Kaecy gardait son regard levé vers Priam, comme s’il allait avoir réponse à tout. Car elle sentait qu’il en savait plus qu’elle, beaucoup plus qu’elle sur la situation. Elle n’était restée, après tout, qu’à l’écart avant de tomber sur lui. Peut-être avait-elle même été assommée, qu’elle n’en saurais rien. « J’en sais rien, plus on avance, plus on tombe sur des blessures graves… » Sauf que Priam ne semblait pas aussi bien aller qu’il y paraissait. Il vint à son tour s’adosser au mur, comme reprennent son souffle. Ce qui fit froncer quelque peu les sourcils de Kaecy. Lui qui lui avait semblé être si en forme jusque maintenant, semblait avoir une chute inattendue d’adrénaline. « Faut qu’on trouve un moyen d’avoir les urgences… y’a pas un téléphone qui fonctionne dans ce putin de train » Kaecy s’approcha rapidement de Priam, venant prendre délicatement son visage entre ses mains, analysant au plus rapidement son regard. « Du calme, ça va aller, ça va aller. » Sa voix était douce et rassurante, fine la voix tremblante du moment du pansement. « Il doit bien y avoir un téléphone de secours, ok ? On va aller le chercher. Il doit être à l’avant ou à l’arrière du train, d’accord ? On va faire le tour, aider des personnes au passage et comme ça on pourra contacter les urgences de l’hôpital, savoir s’ils sont au courant. » Elle tenta de tirer un petit sourire sur son visage, elle se voulait rassurante. Ce n’était pas le moment de perdre consistance. Elle se tourna à la suite vers Jeremy et Matteo, gardant toujours ce demi-sourire sur le visage. « On va tous y aller et ça va très bien se passer. » Même si, intérieurement, elle était en panique, elle tentait de garder un visage de circonstances. Il le fallait. Pour elle même, pour les jeunes hommes à ses côtés, pour les futurs passagers qu’ils allaient rencontrer. Elle ne savait pas d’où lui venait cette nouvelle énergie, ce regain de confiance en elle, mais elle s’y accrochait comme un naufragé à sa bouée.

les couleurs de dialogues:

@Priam Strand @Jeremy Keller @Matteo Hellington

Félix n’était pas dans un état merveilleux, c’était sûr et certain. Il n’avait aucune blessure apparente mais clairement le coup qu’il avait pris sur la tête était en train d’avoir un effet bien particulier sur lui. Tu ne savais pas ce qu’il avait mais tu ne pouvais t’empêcher de paniquer un peu. Le faire lever d’un coup était une mauvaise idée et puis Liviana avait une épaule blessée alors tu avais décidé de le faire s’asseoir dans un premier temps et puis vous verrez bien après. « Yes… la premiè…re étape… est… un succès ! une…petite pause… méritée. » Vu le débit de paroles de Félix, cette blessure devait être plus sérieuse que ce qu’elle ne laissait penser. Cependant, vu que personne dans le train ne semblait posséder des connaissances médicales, tu ne voyais qu’une chose à faire. Le garder éveillé et surtout veiller à ce que sa blessure ne s’aggrave pas ou qu’il ne se fasse pas plus mal. « Comment tu te sens ? Ta tête te tourne ? » Tu laissais Liviana jouer à l’infirmière, cela te convenait parfaitement. « non ça va » Tu hoches la tête pas complètement convaincu. Tu vois Liviana qui te regarde inquiète et puis elle finit par dire : « Je dois parler à Arthur, ne bouge pas ok ? » Vous vous éloignez de quelques mètres, même pas, des centimètres certainement et elle ne tourne pas autour du pot : « Je dois parler à Arthur, ne bouge pas ok ? » La vérité, c’était que tu n’étais pas médecin. Peut-être que c’était une mauvaise idée de le bouger, pour le faire il allait falloir le soutenir mais pour toi, avoir tout le monde dans le même wagon, au même endroit prêt à se soutenir c’était le plus important. « J’en sais rien. Mais dans les situations d’urgence je préfère me dire qu’il vaut mieux rester groupé. » Dis-tu en haussant les épaules. Tu laisses le choix à Liviana de continuer l’opération et Félix ne tarde pas à vous rappeler : « Tout va…bien ? » Tu hoches la tête avant de dire : « Oui, tout va bien ne t’en fais pas. » Tu te tournes de nouveau vers Liviana avant de dire : « Si on le transporte, il faudra presque complètement le porter à nous deux. Dites-moi ce que vous préférez. » Finis-tu par dire.

