Tout est fini. C’est terminé. Pendant des mois, pendant des années j’ai aimé quelqu’un pour : rien. Il est parti, il a pris ses valises, toutes ces affaires et il a dit ‘tu peux rester dans la maison’, il y avait une telle froideur dans son regard, dans ses yeux. J’ai tellement hurlé que je n’ai plus la puissance de parler, si j’avais pu casser toute la vaisselle je l’aurais fait. Je me suis défendu, je voulais qu’il reste mais il est parti, pratiquement en m’ignorant. J’ai tout fait pour qu’il reste, je me suis mise à genoux, à plat ventre. J’ai pleuré tellement que j’ai les yeux rouges et secs. Je ne sais pas ce que je vais faire sans lui, ma vie me parait vite, me parait morne. C’est comme si j’avais déjà fini ma vie. Je soupirais, je gémissais, je n’arrêtais pas de pleurer. C’était presque de l’hystérie, je voulais mourir. Je voulais me supprimer, terminer avec tout ça. Je n’avais plus rien dans ma vie si ce n’était lui alors m’abandonner comme ça…C’était trop. J’avais alors enfilé ma robe de mariée, autant qu’elle serve une fois et j’avais pris ma décision : j’allais mourir. J’allais me jeter du premier pont que j’allais trouver et j’allais me laisser mourir, me noyer. Demain on allait me retrouver dans ma robe blanche, morte, sans vis. Le pire dans cette histoire c’est que je ne manquerais à personne, si peut être à ma mère mais le temps qu’elle soit au courant l’eau aura tellement fait gonfler mon corps qu’il sera impossible de me reconnaitre. Julian s’en voudra et se sera très bien comme ça. Après tout, tout avait été sa faute, c’est lui qui n’avait pas vu mon mal être, lui qui n’avait pas vu que j’avais changé et la raison était tout simple, j’avais failli me faire violer et mourir. Tout cela il ne l’avait donc pas compris, il ne l’avait pas remarqué. Comment peut-on s’intéresser à quelqu’un et ne pas voir qu’il a changé à ce point là. Les larmes aux yeux je pars donc près de la plus grosse rivière de la ville. Il y a un énorme pont qui la traverse de part en part, les voitures passent habituellement toutes la journée, c’est très bruyant. Au contraire là c’est calme, c’est la nuit, c’est la pleine lune. C’est un joli lieu, on aurait presque pu tourner une scène de ma série mais je n’ai pas le cœur à ça. Ma série est déjà passé au second plan et je m’en fou bel et bien de ça. Ma vie professionnelle n’a plus d’intérêt, pas plus que ma vie tout court. Après avoir regardé lentement l’eau, je me décide à escalader la rambarde qui me retient du bord. C’est haut, j’ai peur pourtant ma décision est prise. Je n’ai plus à trembler. Je tiens alors la petite rambarde de peur de glisser et alors que je suis sur le point de sauter je vois qu’une personne c’est arrête. Enfin je ne le vois pas directement mais je sens son regard se poser sur moi. Bon, qu’est ce que je dois faire…Je soupire en murmurant : « Partez, vous ne me ferez pas changer d’avis, laisser moi me tuer… ». Je ne veux pas me faire sauver par quelqu’un que ce soit un homme, une femme, quelqu’un que je ne connais pas ne peut pas me comprendre et me rassurer c’est comme ça…
Je pense que l’on peut dire que beaucoup d’eau avait coulé sous les ponts depuis la dernière fois que j’avais rencontré réellement pour raison personnel Lauren. A vrai dire après notre petit cinéma il n’y avait plus rien eu derrière puisque de ce que j’ai bien pu comprendre sur le tournage, j’ai entendu quelques discussions venant de sa bouche disant qu’elle voulait le récupérer. Je me doute qu’elle me parle de son mari qui lui ne veut pas d’elle, mais je ne comprends pas cet acharnement dont elle fait preuve, mais aussi pourquoi m’avait elle embrassé lors de notre sorte de rendez vous ? Je ne sais pas mais pour quelqu’un qui souhaite que son mari ressente quelque chose c’est une mauvaise manière en embrassant quelqu’un d’autre … quoique peut être qu’au fond je n’étais qu’un appât justement puisque nous nous sommes embrassés devant son palier de porte et c’est sa maison mais aussi celle de son mari donc il aurait pu voir ça et devenir jaloux, ce qui serait un signe de son réel attachement pour elle. Je ne sais pas mais en tout cas je risque de ne pas trop aimer s’il s’avère que c’est le cas
Je vais m’occuper l’esprit différemment aujourd’hui en tout cas et ne pas trop penser à cela car au fond je m’en fou de sa vie ou plutôt de ce qu’elle fait mais je déteste juste être lié contre mon gré et de servir d’objet ou de moyen à quelque chose. En tout cas dehors il fait plutôt beau et c’est une bonne chose. Je vais passer par le grand pont de Brisbane le Victoria Bridge, sauf qu’en arrivant je ne m’attendais pas à ça. Je voyais une jeune femme jouer la casse cou sur le pont et prête à sauter et ce qui était bizarre c’est que de dos cette personne me disait quelque chose et quand elle prit la parole pour me dire de ne rien faire et la laisser s’ôter la vie j’hallucinais totalement
-Lauren ? Te tuer ? Mais qu’est ce qu’il t’arrive. Tu peux m’expliquer ce que tu fais là ? Je ne comprends pas vraiment là. Alors descends de là ou tu es et viens me voir pour qu’on parle sur la terre ferme
Dernière édition par Alejandro Munoz le Dim 12 Juin 2016 - 1:08, édité 1 fois
