ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
Who will lead us when our faith is all but gone, who will be the light when daylight doesn't come? Who will be the ones to sacrifice their souls, who will be the men to live just for love? I can see now how the child can grow old, and I can see just how the darkness takes it's hold. And I have seen how the compromise is made, and I can see how a light can loose his way. I've been living on a rainbow. I was living on a rainbow.
Il perdrait Matt - inconsciemment, au fond de lui, il l’avait toujours su. Le McGrath ne le laisserait pas en paix s’il le savait aux côtés de sa plus jeune soeur, et ça aurait été le cas qu’importe le stade de leur relation lorsqu’il aurait appris la vérité. Toute l’essence même du problème résidait là, dans le fait qu’il n’accepterait pas. Alors c’était surement la meilleure des raisons pour qu’Ezra ait poussé jusqu’à mentir, jusqu’à trahir, si bien que ça en était devenu une seconde nature. Il vouait une confiance aveugle en Matt, le contraire était réciproque et pourtant tellement une erreur de sa part. Ezra avait toujours su alors, bien enfoui dans les décombres de ses pensées, qu’un jour viendrait où il devrait trahir la confiance que le jeune homme lui portait. Pas uniquement pour l’amour qu’il portait à Ginny - mais pour tout ce qui en découlerait une fois que la vérité aurait éclaté. Jamais Matt ne le regarderait de la même manière, et rien dans sa manière d’agir avec Ginny n’aurait de nouveau la même saveur. Ezra savait tout ça, et rien en cette finalité ne lui plaisait. Il avait toujours su qu’il serait le premier à lui planter un couteau dans le dos la première fois que son regard avait croisé le sourire de Ginny. Le mal était fait, et ils en avaient profité plus que de raison. « Dis pas ça. » Bien sûr qu’il osait, car il l’avait toujours su et il avait juste tenté de berner leurs illusions à tous les deux en disant le contraire. Il ne pourrait exister, pas dans cette vie immédiate tout du moins, un monde où Matt ne serait pas déchiré en apprenant la nouvelle. Ginny et lui représentaient ce en quoi il se devait, instinct naturel, avoir le plus confiance. Deux piliers qui s’apprêtaient à s’effondrer sans crier gare, sans préavis, et sur une note synchronisée. Il n’osait alors pas simplement le dire, mais il le répéta. Je m’en fous parce-que l’amour rendait aveugle et qu’il ne voulait plus porter la moindre correction oculaire pour palier à ce problème. Je m’en fous parce-qu’il y avait toujours un mince espoir qu’un jour, en regardant en arrière et en remettant les compteurs à zéro, Matt revienne de lui même. En souvenirs du bon vieux temps, en souvenirs de l’amour qui se générait d’entre les trois. Cet espoir là, il n’était pas dupe, n’existait pas dans le cas de Ginny. Leur amour l’un envers l’autre était inconditionnel, mais s’il venait à faner, la flamme ne saurait surement jamais repartir de la sorte. Ils avaient beau désirer gravir monts et merveilles ensemble, être prêts à se lancer dans l’aventure de l’amour à deux, Ezra ne se voilait pas la face quant au chemin que prendraient leurs coeurs si la bulle venait à éclater pour de bon. Alors, exactement, il s’en foutait. « Me choisis pas. » Et c’était là où elle se trompait. Les mains jointes et les larmes désormais à fins ruisseaux sur son visage, Ezra secoua quelque peu la tête. C’était là qu’elle se trompait le plus dans tout ça, et elle ne le faisait pas exprès. Elle ne voyait que le nuage de fumée qui s’était tissé au fil de leurs mensonges, ceux qu’ils servaient pour se protéger. Ici, ce soir, alors qu’ils étaient seuls avec leurs coeurs à consoler, les mensonges n’étaient plus nécessaires. Ezra n’avait jamais choisi un camp ou un parti, une histoire plus attirante que l’autre, une amitié au delà d’un amour - l’inverse était surtout vrai. Ca avait toujours été une évidence. Alors s’il devait subir seul les dégâts que l’épée de Damoclès sur leurs deux têtes était prête à leur offrir, il le ferait. Oh, qu’il s’en foutait des conséquences de leurs actes désormais. Là, en cet instant ce soir, il ne désirait qu’elle et rien d’autre. Parce-que même si l’ultimatum n’était pas imposé par la demoiselle, il comprenait parfaitement qu’il ne pourrait plus le repousser longtemps. Autant apprendre à danser sous la pluie avant que la tempête ne pointe le bout de son nez. Pour lui, sans une once d’hésitation, c’était elle, c’était l’évidence. Ses yeux qui vinrent s’éterniser dans les siens, leurs larmes résonnant dans un écho des plus parfaits. La lueur de l’espoir, également, qu’il voit renaître à travers les fenêtres de l’âme de Ginny. Il ne cherchait en rien à l’amadouer ou à jouer à celui qui gagnerait ce combat de celui qui a raison. Ezra tentait juste de mettre son coeur le mieux en évidence pour qu’elle puisse y lire ce dont elle avait besoin à l’intérieur pour comprendre; car c’était ce dernier qui avait toutes les cartes en mains depuis le début et qui connaissait la finalité de chaque mouvement de jeu avant tout le monde. Si la raison tentait de les pousser vers la sortie de secours, celle qu’il ne fallait franchir qu’en cas de situation urgente et non-prévue, le coeur leur montrait qu’on pouvait également en ressortir ensemble et plus forts en faisant front commun auprès de l’entrée principale. C’était elle, c’était l’évidence et il vit dans ses yeux qu’elle avait compris. Ca ne s’expliquait pas, ce genre de ressenti là, mais il savait. « Reste, reste ici. Reste avec moi. » Son tissu cardiaque vint s’embraser à peine les paroles prononcées. Elle avait peur, Ginny. Mais il était terrifié aussi. Seulement, ils ne tireraient rien de bon à s’abandonner dans ces émotions qui savent parfaitement vous réduire à petit feu. Ils sauraient traverser cette épreuve seulement en se soutenant jusqu’au bout. De toutes façons, elle ne l’avait peut-être pas compris, mais il n’avait jamais compté aller ailleurs d’ici, qu’à ses côtés. L’échine d’Ezra vint s’enflammer, s’étirer, se crisper alors que les doigts de la jeune femme effleuraient son visage, tentait d’accrocher sa peau, de s’ancrer à l’instant présent. Elle avait capturé toute son attention en une fraction de seconde, et le monde alentour avait cessé d’exister comme par magie. Sentir ses lèvres effaçant les traces de la peur le tiraillant de l’intérieur vint lui faire fermer les yeux, rapidement, un instant. Elle était douce Ginny, si douce dans ses gestes, qu’il se demandait parfois ce qu’il avait pu faire pour mériter une telle âme. Ses mains vinrent se poser sur les siennes alors que ses lèvres changeaient de direction. Je suis là alors qu’il s’abandonnait à ses baisers, à la tendresse de sa lippe sur la sienne. Le reste du monde pouvait les abandonner, ils n’avaient besoin de rien d’autre. Si l’air venait à leur manquer, ils sauraient se sauver l’un l’autre. Je suis juste là alors que son corps frémissait au moindre mouvement qu’elle effectuait, à la moindre parcelle de peau qu’elle venait effleurer. Ses mains qui vinrent rapprocher son corps du siens, qui vinrent serrer davantage fort jusqu’à leur couper le souffle. Ils envoyaient le reste du monde valser pur composer sur leur propre mélodie, à leur propre rythme. Son nez qui vint se nicher dans le creux de son cou, qui vint arpenter cette peau qu’il connaissait tant par coeur et qu’il redécouvrait. Elle sentait bon, Ginny, et c’était le genre de détail pour lequel il était tombé. Je serai toujours là alors que son souffle devenait court tant il s’appliquait à lui montrer à quel point il l’aimait. Il serait toujours à ses côtés, il n’avait jamais planifié de s’en aller. Elle ne se rendait pas compte, la gamine, à quel point elle avait retourné le monde d’Ezra dès ce jour là. Ses lèvres contre les siennes, ses mains dans ses cheveux. Elle ne se rendait pas compte, la gamine, à quel point sans elle il perdrait désormais tous ses repères. Ses lèvres contre ses lèvres, son corps contre le sien. Il ne saurait retrouvé le nord s’il la perdait désormais. Je ne l’ai pas choisie parce-qu’elle a toujours été l’évidence. L’amour qu’il s’appliquait à lui donner ce soir, il le promettait de tout son coeur, il ne changerait jamais. Ezra n’avait jamais ressenti ça, cette flamme, pour personne d’autre. Il n’avait jamais su aimer, comme il le faisait désormais. Ginny, Ginny, Ginny, promesse à demi-mots, lèvres abimées, corps enivrés. Son souffle qui régulièrement se coupait lorsqu’une nouvelle slave de sensations le parcourait. Ginny, Ginny, Ginny, petit fleur qu’il se dévouait à protéger, qu’importe les moyens qu’il devrait employer. Ses yeux ne se délecteraient d’autres que les siens, ils deviendraient sa seule source de lumière. Ses mains ne tiendraient d’autres que les siennes, elles deviendraient son équilibre au quotidien. Ses lèvres n’accrocheraient d’autres que les siennes, elles seraient sa seule source d’oxygène. Son corps ne trahirait jamais le sien, ils ne formeraient plus qu’un.
Alors que sa tête était posée entre ses seins, que ses mains ne savaient lâcher le creux de ses reins, que ses pieds venaient parfaitement se mêler aux siennes - il n’osait plus bouger de peur de perdre ce moment. C’était doux, c’était tendre, c’était tout ce dont il avait besoin. La peur et les menaces avaient disparu à peine ses lèvres posées au premier instant sur celles de la demoiselle. L’amour, le seul restant dans cette bataille enragée entre la chair et les esprits. Son souffle venait parcourir la surface de la peau de Ginny avec un rythme régulier, alors qu’il profitait simplement de l’instant présent. C’était hors du temps pour le moment, mais lorsque la réalité les rattraperait, elle ne saurait être délicate avec eux - et elle les rattraperait, elle le faisait toujours. Il serait enragé, Ezra par les mots et les gestes sûrement amoché. La suite n’était plaisante à envisager, mais il la savait plus que nécessaire. Mais pas pour le moment. En cet instant, la seule chose essentielle, c’était d’assurer le bien être de la jeune femme, son équilibre dans ce monde bien trop rapide pour la balance interne de son cœur. Ezra vint alors relever son regarde, délicatement, ses mèches de cheveux caressant la poitrine de Ginny. Un baiser déposé, un sourire esquissé. « Si tu savais comme t’es belle. » En cet instant mais aussi dans tous les autres d’avant, ceux qui arrivaient et ceux dont il ignorait encore tout. Elle était simplement belle alors que les reflets de la lune filtraient à travers les volets mal fermés. Elle était belle, elle était belle. L’amour emplissant les yeux d’Ezra lorsqu’il n’était jamais rassasié de pouvoir profiter d’une telle vue. Il aimait Ginny. Si jusque maintenant il n’en avait jamais douté, le sentiment s’était totalement accaparé son esprit désormais. Il vint se relever du coude, se pencher quelque peu plus en avant, sourire attendri aux coins des lèvres, regard mutin qui ne le quittait réellement. « Je t’aime, Virginia Mary Elisabeth. » De tout son être, de tout son coeur, de ton son corps. La moindre parcelle de son être rayonnait de ce sentiment tellement mystérieux qu’était l’amour. Lentement, délicatement, il vint à la suite déposer ses lèvres sur les siennes, s’accaparant l’espace d’un instant l’air qu’elle respirait. Il savait qu’il ne cesserait de l’aimer, car comment se lasser d’un tel ressenti lorsqu’on était à ses côtés ? Ses prunelles accrochant les siennes à la suite, sa main venant caresser les traits de son visage. « Ne bouge surtout pas. » Venant se dégager de son étreinte en douceur, déposant une trainée de baisers sur la moindre parcelle de peau à laquelle il avait accès, il vint disparaitre un instant dans le salon, s’éclipsant de la chambre. Rien qu’un instant, une infime parcelle de temps, avant de revenir et de venir de nonchalante se poster à l’entrer de le chambre, leur bulle d’amour. Clic, et le souvenir de cette soirée à jamais capturé. Quelques pas en avant, un regard attendri entre les deux à la demoiselle, et à une vingtaine de centimètres de son visage, il vint de nouveau prendre son cliché. Pour la postérité. Pour toutes les aventures qu’ils auraient un jour à raconter. Pour alimenter leur jardin secret. Elle détesterait surement son idée à peine avait-il franchi le seuil de porte avec l’appareil photo en mains, mais là n’était pas la question de situation. Ca, il désirait pouvoir s’en souvenir. Pour lui, pour tout le temps, pour le raconter à leurs enfants. Il brûlait de désir pour ce genre de moment rien qu’à eux, l’amour passé, les émotions retombées. Et il voulait pouvoir s’en brûler la rétine à s’en rappeler, photo à l’appui, un sourire niais au travers de son visage. Il vint terminer son idée en déposant de nouveau, chastement, un baiser à la commissure de lèvres de Ginny. « T’es belle et je t’aime. »
Who will lead us when our faith is all but gone, who will be the light when daylight doesn't come? Who will be the ones to sacrifice their souls, who will be the men to live just for love? I can see now how the child can grow old, and I can see just how the darkness takes it's hold. And I have seen how the compromise is made, and I can see how a light can loose his way. I've been living on a rainbow. I was living on a rainbow.