@Liviana Beauregard @Félix Gonzalès

La peur de ne plus remarcher est revenue en puissance. Oui, tu as peu d’espoir de pouvoir remarcher un jour mais tu as envie de mettre toutes les chances de ton côté. Et si ces chances veulent dire rester clouée au sol et attraper un petit mal de dos alors tant pis. Tu diras quelque chose si la douleur devient insoutenable mais tu doutes que cela soit le cas avant un moment. Ce qu’il faut c’est que tu arrêtes d’y penser, que l’on continue de te faire la conversation. « Oh, moi c’est Lydia. » Lydia, tu peux arrêter de l’appeler la blonde dans ta tête. Tu n’as rien contre les personnes ayant hérité de cette couleur de cheveux, c’était juste à tes yeux une manière physique de la qualifier. Elle soulève un bon point, tu n’avais pas réellement envie de bouger si cela voulait dire aggraver ta blessure alors tu comptais désormais rester là. « D’accord… On ne va vous transporter nulle part Milena. On va juste essayer de surveiller votre blessure pour éviter que cela ne saigne de trop… » Voilà, cela te paraissait être une bien meilleure idée. Et puis te transporter voulait dire augmenter les chances de rouvrir ta blessure et tu n’étais pas certaine de vouloir te lancer sur ce terrain. « Je pense que c’est la meilleure idée si vous voulez remarcher. » Lydia aussi semblait d’accord, cela te rassura un peu. « Restons comme nous sommes à prier pour que les secours se dépêche. » Tu n’étais nullement religieuse mais pour aujourd’hui, tu étais prête à faire quelques concessions. Eliane ne tarda pas à suivre ton conseil en s’asseyant près de toi avant de dire à Lydia : « Et vous ? Vous ne voulez pas vous asseoir un peu ? Vous m’avez l’air assez pale… » Pâle oui, elle est pâle. Cette remarque semble réveiller Lydia de ses pensées et elle se met alors à paniquer : « J’ai l’air pâle ? Vous pensez que c’est grave ? » Elle s’approche aussi, cherche à vous montrer sa pâleur de plus près et tu ne peux t’empêcher de sentir cette odeur, cette odeur d’alcool. Tu n’hésites alors pas à lui demander : « Vous avez bu ? » Il y avait un bar à disposition c’est vrai mais de là à sentir l’alcool ainsi si tôt dans le voyage c’était étrange.

@Eliane Samuels @Lydia Waters

Elle avait craint que les paroles de Lydia – oui la belle leur avait enfin donné son prénom – aient eu plus d’effet sur Milena que ça. Après le premier instant de panique passé, l’avocate s’était apaisée aidé en cela sans nul doute par le fait qu’Eli lui avait dit qu’on n’allait pas la bouger. Cela devenait assez compliqué pour la brune entre Milena qui semblait pouvoir faire une crise de nerfs à tout instant et Lydia qui avait très visiblement un coup dans le nez. La blessée ne se priva pas de le lui faire remarquer après avoir entendu Eliane lui demander si elle allait bien car elle la trouvait très pâle. Elle ne put réprimer un sourire. Dans d’autres circonstances, cela aurait été elle à poser ce genre de questions. Elle ne savait pas si c’était à cause de sa blessure mais Milena ne semblait pas avoir de filtre lorsqu’elle parlait. Mais elle comprenait son étonnement. Il était encore assez tôt. Enfin, elle le pensait. Eliane n’avait aucune idée du temps qui s’était écoulée depuis qu’elle était montée dans ce train de la mort. Elle ne portait pratiquement jamais de montre, son téléphone lui servant à cela sauf que là elle avait donné le sien à Priam qui… semblait avoir disparu…
Soupirant légèrement, elle regarda Lydia et lui dit

« Vous feriez mieux de vous asseoir. De toute façon, je doute que vous puissiez faire quoique ce soit avec votre poignet… »

Elle aida alors la blonde à s’installer près de Milena.

