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Message(#)joamie + now you're free - Page 3 EmptyMar 29 Mar 2016 - 5:06


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Le prochain round aurait pu débuter immédiatement. Joanne collée à moi, ses jambes autour de ma taille, entraînés par les baisers passionnés que nous échangeons jusqu'à être à court d'oxygène. Il ne suffisait au fond que d'un mouvement pour franchir le pas encore une fois et reprendre où nous nous en sommes arrêtés. Quelques mots sont échangés. Je n'aurais jamais pensé que cette manière de lui faire l'amour ait pu manquer à Joanne. Cette facette qui nous a tous deux intimidés au début. Je craignais de lui faire mal, ma fragile petite poupée ; qu'elle n'apprécie pas ces échanges plus brus et immodérés qui font déferler sur elle toute cette passion qu'elle m'inspire et que je ne peux plus contenir ou encore cette position soumise qui la laisse totalement à ma merci. Pourtant, elle l'avoue elle-même, elle aime autant cela que nos autres ébats. C'est véritablement ainsi qu'elle m'appartient, elle qui souhaite tant que je la fasse sentir mienne. « Je le ferais. » je murmure alors qu'elle demande à ce que nous fassions l'amour ainsi plus souvent. Son regard est complètement hypnotisé par le sien. Pour une fois, ce ne sont pas les joues de la jeune femme qui virent au rouge, mais les miennes. Et j'avoue que ces simples phrases qu'elle a prononcé m'ont rendu un peu plus fébrile et envieux. Le son de sa voix douce et basse aurait pu suffire à attiser un peu plus cette flamme déjà fort incandescente, mais c'est cette carte blanche qu'elle me donne qui participe à l'accélération des battements de mon coeur. Je laisse Joanne prendre une gorgée de vin, n'oubliant pas que son verre se trouvait juste là. Impossible d'arracher nos regards l'un à l'autre. S'échappe un léger soupir d'envie lorsqu'elle frôle ma virilité, même si peu ; mon corps est particulièrement sensible après ces premiers ébats. « Tu peux constater que l'envie est partagée. » dis-je au bord de ses lèvres alors que je m'attends à ce qu'elle nous satisfasse tous les deux en guidant mon intimité vers la sienne. Mais la belle s'interrompt avant même d'avoir commencé, n'oubliant pas le dîner. « N'ose même pas y songer... » Elle me file entre les doigts, fière de son coup. La jeune femme quitte la piscine, enfile un kimono, récupère son verre de vin et s'en va. Je souris face à l'ironie. Pour me remettre les idées en place, je m'immerge complètement dans l'eau quelques secondes. Comme elle l'a dit, même l'eau semble trop chaude. Du coup, cela ne me soulage pas vraiment. Je n'ai plus qu'à composer avec cette horrible frustration. Je sors de la piscine à mon tour, attrape une serviette pour me sécher succinctement, et ne remet sur moi que mon pantalon. En quittant la verrière, j'emporte avec moi l'autre verre de vin auquel je n'ai pas encore touché. J'en prends une gorgée le temps de traverser le jardin pour rejoindre la maison. J'y trouve là, prélassée dans le canapé, ma Joanne encore bien fière d'elle. « J'espère que tu te sens vengée. » dis-je avec un petit rire amusé. Je reprend une gorgée de vin, et pose le verre sur la table basse. J'espère que le livreur prendra tout son temps. Je retire le verre des mains de la jeune femme pour le poser également, faisant comprendre que je n'en ai pas terminé avec elle -mais elle s'en doute bien. Je m'assois à côté d'elle, sur le canapé. « Tu es bien trop belle pour rester couverte. » je murmure en tirant sur le nœud de la ceinture qui se défait lentement, puis laisse le kimono s'ouvrir complètement. Je le laisse néanmoins sur ses épaules, appréciant la vue subtile que le tissu me laisse sur ses courbes féminines. Du bout ds doigts, je les parcours légèrement, frôle sa poitrine, son ventre, ses cuisses. Mon œuvre d'art. « Je t'aime. » je murmure tout bas, caressant tendrement son visage.

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Message(#)joamie + now you're free - Page 3 EmptyMar 29 Mar 2016 - 16:21

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I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


Jamie était légèrement surpris -agréablement-, de la demande de sa fiancée, qui avait demandé à ce qu'il s'exprime plus de la manière qu'il refoulait tant jusqu'ici. Il avait toujours peur de la brusquer et de lui faire mal, ce qui avait été le cas la première fois qu'il avait abaissé toutes les barrières révélant ce côté un peu plus brut et sauvage. Elle avait finalement fini par l'apprécier, ayant compris toute la signification qu'il y avait derrière. Une passion qu'il avait pour elle et qu'il ne parvenait plus à contenir de temps en temps. Elle savait que cette soirée en faisait partie. Il comptait bien respecter sa demande. Il avait encore envie d'elle, mais avait tenu à ce que cette première partie, il n'y ait qu'elle qui s'abandonne totalement à lui. Il avait cru dur comme fer qu'elle relancerait leurs ébats, mais tout aussi joueuse que lui, Joanne ne se laissait pas aller si facilement. Il l'avait laissé baigner dans sa grosse frustration un peu plus tôt, il était temps qu'il en soit de même pour lui. Elle fila rapidement en dehors de la piscine, uniquement vêtue de son kimono, pour se rendre dans le salon. Il la rejoignit quelques minutes plus tard, torse, les cheveux encore mouillés. "Jamais assez." lui répliqua-t-elle avec un large sourire, lorsqu'il parlait de vengeance. Il s'installa à côté d'elle, prenant son verre des mains. Jamie avait toujours adoré la voir nue, de la manière la plus pure qui soit. Ce qui était assez compliqué durant leurs premiers ébats. Il la regardait toujours comme s'il s'agissait d'une divinité, de la plus belle chose existante en ce bas monde, qu'il vénérait tous les jours. Il avait toujours ce même regard posé sur elle, il la touchait avec beaucoup de délicatesse. Joanne le regardait faire, silencieusement. Elle ne pensait pas que ce serait si beau à voir. Elle soupira légèrement face à ces caresses. "Je t'aime aussi." lui répondit-elle tout bas. Elle lui laissait encore frôler son corps du bout des doigts avant qu'elle ne vienne l'embrasser tendrement, en posant une main sur sa joue. Après quoi, la jeune femme faisait glisser ses lèvres jusqu'à son cou, puis son torse, où elle passait aussi un certain temps au niveau de ses tétons. Joanne descendit alors du canapé et s'agenouilla juste devant lui, continuer de chérir son torse avec ses lèvres et sa langue. Placée entre ses jambes, elle finit par déboutonner son pantalon et l'ouvrir complètement, puis tira un peu dessus pour avoir le plein accès à sa virilité. La prenant avec sa main, un peu plus fermement que ce dont elle peut faire d'habitude, elle lui lançait un de ces regards plus qu'envieux, avant commencer de légers mouvements de va-et-viens. Ses lèvres y goûtèrent également, avec un plaisir certain. C'était d'abord encore assez timide, mais ce sentiment fut balayer en quelques secondes avant que Joanne n'effectue des caresses bien plus osées. Elle voulait aussi qu'il se perde dans ses sensations, que de vives bouffées de chaleur surgissent en lui, ne lui donnant que plus envie d'être en elle, de la dévorer de toute part pour qu'il lui appartienne totalement. Ils savaient tous les deux que cette soirée là était loin d'être terminée. Le manque, mais aussi une grande preuve d'amour tout en sachant que les choses n'allaient désormais plus être simples. Hormis cela. Elle le voulait fougueux, en plein dans le plaisir, lui faisant comprendre qu'il n'y avait véritablement plus personne pour freiner la personne qu'il était. Ses caresses s'intensifiaient, n'attendant qu'à ce qu'il cède pour s'arrêter. Jamie se retenait et tentait de l'empêcher d'aller plus loin, en vain. Joanne sentit alors sous ses doigts les muscles de son fiancé se contracter tous d'un coup, jusqu'à ce qu'il évacue tout ce plaisir. La jeune femme ne s'en arrêtait pas là, non. Pendant qu'il reprenait son souffle, elle reprit de douces et tendres caresses avec sa bouche ou sa langue, malgré ses doigts humides, tout comme les parties intimes de son amant, croisant son regard amoureux. Il était couvert de sueur, incroyablement beau.