Jamais, jamais je ne prendrai les caresses ou les baisers d'Ezra pour acquis. Jamais je ne serai assez sotte pour croire qu'il m'aimera aussi fort toute sa vie, qu'il me regardera avec ces yeux-là jusqu'à la fin. Jamais je ne serai assez égoïste pour penser mériter tous les contacts qu'il perd contre mon corps avec l'infinité d'une douceur que je n'aurais jamais cru pouvoir recevoir l'espace d'une seconde à peine. Et pourtant aujourd'hui je me l'autorise, alors que je n'aime que lui, alors qu'il n'y a que lui, alors qu'il m'a choisie, et que même si jamais je n'ai cru qu'ainsi l'histoire se terminerait, n'en reste que la scène donne beaucoup plus l'impression d'être un début quand je ne suis habituée qu'à voir entre nous qu'une fin.
Ses paumes sont devenues l'extension des miennes, il se confond à l'ombre que renvoient nos deux silhouettes contre le mur où la lueur de la nuit transparaît à travers les rideaux. Et il est loin, son visage meurtri, ses dizaines de doutes et encore plus d'angoisses, envolés, disparus, dilués. Elles se sont volatilisées toutes les craintes du monde qui voilaient son regard par ma faute, et si mes lèvres quittent les siennes à contre-coeur, c'est strictement pour redécouvrir chaque ligne de ses épaules, de ses bras, de son torse à portée. C'est strictement pour tenter de lui partager un peu plus de l'amour qu'il mérite à son tour, du choix qui à mes yeux n'a même pas lieu d'être quand on prend stupidement tout sans ne laisser rien. Amoureux et heureux, c'est tout ce à quoi on aspire, la vérité qui nous pend au nez beaucoup trop fatale pour qu'on y accorde la moindre importance. À nouveau mes hanches se cambrent contre les siennes, et un énième soupir se casse sur sa peau brûlante d'amour. C'est nous, et c'est tout.
« Si tu savais comme t’es belle. » qu'il souffle, sa bouche éternellement enlacée à la mienne, mes doigts s'étant investis de la plus sérieuse mission du jour à savoir de tracer des lignes imaginaires contre l'arrière de sa nuque. Tenter d'y soulager tous les noeuds et toute la lourdeur d'un monde qu'on renie désormais volontairement, d'un monde derrière la porte et derrière les barricades qu'on construit ensemble, d'un monde qui comporte d'autres acteurs que nous, quand mon monde à moi, il ne comporte que lui. « Je t’aime, Virginia Mary Elisabeth. » je pouffe de rire, joues rougies et lèvres tatouées de lui, quand il insiste sur mon prénom de mille lettres et qu'il y ajoute tout le sérieux dont il est capable. Mes bras se joignent au tableau alors que je le rapproche au plus près, le poids de son corps en entier qui me compresse de la plus tendre des façons, et une multitude de murmures que j'égare à son oreille. Entre les milliers de « Je t’aime. » qui font office de déclarations d'amour chuchotées, entre les centaines de « Je t’aimerai toujours. » qui n'ont rien de secrets inavoués, entre les dizaines de « Ezra Scott, ou est-ce que tu préfères Scott Ezra, ou attends, non, j'ai mieux, Scottzra? » tout y passe. Tout revient et tout remonte, tout s'arrête pour se créer à nouveau. Mes jambes se lovent désormais autour de son bassin sans penser à une seule fois dégager l'absence de distance, consacrant tous mes efforts à réduire le moindre millimètre entre nous de tous les moyens possible. Sa bulle qui fusionne toujours un peu mieux avec la mienne.
Et elle est là, la vague qui glisse le long de ma colonne vertébrale et qui réchauffe mon ventre d'un chaleur inouïe, elle est là et elle s'agence à la sienne quand mes paumes ont retrouvé leur place bien à elles sur ses omoplates. Je noie mon visage contre sa nuque instinctivement, sentant son expiration s'additionner à la mienne une ultime et dernière fois. Il est là, et il ne bouge pas, il est resté et c'est tout ce que j'ai toujours voulu, sans jamais me l'avouer avant aujourd'hui. Mes mèches désorganisées me barrent le visage et je secoue la tête de la négative une seconde à peine pour les en dégager, tentant d'attraper son regard et ses lèvres au vol à une nouvelle reprise. Mais le voilà qui s'envole déjà, son « Ne bouge surtout pas. » auquel je m'oppoose vivement. « Non, non, attends... » dans un souffle un seul. Sa proximité envolée laisse sur ma peau dénudée une traînée de frissons, la chair de poule que je recouvre comme éternelle preuve de nous deux en attrapant une nouvelle couverture dans laquelle je m'enrobe rapidement. J'ai à peine le temps de même seulement penser m'extirper du lit pour le retrouver qu'il refait le trajet inverse, et réapparaît dans l'embrasure de la porte. Mes prunelles ont eu le temps de s'adapter à la pénombre de la pièce, suffisamment pour anticiper le premier clic, suivi d'un deuxième qui est simplement entrecoupé de son amour qu'il tartine du plus grand sourire que je l'ai vu porter de toute la soirée.
« T’es belle et je t’aime. » « T’es horrible et je refuse. »
L'instant d'après je m'enfouie sous les draps en éclatant de rire, me dérobant à son objectif quand je sais qu'il a déjà pu photographier tout ce qu'il voulait, qu'il a déjà attrapé exactement l'essence de ce qu'il désirait. Il m'entendra rire encore et toujours, les oreillers et énièmes plaids laissés las sur le lit ne font absolument pas barrages mais ils me laissent le temps de me cacher comme l'éternelle gamine éprise, amourachée, que je resterai toujours à ces côtés. « Viens. » j'ai finalement le courage de sortir un oeil, puis un autre de sous les couvertures, de tester les eaux en le voyant encore à quelques pas de moi. Je capitule, un bras que je dégaine en signe de drapeau blanc et ma main qui s'allonge vers la sienne sans jamais douter une seule seconde que ses doigts finiront par s'enlacer aux miens.
J'attends qu'il revienne à mes côtés pour passer avec une douceur infinie mon bras autour de ses épaules, pour l'encourager à se blottir contre mon corps à nouveau gelé d'avoir été si dramatiquement séparé du sien une poignée de minutes, à peine. « C'est ce que je fais, quand je veux me rappeler de tout par coeur. » j'additionne le geste à la parole lorsque je pose doucement une paume sur ses yeux, l'encourageant à fermer les paupières et à faire le vide, entièrement, pour s'aider à mieux faire ensuite le plein. Avec un peu de chance, l'image qu'il dépeindra aura bien plus de pouvoir que les clichés d'intimité qu'il croquait une seconde plus tôt. Puis, mes mots viennent se loger à la hauteur de son oreille, seulement après avoir embrassé sa tempe une fois, et dix autres ensuite. « Dis-moi ce que tu entends, dis-moi ce dont tu te souviens, dis-moi comment tu te sens. »
Made by Neon Demon
Ezra Beauregard
les adieux volés
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
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Who will lead us when our faith is all but gone, who will be the light when daylight doesn't come? Who will be the ones to sacrifice their souls, who will be the men to live just for love? I can see now how the child can grow old, and I can see just how the darkness takes it's hold. And I have seen how the compromise is made, and I can see how a light can loose his way. I've been living on a rainbow. I was living on a rainbow.
