| Welcome to the family • Thomas & Myrddin |
| | (#)Ven 3 Fév 2017 - 23:52 | |
| Six jours depuis que j'ai débarqué chez ma mère. Six jours de bonheur, hors du temps. Un plaisir inouï de la revoir, de simplement être chez moi, de parler librement. Je suis arrivé le 25 assez tard à cause d'une panne. Fatigué, le dos et la nuque en vrac, ce n'est qu'avec l'aide de la femme qui m'a accompagnée jusqu'à Cambridge que j'ai réussi à descendre du train. J'ai roulé sur quelques mètres, j'ai vu ma mère courir vers moi et l'instant d'après j'étais dans ses bras. Tout de suite j'ai oublié la moindre douleur, toute fatigue était partie et je n'ai ressenti que du bonheur. Je l'ai serré contre moi avec autant de force que possible, mes larmes ses sont mélanger aux siennes et je crois bien que je n'ai plus été aussi heureux depuis bien longtemps. Je me rends comptes maintenant, alors que je l'ai dans mes bras, à quel point elle me manquait, combien ces journées n'avaient pas de signification sans elle. Je viens même à me demander pourquoi je suis parti. Je pense que nous sommes rester bien 10 minutes là, sur place, l'un dans les bras de l'autre à se dire combien on s'est manqué. Ce n'est que lorsque mon accompagnatrice à toussoter légèrement que ma mère s'est redressé. Elle m'a lâché, à remercier la jeune femme avec tout la chaleur du monde, lui a donné un joli pourboire et a prit ma valise et nous sommes parti vers le parking.
Ça m'a fait tout drôle de rentrer dans cet appartement dans lequel je n'ai habité qu'une seule année. Une année de laquelle je ne garde pas un très bon souvenir, bien au contraire. Mais je suis bien décidé d'y remédier. Ce soir, je me suis presque directement couché et j'ai trouvé très rapidement le sommeil. Le lendemain, je me suis réveillé avec l'odeur du café mélangé à ce breakfast dont ma mère détient le secret. Je n'ai pas attendu longtemps avant de me lever, m'habiller, passer par la salle de bain rapidement puis aller dans la salle à manger où mon regard est, pour la première fois, tombé sur Matthew. Je crois qu'entre nous c'était le coup de foudre. Pas dans le sens amoureux du terme, mais nous avons tout de suite senti une sorte de connexion. Beau, élégant, marrant, cultivé, rationnel malgré tout ce qu'il a déjà réussi dans la vie, cet homme force le respect. Je crois que ce premier jour nous avons passer bien 3h à table à simplement parler. Il est passionnant. Et au bout de 3 jours nous nous sommes adopté mutuellement. C'est l'homme parfait pour ma mère. Même si elle m'a assuré qu'elle n'oubliera pas mon père, si elle a besoin de quelqu'un comme Matthew pour se sentir à nouveau pleinement heureuse, j'accepte sans problème.
C'est d'ailleurs à lui que je me suis totalement ouvert un soir, en lui parlant de ma tentative de suicide d'il y a presque deux ans. Ça c'est fini en pleurs de mon côté, évidement, mais j'ai parlé et je crois que c'est ce dont j'avais réellement besoin. J'ai promis à Matthew que j'en parlerais avec ma mère, et c'est ce que j'ai fais. Je pense que c'est ce thème qui s'était dressé entre nous, nous empêchant tous les deux d'être totalement heureux. Pendant tous ces jours, je n'ai échangé que peux de SMS avec Myrddin. Juste un pour lui dire à quel point je suis amoureux de Matthew -bien évidement, mon meilleur ami à bien compris où je voulais en venir- et pour apprendre que tout se passait bien de leur côté.
Et c'est pour ça que j'ai, en ce soir, encore plus hâte de les voir débarquer. Myrddin, Thomas et Arthur ne devraient pas tarder. Ma mère a passé l'après midi chez les Owens a aider sa meilleure amie à la préparation de pleins de petits plat tous meilleurs les uns que les autres. Moi j'ai passé l'après midi avec Matthew en ville au Trinity college ainsi qu'au science center puis autour d'une bière. Le genre d'après midi parfaites, que je n'ai plus vécu depuis tellement longtemps. Même mon père ne faisait pas ça avec moi. Mais peu importe.
À 18h nous arrivons à notre tour chez les Owens et nous attendons tous ensemble la venu de Myrddin et Thomas. Nerveuse, Charlotte ne tient pas en place et lorsque la sonnette de la porte d'entrée retentis, elle est la première à se lever brusquement. Matthew, ma mère et moi restons dans le salon, laissons les parents saluer leur fils comme il se doit. Au bout de quelques minutes, Myrddin apparaît à l'entrée du salon, tout sourire -sans doute que l'amour de ses parents y est pour beaucoup de chose. Son sourire étant contagieux, mes lèvres s'étirent eux aussi alors que je me lève -sous le regard surpris de Charlotte et Alan - pour prendre mon meilleur ami dans mes bras. «Bienvenue chez toi, où le thé est délicieux, le champagne est au frais et le gigot d'agneau entrain de mijoter joyeusement » expliquais-je, amusé. Je lui ais un clin puis le lâche et me réinstalle dans mon fauteuil, évitant un peu le regard des parents de mon meilleur ami.
«Myrddin » sourit ma mère en allant le prendre dans ses bras « ça fait tellement plaisir de te revoir mon chaton » je m'amuse un peu du surnom qui ne l'a pas quitté depuis qu'il est tout petit. « merci » lui souffle-t-elle à l'oreille sans que je ne puisse l'entendre. Un merci lourd de sens. Elle finit par se reculer et pose une main sur l'épaule de copain «Et voilà Matthew, l'homme qui partage ma vie depuis un peu plus d'un an maintenant » l'anglais affiche un sourire chaleureux en lui tendant la main « Enfin je peux mettre un visage sur ce fameux Myrddin » il me lance un coup d’œil malicieux «J'ai arrêté de compter le nombre de fois, où ton prénom est tombé dans nos conversations, lorsque je suis arrivé à 40 » Je souris et me passe une main sur la nuque, mal à l'aise que Matthew m'affiche de la sorte. Et Myrddin s'en amuse en plus, l'enfoiré ! |
| | | | (#)Sam 4 Fév 2017 - 13:11 | |
| — THOMAS & MYRDDIN & NATHAN Je suis à la fois stressé et heureux ; j’ai hâte de voir tout ce que l’avenir nous réserve, en bien ou en mal, nous pourrons tout affronter, à nous trois. Voir la relation entre Arthur et Thomas évoluer dans le bon sens est un régal sans non, et je n’ai aucun doute, la suite des évènements sera aussi bien. J’ai pris soin de parler encore de mes parents à Tom, mais aussi de la mère de Nath’, qu’il soit bien préparé à les rencontrer. Et je ne repère plus une once d’appréhension chez lui. Comme il me l’a déjà dit, plusieurs fois, il a vraiment envie de rencontrer sa belle-famille. Il n’y a pas que ça à voir non plus, je souhaite lui faire découvrir la ville, la beauté des environs, alors je lui propose de revenir. Notre séjour nous laissera bien quelques jours pour venir ici ; à vrai dire, j’aurais souhaité avoir bien plus de temps, mais nous reviendrons, dans les années qui viennent, aussi souvent que possible. C’est certain.
Nous descendons du train, nos bagages consistant simplement en un sac pour nous – on voyage léger, le reste étant chez les Evans –, et un sac pour Arthur, ainsi que sa poussette. Tom s’en occupe gentiment tandis que je descends sur le quai avec mon fils et prends un peu de recul face à la foule. Ensuite nous installons le petit dans la poussette et je m’en occupe sur le chemin. Arthur est à la fois peu rassuré et curieux, c’est amusant quelque part, de voir ses coups d’œil dans ma direction pour s’assurer que je suis bien là, puis de le voir pointer quelque chose du doigt. Il nous faut moins d’un quart d’heure pour arriver chez mes parents. Une grosse bouffée de nostalgie m’inonde alors que je vois la maison de mon enfance. Je ne pensais pas qu’un lieu pouvait me manquer à ce point. Cependant, les personnes à l’intérieur y sont pour beaucoup. Je ne laisse pas le temps à Thomas de se remettre de la façade (je l’avais prévenu) et vais actionner la sonnette. Je perçois les aboiements du chien et les pas de ma mère dans le hall. La porte s’ouvre et ma mère, telle la tornade qu’elle a toujours été, vient me prendre dans ses bras. Je lui rends cette étreinte avec émotions ; j’ai l’impression d’être parti pendant dix ans, les revoir me fait un bien fou, à présent que ma vie se porte mieux. La période qui a suivi mon coma a été pour le moins douloureuse pour ma famille, je ne regrette pas d’être parti. Mais j’aurais dû revenir plus tôt. Malgré les appels, ce n’est pas la même chose.
Elle aurait pu me garder contre elle, à embrasser la joue, à me répéter à quel point j’ai grandi, moi son petit garçon. Mais il y a beaucoup à faire ce soir. Lorsqu’elle me relâche enfin, j’aperçois Thomas en train de rassurer petit Arthur, ainsi que Dickens qui fait le tour du grand inconnu avant de venir me faire la fête. Je m’accroupi pour lui offrir les vives caresses qu’il demande. Charlotte va à son tour saluer Thomas, le prenant dans ses bras avec affection. La voix grave de mon père résonne alors, et un grand sourire prend place sur mon visage alors que je me redresse. Je vais le prendre dans mes bras, et pour lui qui n’est pas très tactile, il se laisse faire, me serrant fortement contre lui. Il me souhaite un « bon retour à la maison » avec une tape sur l’épaule, puis je le vois poser son regard sur Tom, qui se débarrasse de nos affaires, et enfin sur Arthur, qui est bien intéressé par ma mère et sa douceur toute maternelle. Je leur fais confiance pour s’occuper du petit, et m’engage dans le salon où je vais, sans attendre, prendre Nathan (qui s’est levé pour l’occasion) dans mes bras. J’ai eu quelques nouvelles, et je sais que tout va extrêmement bien pour lui. Je rigole à ses paroles.