Je n’avais pas embrassé Alejandro pour rendre jaloux Julian, non, je ne sais pas pourquoi je l’avais embrassé mais ce n’était pas pour ça, peut être parce que je le trouvais attirant et que personne ne c’était occupé de moi depuis bien longtemps alors j’avais aimé qu’on prenne soin de moi, qu’on me fasse des caresses et des bisous. Oui j’avais aimé tout cela mais peu importe ce qu’il c’’était passé avec Alejandro de toute façon ça n’avait plus d’importance puisque que j’allais mettre fin à mes jours et je voulais que personne m’en dissuade. Dans ma robe de mariée j’avais franchi la petite rambarde et j’hésitais à sauter quand j’avais entendu quelqu’un derrière moi, je tournais alors un peu la tête et je reconnu immédiatement Alejandro, je ne savais pas vraiment ce qu’il faisait ici. Est-ce qu’il m’avait suivit ? Est-ce qu’il était là par hasard ? A vrai dire aucune importance. Il m’invitait à descendre mais je ne voulais pas, je restais stoïque à tenir la rambarde de toute mes forces. « Ma vie est fini, tu comprends ça ? Je ne vais pas me marier, je n’aurais pas d’enfants, je ne veux pas vivre cette vie de merde…Laisse moi toi aussi, tu ne me connais pas, tu penses que je suis un ange innocent, tu ne sais pas qui je suis….Je veux mourir, laisse moi mourir… ». Quelque part j’espérais qu’il reste, c’était très haut ici, je me retournais au fur et à mesure j’essayais de ne pas regarder en bas pour ne pas avoir peur mais c’était difficile. « Il est parti, moi je sers à rien ici, je ne sais même plus écrire, je ne sais pas quoi faire…J’ai mis ma robe de mariée, c’est la robe la plus chère que j’avais dans mon armoire et comme ça, je l’aurais mis au moins une fois… ». La dernière fois avant de mourir, tout cela n’était pas vraiment réjouissant. J’essaie de repasser de l’autre côté de la barrière mais ça s’avère plus difficile que je le pensais : « C’est haut, j’ai peur… ». Des larmes coulent sur mes joues et aujourd’hui plus que jamais, je pense a mon agression sexuelle, c’est toute cette histoire qui a fait de ma vie un enfer, sans ça j’aurais pu vivre heureuse avec mon petit ami pendant quelques temps mais le destin en a décider autrement. Je le regarde avant de lui demander : « Que fais tu là, pourquoi tu es ici ? ». Il n’a pas d’explication à me donner mais je voudrais savoir. Je voudrais comprendre pourquoi il est ici alors que je veux mettre fin à mes jours et que Julian est parti. Je lui dit une dernière parole, plus pour le blesser qu’autre chose car je ne pense pas ça de lui : « Tu devrais pas perdre du temps avec moi, tu devrais aller baiser les filles que tu as l’habitude de baiser, je suis détruite, tu comprends pas ça… ». J’adopte un visage bien différent de ce qu’il a vu la dernière fois mais c’est la Lauren meurtri qui s’exprime devant lui.
S’il y a bien une chose que je déteste ou alors un genre de personnalité que je ne peux pas supporter, ce sont bien celles et ceux qui sont prêts à mettre fin à leur jour à cause d’une histoire d’amour qui au final n’en n’était pas une aussi solide qu’ils avaient pu l’espérer. Je trouve ça pathétique au possible et c’est un aveu de faiblesse énorme. Je comprends donc très vite que c’est à propos de son mari qu’elle fait ça puisqu’elle porte une robe de mariée sur elle et je suppose donc c’est celle qu’elle était censée mettre le jour de son mariage mais qu’elle n’aura pas l’occasion de mettre puisque ce dernier ne compte pas se marier avec elle. Je lui demande de venir vers moi de l’autre côté pour parler au lieu de faire ce qu’elle est en train de faire et donc potentiellement jouer avec sa vie bien que c’est ce qu’elle veut d’après ce qu’elle a bien pu me dire. Avant de lui répondre à tout ce qu’elle me dit, je la laisse me cracher son venin en pleine face à chaque fois. Je ne sais pas si elle se rend compte de ce qu’elle me dit mais plus pathétique que ça tu meurs sans mauvais jeu de mots avec la situation actuelle avec le coup du « Sans lui je ne suis plus rien » et je suis partagé entre l’envie de rire et de pleurer. Elle commence à se retourner et me signale que c’est haut alors qu’elle veut passer de l’autre côté, puis elle se met à pleurer tout en me demandant ce que je fais ici. Je sens qu’elle n’a pas fini de cracher son venin alors je ne réponds pas maintenant car elle n’a pas vidé son sac entièrement et elle me demande alors de partir et d’aller baiser les autres femmes que je ramène comme je le fais tout le temps et je lui souris
-C’est bon tu as fini ? Alors pour commencer je vais te dire ce que j’en pense. C’est pathétique ta réaction. Tu penses que parce que tu n’as pas cet homme dans ta vie tu n’es plus rien ? Tu vivais bien avant lui et ça sera pareil après lui alors arrête voir ton cinéma un peu. Je ne suis pas sûr mais il me semble que l’on peut avoir des enfants de n’importe quel homme et pas d’un seul en particulier à moins que ce soit une de tes facultés secrètes puisque comme tu l’as dit très bien, je ne te connais pas. L’idée de se suicider dans sa robe de mariage tu n’as pas trouvé plus glauque ? Pour te rassurer, je ne te suis pas puisque comme tu le vois je suis en tenue de jogging. J’ai bien mieux à faire de ma vie que de te suivre partout … mais sinon très bon conseil je vais y retourner alors dans ce cas. Je suis en manque donc merci de me le rappeler. Bonne journée !!