Et parce-qu’il ne pouvait s’empêcher d’agrandir son sourire à chaque fois qu’elle venait prononcer son prénom, là, au creux de son oreille. Et quand elle venait lui dire aussi qu’elle l’aimait, alors que ses lèvres se joignaient aux siennes, et que l’instant d’après leurs soupirs ne formaient plus qu’un - c’était là qu’il se sentait le mieux. La vie qu’ils envisageait se promettait compliquée, il n’y avait aucune raison de se voiler la face. Rien qu’à regarder plus tôt dans la soirée, tout ce qu’ils avaient construit avait été menacé, sur le point de se fissurer. Rien ne serait facile et le temps qui s’amassait dans le sablier prouvait que ce serait d’autant plus compliqué dans les temps à venir. Mais Ezra s’en fichait. Lorsqu’elle était dans ses bras, tout ça ne devenait que détail. Et même si l’épée de Damoclès tombait, si elle osait en venir jusque là - il préférait tout de même rester là à lui murmurait qu’il l’aimait. La peur semblait s’envoler, lorsqu’elle était à ses côtés. Elle était sa force, et tout autant son bouclier. Elle représentait ce pour quoi il souhaitait se battre désormais. Ses doigts à elle qui glissait finalement sur la peau de son dos, alors que le coeur d’Ezra tentait de reprendre un rythme battant une mesure raisonnable, lorsqu’une idée lui traversa l’esprit. Oh, la fraction de seconde d’après et il se serait semblé dans un déjà-vu. « Non, non, attends... » Elle n’avait guère été assez rapide, la gamine, qu’il s’extirpait déjà d’entre ses bras, d’entre les draps. Il vint faire claquer l’argentique dans la pénombre qu’offrait la pièce alors qu’elle avait à peine eu le temps de venir couvrir sa nudité de la couverture la plus proche. C’était l’instant qu’il voulait capturer, le vrai. Se rappeler toute sa vie de ce moment là - parce-qu’il le savait différent. Il n’apprendrait que plus tard à quel point il avait raison, l’instinct était le seul orateur encore à ce moment. Elle était belle, Ginny, et jamais il ne voulait oublier ces détails qui la composaient. Elle était tellement belle que son coeur ne pouvait s’empêcher de repartir à la chamade de plus belle. « T’es horrible et je refuse. » Ezra avait déjà eu le temps de la capturer deux fois. Une fois de loin, et il semblait même que la lune faisait partie du décor. Une fois de près, et il était sûr que les joues rosies et les tâches de rousseur se mêlaient à la partie. Il n’aura cependant pas le temps de venir pratiquer son art plus longtemps car déjà elle plongeait sous les couvertures, Ginny. Son rire vint résonner sur tous les murs de l’appartement, et ce fut instinctivement qu’un sourire amoureux s’étirait sur les lèvres d’Ezra. Même sous six couvertures, même à mille lieux de ses yeux et son rire comme seule preuve de sa présence, elle était belle, Ginny. Alors forcément qu’il était devenu évident pour lui que c’était elle et non le reste du monde qui importait désormais. Il donnerait tout pour avoir la chance d’apercevoir la silhouette de la demoiselle sous les draps à ses côtés, tous les matins. Pour entendre son rire les jours impairs - et si ses blagues étaient d’assez bon goût, il espérait avoir droit aux jours pairs également. « Viens. » Il n’avait pas bougé d’un brin, Ezra. Il s’était contenté de sourire comme l’idiot qu’il était, en attendant qu’elle veuille ressortir de sous cette forteresse improvisée. Finalement, elle avait fini par l’inviter à entrer. Il ne se fit pas prier et l’instant juste après celui là, il venait déjà de nouveau serrer son corps dans ses bras, contre le sien, son souffle dans le creux de son cou, un baisé échappé contre la ligne de sa mâchoire. « C'est ce que je fais, quand je veux me rappeler de tout par coeur. » Elle vint placer sa paume sur ses yeux, le coupant un instant du monde extérieur. Ezra se laissait faire, se laissait guider. Il la connaissait assez pour savoir qu’elle avait une idée fondée, dans son esprit, et qu’il comprendrait la seconde d’après où elle voulait en venir. Non sans avoir une frisson qui vint lui parcourir l’échine lorsque ses lèvres se posèrent plus d’une fois contre son visage. « Dis-moi ce que tu entends, dis-moi ce dont tu te souviens, dis-moi comment tu te sens. » « Heureux. » Il n’avait même pas laissé une seule seconde s’écouler entre la fin des paroles de Ginny et sa réponse à lui. L’évidence était même qu’il n’avait besoin de réfléchir. Il laissait juste aller son coeur. Avec elle, il était Ezra au coeur ouvert, chose qu’il n’était avec personne d’autre. Et il disait vrai - avec elle, il était aussi Ezra heureux. « Je me sens heureux comme j’ai jamais été, je crois. » Il vint respirer quelque peu davantage son odeur, son nez toujours niché dans le creux de son cou, le sourire effleurant sa peau. « J’entends ton coeur qui bat, là, si je me concentre. » Ezra se prêtait au jeu. Il venait dépeindre avec ses mots ce qu’il voulait tant garder visuellement intact sur sa pellicule. Pourtant, des deux, c’était elle qui était davantage douée dans cet exercice. Si Ezra préférait la photo à tout le reste, c’était qu’il était d’accord avec l’adage qui disait qu’une image valait parfois mille mots. Mais pour elle, il se prêtait au jeu, toujours. « J’entends ton souffle sur ma peau autant que je le sens. Je crois qu’il est en rythme avec les battements de ton coeur, mais comme je les confonds un peu avec les battements de mon coeur, je suis pas sûr du coup. » L’innocence qu’il n’aurait pensé retrouver, qu’il avait même pensé perdre plus tôt dans la soirée, était retrouvée. Apprécier le moment présent, et laisser les peurs s’envoler. « Je me souviens aussi que ton souffle est moins régulier lorsque je fais ça. » Il vint libérer une de ses mains qui, jusque lors, tenait le corps de la jeune femme contre le sien. Ses doigts se mirent à parcourir l’épiderme de Ginny, lentement, passant de sa nuque à la courbure de sa hanche, de son nez à sa main qu’elle gardait contre son corps à lui. Un sourire espiègle vint s’afficher à la suite, trop rapidement pour que la demoiselle puisse anticiper. « Et que si j’insiste là… » Il vint chatouiller alors sa taille, son ventre, au creux de son cou. « … je peux facile gagner la bataille des guilis. » Elle pouvait désormais facilement deviner le sourire amusé qui se dessinait sur ses lèvres.
Who will lead us when our faith is all but gone, who will be the light when daylight doesn't come? Who will be the ones to sacrifice their souls, who will be the men to live just for love? I can see now how the child can grow old, and I can see just how the darkness takes it's hold. And I have seen how the compromise is made, and I can see how a light can loose his way. I've been living on a rainbow. I was living on a rainbow.
Ses mots marchent sur les miens, mon rire se loge contre sa mâchoire alors qu'un baiser et une infinité d'autres s'y égarent. « Heureux. » « Trop facile. »
Pourtant, son sourire fait écho au mien quand je love sa silhouette de moi, qu'il s'y ancre tout autant. Il est parfait Ezra, il a toujours les bons mots, il dit toujours les bonnes choses. Il est incroyable et à chaque jour je ne comprends pas comment j'ai pu être chanceuse au point d'un jour attirer son regard, d'un jour arriver à le faire rire. J'aurais jamais cru pouvoir mériter une relation aussi douce et aussi simple quand on était tous les deux, une relation qu'il y a à peine une poignée d'heures déjà me rongeait au point de vouloir tout terminer, au risque de me briser le coeur sans jamais pouvoir croire le réparer. « Je me sens heureux comme j’ai jamais été, je crois. » s'il savait à quel point c'est mon cas aussi, s'il savait à quel point je m'autorise à l'être dans ses bras, heureuse, à quel point j'en avais besoin. C'est pour ça et pour des dizaines d'autres raisons que j'y tiens, à notre nous, que j'y tiens si fort que malgré tous les hauts et les bas je reviens toujours à lui, encore et encore.
« J’entends ton coeur qui bat, là, si je me concentre. » il se rapproche, je me rapproche aussi, attrapant avec une douceur infinie son poignet pour le lover contre ma joue, sa peau qui finit par se poser à la naissance de mon oreille. « J’entends le tien aussi. » qu'elle répond, la gamine naïve et amoureuse, celle qui a retrouvé son souffle naturel à la seconde où son nez s'est caché à travers les mèches de l'homme qu'elle aime. « J’entends ton souffle sur ma peau autant que je le sens. Je crois qu’il est en rythme avec les battements de ton coeur, mais comme je les confonds un peu avec les battements de mon coeur, je suis pas sûr du coup. » il est doux le rire qui s'échappe d'entre mes lèvres, celui qui est attendri, celui qui rigole sans vraiment le faire. « Je me souviens aussi que ton souffle est moins régulier lorsque je fais ça. »
À lui maintenant, de se moquer. Quand ma silhouette en entier se tend, quand je sais pertinemment qu'il risque gros, qu'il s'amuse, qu'il relance et qu'il osera, le fourbe.
« Et que si j’insiste là… » « Non, s'il-te-plaît, pas là... » « … je peux facile gagner la bataille des guilis. »
Il n'a absolument pas gagné. C'est entièrement faux si vous me demandez, et non, j'ai pas cédé. J'ai pas cédé à ses doigts qui chatouillent ma peau, et j'ai pas cédé à ses attaques qui n'en finissaient plus, non, pas du tout. Je lui ai cédé à lui par contre, quand pendant un moment, un bref et un vif moment d'égarement, j'arrive à être plus fourbe que lui. À attraper ses lèvres, à délier sa nuque de mes doigts, à ramener son visage vers le mien et à le distraire au mieux, le mode terreur de bac à sable activé. Sa silhouette se perd contre la mienne, à travers les draps, d'autres caresses se multiplient, celles qui ne font que se confirmer par un râle et un autre, un soupir et une infinité ensuite.
***
« Je comprendrai jamais pourquoi on aime ça. » le pot de Vegemite qui traîne entre nous deux au milieu de la table basse du salon, les dizaines de tranches de pain grillé et tartinées, empilées dans l'assiette commune de laquelle on se nourrit comme deux gamins affamés qui n'ont rien mangé depuis une éternité. Mon regard brillant d'amusement se tourne vers lui, j'ai des miettes partout sur le visage et mes doigts sont pires, n'en reste que je ne pense pas jamais être en mesure de mettre le doigt sur ce qui fait qu'on aime ce truc, cette pâte aussi étrange qu'addictive, celle qui accompagne notre café du matin avant que je file à l'Académie, que lui parte au garage.
Les jours ont filé, et notre petit cocon de bonheur n'a fait que s'amplifier. J'ai dormi tous les soirs à son appartement depuis que j'ai failli en partir pour une ultime et dernière fois - et ce n'est que lorsque je redresse le menton après une énième attaque de baisers contre sa nuque que je réalise ce qui est en train de se passer sous notre nez sans même qu'on l'ait remarqué. « C'est presque comme si j'habitais ici, t'as vu? » mon rire s'immobilise, le sourire en coin qui le remplace fait autant de bien. Ma tête se niche dans son cou, mes prunelles détaillent mes livres et mes carnets, mes vêtements et une quantité incroyable de mes affaires qui jonchent chaque pièce visible dans l'angle. « Oh c'est vrai, faut pas dire ce genre de choses, ça stresse les gens quand on dit ça. » je pouffe, un morceau de rôtie pour moi, le reste que je tends vers sa bouche du bout des doigts.
Made by Neon Demon
Ezra Beauregard
les adieux volés
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
Who will lead us when our faith is all but gone, who will be the light when daylight doesn't come? Who will be the ones to sacrifice their souls, who will be the men to live just for love? I can see now how the child can grow old, and I can see just how the darkness takes it's hold. And I have seen how the compromise is made, and I can see how a light can loose his way. I've been living on a rainbow. I was living on a rainbow.
« Je comprendrai jamais pourquoi on aime ça. » Un sourcil vint se lever sur le visage d’Ezra, alors que ses yeux suivirent un instant le regard de Ginny se portant un peu plus loin, là, où trônait fièrement leur petit-déjeuner quatre étoiles. Un petit rire vint s’échapper de ses lèvres, alors qu’il croquait une énième fois dans une tartine. La routine s’était installée - il pouvait désormais le constater. Se préparer le café le matin revenait à répéter une danse parfaitement chorégraphiée, et il connaissait par coeur tous les noms des couleurs des crayons de Ginny désormais. Ceux qu’elle laissait trainer chez lui, ceux qu’elle emportait tous les jours à l’Académie, et ceux qu’elle aimerait d’avoir aussi. Il en reconnaissait désormais les teintes, les subtilités, autant qu’elle savait désormais desceller si la journée avait été bonne pour lui, ou s’il avait passer la soirée à ruminer les choses qui s’était déroulées, qui auraient pu être mieux faites. « C'est presque comme si j'habitais ici, t'as vu? » A dire vrai, il s’en était aperçu depuis quelques jours déjà. Depuis le troisième matin où elle s’était éveillée à ses côtés. Elle lui avait d’ailleurs demandé quelle était la raison de son sourire niais - plus niais que d’ordinaire -, et il avait préféré lui répondre qu’il n’y avait aucune raison et qu’il était juste heureux. Ce qui n’était pas tant faux, d’un côté. Il était heureux, plus qu’heureux même, mais il préférait ne pas mettre des mots sur ce qui était en train de se passer, car il n’avait jamais connu quotidien si doux aux côtés de la demoiselle. Les conséquences seraient là, oh il n’y en avait aucun doute. Cela faisait quinze jours qu’il évitait plus que de mesure Matt, qu’il filtrait ses appels et qu’il demandait à ses collègues de prétexter n’importe quoi lorsque le McGrath se pointait au garage. Les messages laissés sur son répondeur et par sms étaient plus qu’envenimés, mais il avait décidé de fermer les yeux dessus. L’instant présent aux côtés de Ginny valait plus que tout le reste, et la prochaine fois qu’il parlerait à Matt de toutes façons, ce serait pour avoir la discussion. Il repoussait l’instant, il faisait en sorte de ne pas le voir arriver de suite, il voulait profiter encore autant comme autant, tant qu’il pouvait le faire dans l’ignorance. La tête de Ginny vint se nicher dans le creux de son cou, et d’instinct il vint déposer un baiser sur le dessus de son crâne. « Oh c'est vrai, faut pas dire ce genre de choses, ça stresse les gens quand on dit ça. » Un instant, son rire se joignit au sien, avant qu’il ne vienne attraper du bout des dents le morceau de toast qu’elle lui tendait. « Les autres, peut-être. » Ezra avala le morceau de tartine, avant de venir déloger délicatement le visage de Ginny de son cou, du bout des doigts, lui volant un baiser chaste par la même occasion. « Ca fait peur aux gens mais pas à moi. » Il lui avait déjà dit, à Ginny. C’était elle et rien d’autre ne viendrait se mettre en travers. Il le savait, en était à l’intérieur intimement persuadé. Il n’avait pas besoin de se voiler la face et de nier la réalité. « Peut-être que tu pourrais vraiment vivre ici, du coup ? » Sa voix était voilée quelque peu de sérieux, parce-que s’il n’était pas stressé à l’idée d’accueillir la jeune femme chez lui, il savait que la réciproque pouvait être teintée différemment. Elle était encore jeune, Ginny, et elle pourrait ne pas aspirer à déjà s’installer à ses côtés. Ce n’était pas un drame, il n’y aurait pas mort d’homme, mais il voulait qu’elle sache que la possibilité existait, là, à portée de mains. « Il te faudrait plus que deux hoodies et il te faudrait aussi le reste de ton matériel de peinture, mais tu pourrais venir ici dès aujourd’hui, et pour tous les autres jours, pour de vrai ? » Même si ça semblait être l’évidence et qu’il n’avait aucunement peur face à cet engagement qu’il lui proposait, sa voix était quelque peu teintée d’incertitude - il voulait surtout pas que Ginny prenne peur à cette nouvelle idée. Bien sûr, toute l’histoire avec Matt n’était guère oubliée, mais là n’était pas la question, et il s’en chargerait promis juste après, même aujourd’hui s’il le fallait.
