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 joamie + from a life to another

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Message(#)joamie + from a life to another - Page 11 EmptyJeu 13 Oct - 8:44

from a life to another
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive

"Alors faites." rétorqua Grace, qui ne se laissait nullement impressionner par le titre de son époux. Il voulait qu'elle dise ce qu'elle pense et elle n'allait certainement pas s'arrêter à la couronne qu'avait Celso sur sa tête. "Ce doit être une femme particulièrement intéressante, alors." Une qui lui permettait d'étendre son territoire et avec qui discuter politique. Pourquoi diable ne l'a-t-il pas donc épouser ? Il n'était plus temps d'en parler, et le ton employé de Grace laissait clairement comprendre qu'elle ne voulait plus en parler. Elle ne doutait pas de l'intelligence de la Sforza, et il était évident qu'elle demande quelque chose en retour de ses précieux conseils envers son Prince. Et Grace n'était pas certaine que Celso ait perçu ce côté-là. Les hommes se laissaient facilement aveugler, et il devenait facile pour l'autre sexe de les piéger et de les emprisonner dans leurs filets. Alors que Celso semblait tout de même revenir à la raison et préférer la tendresse de sa femme, celle-ci tourna la tête juste avant qu'il ne puisse toucher ses lèvres pour retourner à l'intérieur. Sur le chemin du retour, Grace se dit qu'elle devrait faire de même, avoir des secrets. Celso savait qu'elle était rancunière et qu'elle était tout à fait capable de se faire comprendre sans avoir à ouvrir la bouche, et il n'était jamais bon de la contrarier. Le Prince avait le verre de vin en main, et il se leva. Grace fit de même, et elle le laissa parler. C'était un discours de remerciement, ce qui laissait largement supposer que le couple princier n'allait pas tarder à les laisser festoyer sans eux. Elle leva son verre en même temps que tout le monde, but une gorgée, et se rassoit. Ils finissaient tranquillement le verre, Grace voyait son époux regarder attentivement la scène de leur mariage. Comme tout artiste qui mémorisait un tableau avant de pouvoir le représenter ensuite avec un crayon, ou un pinceau. Suite à quoi, il ne regardait que Grace. Lui avait fini son verre depuis un bon moment, et elle se délectait de terminer le sien avec une extrême lenteur en lançant des regards malicieux à son mari. Le verre enfin vide, elle le posa sur la table. Ils se levèrent, eurent droit à une dernier vague d'aplaudissement et quittèrent la grande salle. Sa main dans la sienne, elle l'entraîna dans ses appartements. Le coffre qu'il lui avait offert était déjà à sa place, au pied du lit. La porte fermée derrière eux, ils purent apprécier la tranquilité de la pièce, où il n'y avait que le feu qui crépitait. "Je me suis dit que ce serait la robe que tu apprécierais le plus à enlever, qu'importe le temps que ça prendra." lui lança-t-elle en partant tout bas. Elle passa ses bras par-dessus ses épaules et lui offrit enfin ce baiser auquel elle avait échappé un peu plus tôt dans la soirée. Il avait ses mains autour de sa taille, et l'incitait à se coller de plus en plus contre lui. La Princesse lui retira sa couronne dans un premier temps et la déposa sur la table juste à côté d'eux. Ils s'embrassaient jusqu'à être à bout de souffle, au point de devoir détacher ses lèvres pour reprendre une grande bouffée d'air. Tous les deux fébriles, elle collait son front contre le sien, ils se regardaient tous les deux avec on ne peut plus d'envie. "Je suis à toi, Celso. Pour toujours et à jamais." lui souffla-t-elle avant de tomber à nouveau sur ses lèvres alors qu'il lui retirait à son tour sa couronne. Ses mains parcouraient sa taille dans l'espoir d'y sentir quelques unes de ses formes. Pendant ce temps, la petite blonde lui retira sa veste et le collier qu'elle lui avait offert. Elle sentait sa peau brûlante, presque fiévreux. L'attente, la frustration, l'alcool dans le sang et la signification de cette soirée rendaient tous les sens particulièrement sensibles. Il fallait à peine les effleurer pour perdre pied et rendre fou. Ils se dévoraient chacun le cou, les oreilles, la mâchoire. Celso s'attardait sur la naissance de sa poitrine. Sentir ses lèvres sur elle la faisait toujours soupirer, même soupirer. Enfin, elle se retourna pour que son époux puisse retirer, avec lenteur et minutie ses vêtements. C'était un peu comme un emballage cadeau, qu'il fallait ouvrir afin de mériter ce que ça pouvait dissimuler.

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Message(#)joamie + from a life to another - Page 11 EmptyJeu 13 Oct - 9:26


☙ from one life to another


Trouver le silence au sein du château prodigue toujours un grand moment de soulagement à l'ouïe sur-sollicitée. Grace et moi avons enfin l'intimité que nous méritons. La jeune femme a choisi que nous irions dans ses appartements, mais cela importe peu tant que nous passons cette nuit à deux. Douce et aimante, la jeune femme s'approche de moi et m'embrasse avec tendresse. Un contact qui suffit amplement à déclencher une vague d'envie qui pousse à poursuivre ce baiser avec plus de passion. Elle sait que j'aime défaire ses habits, libérer son petit corps étape par étape de chaque entrave se mettant entre sa peau et la mienne. Elle est si belle dans sa robe de mariée qu'il serait presque criminel de la lui ôter, pourtant c'est pour une tenue que j'apprécie tout autant que je me mettrai à l'oeuvre quand elle m'y autorisera. Pour le moment, elle me déleste de ma couronne, sa tête s'en sent immédiatement allégée, et avec elle, une partie du masque des responsabilités me quitte. Je suis un peu plus Celsio et un peu moins Borgia. Mais les deux hommes brûlent pour elle, l'adorent comme une Reine, et rêvent de ce moment depuis des jours et des jours. Celui où la nuit scellera une union que plus rien ne pourra défaire. « Et je suis à toi. » je réponds, mes lèvres au bord des siennes avant que la jeune femme en réduise l'écart à néant. Délicatement, je saisis la couronne sur sa tête blonde et dépose à côté de la mienne. Mon collier rejoint tous les bijoux qui sont retirés un à un, dont la parure de Grace. C'est au tour de la veste de quitter mes épaules et tomber au sol. Impossible pour moi de m'arracher aux lèvres de mon épouse, si ce n'est pour dévorer chaque centimètre carré de sa peau qui soit à ma portée. Je brûle littéralement, fiévreux, le corps en émoi des pieds à la tête, transpirant de désir. Une envie qu'il faudra contenir le temps de déshabiller la mariée. Il est aisé de défaire le premier corsage dans son dos, celui de la robe. Mais je me laisse tout même contempler la manière dont le lien en satin glisse dans chaque œillet avec une certaine forme de sensualité. La robe ainsi dénouée quitte facilement les épaules de Grace, puis sa silhouette. Pour ne rien en abîmer, je l'accompagne délicatement dans sa chute depuis ses hanches jusqu'au sol. Les pierres précieux tintent les unes contre les autres, et certaines, sous la lumière des flammes de la chemisée, projettent ici et là dans la pièce des reflets colorés. Avant de m'attaquer au corset, je retire une à une les épingles qui tiennent les cheveux de ma belle, ainsi que les bijoux de tête. Petit à petit, ses mèches blondes se libèrent, et sa chevelure dégringole sur ses reins. Je la glisse par-dessus son épaule et en profite pour voler un baiser à son cou. Il est plutôt amusant de constater que je pourrais reconnaître le travail de Jane parmi d'autres. Sa manière de serrer un corset et nouer une robe. Si d'autres mains s’attelaient un jour à cette tâche sur ma femme, je le saurais immédiatement, il n'y aurait pas cette signature. Les nœuds dénoués, les liens desserrés, le corset s'ouvre peu à peu, puis l'armure bienséante tombe à son tour. C'est avec un peu moins de cérémonie que je déleste Grace de son dessous de robe afin de la mettre à nu. Alors qu'elle me tourne toujours le dos, j'ai l'occasion d'admirer la courbe de son échine tomber jusqu'à ses reins, ses fesses, ses cuisses et ses mollets. J'embrasse ses frêles épaules pendant que je la serre tout contre moi à l'aide d'un bras sur sa poitrine, un sein dans une main. Et l'autre, libre, glisse sur son ventre pour atteindre son intimité, la caresser du bout des doigts, et ainsi ouvrir les hostilités.
 
