| WRIZZIE • if you obey all the rules, you’ll miss all the fun |
| | (#)Sam 7 Sep 2019 - 23:22 | |
| La sensation de toute puissance qui l'envahissait était exquise, peut être même plus encore que ce qu'il pouvait ressentir au moment où la cocaïne atteignait ses narines. Il y avait quelque chose de fou là dedans, dans ce moment en symbiose où Wren sentait tout l'or du monde entre ses mains. Cet or, à l'heure actuelle, c'était le corps fin de Lizzie. C'était son souffle proche du sien, cette envie de l'allonger dans le sable et l'embrasser jusqu'au bout de la nuit, sans penser aux conséquences s'il dérapait trop loin avec elle. Doherty était un idiot notoire, clairement au niveau des débiles de tantôt, ceux qui avaient cherché Lizzie au début de la soirée mais, il essayait de faire en sorte de paraître comme quelqu'un d'autre. Comme un garçon bien sous tous rapports, un charmeur qui savait comment se sortir de n'importe quelle situation sans une seule égratignure alors qu'il n'était qu'un menteur de plus qui arpentait cette planète. Tout le monde savait que Wren n'était pas un enfant de choeur, même si tous ne savaient pas qu'il dealait de la drogue entre les couloirs du lycée, s'abreuvant lui même entre deux cours inintéressants sur la construction des pays européens. Cette image noire de lui-même, ce n'était pas ce qu'il voulait montrer à la jolie brune à ses côtés. Non, il voulait apparaître comme le garçon parfait, celui qu'il lui fallait pour qu'elle se sente heureuse et admirée. Wren y arrivait à merveille, c'était une évidence et il n'osa pas répondre à son interrogation pour cette même raison. Comment pouvait-il en douter? Peut être parce que son père avait essayé de tous les cramer quelques années auparavant. Peut être parce qu'il galérait à élever les jumeaux. Peut être parce que sa mère refusait d'affronter la lumière du jour. Peut être parce qu'il avait besoin de se tuer les neurones à petit feu pour se sentir exister. Il n'allait pas lui dire cela, non, alors, il ne lui dit rien du tout, la regardant simplement de ses yeux verts transperçants. Ils étaient proches, si proches et pourtant, rien ne semblait être assez. Doherty aurait dû s'éloigner pourtant, la laisser respirer plutôt que de la tenter encore plus mais il était définitivement incapable de faire preuve de raison, surtout pas au moment où il sentit les lèvres de Lizzie se balader sur son visage, sa mâchoire, sous son oreille, à tous les endroits qu'elle pouvait atteindre sans que la situation ne devienne irrécupérable. Wren se mit à sourire, une constante qui n'aurait pas dû être à ce moment là,pas avec quelqu'un comme elle. Quelqu'un d'immaculé, quelqu'un qui ne méritait pas de souffrir par sa faute. Quelqu'un qui avait attrapé sa main pour la mettre sur son coeur et ce genre de gestes auraient dû être un indicateur supplémentaire pour le brun. Pourtant, il la laissa là, la paume de son pouce caressant l'endroit avec une légèreté insupportable avec le feu ambiant. "Hum, intéressant. Ah ouais, tu crois vraiment ça? On verra si je te donne raison ou non, dans ce cas..." Jouer avec le feu, encore et toujours, Doherty dans l'âme jusqu'au bout. Ne pas succomber, non, ne pas en dire trop, ne pas laisser le feu le ravager. Trop tard. "Être libre, si c'est bien ce que tu veux, tu choisis ce qu'il faut..." Pas du tout. Elle s'enchaînait au plus lourd fardeau de cette Terre, bon sang. "Parce que t'as goûté toutes les herbes du monde? Et puis... T'as eu qu'un aperçu là, en plus." Le voilà qui faisait des sous entendus pour ne rien arranger, quel idiot. Son regard accompagna sa remarque et bien vite, les lèvres de Potter fusèrent contre les siennes et il s'y perdit sans plus attendre, une main avide se perdant dans sa chevelure sans qu'il ne puisse lutter. La seconde remontait doucement sous son haut mais il ne passa aucune barrière, non, il l'embrassa avec toute son âme et Lizzie sembla lui donner la sienne en retour, jusqu'à ce que respirer devienne une nécessité avant de pouvoir reprendre un quelconque jeu. "Faut pas lancer des idées comme ça, Potter. Tu sais très bien que dans une minute, je suis dans l'eau et je t'y attends." Wren était déjà debout à retirer les couches de fringues en trop, se présentant bien vite torse nu et en caleçon face à Lizzie Potter. Il lui fit un clin d'oeil amusé avant de sauter dans la flotte et la regarder avec cet air fier, pour sûr que tout cela allait déraper. Pour sûr qu'il allait la faire sombrer mais il adorait l'idée. Il adorait la posséder, elle.
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| | | | (#)Mer 11 Sep 2019 - 21:27 | |
| Le monde qu’a fréquenté Elizabeth a été rempli de requins, d’ours aux mauvaises intentions, de loups déguisés en agneaux. Pour ça, sa mère avait été une aide précieuse, sa force de caractère et son côté strict de mère seule et femme indépendante en ayant brisé plus d’un sur leur route. Lizzie n’a pas la force de sa génitrice, elle n’a pas son côté pointilleux, sa droiture, son cinglant sans égal (dont elle destine aussi à sa propre fille). Dans un sens, la fille Potter admire sa mère bien plus qu’elle ne l’admettra jamais. Peut-être parce qu’elle est noyée dans le monde réel, parce qu’elle voit les choses telles qu’elles sont réellement. C’est brûlant, ça pique, ça fait mal et ça peut amener plus bas que terre. Mais Lizzie pense avoir trouvé la solution ; se détacher de tout ça, avoir un point de vue externe de sa propre vie, prendre un peu de hauteur pour un regard différent. Ce n’est pas évident et le pire, c’est exactement ce qui l’a foutu dans le pétrin en premier lieu. Cette envie de faire ce que les autres font à son âge. Ne pas avoir à se préoccuper aux prochaines lignes. Pouvoir être elle-même et non un personnage télévisuel. Parce qu’à vrai dire, Lizzie a passé plus de temps sous les traits de son personnage au moment le plus crucial de son développement qu’à être elle-même. Elle s’est sûrement perdue, elle n’a pas trouvé où était sa place. Alors elle a testé, qui aurait pu le lui reprocher ? Tout le monde, apparemment. Et ça avait été cruel de ne pas la laisser respirer. Et pourtant, dans sa tête, Lizzie pense avoir fait foirer ce qui aurait pu être sa vie. Celle qu’elle avait fini par connaitre, celle dans laquelle elle s’accommodait très bien dans une certaine mesure. Elle s’en veut mais elle en veut encore plus à sa mère qui l’a transformé en instrument de foire. A vrai dire, sa génitrice était presque devenue plus son manager que sa mère. Elles n’ont toujours eu qu’elles-mêmes pour se soutenir, pour être soudée et pourtant. Le comportement de sa mère envers elle s’est montrée de plus en plus marginale avec sa fille, la considérant plus comme une petite poupée qu’elle pouvait agréablement manipuler parce que les yeux bruns de Lizzie, innocents et enfantins, la regardaient comme si elle était une superhéroïne. Elle se pliait à toutes les volontés parce qu’elle voulait lui plaire, elle avait peur de perdre son affection. Mais au final, voilà le résultat. Une adolescente à la dérive qui ne sait pas où se foutre dans la masse humaine, qui ignore tout d’elle-même et qui se retrouve à sortir derrière le dos de sa mère. Fumant ce qu’elle ne devrait pas et traînant sûrement avec un type qu’elle n’aurait jamais accepté. Malgré sa gueule d’ange, Wren a quelque chose d’inquiétant, de mystérieux dans ses yeux. Et vu la réputation du nom de famille Doherty dans l’établissement scolaire, il n’y a pas à douter que sa mère l’aurait foutu dans un autre lycée sans regarder à deux fois. Parce qu’elle est ce genre de control freak sur la vie de sa fille. Et cette dernière, ça l’étouffe, tout ça. « Être libre, si c'est bien ce que tu veux, tu choisis ce qu'il faut... » Oui, c’est ce qu’elle veut. Si on lui demande ce qu’elle répondrait à un génie qui pointerait son nez en face d’elle, Lizzie répondrait de les libérer tous les deux de leurs chaînes qui les tient à la merci de maîtres aussi égoïstes que manipulateurs. Mais les génies, ils n’existent que dans les mondes imaginaires.