Who will lead us when our faith is all but gone, who will be the light when daylight doesn't come? Who will be the ones to sacrifice their souls, who will be the men to live just for love? I can see now how the child can grow old, and I can see just how the darkness takes it's hold. And I have seen how the compromise is made, and I can see how a light can loose his way. I've been living on a rainbow. I was living on a rainbow.
Tout est facile, tout l'est même un peu trop. Je suis pas habituée à ce que ça soit aussi simple, quand bien même tout ce qui se passe de l'autre côté de la porte ne le sera jamais. Ici, j'ai l'impression d'être pour une fois à ma place, ici, j'ai l'impression qu'Ezra fera tout en son pouvoir pour que non seulement je me sente confortable entre ses bras, mais aussi entre ses murs. C'est un peu ce qui se trame ici depuis quelques jours déjà, si naturellement qu'on ne le réalise que ce matin - du moins, que je m'en surprends, le sourire aux lèvres.
« Les autres, peut-être. » il est si calme, Ezra. Il est si beau quand il sourit, quand il me regarde avec ces yeux-là. Il me donne l'impression que jamais rien ne nous atteindra. Il me donne l'impression que demain sera plus beau encore qu'aujourd'hui si on lui donne une chance, juste une. Il me vend un monde en entier que je n'aurais jamais penser pouvoir mériter, tant j'aspire simplement à causer problème par-dessus problème, les drames complexes qui ne font que se multiplier dans mon sillage qui chambranle. « Ca fait peur aux gens mais pas à moi. » ça fait peur, oui. Ça fait peur et ça fait reculer, ça fait remettre des relations en question et dire des mots qu'on regrette la seconde d'après. Ça bousille tout et les marques restent pour une vie et une suivante. Mais lorsque mes prunelles attrapent celles d'Ezra au vol, je sais que peu importe ce qu'il dira ensuite, que peu importe ce que j'ajouterai, rien de tout ça n'est prêt de se produire. Tout ira bien. « T'es pas les autres. » il est quelque chose d'autre, et j'arrive pas à mettre le doigt dessus. Mes doigts, de toute façon, ils ont quitté mes rôties pour se noyer dans ses mèches, avant de laisser mes lèvres trouver les siennes de la plus naturelle des façons.
Les blagues glissent, elles s'égarent comme mes baisers sur sa peau et ses baisers sur la mienne. « Peut-être que tu pourrais vraiment vivre ici, du coup ? » la question qui devrait venir avec autant de raisons pour que de raisons contre glisse d'instinct. Mon sourire fait pareil lorsqu'il couronne mes lèvres au point où mes fossettes creusent mes joues autant de bonheur que d'amour. « Il te faudrait plus que deux hoodies et il te faudrait aussi le reste de ton matériel de peinture, mais tu pourrais venir ici dès aujourd’hui, et pour tous les autres jours, pour de vrai ? » ses paroles sont douces, si douces. Mon sourire lui, il s'égare à quelque part entre sa mâchoire et son oreille, avant qu'un rire murmuré n'augure, espiègle, rien de bon.
« Oh Ezra ça va trop vite. » et je chuchote, moqueuse. Je joue les gamines, les ingénues qui changent d'avis, qui ajoutent de nouveaux baisers là où la peau se dévoile. « Je sais pas, je sais vraiment pas. » j'exagère, maintenant, feins et mes objections et ma moue alarmée, bien trop concentrée à tenter de la tenir une seconde et une suivante pour être véritablement prise au sérieux. « Imagine si tu ronfles quand tu dors. Ou pire JE ronfle. » je sais très bien qu'il ne ronfle pas, comme il sait que l'inverse est toute aussi vraie. Pourtant c'est beaucoup plus amusant de mon moquer, c'est beaucoup plus drôle d'ajouter un suspens à une scène qui n'en aurait jamais eu véritablement besoin. « Pour de vrai. » et je répète ses mots, doucement, délicatement. La confirmation qu'il attend autant que moi, qu'on se donne sans brusquer quoi que ce soit.
Une seconde de plus et je pouffe à nouveau, mon « Mais entre toi et moi, tu me le dirais hm, si je ronflais? » qui évolue en un nouveau rire cristallin, rire qui se termine sur ses lèvres l'instant qui suit.
Made by Neon Demon
Ezra Beauregard
les adieux volés
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
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EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
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RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
Who will lead us when our faith is all but gone, who will be the light when daylight doesn't come? Who will be the ones to sacrifice their souls, who will be the men to live just for love? I can see now how the child can grow old, and I can see just how the darkness takes it's hold. And I have seen how the compromise is made, and I can see how a light can loose his way. I've been living on a rainbow. I was living on a rainbow.
Il venait le dire de la sorte parce-que c’était une évidence qui se mettait doucement en place chez lui - que ce soit en son sein ou littéralement entre ses murs. L’habitude prenait le dessus sur les nouveautés, la douceur du quotidien s’encrait en son être. Il aimait ça, Ezra, avoir la demoiselle à ses côtés tous les jours. Il aimait ça, d’avoir sa présence à ses côtés tous les jours, tous les matins, de pouvoir voir son sourire le soir lorsqu’il rentrait du travail. La seule partie dans tout ça qui restait quelque peu dans l’ombre à ses yeux, c’était à savoir si l’idée viendrait enchanter Ginny autant que c’était le cas pour lui. Il savait à quel point les choses qui allaient vite n’étaient pas sa tasse de thé et combien elle avait son propre rythme. Mais à sentir son souffle contre sa peau et son shampooing à plein nez, depuis quinze matins d’affilé, il avait l’impression que la question était justifiée. Et l’espace d’un instant, de plusieurs fractions de secondes qui s’enchainèrent, il vit ce monde dans lequel ils étaient tous les deux main dans la main pour de bon, pour de vrai. Il vit la possibilité de pouvoir enfin voir le jour et voir leurs familles sans que rien de tout ça ne pose problème. Parce-qu’accepter Ginny à ses côtés chez lui marquait aussi le moment où il était enfin prêt à parler à qui de droit de toute cette histoire. « Oh Ezra ça va trop vite. » Et s’il n’avait pas entendu le rire de la demoiselle, et si son coeur n’avait pas une confiance aveugle en ses pensées et ses paroles, le monde qu’il s’osait à entrapercevoir aurait pu disparaitre sous ses yeux, telle une trainée de poussière, envolée plus vite qu’elle ne s’était posée. « Je sais pas, je sais vraiment pas. » Mais il avait appris à déchiffrer par coeur les réactions de Ginny, ses sourires et ses regards, si bien que ce fut un franc sourire qui s’empara de ses lèvres alors qu’il levait les yeux au ciel. « Imagine si tu ronfles quand tu dors. Ou pire JE ronfle. » Sa bouche vint former un O presque parfait, alor qu’il mimait l’idée d’être offusqué par les paroles de la jeune femme. « Et c’est comme ça que tu me l’annonces ? Je retire ma proposition ! » Son sourire était partout, sur ses lèvres et sur celles de Ginny la seconde suivante, alors que son rire se faisait entendre presque jusque chez les voisins. Leurs rires moururent à la suite, dans quelques chose qui ressembla à un soupire satisfait, les yeux dans les yeux. « Pour de vrai. » Et il avait l’impression qu’à chaque fois qu’elle venait lui annoncer ce genre de nouvelle, il l’aimait encore davantage - si c’était possible encore. Parce-que pour de vrai, elle ne fuyait pas à l’idée de venir passer le matin d’après et tous ceux qui suivraient à ses côtés. Qu’ils allaient partager un placard et pouvoir s’endormir main dans la main tous les soirs. Mais l’instant ne resta pas romantique et féérique bien longtemps, alors que le rire de la demoiselle vint résonner de nouveau et qu’elle ne put s’empêcher d’ajouter là une énième blague. « Mais entre toi et moi, tu me le dirais hm, si je ronflais? » Alors Ezra vint prendre le coussin du canapé pour venir l’apposer sur le visage de la jeune femme, un instant, avant de déposer à ‘arraché un baiser dans son cou, retenant son rire de venir joindre celui de la brune. « Tu ronfles, McGrath, pire qu’un chaton. » Et il vint finalement se lever du canapé, attrapant sa tasse de café, finissant d’une seule gorgée le liquide qui y restait. Ses pas glissèrent jusque la cuisine, là où il mit sa tasse dans l’évier avant de repasser derrière le canapé et d’attraper un nouveau baiser au vol. « Tu ferais mieux de te préparer à partir aussi, tu vas être en retard sinon. »
Who will lead us when our faith is all but gone, who will be the light when daylight doesn't come? Who will be the ones to sacrifice their souls, who will be the men to live just for love? I can see now how the child can grow old, and I can see just how the darkness takes it's hold. And I have seen how the compromise is made, and I can see how a light can loose his way. I've been living on a rainbow. I was living on a rainbow.
« Et c’est comme ça que tu me l’annonces ? Je retire ma proposition ! » on a l'air de deux enfants et c'est probablement ce qu'on est au final. Deux enfants qui apprennent à faire confiance, qui apprennent à avancer. Deux gamins qui se disent des secrets les lèvres colorées des sourires qu'ils s'autorisent enfin quand ils ne sont que tous les deux. Il s'offusque et j'éclate de rire de plus belle, la demande n'est en rien officielle mais c'est ce qui fait qu'elle est foncièrement belle, foncièrement douce aussi. Quand rien n'est simple lorsqu'on passe la porte de son chez lui bientôt mon chez moi, notre chez nous, là, le monde se complique et le monde fait mal. Mais quand on reste ici, l'univers en entier nous est égal. « Tu ronfles, McGrath, pire qu’un chaton. » à mon tour de jouer les fillettes outrées, à mon tour d'exagérer chaque parcelle de mon expression rageuse qui ne le sera jamais, ses baisers sur ma peau glacée et ses doigts qui s'égarent entre mes mèches ébouriffées rendent le tout bien plus difficile à cacher.