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Message(#)joamie + from a life to another - Page 11 EmptyJeu 13 Oct - 10:11

from a life to another
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


joamie + from a life to another - Page 11 3180130893
C'était comme une nouvelle cérémonie. Sans prière, ni discours, mais chaque geste avait son importance. Les mots n'avaient pas vraiment leur place, tout avait été dit jusqu'ici. Il fallait désormais exécuter cet amour, sceller à jamais cette union par la chair, les alliances étant été échangées durant la journée. Grace était dos à lui. Elle devinait ses doigts qui défaisait avec une certaine lenteur son corsage. Elle sentait également son souffe chaud parcourir la peau découverte de sa nuque. C'était le seul moment où le bel homme savait se montrer particulièrement patient. C'était à la fois un plaisir et une torture. Il y avait des petites différences, de ces autes fois. Ces détails qui rendaient cette nuit de noces bien plus spéciales que les autres. Il fit attention à la chute de la robe. C'était sa tenue de mariée après tout, un véritable bijou, ayant autant de valeur monétaire que sentimental. Les reflets des pierres ancrés dans celle-ci faisaient de ce moment comme un rêve. Un décor et une ambiance parfaits. Avant d'aller plus loin, Celso voulait que les cheveux de sa belle soient libérés de ce chignon fait avec soin. Il en retira chaque épingle, chaque bijou, jusqu'à ce que ses mèches blondes ne retombent naturellement sur son dos. D'un geste, il les fit passer par-dessus l'épaule, et profita de l'occasion pour déposer un doux baiser sur sa peau. Il finit une partie de son travail en desserrant le corsage, et il ne put attendre davantage pour la mettre finalement et totalement à nu. Il continuait de la parcourir de baiser alors qu'il collait son corps nu contre lui, et la maintint comme s'il craignait qu'elle ne lui échappe. L'une de ses mains maintenait fermement un de ses seins alors que la deuxième se promenait jusqu'à son intimité pour y effleurer sa peau. Il parvint ainsi à arracher le premier soupir d'une longue série. Elle avait l'impression qu'elle était sensible au moindre de ses touchers, de ses caresses. Grace sentait ses joues s'enflammer, et se dit qu'elle adorerait de déshabiller Celso à son tour, mais ses caresses la maintenaient prisonnières pendant de longues minutes. Elle finit par se retourner pour lui dévorer les lèvres et la langue sans aucune retenue. En même temps, ses doigts défaisaient son haut pour qu'il puisse l'enlever, n'ayant plus que son chemisier pour recouvrir son torse. Tout était fougueux, mais il y avait en même temps cette profonde tendresse, et l'amour qui dominait le tout. La pièce était plein de ce sentiment, et chaque bouffée d'air inspirée ne faisait que l'aimer encore plus, si cela était possible. Grace le débarrassa de ce son chemisier, et attrapa à nouveau ses lèvres. Ils se dirigèrent lentement vers le lit de la Princesse. Celle-ci s'y installa. Tout en s'abaissant pour s'asseoir, elle parsema le torse de baisers. Celso était resté debout. Elle échangea un bref regard avec lui avant d'abaisser son bas, ayant ainsi accès à sa virilité. Grace avait souvenir des discussions avec son amie anglaise, également une Comtesse, qui avait un amant. Les sujets de conversation étaient peu catholiques, mais la petite blonde restait toujours une personne sur qui on pouvait compter pour pouvoir se confier. Et elle avait souvenir que son amie ait que de telles caresses satisfaisaient grandement les hommes. Son précédent mari était bien trop pieux pour accepter ce genre de choses, mais elle s'était dit que son Prince pouvait l'apprécier. Alors, délicatement, elle procura des caresses à sa virilité à l'aide de sa langue, et de sa bouche. Une surprise qu'elle comptait lui faire pour cette nuit de noces. Peut-être qu'au début, Celso n'en voulait pas, elle n'y avait pas trop fait attention. Mais les soupirs et gémissements prirent rapidement le dessus. Après tout, c'était aussi son rôle désormais, de satisfaire son souverain. Elle sentait même ses doigts se glisser entre ses mèches de cheveux et se crisper par moment. C'était étrange, dans un premier temps, pour la jeune mariée. Dans un sens, elle continuait tout de même de découvrir le corps de son époux. Mais ce qui la motivait à poursuivre était de l'entendre gémir de plaisir, de sentir ses légers mouvements de bassin qui laissaient deviner l'envie qu'il avait toujours pour elle. Lui non plus, il ne devait jamais avoir connu cela, puisqu'il disait que bien peu de femmes, voir aucune, ne s'était souciée de son plaisir à lui.

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Message(#)joamie + from a life to another - Page 11 EmptyJeu 13 Oct - 10:53


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Attendant que Grace s'allonge afin de la rejoindre sur le lit, je la surprends à penser la suite des événements d'une toute autre manière. Je n'ai aucun soupçon lorsqu'elle s'occupe de défaire le reste de mes vêtements et de me les retirer. Nous sommes à égalité, tous deux nus désormais, une scène qui ferait pâlir plus d'un bon chrétien surtout en un jour comme celui-ci, après tant et tant de prières. Ceux-là mêmes feraient une syncope s'ils voyaient la bouche de la Princesse s'approcher dangereusement de ma virilité et se pose dessus. Mes yeux ronds la regardent faire sans oser bouger, ni l'empêcher, ni l'encourager ; aucune réaction ne me traverse l'esprit jusqu'à ce que je sente ses lèvres chaudes et douces sur ma peau. Une bouffée d'air brûlante se précipite dans mes poumons avant que je ne puisse plus respirer. Je reste ainsi immobile un instant, le temps de découvrir une sensation nouvelle et de déterminer si cela me plaît ou non. C'est si étrange, c'est différent, impossible à identifie tant le frisson est inédit. Je me surprends à avoir encore plus chaud, à sentir tout monde crâne devenir un brasier. Une vague de plaisir finit par naître et me traverser tout entier, m'arrachant un soupir libérateur au passage. Et suite à ce premier souffle, il ne m'est plus possible de contenir mes râles, mes gémissements. Mes doigts se glissent dans ses cheveux pour lui demander sans un mot de poursuivre. Les légers mouvements de mon bassin m'échappent complètement. Mon regard reste posé sur Grace qui poursuit son œuvre, dépose des baisers chauds sur mon intimité, la caresse du bout des lèvres et, plus timidement, de la langue. Des caresses tendres et légères mais qui suffisent amplement à me faire complètement pied. Et, entièrement envoûté par ces sensations nouvelles, je remarque au dernier moment que je suis sur le point de jouir. J'éloigne immédiatement le visage de mon épouse et serre les dents pour ne pas craquer. Il me semble que mes jambes tremblent, secouées par cet ouragan de plaisir contrarié. Alors je pose mes genoux à terre devant Grace, et prends immédiatement son visage entre mes mains pour dévorer ses lèvres et sa langue capables de prodiguer tant de bien. Haletant déjà, brûlant déjà, je me demande si je ne vais pas tout simplement perdre la raison ce soir. Je retrouve un peu de calme, mais mon esprit lui se perd complètement dans les baisers échangées, sur cette peau dévorée de toute parts, sur ces seins superbes qu'il me faut flatter de longues minutes durant. Grace passe à son tour une main dans mes cheveux. Son échine courbée m'offre un peu plus sa poitrine. De ses poumons s'échappent des souffles de plaisir qui se transforment en gémissements lorsque mes baisers s'invitent sur son ventre et atteignent son intimité. Je l'ai délicatement basculée en arrière afin qu'elle s'allonge sur le lit et puisse pleinement profiter de ce moment pour elle. Qu'elle ne retienne pas ses râles car je veux tous les entendre et m'en souvenir. Je veux que tout ce petit corps m'appartienne, puisqu'elle est ma femme désormais. Je veux que toute son anatomie se souvienne de moi, me réclame et ne veuille que moi pour toujours, parce que c'est la promesse que nous nous sommes faite aujourd'hui. Et même si ce n'est pas vraiment ainsi que l'église qui nous a bénis conçoit l'amour, c'est bien ainsi que je compte l'offrir à Grace, sans conditions, sans limites, en totale déraison. L'amour chaste ne nous a jamais effleurés, il n'y a toujours eu que cette passion qui ne demandait qu'à nous dévorer. Désormais, elle est permise. Dans notre monde, notre bulle, notre intimité, il n'y a rien que nous ayons à refuser de donner à l'autre. Si elle est mienne corps et âme, alors pour cette nuit de noces, je la veux mise à nu, gémissante, hurlante de plaisir s'il le faut, soufflant mon nom, l'âme exposée.
 