Et pour l’instant, son monde réel, c’est le regard de Wren dans le sien et proche comme elle n’a jamais osé l’espérer. (Enfin, si, un peu… Dans ses rêves, certainement.) C’est la seule chose que son cerveau accepte et ne prend en compte à ce moment précis. « Parce que t'as goûté toutes les herbes du monde ? Et puis... T'as eu qu'un aperçu là, en plus. » Lizzie sent son ventre se tordre alors qu’elle se distrait (et lui répond) en l’embrassant. Un aperçu, comment elle est censée être rationnelle quand il murmure des choses comme ça ? Et s’il pense ne pas avoir en avoir assez pour l’émouvoir, il faut qu’elle lui tende la perche. Qu’il prend sans ciller. « Faut pas lancer des idées comme ça, Potter. Tu sais très bien que dans une minute, je suis dans l'eau et je t'y attends. » « Hein, quoi, att- » Sa tête subit un court-circuit total alors que Wren la regarde avec une expression taquine avant qu'il commence à se dévêtir. Genre devant elle. Maintenant. Elle n’est qu’humaine donc forcément Lizzie regarde. Et le feu lui monte littéralement aux joues alors qu’il prend bien trop de plaisir. A faire quoi exactement ? La rendre dingue ? Parce qu’il n’a pas besoin de se déshabiller pour ça. Mais son cerveau n’avait visiblement pas percuté qu’il faut lâcher les vêtements quand elle a sorti cette phrase. Typique. Ses yeux bruns se perdent dans la contemplation du spécimen en face d’elle avant qu’il se dirige vers l’eau sans réfléchir. Putain. Wren semble tellement fier (et il a de quoi, il faut l’avouer). Lizzie n’est pas si pudique que ça d’habitude. Après tout, elle s’est déjà retrouvée en tenue un peu légère dans ces dernières années de carrière (parce qu’il faut bien faire fantasmer les adolescents apparemment). Mais là, c’est différent.
Elle finit son gobelet cul sec, puis celui de Wren parce qu’elle sent qu’elle va en avoir besoin. De courage, d’audace. Et pour l’instant, elle ne se sent pas de le faire sobre. Elle n’avait pas pensé à ce détail quand son envie s’est déclarée malgré elle. D’un pas plus ou moins assuré, Elizabeth s’était avancée jusqu’à la plage, jusqu’à sentir ses pieds s’engloutir dans le sable chauffé par le soleil de la journée qui n’en finit pas de s’éclipser. Mais elle ne la voit pas vraiment, cette transition. Ses yeux sont centrés sur Wren alors qu’elle finit par se déshabiller à son tour. Moins d’empressement parce qu’elle n’a pas la confiance de Doherty. Et aussi parce qu’elle est terrifiée. Toutes les caméras du monde ne sont rien face aux yeux de Wren en ce moment. Ses vêtements finissent à ses pieds et elle grimace légèrement en sentant l’eau déjà trop froide pour sa peau australienne. « Okay, comment t’as fait pour rentrer sans aucun problème, sérieux ? Elle est glacée, bordel ! » Peut-être qu’elle exagère mais tant pis. Son instinct d’actrice, certainement. (Oui, c’est ça, c’est beaucoup plus de simple de blâmer ça que d’affirmer qu’elle peut être parfois capricieuse et dramaturge.) Lizzie finit par rentrer jusqu’à la taille et vint le moment le plus critique. Elle lève un doigt vers Wren. « Je t’interdis de me jeter par-dessus ton épaule sinon, je te jure que je te laisse en plan. » Elle ne peut pas s’empêcher d’avoir un sourire amusé au visage parce que franchement, comment il peut en être autrement ? Il est grand, bordel. Et foutrement bien foutu. Lizzie lâche une légère respiration de contentement avant de froncer du nez et de s’enfoncer directement sous l’eau pour mieux y ressortir avant un cri face au froid qui l’envahit intégralement de la racine jusqu’à la plante des pieds. « Shit shit, rappelle-moi de plus jamais te lancer des idées à la con comme ça, Wren ! »
Dernière édition par Lizzie Potter le Dim 22 Sep 2019 - 11:54, édité 1 fois |
| | | | (#)Mer 11 Sep 2019 - 21:53 | |
| Il n'aurait pas été Wren Doherty s'il n'en rajoutait pas des tonnes. Lui aussi aurait pu devenir acteur s'il en avait eu le courage mais, le jeune homme n'avait pas la force de se lancer dans un parcours aussi casse-gueule, même s'il aurait très certainement eu la gueule d'emploi. Il savait pertinemment qu'on le remarquait vite parce qu'il était grand au milieu des autres adolescents de son lycée et parce que son regard attirait forcément celui des autres, ça et son fichu sourire en coin qui faisait se pâmer pas mal de filles dans la région. Jusque là, il en avait énormément profité parce qu'il avait conscience qu'il était en plein milieu de sa période de gloire: rien ne serait jamais meilleur que la période du lycée où on se découvrait peu à peu, où les limites de tout le monde étaient testées et lui, justement, pouvait en profiter. Il avait conscience que tous les adolescents viendraient à lui pour acquérir leur came et cela l'arrangeait plutôt bien. Pas besoin d'en faire plus pour avoir une bonne clientèle et ainsi, pouvoir faire perdurer la dynastie Doherty sans prendre trop de risques en enchaînant les coups de publicité. Au contraire, lorsqu'on était un dealer comme lui, il était toujours préférable de faire profil bas et cela tombait bien, son caractère était parfait pour cela. Parfaitement mystérieux, Wren savait embrouiller les gens et les embobiner dans ses combines parce qu'il avait vite capté les codes sociaux pour les utiliser à son avantage. Définitivement intelligent, incroyablement malin, les mêmes stratagèmes étaient mis en place avec les filles et on pouvait le dire, les succès s'enchaînaient avec la gente féminine. Aucune ne lui résistait et il était fréquent qu'il termine dans le lit des plus populaires d'entre elles pour mieux les faire tomber à ses pieds, même s'il n'était pas plus intéressé que cela. Le challenge, voilà ce qui l'attisait jusque là et pourtant, il était là, en compagnie de Lizzie Potter à faire beaucoup plus attention à ses actes, comme s'il se refusait à la brusquer. Avec d'autres, il aurait certainement tout mis en oeuvre pour la dénuder sur ce coin de plage et coucher avec elle mais ce n'était pas ce qui s'était passé. Wren n'avait eu aucun geste déplacé, il était même rentré dans son jeu, s'amusant de ses réactions, se grisant de ses baisers même si la suite était diablement plus intéressante encore. L'océan les appelait et Wren savait que Lizzie avait parlé sans réfléchir, ne se doutant certainement pas que Doherty se dénuderait dans la minute