Et l'heure avance, et il ne manque pas de le souligner. « Tu ferais mieux de te préparer à partir aussi, tu vas être en retard sinon. » si je soupire, c'est bien plus parce que ses baisers contre mon épiderme chatouillent que parce que je suis lésée, même si c'est définitivement mentir que de dire que je veux vraiment partir. Les minutes au compteur s'accumulent et je me retrouve bien souvent à arriver en retard en classe, ces derniers temps. Les professeurs l'ont remarqué, ce n'est rien de bien méchant, mais c'est encore un détail rangé aux oubliettes qui sera gage d'être souligné à mes parents, évidemment, en temps et lieu. « Blablabla c'était mieux quand tu disais que je ronflais. » et c'était mieux aussi, quand il m'embrassait.
***
Quand la salle entière dédiée aux expositions des étudiants de l'Académie est encore bien remplie, il n'y a que sa tête que je repère au loin, lui qui dépasse tout le monde et lui qui a son éternel sourire bienveillant aux lèvres. « T'es venu. » que je murmure, mon sourire à moi qui fait écho au sien, maintenant que j'ai réussi à me faufiler à travers la marée de gens présents d'un pas un peu plus décidé que je ne l'aurais cru. Il savait que c'était important, il savait aussi qu'il n'était absolument pas obligé de passer tant j'étais au courant que ce n'était pas nécessairement sa tasse de thé. Jamais je ne l'aurais forcé à assister au vernissage organisé par les professeurs, n'en reste que de le voir se tenir droit devant moi vaut tout l'or du monde.
Mes mains restent campées dans les poches de mon jeans taché de peinture pourtant, les habitudes ont la vie dure. « Mes parents sont déjà passés, Matt aussi. Tout devrait bien aller et personne devrait nous voir et- » mon discours tout préparé, répété des dizaines de fois, qui pourtant se noie dans ma gorge. Finalement, ce sont mes yeux qui disent tout avant que je ne l'affirme à voix haute. Je suis prête. « Je veux leur dire. » je sais pas comment, mais je sais pourquoi. Et pour moi, c'est suffisant. « Mais après que t'aies vu mes photos. » le quand viendra enfin, le quand viendra bien plus vite que jamais.
Pourtant pour l'instant, ma main se faufile avec un peu plus de confiance contre la sienne, mes doigts s'ancrant aux siens avec assurance, avec amour. Je suis prête.
Made by Neon Demon
Ezra Beauregard
les adieux volés
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
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RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
Who will lead us when our faith is all but gone, who will be the light when daylight doesn't come? Who will be the ones to sacrifice their souls, who will be the men to live just for love? I can see now how the child can grow old, and I can see just how the darkness takes it's hold. And I have seen how the compromise is made, and I can see how a light can loose his way. I've been living on a rainbow. I was living on a rainbow.
Même si la salle avait contenu mille personnes de plus qu’elle ne le faisait déjà, même si toutes ces personnes avaient fait en sorte de se mettre dans son champ de vision une fois et une autre, même si l’obscurité s’était emparé des moindres rayons de soleil couchant - il n’aurait vu qu’elle. Elle faisait une tête de moins que la moitié de ses camarades et elle tentait de se cacher plus que tous les autres étudiants réunis, mais Ezra ne pouvait poser son regard que sur son visage. Elle ne l’avait pas encore remarqué, occupée à parler à d’autres et à esquisser un sourire qui la rendait si belle. Ses yeux ne s’étaient pas encore braqués vers lui, et pourtant le coeur du Beauregard battait déjà la chamade. Et lorsque ce fut enfin le cas, son palpitant sembla comme s’arrêter l’espace d’un instant, ses lèvres s’étirant comme par réflexe. « T’es venu. » Que Ginny vint lui dire alors que leurs pas s’étaient rejoints au milieu de l’assemblée. Par principe, il vint lever les yeux au ciel, parce-que la taquinerie était ce qu’il y avait de meilleur entre eux et de plus simple en tant que première réponse. Même s’il mourait d’envie de venir plutôt poser ses lèvres sur les siennes en guise de réponse. « Bien sur que je suis venu. » Parce-que même s’il en avait que peu faire de tout ce qui se tenait accroché au mur, des discours déjà présentés et de ceux à venir plus tard dans la soirée, il plaçait bien au dessus de tout ça Ginny. Et si c’était important pour elle, alors ça devenait important pour lui. Qu’importe le contenu exact de la soirée et les tenants et aboutissants de tout ça. Qu’importe le risque dans lequel ça les mettait, également, car Ezra savait que le reste de la famille McGrath pouvait être présent au même moment que lui en ce lieu. Et elle dut le lire dans son regard, Ginny, car ce fut ce sujet là qu’elle vint aborder dans un premier temps. « Mes parents sont déjà passés, Matt aussi. Tout devrait bien aller et personne devrait nous voir et- » Ses yeux qui accrochaient autant qu’ils pouvaient ceux de la demoiselles, son attention toute entière tournée vers elle. Le peu qu’elle venait de lui dire était déjà bonne nouvelle car cela voulait dire qu’ils allaient pouvoir se détendre quelque peu quand aux regards indiscrets. Parce-que les autres élèves de l’Académie, ça faisait déjà quelques temps qu’Ezra n’en avait plus rien à faire. « Je veux leur dire. » L’excitation dans le regard de Ginny vint contaminer celui d’Ezra en l’espace d’un instant et d’un seul. Un sourire plus qu’idiot, plus que béat vint inonder le visage du jeune homme. Ces mots là, prononcés par la demoiselle, il les avait imaginé plus d’une fois. Sans jamais mettre la pression, sans jamais obliger quoi que ce soit - mais ils étaient les plus doux à enfin entendre. « T’es sure ? » Parce-qu’il passerait toute sa vie à s’inquiéter du ressenti de Ginny et ça lui allait bien. « Mais après que t'aies vu mes photos. » Le doigts de sa main à elle qui vinrent s’immiscer entre les siens, alors qu’une légère décharge se fit sentir le long de son échine. Qu’il se sentait complet pour la première fois depuis trop de temps, à pouvoir agir ainsi. « L’art avant le reste, hein ? » Il était taquin, il se moquait, mais le sourire qu’il abordait témoignait des ressentis qui agissaient en son sein. Elle était prête et tout l'or du monde ne valait plus rien à côté de ça. Et parce-qu’ils étaient aux portes d’un tout nouveau monde, il vint s’autoriser quelque-chose qu’il n’aurait jamais fait jusque maintenant: il posa ses lèvres un bref instant sur celles de Ginny, après l’avoir attiré vers lui en tirant un instant sur son bras. « Montre moi tes photos. » Et leurs pas les menèrent vers l’exposition, vers des clichés qu’il découvrait et vers d’autres qu’il connaissait comme déjà part coeur. Parce-que l’ombre sur le mur de celui de gauche n’était rien d’autre que la sienne dans son appartement deux semaines plus tôt. Que celui du fond c’était son propre sourire en gros plan lors d’une soirée passée cachés dans la chambre de Ginny ce qui lui semblait être une décennie déjà. « Et ils n’ont rien vu avec ça ? » Il eut un petit rire avant de venir déposer un baiser sur le front de la jeune femme, avant de venir glisser son nez le long de son visage, de sa mâchoire. « Ils vont être fous quand ils vont faire les liens. » Il devrait en être terrifié présentement, Ezra. Et pourtant, la situation venait le faire rire et sourire comme un enfant. L’excitation était tellement grande, l’attente était tellement proche de la fin, que tout semblait lui être insurmontable. Son regard vint se laisser happer quelques instants e plus par les clichés exposés, avant de venir plonger de façon bien plus déterminée dans celui de Ginny - complété par un sourire mesquin aux coins des lèvres. « Je suis désolé, j’arrive pas à me concentrer sur ton expo avec ce que tu viens de me dire. » Parce-que leur avenir leur tendait enfin les bras et qu’Ezra avait envie de s’y rejeter le plus vite possible. Serrant un brin davantage la main de Ginny dans la sienne, il vint inspirer un bon coup, haussant un brin un sourcil sur son front. « Et si on faisait ça maintenant ? » La voix douce et le ton inquiet, toujours. Pour ne rien presser, pour toujours la ménager.
Who will lead us when our faith is all but gone, who will be the light when daylight doesn't come? Who will be the ones to sacrifice their souls, who will be the men to live just for love? I can see now how the child can grow old, and I can see just how the darkness takes it's hold. And I have seen how the compromise is made, and I can see how a light can loose his way. I've been living on a rainbow. I was living on a rainbow.
C'est difficile de pointer un autre moment où j'ai pu me sentir aussi légère. La pression sur mes épaules s'est envolée, celle qui avait pris place contre ma cage thoracique s'est dissipée. Le sourire qu'Ezra arbore n'a d'égal que celui que je lui renvoie, quand c'est l'optique de ne plus jamais avoir à se cacher qui a finalement franchit mes lèvres.
« T’es sure ? » « Certaine. »
Ma voix ne laisse passer aucun tremblement, aucun trémolo pouvant suggérer que je doute encore. Il aura suffit de longs mois, d'aussi longues discussions, de tonnes de doutes comme autant de baisers pour finalement en arriver à ce que j'assume complètement l'histoire qu'on a décidé de tracer. Je l'aime, il le sait, je m'assure de le lui montrer un peu plus chaque jour. Et maintenant ce n'est qu'une question de temps avant qu'on puisse laisser le monde entier le savoir à leur tour. « L’art avant le reste, hein ? » il se moque, je fronce du nez, rigole contre ses lèvres avant de nicher mes railleries au creux de son oreille, un murmure de plus. « Que veux-tu, nous, les artiiiiistes. »
J'exagère, mais il sait aussi bien que moi que c'est le fruit du travail de plusieurs semaines qui nous attend dans la salle avoisinante. « Montre moi tes photos. » autant a-t-il été là pendant la grande majorité des séances photos, autant a-t-il pu faire des allers et retours dans la salle à négatifs où j'ai passé le plus clair de mon temps ces derniers jours. Ma peau en est devenue presque translucide tant le soleil lui a manqué, pourtant lorsqu'on finit par arriver devant le pan de l'exposition qui est signé à mon nom c'est accompagnée d'une fierté doublée d'une immense dose de confiance que j'attends de voir l'étincelle briller dans son regard. « Et ils n’ont rien vu avec ça ? » avec ce sourire qu'il ne dédie qu'à moi, avec ce regard, là, celui qu'il a autant sur le cliché face à nous que lorsque je tourne la tête vers lui. « Rien du tout. » ou alors peut-être qu'ils ne voulaient rien voir.
« Ils vont être fous quand ils vont faire les liens. » ils vont l'être. Papa ne dira rien, mais il sera froid, intransigeant. Maman dira tout, elle piquera fort, longtemps. Matt sera le plus imprévisible, je sais déjà qu'il laissera fort probablement son impulsivité dicter tout le reste. « Je suis désolé, j’arrive pas à me concentrer sur ton expo avec ce que tu viens de me dire. » ses baisers s'égarent contre ma peau, ma nuque frissonne de son contact et c'est un énième rire qui remonte quand la chair de poule qu'il provoque sur mon épiderme fait pareil. « Et si on faisait ça maintenant ? » « Maintenant, maintenant? » doucement, délicatement, ma silhouette fait volteface pour laisser mes bras se lover autour de ses épaules, mes doigts s'affairaient à tourner d'un sens comme de l'autre sur ses omoplates recouvertes d'un t-shirt que je prévois déjà lui voler à la seconde où on rentrera à l'appartement.