— J’ai déjà faim ! lui répondis-je avec un sourire. Je le laisse se rasseoir puis salut sa mère. Me prenant elle aussi dans ses bras, elle m’appelle par mon surnom qu’elle m’avait donné était petit. C’est resté. Ça me fait énormément plaisir de te revoir aussi Eve, dis-je avant qu’elle ne remercie discrètement. Je ressers simplement mon étreinte un instant pour lui signifier que j’ai entendu et compris. Elle me présente ensuite son compagnon. Enchanté Matthew, lançais-je simplement avec politesse et chaleur. Il m’avoue avoir beaucoup entendu parlé de moi, et qu’il est ravi de pouvoir enfin associer mon nom à un visage. Je jette un coup d’œil à Nath’ avec un sourire complice. Ça ne m’étonne pas de mon meilleur ami, une vraie pipelette hein ?
Matthew rit un peu, approuvant le fait que quand Nath’ a des trucs à dire, il ne fait pas semblant. Je rigole aussi, avant qu’un mouvement ne vienne jouer à la périphérie de ma vision. Dickens est presque intenable, si bien que mon père lui ordonne fermement de se calmer. Ce qui fonctionne. Thomas et mes parents nous ont rejoint dans le salon, je ne sais depuis combien de temps. Je souris légèrement, me rendant vers les deux hommes de ma vie.
— Alors, Thomas, je te présente Eve, la mère de Nathan et meilleure amie de ma maman, et donc Matthew, son petit-copain depuis un an environ. Eve et Matthew, voici Thomas, commençais-je en me tournant un peu vers les deux adultes. Je me rends compte alors que je n’ai même pas eu besoin de le faire avec mes propres parents, comme s’ils se connaissaient déjà. Je prends Arthur des bras de mon amant pour le laisser serrer la main de Matthew, et affronter le regard perçant d’Eve.
— Le fameux Thomas alors, enchantée, dit-elle, finalement avec sincérité et un sourire. J’espère que tu t’occupes bien de notre petit chat, il mérite le meilleur.
Et je rougis légèrement, fronçant un peu les sourcils en soupirant. Mais je ne lui en veux pas. Elle met en mots les pensées de mes parents aussi, qui sont, je le sais bien, déjà en train de se faire une idée de Tom, par rapport à ce que je leur ai raconté. J’ai essayé d’être franc et de ne pas enjoliver les choses, j’ai conscience des défauts de mon amant, mais je l’aime trop pour être vraiment objectif. Eve va finalement prendre Thomas furtivement dans ses bras, puis porte son attention sur Arthur. Je sens le petit se tendre face à cette femme énergique, et ressers mon étreinte sur lui.
— Et voici Arthur, mon fils. Eve agit alors comme n’importe qui le ferait face à un petit, et tente de lui caresser la joue, ce qui déclenche chez mon petit un hoquet alarmiste et des pleurs sans larmes. Elle se redresse alors immédiatement, choquée et surprise de la réaction du bébé. C’est rien, désolé, c’est normal, assurais-je en berçant Arthur et en lui embrassant le crâne. Je me recule un peu au passage. J’aurais dû te prévenir. Il est extrêmement timide et anxieux, il.. sa mère est décédée et.. enfin vous devez connaître l’histoire, m’adressais-je à tout le monde dans la pièce. Il a du mal à accorder sa confiance, y’a juste à être patient et doux. C’est que le début et y’a du monde, il lui faut un peu de temps mais ça va aller. Hein mon petit ourson ? dis-je à mon garçon en taquinant sa joue avec le bout de mon nez.
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| | | | (#)Sam 4 Fév 2017 - 16:22 | |
| Les retrouvailles entre les Owens sont d'une chaleur extrême. Tout en rassurant Arthur, j'observe la mère et le fils se tomber dans les bras. Et je pense qu'ils pourraient rester encore longtemps comme ça si elle ne m'avait pas remarquer. C'est à mon tour de connaître cette étreinte à la Charlotte et j'avoue que ça fait vraiment du bien. C'est alors qu'Alan Owens débarque, rappelle à son fils qu'il est là, lui aussi et je me retrouve seul avec Arthur et Charlotte. Elle me débarrasse de mes vêtements et puis s'intéresse de plus près au petit. Je m'occupe de retirer sa veste et son bonnet puis le sort de sa poussette et le prends dans mes bras tandis pour aller rejoindre le petit groupe dans le salon. En arrivant à la porte je vois Nathan et Myrddin s'étreindre et j'essaie de réagir le moins possible. D'avantage encore parce que je remarque bien que les parents du meilleur ami son un peu plus loin. Je souris simplement à Nathan puis laisse mon amant prendre son fils de mes bras pour que je puisse dire bonjour à Eve et Matthew.
Le regard d'Eve est perçant et semble me scanner pendant quelques instants avant qu'un sourire aussi chaleureux que celui de Charlotte ne prenne place sur son visage. Elle me prends furtivement dans ses bras et je soupire très discrètement, comme si j'avais passé le test avec brio. Lorsque je le relâche, elle espère que je m'occupe bien de Myrddin car il mérite ce qu'il y a de mieux. «Ne t'inquiète pas Eve » lui assurais-je «Myrddin est entre de bonnes mains » dis-je avec un coup d’œil vers mon amant.
Je vais ensuite saluer Matthew et je suis sur le point d'engager une conversation avec lui lorsque les pleurs d'Arthur me font me retourner. Le regard choqué d'Eve ne m'échappe pas mais Myrddin s'est déjà reculé et prend les choses en main en expliquant que c'est normal, qu'Arthur est très anxieux, surtout parce qu'il y a beaucoup de monde mais que ça devrait le faire. Je souris simplement puis m'excuse et retourne dans le couloir pour aller chercher les jouets et le tapis avec des étoiles qu'Arthur connaît. Je pose le tout dans un coin au cas où nous en aurons besoin plus tard.
«Allez ! Venez installez-vous » s'exclame finalement Charlotte «Thomas, Alan vous allez choisir le vin ? » demande-t-elle en nous regardant tour à tour, son mari et moi. J'échange un regard avec l'homme de la maison et réponds à son hochement de tête. En sortant du salon je lance un coup d’œil qui peut-être interpréter de différentes manières, à Myrddin puis je m'empresse d'aller rejoindre Alan qui a déjà tourné à gauche au fond du couloir. «C'est un vrai labyrinthe ici » dis-je, amusé. L'homme hausse simplement les épaules «On s'y fait » répond-t-il simplement en ouvrant la porte. « j'espère que tu t'y connais en vin» continue-t-il en descendant les marches. «Je … ne suis pas un spécialiste. Mais je m'y connais un petit peu. Surtout en vin français et sud africain » Alan se retourne, me regarde puis hoche la tête «Sud africain …. ? Pas mal l'idée » dit-il, plus pour lui que pour moi et allume la lumière.
La cave a vin est énorme. La douce odeur de renfermée et de bois est très agréable dans cette pièce. Malgré le froid, la couleur orange des mur lui confère un côté chaleureux. J'observe les différentes bouteilles -il doit y en avoir au moins une centaine!- et suis Mr Owens. «pour le gigot d'agneau, tu conseils quoi ? » me demande-t-il. Je me pose la question de savoir s'il veut vraiment mon avis ou s'il est juste entrain de me tester. «Hm ... » réfléchissais-je en observant les différents vin. Je prends bien le temps de lire toutes les étiquettes puis m'accroupis et sort une bouteille de Cabernet-sauvignon «Celui-là, sans aucune hésitation » dis-je, très sûr de moi, en lui tendant la bouteille. Il l'attrape en main, la juge puis hoche la tête « Regarde si tu trouves pas encore deux bouteilles de celui-ci»
Je ne met pas longtemps avant de mettre la main dessus et rejoins Alan à la sorti. En appercevant les deux bouteille de chardonnay qu'il tien en main, j'affiche un sourire sans équivoque « Parfait ça aussi » dis-je en désignant les bouteilles d'un coup de tête. J'apperçois l'esquisse d'un sourire dans le regard et sur le visage de l'homme alors qu'il m'indique d'éteindre la lumière et de le suivre. Je referme la porte derrière nous et suis Alan vers la cuisine. |
| | | | (#)Sam 4 Fév 2017 - 17:05 | |
| Ça fait vraiment plaisir de revoir Myrddin. La dernière fois que nous nous sommes quitté aussi longtemps c'était suite à une prise de tête en début d'année. Autant dire que j'en garde un très mauvais souvenir. Mais cette fois-ci ce n'était pas la même chose, au contraire. Nous savions tous les deux que l'autre allait bien et puis c'est pas comme si on ne s'était plus du tout donner de nouvelle. Toutefois, lorsqu'on est habitué depuis un an de voir son meilleur tous les jours voire tous les deux jours, ça fait un peu comme un vide lorsqu'on ne le voit plus pendant 6 jours d'affilés. Je resserre donc un peu l'étreinte et la fait durer un tout petit plus longtemps que prévu, avant de le relâcher et me réinstaller dans mon fauteuil. Tandis qu'il va directement prendre ma mère dans ses bras, je croise furtivement le regard d'Alan et Charlotte et leur offre un petit sourire qui signifie que je leur expliquerais plus tard.