A ce moment présent c’est plus elle qui a besoin d’aide que moi alors qu’elle fasse ce qu’elle veut mais j’aurais essayé un minimum de l’aider et elle n’est pas ouverte, elle m’envoi chier et elle reste dans son optique de « sans Julian je meurs » donc qu’elle meurt si ça l’amuse. Je reprends donc ma course en petite foulée
Je lui avais tout confié et je pensais qu’il allait essayer de me comprendre, de me rassurer, au contraire il me juge en me trouvant pathétique. Il me dit que c’est glauque de choisir sa robe de mariée pour se suicider et qu’en gros j’étais entrain de jouer la comédie ? Non, je ne fais pas une crise pour rien, je suis bel et bien réelle dans ce que je dis et dans ce que je veux. Il ne me connait pas et il ne me connaitras pas davantage, je lui réponds alors : « Tu penses que je mens, que je ne veux pas vraiment le faire, que je joue la comédie, okay… ». C’est dire l’importance qu’il me porte, je suis vraiment débile de lui avoir fait confiance et d’avoir échangé un baiser avec lui. Il ne méritait pas mon attention, une fois de plus je m’étais intéressé à une personne qui n’en valait pas la peine. « Je te souhaite la plus belle vie que tu puisses avoir Alejandro, je suis ravie de t’avoir connu et j’aurais voulu te connaitre davantage, crois moi… ». Oui, ma décision est prise et puisqu’il s’en fiche et bien tant pis, lui aussi aura ma mort sur la conscience puisque c’est ça. Je franchis de nouveau le paravent qui nous sépare du pont et je regarde une dernière fois la distance qui me sépare de l’eau, c’est vraiment haut, quelque part j’espère être mort avant d’arriver en bas. Je pousse un long soupire avant de sauter dans le vide, et voilà que je suis entre le pont et l’eau. La chute parait interminable, Alejandro doit faire son jogging et Julian emménage dans son nouvel appartement, tout va bien pour tout le monde. Quelques secondes plus tard j’arrive dans l’eau, malheureusement il y a beaucoup d’eau alors la chute ne me laisse pas beaucoup d’impact a part une vive douleur au ventre. Le courant est cependant fort et j’espère qu’il va m’emmener vite contre un obstacle et que ma chute sera fatale. Malheureusement rien n’arrive, le courant m’emporte doucement et je vois le pont au loin, je vois aussi certaines personnes sur le pont qui m’observe. J’essaie de me laisser couler mais je n’arrive pas, je sais très bien nager alors c’est plus difficile que je ne le penser. Je pense à beaucoup de choses, ma vie avec un autre homme. Je ne sais pas si c’est possible. Ma vie si je m’en sors d’ici, peut être que je serais handicapé un vrai légume….Et ça serait comme ça jusqu'à la fin de ma vie, une vie pure que je l’aurais imaginé. L’eau fait beaucoup de bruit, elle est froide mais sans plus. J’attends quelque chose, peut être simplement la mort.