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Message(#)joamie + from a life to another - Page 11 EmptyJeu 13 Oct - 21:06

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I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


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Grace découvrait tout autant que lui cette pratique. C'était étrange pour tous les deux, mais dès lors qu'elle avait senti sa peau brûler vivement, et qu'il tentait d'évacuer ces vives bouffées de chaleur de son corps qui frémissait, elle savait qu'il lui faisait du bien. Personne n'était là pour témoigner. L'on voulait qu'ils s'aiment, une promesse faite devant Dieu, et c'était ce qu'ils faisaient, comme ils l'entendaient. Cela était devenu leur propre définition, de s'aimer au de-là de la raison. Elle sentit sous sa bouche la virilité de Celso se durcir peu à peu. Il ne s'en rendait peut-être pas compte, mais ses râles étaient particulièrement nombreux. Il prit un certain temps avant de s'en rendre compte, et stoppa net d'un geste sa bien-aimé. Tout son corps tremblait, ayant bien du mal de se remettre de ces émotions qui lui étaient alors toutes nouvelles. Le Prince se mit à genou devant sa dulcinée, attrapant ses lèvres pour les embrasser d'une fougue peu avouable. Grace avait passé ses bras par-dessus ses épaules pendant qu'ils se dévoraient l'un l'autre. Mais Celso avait d'autres objets de convoitise, et il y guida ses lèvres. Désormais arrêté au niveau de sa poitrine, il embrassait ses seins, suçotait ses mamelons. Il baignait encore dans cette fougue démesurée depuis qu'il avait été au bord de l'extase la plus totale. Il parvenait ainsi à faire gémir sa belle, à lui procurer un plaisir certain en s'attardant et en chérissant autant cette zone érogène de son corps, pour qui il semblait porter une certaine dévotion. Il adorait toujours effleurer sa poitrine, ou la regarder lorsque sa bouche ne la découvrait pas à sa propre façon. Grace avait dégagé ses cheveux pour les remettre en arrière, laissant ainsi le champ libre pour son époux. Elle avait déposa ses mains sur son cuir chevelu, ses doigts s'y crispaient parfois. Il comptait lui rendra la pareille, en s'approchant peu à peu de son intimité. Grace en gémissait déjà. Désormais allongée sur le lit, elle ferma les yeux lorsqu'elle sentit les lèvres de Celso embrasser son bas ventre avant de se lancer dans des caresses peu conventionnelles. Il voulait l'entendre gémir, l'appeler lorsqu'elle était à deux doigts de craquer. La jeune femme comprit rapidement qu'il comptait l'emmener à cette phase de volupté plus d'une fois durant la nuit. Plus elle faisait l'amour avec lui, moins Grace comprenait pourquoi était-ce si interdit aux yeux de l'Eglise de s'aimer à ce point. Cela ne l'empêchait pas de penser que c'était une pratique qui était secrète, dont ils ne parlaient à personne. Mais elle ne comprenait pas pourquoi Dieu n'approuverait pas que deux êtres, qui s'aimaient autant, ne puissent prodiguer à l'autre un tel plaisir. Perdue dans ses gémissements, elle ne se rendait même pas compte que son bassin faisait des légers mouvements, d'une extrême sensualité, au rythme des caresses de son époux. Parfois, dans un état de semi-conscience tant elle état hypnotisée, la jeune femme se redressait un peu. Elle voulait le regarder faire, par curiosité. Il y avait là tant d'amour, tant d'application, mais il ne retenait en aucun cette passion qu'il avait pour elle. Un désir ardent et frustré un peu plus tôt qu'il peinait à contenir. Il y avait des zones qui étaient plus sensibles que d'autres, et Celso avait très rapidement compris lesquelles il devait titiller pour que sa belle en soit à bout. Alors le nom de son amant commençait à se glisser entre ses lèvres, alors que sa respiration devenait totalement décadente. Son échine se courbait à l'extrême alors qu'il donnait le coup de grâce pour entre la petite blonde se donner totalement à lui en jouissant. Elle avait de petits spasmes, tous ses autres muscles étaient raides. Elle parvint à les libérer de cette emprise inexplicable par un long cri, venant de ses poumons gorgés d'amour, comme chaque autre parcelle de son corps. Essoufflée, il ne lui fallut qu'une fraction de secondes pour se redresser et embrasser fougeusement Celso. Peu lui importait si elle manquait d'air. Elle l'invita à se redresser afin qu'il s'installa également sur lui. Grace se mit sans attendre à califourchon sur lui, sans quitter ses lèvres. Ils avaient tous les deux déjà tellement chauds. Tout en restant sur lui, elle l'invita à s'allonger. Et elle introduisit avec une lenteur extrêment sa virilité en elle, dans un soupir de plaisir commun, et elle commença ensuite cette douce danse sensuelle sur lui.

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Message(#)joamie + from a life to another - Page 11 EmptySam 15 Oct - 4:06


☙ from one life to another


joamie + from a life to another - Page 11 3180130893
Grace ne m’a jamais semblé plus pieuse que moi, à vrai dire sa position à ce sujet est de plus en plus floue à mes yeux, néanmoins je me demande ce qu’elle pense de toutes ces pratiques inconventionnelles et certainement pas approuvées par la chrétienté supposée diriger nos vies. Ces caresses, ces baisers à des endroits où nulle personne de notre rang ne s’aventure sans tout confesser par la suite. Un courant trop discret de religieux plus ouverts d’esprits acceptent tous les modes de recherche du plaisir entre partenaires tant qu’elle a lieu au sein du couple marié et permet de renforcer l’amour l’un pour l’autre. C’est le cas à mes yeux. Se mettre à nu et s’observer est une preuve d’amour. Parcourir et embrasser tout le corps de l’autre, le prenant tel qu’il est, est aussi une preuve d’amour. Se dévouer au plus grand plaisir de son partenaire l’est tout autant. Il ne peut pas y avoir quoi que ce soit de mauvais dans ces sensations. Lorsque l’on est autant liés l’un à l’autre par ce plaisir, lorsque l’on s’ouvre à l’être aimé, qu’il n’y a plus rien à cacher et que l’on reçoit cette offrande avec le respect le plus profond, il n’y a aucun moyen qu’un quelconque maléfice puisse passer au travers de ces remparts conçues dans l’amour le plus solide qui soit. La notion de mal ne peut pas exister dans ces moments pareils. Quand il n’y a que Grace et moi, ce mot n’a même plus de sens. Désormais, même pour Dieu, elle m’appartient toute entière et je lui suis dévoué corps et âme. Je dois prendre soin de ce petit bout de femme avec qui je partage cet anneau autour du doigt. Je le ferai à ma façon lorsque nous serons en tête-à-tête, et lorsqu’elle voudra de moi. Je lui offrirai ce plaisir-là tant qu’elle l’acceptera. Tout son petit corps s’est laissé submerger par un premier orgasme. Le cri qu’elle pousse est une merveilleuse musique. Je dépose quelques derniers baisers sur son intimité brûlante et humide. Grace ne se laisse pas le temps de se remettre de cette vague de volupté ; à peine en mesure de respirer à nouveau, elle capture mes lèvres et m’encourage à prendre place sur le lit. Dans cet échange perpétuel, c’est à la jeune femme d’offrir, et pour cela je me retrouve dos au matelas, ses jambes de part et d’autre de mon corps, et son intimité accueillant la mienne délicatement, faisant un peu plus brûler mon crâne et mes joues. Mon épouse a parfaitement compris que c’est ainsi qu’elle me procure le plus de plaisir, lorsqu’elle ondule sur moi avec cette extrême sensualité, et quand elle se redresse et me permets de l’admirer dans toute sa splendeur, à la lumière des flammes qui dansent dans l’âtre, sous les reflets des pierres précieuses qui jonchent le sol. Mon regard planté dans ses iris bleus admirent et se délectent de toute cette beauté qu’elle respire, et toute cette tendresse qu’elle me partage. J’avoue ne pas faire attention aux sons qui m’échappent, seulement aux siens. Et une fois penchée sur moi, ses lèvres au bord des miennes, j’avale chacun de ses gémissements et y réponds avec un soupir de plaisir. Ayant longuement profité de la vue et des mouvements de reins délicats de Grace, je me redresse avec elle afin de finir assis, entremêlés, avec la sensation d’être encore plus proches l’un de l’autre. Les mains glissant sur ses cuisses, ses fesses, ses reins, la cadence gagne en lenteur, mais aussi en intensité et en passion. Les baisers plus langoureux que jamais nous consument entre deux regards débordants d’envie. Parfois le nom de Grace se faufile dans un soupir. Maintenant la houle berce deux corps qui se meuvent symbiotiquement. Un être à deux visages et quatre paires de membres, cousus l’un à l’autre, comme Aristote le contait il y a bien longtemps, comme les humains furent heureux autrefois.
 