qui suivait à quelques centimètres d'elle seulement. Pas question d'être pudique, il ne l'avait jamais été, reliquat de ce sang suédois qu'il ne portait qu'à moitié dans ses veines mais c'était suffisant pour qu'il se retrouve en sous vêtements à regarder Potter avec ce fameux petit sourire en coin qui provoquait de vives réactions chez le sexe opposé. Il ne lui laissa pas plus de temps puisqu'il se jeta à l'eau sans plus de cérémonie, prenant quelques secondes pour nager puis se retourner pour mieux observer Lizzie encore sur la plage. La jeune femme s'était relevée pour se rapprocher de l'océan et ce fut avec des gestes beaucoup plus lents qu'elle retira les couches de vêtements excédentaires, sous le regard diablement intéressé de Doherty, évidemment. Elle finit par entrer dans l'eau avec une certaine lenteur, ce qui ne manqua pas de faire rire le lycéen qui s'approcha d'elle avec délicatesse. "Moi? J'oserai jamais t'attaquer comme ça, pas mon genre." De belles foutaises à vrai dire mais sur ce coup-là, il n'agit pas, la lassant plonger dans l'eau et hurler en reprenant vie à la surface sous les rires de Wren. "Ça, c'est froid pour toi? T'es bien trop australienne. Pour un suédois dans mon genre, c'est les Caraïbes là." Wren était un véritable chauffage mais cela, Lizzie ne pouvait pas (encore) le savoir, juste le deviner vu qu'il vint se poster à deux centimètres de son visage pour se relever et la toiser de toute sa hauteur, cette fois avec une peau maculée d'eau... Il abusait, vraiment. "Moi, je trouve que c'était une très bonne idée. L'eau, ça rapproche, tu vois... Et si vraiment t'as froid, il y a toujours des solutions." Il lui fit un clin d'oeil appuyé en posant sa main sur son épaule et y caresser les quelques gouttes d'eau qui y perlaient, ses yeux verts d'eau transperçant les siens, tout sourire. "Lizzie Potter, vous m'étonnez et j'aime ça." La goutte d'eau glissa le long de son bras et son doigts suivit son parcours avec une nonchalance qui lui était coutumière. Il était proche d'elle, suffisamment pour deviner son trouble parce qu'il en jouait, c'était dans sa nature, certainement qu'il la testait, juste pour voir jusqu'où elle pourrait aller avant de le laisser tomber parce qu'elle devrait le faire à un moment donné. Pour sa survie mentale.
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| | | | (#)Ven 13 Sep 2019 - 19:24 | |
| Elizabeth passe ses mains pour repousser ses cheveux emmêlés vers l’arrière de son crâne tout en rigolant légèrement, sous la moquerie de Wren. « Ça, c'est froid pour toi? T'es bien trop australienne. Pour un suédois dans mon genre, c'est les Caraïbes là. » Oh, voilà qui est une raison qui explique cela. En tout cas, Lizzie en étant une australienne pure souche, la circulation de son sang la remerciera sûrement. (Ou pas si Wren continue à la regarder comme ça.) « Moi, je trouve que c'était une très bonne idée. L'eau, ça rapproche, tu vois... Et si vraiment t'as froid, il y a toujours des solutions. » Il se rapproche, le fourbe. Il a conscient de ses atouts, il agit en toute connaissance de cause. Ses yeux se plongent sans faille dans les siens et sa proximité est calculée, Lizzie pourrait en mettre sa main à couper. Wren connait mieux le jeu qu’elle et c’est ridicule à quel point elle se laisse faire aussi facilement. L’eau la refroidit allègrement mais c’est sa main, son doigt sur elle qui la fait trembler réellement. Petite poupée en chiffon comme elle sait l’être malgré elle, Lizzie se laisse faire. Elle n’opposera aucune restriction, pas pour lui. Elle n’avait pas confiance en elle-même pour pouvoir prétendre qu’elle sait ce qu’elle fait. Parce qu’elle en a aucune idée. Mais elle lui fait confiance, à lui. De savoir où l’amener, de ne pas la blesser, de lui montrer autre chose que ce qu’elle connait. C’est peut-être cette sensation qui l’attire en premier chez lui. Il semble libre, au-dessous de tout. Tous les jugements, toutes les règles, chaque conduite dictée par la société, Wren a l’air de balancé tout ça par-dessus son épaule sans ciller. Il est libre de tout contrat. Il est juste ce qu’il veut, il fait ce qu’il veut, quand il veut, avec qui il veut. Elle l’a vu en soirée. Plusieurs fois. Et Elizabeth envie cette désinvolture. Cette façon qu’il a de faire un doigt d’honneur à l’univers tout entier. Elle veut apprendre à faire ça. Elle aussi, elle veut vivre sans penser aux dira-t-on. Et le fait de trainer dans ses pattes, surtout dans une soirée, à moitié déshabillée dans l’océan, derrière le dos de sa mère, elle n’ignore pas qu’elle doit être sur la bonne voie. « Lizzie Potter, vous m'étonnez et j'aime ça. » Cette dernière hausse les sourcils, surprise par cette remarque, tentant de garder le contact visuel. Même si la tentation de regarder l’ensemble est forte. Très forte. Mais elle sent déjà ses joues la picorer un peu plus alors doucement. Chaque chose en son temps.
« Suédois, hu ? T’as fait un long chemin jusqu’ici. » Jusqu’à moi. Adolescente innocente, jeu anodin, des règles un peu éparpillées. Ses pensées se bousculent – ou se taisent, d’ailleurs, elle ne sait plus trop. Elle a juste envie de l’embrasser encore. Elle peut, non ? Mais elle sourit légèrement alors que sa tête, courbée pour l’observer, finit par se baisser légèrement pour regarder sa main se poser sur lui. « Mmh, c’est ce qu’on dit mais je sais pas, je les ai jamais testé, ces solutions. » Ses doigts passent doucement sur son torse avant de remonter et de glisser jusqu’à sa nuque. « Je suis toujours partante pour apprendre de nouveaux trucs. Par contre… » Lizzie fit une légère pression pour qu’il se penche un peu. « Désolé, je crois que ton dos va me maudire mais il faut que tu te baisses. T’es trop haut. » Des lèvres hors de portée, ce n’est pas acceptable. Son autre main se dirige gentiment, presque timidement vers son flanc alors que son regard ambré se reporte sur le sien. Elle prononce « J’ai rien fait, pourtant. » avant de l’amener un peu plus contre elle et surtout, qu’elle puisse l’embrasser de nouveau. Lizzie veut juste le respirer, se laisser engourdir par sa chaleur. Elle ignore où ça va les mener mais ce qu’elle est sûre, c’est que c’est son propre bras autour de la nuque du jeune homme qui l’empêche de défaillir alors qu’elle l’embrasse de tout soûl.