Je ne vois pas l’intérêt de faire ce qu’elle fait en ce moment si ce n’est que de se trainer en ridicule. Je veux dire oui peut être qu’elle aime cet homme plus que tout et dans ce cas si c’est cela alors dommage pour elle, mais de là à mettre fin à ses jours pour une chose aussi peu signifiante que ça c’est pathétique et je ne me cache pas pour le lui dire. Je sais que la plupart des personnes de ce monde auraient été beaucoup plus dans la compréhension et le tact pour l’empêcher de faire ça mais moi non car je ne comprends pas son comportement. J’aime bien cette jeune femme oui et j’ai aimé passer du temps avec elle mais là quand je la vois comme ça, elle fait tout ce que je peux détester, la phase dépressive pour si peu au fond. J’ai toujours eu un problème avec ceux qui mettent leur vie en l’air à cause d’une histoire d’amour qui a mal tourné. Elle ne saisit pas franchement ce que je lui dis car je ne dis pas que c’est du chiquet qu’elle fait, mais simplement que je trouve ça nul de sa part d’agir ainsi car je ne reconnais pas la personne avec qui j’ai eu un rendez vous sur la plage et au cinéma. Elle me fait alors le coup de la femme qui fait ses adieux et quand je me retourne elle n’est plus là et elle vient de sauter. Je suis pris par l’adrénaline et je commence à courir comme un malade sur le pont et je continue ma course folle le long du fleuve pour tenter de la rattraper et fort heureusement pour moi, il n’y a pas tant de courant que ça. Je peux voir la suicidaire dans l’eau et il me semble qu’elle bouge donc encore en vie et c’est déjà ça. Je me dirige alors vers l’eau, et je plonge pour aller à sa rescousse bien que ce n’est pas ce qu’elle veut. L’eau n’est pas franchement chaude mais ce n’est pas très important puisque la vie de la jeune femme est en jeu. Je me rappelle de ms cours de sauvetage et je passe une main autour d’elle alors que je la maintien contre moi et avec l’autre, je nous dirige vers la terre ferme et une fois sur cette dernière, je la porte dans mes bras pour la coucher ensuite dans l’herbe. Heureusement il fait grand soleil et ça nous réchauffe. Je la regarde méchamment pendant un instant et je détourne le regard avant de me lever et de lui tourner le dos
-Tu m’expliques à quoi cela servait ? Tu te rends comptes de ce que tu voulais faire ? MERDE Lauren putain !! T’es inconscientes ou quoi ?!! Tu ne penses pas que tu peux rencontrer d’autres hommes plutôt qu’un connard qui s’en fou de toi ?! Je comprends pas ton comportement … tu m’as déçu vraiment … je te pensais pas comme ça. T'aurais gagné quoi en te suicidant ? Il serait même pas venu à tes funérailles
Ce que je voulais, oui c’était mourir, je ne pensais pas que le jeune homme pourrait venir me sauver, j’essayais de me noyer lorsque je vis quelqu’un nager vers moi et je ne savais pas que c’était lui. Pourtant si Alejandro était là, ce n’était pas un connard, c’était quelqu’un de bien et il fallait qu’il se le mette en tête. Je soupire lorsque je le vois, je ne sais pas si c’est une bonne ou une mauvaise chose, il finit par me porter sur la berge. Je reprends au fur et à mesure mes esprits et bien sûr le jeune homme m’engueule et me parle comme un chien mais j’avoue qu’il a raison. Je lui demandais alors : « Quel genre d’hommes, des coureurs de jupons. Les hommes sont des monstres ». Je parlais de ça par rapport à ma tentative de viol qui m’avait marqué depuis des années. Des larmes coulaient sur mes joues et je le pris dans mes bras, j’avais besoin d’un câlin, je voulais le remercier mais j’avais du mal. Je ne savais pas trop comment lui dire merci de m’avoir sauvé la vie : « Merci pour ce que tu as fait Alejandro… ». Les choses finissaient par passer, plus le temps passé plus je me disais qu’il ne fallait pas faire ce genre de bêtises, que moi je ne pourrais rien faire. Que même me suicider ne changerait pas les sentiments des gens à mon égard. Je le regarde en le suppliant du regard : « Désolé Alejandro, je ne sais plus quoi faire, je suis une moins que rien pardonne moi… ». Je m’en veux aussi d’avoir été aussi lamentable, il me prend pour une pauvre fille maintenant c’est sûr, surtout avec cette robe ridicule. Peut être que si il avait essayé de me dissuader et m’avait pris au sérieux je n’aurais pas sauté, je ne sais pas. Je gémis en essayant de me relever : « J’ai mal au ventre, ça me fait mal… ». J’avais beaucoup trop bu après ma crise, je me sentais vacillante et je ne savais même pas si je pourrais me relever après ça. J’essaie de me relever avec difficultés et je vois quelques personnes qui c’étaient arrêter repartir en voyant que je vais à peu près bien. Je suis debout mais je marche un peu de travers à cause de l’alcool, je lui dis alors : « J’ai froid, j’ai froid Alejandro… ». En effet je tremble comme une feuille, il fait nuit et ce n’est pas très rassurant d’être ici, heureusement que j’ai un homme fort à mes côtés pour me protéger. La foret n’est pas loin .