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Message(#)joamie + now you're free - Page 3 EmptyLun 4 Avr 2016 - 17:20


☙ now you're free

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La pause dans ces ébats ne fait pas long feu. Il suffit d'un baiser pour ranimer des braises encore ardentes, et relancer un feu plus brûlant encore. Juste un baiser, le goût particulier de ses lèvres, la caresse qui leur est propre, et me voilà complètement sous son emprise, charmé, envoûté par cette pulpe délicieuse, son souffle chaud qui se glisse de sa gorge à la mienne. Il y a dans l'air un besoin obsessionnel de prouver l'amour de l'un pour l'autre de toutes les manières possibles. Car à présent, cela est bien notre seule richesse. La seule qui vaille quelque chose. C'est ce qui nous fera tenir face à toutes les épreuves à venir, c'est ce qui nous rendra forts. Et ce sera également pour cette seule raison que nous prendrons toutes les décisions à prendre. Pour elle, pour moi, pour notre couple, et notre famille. Ce soir nous profitons de cette richesse, nous la faisons fructifier. Elle est comme débarrassée du moindre apparat, brute et mise à nu. Une église dépouillée de ses ornements dorés et dont il ne reste que les poutres imprégnées de la véritable foi. Je me rend compte que malgré moi, je me suis toujours un peu défini par l'argent et la fortune. Même si je les abhorrais, les chiffres me sont quand même rentré dans la peau. Aujourd'hui, j'ai le sentiment de n'être plus personne. Personne d'autre que celui qui a été déposé sur cette planète pour chérir cette femme et l'adorer de toute mon âme. Plus que jamais, je me résume à cet amour pour elle et ces miracles qu'elle a fait apparaître dans mon existence. Cette dévotion pour ces prunelles bleues sur peau porcelaine, si chaude sous les doigts. Ils glissent dans ses mèches dorées lorsque ses baisers s'exilent dans mon cou, sur mon torse, électrisant chaque muscle sous son passage, rendant mon pauvre coeur un peu plus fou. Joanne se glisse à genoux par terre, entre mes jambes, et la savoir là, savoir qu'il n'y a pas de doute possible sur ses intentions, suffit à me faire soupirer d'envie. Mort de désir, je lui laisse un parfait champ libre pour défaire mon pantalon et l'abaisser assez pour atteindre ma virilité. Encore une fois, l'unique contact de ses doigts me fait frisonner. Le regard qu'elle me jette me fait complètement fondre ; le mien la supplie presque de s'approprier cette partie de mon corps comme jamais, qu'elle la flatte et la goûte à sa guise. C'est ce qu'elle fait. C'est ce qui me fait complètement perdre pied. Les va-et-vient qu'elle effectue, tantôt appliqués, tantôt plus impudiques ; le bout de ses lèvres et de sa langue qui parcourent mon membre de tout son long ; tous ses mouvements font naître d'intenses vagues de plaisir qui crispent mes muscles, courbent mon échine, et m'arrachent des gémissements incontrôlés. Une main logée dans sa chevelure, l'autre s'agrippe au bord du canapé et le serre un peu plus à chaque fois que les sensations deviennent plus fortes. Quand j'en ai le courage, je la regarde faire, et je me sens un peu plus mourir de chaud. Je murmure son nom, dans l'idée de lui demander de stopper -même sans avoir la moindre envie qu'elle s'arrête en si bon chemin, et d'ailleurs, elle ne me laisse pas l'interrompre. Alors son nom, soupiré encore et encore, devient un témoin supplémentaire de tout ce plaisir qui envahit la moindre de mes cellules jusqu'à ce que mon corps entier ne puisse plus tenir pareille charge sensorielle et émotionnelle. Je craque entre ses doigts, ma volonté, mon coeur et mes poumons ne formant qu'un tas de ruines après qu'elle soit parvenue à ses fins. Impossible de m'en remettre complètement, même si je parviens enfin à inspirer de l'air. Comment le pourrais-je alors que je peux apercevoir sa bouche qui continue ses caresses ? Elle fait petit à petit disparaître les traces de son œuvre, mais en l'observant faire à travers mon regard vitreux, mon émoi est lui grandissant. Je me laisse à mon tour glisser du canapé pour me retrouver à genoux face à elle ; l'attrape immédiatement et furieusement ses lèvres. Une main saisit l'un de ses mains, l'autre tire légèrement sur ses cheveux pour faire basculer sa tête en arrière et me donner ainsi libre accès à ce cou qu je dévore à coups de baisers. Quand j'attrape son petit corps et la soulève du sol, c'est afin de la déposer sur le canapé, échangeant ainsi nos places. Et je n'attends pas plus pour reprendre possession de son corps en l'unissant au mien. Ses jambes se referment sur moi, me gardent au plus près d'elle alors que débutent d'ardents coups de reins. Mes doigts s'enfoncent dans la chair de ses cuisses, ses fesses, son dos pour l'assimiler jusqu'au coeur de la moindre de ses cellules, qu'elle imprègne ma moelle. J'attrape sa lèvre inférieure entre mes dents, les fait glisser sur son cou, ses épaules, la dévore toute entière et la laisse se fondre en moi un peu plus à chaque fois que je me fonds en elle.

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Message(#)joamie + now you're free - Page 3 EmptyMar 5 Avr 2016 - 10:52

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I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


Jamie avait toujours cette adoration pour la jeune femme, certainement depuis le tout début, malgré une première rencontre très électrique. Il était prêt à dépenser des sommes faramineuses juste pour la sourire ou lui dire qu'il l'aimait, tout comme il était capable de faire de nombreux sacrifices rien que pour elle. Mais il n'avait plus l'argent pour pouvoir lui offrir les plus beaux bijoux qui soient. Il n'avait plus rien. La dévotion qu'il avait pour elle s'était certainement accentuée lorsqu'il avait appris qu'il ne récupèrerait certainement jamais son argent, parce qu'elle était la seule chose qui lui restait, et qu'il ne voulait pas la perdre. Beaucoup de femmes auraient claqué la porte si le bel homme riche célibataire se retrouvait sur la paille du jour au lendemain. On aurait vite tendance à oublier ce qu'il s'était passé pour en arriver là. C'était pour son fils, pour que leur famille soit à nouveau complète. Jamie venait juste de prouver au monde ce qu'il faisait passer en premier. Certes, il était né avec une cuillère en argent dans la bouche, mais il avait encore bien la tête sur ses épaules. Oui, cet argent là allait lui manquer, et Joanne se doutait bien qu'il deviendrait particulièrement susceptible sur ce sujet de conversantion. Mais elle savait qu'ils allaient s'en sortir. Ils avaient déjà vécu des situations bien compliquées, et ils avaient tous les deux les moyens de faire en sorte de se redresser et de promettre des beaux jours à Daniel. Mais ils avaient tous les deux besoin de cette parenthèse avant tout, de renouer avec l'autre parce que ça n'avait pas été fait depuis des semaines. Ils avaient une soirée pour tous les deux, où ils étaient seuls et où le reste de l'univers n'avait plus vraiment d'intérêt. Entendre Jamie soupirer son prénom à plusieurs reprises alors qu'il atteignait rapidement cette phase de non-retour, chose dont il ne s'était pas satisfait lorsqu'ils étaient dans l'eau. Il avait voulu juste l'entendre elle s'évader bien loin d'ici et s'en délecter. La jeune femme voulait lui rendre la pareille, et cela fonctionnait à merveille. Tous ses muscles s'étaient crispés, sa peau s'était considérablement réchauffée. Le désir était toujours palpable, la passion inépuisable. Il se mit soudainement sur ses genoux pour l'embrasser langoureusement, goûtant chaque millimètre de ses lèvres. Ses doigts glissaient entre ses mèches blondes afin de les saisir fermement pour l'inciter à pencher sa tête en arrière et passer ses lèvres sur la peau de son cou. Après quoi, il la porta sans difficulté afin d'inverser leur position, et, sans tarder, il se mit au plus près d'elle. Il avait toujours ce côté très bestial qu'il refoulait beaucoup avec elle. Joanne s'était une fois demandée s'il s'était plus libéré avec Hannah, ou Nyx. Jamie avait certainement peur de la blesser, de la briser en montrer cette facette de lui qu'il n'appréciait pas vraiment. Mais ce soir-là, il le montrait tout en conservant une certaine délicatesse. Les sensations étaient encore différentes. Les jambes de Joanne l'encerclaient et se crispaient autour de sa taille tandis qu'il continuait ce rythme efréné. Ses doigts s'enfonçaient dans la chair de ses cuisses, et allaient certainement laisser des traces rouges derrière eux. D'une main, Joanne s'appuyait sur le canapé, de l'autre, elle se collait à son torse en passant son bras autour de sa nuque. Il n'y avait plus de soupirs, mais que des gémissements et des cris. Elle mourrait de chaud sous la soie qui collait à sa peau, sentant quelques gouttes glisser le long de sa colonne vertébrale. A son tour, elle appelait son nom, totalement à sa merci. Elle ne savait pas quoi faire de cette énorme boule d'émotions logée dans son ventre, qui la rendait toute chose. Jusqu'à ce qu'elle arrive à ce point de non-retour. Tout était si intense qu'une fois que l'intégralité de ses muscles s'était contracté, tout son corps se mit à trembler. Sa respiration restait longuement coupée avant qu'elle ne puisse émettre quoi que ce soit. Ces quelques secondes étaient suspendus dans le temps, à la fois douloureux par la contraction extrême des muscles, mais aussi agréables et délicieux. Ses ongles s'étaient plantés dans la peau de son dos. Enfin, tout se détendait. Jamie était resté en elle, au moins tout aussi essoufflé. Elle le gardait tout contre lui en caressant doucement ses cheveux humides. Elle lui redressa un peu la tête ensuite afin de pouvoir l'embrasser tendrement, ce qui contrastait totalement avec leurs ébats. "Je t'aime." lui dit-elle tout bas. Lui aussi était trempé, fébrile. Elle sentait son coeur battre à toute allure. "Je t'aime tellement." lui répéta-t-elle. La sonnette retentit soudainement et Joanne ne put s'empêcher de rire un peu. La situation était assez cocasse. Elle se redressa, laissant Jamie là et ferma son kimono, puis réajusta un peu sa chevelure avant de se saisir de son porte-monnaie et d'entre-ouvrir la porte d'entrée. Elle paya le livreur et récupéra le sachet en carton avec toute leur commande à l'intérieur. Il y avait tout de même les formules de politesse mais elle avait fermé la porte un peu précipitamment. Jamie se remettait encore de ses émotions en s'étant installé sur le canapé. "Quel timing !" dit-elle avec un rire un peu gêné en s'approchant de lui.