Dernière édition par Lizzie Potter le Dim 22 Sep 2019 - 11:55, édité 2 fois |
| | | | (#)Ven 13 Sep 2019 - 23:31 | |
| Un danger ambulant, voilà ce qu'était Wren Doherty et pourtant, il avait beau le savoir, cela ne l'empêchait pas de se mêler au reste des mortels pour mieux régner en maître sur tout ce carcan d'idiots qu'il croisait. Wren aurait dû s'isoler, prendre le temps de réfléchir à ce qu'il tâchait d'accomplir mais il était bien trop impulsif pour tenir ce genre de résolutions plus d'un quart d'heure. Sa liberté avait toujours été primordiale à ses yeux et même s'il avait conscience qu'il faisait plus de mal que de bien aux gens autour de lui, il n'arrivait pas à se couper totalement du monde alentour. Il fallait qu'il y retourne, encore et toujours, qu'il se montre et oui, qu'on le voie. C'était là où il excellait: dans cet art de capter le regard d'autrui, de constater que son aura de mystère les intéressait tous d'une manière ou d'une autre. Wren se sentait existé à travers leurs yeux et ce simple fait lui donnait l'assurance nécessaire pour affronter les peines que cette vie amenait forcément. Son adolescence n'avait pas été des plus brillantes avec son histoire familiale qui n'était plus un secret pour grand monde mais, lui, oui lui, avait encore le pouvoir de régner sur son petit royaume. Certes, il n'était encore qu'au lycée mais personne n'osait venir le déloger de son trône et il adorait cette sensation. Doherty était le seul dealer connu de sa promotion, celui qui attirait toutes les filles dans ses filets d'un simple coup d'oeil et il ne cherchait même plus à séduire, tout venait à lui et quelle sensation plaisante cela pouvait-il être! Avec Lizzie, néanmoins, il jouait une carte radicalement différente. Il n'essayait pas d'aller plus vite que la musique, au contraire, il faisait jouer le suspense, certainement parce qu'il savait que la jeune femme manquait d'expérience en la matière. Wren, alors, la regardait de son mètre quatre vingt douze, un sourire au coin des lèvres et son doigt voyageait délicatement sur sa peau gelée. Il sentait les frissons qui la traversaient de ce simple geste et cela le força à continuer, ne plus s'arrêter. Le jeune homme n'était pas dupe, il avait conscience de l'effet qu'il était capable de produire sur quelqu'un quand il y mettait vraiment du sien et avec Potter, Wren était clairement dans les starting-blocks. La preuve, à peine une minute plus tard, ce furent les doigts de Lizzie qui vinrent se promener sur son torse, le lycéen ne cillant pas le moins du monde de la portée de cet acte. Il accepta cette main qui remonta jusqu'à l'arrière de sa nuque alors que sa partenaire de jeu commentait ses origines. "Je suis qu'à moitié suédois, du côté de ma mère mais je crois que c'est assez pour hériter du gène de la chaleur constante..." Il fallait qu'il fasse ce sous entendu, certainement parce que Lizzie avait osé frôler sa peau et elle devait sentir que sa chaleur corporelle était supérieure à la sienne, question de principe avec les spécimens Doherty. "T'as jamais testé, vraiment? Et t'en penserais quoi si tu le faisais?" Wren était clairement malin et diablement intéressé par la réponse que Lizzie lui apporterait, en témoignait ce regard appuyé qu'il lui fit, sentant la jeune femme chercher son contact, même si ce n'était que subtil pour le moment. Plus pour longtemps, clairement. Wren se baissa en riant, évidemment qu'elle allait commenter sa grande taille, tout le monde finissait par le faire. "Ou alors, tu es minuscule, on sait pas..." Il n'ajouta rien de plus, certainement parce que l'étreinte de Lizzie se mua en un baiser passionné et Wren se laissa choir dans l'eau pour pouvoir faire passer les jambes de la jeune femme autour de son bassin pour mieux répondre à cet acte fougueux. Irraisonné. Oui, totalement fou mais à en couper le souffle en même temps. "Au contraire, je crois que t'en fais beaucoup, Potter mais t'en as pas conscience... Tu vois pas à quel point tu peux être désirable." Au moins, il lui avait dit, ce qui n'était pas si étonnant avec Wren Doherty, toujours franc et dans la magie de l'instant, il ne pouvait pas s'en empêcher. Son regard était plus sombre, mué par son propre discours, alors que sa main se perdait dans le dos de la belle brune. "T'as encore froid?" Que pouvait-il se cacher derrière ce genre d'interrogations? Lui seul le savait et Lizzie, seulement, l'interpréterait, alors que sa main passa sur le menton de la jeune femme pour venir lui quérir un nouveau baiser de ses lèvres voluptueuses. S'envoler. Oublier. Un danger ambulant, réellement.
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| | | | (#)Sam 14 Sep 2019 - 21:16 | |
| Au moins Wren sait d’où il vient. Ce n’est pas le cas de Lizzie. Un père inconnu, aucune photo de lui nulle part, et sa mère persiste à lui dire qu’il est décédé. Sa fille a beau ne pas la croire, elle ne cherche pas finalement plus que ça à savoir la vérité. Si son père avait voulu la voir, il serait déjà revenu. Peut-être qu’il ne connaissait pas son existence ? Ou alors il est vraiment mort ? Potter n’en savait rien et c’est quelque chose dont elle s’en foutait pour l’instant. Quand elle a les yeux de Wren qui la dévisagent comme ça, captant ainsi totalement son attention, ce n’est pas le passé qui la tourmente, mais une perspective d’un futur proche. Mais surtout l’envie de profiter du présent. Elizabeth n’est pas assez enivrée pour passer outre la gêne qui se déclenche sur ses joues (et le haut de sa poitrine maintenant que c’est à sa vue). Ses gestes sont peut-être plus osés qu’en temps normal mais la demoiselle n’en reste pas moins sur ses gardes, faisant attention. A quoi ? Que Wren se détache, s’échappe, décide qu’il en a eu assez. C’est une peur qu’elle pense normale parce qu’elle ne sait pas comment ça se passe, ce genre de trucs.