Beaucoup de personnes ne font attention à rien et ne réfléchisse pas à l’ampleur que peut prendre certaines de leur décision. Dans cette situation il y avait plusieurs fautif, mais la première était bien elle car même si il s’est moqué d’elle en se fiançant et lui promettant un mariage qui finalement n’a pas eu lieu, elle n’a pas à faire ce genre de chose car il me semble qu’elle a des amis, une carrière et qu’elle n’est pas la plus moche femme sur terre donc elle peut très bien retrouver quelqu’un par la suite et faire sa vie. Elle qui croit en l’amour, le destin et tout ce genre de connerie elle a simplement besoin de se dire que ce n’était tout simplement pas le bon et qu’un autre homme l’attend ailleurs. Je lui fais bien entendu la morale car elle le mérite, mais quand je parle des hommes, je vois qu’elle parle de moi puisqu’elle parle de coureur de jupons, mais elle prend ensuite dans ses bras en pleurant et je la serre doucement contre moi alors qu’elle me remercie de l’avoir sauvé. Je ne lui dis rien car je ne sais pas quoi dire dans ce moment et je la laisse s’exprimer car elle en a besoin. Après m’avoir remercié, bien entendu elle s’excuse pour tout ce qu’elle a dit mais aussi ce qu’elle a fait et s’insulte par la même occasion. Cela se passe de commentaire et ensuite je l’ai à se relever mais elle me précise qu’elle a mal au ventre. Je me demande ce qu’elle a bien pu faire pour ressentir ça
-Tu vas bien au moins ? C’est peut être une boule au ventre ou alors tu es mal atterri dans l’eau …
Ayant déjà regardé quelques séries du genre, je lui lève sa robe de marier pour ensuite passer ma main sous cette dernière et venir lui toucher le ventre pour voir si elle est ouverte au niveau des trippes ce qui est probable, mais je ne ressens rien d’anormal
-Tu n’es pas ouverte donc non ça va
Elle se met alors à marcher et vu comment elle marche, je comprends très rapidement qu’elle a bu et donc voilà d’où vient son mal de ventre. La belle blonde me signale qu’elle a froid et alors que la nuit se met à tomber, je me dis que l’on a de la chance. Je la porte alors dans mes bras afin de la ramener chez moi en courant. Lorsque l’on arrive là bas, je suis tout transpirant et elle toute mouillée. Je prépare rapidement un thé après l’avoir reposé au sol et pendant que tout ça chauffe, je l’emmène à la salle de bain. Je me mets derrière elle, et j’ouvre sa robe afin qu’elle puisse l’enlever
-Je vais te laisser un peu d’intimité. Prends ta douche pour te réchauffer pendant que le thé chauffe dans la théière. Et ne fais pas n’importe quoi
Je l’embrasse doucement dans le dos avant de m’apprêter à partir
Je ne sais pas pourquoi j’ai mal mais je me tiens le ventre lorsque je me lève, ça me fait très mal même j’ai du faire un énorme plat dans l’eau mais je m’en suis pas rendu compte. Je suis entrain de me rendre compte que j’aurais pu vraiment mourir et que j’aurais pu avoir des séquelles. Des larmes coulent sur mes joues, c’est le contre coup mais heureusement Alejandro a l’air de comprendre et veux prendre soin de moi, ça me fait du bien. Il passe sa main sous ma robe pour vérifier que je ne saigne pas et je lui demande alors : « Comment tu trouves ma robe, tu es le seul garçon qui l’a vu ? ». Je voudrais avoir au moins l’avis de quelqu’un, je l’avais acheté avec la sœur de Julian, ma belle sœur et elle seulement avait donné son avis bien que j’avais envoyé une photo à ma mère. « Heureusement que ça saigne pas… ». Je souriais avant qu’il me porte comme une princesse, j’aimais beaucoup qu’il me porte comme ça mais j’avais peur de le salir car j’avais un peu de la boue vu que la rivière n’était pas très propre mais bon, au pire ça irait au sale et puis voilà. Il m’emmène chez lui et dans sa salle de bain où il ouvre ma robe de mariée mais même si c’est une bonne idée, je n’arrive pas à enlever le jupon qu’il y a en dessous, ça devient très problématique rapidement, je suis bel et bien coincée même si je ne le souhaite pas. Il me dit qu’il me laisse de l’intimité et me prépare une boisson chaude, je le trouve adorable mais je suis obligé de retourner dans la cuisine en me cachant la poitrine : « Excuse moi mais…J’ai besoin d’aide pour le jupon… ». J’ai un peu peur qu’il me juge sur mon physique et je trouve ça gênant qu’il soit obligé de m’aider, je n’arrive même pas à la déchirer. « Je suis désolé… ». Je soupire, je me sens vraiment gêner et en même temps je découvre sa maison qui est assez joli. Il doit quand même avoir assez d’argent, bien sûr mon loft est assez grand et luxueux car mes parents sont très riches. J’essaie de me recoiffer entre temps tout en me cachant, plus ça va plus cette situation devient ambigüe mais étrangement ça me dérange pas. Oui, je sais que vous allez penser il y a quelques minutes je sautais d’un pont pour Julian mais je suis ivre donc je n’ai pas vraiment les idées claires, je vois juste que je suis à moitié nue devant un garçon qui est tout de même très charmant.
Malgré ce qu’il venait de se passer, Lauren me prouve qu’elle est bien une femme car l’une des premières choses qu’elle me demande une fois qu’elle a pris le dessus sur ses émotions et qu’elle enfin elle-même, bien qu’elle ait bu aussi, mais elle me demande comment je trouve sa robe et je ne peux m’empêcher de rigoler et lui donnant une petite claque toute mignonne derrière la tête.
