague de plaisir se rependre en lui. Gabriel fut un peu surpris du cri que laissa entendre Rebecca, elle qui avait été si silencieuse la première fois. Agrippant les fesses de la belle amazone, il accompagnait chacun de ses mouvements de bassins poussant quelques gémissements qu'il ne pouvait retenir. Remontant ses mains doucement le long de sa taille, Gabriel avait apparemment la même envie que Rebecca, puisqu'il voulait la sentir contre lui, son corps chaud contre le sien. Il l'attira donc contre lui, se redressant lui-même afin de venir glisser la main contre sa nuque et l'embrasser avec ardeur. Face à face, il sentait désormais sa poitrine effleurait son torse à chacun de leurs mouvements et il adorait ça.
Gabriel ne saurait expliquer le fait qu'il prenait autant de plaisir avec une femme qui n'avait jamais eu aucun regard pour lui. Elle l'avait toujours méprisé et ça lui avait toujours était égal. Mais là, plus rien n'avait d'importance puisque son corps ondulait contre le sien, lui procurant un plaisir sûrement partager à l'écoute des bruits qui sortaient de la bouche de Rebecca. Le plaisir montait de plus en plus en Gabriel se répandant dans tout son corps et le fait que se soit elle qui avait le dessus sur lui ne le dérangeait pas vraiment. C'était comme si elle lisait en lui, sachant quoi faire et à quel moment. Rebecca avait ralentit ses mouvements et elle avait vu juste car Gabriel n'aurait pas tenu plus longtemps dans le cas contraire.
Le regard de Gabriel se posa sur le visage de Rebecca et il ne pu s'empêcher de sourire venant l'embrasser une nouvelle fois, gémissant contre ses lèvres. Sa bouche s’égara ensuite contre sa mâchoire puis son cou où il lui mordit légèrement la peau. L'idée de lui laisser une marque lui était passé par la tête, juste pour l'embêter et qu'elle ne puisse plus dire qu'il ne s'était rien passer. Il se mit à murmurer plus pour lui même qu'autre chose.
- J'ai chaud… Vraiment très chaud…
Ses mains redescendirent au niveau des fesses de Rebecca, la dévorant du regard. A croire qu'il continuerait à la désirer encore et encore après ça.
Lorsque Rebecca se mit à lui répondre, il ne pu s'empêcher de sourire à son tour tout en inclinant légèrement sa tête pour la regarder dans les yeux. C'était hors de question de prendre une pause à moins qu'elle veuille le frustrer pour le reste de la soirée. Elle s'arrêta alors et il se mordit la lèvre inférieure continuant de la regarder. Il n'avait pas de réplique en stock, à croire qu'elle avait pour la première fois depuis qu'ils s'étaient revu, réussit à le faire taire ou du moins à ne pas lui lancer de pique dix secondes après sa réponse.
- Non… tu vas me rendre dingue si tu t'arrêtes… C'est ce que tu cherches, avoues ?
Gabriel fronça très brièvement les yeux et rapprocha son visage de celui de Rebecca pour venir l'embrasser une nouvelle fois. A chaque fois, il prenait plaisir à le faire et ce n'était pas vraiment bon signe car s'il s'imaginait pouvoir l'embrasser au gré de ses envies, alors il y songerait tout le temps. Donnant un léger coup de bassin, il espérait bien qu'elle comprenne ce que cela signifiait. Inutile de dire qu'il espérait bien que le four ne sonne jamais. Il était sûrement un peu optimiste mais il se voyait bien faire ça toute la nuit et c'était cette impression de dernière fois qui lui faisait cet effet là. Au fond de lui, il savait que ça ne durerait pas et surtout qu'elle n'accepterait pas de l'accompagner dans un restaurant même très « chic » de la ville parce que beaucoup de gens s'y trouveraient et la verrait avec lui, Gabriel, pseudo artiste se faisant tout juste un nom dans le milieu mais bon là il ne pensait cas une chose, finir par lui faire crier son prénom avant la fin de la nuit.