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Message(#)joamie + now you're free - Page 3 EmptyMar 5 Avr 2016 - 12:25


☙ now you're free


Tous les gémissements et les cris semblent rester imprégnés dans l’air un long moment après que Joanne ait atteint cet orgasme, long et puissant, qui l’a secouée toute entière. Ils se mêlent à nos souffles haletants, se logent au fond de nos poumons et dans le cœur de nos cellules telles les réminiscences encore fraîches d’un plaisir partagé si intensément. Il n’a pas été question de me cacher ce soir, non. A quoi bon ? Plus que jamais pour moi il est question de se mettre à nu, la chair à vif. Je ne me sens plus protégé ou dissimulé par quoi que ce soit. J’ai atterri violemment au sein du commun des mortels, vulnérable. Et dans le fond, c’est peut-être une bonne chose. C’est peut-être ce dont j’avais besoin pour arriver à la forme la plus brute et pure de ce moi que je n’ai jamais cessé de chercher. C’est un poids qui s’est retiré de mes épaules. Il ne reste plus que le titre pour continuer de faire vivre le mythe. Mais je me sens mieux, je me sens bien. Je n’ai besoin que de ma fiancée et de mon fils. La chaleur et la présence de ma belle si débordante d’amour tout contre moi. Son parfum envahissant mes narines alors que mon visage est logé dans son cou. Mon cœur tambourine dans ma poitrine, contre mes côtes, prêt à exploser. Mais la sensation n’est pas oppressante. Ce flux de sang gorgé de ces vives émotions déferle dans mes veines, rougit mes joues, chauffe mon épiderme, et tout cela est particulièrement agréable. Je laisse Joanne me relever le visage avec une incroyable douceur, apaisant immédiatement tout ce qu’il peut y avoir de primitif en moi avec un baiser et des mots d’amour. Je les lui rends tout bas, dans un murmure. La sonnette nous ramène à la réalité. Nous échangeons un rire amusé. Je pense que le livreur comprendra tout de suite qu’il arrive après la guerre. Je laisse la jeune femme s’occuper d’aller récupérer notre repas pendant que je remonte mon pantalon sur mes hanches et boutonne le tout. Puis je m’installe dans le canapé, passant une main dans mes cheveux trempés. Ma respiration retrouve un rythme normal. La jeune femme dépose le sachet sur la table basse, nous pouvons bien manger à même les barquettes et nous passer du rituel du repas à table. Je me saisis de mon plat de légumes en sauce agrémenté de tofu et de nouilles ainsi que d’une paire de baguettes. L’effort creuse l’appétit, certes. « Merci pour le dîner. » dis-je à Joanne après lui avoir volé un baiser. Je ne tarde pas à attraper une première bouchée de pâtes. Nos verres à pied, encore bien pleins, ainsi que la bouteille, se trouvent toujours sur la table basse. « Tu vas avoir la haute satisfaction de rattraper toutes les fois où j’ai insisté pour t’inviter. » j’ajoute avec un sourire amusé. Je me doute bien qu’elle ménagera mon égo malmené en évitant de s’en donner à cœur joie, mais le fait est que nous sommes quasiment sur un pied d’égalité désormais. « J’arrête avec ça, désolé. » Mes pensées tournent bien trop autour de cette fortune perdue, ce qui est certainement très légitime, mais je peux bien éviter le sujet au moins pour ce qu’il reste de cette soirée qui n’appartient qu’à nous deux, et pendant laquelle le monde extérieur et la monnaie n’ont pas leur importance. « J’imagine que le livreur a eu grand plaisir à te voir lui ouvrir dans cette tenue. Les joues encore rouges, les cheveux en bataille… » je reprends avec un petit regard complice pour embrayer sur un autre sujet que je connais bien, ma propre possessivité. Mais sur le moment, cela m’amuse plus qu’autre chose. Je me demande s’il était gêné, ou s’il en a vu d’autres et que cela ne lui a fait ni chaud ni froid. Je suis curieux de savoir quelle tête il a fait, et s’il s’est risqué à jeter un coup d’œil dans le salon, à moins qu’il n’ait été trop occupé à se laisser tenter par le décolleté plongeant que laisse entrevoir le kimono de la belle. Ses joues ne sont plus si rouges –quoique- mais ses mèches blondes sont toujours décoiffées, et sa peau brille sous la fine pellicule de sueur qui a séché sur son épiderme. Et bien sûr, elle a l’éclat particulier qu’on les femmes dans leur regard après l’amour qui peut suffire à la trahir à lui seul. « Bon, nous pouvons rayer la piscine et le salon de la liste. » 

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Message(#)joamie + now you're free - Page 3 EmptyMar 5 Avr 2016 - 15:38