-Tu as bien failli mourir et la seule chose que tu me demande c’est comment je trouve ta robe … Je l’aime bien mais ton mari ne méritait pas que tu sois aussi belle pour lui
Oui il fallait la rassurer maintenant aussi bien pour son état mental que physique, mais en soit je pense aussi ce que je lui dis et je ne lui ai jamais caché que je la trouvais particulièrement attirante donc au moins elle voit que malgré mon statut de mec à meuf, je reste tout de même très honnête. Par chance je remarque qu’elle ne saigne pas et je lui dis cela et elle semble rassurée en me disant ensuite qu’heureusement qu’elle ne saigne pas et je ne peux que confirmer ses propos malgré le fait que c’est elle et personne d’autres qui s’est infligé cela. Je la porte par la suite pour l’amener dans mon appartement, et une fois arrivé là bas je fais de mon mieux pour qu’elle puisse se réchauffer comme elle grelote toujours. Je m’empresse de l’aide à enlever sa robe et une fois qu’elle peut tout faire toute seule, je pars dans la cuisine pour laisser de l’intimité, mais je la vois revenir avec ses mains devant sa poitrine mais encore avec son jupon et elle me demande de l’aide ce qui me fait rire immédiatement alors que l’on va dans la salle de bain de nouveau et qu’elle s’excuse pour tout ça après avoir bien regardé ma déco intérieur.
-Tu as du mal avec ton jupon et tu demandes de l’aide avec un coureur de jupon … t’es vraiment intelligente en fait. Comme tu le sais ça me connais le jupon.
Je rigole avant de lui enlever son jupon et donc la voir par la suite en petite tenue, et même mieux, uniquement en petite culotte, et là mon sang ne fait qu’un seul tour. Je la regarde dans les yeux et je ne sais pas si elle comprend ce que cela signifie mais je me rapproche d’elle et je commence à la plaquer contre le mur doucement tout en l’embrassant avec fougue sur les lèvres en venant lier nos langues entre elles. J’enlève ses mains de sa poitrine pour pouvoir coller mon torse à cette dernière tout en lui faisant quelques papouilles le long du corps en même temps que je l’embrasse.
Je hochais la tête quand il me disait que j’étais bien une fille à 200%, c’était bien la vérité, je voulais savoir comment il me trouvait, le jour de son mariage on veut être la plus belle, le centre de l’attention. Je lui répondis en riant : « Au moins je serais morte en portant quelque chose de joli et c’est déjà ça…Je voulais être la plus belle, que tout le monde me trouve belle. Demain tout le monde me verra dans les journaux, c’est super… ». Je soupire, et oui, sans doute que des témoins auront pris en photo la scène. Il me trouve joli et ça me fait plaisir, je suis au moins belle pour lui et c’est déjà ça. Alors que je suis dans la salle de bain il me dit qu’il va me faire un thé mais je suis bien embêté avec mon jupon. Les robes de mariées sont toujours très compliqués à mettre et en général les mettre et les enlever sont un truc qu’on fait entre plusieurs filles en famille. Finalement c’est Alejandro qui m’enlève cette robe et je trouve ça presque drôle parce que la robe aurait du être enlever par Julian qui m’aurait offert par la suite une longue et grande nuit d’amour. « Si seulement tu les connaissais moins, je serais tellement bien… ». Oui, Alejandro est beau et si j’avais une chance avec lui ça me remonterait beaucoup le moral, ça me fait plaisir de savoir que je plais à un garçon mais malheureusement je lui plaisais uniquement que pour le sexe et pour élargir son tableau de chasse. Ce n’est pas forcément valorisant car je préfère que les gens m’apprécient pour autre chose que pour le sexe mais c’est comme ça. En même temps je suis un peu pompette et quand on saoul c’est bien connu qu’on se libère plus facilement sexuellement, habituellement je ne bois jamais et je vois bien la différence. Dès que je sens son regard posé sur moi j’ai presque instantanément envie d’aller plus loin pourtant ce n’est pas mon genre et je ne passe à l’acte que quand j’ai des sentiments. C’est très étrange ce qui m’arrive. Il commence à m’embrasser et me plaque doucement contre le mur, je prolonge ce baiser d’une manière encore plus passionné, m’agrippant à lui assez fougueusement et je sens son torse contre mes seins. Je détache alors son sweat pour avoir un contact peau à peau avec lui, je murmure alors : « Je sens que je vais encore regretter… ». Les décisions à la légère ce n’est pas vraiment mon truc, je suis une personne plutôt réfléchit. Quelques secondes après seulement je descends l’une de mes mains pour caresser ses fesses en appuyant légèrement dessus et en commençant à les masser.
Elle se met à rigoler quand je lui dis que c’est bien une fille à n’en pas douter et ça me fait plaisir de l’entendre rire car au moins cela signifie qu’elle se sent déjà un peu mieux et c’est une bonne chose déjà car l’ambiance n’était pas au beau fixe avant. Malheureusement elle rajoute une touche sombre à ce petit moment de « joie » que j’ai réussi à apporter
-Arrête voir de parler de mourir ! Comment j’aurais fait moi sans ma scénariste préféré ? Plus de crasses sur les tournages … Ah non pas bien ça ! Et ne t’en fais pas tu n’as pas besoin de cette robe pour être belle Lauren
Je lui souris en replaçant ses mèches de cheveux, avant de l’emmener tel un preux chevalier bravant les ténèbres nocturnes avec ma princesse dans mes bras. Quand on arrive enfin chez moi je suis content car malgré qu’elle ne soit pas bien lourde, à la longue mes bras ont tétanisé un peu. En tout cas alors que je fais le thé, je ne m’attends pas à la voir venir à moitié nue pour demander de l’aide que je vais lui donner bien sûr en utilisant un peu d’humour quant à la situation et sa réflexion me fait réfléchir sur ce qu’elle insinue par là en fait.