J’aperçois ensuite Thomas et mon sourire perds un peu en intensité. Il est évident qu'il serait là, lui, et puis ce n'est pas comme si je ne m'étais pas préparer à le revoir. Dans le fond, je suis même quelque part content qu'il soit là. Je n'ai pas oublié ses paroles, mais ma rancœur est bien moins grande par rapport à lui. Je le salue donc silencieusement comme lui le fait avec moi, et je me tourne ensuite vers ma mère et Matthew alors que Myrddin fait les présentation avec Thomas. Ma mère semble le scanner du regard mais fini par le prendre dans ses bras, ce qui m'arrache un petit sourire. Ça ne m'étonne pas d'elle. Clairement. Le courant semble bien passer entre Myrddin et Matthew aussi. Et ça, ça n'a pas de prix, je dois bien l'avouer.
Je m'approche finalement de Myrddin pour avoir un meilleur aperçu sur son fils, au moment où ma mère se penche pour aller caresser la joue d'Arthur … qui commence à pleurer. J'arque un sourcil et lance un coup d’œil à ma mère qui semble vraiment choqué par cette réaction, mais les paroles de Myrddin la rassure un peu. Elle hoche la tête en souriant mais Charlotte ne lui laisse pas le temps de s'en remettre qu'elle nous indique de nous installer puis ordonne à Alan et à Thomas d'aller chercher le vin. Je les suis du regard puis observe Myrddin qui va installer son fils sur le sol avec ses jouets.
Dickens se couche à côté de moi et se plaque au sol en observant le petit. «Enfin un humain à ta taille, pas vrai Dick' ? » demandais-je au chien en me penchant pour le caresser. Il me regarde, langue pendante et je souris doucement en me redressant. J'hésite à m'approcher, ne prenant la mise en garde de mon meilleur ami sur l'anxiété de son fils pas à la légère.
Mais au final, ce n'est même pas moi qui suis obligé de m'approcher. Aussi étonnant que cela puisse paraître, c'est Arthur qui vient à moi. Sans doute est-ce sa curiosité qui le pousse à venir à quatre pattes vers moi. Sous le regard de son père, évidement, il s’assoit face à moi et fixe le repose-pieds quelques temps avant de continuer à avancer et faire le tour de mon fauteuil. Je le suis du regard, l'observe se redresser et agripper deux rayons d'une roue entre ses petites mains. A la force de ses bras, il se soulève pour se mettre debout. Je rigole doucement, restant le plus immobile possible, tout en tenant quand même la roue pour pas qu'elle ne tourne et qu'il ne se fasse mal. Après avoir bien inspecter le pneu dans ses moindres détails, Arthur lève sa tête et pose son regard sur moi. « eh ben ? T'as envie de faire un tour ?» demandais-je, amusé.
Je n'aurais peut-être pas dû parler car, se lâchant par la surprise, il tombe en arrière sur les fesses et commence à pleurer. Myrddin n'est pas assez rapide que déjà Dickens est sur Arthur ce qui ne l'aide pas à se calmer. «Hey, Dickens, arrête ! Vient là, allez ! » appelais-je le chien en me reculant. L'animal s'éloigne d'Arthur et me rejoint. Je lui fais les yeux ronds pour l'engueuler silencieusement, puis le caresse lorsqu'il se couche. « ça va ?» demandais-je à Myrddin dont la simple présence a réussi à calmer Arthur. |
| | | | (#)Dim 5 Fév 2017 - 14:05 | |
| — THOMAS & MYRDDIN & NATHAN Tout se passe pour le mieux, pour le moment. Tom et Nathan se saluent de loin, mais à part cela, les débuts sont chaleureux. J’ai l’impression que Tom a passé une première épreuve invisible, ma mère et Eve l’ayant accueilli avec sincérité. Je devine mon père encore en observation, bien qu’il n’y ait aucune méfiance dans son regard. Simplement son âme de scientifique fonctionne sur le principe qu’une théorie peut être réfutée à n’importe quel moment, à la moindre preuve l’infirmant. Donc Thomas n’est pas à l’abri d’un refus de bénédiction paternelle. Enfin avec mon père on ne sait jamais, il pourrait déjà l’apprécier qu’aucun indice de serait visible. Toujours est-il que Matthew et Tom commencent à faire connaissance quand Eve s’approche d’Arthur. Avant que je ne la prévienne.
Son brusque petit cri angoissé surprend un peu tout le monde ; surtout Nathan et sa mère. Je leur explique rapidement qu’il n’y a aucun souci. Arthur n’a rien contre personne en particulier, il a juste globalement peur des inconnus. Pendant ce temps, j’aperçois Thomas penser aux jouets du petit, bien assez nombreux pour l’occuper trois jours, et aller les chercher. Puis, avant qu’Eve n’ait le temps de vraiment reprendre ses esprits, Charlotte propose à tous de s’installer pour l’apéritif, et indique à mon père et à Thomas d’aller chercher les vins. J’hausse un peu les sourcils, quelque peu surpris. Mon père est d’ordinaire très à cheval sur les boissons, et tient à sa cave. Qu’il autorise Tom à l’accompagner et à lui faire même des suggestions est plutôt bon signe. Je croise son regard, mais je ne sais quoi lui répondre. J’espère juste ça ira. Et qu’il ne se perdra pas en cours de route.
Pour ma part je m’occupe d’Arthur. Je lui installe un petit endroit, proche du canapé, avec sa couverture fétiche et ses jouets. Je le dépose là, et reste à côté de lui, gardant aussi un œil sur Dickens qui se montre pour le moment assez calme. J’entends vaguement ma mère et Eve qui discutent de quelque chose, et qui sortent finalement du salon. Pendant ce temps, mon fiston devient téméraire et part à la rencontre de Nathan. Peut-être le fauteuil roulant y est pour quelque chose. A quatre pattes, il fait vite le tour du curieux engin, puis s’aide des rayons de la roue pour se lever tout seul. Il a déjà son premier pas, m’a expliqué Janet, mais il n’a pas beaucoup progressé depuis, à cause de tous les changements induis par le décès de sa mère qui l’ont beaucoup déstabilisé. En y repensant, comme à chaque fois, je me dis qu’il faudra que j’aille faire un tour au cimetière. La voix de Nathan entame mon retour à la réalité, mais c’est bien plus en voyant Arthur qui, sous la surprise, se lâche et tombe, que je réagis. Néanmoins Dickens est bien plus vif. Nathan arrive à le faire partir en l’appelant auprès de lui, et je me rends directement vers Arthur. Il s’est un peu remis de sa chute, et je soupçonne les quelques larmes restantes d’être là surtout à cause de la brusquerie du corgi. Je le prends dans mes bras pour l’apaiser totalement.
— Oui ça va aller, le chien l’a plus surpris que sa chute je pense, dis-je avec un haussement d’épaules. Je continu de caresser le dos d’Arthur puis m’approche de Nathan et Dickens, qui relève la tête. Je m’accroupis. Sentant le petit assurer sa poigne sur ma chemise, je lui murmure que tout va bien, que je suis là. C’est Dickens, il est gentil tu verras. Dickens, je te présente Arthur, dis-je avec douceur et amusement, en allant caresser la tête du chien. A part remuer la queue vivement, il reste allongé. Arthur n’est plus très serein, mais tant qu’il reste dans mes bras, ça devrait aller. Puis je pivote un peu, et pose une main sur le genou de Nathan. Et ça c’est Nathan, tu pourras l’appeler Tonton plus tard, si tu veux. Il sera avec nous à Brisbane.
Alors que j’explique ces quelques détails à mon petit Arthur, de nouveau timide, des voix se font entendre de la cuisine et bientôt, Alan et Thomas sont de retour avec des verres et des bouteilles. A tous les coups du Chardonnay anglais ; mon père met un point d’honneur à faire découvrir les vins du pays. Eve et Charlotte arrivent peu après, avec ce qu’il faut pour un apéritif. Des crackers salés, mais aussi de petites verrines pour chacun, et d’autres petites choses délicieuses. Tout le monde prend place non loin de table basse, bientôt recouverte de délices, et se voit tendre un verre. On a le choix entre, effectivement, du blanc anglais, ou un rosé léger et frais. Pour ma part, je fais plaisir à mon père en choisissant le Chardonnay, et je m'installe à un bout du canapé, proche de Nathan car Arthur a l'air particulièrement passionné par mon meilleur ami.
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| | | | (#)Dim 5 Fév 2017 - 18:07 | |
| En suivant Alan, j'ai l'impression d'avoir réussi la deuxième épreuve de la soirée : choisir le bon vin. Et ce n'est pas donné à tout le monde, il faut bien l'avouer. Enfin. Avec le père de famille nous allons dans la cuisine et, tandis que nous ouvrons les bouteilles, j'engage une conversation : depuis combien de temps habitent-ils déjà à Cambridge. Simple, efficace. Alors que la réponse peut-être courte à la « depuis toujours », Alan brode de lui-même autour de cette information, me retourne la plupart des questions que je lui pose, jusqu'à me demander ce que je fais actuellement, comme travail. Je ne mens pas, lui explique simplement ma situation -sur le point de signer un contrat avec la marine à nouveau, une formation de pédagogie, surtout, mais aussi de remise à niveau, sur quelques mois que je vais devoir suivre. Nous parlons un peu de Londres, de mon intérêt pour la culture anglaise -non feinte, qu'on soit clair!- jusqu'à ce qu'Eve et Charlotte arrivent à leur tour dans la cuisine. Charlotte nous taquine gentiment alors qu'elle commence à sortir les verres.Toutefois, chacun de nous s'arrête brusquement lorsque les pleurs d'Arthur nous parvienne. Je fais un pas en avant vers la sortie de la cuisine, mais je me ravise rapidement : Myrddin est à coup sûr déjà sur le coup. D'ailleurs, lorsque j'entends sa voix, je me détends à nouveau et sourit alors que j'attrape le plateau sur lequel sont posé les verres, avant que Charlotte ne puisse l'atteindre. Je lui fais un rapide clin d’œil complice et m’éclipse de la cuisine.