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La pilule était difficile à avaler pour Jamie. Même s'il semblait en rire, elle savait que l'humour n'était qu'une barrière comme une autre, et qu'au fond, il y aura toujours cette éternelle amerturme dans la bouche. Avoir une vie plus simple et épurée ne dérangeait pas la jeune femme, loin de là. Joanne ne lui en voudrait pas d'être désagréable ou rébarbatif à ce sujet. Pendant longtemps, l'argent le définissait et l'entourait. Il baignait dans d'innombrables billets et ne se souciaient guère de ses dépenses. Désormais, il allait devoir jeter régulièrement un oeil à son compte en banque. Il la remercia pour le dîner pendant qu'elle s'installait à côté de lui et de sortir tous les aliments du sac. Joanne, toujours en tant que grande gourmande, s'était fait plaisir en se prenant un petit assortiment de beignets et du canard laqué pour la suite. Quelque part, ça lui avait manqué de manqué de commander à manger comme ça. Pouvoir profiter de ces petites banalités avec lui. Joanne lui sourit tendrement. "Mince alors !" dit-elle en riant. "Il va falloir que je t'emmène dans des restaurants qui rentrent dans mon budget." Elle lui fit un clin d'oeil. Elle en connaissait pas mal, qui entrait dans son budget. La jeune femme allait régulièrement au restaurant avec ses collègues, à en essayer un différent à chaque fois. Jamie s'excusa tout de même de sa fiancée pour toujours ramener tout à l'argent. Elle lui caressa tendrement la joue, toujours avec un sourire tendre ses lèvres. "Ce n'est pas grave, ça ne me dérange pas." Elle comprenait que c'était difficile pour lui, et qu'il allait souvent revenir là-dessus. "Mieux vaut en parler que de garder tout pour toi." ajouta-t-elle. Jamie préférait tout de même changer de sujet à quelque chose qui le définissait tout aussi bien, sa possessivité. Il était vrai que même si elle avait encore son kimono sur ses épaules, la soie qui la recouvrait laissait un sacré décolleté à rendre n'importe quel homme envieux. "Eh bien, il avait un regard qui disait..." Elle réfléchit un petit moment pour pouvoir le décrire justement. "... qu'il aurait rêvé être à la place de l'homme qui m'a mis dans cet état là." avoua-t-elle, les joues bien rouges. "Je pense qu'il aurait apprécié défaire le noeud de mon kimono." Elle se grattait la tête par gêne. Elle se doutait que ça allait attiser un peu la jalousie de son homme, sachant que rien qu'un regard déplacé envers sa belle le rendait fou de rage. Alors là déshabiller ainsi des yeux, il deviendrait une furie. Elle mangea un de ces beignets de crevette. "Il aurait certainement apprécié voir un peu plus de ça." dit-elle en tirant le tissu de soie vers le haut de ses cuisses, afin de pouvoir voir davantage sa peau. Bien sûr qu'elle jouait un peu avec ses nerfs. "Ou ça." Cette fois-ci, elle accentua son décolleté, laissant peu à peu apparaître le début de son sein. Largement assez pour lui donner envie. Joanne haussa l'un de ses sourcils plus que malicieuse, avant de faire comme si de rien n'était, et manger un autre beignet frit. "Peut-être qu'il aurait voulu en voir encore plus." ajouta-t-elle en haussant ses épaules. Aussi étonnant que cela pouvait-il être, Joanne appréciait assez lorsque la jalousie et la possessivité de Jamie revenaient au grand galop. A ses yeux, c'était aussi une preuve d'amour. Joanne n'avait pas l'habitude que l'on soit jaloux pour elle, qu'on veuille l'écarter de tout autre homme, au point d'en devenir violent. Elle but une gorgée de son verre de vin. "Mais si j'en dis plus, tu mourrais de jalousie." dit-elle en arquant un sourcil. Pour elle, personne ne s'intéresserait à elle, alors que Jamie pensait le contraire. Qu'elle attirait tous les regards où qu'elle aille, que beaucoup feraient n'importe quoi pour qu'elle finisse dans leur lit. Sa naïveté ne l'aidait toujours pas à voir clair dans leur jeu, elle qui pensait tout le temps que l'on discutait avec juste pour faire simple connaissance. "Nous avons donc baptisé toute la maison, alors." dit-elle en haussant les épaules, avec une mine faussement déçue, à l'idée qu'il n'y aura plus vraiment de nouvelles choses de ce côté-là. "Mais que va-t-on faire ?" demanda-t-elle alors, les yeux pétillants, d'un air amusé.

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Message(#)joamie + now you're free - Page 3 EmptyMer 6 Avr 2016 - 11:12


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Mieux vaut ne pas parler argent, ne pas ternir le moment. Je sais que malgré la raison pour laquelle nous en sommes là, la situation me rendra amer et pourrait alourdir l’atmosphère jusqu’alors si légère et agréable. Nous ne sommes pas là pour parler de nos problèmes, mais les occulter l’espace de quelques heures. Seuls tous les deux, nous pouvons mettre papa et maman au placard pour le moment, et revenir à ces jeux, ces taquineries de couple. Je peux avoir Joanne tout à moi, uniquement pour moi. Toujours plus belle et désirable que jamais. Je ne suis pas étonné qu’elle ait été aussi dévorée du regard par le livreur –si ses paroles sont vraies et qu’elle n’est pas en train de se payer ma tête afin de me rendre jaloux. Elle n’a pas besoin d’en faire beaucoup pour que je maudisse n’importe quel homme l’approchant. Je souris en coin, constatant qu’elle sait toujours tourner les choses de manière à me flatter. Néanmoins, je ne doute pas que plus d’une personne voudrait être à ma place, avoir la chance d’avoir Joanne à ses côtés, non seulement pour son allure angélique, mais aussi pour toute la bonté dont elle sait faire preuve. « Je le comprends, on dirait un cadeau qui ne demande qu’à être ouvert. » dis-je en regardant ce petit nœud en satin qui ne tient à pas grand-chose et qu’il est si simple de défaire que la tentation de tirer dessus n’en est que plus grande pour dévoiler la surprise enveloppée dans le kimono. Et puis, il suffit de la regarder, de deviner ses seins, sa taille et ses fesses sous le tissu pour mourir d’envie d’y avoir accès. La jeune femme se plaît bien à se jouer de ma jalousie, dévoilant un bout de cuisse, un peu de sa poitrine. Qui ne voudrait pas en voir plus ? « Tu es sans pitié. » je murmure avec un petit rire amusé. Quitte à me savoir jaloux, autant ne pas me ménager. Elle sait très bien que mon imagination sait parfaitement faire le travail, et l’alimenter un peu plus de cette manière lui fait créer des images que, d’habitude, mes nerfs auraient bien du mal à supporter. Mais je ne me sens pas vraiment en danger face à un livreur. Non, c’est que l’on éprouve ce genre de désir pour ma fiancée qui peut tout autant suffire à me rendre fou de jalousie. « C’est déjà le cas. » dis-je avant de prendre une gorgée de vin. « J’espère qu’il s’étouffera dans sa frustration. » j’ajoute avec mauvaise foi. Parce qu’il a été fait clair d’office que la belle demoiselle est prise, comblée sous tous les angles, et qu’il ne pourra la déshabiller que dans ses pensées de misérable petit livreur jusqu’à ce qu’un autre fantasme prenne sa place. Sur cette pensée, je prends une bouchée de mon plat. Nous avons bel et bien fait résonner nos ébats dans toutes les pièces de cette grande maison, dont deux dans la même soirée, ce qui n’est pas un mauvais score. Je souris malicieusement à Joanne. « On baptisera toute la maison de campagne. » je réponds sans hésitation. « Du sol au plafond. » Et les pièces sont nombreuses là-bas. Je ne songe absolument pas à me défaire de notre cocon, dont les travaux viennent d’être terminés. Malgré les frais que cela engendre, j’estime que nous y avons droit, que nous le méritons. Cela pourrait être appelé un caprice par n’importe qui je suppose. Après tout, qui a la nécessité d’avoir deux immenses maisons à part un garnement né avec une cuillère en argent dans la bouche ? Les autres petites gens savent très bien se contenter d’une seule habitation, pourquoi pas nous ? Mais qu’importent les critiques que l’on pourrait me faire à ce sujet, qu’importe si cela n’est pas raisonnable dans notre situation. « Nous pourrons y aller la semaine prochaine, histoire de s’y mettre tout de suite. » j’ajoute avec ce même petit sourire. J’avoue être particulièrement impatient d’y aller, de voir ce nouveau chez nous, juste assez rénové pour que nous y soyons confortables. Je pense que Joanne l’est aussi, elle qui a autant aimé cette maison que moi au premier regard. Et l’endroit sera parfait pour Daniel également.

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Message(#)joamie + now you're free - Page 3 EmptyJeu 7 Avr 2016 - 10:24

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I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