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Message(#)joamie + from a life to another - Page 11 EmptySam 15 Oct - 6:39

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I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


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Grace avait tout oublié, même son propre nom. Elle avait l'impression d'être autre chose lorsque son mari le regardait avec un tel amour, une telle passion. La seule chose dont elle était certaine, c'était qu'elle l'aimait, et qu'il l'aimait tout autant en retour. Et que par ce sentiment, il fallait en extraire d'autre, dont le plaisir. Grace l'avait en très grande partie découvert grâce à lui. Grâce à ses caresses, ses baisers osés. Elle ne pensait pas que l'on pouvait être traverser d'un tel frisson, et ressentir pareil sentiment dans un si petit corps. Peut-être que cela faisait d'elle une personne avide, en grand manque d'amour. Quelque chose qu'elle n'avait pas connu avec son précédent mari, qui s'était contenté de voir son devoir conjugal comme une obligation. Avec Celso, ce n'était que par envie, par désir, par amour. Et l'acte en lui-même avait alors pris son sens. Grace regrettait d'avoir passé toutes ces années de mariage sans avoir une véritable idée de ce que c'était vraiment, de faire l'amour. Cela faisait peut-être d'elle une personne particulièrement demandeuse. Elle avait doucement introduit l'intimité de son amant dans la sienne, dans un long gémissement commun. Le bel homme s'était allongé, pour le simple plaisir de pouvoir l'admirer onduler sur lui. Ses yeux parcouraient chacun de ses traits, contemplaient chacune de ses courbes qui étaient mis en valeur par la lumière du feu de la cheminée et les quelques bougies environnantes. Et lorsqu'il ne faisait pas cela, il se plongeait dans son regard, lâchant de nombreux râles à chaque nouveau mouvement de la jeune femme. Celle-ci sentit se couvrir d'une fine particule de sueur sur elle, à force de se mouvoir ainsi. Sa guestuelle n'était pas rapide, mais cela ne lésait en aucun cas la densité de ce plaisir partagé. Au bout d'un long moment, il finit par se relever afin de coller au plus vite son torse contre le sien. Ses bras la serraient le plus fort possible contre lui, alors qu'il s'embrassaient avec une passion totalement démesurée. L'entendre ainsi articuler son nom au travers de son souffle brûlant ne faisait que l'inciter à intensifier chacun de ses déhanchés. Elle sentait son coeur battre à toute vitesse dans sa poitrine. Ses lèvres étaient collées aux siennes, sans pour autant l'embrasser. Elle manquait bien trop d'air pour cela. Et Grace ne fit que s'emmener elle-même pour une deuxième phase de volupté, son corps se crispant et se lovant au maximum contre Celso. Epuisée, ses mouvements étaient toujours là, mais bien présents. Bien qu'il était particulièrement fébrile et qu'il ne devait pas en être bien loin non plus. Grace sentait son propre corps trembler, frissonner encore de plaisir. Elle redressa ensuite sa tête pour l'embrasser tendrement, prenant son visage entre ses mains. Ils finirent par inverser leur position, Grace se trouvant désormais allongée sur le matelas de son lit, pour le plus grand bonheur de ses muscles. Ils parvinrent à ne pas désunir leur corps pour, il en était hors de question. La jeune femme gardait toujours aussi précieusement son visage entre ses mains tout en continuant de l'embrasser. Le Prince pouvait ainsi avaler et assimiler le moindre soupir et gémissement de sa belle lorsqu'il reprit ses mouvements de rein, à son tour, à un rythme particulièrement soutenu. Grace avait entouré sa taille de ses jambes comme si elle ne voulait pas qu'il lui échappe. Ses muscles internes avaient encore de nombreux spasmes, stimulés par les mouvements de bassin de Celso. Les mains de la jeune femme glissait le long du torse de son époux jusqu'à arriver au niveau de son dos. Elle pouvaint ainsi sentir sous ses doigts ses mouvements de rein devenir de plus en plus rapides et intenses. Tous les deux à bout de souffle, ils ne pouvaient plus se permettre de s'embrasser, alors ils se regardaient avec amour, avec cet éclat parfaitement indescriptible, à savoir quand l'un ou l'autre allait atteindre ce seuil de plaisir. Ils s'aimaient, ils s'aimaient tellement. Grace venait à se demander s'il était raisonnable de s'aimer autant. Mais elle se sentait désormais complète, entière, en sa présence. Elle avait l'étrange sensation qu'elle était née pour le rencontrer, et passer le reste de sa vie à ses côtés.
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Message(#)joamie + from a life to another - Page 11 EmptySam 15 Oct - 7:36


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Il y a un moment où l'on se sent tellement hors de son corps qu'il se produit comme une sorte de transe ; alors le monde entier disparaît, il n'y a plus rien de véritablement matériel, il ne reste que le monde de l'invisible devenu palpable, les sensations, les émotions, l'amour. Tous les mots perdent leurs sens et plus rien n'a réellement de définition. Plus rien n'en a besoin car plus rien n'existe. Tous les sens exaltés créent une nouvelle réalité. Mon corps se résume à un caisson de résonance pour les frissons et les râles de plaisir, du reste, mon esprit s'est échappé. Il a pris la fuite dans chaque souffle expiré puis logé dans les poumons de Grace. Je suis en elle, dans ses cellules, dans sa tête, tatoué sur sa peau, marqué au fer dans son crâne. Alors qu'elle me serre toujours plus fort dans ses bras et entre ses jambes, je me fonds un peu plus dans son être et m'incruste au plus profond de sa chair. Je sais que nous ne faisons qu'un à cet instant, et que notre seul dieu se trouve dans nos coeurs qui battent à l'unisson. Je sais que rien au monde ne pourra être un jour plus fort que cela, et que notre vie à deux se résumera à la quête d'une union toujours plus parfaite. Quoi que nous la frôlons du bout des doigts, cette perfection. Nous avons plongé entièrement dans cet océan d'amour et de volupté que nous ne faisons que survoler en attendant ce jour. Si le désir nous rend complètement fébriles, la passion aussi, et celle-ci se déchaîne plus que jamais, comme un ouragan formant de hautes vagues de plaisir qui nous submergent toujours plus. Comme sous l'eau, il est devenu impossible de respirer. L'air se fait rare, et il est brûlant. Le plaisir, pour éclater et nous faire succomber, pousse à l'agonie. Les muscles commencent à demander pitié à cette houle déchaînée sur laquelle je n'ai plus le moindre contrôle. Nos regards vitreux au possible plantés l'un dans l'autre, je n'arrive à voir que la beauté qui s'expose derrière ces yeux translucides, les torrents d'amour qu'elle me jette dessus afin que je puisse atteindre ce paroxysme de toutes les sensations réunies. Sur les derniers coups de reins, mon visage trouve refuge au creux du coup de Grace, là où ses cris font trembler ses cordes vocales. Ce n'est ni d'entendre sa respiration se couper, ni de sentir tout son corps se raidir une dernière fois qui m'achève, c'est la manière dont ses ongles se plantent dans mon dos lorsqu'un dernier gémissement traverse ses sublimes lèvres qui me propulse droit dans cet orgasme qui fait trembler mon être tout entier. Alors je me libère en elle dans un râle d'une jouissance jusqu'à présent inégalée. Ma tête et mes membres me semblent soudainement incroyablement lourds ; ils retombent dans la réalité qui se reconstruit autour de nous. Entre mes paupières à peine ouvertes, je devine les formes de moins en moins floues, retrouver leurs traits et leur consistance, le lit, les draps, les oreillers. Je sens enfin les gouttes de sueur qui perlent de partout sur mon dos et mon visage, les cheveux qui collent à ma nuque. Le temps de reprendre mes esprits, je ne bouge pas. Je ne fais que poser mon front sur celui de Grace et ouvrir un peu plus les yeux, lui sourire tendrement, parfaitement comblé. Lorsque mon souffle est calme, je dépose un baiser délicat sur ses lèvres rougies. « Je t'aime tellement... » je souffle tout bas. « Et si je suis condamné à vivre éternellement sur terre pour laver mes péchés, je veux que ce soit une éternité à tes côtés. » Rien ne doit nous séparer. Ce qui a été uni, les âmes sœurs retrouvées, ni l'homme, ni Dieu ne doit le séparer. Cela prend encore une minute avant que je ne parvienne à bouger pour me retirer et me laisser m'effondrer sur le côté, le corps et la tête engourdis de toutes parts.
 