Arrivé dans le salon, mon regard se pose sur Myrddin qui est assit au sol en face de Nathan et qui parle à Arthur. Instantanément je me demande si ce n'est pas la faute de son meilleur ami que le petit a pleuré juste avant. Mais je ne dis rien, l'accuser maintenant serait vraiment la dernière chose intelligente à faire. Alors, passant à côté de mon amant, je pose les verres sur la table basse et me redresse lorsqu'Alan et les deux femmes arrivent avec les bouteilles. Je me recule pour leur laisser de la place et me tourne vers Myrddin qui s'est levé avec Arthur qui ne quitte pas la place dans ses bras. « ça va ?» murmurais-je en allant caresser la joue du bébé « Qu'est-ce qu'il s'est passé avant ?» demandais-je, curieux en regardant Myrddin. J'incline ensuite la tête et lance un coup d’œil vers Arthur avant de lui coller un bisous sur la joue. Le voir sourire à ce geste l’emplie d'une joie indescriptible. Ça veut dire qu'on est sur la bonne longueur d'onde. Et ça, c'est cool.
Je laisse ensuite Myrddin s'installer en bout de canapé à côté de Nathan qui reste dans son fauteuil pour laisser de la place aux autres. J'allais m'asseoir à côté de mon homme, mais Eve et Matthew sont plus rapide. Je me retrouve donc, bredouille, à devoir m'asseoir dans un fauteuil, ce qui, en soit, ne me déplaît pas des masses vu à quel point il est confortable. Et surtout parce qu'il est proche du feu de cheminé. «Oh, désolé Thomas » s'exclame subitement Eve en se rendant compte qu'elle s'est installé à côté de Myrddin « Viens assieds-toi là » dit-elle en commençant à se lever. « Non, non Eve, c'est bon, t'inquiète pas » dis-je rapidement en me redressant «C'est rien, Je suis bien là » expliquais-je «ça fera un peu de vacances à Myrddin » dis-je sur le ton de l'humour en lui lançant un sourire complice avant de reporter mon attention sur Eve « Et puis y a le feu juste à côté et un chien qui fait office de chauffe pied» déclarais-je en baissant le regard sur Dickens qui a élu domicile sur mes pieds «ça me va complètement » concluais-je en attrapant le verre de chardonnay que Charlotte me tend. « Donc tu es Australien, c'est bien ça ?» demande Matthew qui a choisi un verre de rouge « Yep, born and rised» affirmais-je. Cette réponse est l'élément déclencheur pour un nombre incalculables sur l'Australie, un pays qui a toujours attiré le beau père de Nathan. |
| | | | (#)Dim 5 Fév 2017 - 18:58 | |
| Voir Arthur entrain de pleurer à pour effet de me briser un peu le cœur. Je ne sais pas si c'est réellement de ma faute ou si ses larmes sont surtout dû à la surprise de sa chute puis à cause de Dickens qui était intenable, mais en tout cas ça ne fait pas plaisir à voir. Toutefois, Myrddin me rassure et décide de faire les présentations en bonnes et dues formes. Il s'approche avec Arthur de son chien et de moi, montre d'abord à son fils combien le corgi est gentil et adorable, puis, posant une main sur mon genou, me présente comme étant Nathan ou … tonton... ? Je fronce subitement les sourcils, regardant Myrddin avec incompréhension. On n'avait pas dis ça, non ? Il n'avait jamais évoquer qu'il voudrait un jour me donner ce rôle de parrain... ? Ça peut paraître logique à n'importe qui, mais pas à moi. J'allais poser la question à mon meilleur ami, mais je suis coupé dans mon élan par l'arriver de Thomas, de ma mère et des parents de Myrddin, qui reviennent de la cuisine avec des verres et du vin. Je me recule pour les laisser passer puis vais me garer à côté du canapé. Mon meilleur ami s’installe sur le canapé à mes côtés, avec Arthur.
J'attrape un verre de chardonnay, de même que mon meilleur ami et tourne mon visage vers ma mère qui est sur le point de céder sa place à Thomas. Mais celui-ci insiste qu'elle reste où elle, car il est aussi très bien sur le fauteuil. Et je le comprends, quelques pars. J'observe l'échange complice entre mon frère de cœur et son amant, en souriant puis lève mon regard lorsqu'Alan annonce un toast. Il le porte à son fils, mais aussi à moi, disant toute sa joie de nous voir à nouveau tous réuni. « Alan ! » s'exclame Charlotte. «T'oublie deux personnes encore ! » l'homme se tourne vers sa femme et l'interroge silencieusement du regard « Ben Arthur !» dit-elle en désignant son petit fils d'un coup de tête « Et Thomas aussi» ce dernier relève le regard, surpris et quelque peu troublé aussi, ne sachant pas où se mettre tant tous les regards sont tourné vers lui. « Bon, ok ...» soupire-t-il « A mon fils, mon petit fils » reprends-t-il «Mon deuxième fils » dit-il en souriant vers moi avant de se tourner vers Thomas « Et celui que je vais être obligé d’appeler gendre, du coup » A l'unissons nous levons chacun nos verres avant d'en boire la première gorgé.
Ça marque le coup de feux pour reprendre les conversations où on les avaient arrêter. Occupé à parler avec Charlotte qui s'est installé sur une chaise à côté de moi, je lui explique le pourquoi du comment je me suis levé avant. Sa joie est réelle et me fait vraiment plaisir aussi. Elle me conforte d'ailleurs dans l'idée de reprendre réellement la rééducation une fois de retour à la maison. J'allais changer de sujet lorsque je sens qu'on attrape mon bras, assez vivement pour me surprendre et que je renverse un peu de mon vin sur mon pantalon. Je tourne la tête, mon regard tombant sur Arthur qui s'est accroché à ma chemise. «Eh ben ? On revient quand même, hm ? » demandais-je, amusé. Remarquant que le petit semble avoir totalement oublié que même pas 5 minutes avant il s'est effrayé quand je lui ai parlé, je souris de plus belle « A moins que tu voulais le goûter le vin ...» réfléchissais-je avant de le regarder, désolé « T'aimeras pas » le prévenais-je. Mais Arthur ne semble absolument pas intéressé par la boisson. Il commence à se débattre de plus en plus pour partir des bras de son père, s'appuyant sur l’accoudoir du canapé et tendant un bras vers moi. Je lance un coup d’œil à Myrddin, puis pose son verre sur la table et manœuvre de manière à faire face au petit. Je tends les bras vers lui et l'interroge du regard « T'en as déjà marre de ton père ?» demandais-je au petit. Voyant qu'il tend son deuxième bras vers moi, je m'approche et entour sa taille de mes mains « allez, vient voir tonton » dis-je en souriant, lançant un regard reconnaissant à Myrddin, avant de soulever Arthur lorsque son père le lâche. Il continue de l'accompagner jusqu'à ce que le petit ait prit place sur mes genoux. Il est, bizarrement, super calme. Bien qu'il ne soit pas totalement serein (je sens qu'il agrippe fermement ma chemise et qu'il est un peu tendu) je suis assez étonné qu'il ne pleur pas. « T'as vu comme on bien là ?» demandais-je en caressant le dos du petit. Le regard de ce dernier est toujours accroché à Myrddin, mais il est étonnement calme.
Et si je levais maintenant le regard, je verrais comment le visage de Thomas se décompose de déception. |
| | | | (#)Mer 8 Fév 2017 - 14:32 | |
| — THOMAS & MYRDDIN & NATHAN Commencer par des présentations en bonne et due forme, et surtout montrer à Arthur qu’il n’a rien à craindre ni du chien, ni de l’adulte dans le fauteuil roulant. Lorsque tout le monde revient petit à petit dans le salon, avec ce qu’il faut pour l’apéritif, je me redresse, avisant Tom avec un léger sourire. Je peux voir qu’il donne la main, ce qui sera bien apprécié. Il est bien élevé cet homme-là, je suis sûr que ma mère m’en fera la remarque, elle qui aime les gentlemen. Avec Arthur toujours dans les bras, j’ai la sensation de rentrer dans une bulle quand Thomas s’approche, et s’inquiète de l’incident de toute à l’heure. Nous devons avoir l’air d’une vraie petite famille, c’est merveilleux et perturbant à la fois. Ouaip, je deviens fleur bleue. Et encore davantage quand il dépose un rapide baiser sur la joue de notre fils, qui en sourit.
— Rien, il a été surpris, a chuté sur les fesses, et Dickens – le corgi – en a profité pour aller lui dire bonjour à sa manière. Mais ça va, expliquais-je en réajustant ma prise sur Arthur.