« Posez votre poignet contre vous pour éviter de le bouger de trop… »

La jeune femme s’assit alors en face des deux. Elle pensa à Félix. Depuis le début de cette catastrophe, elle n’avait plus aucune nouvelle et cela l’inquiétait sérieusement… Mais en même temps, Milena devait elle aussi s’inquiéter pour Mattéo. Ils avaient l’air assez proche tous les deux… Reportant son attention sur Lydia, elle lui demanda

« Vous êtes venue seule Lydia ? »

J’ignorais comme tout ceci avait pu tourner de la sorte, surtout que je n’avais aucune attention de venir ici aujourd’hui. Nisha avait dit que ce serait drôle, que cela me changerait les idées et puis, je connaissais son amour pour la pizza et en tant que meilleure amie, il était de mon devoir de l’accompagner. Aussi, avais-je dit oui, j’étais incapable de lui refuser quoique ce soit lorsqu’elle y mettait l’effort et elle le savait. On devait se rejoindre à la gare et alors que j’étais installée, j’eus enfin de ses nouvelles, elle avait eu une panne d’oreiller. Elle ne venait pas. Et bien sûr, il était trop tard pour descendre. Ceci ressemblait à un début de film hollywoodien et pas de meilleure qualité. Je jetai un énième coup d’œil à mon téléphone, ça faisait exactement dix minutes que j’avais contacté les urgences, j’espérais donc qu’ils étaient en train de se positionner actuellement. « Comment tu te sens ? » demandai-je alors à ma voisine qui avait moins de chance que moi dans l’accident mais survivra, un petit sourire aux lèvres. « Un…peu…mieux » je hochai la tête avant de porter mon attention sur son copain « reste avec elle, je vais aller voir si l’aide est arrivée » je me demandais comment les secours allaient s’organiser, en fait, dans quel état était le train ? Le choc supposait qu’on soit entré en contact avec une surface dure. Un autre train peut-être ? Rien ne le supposait. Je regardai à nouveau téléphone, le temps passait et vu le dégât dans les wagons, l’on pouvait déplorer de nombreuses victimes. Afin de rentabiliser mon temps et de céder à cette peur grandissante, je décidai d’aller voir comment les choses se déroulaient ailleurs, si je pouvais être d’une quelconque utilité. Perdue dans mes pensées et mes interrogations, je ne vis pas la personne qui venait face à moi et je lui rentrai dedans. « Oh mince, navrée » m’excusai-je immédiatement « tu vas bien ? rien de cassé ? »
@Debra Brody

