Un nouveau sourire prit possession des lèvres de Gabriel. Impossible pour lui de contrôler ses faits et gestes à ce moment là. Il se laissait complètement aller, guidait par son propre plaisir. C'était évidant qu'elle voulait le rendre dingue et il y arrivait merveilleusement bien. Cependant, il ne répondit plus rien, il n'en voyait pas l'utilité puis il avait mieux à faire, comme embrasser Rebecca par exemple ou laisser ses mains glissaient le long du corps profitant du contact avec sa peau brûlante. Lorsqu'il donna un léger coup de bassin, leur ébat reprit le transportant immédiatement dans une vague de plaisir visiblement partagée.
Posant ses mains sur son torse, Gabriel se laissa basculé en arrière la suivant du regard puis il répondit à son baisé fermant les yeux un bref instant. Ses mains agrippèrent les hanches de Rebecca, accompagnant chacun de ses mouvements. Il sentait qu'il ne pourrait plus tenir très longtemps et quelques minutes plus tard, son buste se cambra légèrement en arrière lorsqu'il atteignit l'orgasme. Sa bouche s’entrouvrit laissant échappé un bruit non contrôlé au moment où il se relâcha en Rebecca. Sa respiration était rapide mais un sourire béat se dessina sur ses lèvres partageant cet instant avec elle.
Inutile de préciser qu'il avait adoré faire l'amour à la reine du lycée. Inutile non plus d'imaginer qu'il puisse pensait que c'était la dernière fois. Gabriel était déterminé à trouver le meilleur restaurant de cette ville. En parlant de ça, le four se mit à sonner pour annoncer la fin de la cuisson de ce fameux poulet.
Gabriel était entrains de maudire cette sonnerie qui le rappela à la réalité. Ce moment de plaisir intense prenait fin pour de bon cette fois-ci et il n'aurait pas dit que c'était un « parfait timing ». Rebecca ne fit presque aucun bruit, elle se releva simplement se hâtant d'aller dans la cuisine. Sur le coup, Gabriel était un peu perplexe mais si elle n'avait pas apprécié ce moment, elle lui aurait sûrement fait savoir car elle n'était pas du genre à faire semblant sur ce qu'elle pensait réellement de quelque chose ou quelqu'un et surtout de lui. Il lâcha un bref soupire, restant allongé encore quelques secondes puis il se redressa attrapant avec sa main droite ses vêtements posaient sur le sol. Il enfila ses sous-vêtements, remit son pantalon et enfila sa chemise sans la boutonner. Il se dirigea ensuite vers la cuisine pour rejoindre Rebecca.
- Alors ce poulet ?
Il eut un petit sourire en coin puis il ouvrit quelques placards et tiroirs afin d'en sortir les couverts et de dresser une table. Tout ça n'avait rien à voir avec une table de restaurant quatre étoiles mais ce n'était pas le but rechercher. Gabriel éteignit le four, puis en sortie le poulet qu'il découpa pour en mettre dans deux assiettes avec des légumes, ce n'était pas encore ce soir qu'il se passerait de viande pourtant il s'était mit en quête d'arrêter d'en manger. Si son frère cessait d'en acheter, tout serait plus facile pour lui. Son regard se posa sur Rebecca qui était encore en sous-vêtements, la vue était incroyable.
- J'espère que ce plat sera à la hauteur de mon hôte pour le repas. Bon appétit.
Gabriel haussa brièvement les sourcils en souriant puis il s'installa à table en face de Rebecca commençant à déguster son plat. Il sentait encore cette chaleur dans son corps mais il avait aussi vraiment faim.
Le poulet. Il était plus que prêt. Et il semblait être bien bon. C’était parfait. Seulement mon esprit était ailleurs. Il est resté sur ce canapé avec Gabriel. Il fallait vraiment que j’évite de penser à tout ça, c’est terminé, il faut que je tourne la page et que je sois de nouveau forte et que j’évite de tomber dans un puits d’où je ne saurais que très difficilement en sortir. Je laissais le soin à Gabriel de s’occuper du fameux poulet et lui répondais Il me semble bien cuit. Lui répondais-je en me reculant pour le laisser s’en occuper. Non, la proximité c’est fini. Il fallait que je l’évite. Même si j’appréciais beaucoup le fait qu’il dresse la table et la façon dont il la faisait. C’est pas vrai. Je me sens devenir gnangnante et débile. Je posais alors mes fesses à la table, sans prendre le soin d’aller me rhabiller, allez savoir pourquoi. J’attendais qu’il s’installe en face de moi pour lui dire avant de commencer à manger tout en lui souriant face à ce joli compliment – il sait comment me parler c’est évident – Bon appétit également. Je pris alors une première bouchée et rajoutais Il est très bien ton poulet. Le prochain sera encore meilleur. Mais ce n’était pas non plus une perche pour dire qu’on pourrait en remanger ensemble, non, il ne fallait pas, même si au fond je l’espérais encore une fois. Définitivement, je refuserais sa proposition de restaurant, quel qu’il soit, je joue à un jeu beaucoup trop dangereux, et valait mieux vite que je termine ce plat très bon pour prendre mes clics et mes clacs avant de céder de nouveau à la tentation.