Peu après, je vais m’asseoir, me trouvant une place proche de Nathan. J’espérais que Tom me rejoindrait, mais Eve, ainsi que son compagnon, ont été plus rapides. Tant pis. J’envoie un regard désolé à Thomas, mais sourit en le voyant prendre place sur l’un des fauteuils moelleux. Je remarque à l’instant que mes parents ont fait un feu dans la cheminée, ce qui est fort agréable. Eve réagit alors, proposant à Tom de prendre sa place en se rendant compte qu’elle est assise à côté de moi. Mais l’australien décline rapidement, arguant que ce n’est pas grave du tout. Lorsqu’il ajoute que ça me fera des vacances, je lui lance un regard en coin, amusé, puis reporte mon attention sur Arthur. Tom est bien installé, le chien non loin, et il en va de même pour Arthur, qui a trouvé une position confortable sur mes genoux. Il peut voir tout le monde, et mon verre de vin, que je viens d’attraper, l’intrigue un peu mais sans plus.
La voix de me père, s’élevant au-dessus du léger brouhaha, l’a presque fait sursauter. Naturellement, je passe un bras autour de mon fils, le pressant légèrement contre moi. Il se calme bientôt, observant alors son grand-père qui porte un toast à mon retour et à celui de Nathan. Ma mère vient alors le réprimander, avec les mêmes mécaniques, toujours. Rien ne change. Peu oseraient reprendre ou contredire Alan. Sauf Charlotte. Mon père reprend alors son toast, rajoutant finalement une pensée pour Arthur, et pour celui qu’il devra appeler gendre. Je souris, et rougis presque à cette dénomination, échange un furtif regard avec Tom puis lève mon verre avec tout le monde. Je prends une gorgée de vin, alors que les discussions repartent gaiement. J’écoute un peu Nathan et ma mère discuter de sa rééducation, et puis de l’autre côté il y a les autres hommes, Alan, Matthew, et Thomas, qui évoquent l’Australie. Eve se penche alors vers moi, et me pose quelques questions sur Arthur. Nous entamons une discussion tandis qu’entre mes bras, Arthur se trouve une distraction. Nathan attise sa curiosité. Je surveille mon fils, qui se lève bientôt et montre des signes clairs quant à son envie d’aller sur les genoux de son tonton. Cela interrompt ma conversation avec Eve, mais elle est tout attendrie par le petit. Je laisse Arthur se débrouiller (après tout il fait et va où il veut) tout en faisant attention à ce qu’il ne tombe pas. Il arrive finalement à ses fins en se retrouvant dans les bras de Nathan. Je ne peux m’empêcher de sourire, ce qui rassure aussi mon fils qui a les yeux braqués sur moi.
— C’est bien mon cœur, tu vois qu’il est pas méchant hein ? dis-je en riant légèrement.
Eve en profite pour tendre une main vers Arthur, qui porte alors son attention sur elle et reste très calme. Elle lui caresse le genou avec douceur, heureuse de ne plus être sur liste noire. Arthur commence à se détendre aussi, je le vois à son regard s’illumine, et ne reste plus aussi longtemps accroché au mien. J’en profite pour détourner un instant mon attention, car Arthur est entre de bonnes mains. Et je croise les yeux de Thomas. Mon expression tombe d’un coup. Je me mords légèrement la lèvre en tournant le regard sur mon fils. Il a facilement accepté Nathan, alors que cela a été bien plus difficile avec Thomas… Ça ne va pas nous aider ; il n’éprouve déjà que peu d’affection pour mon meilleur ami, mais maintenant je ne doute qu’il y aura de la jalousie à propos d’Arthur. Ce que je peux comprendre en cet instant, tout en espérant que ça ne durera pas. Tom sera son père, après tout. Je ne suis soudain plus aussi serein, et m’enfile quelques gorgées de vin. C’est alors qu’Arthur s’agite, et que je reviens sur terre. Je pose mon verre rapidement sur le guéridon à côté du canapé.
— Je suis là, je suis là Arthur, dis-je en tendant les mains vers lui. Il les attrape tout de suite, et ça suffit à le calmer assez pour qu’il reste sur les genoux de Nathan. J’adopte un ton doux, me penchant vers Arthur. Hé ben mon grand. Je souris, puis m’adresse à Nathan, sans trop élever la voix pour ne pas que Thomas m’entende clairement. Je ne voudrais pas remuer le couteau dans la plaie, aussi j’espère que les conversations des autres me couvrent. Il t’apprécie je crois, il doit sentir que tu ferais pas de mal à une mouche.
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| | | | (#)Jeu 9 Fév 2017 - 11:22 | |
| C'est donc juste la surprise qui l'a fait chuté. Et il a pleuré à cause de cette chute et de Dickens qui lui a fondu dessus. J'hoche doucement la tête, préférant cette explication que la mienne, que ce soit à cause de Nathan qu'il ait pleuré. Enfin peu importe. Souriant, je caresse la tête brune du petit et plonge mon regard dans celui de mon amant, hésitant à l'embrasser. C'est le moment, mais pas l'endroit, malheureusement. Si nous avions été seul, dieu sait que je n'aurais pas réfléchis à deux fois. Mais c'est peut-être encore un peu trop tôt pour que nous nous affichions ainsi. Les parents de Myrddin semblent m'avoir accepter, mais est-ce vraiment le cas ? Enfin, peu importe. Je cligne un peu des yeux, avant de détourner mon regard brillant et aider Charlotte a servir les invités. C'est pour ça que je ne suis pas assez rapide pour prendre place à côté de Myrddin. Mais peu importe, je suis bien aussi dans un de ces fauteuils moelleux.
Verre de vin en main, je m'apprête à prendre une gorgé, lorsque Alan prend la parole pour porté un toast à Myrddin et Nathan. Mais sa femme le reprend en indiquant qu'il y a aussi Arthur et moi. Je relève mon regard sur les convives et je me sens rougir un peu, essayant tout de même de faire bonne figure. Mais c'est mis à mal par le fait qu'Alan dise de moi que je suis celui qu'il devra appeler 'gendre'. Ça me rends heureux et en même temps ça me trouble. Surtout parce que je sais que jamais mon père ne dira de Myrddin que c'est son gendre. Et ça me rend un peu triste. Mais je n'ai pas l'occasion de me perdre dans mes pensées après avoir levé mon verre car Matthew et Alan semblent tous les deux particulièrement intéressé par l'Australie.
Je réponds avec plaisir à leur questions, tout en gardant un regard sur Myrddin et Arthur. Et quelle n'est pas ma surprise en voyant Arthur tendre les bras vers Nathan. Mais cette surprise se transforme rapidement en déception puis tristesse en le voyant gazouiller joyeusement sur les genoux de l'anglais. Je tente de dissimulé mes émotions derrière un sourire mais ça m'est de plus en plus difficile en voyant les minutes défiler sans qu'Arthur ne dise rien. Je fini par prendre une grande inspiration et pose mon verre sur la table basse « excusez-moi. Je reviens » indiquais-je en me levant. Évidement qu'ils vont se douter que je doive aller aux toilettes, mais c'est plus pour fuir cette situation et éviter une confrontation direct avec Nathan devant les autres. Peut-être que seul Myrddin comprendra les raisons exact de ma sortie.
Bon après, ce n'est qu'un demi mensonge. Autant j'ai eu besoin de sortir de la pièce, autant l'appelle de la nature est aussi présent. Sauf que … eh bien, je ne sais pas où se trouve la salle de bain. Au hasard, je monte le premier escaliers pour monter à l'étage, dès fois que mon instinct fasse les choses correctement.
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| | | | (#)Jeu 9 Fév 2017 - 11:23 | |
| Il n'y a rien à dire, ça fait plaisir d'avoir Arthur sur mes genoux. Je ne suis pas totalement rassuré, je dois bien l'avouer -juste parce que j'ai peur qu'il tombe ou quoique ce soit de ce genre- donc je le tiens bien fort. Le petit semble content et inspecte curieusement l'endroit sur lequel il est assit. Je lui explique avec des mots simple en quoi consiste le fauteuil et pourquoi je suis assis ici, moi. Évidement, je me doute bien qu'il ne comprend pas, mais tant pis. Il comprend au moins mon ton qui se veut rassurant. Et c'est peut-être pour ça qu'il ne s'agite que, sans pour autant se mettre à pleurer.
Je rigole doucement lorsque Myrddin me dit qu'Arthur doit sûrement sentir que je ferais pas de mal à une mouche «Comme quoi, parfois ça a du bon d'être un peu trop gentil » souriais-je en caressant la joue d'Arthur. Je suis tellement occupé par le petit bout de chou qui m'attendrit un peu plus à chaque seconde que je ne remarque Thomas que lorsqu'il s'excuse pour se lever. Je relève mon regard vers lui et me mord l'intérieur de la lèvre. Le regard qu'il me lance est sans équivoque : un regard dans lequel on lit la déception, mais aussi la jalousie et sûrement un peu de haine. Pourquoi ? Je me pince les lèvres et soupire. Qu'est-ce que j'ai encore fait ? On ne s'est même pas parlé aujourd'hui. Je fronce les sourcils et soupire en secouant la tête. Comme bien trop souvent, Thomas arrive à tout gâcher avec un simple regard. Ne devais-ce pas être une soirée joyeuse ? Sans histoire ? Je pince les lèvres.
«Myrddin ? » interroge Charlotte mon meilleur ami « Est-ce que Thomas sait où sont les toilettes ?» la réponse est évidente : non. « Ouais, c'est bien ce que je me disais» dit-elle, avec un sourire amusé sur les lèvres « Tu voudrais pas le rattraper ? Tu connais la maison et tu sais surtout combien d’amis tu as dû sauver du labyrinthe » reprend-t-elle «Je n'aimerais pas qu'il ne retrouve plus le chemin et meurt de faim » avoue-t-elle avec humour.