Sa chaleur constante, Lizzie peut la sentir sur ses doigts plaqués contre lui. Il radie littéralement – ou alors c’est elle qui voit les choses amplifiées. Ce qui ne serait pas surprenant. Tout semble se multiplier. Est-ce que c’est ce qu’elle a bu, ce qu’elle a déjà fumé ou juste sa tête d’adolescente aux hormones complètement mises à l’épreuve ? Peut-être les trois en même temps. « Effectivement, je peux sentir ça. » Lizzie se laisse agréablement porter par cette fameuse chaleur corporelle qui émane de Wren. L’eau et l’air semblent tellement glacés à côté de lui qui irradie littéralement. A croire que la volonté de vouloir être avec lui dépasse l’entendement du plus censé des humains. Elle est littéralement en train de défier sa mère en se fichant dans une telle position. A vrai dire, elle défie l’univers entier, ayant l’impression d’être une brebis qui se jette dans la gueule du loup. Est-ce que c’est parce qu’il la regarde d’aussi haut, avec un regard appuyé, une flamme qui y danse quelque part, qui lui faire penser ça ? Mais qu’en bien même ce soit la vérité, Lizzie s’en fiche. « T'as jamais testé, vraiment? Et t'en penserais quoi si tu le faisais? » Elle hausse les épaules tout en faisant un sourire de coin. « Justement, je l’ignore. Essaie pour voir et tu pourras avoir une réponse après. » S’attendre à tout, c’est sûrement ça qu’elle devrait se marteler dans la tête. Venant de Wren, on lui a déjà murmuré qu’il est capable du pire comme du meilleur. On lui a aussi affirmé que c’était un charmeur. Sûrement le côté ténébreux qui ressort de ses yeux verts opales. Inquiétant, peut-être même dangereux. Lizzie l’avait déjà noté cet éclat la première fois qu’elle l’a vu. Elle ne devrait pas trainer avec des personnes comme ça mais pour le coup, ça a été plus fort qu’elle. Magnétisme indéniable, il n’y a pas de résistance à avoir dans ces moments-là.
Puis Wren se baisse en riant, lui affirmant que c’est sûrement elle qui est trop minuscule. Et elle sait qu’elle est encore plus fichue – mais ça, elle le sait depuis le début. Une erreur de débutante que de se laisser emporter par le premier regard posé sur elle, peut-être. Elle va peut-être se gameller mais quand il passe ses jambes autour de son bassin, Lizzie décrète qu’elle est prête à prendre le risque. Il n’y a plus personne pour répondre à la maison, de toute façon. Ses bras autour de son cou, elle finit par se séparer de ses lèvres – attirantes et délicieuses – alors qu’il reprend la parole, des paroles qui la font rire légèrement d’embarras alors qu’elle baisse la tête. « Si tu le dis… Combien sont tombées sous cette phrase, Doherty ? » Parce qu’on a beau avoir été une star du petit écran, les doutes restent les mêmes que le commun des mortels. Surtout dans un monde aussi hypocrite et faux que celui de la comédie. Et c’est peut-être encore pire quand la construction s’est faite sous les dires, les critiques et les jugements de milliers d’inconnus. Lizzie reporte son attention sur lui. « T'as encore froid? » Doherty ne lui donne pas vraiment l’occasion de répondre qu’il relève un peu plus son menton pour l’embrasser. Et elle s’accroche, putain qu’elle s’accroche furieusement, que ce soit par les jambes, par les bras ou par ses lèvres. Il y a quelque chose qui s’intensifie en elle alors qu’une main se glisse dans les cheveux du jeune adolescent, accentuant un peu plus la pression de leurs bouches emmêlées. Il est enivrant, bordel, elle s’en émerveille autant que ça peut lui faire peur. Comment quelqu’un peut avoir un tel pouvoir sur autrui ? Une question légitime mais qui s’évapore rapidement alors que Lizzie sent un peu plus son propre cœur, écrasé contre Wren, qui s’emballe et qui s’enflamme.
Quand elle se sépare de lui, plus pour respirer qu’autre chose, Elizabeth a une expression presque absente sur son visage qu’elle laisse choir à quelques millimètres de celle de Wren. Sa respiration irrégulière se mélange à celle du jeune homme, une odeur d'alcool et d'herbe s'éparpillant dans l'atmosphère. « Je crois pas. Enfin, je suis pas sûre. Je sens juste que tu m’enflamme de l’intérieur, Wren. » Et même si elle est innocente, elle n’ignore pas non plus ce que ça veut dire. Lizzie fait naviguer sa main de ses cheveux humides sur sa joue puis passe un pouce hésitant sur les lèvres de l’adolescent – terriblement captivantes. « Tu vas m’abandonner après ce soir ? Quand le monde réel reprendra ses droits ? Je préfère le savoir avant si c'est le cas. » Une question honnête, qu’elle prend soin de prononcer tranquillement mais qui ne cache pas son inquiétude. C’est terriblement naïf et candide mais c’est exactement comme ça que Lizzie se sent. Une inconnue dans la vraie vie après avoir été coupée de ce monde depuis ses huit ans. A vrai dire, Wren pourrait très bien lui mentir en la regardant dans les yeux, est-ce qu’elle le remarquerait ? Pire, est-ce qu’elle le stopperait ? Non, certainement pas. Parce qu’Elizabeth le voulait. Et qu’à ce stade, alors qu’elle est accrochée fermement à lui, elle préfère qu’il lui donne un peu de lui – même si ça la terrifie – même juste un soir, juste une nuit, plutôt que rien du tout. Et même si ça finit par un abandon pur et définitif.
Dernière édition par Lizzie Potter le Dim 22 Sep 2019 - 11:55, édité 1 fois |
| | | | (#)Dim 15 Sep 2019 - 0:05 | |
| Personne ne pourrait le juger aussi sévèrement que lui-même. Wren avait conscience de la moindre de ses failles et de toutes les mauvaises habitudes qu'il pouvait avoir, même si la pire d'entre elles résidait dans la fâcheuse tendance qu'il avait d'entraîner tout le monde avec lui dans la débauche et les mauvais choix. Il ne pouvait jamais s'en empêcher, même s'il y mettait tout son coeur: c'était comme si le diable l'appelait et les mots s'échappaient sans qu'il ne puisse réellement lutter. Au bout du compte, son entourage finissait par le suivre et voilà que des personnes tout à fait innocentes devenaient des junkies notoires et Wren continuait à leur filer des doses supplémentaires, pas vraiment gêné de les mettre dans un danger plus grand encore... Oui, même ses amis étaient passés par là et il y avait bien deux ou trois noms qui avaient terminé à la rue et désormais, Doherty les croisait sur des cartons à côté des vieilles poubelles du restaurant où il dealait l'année passée. On le suppliait pour la dose supplémentaire, des gamins de seize piges, déjà condamnés et il en était le seul et unique responsable. Il aurait dû culpabiliser ou juste arrêter toutes ces conneries pour préserver toutes ces personnes qui voulaient juste se sentir exister à côté d'un grand type comme lui. Wren n'en était pas capable, il avait toujours ce besoin irrépressible de faire pire, de blesser, d'aller plus loin que les conventions émises parce qu'il détestait l'idée de contrôle. La liberté avant tout, le vice ensuite et toutes les bonnes intentions du monde avaient disparu en un claquement de doigts. Voilà qui était Wren Doherty et il savait tout cela, mieux que personne. Alors, en côtoyant Lizzie Potter, il avait conscience qu'elle courait un grand danger parce qu'elle ne lui résisterait pas,il le voyait bien. Ses yeux pétillaient dès qu'elle croisait les siens et ses doigts sur sa peau lui faisaient prédire qu'elle frissonnait déjà à l'idée de lui appartenir. D'autres femmes avaient vécu ce genre d'instants avec lui mais Wren n'avait fait que les décevoir, pourrait-il être différent avec la belle brune? Il ne voulait pas prédire la réponse à cette question, juste entrer dans ce jeu des plus fous, une fois encore