« Demain. » je finis par souffler, entre un baiser et un autre. « Promis. » demain matin même, je sais exactement quand. Après mon seul cours à l'horaire, j'irai le rejoindre au garage, et on ira ensemble à la maison. On les invitera tous à venir à la cuisine, et on le leur dira, le plus simplement et le plus clairement du monde. Dans mon regard, il la verra la promesse. Il le verra que j'y tiens, à cette soirée-ci, celle qui en devient la première où on célèbre, une parmi des milliers d'autres. « En plus, t'as même pas vu ta photo encore. » celle qu'il a prise avec mon appareil, celle qu'il a développée, celle qui rend presque mon exposition trichée quand elle fait partie du lot que j'ai sélectionné.
Ce soir tout est beau, ce soir tout est parfait. « Ce soir c'est que toi et moi. »
***
Et aujourd'hui, c'est toi et moi, et lui. « Je suis enceinte. »
Made by Neon Demon
Ezra Beauregard
les adieux volés
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
Who will lead us when our faith is all but gone, who will be the light when daylight doesn't come? Who will be the ones to sacrifice their souls, who will be the men to live just for love? I can see now how the child can grow old, and I can see just how the darkness takes it's hold. And I have seen how the compromise is made, and I can see how a light can loose his way. I've been living on a rainbow. I was living on a rainbow.
« Maintenant, maintenant ? » Il ne voulait en rien presser, en rien oppresser, mais si elle se sentait prête à en parler, pourquoi ne pas le faire directement ? Pourquoi attendre de nouveau un temps indéterminé qui risquait de les exposer un brin de trop ? Il était prêt, Ezra, il était prêt depuis ce qui lui semblait être des années déjà. Dès qu’il avait compris que les sentiments qu’il éprouvait pour Ginny n’étaient en rien faux et que tout semblait d’une logique implacable à ses yeux, il avait su qu’il était prêt à en parler. A encaisser les conséquences. Ginny venait seulement de le rejoindre sur cette longueur d’onde mais il ne voulait plus louper la fenêtre de tir. « Pourquoi pas ? » Il vint proposer ça comme s’il proposait une sortie cinéma. Quelque-chose de simple, quelque-chose de chill qui leur ressemblait tellement dans un sens. Ses bras vinrent entourer la silhouette de la jeune femme autour de ses hanches lorsqu’elle vint se caler devant lui, lorsqu’elle vint presque se lover contre son corps. « Demain. » Un frisson vint parcourir l’échine d’Ezra. Demain semblait le plus doux des jours de la semaine. « Promis. » Une promesse qui vint faire écho dans son esprit, qui vint résonner comme la meilleure des mélodies. Promis semblait être l’acte le plus noble à respecter en ces temps. Alors, un sourire satisfait prit place sur son visage. « Demain, promis, alors. » Il vint répéter les mots de la demoiselle comme si tout faisait sens désormais. Demain, le monde serait officiellement au courant de leur histoire et surtout le monde pourrait enfin les voir au grand jour. Finis les mensonges et les cachoteries, finis les longues soirées à risquer d’être découverts dans la chambre de l’une et dans l’appartement de l’un. Finis les longs regards lancés à travers le jardin alors que les coeurs pleuraient la distance physique. Tout serait plus simple, tout serait plus doux - il avait si hâte qu’il avait du mal à contenir son excitation. Mais il se devait d’agir plus calmement, étant donné que la date limite n’était pas atteinte. Ils n’en avaient jamais été si proches, mais leur attention était demandée encore un instant ailleurs, là où Ginny avait focalisé tout son travail et son énergie. « En plus, t'as même pas vu ta photo encore. » Il vint grogner presque, entre ses dents, pour finalement venir voler du bout des lèvres un rapide baiser. « Tu me rends fou, Virginia. » Parce-que la promesse qu’elle venait de lui faire ne faisait rien d’autre que de faire monter un désir fou pour la demoiselle présentement, et il n’avait en aucun cas envie de rester réellement à cette exposition. C’était important pour elle, il le savait, mais sentir la chaleur de sa peau contre la sienne était un plan bien plus alléchant. Leurs pas les guidèrent à travers l’assemblée, là où la suite de la galerie dédiée à Ginny continuait. Là où effectivement, l’image suivante affichait un crédit qui était légèrement faussé. Il eut un petit rire en voyant ça, Ezra. « Tu triches, McGrath. » Ses mots avaient été murmurés au creux de son oreille pour ne pas être entendus par le reste du monde - elle trichait, certes, mais il n’en avait en réalité rien à faire de tout ça. Et promis, il tentait au mieux de se concentrer sur le reste des clichés et sur les discours par les professeurs qui avaient été donnés. Mais la phrase que vint prononcer Ginny à son attention à la suite eut raison de sa patience et de sa sagesse. « Ce soir c’est que toi et moi. » Son regard vint s’ancrer dans celui de la jeune femme, alors qu’il venait serrer davantage sa main dans la sienne. « Alors on rentre, viens. » Parce-qu’il voulait l’aimer et lui montrer jusqu’au bout de la nuit, pouvoir profiter au maximum du calme avant la tempête - oh, s’il savait à quel point il avait raison, si à quel point ce sentiment d’urgence n’était pas dû simplement à l’amour et au désir qu’il lui vouait.
***
Et ce sentiment d’urgence ne l’avait pas lâché, pas d’un pas, pas d’un mètre. Il l’avait trainé hors du lit avec lui alors qu’il n’avait fermé les yeux que quelques heures à peine. Il l’avait ressenti toute la matinée alors qu’il attendait patiemment que la jeune femme pointe le bout de son nez au garage. C’était ça, le plan. Elle devait le rejoindre ici, et ils devaient aller chez les McGrath pour le reste de la journée - ou en tous cas, autant de temps qu’ils seraient acceptés là-bas après avoir annoncé la vraie nature de leur relation au reste de la famille. Elle n’était pas venue, cependant, et la tempête avait commencé à gronder à l’intérieur de lui. Ezra n’aimait en rien tout ça, surtout lorsque son téléphone vint retentir, annonçant l’arrivée d’un nouveau message texte. On se rejoint chez toi, sorti de nulle part et n’apportant rien de rassurant. Mais il s’était permis d’imaginer simplement qu’elle avait changé d’avis. Que finalement, elle doutait quand à la façon de venir leur dire ou quand au simple fait de leur dire tout court. Ca le peinerait, pour sûr, mais il accepterait. Parce-qu’il l’aimait et qu’elle passait avant tout, toujours. Il avait quand même mis deux minutes de moins pour rentrer chez lui à sa pause déjeuner, montant les escaliers quatre à quatre, poussant rapidement la porte de son appartement. Les volets n’avaient pas été tirés et d’instinct, ses sourcils vinrent se froncer sur son visage. « Gin ? » Son coeur battait la chamade et il peinait à contrôler son souffle. Une vague de peur et d’appréhension parcourait ses veines. Et finalement, son regard vint se poser sur la jeune femme, assise sur le canapé, toujours parée de son pyjama. « Gin, ça va ? Je croyais que tu voulais qu’on… » « Je suis enceinte. » Il s’était préparé à tout, Ezra. Tout la matinée, il s’était préparé à anticiper les paroles qu’elle allait prononcer. Il en connaissait déjà une bonne partie par coeur, mais avait tenté d’imaginer le reste pour ne pas montrer la moindre déception si effectivement, elle avait décidé de renoncer. Mille scénarios s’étaient succéder mais dans aucun, leur discussion commençait de la sorte. Dans aucune situation, elle lui avançait de tels propos alors qu’ils n’avaient jamais été si proches de dévoiler leur relation au reste du monde. Lentement, mais surement, les pas d’Ezra le menèrent vers la demoiselle, venant le faire s’accroupir devant elle dès que la distance avait été réduite au plus petit. « Vraiment ? » Elle était idiote, sa question. Bien sur que c’était vrai, idiot, elle ne viendrait pas le dire sinon. Pourtant, cela lui semblait si peu probable qu’il se devait de douter, même rapidement et un seul instant, de ses paroles. Et puis, il s’attendait vraiment à tout - sauf à ça. Tremblant, sa main vint se poser sur celles de la jeune femme, alors que la seconde venait relever son menton pour pouvoir plonger son regard dans le sien. L’appréhension du début de journée était toujours présente, et pourtant il avait l’impression que tout autour de lui était déjà en train de changer. « Regarde moi, Gin. »
Who will lead us when our faith is all but gone, who will be the light when daylight doesn't come? Who will be the ones to sacrifice their souls, who will be the men to live just for love? I can see now how the child can grow old, and I can see just how the darkness takes it's hold. And I have seen how the compromise is made, and I can see how a light can loose his way. I've been living on a rainbow. I was living on a rainbow.
« Demain, promis, alors. » ce sera demain, et ce sera enfin. « Tu me rends fou, Virginia. » et tu me rends heureuse Ezra. Tellement heureuse. « Tu triches, McGrath. » on triche tous les deux, dans ce cas. On triche depuis des mois, et pourtant jamais j'aurais changé quoi que ce soit. « Alors on rentre, viens. » je le suivrais n'importe où, il le sait. Ce soir n'est qu'un exemple parmi une infinité d'autres.
***
Et mon corps, il tremble. Il est secoué, incapable de s'arrêter, au point où mes mains n'arrivent même pas à se calmer alors que je les enfouie avec lâcheté sous mes cuisses tant mes jambes tremblent avec. J'ai l'image bien claire du résultat en tête, enregistrée, mémorisée et tatouée, les deux lignes qui confirment la réponse avant que je ne sois prête à me l'avouer.
« Gin ? » sa voix tente de calmer le monde entier quand je sais que comme pour moi, il n'y a que nous deux qui comptent en l'instant. Nous trois. « Gin, ça va ? Je croyais que tu voulais qu’on… » et j'y arrive pas. J'arrive pas à le laisser parler, j'arrive pas à me taire, j'arrive pas à garder la nouvelle pour moi quand elle remet tout en doute et quand elle est ma faute et rien que la mienne. C'est moi, c'est que moi là. C'est moi qui gâche tout et c'est moi qui bousille les plans, c'est moi qui lui livre les faits et c'est moi qui frissonne en même temps. « Vraiment ? » oui, vraiment. Mes dents n'ont certainement pas fini de mordre l'intérieur de mes joues mais elles s'attardent maintenant à mes lèvres, l'entièreté de ma bouche qui goûte le fer désormais, douce amère. « Regarde moi, Gin. »
Non, je peux pas.
Mais ses doigts trouvent leur place sous mon menton, sur mes mains que je dégage des siennes bien trop empressée, effrayée qu'il voit à quel point je suis terrorisée. Il faut que je sois forte mais je n'en finis plus d'être faible, il faut que j'arrive à le regarder mais même lorsque ses prunelles brûlent mon visage d'insistance, d'impatience, même là mes iris sont dédiés à tout sauf à lui, à tout sauf à ça. « Oui, vraiment, vraiment. » ma voix est douce mais mes mots sont durs, ils le sont parce que je suis la fautive et parce qu'il m'a attendue toute la matinée et parce qu'il est paniqué et parce que j'ai vraiment, vraiment tout brisé. « Le test est resté à l'Académie, je - » les détails dont il n'a absolument rien à faire probablement. Il n'a pas besoin d'une preuve pourtant je suis l'idiote qui cherche le moindre signe pour le lui étaler, pour lui confirmer mon erreur, pour qu'il voit à quel point je suis nocive, mauvaise. S'il a tous les éléments et s'il sait toutes les miettes qui s'y rapportent, alors il constatera l'étendue des dégâts et il verra à quel point il mérite mieux que ça. Il mérite mieux que moi. « Quand ils vont l'apprendre on est morts. » c'est là, c'est que là où j'arrive à accrocher mon regard au sien, où mon coup d'oeil trouve l'impulsion nécessaire pour accepter l'éternelle pression toute en douceur qu'il cale contre ma mâchoire, pour redresser la tête en sa direction.