Je me tourne vers Myrddin et hoche la tête « Vas-y, je peux m'occuper un peu d'Arthur» je pense reprenais-je dans ma tête. De toute manière, s'il commence à pleurer parce que son père lui manque, je pense que Myrddin rappliquera très rapidement. Mais le petit semble très calme. Il semble d’ailleurs s'être prit de passion pour les boutons de ma chemise qu'il inspecte minutieusement.
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| | | | (#)Lun 13 Fév 2017 - 2:55 | |
| — THOMAS & MYRDDIN & NATHAN L’apéritif est lancé, chacun vaque à ses discussions. Le plaisir de se revoir, et pour certains de se rencontrer, est évident. Bien sûr, la prochaine fois j’aimerais être seul avec Tom et mes parents, mais retrouver Eve, et Nathan, est un bonheur. Et ce Matthew me parait carrément correct. Lui et mon père se sont approchés de Thomas pour discuter, il me semble, de l’Australie. Pendant ce temps, j’entame une conversation avec Eve. Puis, au bout d’un moment, Arthur en a marre d’être inactif et seulement un observateur, alors il commence à gigoter. Je comprends vite qu’il veut rejoindre les genoux de Nathan. Je l’y aide et l’accompagne alors, doucement. Je souris en voyant mon fils s’acclimater facilement de la présence de mon meilleur ami. Il a bien remarqué que Nath’ n’a pas bougé de cette « chaise », et ça doit l’intriguer.
Gardant un œil sur mon fils, ma simple présence le rassure. Nathan en profite pour lui expliquer d’un ton calme sa situation. Arthur reste assez serein une bonne partie du temps. Dès qu’il s’agite et que je le sens sur le point de pleurer, je lui tends ma main, qu’il agrippe, lui montrant ainsi que je suis toujours là. Je le rassure aussi de ma voix. Je dis à Nath’ que mon fils a sûrement compris son caractère d’agneau, ce qui explique peut-être son calme. J’adopte un ton bas pour ne pas ajouter à la détresse de Thomas, que j’ai vu dans ses yeux, et que je sens encore comme une ombre. Arthur avait pleuré lors de leur première rencontre, il n’avait pas voulu aller dans ses bras. Et là, avec Nathan, c’est direct. Moi-même j’en suis un peu désarçonner, et l’humeur de Thomas devient la mienne par empathie. Je comprends totalement ce qu’il peut ressentir. Mais je ne peux rien faire, Arthur n’est pas mécontent des genoux de Nathan, et si je fais une remarque à ce dernier, il va encore le prendre ultra-personnellement. De toute façon ce n’est pas une option.
Lorsque Thomas s’excuse, se lève, et part, je garde une expression souriante pour Arthur, mais il voit bien l’australien partir. Il le suit du regard. J’ai encore du mal à comprendre tout à fait les expressions du petit gars, mais le connaissant un tant soit peu, je suppose qu’il a saisi que son second papa n’est pas au mieux. Et Nathan aussi paraît avoir remarqué qu’encore une fois, Thomas lui en veut. Enfin, ce coup-ci, je trouve la raison plutôt valable, et normale. En plus mon amant a la politesse de se retirer avant de confronter Nathan. Je reste assis, sachant pourtant la raison du départ de Thomas, pour Arthur. Pour le rassurer. J’hésite encore à me lever, tiraillé entre mon fils et mon compagnon. Ma mère vient décider pour moi ; faisant remarquer à juste titre que Tom ne connait rien à la maison, elle m’incite à aller lui montrer les toilettes. Histoire qu’il ne se perde pas. Malgré moi je souris à l’évocation d’anecdotes, puis Nathan me dit d’y aller, qu’il s’occupera d’Arthur. J’hoche la tête, essayant de rester détendu. Je caresse rapidement les cheveux de mon petit occupé avec des boutons de chemises, m’excuse rapidement, puis sort de du salon.
J’espère, pour une fois, bizarrement, étonnement, que mon fils agira comme d’habitude et se mettra à pleurer en se rendant compte que ni Tom ni moi ne sommes dans la pièce. Je ne sais quelle direction prendre, avant de discerner des pas qui viennent de l’étage. Dommage, à peine de porte plus loin du salon, de l’autre côté du couloir, et il les trouvait, ses toilettes. Je grimpe les escaliers rapidement, et aperçoit Tom déambulant dans le couloir. Carrément perdu.
— Pour les toilettes, c’est encore deux portes à gauche Tom, là c’est ma chambre, lançais-je avec un léger sourire en m’approchant. Y’a des toilettes en bas aussi. Je profite d’un petit silence de sa part pour aller l’embrasser, passant une main sur sa joue. Enfin. Ca me manquait déjà ça… soufflais-je tout contre ses lèvres. Je lui offre un dernier petit baiser avant de me reculer un peu. Je perds alors mon sourire graduellement, et pose une main sur son bras. Ca va… ? Je.. désolé qu’Arthur ait si vite adopté Nathan. Je sais que- je comprends ce que tu ressens. Merci de n’avoir rien dit, m’exprimais-je d’une voix douce, jouant un peu avec la manche de la chemise de Tom. J’espère que cette situation ne pas dégénérer, cela serait extrêmement gênant pour tout le monde.
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| | | | (#)Mer 15 Fév 2017 - 9:59 | |
| Je soupire en passant la dernière marche. Cette situation ne devrait pas m'atteindre tellement. Je sais qu'Arthur commence à bien m'aider. Sinon pourquoi aurait-il sourit avant quand je lui ais coller un baiser sur la joue ? Pourquoi accepte-t-il de rester dans mes bras même lorsque Myrddin n'est pas là ? Je commence vraiment à m'attacher à ce petit, et je pense que lui aussi. Alors pourquoi commençais-je à ressentir à nouveau ce sentiment de jalousie ? Parce qu'il s'agit là, de Nathan ? Un handicapé qui n'a aucune expérience avec les bébés ? Qui est un gamin encore lui-même ? Je m'appuie contre lui le mur et ferme les yeux en me passant une main dans les cheveux. Il faut que je me calme, je n'ai pas le droit de faire d'histoire. Pas maintenant, et surtout pas devant mes beaux parents et ceux de Nathan. Il va de soit qu'ils vont prendre le parti de l'anglais, c'est tout à fait normal. C'est pour ça que je suis parti de table, feignant avoir besoin d'aller aux toilettes.
Mais, alors que je me remet en route et que je tends ma main vers la clenche d'une porte, la voix de Myrddin me fait tressauter. Je me tourne vers lui et souris doucement alors qu'il s'approche. Posant une main sur sa hanche, je réponds à son baiser. «Peut-être que j'avais envie que tu me rejoignes dans ta chambre » soufflais-je, malicieux, avant de le relâcher lorsqu'il évoque Arthur et le fait qu'il ait si vite accepter Nathan. Je baisse le regard en soupirant et hochant la tête en l'entendant me remercier de ne rien avoir dit. «C'est normal » dis-je en haussant les épaules « Je n'ai rien dit parce que faire des histoires devant tes parents et les siens est vraiment la dernière chose que je devrais faire aujourd'hui» je souris doucement «Et puis, c'est rien, hein. Ce … ça va passer » je grimace et dévie le regard avant de soupirer «Je peux comprendre qu'Arthur accepte aussi facilement Nathan, mais je... enfin, tu me comprends aussi » je soupire et secoue la tête avant de lui sourire et retourner l'embrasser. «Merci d'être venu » dis-je avant de le prendre dans mes bras et le serrer contre moi. Lui caressant les cheveux, appuyant ma joue contre sa tête, je ferme un instant les yeux, profitant de cette proximité.
Mais ce sont les pleurs d'Arthur qui me vont revenir sur terre en même temps que Myrddin. Je regarde vers le rez-de-chaussée puis relâche mon amant « On ferait mieux de repartir » expliquais-je. Je lui attrape la main et l’entraîne derrière moi en bas des escaliers puis dans le salon. Et sans attendre que Myrddin ne réagisse, je me dirige vers Nathan qui semble totalement perdu avec Arthur dans ses bras. Envidement, il gère quand le petit est calme mais pour ce qui est du reste... « C'est bien mignon un bébé, mais dès qu'il s'agite, c'est plus compliqué, hein » dis-je sur un ton moqueur et ironique, brillamment caché sous un rire. De tout ceux qui sont présent ici, seul Nathan peut comprendre cette attaque. Mais je ne lui laisse pas le temps de dire quoique ce soit, qu'Arthur tend ses petits bras vers moi «Eh ben alors mon p'tit Muffin ? » demandais-je en me penchant vers le petit avec un sourire aimable et chaleureux.. Alors que les pleurs du garçonnet s'intensifient, je passe mes mains autour de son corps et le soulève «Là mon petit, ça va aller. Je suis là » lui parlais-je doucement en le berçant tout en marchant un peu dans la pièce.
Le petit continue de pleurer encore quelques instants puis, hoquetant, se calme et me fixe avec ses grands yeux si particuliers. Je souris, craquant totalement pour cette bouille d'amour et lui caresse la joue «C'est bon, t'as fini ton cinéma ? » demandais-je doucement, sourire éternel sur les lèvres « Allez, on est là, Myrddin et moi. On ne sera jamais loin » je me penche vers lui et pose un bisous sur son front «promis » soufflais-je. Je change sa position de manière à ce qu'il voit au-dessus de mon épaule et le sert contre lui. Arthur, de son côté, a passé ses bras autour de mon cou, sa tête reposant sur son épaule. Je lui caresse le dos tout en continuant de le bercer encore quelques instants.