Debra avait continué de déambuler dans le train, tentant tant bien que mal d'éviter toute personne qui aurait besoin d'aide et à qui elle ne voudrait pas la fournir. Il ne fallait pas non plus abuser, pour le moment le problème qui la concernait elle et qui lui semblait être déjà bien assez important, c'était de savoir comment elle avait fait pour faire Dublin-Australie sans s'en rendre comptes. Elle se rappelait parfaitement être sortie la veille au soir, peut-être avait-elle tellement abusé de substances psychotropes en tous genres qu'elle n'avait aucun souvenir d'avoir pris l'avion ? Ca lui paraissait peut probable. Elle n'avait jamais autant ni bu, ni fumé pour en arriver à un tel état. Elle avait eu des moments où la gloire n'avait pas été au rendez-vous lors des lendemains de soirées, mais pas à ce point là. Non, jamais. Et qui plus est, elle avait beau avoir cherché son téléphone dans toutes ses poches - qui se faisait en un résumé rapide des deux seules poches arrières de son short - elle était incapable de le trouver. Mais vu l'état du train, ça ne l'étonnait pas. Debra était ainsi perdue dans ses pensées, ses recherches et ses réflexions, si bien qu'elle ne vit pas la femme qui arrivait en face d'elle dans l'étroit couloir du train. La collision fut inévitable. « Aoutch ! » Surjoué, comme d'habitude. « Oh mince, navrée. tu vas bien ? rien de cassé ? » Debra frottait son coude, qui avait tapé dans le mur du train - ou le sol ? - lors de cette petite collision. « Heureusement, ce serait vraiment pas le moment de me casser quelque-chose alors que je m'en suis sortie avec que dalle après ce bordel là. » Elle leva les yeux au ciel. Il fallait forcément que ça tombe sur elle, ce genre de situation. Les gens à bord de ce train ne semblaient pas vouloir la laisser tranquillement dans son coin, à réfléchir toute seule et à trouver une sortie à cette catastrophe. « Vu comment t'étais pressée, et vu la direction que tu prends, tu es bien partie, y'a des gens là-bas qui auraient besoin d'aide mais moi je sers à rien alors j'vais voir ailleurs ! »

« Je suppose donc tu vas bien » fis-je avec un petit sourire. C’était réconfortant de voir que je n’étais pas la seule personne sur pieds et à force de voir le verre à moitié vide, j’en avais oublié que les possibilités étaient nombreuses et qu’on n’était pas encore damnés à finir nos jours dans ce train de l’enfer. « Quelle est la situation ? » demandai-je lorsqu’elle mentionna que d’autres personnes auraient probablement besoin d’assistance  et comprenant que j’avais de forte chance d’essuyer une potentielle remarque sur un statut de civil lambda et non de médecin, je m’empressai de renchérir : « Je vais aller voir par moi-même » décrétai-je alors, j’espérai du plus profond de mon cœur que la situation n’était pas désespérée et je ne me précipitais pas au-devant d’un échec. « Oh, d’ailleurs, j’ai contacté les secours, ils devraient être en train de se mettre en place à l’heure actuelle » c’était certainement la nouvelle la plus positive que l’on pouvait recevoir à l’heure actuelle, je me demandais cependant à quelle étape en étaient-ils ? Pourvu qu’ils furent aussi efficaces que je l’avais lu sur internet, ce qui avait, entre autres, motivé mon choix de m’installer à Brisbane, ça et les plages à perte de vue. « Passe le message aux personnes que tu rencontres » je lui fis un signe de la main avant de continuer mon chemin et rejoindre les gens qui avaient besoin comme l’avait précisé la jeune femme… j’avais oublié de lui demander de son prénom et de me présenter par la même occasion. Je doutais qu’elle m’en tienne rigueur. Je continuai donc mon avancée et tombai sur un groupe de jeunes femmes dont il me ne fallut pas longtemps pour comprendre ce qu’avait voulu dire ma jeune victime. « J’ai croisé une jeune femme qui m’a dit qu’il y avait besoin d’assistance ici » Sans perte une seconde je me frayai un chemin et me précipitai vers la jeune femme au sol afin d’inspecter de plus près l’état de sa jambe. « Je suis médecin » annonçais-je de but en blanc, comme une façon de me donner de la crédibilité et justifier mon intérêt qui se voulait scientifique. « Bonne nouvelle, le verre n’a pas atteint l’os » dis-je au bout d’un moment, elle était chanceuse, ce n'était pas passez loin.