Cette soirée là était une parenthèse pour l'un comme pour l'autre. Il était certain que les jours suivants seraient beaucoup moins beaux et agréables que ces quelques heures passées à deux. Il préférait même laisser place à sa jalousie pour oublier tout le reste. Savoir si le livreur l'avait dévoré du regard, s'il avait espéré être celui qui serait dans le même lit qu'elle pour le reste de la nuit. Jamie restait persuadé que sa fiancée restait on ne peut plus désirable aux yeux des autres hommes, même après avoir eu un bébé. Il trouvait certainement qu'avoir un petit garçon n'avait fait que l'embellir. Joanne n'en savait trop rien. Le bel homme ne manquait pas de glisser son regard sur le seul bout de tissu qui maintenait sa tenue en place, assez envieux. "Pourquoi tu ne l'ouvres pas, alors ?" lui répondit-elle en arquant un sourcil, largement amusée. Il y avait ces moments où la belle blonde réalisait l'influence qu'elle avait sur lui ne serait-ce que par ce qu'elle pouvait dégager, appréciant ça et là de faire ressortir la jalousie de son futur époux. Il s'était montré particulièrement calme à ce sujet ces derniers temps, il avait bien d'autres choses à penser. Quelque part, Joanne se doutait que sa jalousie et sa possessivité n'allaient que s'accentuer dans le temps à venir, parce qu'aux yeux de Jamie, elle était la seule chose qui lui restait et dont il ne pouvait absolument pas se détacher. Alors, hors de question que qui ce soit ne tente une approche, de n'importe quelle manière. "Moi ? Sans pitié ?" dit-elle surprise, tout en riant. Elle commençait alors à manger son canard laqué, qui était un véritable délice. Elle s'approcha de lui et lui caressa tendrement le visage lorsqu'il fit ressortir sa jalousie et son côté mauvais par rapport au livreur. "J'aime quand tu es jaloux." lui dit-elle tout bas, l'embrassant ensuite sur le coin de ses lèvres. "Quand tu leur fais tous comprendre que je suis à toi." Elle baissa les yeux. "Que je le leur dise moi n'a jamais suffi, apparemment." Joanne n'avait pas grande crédibilité, et ils s'en fichaient bien qu'elle soit promise à un autre homme. Elle ne pouvait pas s'empêcher de penser encore et encore à Nyx et Hannah. Ca lui torturait encore l'esprit, se disant qu'il y aurait toujours une partie de lui, même infime, qui leur appartiendrait toujours. Elle y pensa à ce moment même et s'évada pendant quelques secondes. Elle sortir de ses songes lorsque Jamie lui assura qu'il comptait bien lui faire l'amour dans chaque pièce de leur maison de campagne. Joanne ne manqua pas de rire. "Du sol au plafond ?" Elle l'embrassa tendrement. "Tu veux me faire grimper aux rideaux, ou quoi ?" ajouta-t-elle, reuse. Par là, Jamie fit également comprendre que malgré leur situation toute nouvelle, il ne comptait pas mettre en vente leur havre de paix. Certes, il y avait des dépenses pour cette résidence secondaire, mais cela ne semblait pas l'inquiéter. "Il me tarde d'être la semaine prochaine alors." s'enthousiasma-t-elle. S'isoler du monde avec Jamie et Daniel lui ferait le plus grand bien. La vie là-bas semblait bien plus simple, sereine. Dans un petit coin de paradis où il y faisait bon vivre. Joanne espérait de tout coeur qu'ils pourront garder cette maison pour toujours. Ils terminaient de manger tranquillement, jusqu'à ce que les plats se vident. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, la jeune femme avait tout terminé. Elle adorait manger chinois, et ils venaient de faire des efforts particulièrement intenses. Son verre de vin en main, elle finit par hausser les épaules. "Tu sais..." Elle hésita un moment. "D'un côté, j'avoue que j'ai aussi un peu peur d'y aller." Il y avait aussi d'un côté, la peur de savoir qu'ils étaient peut-être contraints de s'en séparer un jour, mais ce n'était pas sa pensée première. "De voir toutes ces chambres vides. Ca me donnera envie de réessayer, mais je saurai que ce ne sera pas facile, ou que je n'y arriverai peut-être jamais." Elle lui sourit, un peu tristement. "Ou peut-être que je n'y penserai pas à ce moment là, je n'en sais trop rien." Joanne continuait de boire du vin, et de s'en servir. Elle ne savait plus à combien de verres elle en était. Toujours est-il que l'alcool l'aidait toujours à s'ouvrir concernant ses appréhensions, et ses angoisses. "Je ne veux pas te décevoir."Et, à côté de ça, elle appréhendera de tomber enceinte concernant l'impact financier aussi. Ce n'était une mince affaire, que de s'occuper d'un autre bébé. "Je suis désolée, nous ne devrions pas parler de ça non plus, ce soir." dit-elle en s'efforçant de sourire et en noyant ses craintes avec une nouvelle gorgée de vin.

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Message(#)joamie + now you're free - Page 3 EmptyJeu 7 Avr 2016 - 11:57


☙ now you're free


« Pas tout de suite. » je réponds en rendant son sourire à ma belle, mutin et joueur, le regard posé sur ce si fragile nœud qui serre le satin sur sa peau. Rarement Joanne s’amuse à provoquer ma jalousie qu’elle sait quasiment maladive, mais lorsqu’elle le fait, ce n’est pas à moitié. Je suppose que c’est un petit plaisir, un péché mignon, que de se délecter de mon regard envieux et possessif à chaque fois qu’elle évoque celui qu’un autre homme a pu poser sur elle. Cela la flatte dans un sens, et lui rappelle qu’il y a une personne ici-bas qui tient à elle comme si elle était ce qu’il y a de plus précieux au monde. Et c’est le cas. Joanne est mon trésor, celui que tous les autres mercenaires peuvent vouloir me voler. Surtout lorsque je ne suis pas là. La jeune femme le dit elle-même, leur dire qu’elle m’appartient ne les fait pas reculer, même une bague de fiançailles ne la rend pas assez hors de portée –je me demande si elle voit le côté flatteur de la chose ou non, et la seconde option ne m’étonnerait pas. « Ca veut dire que mon empreinte n’est pas assez visible sur toi alors. » dis-je pour qu’elle ne se sente pas seule coupable lorsque les prétendants se font insistants. Et puis, l’éclat de mon regard et le rictus au coin de mes lèvres est plutôt sans équivoque concernant la manière par laquelle je dois faire en sorte de rendre ma possession plus évidente. La manière de l’imprégner un peu plus. Ce qui pourra être fait dans notre maison de campagne, notre futur nouveau terrain de jeu, avec toutes ces pièces à explorer, à tester. Je ris doucement lorsque Joanne demande si je compte la faire grimper aux rideaux. « C’est une idée. » je réponds en haussant les épaules, l’air de rien. A mettre en application dès le week-end prochain que nous pourrons enfin passer dans notre bout de terre qui fait sentir si éloigné du reste du monde, isolé. J’ai hâte de voir le résultat des travaux, de terminer de tout aménager, et de commencer à y faire nos marques. Emmener Daniel, qu’il découvre ce nouvel environnement, lui qui est si curieux. Joanne se fait soudainement un peu plus grave. Je l’écoute, les sourcils légèrement froncés, tout en me resservant un peu de vin. Bien sûr, il y a cette envie, cette ambition de mettre de la vie dans toutes ces pièces vides que comporte l’autre maison. La visiter a semblé réussir à redonner un peu d’espoir et d’optimisme à la jeune femme, la motiver pour les prochaines années. Néanmoins, impossible d’oublier la difficulté que nous pourrions avoir à agrandir cette famille. Les possibles fausses couches, les faux espoirs. Cela sera toujours notre épée de Damoclès, et il faudra toujours garder le moral autant que possible, ne pas se laisser abattre. « Mon ange… » je soupire un peu. J’avais l’espoir que Joanne soit un peu moins grignotée de l’intérieur par ces tracas, mais elle est trop sensible pour cela. Et puis, je ne sais pas pourquoi elle est toujours persuadée qu’elle finira par me décevoir, et que je pourrais moins l’aimer. Je pose la barquette vide de mon plat sur la table basse, prends une gorgée de vin, puis m’approche de ma fiancée pour passer un bras autour de ses épaules afin de la serrer tendrement contre moi. « Tu ne me décevras jamais à ce sujet. » je murmure après avoir déposé un baiser sur sa tempe. Nous avons notre merveilleux petit garçon, beau, en pleine santé, que nous pourrons voir grandir de jour en jour, et cela nous émerveillera à chaque fois un peu plus. Lui sera toujours là. « Peut-être que nous n’arriverons pas à remplir ces chambres, mais nous n’en serons pas moins heureux. » J’en suis certain. Les déceptions pourront être difficiles à encaisser, mais nous finirons toujours par nous en remettre. Et s’il faut abandonner, ce sera sans trop de regrets. Je tourne délicatement le visage de Joanne pour attraper son regard, puis ses lèvres, lui offrant un baiser rempli d’amour. « Et ce qu’il y a de bien dans le fait d’essayer encore et encore c’est… » Mes doigts se sont glissés jusqu’au fameux nœud en satin, et tirent lentement dessus. Puis je renverse doucement Joanne de manière à l’allonger sur le canapé, l’embrassant encore une fois au passage entre deux coups d’œil malicieux. « …d’essayer. »

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Message(#)joamie + now you're free - Page 3 EmptyLun 11 Avr 2016 - 11:58

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I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