quitte à ce que tout cela lui échappe totalement. C'était déjà le cas puisque le corps de Lizzie entrait en contact avec le sien, que sa chaleur irradiait les muscles gelés de la jeune femme et ce cher Doherty ne pouvait qu'essayer de la réchauffer. De ses lèvres d'abord, de ses mains ensuite. Elles étaient là, à se promener sur son corps, en toute innocence pour le moment alors que le baiser partagé avait une certaine intensité, oui, déjà. "Tu me lances un défi, Potter?" Il le relèverait sans aucun doute. Le fait qu'elle n'ait pas d'expérience ne semblait pas l'effrayer le moins du monde, certainement parce qu'il avait déjà été dans cette situation, face à une adolescente qui ne savait pas ce qu'elle faisait réellement et Wren, lui, pouvait se montrer fort et en confiance. Il adorait cette sensation de maîtrise que ce genre de circonstances lui apportaient quand d'autres se révoltaient d'avance de ne rien ressentir avec des gamines inexpérimentées. Wren ne jugerait jamais Lizzie pour cela, c'était un fait et il continuait même à rendre le jeu plus intéressant en portant son corps contre le sien, ce nouveau baiser changeant à nouveau la donne maintenant que son bassin se retrouvait contre le sien. Il pouvait encore lui échapper, du moins la laisser s'en aller mais ce n'était pas ce qu'il désirait, pas quand il lui donnait autant dans la force d'un souffle mêlé... Un souffle qui présageait tant. Lizzie ne partirait pas, il le sentait et même si elle le questionnait sur ses intentions futures, Doherty était certain qu'elle ne lui résisterait pas le moins du monde, personne ne le pouvait lorsqu'il avait décidé quelque chose. Lorsqu'il avait décidé d'en faire sa victime favorite. "si je te dis aucune, tu me croirais?" Il fallait qu'il en joue, qu'il lui fasse croire qu'elle était unique parmi cette liste de filles avec qui il avait pu coucher au détour d'une soirée alcoolisé. Sur ce coup là néanmoins, Wren était relativement sobre et ce n'était pas l'alcool ou les joints qui le portaient. Non, c'était autre chose, quelque chose de mystique et bien plus puissant encore, l'attraction de cette innocente, d'une jolie brune qu'il pouvait dessiner à sa guise parce qu'elle ne lui refuserait rien. Pas son coeur, pas son corps, pas son âme et Doherty voulait le tout. Rien que pour lui, l'égoïste. "Je t'enflamme de l'intérieur? Intéressant ça dis moi... Et tu veux qu'on fasse quoi pour arranger ta situation?" Ses doigts descendirent dans son dos jusqu'à atteindre sa croupe et il ne put que sourire, rapprochant encore plus son corps du sien. Il pouvait tout sentir d'elle, ce coeur qui battait la chamade alors qu'elle posait la fameuse question que Wren avait attendu depuis le début de la soirée, à coup sûr. "Qu'est-ce qui te fait dire ça? Je suis peut être insaisissable, mais si t'arrives à happer mon intérêt, je pense que tu sauras fort bien le garder, Lizzie. T'en es parfaitement capable." Contrairement à d'autres, oui, elle saurait faire et cela briserait le coeur de Wren de devoir la préserver de lui-même. Pour l'heure, ce n'était pas ce qui était dans ses pensées, pas le moins du monde alors que ses lèvres vinrent se poser de nouveau dans son cou, délicatement, cherchant à savoir ce qu'elle allait faire de toutes ces informations. Le quitter ou s'abandonner, totalement, sans condition. Il prendrait tout.
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| | | | (#)Dim 15 Sep 2019 - 20:10 | |
| Ça devient de plus en plus enivrant. Est-ce que c’est le goût du danger, ou la perspective de faire ce qu’elle veut qui la rend comme ça ? La sensation d’avoir enfin la possibilité de choisir, de mettre la main sur ce qu’elle souhaite réellement là maintenant, tout de suite. Ce n’est pas autrui qui lui dicte son comportement, ce n’est pas sa mère qui la force à faire ou dire ce qu’elle ne pense pas. Non, tout est de son propre ressort, de sa propre initiative, de son propre vouloir. Sa main qui se balade sur son visage, l’autre qui dévie vers son épaule, le regard accroché au sien, s’en détournant brièvement pour les poser sur ses lèvres parce qu’elles sont là, devant elle, à sa merci, et que Lizzie a juste envie de s’en abreuver, encore et encore, parce qu’il lui a donné l’autorisation. Parce qu’il partage la même sensation ? Wren ne parlera pas de sentiments, il n’est pas de ce genre-là. Mais ses gestes parlent pour lui de toute façon. Elle ne prétend pas pouvoir déchiffrer ce qu’il cache derrière ses iris vertes, ni même quel genre de secret ne franchira jamais cette bouche bien trop distrayante pour de la cohérence rationnelle. Oui, en faites, Elizabeth est clairement fichue. Jusqu’à maintenant, ils n’avaient pas encore franchi de ligne qui les amèneraient ailleurs. Mais Wren a tout fichu par-dessus l’épaule en la franchissant, cette ligne. Et ce n’est pas Lizzie qui va se montrer plus raisonnable, certainement pas maintenant. Dire qu’elle n’y avait pas pensé, qu’elle n’avait pas caressé cette idée serait mentir. Mais l’initiative ne serait jamais venue d’elle-même. La peur d’un rejet parce que franchement, qu’est-ce qu’un type comme lui pourrait bien faire avec une fille comme elle ? The lion and the lamb. Il porte des bagages derrière lui et elle semble juste l’innocence incarnée à côté de lui. Une innocente adolescente qui est en train de défaillir un peu plus juste pour un garçon. Elle pourrait presque se foutre une claque à elle-même si elle en avait quelque chose à faire. Mais à vrai dire, absolument pas. Les lumières là-haut sont éteintes pour l’instant et elle se laisse complètement envahir par ce que Wren provoque en elle. Et comme elle l’a dit, c’est meilleur que toute l’herbe de la terre. Elle est persuadée qu’elle n’a pas besoin de tous les tester pour être sûre de ses paroles.
Lizzie sourit contre sa joue alors qu’il lui demande si elle est en train de lui lancer un défi. « Ça dépend. Tu le prends comme tel ? » L’adolescente ignore d’où cette audace lui sort. Elle n’a jamais été comme ça, avec personne. Pas parce qu’elle ne le pouvait pas mais surtout parce que personne n’avait capté son intérêt jusqu’à maintenant. Le monde qu’elle a fréquenté est bourré de faux semblants, de personnes en plastique et d’ours déguisés en agneaux juste pour profiter d’un peu de célébrité. Mais tout ça, ce n’est pas le cas avec Wren. Lizzie n’ignore pas qu’il cache des choses, qu’il omet certains détails. Pour se protéger, peut-être. Elle espère que viendra un jour où il lui ferra assez confiance pour partager son fardeau avec elle. Enfin, s’ils en ont le temps. Lizzie ne préfère même pas penser à ce que tout s’arrête demain. Alors quand il lui demande si elle le croit quand il lui affirme qu’aucune n’a succombé, l’adolescente secoue la tête tout en riant légèrement. « Absolument pas. Je suis peut-être arrivée il n’y a pas si longtemps mais ta réputation te précède. » Lizzie entortille une de ses mèches autour d’un de ses doigts. Et puis, même avant la réputation, il y a son comportement envers la gente féminine qu’elle a bien remarqué, son jeu, ses mimiques, ses expressions. Elle n’a pas besoin de savoir ce qu’il leur racontait pour voir qu’il obtient toujours ce qu’il veut. Elle n’arrive pas à se faire une raison qu’elle est sûrement en train de tomber dans le panneau et qu’elle risque de se planter – et d’être plantée – quelques heures plus tard. Non, Lizzie préfère croire qu’elle est plus spéciale que les autres, qu’elle est différente. Ramassis de bêtises, une naïveté sans faille pour un prédateur qui maitrise les règles à la perfection.