« Oui, tout va bien ne t’en fais pas. » C’est Arthur qui me sort du spectacle des moutons transgenres faisant du roller et j’observe leurs mines graves. C’est pour cette raison qu’on dit, pas de messes basses sans curée, on se retrouve rapidement au pied du mur à ne savoir que faire de tous les secrets que l’on nous confie. Les curés, eux, ont la formation qu’il faut pour savoir comment réagir face à tout ça et qu’en faire. J’ai l’impression que ça parle de moi et ma situation. Non je ne suis pas le gars parano qui va croire qu’il est le centre de tous les histoires environnantes et donc de toutes les conversations. J’ai conscience qu’il m’a fallu tous les efforts du monde et un pacte avec le diable –ou presque- pour me mettre en position assise, alors sur mes jambes, il faudra au moins contacter Jésus, le gars a pu marcher sur l’eau, il doit avoir des conseils pour mes jambes spaghettis. « Je peux… essayer de ramper… » je propose alors comme idée et je remarque du même coup que j’ai un peu plus de faciliter à m’exprimer, ce n’est pas comme ça, mais il faut savoir apprécier les progressions où elles se manifestent. Ce serait mieux si c’était mes membres inférieurs, mais, hey, on ne peut pas tout avoir dans la vie. « Sinon…allez voir si vous… trouvez de l’aide, je vous…attends… » ce n’est pas comme si je peux aller bien loin dans mon état « Il faut aussi… vérifier que Liviana… a rien de grave » Et avec son bras, je ne pense pas qu’elle puisse me soulever et Arthur a beau être l’archétype du mâle puissant, tout seul ça ne le fera pas non plus. « Je peux…attendre » quelqu’un a déjà dû notifier les urgences, on va pas rester ici indéfiniment…non ? Soudain dans mon champ de vision, une brune qui a l’air complètement paumée « Debra ! » je m’exclame avec un petit sourire, attirant son attention « t’es…vivante… »

@Debra Brody @Liviana Beauregard @Arthur Iver

« Du calme, ça va aller, ça va aller. » il sorti de ses noires pensées et releva son regard en entendant la voix douce et rassurante de Kaecy qui venait de déposer ses mains sur le visage du jeune sportif « Il doit bien y avoir un téléphone de secours, ok ? On va aller le chercher. Il doit être à l’avant ou à l’arrière du train, d’accord ? On va faire le tour, aider des personnes au passage et comme ça on pourra contacter les urgences de l’hôpital, savoir s’ils sont au courant. » il hocha la tête, tomber sur elle était peut-être la seule chose positive qui lui était arrivé dans ce train de l’enfer. Il prit une profonde inspiration quittant le mur sur lequel il avait pris appuie depuis quelques minutes « Ça va… j’avais besoin de quelques minutes » dit-il en affichant un petit sourire pour ne pas qu’elle s’inquiète d’avantage pour lui. C’était simplement trop, cette pression, le choc, le sang, les hurlements, l’inquiétude, le stress ; il aurait donné n’importe quoi pour pouvoir se défouler et courir sur un terrain de rugby loin de toute cette folie. « On va tous y aller et ça va très bien se passer. » il décida de croire en ses paroles, sa soudaine énergie deviendrait-elle peut-être contagieuse pensa-t-il en croisant son regard. Et il chassa toutes les mauvaises pensées de son esprit et tenta de se montrer à nouveau le plus optimiste possible ; il lança un regard a son nouveau petit groupe puis balada son regard de gauche à droite avant de prendre une décision « On continue par la ? » dit-il en désignant le prochain wagon, il ne savait pas ce qu’ils allaient trouver dans cette direction mais il fallait commencer quelque part ; il espérait simplement ne pas tomber sur une nouvelle catastrophe.