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Message(#)joamie + from a life to another - Page 11 EmptySam 15 Oct - 8:36

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Bien qu'ils étaient à la merci de l'un l'autre, ils avaient encore chacun cette volonté de fer de vouloir pousser à bout son partenaire. Faire en sorte qu'il atteigne ce paroxysme du plaisir. Elle l'avait déjà atteint deux fois, mais cela ne semblait pas être une raison valable pour Celso, qui se délectait largement de voir sa belle tomber à nouveau peu à peu sous son emprise. Leur peau glissait l'une contre l'autre tant elle brillait avec la sueur qui s'était formée dessus. Il n'y avait que Celso qui était parfaitement dessiné dans ce tableau, le reste lui semblait bien flou. Malgré la racine de ses cheveux trempés, sa peau rougie par endroit à cause d'une chaleur intense qu'il peinait à extérioriser, elle le trouvait plus beau que jamais. Dans cette houle qui faisait mouvoir son corps avec une sensualité qui plairait à n'importe quelle femme. Il finit par loger son visage dans son cou, où son souffle brûlant venait glisser le long de sa clavicule. La jeune femme ne s'attendait certainement à avoir un troisième orgasme grâce à lui. Elle courba son dos et ses doigts se plantèrent involontairement dans la chair de son amant, ses ongles laissant de vives marques signalant son passage. Ce fut à ce moment précis que Celso atteignit cette phase de volupté et qu'il se libéra en elle. Grace sentait sous ses doigts son corps trembler de plus belle, avant de perdre de la force après de tels efforts. Il restait tout de même en elle, le temps de reprendre son souffle. Le monde autour d'eux se redessinait peu à peu, mais elle restait volontiers plongée dans son regard amoureux. Ils étaient tous les deux comblés, largement satisfaits de tout ce qui venait de se passer. Elle lui souriait avec tendresse, elle lui caressait les cheveux pendant qu'ils récupéraient tous les deux. Celso finit par se détacher d'elle et et se laissa lourdement tomber à côté d'elle. Grace resta longuement assise et elle croisa ses doigts avec les siens. "Je t'aime tout autant, Celso." lui répondit-elle tout doucement, avec un sourire amoureux et sincère. La jeune femme finit par se redresser pour s'asseoir sur le lit. Le contact même des draps contre son dos lui donnait bien trop chaud. Ses yeux ne se détachaient pas de Celso. Elle le trouvait si beau. Il y avait un sourire de satisfaction qui était toujours dessiné sur ses lèvres. Grace faisait ensuite des arabesques sur son torse avec le bout de son index. "Si nous sommes condamnés à vivre éternellement, j'espère que nous nous retrouverons à chaque fois, et que nous parviendrons à rester ensemble jusqu'au bout." Tout était mis au conditionnel. Après tout, malgré les opinions et les suppositions, ils n'avaient aucune véritable idée de ce qu'il pouvait se passer après leur trépas. "Parce que je sais déjà que je ne pourrai pas survivre sans toi." lui avoua-t-elle en regardant ses beaux yeux verts. "Cela pourrait paraître idiot et inadapté d'y penser, mais je sais que j'appréhende déjà la moindre de nos séparations. Que vous partiez à la guerre, ou que vous deviez vous rendre quelque part et que je ne sois pas en condition pour voyager si je porte ton enfant." Elle sourit légèrement. Ils n'en étaient pas encore là. "Je viens à me demander comme j'ai pu me montrer si patiente jusqu'à vous retrouver, et ce qui a pu me traverser l'esprit en écoutant initialement plutôt mon frère que toi." Grace ne regrettait aucun de ses choix, c'était certain. Il y eut quelques minutes de silence. Malgré l'épuisement physique, la Princesse n'avait pas vraiment sommeil pour le moment. "Cela fait-il de moi une mauvaise personne d'autant apprécier nos échanges charnels ?" lui demanda-t-elle finalement, bien plus songeuse. Celso semblait en vouloir autant qu'elle, mais sa femme avait une pointe d'appréhension. "Je ne voudrais pas que cela finisse par te porter préjudice ou que tu finisses par avoir mauvaise impression de moi." Qu'il finisse par croire qu'elle n'est qu'un esprit pervers qui soit parvenu à le corrompre. "Je me disais que... Tu te privais de tout ceci en t'arrêtant à la satisfaction apportée à tes partenaires." Elle haussa les épaules, puis finit par plier ses genoux pour les entourer de ses bras. "Tu es Prince après tout, c'est mon devoir de savoir te satisfaire." dit-elle avec un doux sourire.
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Message(#)joamie + from a life to another - Page 11 EmptyMar 18 Oct - 1:06


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Allongé, je rattrape mon souffle. Mon regard reste rivé sur Grace qui a préféré s'asseoir. Ses longs cheveux décoiffés collent à sa peau pour couvrir sa poitrine. D'une main, je frôle une de ses cuisses. Il n’y a pas d'illusions à se faire, le devoir nous séparera par moments. Indissociables, nous ferons toujours au mieux pour rester ensemble. Néanmoins, à bien des occasions, nous passerons des jours, des semaines loin de l'autre. J'espère bien ne jamais être obligé d'aller à la guerre, malgré l'histoire ponctuée de conflits de notre petit royaume. À vrai dire, cela semble inévitable, mais je ne veux pas y songer. « Je te reviendrai toujours, ne t'en fais pas. » j’assure à ma belle épouse avec un fin sourire. Les mois passés si loin de l'être aimé, elle en Angleterre et moi en Italie, furent si longs. Pendant mon voyage, j'avais eu cette sensation étrange, celle de pouvoir sentir, mètre après mètre, la distance qui s'installait entre nous, la présence de Grace s'éloigner et s'estomper. Alors j'avais peur qu'à chaque kilomètre supplémentaire, le lien entre nos cœurs cède, et que nous nous oubliions. La jeune femme m'avait rejoint, et pas un instant je ne lui en avait voulu de songer à repartir pour accomplir son devoir auprès de son frère dans son pays natal. « La famille est ce qu'il y a de plus important au monde. Je comprends que tu aies voulu l’écouter. » Mais cela ne sert à rien de revenir sur ce sujet. Elle est là, et désormais, personne ne l'arrachera à moi. Elle est princesse en Italie, un sort des plus favorables. Elle vit avec un homme qui l'aime plus que sa propre vie, et cela aussi, plus d'une femme l’envierait. Songeuse, Grace ne peut empêcher les années de doctrine chrétienne de mettre en doute certains aspects de notre relation. Elle apprend à apprécier chaque moment où nous faisons l'amour, à jouir de son droit de ressentir du plaisir, ou simplement de pouvoir poser les yeux sur son époux nu. Je me redresse sur le flanc, appuyé sur un avant bras. « Grace, tu parles à quelqu'un qui a vécu sur la base de ce genre de rapports pendant des années. Ca n'était pas plus pour les autres que pour moi. Je serais le moins bien placé au monde pour te juger à ce propos. » Même si mon privilège se limitait à donner bien plus qu’à recevoir. Je ne me suis jamais plains, je n’ai jamais réclamé quoi que ce soit.Je passais un bon moment, j’avais l’affection des dames des Cour où je me rendais, je n’étais jamais seul, et par moment, la bonne conquête permettait d’atteindre les bonnes personnes pour poursuivre mes plans. J’ai usé autant que je me suis laissé user. S’il y a un pécheur ici, s’il y a un démon, il ne se cache pas dans le petit corps de la blonde. « Au contraire, je suis soulagé que toi, tu ne me juges pas non plus. Je sens que tu peux comprendre. » Ce n’est pas le cas de tout le monde. Je suis certainement tombé sur la seule perle rare capable de m’aimer malgré tout, sans même avoir peur de finir aussi damnée que moi. Je me redresse encore un peu pour atteindre ses lèvres et l’embrasser tendrement. « Tes seuls devoirs maintenant que nous sommes mariés sont d'être heureuse et de m'aimer à jamais désormais. Tu penses que tu peux faire ça ? » je demande en espérant la faire sourire plus gaiement. En me rallongeant, je lui fais signe de s’installer auprès de moi ; un bras autour de ses épaules, je lui permets de se blottir là et dépose un baiser sur son front. « Je réalise à peine que… c'est fait. » La tête basculant sur le côté, je trouve le regard bleu de ma femme, lui souris, et lui caresse délicatement la joue. « Tu es une Borgia maintenant, et tu feras perdurer ce nom. »
 