« Je t'enflamme de l'intérieur? Intéressant ça dis moi... Et tu veux qu'on fasse quoi pour arranger ta situation? » Face à la question et à la main baladeuse de Wren, c’est le haut de son être entier qui se met à rosir. Sa main sur son épaule se crispe, réaction instantanée face à celle sur ses fesses, alors qu’il la rapproche encore un peu plus d’elle – elle se demande même comment c’est possible. « Tu… Yep, tu n’arranges pas la situation, là. Tu l’empires, même. » Lizzie est plus que consciente de cette fameuse chaleur corporelle suédoise alors que la pression de ses jambes se resserre instinctivement un peu plus autour de lui. « Tu m’as pas l’air si insaisissable que ça, là. » Parce qu’elle est littéralement accrochée à lui, comme une moule sur son rocher, et qu’elle ne l’a jamais senti aussi proche. Forcément, peau contre peau, on peut difficilement être plus approché. Et pourtant, pour la première fois, Lizzie veut plus. Et il lui donne encore un peu plus, justement, en faisant traîner ses lèvres contre un cou qu’elle lui offre sans aucune résistance. « Je suis ravie de savoir que j’ai capté ton intérêt. Je compte bien le garder, for as long as you want me. » Elle hésite quand même, la gamine. Parce que garder l’attention de Wren, ça demande des concessions, de l’impétuosité, de prendre des risques, non ? Lizzie sait ce qu’elle veut, là maintenant, tout de suite. Non, ce n’est pas l’alcool et le peu de cannabis qu’elle a pu prendre qui lui font perdre contact avec la réalité. Ses pieds ne sont peut-être pas sur le sol mais sa tête reste bien ancrée sur ses épaules. Elle a le cœur qui est au bord de l’implosion et la fébrilité mélangée à la peur qui se mêlent dans son sang, la traversant de toute part. L’adolescente est terrifiée mais elle ose quand même prendre l’autre main de Wren pour la diriger vers l’attache de son soutien-gorge. Lizzie cherche un moment de capter son regard, le sien étant complètement à nu pour lui de lire tout ce qu'il veut. « Si tu veux de moi… ? » Franchement, elle ne peut pas lui donner un meilleur feu vert que celui-là.
Dernière édition par Lizzie Potter le Dim 22 Sep 2019 - 11:56, édité 1 fois |
| | | | (#)Dim 15 Sep 2019 - 20:46 | |
| Wren n'avait clairement rien anticipé de cette soirée. Certes, il savait que Lizzie l'y accompagnerait mais il n'avait pas spécialement imaginé qu'ils passeraient autant de temps ensemble. Dans la tête du jeune Doherty, cette fête était un prétexte pour vendre sa came et regarder des adolescents en chaleur se mettre la tête à l'envers jusqu'aux aurores. Parfois, il oubliait qu'il faisait aussi partie du lot, aussi idiot qu'il pouvait être. Il était encore lycéen, même si c'était sa dernière année et comme tous les mômes de son âge, faire des conneries était sa seule préoccupation majeure, enfin sur le papier. En réalité, il avait toute une famille à gérer et le poids de ses responsabilités était réellement pesant pour lui. Ce n'était pas si étonnant qu'il avait besoin de la drogue et l'alcool pour survivre à ces longues semaines où il enchaînait l'école avec le travail dans la rue. Ramener de l'argent à la maison, s'occuper de sa mère plus capable de rien, être présent pour gérer les devoirs des jumeaux et au final,ne dormir que trois heures par nuit pour mieux recommencer le même genre de journées dès le lendemain. Il voulait jouer au type invincible de base, celui qui ne subissait rien de la vie mais au contraire, la maîtrisait que tout le monde autour de lui le pensait ainsi. Lizzie aussi devait le voir de cette manière et ce ne serait pas le jeune Wren qui oserait lui dire le contraire. Tout cela, c'était une question de réputation et à l'heure actuelle, il comptait sérieusement la garder parfaitement intacte parce qu'il avait besoin de faire croire qu'il était l'homme de toutes les situations. Son mystère remportait toutes les compétitions et maintenant, c'était Lizzie qui se retrouvait au creux de ses bras. La situation était cocasse, lui qui tâchait de résister à son innocence depuis des semaines, depuis qu'elle avait osé lui adresser la parole à une soirée banale. Ils étaient devenus amis et Doherty aurait certainement aimé qu'il ne fut pas ce garçon là, celui qui ruinait toutes ses amitiés parce que le sexe lui collait à la peau. Il n'était clairement pas meilleur que les autres et avoir goûté aux lippes de la belle brune ne l'aidait pas à faire preuve de restriction désormais. De toute évidence, l'adolescente ne souhaitait pas qu'il se retienne, c'était en tout cas le message qu'elle lui envoyait vu les gestes qu'elle avait envers lui et la manière dont son corps rencontrait le sien encore plus étroitement qu'auparavant. Ils étaient dans l'océan, finalement pas si loin du reste de la soirée et pourtant, Wren avait la sensation qu'ils étaient tout à fait seuls au monde. "Un peu, je t'avoue." Et ses lèvres frôlèrent les siennes avant qu'il ne les fasse glisser dans son cou alors que ses mains se glissaient dans son dos. Il n'embrassait pas encore sa peau mais soufflait seulement sur les gouttes d'eau qui la parsemaient et il sentait le coeur de la belle Potter s'accélérer. Il adorait cela, être en parfaite maîtrise de ses moyens alors que l'adolescente semblait défaillir face à ses actes toujours aussi impulsifs. Wren ne pouvait plus s'éloigner, il était pris dans les filets de ses yeux ébène et il savait qu'il ne pourrait plus revenir de tout cela alors, autant sombrer, non? "Ma réputation? Aucune idée de quoi tu parles..." Il lui fit un clin d'oeil parce qu'il avait conscience que tout le monde savait ce qu'étaient ses préoccupations. Les rumeurs allaient bon train sur son compte, entre ses problèmes familiaux et les coucheries dont il était l'instigateur. Quelque part, Doherty était peiné que Lizzie ait eu à entendre tout cela mais elle ne le fuyait pas, même si elle aurait clairement dû. C'était trop tard pour elle, de toute façon, ses lèvres se promenaient sur son corps et elle subissait les assauts de sa fougue renouvelée. "C'est bien connu que j'empire tout... Non, je me veux insaisissable mais tu risques de voir bien vite que c'est une belle image tout ça." Son regard se coinça quelques secondes dans le sien et il savait qu'il ne pourrait pas lutter contre elle, que son innocence complétait à merveille son côté sombre. Il l'aimerait et il la rejetterait pour cette même raison, pour la sauver de lui. La meilleure action qu'il ferait jamais. Pour le moment, il n'en était pas question, il écoutait juste les dires de la jeune femme en se nourrissant de sa peau diaphane, sentant ses mains s'accrocher autour de sa nuque autant que son bassin se coller encore plus au sien. "Parfait, alors. On est sur la même longueur d'ondes..." Elle n'aurait pas de mal à conserver son intérêt, surtout si elle faisait glisser sa main vers l'ouverture de son soutien gorge en la regardant de la sorte. Wren resta pantois à chercher à saisir l'intensité de ces yeux-là et il ne pouvait qu'attendre qu'elle change d'avis, sans rien lui dire. Juste à la regarder, il attendait qu'elle le rejette alors que sa main détachait délicatement son soutien-gorge. Elle avait encore le temps de s'en aller, de s'évader de son étreinte, reprendre ses vêtements et courir chez elle, si elle en avait la force. Le tissu chuta et Wren le laissa glisser vers la plage alors qu'une vague les happait, ses yeux encore ancrés dans ceux de la jolie Potter. "La question, c'est pas si je veux de toi, Lizzie... C'est plutôt si tu vas pas regretter de te donner à moi." Il lui offrait une nouvelle porte de sortie, ses lèvres se posant sur sa joue et glissant sur son épaule pour descendre encore plus bas, attendant certainement un dernier feu vert avant d'atteindre sa poitrine. Elle le regretterait forcément et lui se mépriserait encore plus pour cela, mais pour le moment, il la tenait fermement contre lui et voulait lui offrir le monde sur un plateau. Faire s'envoler son innocence et garder ce privilège sien pour l'éternité. Lizzie Potter, devenir sienne.