@Kaecy Wilson @Jeremy Keller @Matteo Hellington

Elle n’est certes pas médecin, mais elle trouve cela trop risqué d’essayer de déplacer la jeune femme, qui sait les dommages supplémentaires que cela pourrait poser, de toute manière Lydia n’est pas en mesure d’aider avec son poignet cassé. Et elle se met à paniquer légèrement lorsqu’Eliane lui dit qu’elle a l’air pale. C’est l’alcool qui parle plus que son cerveau, parce que cette pâleur apparente l’inquiète plus que de raison. Sa bouche s’ouvre légèrement lorsqu’elle entend la question de Milena et son visage prend une expression offensée. « Ca ne vous regarde pas. » Dans sa tête elle a bien préparé un long discours mais c’est tout ce qui sort finalement de sa bouche. Elle n’a pas non plus envie de se faire juger des inconnus. C’est vrai qu’elle a bu hier soir, et pendant toute la durée du trajet mais elle estime que c’est son problème. Elle se tait alors, écoute ce que lui dit Eliane et vient s’assoir près de Milena en posant son poignet contre son ventre. « Oui. » répond-elle simplement, encore un peu vexée de la question de la jeune femme. Elle ne sait pas pourquoi elle veut savoir si elle est seule, mais elle ne posera pas la question, préférant rester silencieuse. Finalement quelqu’un arrive vers elle, et elle leur annonce être médecin. Enfin. Rapidement, elle regarde la blessure de Milena et les nouvelles semblent être plutôt bonnes. « Elle va pas perdre sa jambe alors ? » Elle pose la question même si ça ne la concerne pas, mais ça fait bien cinq minutes qu’elle s’imagine ce que ça ferait de devoir vivre avec une seule jambe, et mis à part le fait de pouvoir passer en caisse prioritaire elle n’a pas trouvé d’avantage à une telle situation. Mais ça tombe bien, parce que c’est une situation qu’elle n’aura visiblement pas à envisager.

@Eliane Samuels @Milena Grimes @Nissrin Bashir

Tu n’avais pu t’empêcher de demander à Lydia si elle avait bu. Parce qu’à tes yeux c’était impossible d’être saoule à cette heure de la journée et puis dans des circonstances comme celles-ci, une personnelle alcoolisée et avec un poignet cassé cela n’allait pas aider grand monde. Tu ne pouvais t’empêcher d’en vouloir à ceux qui pouvaient aider de s’en priver alors que toi tu préfèrerais être autre part que coincée dans cette partie du train sans savoir ce qui allait t’arriver, sans savoir si Matteo était vivant. Tu n’osais plus demander et tu appréciais la compagnie d’Eliane et Lydia malgré tout. « Ca ne vous regarde pas. » Tu n’es nullement offensée par cette réponse. Tu as le droit de poser les questions que tu veux et si Lydia a un problème avec l’alcool, c’est le sien mais il faudra bien qu’un jour elle y fasse face, c’est toujours la même chose avec les problèmes. « Peut-être mais vous ça devrait vous inquiéter. » Dis-tu simplement. L’alcoolisme était un fléau et tu savais bien qu’il était facile d’y tomber. Moins facile de s’en sortir par contre. Combien de maris ou de femmes avais-tu vu tomber dans cette maladie, cette dépendance lors de leur divorce … Tu essayais de veiller aussi à cela quand tu le pouvais. « Vous feriez mieux de vous asseoir. De toute façon, je doute que vous puissiez faire quoique ce soit avec votre poignet… Posez votre poignet contre vous pour éviter de le bouger de trop… » Tu laisses Lydia s’installer et Eliane lui donner des conseils sur comment bien mettre son poignet. Ce serait presque comique dans une autre situation. N’ayant rien à ajouter, tu laisses Eliane faire la conversation : « Vous êtes venue seule Lydia ? » Pour une raison étrange, Lydia la regarde sans rien dire. Ce n’est pas un secret pourtant ça si ? Qu’elle ne veule pas parler de l’alcool, c’était une chose mais toi aussi tu étais venue seule si c’est ça qui la dérangeait. Tu n’eus pas le temps de commenter qu’une femme arriva et se jeta sur ta blessure en vous disant : « Je suis médecin » Oh un médecin … On t’avait pourtant dit qu’il n’y en avait pas. « Bonne nouvelle, le verre n’a pas atteint l’os » Quand tu entendis les mots de la femme en face de toi, tu ne savais pas trop quoi en penser. Est-ce que tu étais sortie d’affaire ? Peut-être pas, il faut se méfier. « Elle va pas perdre sa jambe alors ? » Lydia posa pour toi la bonne question mais tu ne pus t’empêcher de dire : « Merci d’être venue me voir. Si tout va bien allez aider quelqu’un d’autre. Si vous pouviez juste vérifier que je perds pas trop de sang. » Oui parce que clairement c’était un problème auquel il allait falloir palier.