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Message(#)joamie + from a life to another - Page 11 EmptyMar 18 Oct - 4:28

from a life to another
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


Grace ne savait pas à quoi il pensait réellement en disant qu'il lui reviendrait toujours. Prenait-il également en compte ces vies damnées à jamais ? Malgré tout, cela sonnait comme une promesse à ses oreilles. Elle lui rendit son sourire avec tendresse. En très peu de temps, ils étaient devenus très dépendants de l'un l'autre. Il était très rare qu'un couple princier puisse s'aimer avec autant d'affection. Ils se montraient chacun compréhensif envers l'autre. Comme lui qui aurait respecté son choix si elle avait préféré suivre le chemin pré-conçu par son frère. Mais celui-ci ne sera certainement pas déçu de savoir qu'elle ait pu choisir une voie, qui peut s'avérer malgré tout particulièrement prestigieuse. Il y avait du pain sur la planche, mais elle était persuadée qu'ils trouveraient des solutions pour garantir leur futur et ceux de leurs enfants. Aucun mariage n'aurait permis à Grace d'atteindre ce statut et tous ces atouts, bien qu'elle était d'origine une veuve particulièrement fortunée. Vint un autre sujet qui la travaillait un peu. Celso se redressa un petit peu pour dire à son épouse que sa situation n'était pas franchement meilleur que la sienne. Sa vie d'avant avait des aspects de prostitution. Un mot que l'on n'aimait guère, que l'on ne prononçait même pas. Elle haussa les épaules. "Je me dis que c'est une manière d'aimer. Comme lorsque l'on écrit une poésie, que l'on compose une mélodie. Et sauf que ça, c'est une façon d'aimer que je ne connaissais pas, et... qui me plaît." dit-elle tout bas avec un rire nerveux. "Comme tu le dis, je pense te comprendre, tout comme je sais que toi tu me comprends." Ils n'étaient absolument pas du même univers, mais ils avaient rapidement trouvé un terrain d'entente, qui ne cessait de s'étendre. Le bel homme se redressa pour pouvoir atteindre les lèvres de sa belle et l'embrasser avec tendresse. Elle y répondit avec tout autant d'amour. "Je ne pourrai le faire que si tu continues de m'aimer à jamais." lui rétorqua-t-elle tout bas au bord de ses lèvres. Grace s'allongea ensuite à côté de lui et se colla à lui, autant que possible. Sa main caressait délicatement son épaule. Elle sourit en l'entendant réaliser qu'ils étaient mariés. Cela lui faisait bizarre d'entendre qu'elle faisait désormais partie des Borgia. De cette famille qui ne cessait de parler d'elle dans le monde entier. C'était à la fois une pression et une fierté. Elle fit doucement glisser sa jambe de l'autre côté de son corps pour se retrouver sur lui. "Et ce n'est que le début de toute une histoire." lui dit-elle tout bas, au bord de ses lèvres, avec un large sourire. Grace faisait glisser ses doigts dans les cheveux de son partenaire, admirant de près chacun de ses traits. "Je suis ta femme. Et tu es mon mari." S'entendre le dire la fit légèrement sourire, elle était un brin rêveuse. "Si tu savais combien j'ai hâte de savoir que je puisse porter ton enfant, ta chair et ton sang." Malgré les aléas, la jeune femme avait d'excellents souvenirs de sa précédente grossesse. Alors s'il s'agissait d'avoir l'enfant de l'homme qu'elle aimait, le bébé d'un prince, elle allait le chérir tous les jours et toute la nuit. "Je n'ai pas envie que cette nuit ne se termine." dit-elle tout bas en caressant son visage, inlassablement. "Elle est bien trop belle pour qu'elle soit si courte." Elle riait doucement. Elle n'avait même pas froid, en restant ainsi au-dessus des draps. "Tu ne voudrais pas immortaliser cette soirée ?" finit-elle par lui suggérer avec un sourire mutin. Elle lui vola un baiser, et se redressa, pour le plus grand plaisir de Celso. "Quelque chose que tu ne pourrais garder que pour toi, à défaut de ne pas pouvoir le dissimuler dans une malle." ajouta-t-elle avec un petit rire. Elle prit ensuite ses mains pour les déposer d'abord sur ses cuisses, puis remonter le long de sa taille, jusqu'à ses seins. "Tu ne voudrais pas avoir un souvenir sur papier de ta femme durant ta nuit de noces, en plus de tous ceux dont nous nous rappellerons toute notre vie ?" Grace se pencha à nouveau sur lui pour l'embrasser langoureusement. "Je dois avouer que j'adore la manière dont tu me regardes lorsque tu me dessines."

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Message(#)joamie + from a life to another - Page 11 EmptyMer 19 Oct - 2:44


☙ from one life to another


« C'est promis. » je réponds avec un sourire. Je n’aurai aucun mal à l’aimer à jamais, me dis-je. J’ai trouvé mon âme sœur, celle qui aura mon cœur pour toujours. Il me semble que rien ne pourra me détourner d’elle un jour, et que nul ne pourra se mettre entre nous. Mon regard sera toujours aimanté par ses yeux bleus, ma peau magnétisée par sa peau, et mes lèvres par ses lèvres. Mon esprit ne trouvera la satisfaction d’une compagnie à sa hauteur, qu’auprès d’elle. Grace me complète, comble mes vides. Je ne pourrais troquer cela contre rien au monde. Ne tenant visiblement pas en place, la petite blonde grimpe une nouvelle fois sur moi pour me surplomber. Mes doigts sur ses cuisses frôlent sa peau douce. Je suis certain que si ce n’est pas déjà le cas, notre enfant grandira bientôt en elle. Il liera notre chair et notre sang, et sera la continuité de cette famille dont je me suis donné tant de mal pour y être reconnu. Pour prolonger la nuit, mutine, Grace me propose de l’immortaliser une fois encore, mais cette fois, le croquis ne sera que pour moi. Un souvenir de cette nuit de noces, de la conclusion d’une journée parfaite. « Je pense que c'est une bonne idée. » Je me redresse, assis, le temps de voler un baiser à ma belle, puis me dégage de son étreinte et quitte le lit. Je récupère ma robe de chambre, abandonnée ici même ce matin. Quand nous n'étions pas encore mariés. Le constat continue de me surprendre à chaque fois. Une fois sur mes épaules pour me couvrir, je quitte les appartements de ma princesse quelques minutes, le temps de me rendre dans l’atelier sans me faire remarquer pour récupérer un carnet de croquis et un crayon à la mine bien taillée. Je retourne dans la chambre à pas feutrés. Pour m’installer, je prends une chaise que je déplace jusqu’au bord du lit ; les pieds sur le drap, mes jambes me servent de surface sur laquelle appuyer les feuilles ocre. Je laisse Grace poser comme elle le désire. « J’espère que nous aurons une visite de ton frère un jour. » dis-je au bout de quelques minutes. « J’aimerais qu’il vienne pour voir à quel point il avait tort de refuser que tu m’épouses. Il devrait venir voir ta vie, la Cour, le paysage sur lequel tu règnes avec moi. » Il verrait immédiatement à côté de quoi sa sœur serait passée si elle l’avait écouté. « Je n’ai pas besoin de sa bénédiction, ni de quoi que ce soit de sa part. Qu’il constate de lui-même que tu es heureuse me suffirait comme petite victoire. » Et s’il se souvient de moi comme petit portraitiste de la Cour en Angleterre pendant mon court passage, j’en serais d’autant plus ravi. Peut-être que pour le moment rien de tout ceci ne nous appartient vraiment, mais cela ne saurait tarder. « Et nous aurons bientôt nos propres terres, j’en suis certain. » Ce n’est qu’une question de temps. Je ne parlerai pas plus en détail de politique ce soir, ce n’est pas le but, Grace m’en voudrait pour ça. De toute manière, je ne lui dirai pas ce que la Sforza m’a intimé plus tôt. Je ne dois pas me refaire de faux espoirs. La jeune femme cherchait certainement à me plaire avec de belles paroles. « Je parle pour ne pas me laisser distraire par ta beauté. » dis-je avec un petit rire. Cela marche plutôt bien, le croquis avance correctement. Plus silencieux, j’entreprends de dessiner le visage de la jeune femme avec précaution et application. Cela m’occupe de longues minutes. Les cheveux tout autant, le détail des mèches folles décoiffées après les ébats, légèrement emmêlés avec la sueur. Puis, je reprends le détail de sa poitrine, ses jambes, son intimité à peine dissimulée par une main posée là. « Je suis certain de ne pas complètement mériter pareil chef-d’œuvre, mais je ne m’en plaindrai guère. » je murmure, songeur, observant cette superbe courbe formant le creux de sa taille puis le sommet de sa cuisse. « Grace… Ton prénom vous va bien aussi quand on y pense. »
 