C'est a ce moment que je me rends compte que le silence s'est installé dans la pièce. Je relève la tête puis me tourne vers les gens et leur offre un sourire désolé, avant de regarder Myrddin « Je crois que sa couche y est pour beaucoup aussi» expliquais-je. En vrai, je pense que le fait qu'il ne soit plus propre soit la cause de 60% de ses pleurs. Le fait que Myrddin et moi ne soyons pas dans la pièce en même temps n'était qu'une excuse pour que ses pleurs soient aussi puissant. «J'vais aller vérifier ça » reprenais-je « Charlotte ? A tout hasard, tu aurais encore une table à langer quelques part ?» demandais-je à ma belle mère en épaulant le sac dans lequel se trouve tout le matériel nécessaire. Celle-ci pose son verre sur la table et se lève « Bien sûr ! Vient, suis moi !» dit-elle en sortant. Je le suis et, en passant à côté de Myrddin, je lui vole un baiser « Je reviens vite » dis-je avec un sourire bien plus détendu et suit la femme de la maison. Tout en me rendant subitement compte que c'est la première fois que j'ai embrasser mon amour devant tout le monde. |
| | | | (#)Mer 15 Fév 2017 - 10:01 | |
| Alors que Myrddin se lève pour aller rattraper Thomas, je le suis du regard en pinçant les lèvres, me renfrognant légèrement. Est-ce que cette réaction a été engendré par le fait qu'Arthur est sur mes genoux ? Que Thomas est jaloux qu'il m'accepte, moi ? Mais il est son père aussi, de quoi a-t-il peur ? Que je lui vole son rôle ? Mais se rend-t-il compte que sa jalousie est totalement infondée ? Enfin, cela-dit, je peux le comprendre quelque part. Déjà que de base il a du mal à ne serait-ce que me supporter et que ces derniers jours avec lui n'étaient vraiment pas de tout repos, le fait que je tienne un Arthur heureux et souriant dans mes bras, n'arrange rien. Je soupire doucement et sert un peu plus le petit dans mes bras. Celui-ci lâche un bouton de ma chemise et relève son regard sur moi. Je baisse le visage vers lui et voit l'interrogation dans son regard. Souriant doucement je secoue la tête «Désolé » soufflais-je en relâchant un peu mon étreinte.
«ça va mon chéri ? » me demande finalement ma mère. Je lève le regard sur elle et voit son inquiétude qui est affiché sur son visage. J'hoche la tête en souriant légèrement « Oui, oui, t'inquiète pas. Ce … enfin je crois que Thomas n'apprécie pas trop que je tienne son fils et qu'il ne fasse pas d'histoire ...» lui expliquais-je. «Mais pourquoi ? » intervient Charlotte. Je me tourne vers elle et hausse les épaules « Longue histoire. Mais comme Myrddin a expliqué, en général Arthur est très méfiant, timide et anxieux quand il s'agit d'inconnu. Et là il est sur mes genoux sans rien faire, si ce n'est sourire et s'intéresser à moi d'un peu plus près » expliquais-je en caressant le dos de mon filleul «Je ne sais pas comment s'est passé leur première rencontre, mais je ne pense pas qu'elle ce soit-... »
Je ne peux en dire d'avantage car je sens Arthur s'agiter sur mes genoux. Son regard s'est posé sur la place vide de son père et maintenant il semble le chercher lui et Thomas. Mais ne les voyant nulle part déclenche ses pleurs. Mon cœur s'accélère franchement alors que je le sers un peu plus contre moi, de peur qu'il ne tombe car il tire avec force vers la porte. « Eh, eh. Calme toi» dis-je en ajoutant ma deuxième main. Le fait que je le retienne n'arrange rien, au contraire. Il pleur encore plus, me laissant dans mon impuissance. J'espère juste que ses pleurs vont alerter ses pères et qu'ils ne vont pas tarder.
Et c'est le cas. Contre toute attente, c'est Thomas qui s'avance vers moi. Après une remarque que je trouve pas mal déplacer, il attrape Arthur dans ses bras et je le laisse partir sans difficultés. Me replaçant correctement sur mon fauteuil, je l'observe, comme tous les autres gens présent, marcher dans la pièce. Un sourire étire mes lèvres, lorsqu'Arthur fini par se calmer et mon cœur se gonfle, attendrit, en voyant le câlin qu'il échange. Finalement, Thomas avoue que la couche remplie du petit n'est pas innocente à ses pleurs. Ça me rassure quelques part, je dois bien l'avouer. Mais je ne le montre pas ni ne dit et continue d'observer Thomas qui s'en va derrière Charlotte, non sans embrasser Myrddin au passage. Directement mon regard se pose sur Alan qui semble avoir un peu de mal à accepter le fait qu'ils se soient embrasser devant tout le monde. Mais je le connais, il ne va rien dire maintenant à son fils pour ne pas lui foutre la honte et faire des histoires devant les invités. Si vraiment ça le dérange tant que ça, il le prendra à part, lui et Thomas, à un moment de la soirée. Enfin, peu importe.
Je me recule un peu lorsque Myrddin passe devant moi pour retourner s'asseoir. « Il n'a pas à s'inquiéter Thomas» dis-je en me tournant vers lui «Arthur a commencé à pleurer quand il s'est rendu compte que vous n'étiez plus là. Encore plus quand il remarqué le départ de Thomas. Ça veut dire ce que ça veut dire » souriais-je « Cela-dit, je peux le comprendre quand même et je … enfin, désolé s'il l'a mal prit» je pince les lèvres puis baisse un peu le ton, content quelque part que les discussions ont reprit entre les autres. « Leur première rencontre à Thomas et Arthur, elle ne s'est pas aussi bien passé, je me trompe ?» demandais-je. C'est de la pure curiosité, il n'y a aucune animosité dans ma voix. J'ai juste envie de savoir si j'ai raison ou pas, ce qui expliquerais vraiment beaucoup de chose. |
| | | | (#)Mer 15 Fév 2017 - 15:40 | |
| — THOMAS & MYRDDIN & NATHAN Je ne sais pas trop comment gérer la situation, mais je suis en tout cas heureux que Tom n’en fasse pas toute une histoire, qu’il s’éclipse poliment. Ce n’est pas des choses qui se disent aisément, et je ne voudrais pas que tout le monde soit au courant ; je me passerais de leurs avis en tout cas. Alors lorsque ma mère me fournit une excuse pour aller à la suite de Tom, je n’hésite qu’à cause d’Arthur. Et ce n’est pas long avant que je rejoigne mon amant à l’étage. Je lui indique que ce n’est pas la bonne porte, avant d’aller l’embrasser avec délice. Il s’en amuse, me fait remarquer que peut-être il avait envie que je le retrouve dans ma chambre. L’idée me fait frissonner d’anticipation, mais ce n’est pas le moment. A la place de le traîner entre mes draps comme je l’aimerais, je lui parle d’Arthur et Nathan, et lui remercie de s’être retenu devant tout le monde. Bien entendu il a fait ça pour éviter les histoires devant les parents. Je laisse s’expliquer un peu, mais ne trouve pas vraiment quelque chose à ajouter. Je souris doucement, lui rendant son baiser.
— C’est normal Tom, soufflais-je en le serrant contre moi. Nathan serait incapable de faire du mal à quelqu’un, Arthur l’a compris c’est tout. Mais tu restes son père, ne l’oublie pas. Je conclus en allant embrasser sa joue.
Et à ce moment précis que les pleurs d’Arthur retentissent. J’ai un léger sursaut, me détachant de Tom. J’hoche la tête lorsqu’il propose de redescendre, et le suit, main dans la main. En arrivant dans le salon il est le plus rapide à agir. Je fais à peine quelques pas dans la pièce, en direction de Nath’, avant de m’arrêter. La scène qui se déroule devant moi n’a pas besoin de mon intervention. Mon meilleur ami est perdu et impuissant avec un Arthur en pleine crise de larmes, qui s’agite en notre direction. Dès l’instant que son regard dépareillé s’est posé sur Tom, toute son attention s’est dirigé vers lui. Ce dernier, dont j’entends quelques mots et un rire sans en tirer une phrase – et je m’en fous d’ailleurs, la seule expression de Nathan m’informe que ce n’était pas très sympa –, soulève Arthur dans ses bras avec aisance. Mon cœur est simplement sur le point d’exploser d’amour à cette vision. Mon petit Arthur, et mon grand Thomas, échangeant un câlin après que le bébé se soit calmé. Je suis perdu à les observer, maintenant tout va bien dans le monde, voilà. Je pourrais passer le reste de ma vie à les regarder ces deux-là, et je me retiens de pouffer de rire en me rendant compte que ça va effectivement être le cas.
Je reviens un peu plus à la réalité en entendant mon amant expliquer que le petit a une couche salle. Complété par notre absence, nul doute que cela explique ces vifs pleurs. J’observe rapidement que tout le monde est silencieux, et ma mère est presque fascinée par l’attitude paternelle de mon Tom. Celui-ci décide de s’en occuper, et demande à ma mère si elle aurait une table à langer, ou quelque chose du même style. Je suis un peu surpris lorsqu’elle affirme avoir ce qu’il faut, mais c’est ma mère, elle a toujours tout ce qu’il faut. Un mystère. Je suis encore un peu dans mes songes, à détailler les deux hommes de ma vie. Je ne réagis pas autrement qu’avec naturel lorsqu’il dépose un rapide baiser sur mes lèvres. Je lui souris et acquiesce. Ce n’est qu’en le voyant sortir que j’écarquille les yeux, un instant tétanisé. Fort heureusement, personne ne peut voir mon expression. Reprenant contenance, je vais m’assoir, non sans un regard pour mon père. Je n’ai pas besoin de plus pour le savoir mal à l’aise, mais rien d’étonnant. Ce n’est pas la personne la plus démonstrative du monde ; il pense que la proximité fait partie de l’intimité, et désapprouve les effusions de sentiments en présence d’autres personnes. Aussi je suppose que ce baiser publique ne lui plaît guère. Je lui lance un léger sourire, espérant qu’il comprenne que j’en suis désolé. Reprenant mon verre, et le finissant d’une traite, je me jure d’en parler à Thomas. Néanmoins, je suis sûr qu’il sait qu’on doit éviter ce genre de choses. Si de discrets contacts passeraient (même Alan se l’autorise, ou plus il autorise sa femme), un baiser sur les lèvres est de trop.