@Eliane Samuels @Lydia Waters @Nissrin Bashir

Il essaie de penser à autre chose pendant que Priam est occupé à faire un bandage autour de son doigt plein de sang pour ne pas céder totalement à la panique. Il essaie de savoir s’ils ont pu voir Milena, espérant qu’elle aille bien. Il grimace légèrement lorsque Priam lui dit qu’elle a un éclat de verre dans la jambe, il espère que tout ira bien pour elle et surtout qu’elle ne souffre pas trop, mais il est content de la savoir toujours en vie. Son doigt semble désormais complètement enfermé dans ce bandage et il remercie Priam et Kaecy de l’avoir aidé, lui qui était à deux doigts de perdre ses moyens il y a de ça dix minutes. Maintenant il se dit qu’il pourrait peut-être aider les autres, s’il ne pourra pas faire grand-chose avec une seule main valide, il peut au moins essayer de se rendre utile, et ils sont peut-être au courant d’autres personnes qui seraient blessées dans le train. Kaecy propose de partir en repérage tandis que Priam semble être rattrapé par les événements, heureusement la jeune femme était là pour essayer de l’apaiser comme elle l’avait fait pour lui quelques minutes auparavant, lui il se retrouve un peu impuissant face à cette situation. Mais les paroles de Kaecy semblent le rassurer et ils décident d’avancer pour voir si des personnes pourraient avoir besoin d’une quelconque aide. « J’espère qu’on tombera sur rien de trop grave. » Et ce n’est pas pour ne pas avoir à voir le sang ou les blessures, mais plus parce qu’il espère que personne n’a de blessures trop sérieuses. Et puis il n’est pas certain de pouvoir se retrouver face à la mort une nouvelle fois. Il ne sait pas tellement à quoi s’attendre, il est venu jusqu’aux toilettes sans trop regarder autour de lui.

@Kaecy Wilson @Priam Strand @Jeremy Keller

Liv lança un regard rassurant à Félix avant de s’éloigner de quelques centimètres avec Arthur, elle était inquiète concernant les blessures du jeune homme et elle eut besoin de confier ses sentiments à l’égard de la situation « J’en sais rien. Mais dans les situations d’urgence je préfère me dire qu’il vaut mieux rester groupé. » il n’avait pas tort mais elle n’était pas non plus contre l’idée de rester ici le temps que les secours arrive – s’il arrive un jour pensa-t-elle -. « Si on le transporte, il faudra presque complètement le porter à nous deux. Dites-moi ce que vous préférez. » elle se mordit la lèvre et regarda Felix, il avait besoin de bouger pour être rassuré et elle avait dans l’idée qu’il n’accepterait pas de rester ici à attendre sagement « Okay, mais au moindre signe d’évanouissement, on s’arrête » c’était sa seule et uniquement condition. « Sinon…allez voir si vous… trouvez de l’aide, je vous…attends… » la jeune femme secoua la tête de droite à gauche avant de s’approcher de Felix « Il faut aussi… vérifier que Liviana… a rien de grave » elle oubliait sa douleur en se concentrant sur Felix, elle se répétait que tout allait bien se passer pour s’en convaincre et elle priait pour que des médecins arrivent bientôt même si elle commençait sérieusement a en douter « Je vais bien, ne t’inquiète pas pour moi. Je peux… attendre » elle afficha un petit sourire pour le convaincre de ses mots. Elle regarda Felix qui avait l’air d’aller un peu mieux « On va essayer de te lever, si tu le sens pas… dis le » elle fut sur le point de lui tendre la main afin de l’aider à se lever quand le son de sa voix attira son attention « Debra… t’es vivante » elle se tourna et remarqua aussi la présence de la jeune femme qui n’avait pas l’air au mieux de sa forme « Comment tu te sens ? » demanda-t-elle à son tour.