Rendre Jamie jaloux était tout de même un jeu risqué, en sachant ce dont il était capable lorsqu'il était à bout. Dans une moindre mesure, Joanne savait qu'il n'allait pas sortir de ses gonds ce soir-là, il n'avait pas matière à se perdre dans une fureur noire. Il fallait certainement à ce qu'un homme vienne à toucher intimemement Joanne pour qu'il parte en furie et commettre l'irréversible. Une caresse, un baiser, un regard mauvais lancé à son égard en prétendant avoir tout gagné. En soi, la jeune femme était une victime parfaite et elle se laissait souvent avoir. Elle ne se rendait compte que de leurs intentions au dernier moment, et c'était souvent bien trop tard pour qu'elle puisse faire quoi que ce soit sans l'aide de son fiancé. Joanne se sentait souvent stupide et ignorante à ce sujet, elle était encore bien trop aveugle aux avances qu'on osait lui faire. Jamie comptait bien faire comprendre au monde qu'il n'y avait que son nom inscrit dans sa chair et que personne d'autre ne pouvait y toucher. A ses yeux, il n'y avait qu'un seul moyen, et il comptait certainement l'appliquer encore une fois au courant de la soirée. Et certainement encore plus la semaine suivante, histoire de bien prendre leur marque dans leur résidence secondaire. La jeune femme avait hâte d'y aller, de se détacher de tout cela et de tout ce qui a pu se passer. Elle espérait que Daniel soit aussi enthousiaste qu'eux d'y aller pour y passer le weekend, qu'il se réjouira à l'idée de courir dans tous les sens dans leur grand jardin. Néanmoins, il y avait ce petit bémol qui revenait souvent à la surface. Le nombre de pièces, comparé au nombre de personnes habitant dans la maison. Ils trouveront certainement quoi faire des pièces encore bien vides, mais il y aura certainement des sensations de malaise lorsqu'elle passera devant. Comment serait la pièce s'il y avait un deuxième enfant, un troisième ? La pression qu'elle se mettait à ce sujet était démesuré, injustifié. Elle entendit Jamie soupirer, et elle baissa les yeux. Il ne voulait certainement pas de cette jeune femme pessimiste. Il lui assura malgré tout qu'elle ne pouvait pas le décevoir à ce sujet en l'enlaçant fort contre lui, l'embrassant sur la tempe. Elle se blottit contre lui et fermait ses paupières quelques instants. Le bel homme arrivait toujours à trouver les mots, pour l'apaiser. Ce n'était pas dit que le sujet était clos, ça allait revenir par vague, au gré de ses humeurs. Mais sur le moment, elle allait mieux. Ils avaient Daniel, après tout. Un bébé en parfaite santé et qu'elle trouvait incroyablement beau. Elle avait son bébé. Parfois, elle avait du mal à réaliser que la roue avait tourné, que tout se mettait alors de son côté, malgré les embûches. Il l'embrassa délicatement jusqu'à ce que son regard devienne bien plus joueur et malicieux. Il défit enfin le noeud de son kimono qui se jouait de lui depuis qu'elle l'avait fait et il l'invita à s'allonger sur le canapé. Lui était entre ses jambes. Joanne était fascinée par la facilité avec laquelle leur corps s'épousait, s'accordant parfaitement. Les gestes étaient spontanés, les positions aussi, il n'y avait jamais eu de fausses notes de ce côté là. Elle le regarda d'un air surpris en ayant entendu la totalité de sa phrase. Son coeur ne fit qu'un bond. "Tu... Tu veux qu'on devrait essayer, là ? Maintenant ?" Non pas que l'idée ne la tentait pas, loin de là, mais elle ne s'y était pas vraiment préparée. C'était plus les côtés pratiques qui la bloquait. Si son état de fatigue serait le même que les premiers mois où elle avait porté Daniel, elle n'arriverait pas à s'occuper comme elle le voudrait de son bébé. Et puis, malgré tout, il y avait la question de l'argent. Un nouveau petit être à veiller et à bichonner. La différence d'âge ne la dérangeait pas non plus. Joanne finit tout de même par lui sourire. "Ou tu as juste défait pour imprégner un peu plus tes marques ?" lui dit-elle tout bas. Elle découvrit délicatement sa poitrine qui était dissimulée par la soie. "Ou c'est juste l'envie de me dire je t'aime à ta façon encore une fois ?" Elle releva la tête pour pouvoir atteindre ses lèvres et l'embrasser délicatement, et l'invitant à placer l'une de ses mains sur son sein.

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Message(#)joamie + now you're free - Page 3 EmptyLun 11 Avr 2016 - 13:32


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« Non, ça n’était pas ce que je voulais dire. » dis-je alors qu’un petit rire m’échappe. Je ne pensais pas que mes paroles puissent être interprétées aussi littéralement, je suppose que la pointe de naïveté de ma fiancée s’est jouée d’elle cette fois. Non, il n’est pas question de solliciter son corps qui se remet tout juste d’avoir porté Daniel. Nous devons d’abord profiter de notre bout de chou comme il se doit, tant que nous ne l’avons que pour nous. Rien ne presse, nous lui donnerons un frère ou une sœur tôt ou tard. Quoi qu’il en soit, l’intention n’était pas de faire comprendre que je souhaite déjà un autre bébé en route. Les deux autres options que Joanne propose sont plus proches de la réalité. Je ne saurais pas dire si ce désir qui revient si facilement au galop est encore du à mon voyage et aux récents événements, ou s’ils ne sont plus que de la gourmandise et de l’envie de profiter de cette soirée en tête-à-tête autant que possible avant que nous redevenions papa et maman. Yeux fermés, je goûte tendrement aux lèvres de ma fiancée, une main épousant le galbe parfait de son sein. Mais elle le quitte au moment où nos bouches se détachent. « Peut-être plus tard, Miss Prescott. » dis-je avec un sourire joueur. Je frôle à peine sa poitrine du bout des doigts, assez finement pour deviner un léger frémissement sous cette peau porcelaine qui vient raffermir ses mamelons. Ils parcourent son buste, son ventre, en quelques arabesques aléatoires qui ne cherchent qu’à stimuler son épiderme devenu trop tiède. « Je vous trouve bien gourmande ce soir. » je murmure pour la taquiner. « Je vous ai tant manqué ? » Dieu sait que nous ne sommes pas du genre à bien vivre la séparation, nous et notre interdépendance. Nous et notre magnétisme. J’approche pour feindre un baiser, et m’éloigne aussitôt, avant qu’elle ne puisse atteindre mes lèvres, le regard pétillant de malice. « A moi, vous m’avez manqué. » je reprends, toujours aussi bas. Je dépose un baiser sur sa joue, puis sa mâchoire, jusqu’à atteindre son oreille. Mes dents glissent sur son lobe ; de l’autre côté, ma main a repris son emprise sur son sein. « Je ne pouvais pas m’arrêter de penser à vous. » Joanne quitte rarement mes pensées. C’est d’autant plus vrai lorsque nous sommes éloignés. Lorsque nous n’avons pas fait l’amour depuis des semaines. Lorsqu’elle me manque. Moi qui ne me souviens jamais de mes rêves, je me rappelle distinctement ces images d’elle si réelles, la sensation d’avoir ses ongles enfoncés dans la peau de mon dos, ses lèvres sur les miennes, son souffle chaud mêlé au mien, ses petits gémissements résonnants à mes oreilles ; tout cela avait disparu au réveil tandis que la frustration n’en était que plus grande. Et je ne savais pas si je devais penser que je suis un homme indigne qui ne rêve que de faire l’amour à sa fiancée alors qu’il enterre son père. Puis je me suis dit qu’à mes funérailles, mon père aurait eu le même genre de pensées pour Joanne, et la culpabilité disparaissait immédiatement. Je l’embrasse désormais dans le cou avec application, poursuivant d’une voix de plus en plus basse ; « …à quel point je vous aime... à quel point vous êtes mon tout. Et comment vous le dire à mon retour. » Peut-être qu’elle comprendra ce que j’insinue par là. Qu’elle comprendra aussi que je n’en ai pas terminé avec elle. Je suis sûrement le plus gourmand des deux. Celui qui ne se lasse pas de dévorer sa belle un peu plus à chaque fois. J’embrasse sa poitrine, douce et ferme. Quelques baisers sur le bout de ses seins qui enflamment mes propres joues. Puis je remonte pour capturer véritablement ses lèvres cette fois-ci, et laisse mes dents glisser lentement sur celles-ci. « Je crois que vous devriez monter à l’étage avec moi. » je murmure avec un léger sourire, le regard plongé dans ses iris bleus. Elle n’a pas vraiment d’autre choix à vrai dire, car je quitte le canapé, me redresse, me lève et après un dernier coup d’œil, je disparais marche après marche en haut de l’escalier.