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Message(#)joamie + from a life to another - Page 11 EmptyMer 19 Oct - 3:35

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I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


Grace esquissa un large sourire de satisfaction lorsque son mari approuver l'idée de crayonner un de ses papiers en guise de souvenir de nuits de noces. Il se redressa et glissa hors de l'emprise de sa belle, lui vola un baiser et fila chercher le nécessaire pour pouvoir prolonger cette soirée. Il réapparut quelques minutes plus tard et s'installa près du lit. Elle ne s'était pas recouverte d'un draps, encore bien nue sur le lit. Ses yeux étaient encore un peu vitreux, un léger sourire au coin des lèvres. "Je comptais lui écrire." lui répondit-elle. "Il faut bien qu'il dise aux prétendants qui doivent patiemment m'attendra qu'il n'est plus nécessaire de faire bonne figure devant lui." Elle rit doucement. Grace aimait plaire, mais les tentatives incessantes de certains hommes avaient fini par l'agacer, même si elle n'était pas restée veuve bien longtemps. "Je demanderai aussi à ce qu'il emmène Edward avec lui, il me manque." ajouta-t-elle alors, bien plus songeuse. Elle ne savait pas encore ce qui était le mieux pour lui, elle n'avait pas encore vraiment réfléchi à son devenir. Mais elle aimerait qu'il voit un peu ce pays, qu'il ait une idée où sa mère vit, dans quelles conditions. Que ce voyage soit temporaire ou définitif pour lui. Celso ne demandait rien de Nicholas. Elle se doutait que son Prince voulait faire part de sa fierté. Après tout, le frère de Grace l'avait connu comme étant au bas de l'échelle, et le voilà désormais couronné. Une ascension qui fera parler d'elle dès que Nicholas retournera en Angleterre, c'était certain. Elle fronça légèrement les sourcils lorsqu'il disait être certain de disposer de terres véritablement à son nom. Bientôt, selon lui. La Princesse devina alors qu'il y avait des choses qu'il ne lui disait pas. Et, qu'encore une fois, il allait se contenter de dire qu'il s'agissait de politique et que ça finit par l'énerver si elle tentait de gratter un petit peu tout ceci. "Tu sais bien que je te soutiendrai dans les projets que tu entreprendras." dit-elle avec un sourire tendre. Il fallait désormais voir s'il comptait lui énoncer ces fameux projets ou s'il allait simplement lui demander de lui faire confiance et de la laisser dans le flou total pendant qu'il agirait pour leur cause. La deuxième option n'était pas celle où Grace réagirait le mieux, mais ça, il le savait déjà. Celso devint plus songeur, regardant de plus près le croquis pour travailler certains détails. Elle le trouvait adorable, lorsqu'il se concentrait ainsi. "Et pourtant, tu le mérites." lui rétorqua-t-elle avec un sourire en coin. "C'était le prénom de l'une de mes grand-mères. Le chapelet que tu possèdes désormais lui avait aussi appartenu." expliqua-t-elle avec un doux sourire. Un nouveau moment de silence passa, Celso peaufinait quelques détails dont il avait certainement peur d'oublier. Il se leva ensuite, déposa le croquis sur la chaise et s'installa sur le bord du lit. Grace se redressa. Elle découvrit son épaule de sa robe de chambre pour pouvoir y déposer un baiser. Sa bouche remontait progressivement jusqu'à ses lèvres alors que l'une de ses mains se promenait le long de son torse pour ensuite se poser au niveau de sa taille. Si elle s'écoutait, elle l'embrasserait indéfiniment. Ce n'était jamais de trop, certainement pour compenser toutes les fois où elle avait envie de l'avoir auprès de lui, mais le devoir de Prince était bien plus important que les désirs de la Princesse. Son autre main caressait doucement son visage pendant que ses lèvres chérissaient inlassablement les siennes. "Nous devrions nous coucher." L'heure était bien avancée, entre leurs ébats et le croquis, plus de la moitié de la nuit devait être passée. Elle aurait très certainement pu se coucher nue contre lui, mais on ne devait toujours pas les voir ainsi, même s'il s'agissait d'une nuit de noces. Ils se vêtirent donc tous les deux de leur chemise de nuit respectives avant de se glisser ensemble sous les draps. "Bonne nuit, mon amour." dit-elle après s'être blottie contre lui. Elle l'embrassait amoureusement avant de déposer sa tête sur son épaule. Elle peinait à trouver le sommeil, n'ayant pas vraiment envie que cette nuit parfaite ne se termine. Même si le temps était à la fête dans les prochains jours, et qu'il y allait avoir un autre mariage, ce ne sera plus pareil que cette soirée là.

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Message(#)joamie + from a life to another - Page 11 EmptyJeu 20 Oct - 1:13


☙ from one life to another


Comme prévu, Grace écrira à son frère et à son fils. Il est désormais temps qu’ils sachent qu’elle ne compte pas repartir. Le petit Edward pourra venir rendre visite à sa mère s’il le souhaite. “J’imagine, oui.” Il doit énormément lui manquer. Quelque part, même si la jeune femme m’a déjà assuré du contraire, j’ai peur qu’elle ait toujours plus d’amour pour son premier fils que pour les enfants que nous pourrions avoir tous les deux. J’ai toujours pensé que les mères avaient une préférence pour leur aîné. Pas besoin d’être le fruit d’un amour tel que le nôtre, il est son premier bébé, cela suffit comme raison pour avoir plus d’affection pour lui. Je ne doute pas qu’elle aura de l’amour pour nos héritiers, seulement… un peu moins. Je poursuis mon croquis, les traits se précisant et donnant peu à peu forme à la silhouette de ma femme, aux draps plissés, au lit richement sculpté. Des détails ici et là qui seront retravaillés plus tard, mais qu’il ne faudrait pas oublier. Et pendant ce temps, je divague un peu sur notre avenir. “Il n’y a pas encore vraiment de “projet”...” j’assure à Grace avec un sourire. "Seulement des suppositions.” Des hypothèses auxquelles je ne peux pas encore donner assez de crédit. Elle en connaîtra les détails lorsque les choses me sembleront plus concrètes, réalistes. Pour le moment, ce n’est qu’un doux rêve. Songeur, suite à cela, je reste longuement silencieux pour terminer le dessin. Lorsque je pose mon crayon, il est bien tard. Le calme a laissé la fatigue s’infiltrer dans le petit corps de la jeune femme, si bien qu’une fois vêtue de sa chemise de nuit, elle ne tarde pas à s’assoupir dans mes bras. Je profite des dernières flammes dans l’âtre pour l’observer, avant de m’endormir moi-même.

Le lendemain, d'un pas décidé, je vais à la rencontre d’Ippolita qui flâne de bonne heure dans les jardin du château avec quelques suivantes, admirant les fleurs qui ont éclos sous le soleil d'un été approchant. L'endroit est décoré de bosquets colorés, et leurs rires pétillent lorsqu'elles aperçoivent un papillon qui leur tourne autour. Toutes s'inclinent une fois que je me tiens devant elles, mais je ne m'adresse qu'à la Sforza ; “Francesco vient de me dire que vous souhaitez que la cérémonie ait lieu à l'église.” “C'est exact.” Elle joint ses mains devant elle, pas intimidée pour un sou. Dans ces moments, l’éclat de son regard passe de l’intelligence à l’impertinence. “Vous savez qu'une épidémie se dirige droit sur la région et que nous avons déjà des malades à Squillace. Ce n'est pas sage.” Si toute la Cour doit s’y rendre, elle pourrait bien tous nous faire tomber malade. Mais elle n’en a pas cure, et ne compte pas laisser tomber l’idée qu’elle s’est faite de son mariage. “Votre Altesse, je n'ai pas envie que la première fois que le peuple verra officiellement sa future princesse ce soit à travers la horde de soldats qui gardent l'accès à la cour le jour de son mariage. Ce n'est pas le genre de message que je veux envoyer. Alors nous ferons la procession traditionnelle jusqu'à l'église et la cérémonie aura lieu sur le parvis où n'importe qui pourra y assister.” La jeune femme ferme sa phrase comme s’il n’y avait pas la moindre discussion à avoir à ce sujet. La chose est actée, et je n’ai pas mon mot à dire. Malgré mon opposition, elle n’entend rien.