Une fois que Debra eut fini son échange rapide avec la femme qui lui était rentrée dedans - elle n’avait d’ailleurs écouté que la moitié de ce qu’elle avait dit -, elle continua sa marche à l'intérieur du train, tentant de trouver quelque-chose qui pourrait l’aider dans sa quête de la liberté. Mais apparement, le ciel était contre elle et ne lui donnait aucun indice, aucun outil. Jusqu’à ce moment là. « Debra ! » La jeune femme s’arrêta alors devant un encadrement de porte, stoppée dans sa marche. Haussant un sourcil, elle tourna le regard vers le jeune homme - qui  ressemblait d’ailleurs plus à un zombie qu’autre chose. « t’es…vivante… » Elle eut un petit ricanement. « Bien sur que je suis vivante, il manquerait plus que ça, attend. » Elle vint alors se mettre face à la situation, tentant d’analyse les visages des personnes qui se trouvaient autour d’elle. « Comment tu te sens ? » Elle tourna alors le regard vers la voix de femme qui venait de s’adresser, apparemment, à elle, avant de faire l’aller-retour avec son regard entre le jeune homme palot comme jamais et la jeune femme qui se tenait à ses côtés. Avant de venir secouer la tête et d’avoir un petit rire. « C’est marrant, mais pendant un instant j’ai cru qu’on se connaissait, comme tu m’as appelé par mon prénom. » Elle pointa rapidement Félix du doigt. « Mais j’ai beau vous regarder, je vous connais pas. » Ce fut à ce moment là qu’elle tomba sur la troisième personne présente parmi eux. Plissant légèrement les yeux. « Toi je te connais, t’étais là quand je me suis réveillée tout à l’heure non ? » C’était le premier rigolo qui avait tenté de lui faire gober qu’ils étaient en Australie. Fort probable d’ailleurs qu’elle lui rentre dedans s’il lui redisait encore la même chose.

les couleurs de dialogues:

@Félix Gonzalès @Liviana Beauregard @Arthur Iver

La réponse de Lydia emmena un sourire qu’elle ne put cette fois réprimer. C’était l’équivalent d’un aveu. C’était assez drôle de voir que dans ces circonstances cela étonnait Milena qu’une personne soit saoule. Après tout, si le train avait fait son boulot jusqu’au bout à savoir faire passer à tout le monde un excellent moment à se goinfrer et à s’amuser, est-ce qu’on s’offusquerait de voir des personnes ivres ? Eli pouvait mettre sa main à couper que non. Oui mais voilà, dans la situation actuelle, rien n’était normal et Eli savait à quoi pensait Milena. Ils avaient besoin du plus de monde possible tout simplement. Elle regarda Lydia s’installer, c’était fascinant comme spectacle. On aurait dit un poulain qui tenait à peine sur ses jambes…
Une femme arriva alors mais de là où elle était placée, Eliane ne la voyait pas. Ce ne fut que lorsqu’elle parla et dit qu’elle était médecin qu’Eli sut

« Nessie !! Je ne savais pas que tu comptais venir à cet event ! »

C’était vrai. La jeune femme était plus du genre nourriture saine que junk food… Pour preuve son restaurant vegan dans le centre ville. C’était d’ailleurs Eli qui l’avait aidé avec les papiers. La pauvre se prenait la tête avec les méandres de l’administration australienne. Donc oui, elle était un peu étonnée de la voir dans le temple de la pizza. Mais bon, Eli non plus n’était pas une grande bouffeuse de pizza non plus. Juste que si elle avait su, elle aurait peut-être appelé Nessie avant et venir avec elle. Cela lui aurait fait du bien.

« Tu peux faire quelque chose pour Milena ? »

L’avocate avait été généreuse en proposant au médecin d’aller voir d’autres personnes. Mais pas sur que Nessie accepte de la laisser comme ça surtout si elle pouvait faire quelque chose pour sa blessure.

« Tu as besoin d’aide pour quelque chose ? »

@Milena Grimes @Lydia Waters @Nissrin Bashir