Pourtant, c'est là où tout change. « Non, personne va mourir. » c'est là où il m'insuffle du courage Ezra, c'est là où je vois tout l'amour qu'il me porte au creux de ses yeux paniqués. C'est là où j'ai bien plus besoin de le rassurer que de l'être moi-même, c'est là où j'ai la confirmation que c'est nous, que ce sera nous, que je peux lui faire confiance, qu'on réussira là comme on réussira après comme on réussira toujours, tant qu'on est ensemble. Mes lèvres trouvent les siennes et l'embrassent avec tout ce que j'ai, tout ce qu'il me reste. Le baiser qui prend des proportions vitales, quand son oxygène devient le mien, quand ses forces deviennent les miennes. « Laisse-moi cinq minutes. Les dernières cinq minutes. Après on y va. » le temps que je prenne une douche, le temps que je me prépare, le temps que je chasse tous les démons qui m'ont paralysée, le temps que je réalise qu'enceinte ou pas, c'est aujourd'hui qu'on parle à mes parents. La suite nous aurait appartenue, à nous et rien qu'à nous de toute façon.
« Je t'aime, tout ira bien. » je ne sais pas si il veut garder le bébé, je ne sais même pas si moi j'aurai le courage de continuer. Mais je sais que j'ai confiance, je sais que tout ira bien, je sais que je l'aime aussi. Et parce que je sais tout ça, le reste m'importe peu.
Made by Neon Demon
Ezra Beauregard
les adieux volés
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
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AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
Who will lead us when our faith is all but gone, who will be the light when daylight doesn't come? Who will be the ones to sacrifice their souls, who will be the men to live just for love? I can see now how the child can grow old, and I can see just how the darkness takes it's hold. And I have seen how the compromise is made, and I can see how a light can loose his way. I've been living on a rainbow. I was living on a rainbow.
Ses pupilles cherchaient à établir au plus rapidement un contact avec celles de la demoiselle. Il avait besoin d’avoir un retour sur l’état dans lequel elle se trouvait présentement. Il se devait de pouvoir comprendre comment elle se sentait. Parce-que si tout allait déjà trop vite dans sa tête à lui, il n’imaginait pas à quel point cela pouvait être le carnage dans celle de Ginny. Et il voulait pouvoir l’imaginer - mais elle lui échappait, et même désormais physiquement. Elle dégageait ses mains des siennes, elle se défaisait du contact physique qu’il venait d’établir. « Ginny, s’il te plait… Regarde moi, parle moi… » Et si dans toute autre situation, il arrivait à garder une contenance certaine, il perdait pied présentement, Ezra. Il était un parfait caméléon mais il ne s’était pas imaginé un instant se retrouver de suite dans cette situation. Et avec ce genre de réaction. En rien il en voulait à la demoiselle, c'était le genre de nouvelle inattendue. Il s’était imaginé, s’il était tout à fait honnête, cette scène dans quelques années - quand tout se serait stabilisé autour d’eux. Pas volée entre deux autres instants sans prétention, alors que leur histoire tenait encore du fragile et du secret. « S’il te plait… » Parce-que la partie heureuse de cette annonce était passée à la trappe à l’instant où il avait posé sa main sur celles de Ginny, à partir du moment où il avait pu ressentir le désarroi qui parcourait son corps. Alors, ce fut la supplication qui prit le dessus sur sa voix. Ce fut l’hésitation qui parcourait son corps à lui désormais. Pour autant, il vint insister, attrapant de nouveau la main à la plus proche de la jeune femme, gardant toujours son appui délicat sous son menton. Regarde moi Ginny, s’il te plait. Reviens mois. Il avait l’impression que son coeur réussissait à s’émietter une énième fois, alors qu’elle lui échappait comme jamais auparavant. Il ne contrôlait plus rien à la situation, il n’était plus maitre de ses émotions. Parce-qu’alors qu’il aurait mille et une raison de paniquer, la seule chose qui lui important à Ezra, c’était de s’assurer qu’elle se portait bien. « Oui, vraiment, vraiment. » Dans un autre monde, il aurait laissé exploser la joie qui vint parcourir son corps. Juste l’espace d’un instant et un seul, il s’imagina en avant-première la suite de leur vie à deux. A trois, il rectifia mentalement. Parce-qu’il voyait bien qu’elle était transis de peur, la gamine, là où l’impatience et la joie tentait de perce de son côté. [colo=#cc3333]« Le test est resté à l'Académie, je - »[/color] Elle dérapait, il le voyait parfaitement bien. Elle perdait le contrôle. Alors qu’il s’en fichait de tout ça, lui. La seule chose qu’il voulait Ezra, c’était de pouvoir sonder son regard et lui montrer que tout allait bien aller. « Quand ils vont l'apprendre on est morts. » Et il était là, toujours, le problème central à tout ça. Ils, eux, ces gens là. C’était le centre de tout ce malaise et ces problèmes. Et il allait répliquer Ezra, il allait lui faire comprendre que ce n’était que des broutilles et que ça lui importait en rien de son côté. Mais Ginny décida de relever son regard et de le planter dans le sien à ce moment. Un silence assourdissant envahit ses oreilles à ce moment là, alors qu’il put enfin contempler la détresse dans laquelle elle se trouvait. Alors qu’il put enfin lire les émotions qui parcouraient son corps si frêle. Son coeur vint à la fois redoubler de battements et se déchirer, il jurait l’avoir entendu se briser de l’intérieur. Oh, Ginny, sweetheart. My baby love, i’m so sorry. Il vint également retenir la larme traitre qui menaçait désormais de venir rouler sur sa joue. Ils avaient déjà parcouru des épreuves, tous les deux. Ils avaient déjà eu à faire à des situations complexes qui les torturaient de l’intérieur. Mais là, c’était la goutte de trop, celle qui venait mener leurs émotions et leurs sentiments à mal. Mais il tenait bon, Ezra. Il faisait en sorte d’être le roc et le pilier dont elle avait désespérément besoin. Il vint ravaler ses larmes et sa salive, il vint inspirer une bonne fois pour toute. Il vint mettre l’étincelle nécessaire dans son regard pour ne pas faillir devant celui de l’amour de sa vie. Parce-que si ça ne lui semblait qu’une évidence floue jusque maintenant, elle lui sautait aux yeux désormais. Ginny était la femme de sa vie, dans cette vie comme dans toutes les autres. « Gin… » « Non, personne va mourir. » Sortie de nulle part, l’impulsion vint s’emparer de son être à elle. Attitude qui changea du tout au tout, à laquelle Ezra n’était guère prêt. Il connaissait la Ginny qui avait besoin d’être rassurée, à qui le monde avait besoin d’être conté un instant de plus pour qu’elle puisse s’y habituer. Il savait qu’elle était dotée d’une force particulière, mais il ne l’avait jamais vu si vite mise en place et si déterminée dans ses paroles, ses pensées, ses actions. Elle avait aspiré toute la confiance qu’il voulait lui infuser et s’en servait pour se relever de la pente sur laquelle elle était en train de glisser. Et alors qu’il ne s’y attendait pas le moins du monde, les lèvres de la jeune femme vinrent trouver les siennes. Comme un baiser d’adieu, comme un baiser de bienvenue. Comme un baiser qui aspirait tout votre air et comme celui qui vous inculquait la vie. Comme si le monde extérieur n’était plus important et que seul leur avenir se tenait à leur côté. Ses mains dans ses cheveux et ses cheveux à travers se doigts. L’amour qu’il éprouvait à son égard et toutes les autres émotions mélangées. « Laisse-moi cinq minutes. Les dernières cinq minutes. Après on y va. » Il eut à peine le temps de venir reprendre sa respiration. « Je t'aime, tout ira bien. » Elle partait à droite et à gauche également, elle était partout et nulle part à la fois. Elle avançait en reculant et elle lui échappait une fois de plus. Ezra n’était pas habitué à ce que les rôles soient distribués de la sorte. Lui qui avait toujours été le plus stable des deux dans ce genre de situation se retrouvait à regarder Ginny prendre les devants et à anticiper. « Ginny… » Il avait besoin de prendre une inspiration, de calmer les choses, de prendre du recul. Alors, il vint avec toute la délicatesse dont il disposait et savait faire preuve prendre le visage de la jeune femme entre ses mains, il vint déposer ses lèvres mais avec la plus tendre et infinie des douceurs sur les siennes, il vint stopper le temps un moment de plus. Il avait besoin de retrouver une certaine partie de la confiance qu’elle lui avait aspirer, il avait besoin de retrouver cette sérénité qui savait pourtant tant les caractériser. Et ensuite, seulement après ça, il vint sonder les pupilles de la demoiselle des siennes. Seulement après, Ezra vint s’autoriser à enfin esquisser un fin sourire. « Je t’aime aussi, Ginny. Je t’aime plus que tout, vraiment. S’il te plait, retiens que je t’aime plus que tout. » Parce-que c’était pour lui le plus important dans tout ce qui pourrait s’en suivre. Oh, il n’en avait que faire de la réaction des tiers de la famille McGrath ou même de la sienne, il n’en avait que faire du regard qu’on leur jetterait d’ici à quelques semaines, quelques mois, quand toute cette histoire éclaterait au grand jour. Parce-qu’il savait que c’était Ginny et personne d’autre. Là, à travers sa poitrine, dans son coeur. [colo=cornflowerblue]« Et je sais que tout ira bien. Alors, respire. »[/color] Il déposa un baiser chaste du bout de ses lèvres. « Personne ne va mourir non parce-que personne va se faire tuer. » La logique de sa phrase était implacable, il devait l’admettre. « Tu prends cinq minutes ou cinq ans si tu veux, je m’en fous Ginny. Je m’en fous parce-que c’est plus important pour moi les plans de base. » Et au fur et à mesure que ses paroles se faisaient entendre, au fur et à mesure qu’il réalisait pleinement la situation, Ezra avait du mal à contenir son émotion. Il sentait les larmes monter alors que son coeur s’emplissait de joie. Ginny était enceinte. Alors, il vint déposer sa tête sur ses cuisses à elle, aussi proche de son ventre qui lui était permis. Il vint se lover contre elle, passant ses bras autour de sa taille, et laissant enfin une larme s’échapper. Ginny était enceinte et son coeur à lui était en train d’exploser d’amour pour elle. « Oh, babe, si tu savais comme je t’aime. » Parce-que avoir un enfant n’était pas un événement qu’il avait planifié pour un futur si proche, mais cela constituait un quelque-chose qu’il désirait au plus profond voir se réaliser avec la jeune femme à ses côtés.
Who will lead us when our faith is all but gone, who will be the light when daylight doesn't come? Who will be the ones to sacrifice their souls, who will be the men to live just for love? I can see now how the child can grow old, and I can see just how the darkness takes it's hold. And I have seen how the compromise is made, and I can see how a light can loose his way. I've been living on a rainbow. I was living on a rainbow.
On a tout d'absent mais tout de présent aussi. C'est étrange, cette sensation d'être hors de moi, de voir la scène de l'extérieur, de n'avoir absolument aucun contrôle, de le laisser au vol.