-Qu’est ce que tu veux dire Lauren ?
Pourquoi serait elle bien si je ne cours pas un peu partout ? Voudrait elle plus que ce que je suis capable de lui donner ? Je dois avouer que je suis un peu troublé et perturbé par cela, mais ça ne dure que quelques secondes puisque lorsque je la libère de l’emprise de son jupon, je me jette sur elle pour échanger un baiser rempli de passion et de fougue auquel elle répond immédiatement avant d’enlever mon sweat assez rapidement ce qui me fait sourire, et je colle de nouveau mon corps au sien alors qu’elle me dit qu’elle va regretter
-Tu vas adorer tu veux dire
Je la regarde en souriant et pendant qu’elle vient tripoter mes fesses, je caresse de ma main habille l’un de ses seins en m’amusant avec son petit bout de chair. Je décale légèrement ma tête afin d’avoir un aperçu sur son oreille et j’attrape avec mes dents son lobe d’oreille avant de tirer un poil dessus avant de chuchoter ces quelques mots
-Enlève mon collant de course
C’était un ordre mais dit d’une manière relativement sexy donc ça passe toujours mieux. D’ailleurs je me mets ensuite à lui faire des petits baisers dans le cou et je me recule afin qu’elle puisse m’enlever mon bas car ce n’est pas évident à enlever. Je m’occupe de simplement lui faire papouilles
Je lui parlais de mon suicide et il me répondait qu’il avait besoin de moi, qu’il avait besoin de sa scénariste pour que le tournage se passe au mieux, il voulait aussi que nous nous fassions des petites caresses sur le tournage mais ça ne serait pas le cas. Sur mon lieu de travail je ne ferais rien, ou alors vraiment très discrètement car je ne veux pas que les gens pensent que si il a eu le rôle c’est parce qu’il a couché avec moi. « Tu aurais fait comme tu faisais avant de me rencontrer… ». Répondis-je comme si je n’étais pas si importante que ça alors qu’il souhaitait me rassurer. Il me demandait ensuite qu’est ce que je voulais dire mais il le savait très bien. Il savait très bien que j’avais couché avec un homme j’avais eu des relations sérieuse, il savait très bien que les relations d’un soir ce n’était pas pour moi, je lui répondis alors essayant de le regarder dans les yeux : « Tu sais très bien ce que je veux dire Alejandro, tu n’es pas stupide… ». Il me connait suffisamment pour savoir ce que je veux dire sans qu’il me demande des explications supplémentaires. Je soupire quand il me dit que je vais adorer, je déteste ce genre de mec vraiment, sûr de lui et du genre ‘t’inquiètes poupée, je vais te faire jouir’, je l’arrête donc tout de suite : « Ecoute Alejandro, joue pas les durs comme ça, ce n’est pas ça qui m’intéresse chez toi… ». Je commence à frissonner quand il joue avec mes seins, il sait décidément ce qui excite une femme, il les connait par cœur on dirait. Je me mets à rire quand il me demande de lui enlever son collant de course, je décide un peu de jouer avec lui. Je passe doucement ma main un peu fraiche à l’intérieur de son caleçon : « C’est là ? ». Je me mets à rire avant de détacher le lacet retenant son pantalon pour le baisser jusqu’aux genoux. Je lui souris en sentant ses papouilles, je vois qu’il essaie d’être délicat et c’est déjà gentil de sa part. Je n’ai pas l’habitude des rapports sexuels violent et dont l’ignorance et le mot clé, ce n’est pas trop mon truc. Je lui réponds gentiment : « J’aime bien quand tu fais des papouilles ». Je passe ma main dans son dos nue tandis que je frotte doucement mes seins contre son torse nu tandis que ma langue passe doucement en dessous de ses lèvres. Ma main descend de nouveau dans son pantalon afin de caresser son sexe, je ne commence pas encore des vas et viens, par pour l’instant mais je veux l’exciter un peu. Je lui murmure d'une voix suave :« Toi aussi tu vas aimer.. »
Je déteste lorsqu’on est vague avec moi ou que l’on essaye de me remettre à ma place c’est un truc de fou, et d’autant plus lorsque je fais quelque chose de bien pour la personne en question. Notamment avec Lauren j’essaye de mon mieux pour la rassurer alors que ce n’est pas vraiment moi ça et elle m’envoi bouler dans un premier temps en me disant que si elle ne serait plus là je ferais comme avant et au fond elle ne se rend pas compte de ce qu’elle dit je pense mais je ne dis rien. Seulement ça ne va pas en s’arrangeant pour dire vrai puisqu’alors que je lui demande ce qu’elle veut dire par c’est dommage que je sois coureur, au lieu de me répondre clairement, elle me prend de haut en me disant que je sais très bien ce que ça veut dire. Je soupire mais n’y fais pas attention, sauf que quand elle me demande de ne pas faire le dur comme ça je sens