C’est bien à l’église que le mariage a lieu le dimanche suivant.La procession part du château en fanfare et decend la rue principale jusqu’aux portes de la maison de Dieu. Et puisqu’il n’y a nul autre choix que de faire bonne figure, Grace et moi sommes aux côtés des mariés tout le long de la marche. Leur volonté de faire plus grand, plus pompeux, plus fastueux que le mariage de la semaine précédente est palpable dans le moindre détail. Le message est on ne peut plus clair ; ils sont le véritable couple princier. Face à un affront à peine dissimulé, je glisse à Anatoli que nous partirons le soir même et non en fin de semaine pour profiter des festivités, nous n’allons pas nous éterniser après le banquet. Le mot est rapidement passé jusqu’au château où les servants mettent les bouchées doubles pour faire les valises. La cérémonie dure une éternité, le repas aussi. Le sourire reste de rigueur, on ne peut pas dire que l’ambiance n’est pas au rendez-vous, mais à mes yeux cela s’ajoute à une humiliation qui connaîtra une réponse en temps et en heure. En milieu d’après-midi, nos affaires étant prêtes, nous quittons la fête, suivis par les mariés pour de brefs au revoirs. “Alors vous nous quittez déjà…” “Tricarico nous attend depuis assez longtemps comme ça, et le voyage sera long, je préfère ne pas perdre de temps.” Puis je me tourne vers Ippolita ; “Je compte sur vous pour faire ce dont nous avons parlé. Et j'irai rendre visite à votre père dès que je le pourrai.” Je leur fais une bise sur les deux joues à chacun, mais étreinte mon cousin un peu plus longtemps. “Bonne chance Francesco. Même si nos rapports n’ont pas toujours été au beau fixe, vous me manquerez.”

Le premier jour, le voyage semble particulièrement court. L’excitation à l'idée de retrouver Tricarico, y installer nos affaires et commencer notre travail là-bas nous tient tous en grande forme. Nous savons quel essor et quel rayonnement nous souhaitons donner à la ville et à la région, une gloire passée que nous pourrons dépoussiérer en quelques mois. À vrai dire, je pensais que Squillace me manquerait dès que nous serions partis ; ce n'est absolument pas le cas, et j'oublie même la plage au profit des belles collines qui forment une mer verte à l'horizon. Nous dormons non loin de l'emplacement où nous avions passé la nuit la dernière fois, et je fais noter à un conseiller qu'il faut vraiment y faire construire un petit relais pour les voyageurs et la couronne quand nous effectuerons ce trajet à nouveau. Cela nous évitera de nous encombrer de tentes à l'avenir, et pareil établissement sera des plus utiles à tous. Le deuxième jour, le réveil matinal est des plus difficiles. Les heures dans la calèche s'étendent indéfiniment, le paysage devient élastique sous mes yeux fatigués. Pâle, je dors longuement, et chaque réveil me semble plus pénible que le précédent. “Votre Altesse ? Voulez-vous que nous faisions une pause ?” demande Jane dans un italien presque parfait qui me fait légèrement sourire lorsqu'elle remarque mon état et finit par s'en inquiéter. Anatoli fait arrêter le convoi. On m’ouvre la porte, mais je suis incapable de me lever pour sortir prendre l’air. La main de l'interprète n’a quasiment pas besoin de toucher mon visage pour constater ; “Vous avez de la fièvre.” fait-il remarquer. Je secoue la tête -ou essaye. Pas besoin de lancer une panique générale. “Je vais bien, les voyages ne me réussissent pas, vous le savez parfaitement.” Mais il garde son air grave et dramatique. “Non, c'est plus que ça. Nous devons nous remettre en route et arriver le plus vite possible.”

 
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Message(#)joamie + from a life to another - Page 11 EmptyJeu 20 Oct - 2:57

from a life to another
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


La quasi insolence de la Sforza déplaisait assez à Grace. Cette volonté de se faire bien voir dès le début, uniquement pour se montrer supérieur au couple récemment marié. Tout ceci sonnait faux, même si la population semblait véritablement y croire. Celso avait rapidement fait comprendre à sa belle qu'ils n'allaient pas s'éterniser à Squillace, et qu'ils allaient même partir le soir-même du mariage de Francesco, pour se rendre dans ce qui était déjà leur nouvelle demeure. Il fallait tout de même sourire, et avoir de la prestance, mais la Princesse n'était certainement pas aussi réjouie qu'à son propre mariage. Ils étaient un petit peu restés pendant le banquet. Les au revoirs étaient on ne peut plus conventionnels, quoi que Grace s'était montrée un peu plus chaleureuse avec Francesco.Elle le félicita une dernière avant de s'éclipser. Elle se changea rapidement pour mettre une tenue plus confortable. Jane avait déjà tout préparé préalablement. La petite suivante avait également hâte de retrouver Tricarico. Les deux jeunes femmes s'étaient largement améliorées en italien. Il y avait encore quelques mots et tournures qui leur échappaient. Mais elles passaient ensemble leurs journées avec Anatoli pour perfectionner encore et toujours la langue dans le but de s'intégrer et de mieux s'adapter. Grace ne se lassait pas d'admirer les paysages durant le voyage, même au clair de lune. Comme durant les précédents voyage, Celso ne se portait pas très bien, mais il était anormalement affaiblie après une nuit de sommeil dans leur campement. Durant le trajet, Jane se permit de poser une question à son Prince, visiblement soucieuse. On ouvrit la porte afin qu'il puisse prendre l'air, mais il était bien trop faible pour cela. Installée à côté de lui, Grace déposa sa main sur son front. "Vous êtes brûlant." Elle se redressa un peu et invita Celso à reposer sa tête contre son épaule. "Reposez-vous." lui dit-elle tout bas en caressant son visage. Elle avait simplement besoin de faire un signe de tête à Anatoli pour que celui-ci comprenne qu'il doit ordonner à ce que l'on reprenne la route, d'un pas hâtif. "Je m'occuperai de toi une fois que nous serons arrivés." lui dit-elle tout bas, en embrassant le sommet de son crâne. Il était resté endormi le reste du voyage, blanc comme un linge. Grace gardait un oeil sur lui, et donna quelques consignes d'avance à Jane afin que celle-ci puisse tout préparer le temps que Celso ne se rende à ses appartements. "Mon amour, nous sommes arrivés." souffla-t-elle une fois que la calèche fut arrêtée. On l'aida à en descendre, et Grace l'accompagna jusqu'à ses appartements. Leur arrivée fut discrète, et c'était mieux ainsi, le temps qu'il ne guérisse. La Princesse l'aida à se deshabiller, à mettre sa chemise de nuit afin qu'il s'allonge et se mette au chaud sous les draps. Grace n'avait même pas pris le temps de se changer ou d'enlever ses vêtements de voyage. Elle s'installa au bord du lit. Jane avait apporté une basine d'eau froid avec une serviette que Grace humidifia afin de pouvoir le poser sur le front de son époux. Elle resta auprès de lui de nombreuses heures, sans prendre le temps de se nourrir ou d'aller un peu se changer les idées. Elle avait fini par s'agenouiller près du lit, la main de Celso entre les siennes, ainsi qu'un de ses chapelets. La jeune femme pria longuement, ses lèvres se posaient de temps en temps sur la main de son époux pour l'embrasser. Elle pouvait sentir sa peau être toujours si chaude. "Votre Altesse, vous devriez également vous reposer." dit doucement Anatoli, qui était discrètement entré dans les appartements de Celso. "Je ne mérite aucun repos tant qu'il n'ira pas mieux." répondit-elle doucement. Elle caressa les cheveux de Celso avec tendresse. "Laissez-nous seuls, s'il vous plaît." demanda-t-elle. Grace n'avait pas vu la journée passée, le ciel était désormais de couleur orangée, doré. Après qu'Anatoli ait quitté les appartements, la Princesse rafraîchissait la serviette qu'elle posa à nouveau sur son front avant de reprendre ses prières. Avec l'épuisement, elle finit par s'endormir ainsi au pied du lit, la tête sur le matelas, et la main de Celso toujours précieusement gardée entre les siennes.

crackle bones
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