Je me tourne vers Nathan quand je comprends que c’est à moi qu’il s’adresse. Machinalement, je vais prendre quelques amuses bouche maintenant que je le peux. Mon ami commence par m’assurer que Tom n’a pas à s’inquiéter ; comme je le pressentais, Arthur a pleuré dès qu’il a pris conscience de notre disparition, à tous les deux. Je comprends comment il marche. En général, il me cherche d’abord, s’il ne me trouve pas il se tourne vers Thomas, qui est presque tout le temps là si ce n’est pas mon cas. Je souris simplement, enjoignant Nath’ à continuer. Les conversations ont fort heureusement repris, alors nous sommes tranquilles pour parler de Tom. Je n’ai pas envie que tout le monde soit au courant. Nous sommes certes en petit comité, mais c’est la première fois qu’ils rencontrent Thomas. Enfin soit. Nathan s’excuse, comme d’habitude.
— C’est pas ta faute Nath’, et il le sait tout ça, il faut juste du temps pour que ça lui passe, il fait des efforts… avouais-je avec un léger sourire, tout de même fier. Thomas réussi à garder pour lui ce qui d’ordinaire, concernant Nathan, n’arrive pas à rester tû. Puis, à la question de mon ami, je suis un peu nerveux. Et bien… Ce n’est pas qu’elle ne s’est pas « bien » passé, mais ça a pris plus de temps pour qu’Arthur accepte d’aller dans ses bras. Je jette un coup d’œil vers la porte où ma mère et Tom ont disparu à peine plus tôt. Ca a été plus compliqué au début, mais maintenant Arthur cherche sa présence tout autant que la mienne. Comme je t’ai dit, faut juste ça lui passe. C’est la faute de personne tout ça, et je pense qu’il aurait réagi pareil si n’importe qui d’autre avait été à ta place.
J’hausse les épaules, ne sachant pas quoi ajouter. La situation est simple, pas besoin d’en faire tout un foin. Je me doutais que quelque chose se produirait, qui mettrait à mal la patience de Tom envers Nathan. Maintenant je sais de quoi me méfier.
— Il sait y faire avec le petit Arthur, fit soudain remarquer Eve.
— C’est son père après tout, non ? me tournais-je vers elle, après un instant où je cachais ma surprise à cette remarque venue de nulle part. Et puis sa fille a le même âge qu’Arthur, il n’est pas dépaysé.
— Et qu’a-t-il contre mon Nathan ? demanda-t-elle de but en blanc. En tant que mère, elle a bien compris que quelque tension flottait entre eux.
Je sens tous les regards se tourner vers nous, vers moi. Ma mère est revenue d’ailleurs et, silencieuse, elle retrouve son verre de vin. Je reprends mes esprits, dévisage Eve, puis jette un coup d’œil à Charlotte qui attend aussi ma réponse, et finalement Nathan. Je fronce les sourcils, le fixant. La première impression est, quoiqu’on en dise, très importante. Une bonne ou une mauvaise ne peut qu’être changée par un grand évènement. Et Nathan, tout mignon, naïf, et fragile qu’il a été, a toujours bénéficié d’une protection de la part de tout le monde. Tout le monde ici présent prendrait sa défense.
— Avec tout mon respect, ça ne vous regarde pas, rétorquais-je, détachant avec difficulté et lenteur mon regard de mon meilleur ami. Je porte mon attention sur un peu tout le monde, tâchant de retrouver quelque légèreté dans mon expression et ma voix. Pas évident. Je ne sais pas ce que Nath’ vous a raconté, mais vous devriez faire comme moi : ne pas prendre parti. Les deux ont leurs torts, depuis le début. Ils ont pour seule consigne d’être assez adultes pour ne pas me forcer à intervenir. J’offre un regard à Nathan, et un sourire, lui signifiant que ma menace de les quitter tous deux tient toujours. Même si je n’en suis plus si sûr. Cependant, à présent qu’il y a Arthur, je compte sur lui pour m’aider à garder un semblant de cordialité entre Thomas et Nathan. J’hausse les épaules. J’ai abandonné l’idée qu’ils s’entendent bien un jour de toute façon. En entendant des pas et babillements qui s’approchent, je souris cependant franchement, en regardant la porte qui laissera bientôt apparaître mon Tom et mon ourson. Je comprends tes inquiétudes Eve, mais Nathan est grand maintenant, et j’ai confiance en Thomas avant tout, soufflais-je finalement.
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| | | | (#)Mer 15 Fév 2017 - 17:06 | |
| Je sais bien que ce n'est pas ma faute, n'empêche que j'avoue que, dans le fond, je me sens un peu coupable. Et puis, certes, Thomas aurait réagit de la même manière avec n'importe quelle autre personne ici présente, mais c'est tombé sur moi et je suis bien la dernière personne qu'il a envie de savoir proche de son fils. Il m'assure que Thomas fera des efforts pour que ça lui passe. «Autant d'effort que ces derniers jours pour maintenir un semblant d'entente entre nous ? » répondais-je avec ironie sans pouvoir me retenir. Je soupire doucement par la suite et détourne le visage en prenant une gorgé de mon vin. Oui, j'ai encore du mal à me remettre totalement de ce qu'il m'a dit en arrivant en Angleterre. Mais peu importe. Je demande à Myrddin comment s'est passé leur première rencontre, à Thomas et Arthur et sa réponse confirme mon hypothèse : Arthur a eu du mal avec Thomas la première fois. Ça a prit du temps pour que le petit accepte les bras de son deuxième papa, mais maintenant il cherche autant le plus âgé que son vrai père. J'hoche doucement la tête «OK, je vois. Enfin ça explique plus sa réaction de tout à l'heure » dis-je en haussant les épaules, souriant «En tout cas il a réussi à le calmer, ce que je n'ai pas réussi à faire. Ça prouve bien qu'Arthur l'adore » et mes paroles sont des plus sincères.
C'est finalement ma mère qui intervient. Elle dit d'abord que Thomas sait y faire avec Arthur ce à quoi Myrddin répond que c'est sûrement parce que c'est son père et que sa fille a le même âge. Je pensais que ma mère enclencherait là-dessus demandant quelques informations de plus par rapport aux enfants de Thomas, mais la suite dépasse toute mes attentes.
Elle demande de but en blanc, quel est le problème de Thomas avec moi. J'écarquille les yeux «Maman ! » m'exclamais-je, surpris par cette question. J'allais ajouter quelques chose mais Myrddin est plus rapide. Après avoir regarder autour de lui et avoir compris que les autres attendent aussi une réponse à cette question. Me fixant, il dit que ça ne nous regarde pas. Je n'arrive pas à déchiffrer son expression. M'en veut-il à moi personnellement ? A ma mère ? Aux autres ? Je pince les lèvres et me mordille l'intérieur de la joue lorsqu'il détourne son regard pour expliquer à tout le monde qu'ils ne devraient pas prendre parti, que Thomas et moi avons nos différents et surtout la consigne de ne pas faire en sorte qu'il intervienne. Il me regarde à nouveau, plus menaçant malgré un sourire.
Mon cœur ratte un battement et je déglutis en hochant la tête pour appuyer ses propos. Il reprend alors, disant avoir abandonné l'idée que Thomas et moi nous entendrons bien un jour puis s'adresse à ma mère en particulier en lui disant de ne pas s'inquiéter et que je suis grand maintenant. J'hoche la tête pour approuver ses dires. Mais elle ne l'entends pas de la même manière.
Voyant Thomas nous rejoindre, tout sourire, elle se lève et le fixe durement. «C'est quoi ton problème avec Nathan ? » lui demande-t-elle, froidement. Je la fixe ahuris « Maman ! Arrête» dis-je en me redressant. Mais elle s'avance vers Thomas, pointant un doigt menaçant vers lui « Je te jure Thomas, si j'apprends par je ne sais quelle bouche que tu t'en es pris à MON garçon, tu ne vas pas rentrer en Australie en un morceau !» mon regard passe de ma mère à Thomas qui ne comprends rien du tout et sert un peu plus Arthur contre lui. Je décide de réagir et, poussant sur mes roues, je me place entre Thomas et ma mère, lui faisant face. Elle m'interroge du regard et je la fixe durement avant de désigner le couloir « Tu veux parler ? Alors parlons. Mais dehors et arrête de t'en prendre à Thomas, ça le concerne lui et moi, personne d'autre »
Ma mère, autant qu'Alan, Matthew ou Charlotte ont cet air abasourdie sur le visage. Peut-être parce que c'est la première fois depuis des années que je tien tête à ma mère ? Ou parce que je prends quelque part la défense de Thomas ? Peu importe. Lorsque ma mère se redresse et commence à partir vers le couloir, je la suis sans un mot et sans un regard de plus vers les autres. |
| | | | | | | | Welcome to the family • Thomas & Myrddin |
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