l’énervement monter en moi et je la regarde méchamment vraiment. Pas besoin de parole, je pense que mes yeux ont parlé. Ce qui me sort de cet état c’est quand je lui demande d’enlever mon collant et qu’elle rigole pour poser sa main geler ou tout du moins froide dans mon boxer. Je ferme les yeux instantanément pour me focaliser sur autre chose. Je frissonne légèrement au contact de sa peau sur mon membre, mais elle n’est pas très sadique puisqu’elle enlève sa main en baissant mon collant alors que je lui fais des papouilles en attendant elle me dit qu’elle aime bien les papouilles que je lui fais alors je lui souris mais je garde cette rancœur au fond de moi de ce qu’elle m’a dit car je n’ai vraiment pas apprécié. Je ne sais pas si elle le sent, mais le fait est qu’elle se décide de me frotter le dos tout en me léchant juste en dessous des lèvres et que dans le même temps elle se frotte contre moi pour me stimuler avant de finir par caresser de nouveau mon membre sans pour autant faire de vas et viens. Malheureusement pour elle, elle va dire ce qu’il ne faut pas et je ne vais pas la louper à mon tour
-Arrête de jouer la fille sûre d’elle, je n’aime pas ça, je t’aime pas quand tu es comme ça
Bien entendu c’est de la pur vengeance si on veut, je dirais plus que c’est pour que ma fierté soit lavé un peu car je me suis senti comme bafoué et je ne sais pas si j’ai encore envie de faire quelque chose avec elle honnêtement car tout aussi belle et attirante qu’elle peut être, ça m’a en quelques sortes coupé l’envie bizarrement
-Tu sais quoi … en fait va faire ça avec Julian … peut être qu’il ne joue pas au dur lui … mais en attendant ce n’est pas lui qui était là pour te sauver au moment ou tu voulais te tuer !
J’enlève ses mains de mon corps et je pars à la cuisine. Honnêtement elle m’avait énervé et à présent elle saura qu’il faut faire très attention à ce qu’elle peut bien dire car la fierté d’un homme c’est énorme et ça ne pardonne pas … la preuve. Le collant m’emmerde alors je l’enlève totalement avant d’aller à la cuisine pour me servir du thé
Je ne comprends vraiment pas pourquoi Alejandro s’agace de cette manière, je n’ai pas été insultante avec lui, je n’ai pas été méchante. Je crois que les choses partaient plutôt bien, j’ai jamais couché avec un garçon que je connais à peine et je ne lui demande pas de temps, je ne lui demande rien. Il me pique sa crise, comme une fille, qu’est ce qu’il peut être colérique. Je n’ai jamais vu un mec aussi sur les nerfs et j’avoue ne pas toujours le comprendre. Qu’est ce qu’il veut de plus de moi à la fin ? Que je le flatte, que je lui dise qu’il est le meilleur mec du monde, que je m’attache ? C’est donc ça le jeu, faire en sorte que je m’attache pour par la suite mieux me briser le cœur, désolé, je n’avais pas compris. Je lui dis ensuite qu’on va bien s’amuser et de suite il prend la mouche, il a décidément un problème. Je sais pas ce qui lui prend : « Alejandro on peut savoir ce qu… ». Je n’ai même pas le temps de finir ma phrase puisqu’il se dégage de moi, et qu’il me parle de Julian ? Pourquoi il fait ça ? Il est jaloux ou quoi ? Il veut me faire souffrir. Tout tourne dans ma tête et comme je suis bourré je lui sors une énorme chose à encaisser mais après tout il l’aura voulu : « J’ai failli me faire violer, je me suis fait agresser sexuellement, alors je n’aime pas trop les rapports sexuels violents, tu peux le comprendre ou il faut que je t’explique en long en large et en travers comment un mec que je ne connaissais pas m’a mis des doigts de force et m’a laissé dans un état pitoyable… ». Ok, ce n’était clairement pas le moment pour dire ça mais je n’en avais rien à foutre, mes larmes commencent à couler car c’est toujours comme ça quand je pense à la personne malveillante qui a voulu me violer. Je ne l’ai jamais retrouvé et la police non plus, si ça se trouve il court encore les rues à la recherche de viande fraiche et j’ai toujours peur de le croiser même si j’ai déménagé de Sydney là ou les choses se sont passées. « Je pensais pas à Julian que je t’embrasser, c’était pas lui avec qui je voulais partager ça mais toi… D’ailleurs si ça peut te faire plaisir Julian n’est même pas au courant de ce que je viens de te dire alors qu’il partageait ma vie…. ». Est-ce que ça va le faire réfléchir j’en sais rien mais au moins je lui ai craché la vérité même si ça doit être un peu dur à suivre tout ça pour lui. Je retourne ensuite à la salle de bain, même si je n’ai pas vraiment envie d’y aller, j’ai juste envie de me nettoyer et d’oublier cette soirée. D’oublier Alejandro aussi puisque lui non plus il me comprend pas.