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Message(#)joamie + now you're free - Page 3 EmptyLun 11 Avr 2016 - 15:27

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Difficile de résister à Jamie. N'importe quelle femme à la place de Joanne finirait comme neige au soleil avant même d'avoir commencé l'acte en lui-même. Mais il était incroyablement taquin. Chose qu'il n'arrivait pas souvent à faire durer car ses pulsions le poussaient à bout et l'incitaient à accélérer les choses. Pas cette fois-ci. Il appréciait néanmoins toucher la peau de son sein et répondre à son baiser, mais il limita ensuite tout contact physique avec génie. Il reprit leur éternel jeu de vouvoiement et se plut bien à frustrer de plus belle sa fiancée, qui ne demandait qu'à l'embrasser, qu'à n'avoir quelques caresses. Mais il avait le contrôle sur absolument, et il s'en délectait largement. Qui était le plus gourmand des deux, la question n'aura jamais sa véritable réponse. Jamie jouait avec avec grand plaisir, venant tout de même stimuler quelques parties qu'il savait particulièrement érogènes. Il les effleurait à peine avec ses doigts, mais cela suffit largement à faire frissonner et réchauffer sa peau. Sa cage thoracique s'élevait un peu plus à chacune de ses respirations alors qu'il lui susurrait des mots gorgés d'amour et d'excitation. Tout ceci lui rappelait le désir des premiers jours, des fois où ils n'osaient pas. Ca la rendait particulièrement fébrile. Jamie exprimait à quel point elle pouvait lui manquer à chaque fois qu'il n'avait pas le choix que de s'éloigner d'elle pendant un temps. Ils dépendaient tant l'un de l'autre que chaque absence était insupportable, que le manque rendait l'air irrespirable. Joanne comprenait parfaitement ses ressentis, puisqu'elle endurait la même chose. Heureusement qu'elle avait Daniel pour lui rappeler à quel point l'amour régnait en maître dans cette maison. Il continuait à la narguer, à l'embrasser de partout alors qu'elle ne demandait que d'avoir ses lèvres sur les siennes. La respiration saccadée, elle écoutait le moindre de ses mots et chacun d'entre eux ne faisait qu'aiguiser le désir qu'elle lui portait. Il ne faisait que confirmer son envie de lui faire l'amour encore une fois, il trouvait toujours l'énergie de lui apporter des mots d'amour à sa propre façon. Il captura enfin ses lèvres avec ardeur, après avoir déposé des baisers sur sa poitrine. Toujours aussi malicieux, il l'invita à monter dans la suite parentale. A vrai dire, il ne lui laissait pas vraiment le choix dans la mesure où il filait comme le vent à l'étage. Noyée dans sa frustration, Joanne soupira et resta allongée quelques secondes sur le canapé. Elle finit par se redresser et recouvrit sa poitrine du tissu de soie, renouant rapidement un noeud avec sa ceinture. Elle se leva, éteignit toutes les lumières du rez-de-chaussée avant de filer à l'étage. Jamie étant dans la chambre, la lumière tamisée ne mettant qu'en avant ses traits musclés qu'elle pensait parfait. Elle fermait délicatement la porte de leur chambre derrière eux, bien que personne ne viendrait les déranger. "Cela vous amuse-t-il de venir me narguer de la sorte ?" dit-elle en gardant une certaine distance. "A moins que ce ne soit le fait que nous n'ayons pas fait l'amour dans cette pièce depuis bien trop longtemps." ajouta-t-elle en arquant un sourcil. Elle fit quelques pas, sans le quitter du regard, maintenant toujours en maintenant cette distance avec lui, volontairement. Il y eut ce petit moment de flottement. Et, d'un coup, elle s'approcha de lui et sauta pour que son visage soit à hauteur du sien, encerclant sa taille avec ses jambes. Jamie avait tout ce réflexe de la maintenir tout de même au niveau de ses cuisses. Elle l'embrasse avec beaucoup de passion, glissant les doigts de l'une de ses mains dans ses cheveux. "Dites-moi donc vos mots d'amours." lui dit-elle tout bas en gardant ses lèvres toucher les siennes. "Absolument tous, jusqu'au dernier. Qu'importe si la liste est infinie. Je veux tout savoir." Elle mordilla sa lèvre inférieure, et sa bouche allait embrasser son cou, juste en dessous de son oreille. "Il faut bien satisfaire toute cette frustration que vous aviez laissé au rez-de-chaussée en filant comme un voleur." lui susurra-t-elle ensuite à l'oreille, avant de lui en mordiller le lobe.

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Message(#)joamie + now you're free - Page 3 EmptyLun 11 Avr 2016 - 17:41


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Dans la suite parentale, je n'ai pas à attendre Joanne bien longtemps. Pourtant, pendant un instant, j'ai pensé qu'elle serait complètement capable de me laisser là, seul, jusqu'à ce que je comprenne qu'elle ne comptait pas me rejoindre, me forçant ainsi à redescendre au rez-de-chaussée selon son bon vouloir. Mais là voilà. A peine rhabillée, et toujours ces mèches blondes décoiffées, ces pommettes roses, ces lèvres brillantes, ce regard envieux. Satisfait, je lui souris pendant qu'elle ferme la porte de cette bulle qui n'appartient qu'à nous, comme pour nous isoler un peu plus du monde extérieur, nous enfoncer plus profondément dans notre petit monde à deux. Oui, cela m'amuse de la narguer, j'admets à travers un air faussement innocent et un haussement d'épaules. Oui, cela fait bien longtemps que nous n'avons pas marqué notre territoire dans ces draps, imprégné notre chaleur, notre amour dans les fibres du tissu. « Un peu des deux. » je réponds alors avec ce même petit sourire. Nous pouvons finir la soirée dans notre cocon, là où nous pourrons simplement nous endormir dans les bras l'un de l'autre plus tard, lorsque notre organisme aura fait le plein de toute l'affection dont il a besoin -même s'il n'est jamais vraiment repus. Joanne approche un peu et me tient en joue de ses yeux prunelles bleues pendant quelques secondes, avant que ce regard joueur s'élève face au mien dans un bond. Par automatisme, mes bras maintiennent la jeune femme à cette hauteur en la serrant fermement tandis qu'elle s'agrippe à l'aide de ses jambes autour de ma taille. Qu'elle est adorable ainsi. Et si belle. Bien trop belle pour pouvoir lui résister de quelque manière que ce soit, pour lui refuser quoi que ce soit. J'accueille et prolonge son baiser avec envie, déjà prêt à dévorer chaque parcelle de son être. J'apprécie le contact de ses doigts qui creusent des sillons entre mes cheveux, comme s'ils s'emparent de toutes mes pensées et les font taire une à une afin de rendre au moment tout le silence religieux de l'esprit qu'il mérite. Afin qu'il ne reste rien d'autre que son nom qui se répète à l'infini dans mon crâne comme une prière pour cette déesse. Ma Joanne qui entend et comprend toutes mes déclarations d'amour sous leur forme la plus brute. Elle qui sait que les mots ne seront jamais assez. Attrapant les lèvres de la jeune femme dans un nouveau baiser des plus passionnés, je la serre un peu plus fort contre moi, saisissant fermement la chair de ses cuisses, glissant sur ses fesses nues. Je défais une fois encore le nœud de son kimono et la laisse faire glisser le tissu le long de ses bras pour s'en débarrasser et retrouver sa pleine nudité, ventre à ventre, sa poitrine contre mon torse. Je finis par l'allonger sur le lit sans jamais défaire le contact, assimilant la moindre parcelle de ses lèvres. Petit à petit, je m'en arrache pour embrasser son cou, pendant que mes doigts filent dans ses mèches blondes. « La liste commence par... Je t'aime. » dis-je à son oreille. « Je t'aime tellement. » Plus qu'elle ne pourra jamais l'imaginer. Et j'ai tant envie d'elle. Mon bassin trahit largement cette envie, qui l'était déjà bien assez par ma virilité bombant mon pantalon entre les jambes de Joanne. Je la laisse glisser ses mains jusqu'à celui-ci pour en défaire le bouton, puis les passer sur mes fesses pour m'en dégager quelque peu. Je termine de le retirer complètement moi-même. Mes baisers reprennent sur la poitrine de ma fiancée, viennent flatter ses seins quelques longues secondes et reprennent leur descente le long de son ventre jusqu'à atteindre son intimité. Elle n'a nulle besoin d'être préparée, mais je la goûte pour le plaisir. Cette chair à l'épiderme brûlant qui m'appartient entièrement, qui n'a plus de secrets pour moi. Cette partie de son corps déjà fort sensible suite à nos précédents ébats et qui ne manque pas de véhiculer des sensations intenses dans tout l'organisme de Joanne. Sa silhouette gigote, son bassin réclame, et bien sûr je réponds à chaque sollicitation par une caresse buccale plus appuyée. Quand je devine qu'il en faut encore un peu plus pour lui arracher de plus forts gémissements, j'introduis en elle un puis deux doigts, et me délecte de ces sons.