Je ne contrôle rien dans la vie. Je tourne tout dans tous les sens, je pense à tout, teste tout, ne choisis rien. J'ai gagné depuis longtemps la palme de l'incertitude, de la tête en l'air, des dizaines d'idées à la seconde, des pensées qui se multiplient et des inspirations qui font pareil. Rien n'est stable dans ma vie, rien ne l'est et pourtant lui il reste, il s'installe devant moi, il tente à coup de « Ginny… » de me ramener à ici, à maintenant, au présent. Évidemment que tout tourne et évidemment que je pense à être partout et nulle part, ce serait mentir de dire que la suite m'apparaît aussi effrayante qu'elle n'est inconnue, incertaine. Mais quand mes prunelles trouvent les siennes, c'est la seule confirmation dont j'ai besoin, la seule pièce au puzzle qui me sera nécessaire. Ce n'est qu'une épreuve de plus et ce n'est qu'une promesse avec, ce n'est qu'une occasion supplémentaire de se prouver à quel point on est forts et ce n'est qu'une nouvelle manière de s'aimer encore mieux. « Je t’aime aussi, Ginny. Je t’aime plus que tout, vraiment. S’il te plait, retiens que je t’aime plus que tout. » « Moi aussi, tellement. » il est dramatique, je le suis aussi. J'ai oublié qui pleurait et qui riait, j'ai oublié si la nouvelle est bonne ou si elle est terrorisante. J'ai oublié les dernières minutes comme j'appréhende les suivantes, comme j'en ai besoin aussi, instinctivement. Mes lèvres qui se mélangent aux siennes une fois et mille autres, ses doigts qui glissent à travers mes mèches désorganisées par sa faute mais surtout la mienne. Son front est bouillant, sur le mien qui est glacé.
« Et je sais que tout ira bien. Alors, respire. » mes doigts remontent, viennent trouver ceux qu'il a confiés à ma nuque, ceux qui s'y dédient et qui y dansent, amoureux, amoureuse. « Oublie pas de respirer toi non plus. » il est là, il est las aussi, le sourire dans ma voix. Ce n'est qu'une raison de plus pour chuchoter, ce n'est qu'une raison de plus pour plonger mes prunelles dans les siennes et les tenir maintenant, plus forte qu'avant. Au-delà d'être forte et de survivre, je m'autorise à vivre un peu plus désormais, un peu mieux, à le faire avec lui et à construire des bribes d'avenir qui n'ont encore pour consonance qu'un coeur bouillant d'amour et qu'un ventre bientôt bouillant de vie. « Tu prends cinq minutes ou cinq ans si tu veux, je m’en fous Ginny. Je m’en fous parce-que c’est plus important pour moi les plans de base. » il fait toujours ça Ezra, comme s'il savait à quel point j'en ai besoin. Me laisser tout le temps du monde, me laisser mon rythme et rien que le mien. C'est ce qui m'a fait céder pour lui il y a de longs mois déjà, c'est ce qui me fera retomber amoureuse à chaque jour qui viendra sans que j'en doute une seule seconde. « Dans cinq ans s'il est encore là je - » j'allais blaguer, j'allais dire que s'il était toujours dans mon ventre, j'allais dire que ce serait difficile de le cacher, j'allais rire et j'allais surtout souligner que d'emblée, je venais de dire un il si facilement que c'en était naturel - mais ça, c'était avant de ravaler, doucement. Avant de prendre à nouveau mon temps. « On a pas besoin de décider quoi que ce soit, déjà. Ça va vite, je sais que ça va vite, mais j'ai pas peur Ezra, j'ai plus peur du tout. » mes baisers passent de ses lèvres à sa mâchoire, de sa joue à sa nuque. Ils dérivent et ils s'accumulent, ils sont partout et certainement pas nulle part, eux qui ne sont que d'éternels rappels d'à quel point il est tout ce qu'il faut, tout ce qu'il me faut en l'instant.
La seconde d'après, il se décale Ezra, simplement pour venir chercher un peu plus de proximité, simplement pour être à portée. « Oh, babe, si tu savais comme je t’aime. » son souffle chatouille ma peau, le poids de sa tête contre mes cuisses suffit comme un déclencheur de plus pour que mes doigts aillent se perdre dans sa tignasse hirsute. Elle remonte la question, une autre qui va trop vite. Est-ce qu'il aura ses cheveux? Ses yeux? Son sourire? « Pas autant que moi. » son front se retrouve couvert de caresses aussi, de baisers supplémentaires. Quand tout semble si parfait et si simple, quand tout nous ressemble et quand on est une équipe, une vraie.
« Viens. » que ma voix chuchote, à son oreille. Mes doigts quittent ses cheveux pour retrouver les siens, embrassant le revers de sa paume, l'attirant à se lever, à venir avec moi. La douche est bouillante, le jet d'eau ferait presque mal tant il est brûlant. Mes mèches trempées collent à ma nuque et mes lèvres collent à la sienne, quand j'ai l'impression stupide que chacune des gouttes qui glissent sur nos deux silhouettes nettoient toutes les horreurs, tous les démons, tous les doutes et tout le mal qu'on a bien pu braver pour en arriver à aujourd'hui. « On se rejoint là-bas. » qu'elle confirme, en confiance, tellement, ma voix. « Et j'oublie pas si tu oublies pas. » elle qui remonte à ses oreilles après être dérivée avec toute la tendresse que j'ai vers ses tempes. « Je t'aime. »
Made by Neon Demon
Ezra Beauregard
les adieux volés
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
Who will lead us when our faith is all but gone, who will be the light when daylight doesn't come? Who will be the ones to sacrifice their souls, who will be the men to live just for love? I can see now how the child can grow old, and I can see just how the darkness takes it's hold. And I have seen how the compromise is made, and I can see how a light can loose his way. I've been living on a rainbow. I was living on a rainbow.
« Moi aussi, tellement. » Il pourrait renchérir de nouveau mille fois que lui plus d’abord. « Oublie pas de respirer toi non plus. » Ce n’était que la première fois parmi tant d’autres futures fois qu’il oubliait de respirer, Ezra. Parce-que la suite des événements lui donnerait une raison d’ouiller de respirer, et d’inspirer de l’air toujours plus pur à chaque fois. Parce-que tout changeait, désormais. Tout changeait mais seulement pour le mieux et son coeur s’emplissait davantage d’amour à chaque fois qu’il entendait sa voix résonner ne lui. « Dans cinq ans s'il est encore là je - On a pas besoin de décider quoi que ce soit, déjà. Ça va vite, je sais que ça va vite, mais j'ai pas peur Ezra, j'ai plus peur du tout. » Et s’il en doutait jusque là, s’il lui manquait des preuves jusqu’à présent, tout se trouvait sous ses yeux. Elle n’avait plus peur et il le lisait dans son regard. Ce regain d’énergie était particulier, il n’en avait jamais vu de tel - mais s’il se tenait devant le miroir, il pourrait comprendre que son reflet lui renverrait une image similaire à celle de la jeune femme. Tout semblait se bousculer et pourtant prendre sa place légitime autour d’eux désormais. « Je sais, je sais Ginny. On prend le temps, t’en fais pas, on a le temps… » Et il vint serrer ses doigts davantage, et il vint déposer un nouveau baiser sur ses lèvres. Ils avaient tout le temps du monde s’ils le voulaient et ça semblait leur suffire en cet instant. Ils n’avaient besoin que l’un de l’autre et de temps - au minimum neuf mois - pour s’installer dans cette nouvelle réalité. C’était si simple, vu comme ça. C’était si pure, imaginé de la sorte. Et c’étaient les pensées qui affluaient dans leurs esprits de gamins. « Viens. » Qu’elle vint lui murmurer à l’oreille, après avoir passé une vie à passer ses doigts dans ses cheveux. Et il se laissa faire, Ezra. Là où il était souvent le capitaine du navire se retrouvait désormais sous les ordres d’un nouveau commandant. Un souffle de confiance soufflait en Ginny et il adorait plus que tout le voir se produire. Ca lui allait bien, cette nouvelle confiance en elle. Alors, il se laissa entrainer sous la douche, tachant de ne lâcher qu’un laps de temps si court qu’il paraissait inexistant ses lèvres à elle. Il aurait souhaité rester toute sa vie ici, peau contre peau, l’eau chaude dévalant en cascade sa silhouette à elle contre la sienne à lui. Ils n’avaient besoin de rien d’autre, ils n’avaient besoin qu’eux de l’autre. S’ils ne se lâchaient pas la main, ils pourraient tôt affronter. Le coeur gonflé à bloc par l’assurance d’un futur heureux. Qu’il se sentait chanceux, Ezra, de pouvoir toucher du bout des doigts quelque-chose d’aussi merveilleux. « On se rejoint là-bas. Et j'oublie pas si tu oublies pas. » Et ses lèvres qui parcouraient sa peau d’une douceur infinie. « Je t’aime. » Et ses mots qui vinrent lui tirer un frisson le long de sa peau, de son échine. Ezra vint refermer ses bras un brin davantage autour du corps de la jeune femme, avec une tendresse nouvelle - comme si elle pouvait se briser à tout moment désormais. « Je t’aime encore plus, Ginny, tu n’imagines pas. » Il pourrait mourir d’amour pour cette femme. En l’espace de quelques mots, elle avait su retourner son monde pour en faire un nouveau où tout semblait davantage à sa place. Et ça lui convenait plus que tout, sans une once d’hésitation. Alors, après avoir attrapé ses lèvres une fois et dix de plus, après avoir caressé son visage un sourire béat sur le sien, après avoir laissé échappé d’autres je t’aime à n’en plus finir, il finit par laisser la jeune femme sortir de sous l’eau chaude, se son étreinte et de ses bras, par se défiler à leur bulle d’intimité.
S’il avait su. S’il avait su à ce moment là, il ne l’aurait jamais lâché. Il aurait fait en sorte de la retenir encore et encore. Un instant plus long, pour profiter davantage. S’il avait su, jamais elle ne serait partie en cet instant. S’il avait su, les choses se serraient assurément passées différemment. Il l'aurait gardé près de lui pour un temps infini. Un instant plus long, pour profiter davantage.
Mais il n’en savait rien en cet instant, Ezra. Il n’avait absolument aucune idée de la suite des événements. Alors, un sourire taquin aux coins des lèvres et l’étincelle de malice le caractérisant si bien autrefois dans les iris, il vint laisser la jeune femme sortir de la douche, sortir de la salle de bain, s’échapper à ses bras et à son regard. Sortir de sa vie, s’échapper à lui.
***
Une heure, tout au plus. C’était le temps qui s’était écoulé depuis qu’il avait vu pour la dernière fois la silhouette de Ginny dans son champ de vision et elle lui manquait déjà. Mais la suite des événements ne serait pas de tout repos et il se devait d’avancer, d’accélérer, s’il ne voulait pas être en retard chez les McGrath. Le reste de la journée allait être de véritables montagnes russes - comme si elle ne l’avait pas déjà été jusque là -, et il se devait d’être prêt. Et pour Ezra, cela commençait par se rendre chez le bijoutier. Il avait promis à Ginny qu’il la rejoindrait et qu’il n’oublierait pas, et tout ça c’était pour de vrai. Mais cet arrêt lui semblait être indispensable. Ce n’était pas la première fois que l’idée venait lui chatouiller l’esprit, mais jusque maintenant elle lui semblait quelque peu anticipée et déplacée. Telle une pièce parfaite du puzzle, elle venait rendre justice désormais et ce fut le coeur vaillant qu’il vint pousser la porte. « Bonjour, je peux vous aider ? » Le vieille homme se dégagea de derrière le comptoir, alors qu’Ezra lui adressa son plus beau sourire. « Je pense que oui. Je vais demander ma petite-amie en mariage et j’aurais besoin de trouver une bague plutôt rapidement du coup. » S’entendre le dire à haute voix lui donnait encore plus confiance en sa décision. « Un moment important, alors. Je sais vers quoi vous orienter. Venez. » Il fut ressorti de la boutique en moins de trente minutes, en réalité. L’évidence ne pessaire de lui sauver aux yeux et lorsque ces derniers étaient tombés sur le bien qu’il imaginait, l’hésitation n’avait plus sa place. Il allait demander Ginny en mariage et la bague qu’il avait trouvé lui irait comme un gant. « J’espère qu’elle dira oui. » Lui avait dit le vendeur. Ce fut avec tout la confiance au coeur qu’Ezra lui avait répondu qu’il n’avait guère peur. Naïf, il était.