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Message(#)joamie + now you're free - Page 3 EmptyLun 11 Avr 2016 - 18:22

no we're free
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


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La peau de Jamie était déjà brûlante au toucher, par rapport à la température de celle de la jeune femme. Il avait toujours ce regard dévoué, passionné pour elle, ne se laissant pas prier pour prolonger un baiser plus passionnément. Ils se vidaient ainsi tous les deux l'esprit, dans le seul but de ne se concentrer sur sa moitié, la personne dont chacun devait chérir plus que tout au monde. Là, dans une chambre qui avait déjà connu de nombreux ébats et qui en connaîtra bien d'autres, à n'en pas douter. La jeune femme finit par demander de lui qu'il exprime tout son amour, de la manière dont il est plus à l'aise avec. Traduire tous ces mots qu'il n'avait jamais réussi à dire de la façon qui lui semble le plus correct. Si ça ne tenait qu'à eux, cela pourrait durer la nuit entière. Mais leur corps était bien trop étroit pour contenir un tel amour, une telle passion. Ils essayaient de repousser leur limite pour se rapprocher de ce sentiment et être entièrement eux-même, mais leur organisme finissait par s'épuiser face à l'intensité grandissante de chaque émotion. De ses mains fortes, il l'incita à coller son torse contre le sien, tandis que ses lèvres finissaient par caresser délicatement la peau de son cou. "Je t'aime aussi." lui dit-elle dans un soupir lorsqu'elle sentit les mouvements de rein qui trahissaient le désir ressenti par Jamie. Il y avait bien plus que ça qui disait qu'il avait clairement envie d'elle. Quelque part, Joanne en était flattée, de savoir qu'elle lui convenait toujours autant, qu'il ne se lassait pas d'elle. Spontanément, ses mouvements de bassin suivaient les siens. Cette gestuelle était particulièrement stimulante et fit rougir les joues de la jeune femme, rendant aussi son regard vitreux, hypnotisé. Elle le laissait tout de même faire, pendant quelques secondes, appréciant les mouvements harmonieux de leur corps. Puis elle se décida à glisser sa main le long de son torse pour déboutonner son pantalon qui commençait à devenir trop étroit. Jamie tâcha de s'en débarrasser définitivement. Ils étaient complètement mis à nu, et pourtant, Joanne mourrait déjà de chaud. Les lèvres de son fiancé descendirent jusqu'à ses seins, qu'il flatta longuement avant de continuer leur voyage jusqu'à son intimité. Ce n'était pas pour de la stimulation, juste pour le plaisir. Et tout était déjà si sensible, à fleur de peau. Jamie en avait certainement très bien conscience, mais il continuait quand même, se délectant des vifs gémissements de la jeune femme. Elle avait glissé ses doigts entre ses mèches brunes. Avec l'autre bras, elle s'appuya parfois sur le coude pour le regarder faire. La vue et le toucher combinés décuplait d'une manière spectaculaire les sensations, et elle devait à chaque fois se rallonger parce qu'elle sentait son corps frémir sous ses caresses. Ses doigts se serraient dans ses cheveux, ses genoux également. Ses mouvements de bassin ne faisaient que faire comprendre au bel homme qu'elle en réclamait plus de manière inconsciente. Et il y allait à coeur joie, finissant par glisser en elle ses doigts. Cette association la mettait hors d'elle. Elle retenait parfois quelques cris. Sa main libre serrait de toute ses forces les draps. Jusqu'à ce qu'elle franchisse le pas, et qu'elle n'en revienne pas avant de très longues secondes. Elle invita Jamie à remonter sa tête, pour pouvoir l'embrasser amoureusement même si elle était à bout de souffle. Mais elle posa sa main sur la sienne, pour qu'il y laisse encore un peu ses doigts en elle, qu'il ne rompe pas trop brutalement leur union. Elle devina que la virilité de son homme était aussi particulièrement sensible, mais elle se permit tout de même quelques caresses en ne quittant pas une seule seconde son regard. Ils auraient très bien se satisfaire ainsi, à stimuler l'intimité de l'autre jusqu'à ce que chacun soit satisfait. Mais leur soif était insatiable, la liste des choses que Jamie devait lui dire était encore bien longue et la jeune femme avait toute la nuit pour les vivres.

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Message(#)joamie + now you're free - Page 3 EmptyMar 12 Avr 2016 - 4:45


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L'effet est immédiat sur le corps de cette petite Joanne qui courbe un peu plus l'échine, plie ses jambes par la force des courants électriques qui font frémir ses muscles. Les sensations font légèrement trembler ses membres crispés, et font vibrer ses cordes vocales. Ses doigts se resserrent sur mes cheveux, sur le drap du lit, au fur et à mesure que les miens vont et viennent en elle et s'associent aux caresses buccales qui la mettaient déjà en émoi. Et puis le court-circuit, le moment où le corps et l'esprit ne suivent plus, ne contrôlent plus, ne peuvent plus contenir. Je peux sentir les cuisses de la jeune femme qui ont le réflexe de se refermer un peu, dures comme de la pierre, sa main qui cherche à s’agripper un peu plus à moi, son intimité qui se resserre sur mes doigts pour les garder prisonniers le temps que la vague de plaisir fasse son office. Lorsqu'elle se détend, un long soupir de satisfaction emplit la pièce. Je dépose un dernier léger baiser entre les jambes de la belle et laisse ma main à sa place selon son désir. En remontant jusqu'à son visage, je parsème quelques baisers sur son corps si parfait, sur son ventre qui s'abaisse et se soulève à toute vitesse, son épiderme devenu assez chaud à mon goût, et déjà un peu salé. Enfin j'atteins les lèvres de Joanne et les laisse capturer les miennes tendrement. Mon coeur tambourine si fort, si vite, que je ne serais pas étonné qu'elle puisse l'entendre. C'est un fin soupir sonore, à la fois surpris et un peu plus envieux, qui vient finalement se loger au fond de sa gorge. Pour me rendre un peu de mes intentions, elle a porté ses propres doigts jusqu'à ma virilité. Et avec cette délicatesse qui lui est propre, qui me fait toujours autant fondre, elle offre quelques caresses qui excitent un peu plus ce membre déjà fort sensible. Je ne me vois pas l'arrêter si vite. Je profite de ce contact pendant de longues secondes qui ne manquent pas de me faire soupirer une fois encore. Il n'y a qu'elle pour me toucher ainsi, elle seule qui en a le droit, et qui a le pouvoir de me faire perdre pied ne serais-ce qu'en me frôlant du bout des doigts. Elle peut me sentir de plus en plus ardent sous ses doigts, de plus en plus hypnotisé. Mes doigts ont quitté son intimité depuis un moment, mais poursuivent quelques caresses aléatoires sur son épiderme chaud et humide. Car les frissons qui la parcourent encore ainsi lui font inconsciemment intensifier le contact avec ma virilité. Alors l'envoûtement nous happe l'un et l'autre, pousse nos corps à se rapprocher, à se frôler lors d'ondulations incontrôlables, à commencer à se goûter à travers des baisers de plus en plus passionnés et envieux, nous rappelant que nous ne pourrons jamais échapper, lutter contre ce magnétisme. Aucun de nous ne souhaite se satisfaire uniquement de caresses de ce genre, qui durent pourtant. Elles durent jusqu'à ce que nous finissions par craquer face à l'appel du corps de l'autre, le désir de plus ; jusqu'à ce que la concentration d'émotions palpitantes et brûlantes nous fasse sentir à l'étroit sous notre épiderme, et que le seul moyen de ne pas imploser soit de retrouver cette union, seule capable de nous soulager un temps soit peu. Il n'y a rien d'étonnant à ce que je sois celui qui souhaite le premier passer à l'étape supérieure. A force de dévorer le cou de Joanne, de mordiller sa lèvre inférieure, son oreille avec toujours plus d'impatience à l'idée de l'assimiler un plus plus. Nous pouvons faire l'amour plusieurs fois le même soir, cette impatience sera toujours là, et cette envie aussi, parfaitement insatiable. Je retire délicatement mes doigts trempés d'entre les cuisses de la jeune femme ; il n'en faut pas plus pour qu'elle comprenne le message, et qu'une fois parfaitement installé entre ses jambes ouvertes, sa main caressant ma virilité la guide jusqu'à elle, en elle. En une seconde, une fois cette frontière passée, mes joues s'enflamment et la chaleur envahit complètement mon crâne. Mon souffle s'est coupé un court instant pour mieux reprendre à toute allure. Du bout des doigts, je frôle la cuisse de la belle pour la guider près de moi et l'inciter à m'encercler avec ses jambes, me garder prisonnier et tout à elle. Mes lèvres n'ont pas quitté celles de ma fiancée, mais elles le doivent bien. Je pose mon front sur le sien, sans bouger pendant quelques secondes, les yeux fermés pour pleinement ressentir toutes les sensations, même déjà vécues bon nombre de fois. Lorsque je les rouvre, ce n'est que pour mieux me plonger dans le regard de Joanne, débordants de plus d'amour que je n'aurais pu un jour imager d'en voir posé sur moi.

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