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| | | | (#)Mer 18 Sep 2019 - 14:03 | |
| Heureusement que Wren ne peut pas lire ce qui se passe dans la tête de Lizzie. Qu’il ne peut pas entendre les pensées folles, enfantines, absurdes qui lui passent par l’esprit. Lizzie est en train de prendre encore plus conscience à chaque minute, à chaque seconde de la portée de ses sentiments envers lui. Elle est attachée à lui et là, ce qui est en train de se passer, ça ne va pas la défaire. Lizzie a l’impression qu’elle est en train de se laisser avoir, qu’elle est juste au bord d’un précipice et que non, personne ne la pousse, c’est juste elle qui s’y jette corps et âme sans un regard en arrière. C’est complètement dingue, mais elle est complètement dingue, là. La situation est dingue, le contexte est dingue, son envie bouillonnant est dingue. Et tout ça, juste pour deux yeux verts qui la regardent avec véhémence. Mais ce ne sont pas de yeux banals. Rien chez Wren ne l’est. Est-ce qu’elle pense ça parce que sa tête est remplie de nuage alcoolisé? Non, Lizzie en a conscience. L’adolescente n’a jamais eu le temps de l’être vraiment. On lui a demandé de grandir trop tôt trop vite. Des chaussures d’adulte pour des pieds d’enfant. Alors l’adolescence, c’est un tumulte, une grande incompréhension. Des règles à défier, des limites à tester. Apprendre à savoir comment son coeur fonctionne, aussi. Son petit organe sanguin n’a jamais vraiment connu de véritables emballements. Son travail ne le lui permettait pas, sa mère non plus et elle n’y pensait pas vraiment, au final. Enfin tout ça, l’univers semble vouloir y mettre un terme. La douce enfant qu’elle a été est abandonnée quelque part dans le fin fond de son être et c’est l’adolescente qui se veut indomptable qui prend le dessus. Une rébellion que jamais Lizzie n’aurait songé si elle n’avait pas été viré. Elle n’a peut être que seize ans mais sa mère ne l’a jamais épargné. Alors elle sait sourire quand il le faut, et quand elle ne veut pas. Elle sait parler et être gentille même quand elle ne veut qu’enfoncer la terre plus bas qu’elle même. Parce que maman veillait, qu’elle faisait ça pour son bien. Conne qu’elle a été de la croire. Ce qui ne devait être qu’un amusement, une cour de récréation s’est transformé en véritable gouffre.
Alors que Wren lui fasse ressentir d’autres choses, sans même qu’il s’en rende vraiment compte peut-être, Lizzie s’y laisse allègrement plonger, dans ce gouffre là. Il n’avait rien fait, pas spécialement dit quelque chose mais juste la laisser s’incruster dans son monde. Et ça a suffit pour que l’adolescente fonde comme neige au soleil un peu plus chaque jour. Et cette fameuse réputation, les bruits de couloir, celle qu’on lui a murmuré à voix basse pendant les cours, Lizzie les a toujours rejeté en souriant tranquillement. Elle est bien placée pour savoir ce qu’une rumeur peut causer comme dégâts. Elle l’a vu et elle l’a vécu. « T’assumes pas? Pourtant, tu m’as pas l’air d’être du genre lâche mais je me suis peut-être trompée. » Une belle image, factice ou réelle, Lizzie prend le tout. Elle s'en fiche de ce que les autres disent, des façades qu'il veut s'imposer. « Je veux voir derrière l'image. J'ai pas peur de l'envers du décor. C'est même ma spécialité. » Rien n'est jamais aussi parfait que ce que l'on peut voir, regarder, lire, écouter. De simples beautés simples peuvent être gâchées et piétinées à cause de l'envers du décor. Parce qu'on aura trop tiré sur la corde et qu'on finit par se perdre soi même. Lizzie n'a que quelques boutons à enclencher pour être ce qu'elle veut. Et c'est bien là tout le problème. A force de jouer et de se cacher derrière ce qu'on n'est pas, on passe son temps à chercher ce que l'on est vraiment. Et Lizzie ne s'est jamais sentie aussi elle même qu'à ce moment là. Non, l'alcool n'y est pour rien dans ce sentiment. Elle est convaincue que c'est Doherty, ses gestes, ses baisers, ses regards, ses mots. Parce qu'elle tombe, la gamine, follement et sans intention de s'arrêter. L'océan pour les happer qu'elle ne décrochera pas de lui. Donnez lui une dose et elle prendra le sachet.
Il a l'air surpris de sa prise d'initiative, une audace dont elle même ne savait pas capable. Et pourtant, Lizzie ne peut s'empêcher d'avoir une expression à la fois gênée mélangée à une certaine fierté. D'avoir réussi à rendre Wren Doherty interdit pendant un quart de seconde. Mais il lui rend la monnaie de sa pièce en lui donnant ce qu'elle a demandé à la base. Et c'est flippant car ça commence à devenir réel. C'est tétanisant même. Que ce soit de se mettre à nu physiquement ou émotionnellement. Pas que ce soit Wren qui la force. C'est de son propre ressort. Wren lui donne juste cette impulsion, cette envie que Lizzie n'a jamais eu jusqu'à maintenant. Parce qu'elle en avait jamais ressenti le besoin ni la volonté. Mais l'adolescente sait que c'est maintenant que tout s'enchaîne. « Pourquoi tu penses que j’aurai des regrets? Tu vas me donner des raisons de regretter, Wren? » Des questions qui n'attendent pas vraiment de réponses. Car il peut lui ce qu'il veut, son corps féminin le réclame tout entier alors qu'il l'embrasse sur la joue, l'épaule, une partie de son cou, le haut de sa poitrine. « J’en aurai pas. » Lizzie en est certaine. Elle espère. Elle passe un doigt sous le menton de Wren pour relever son visage vers elle. « Tu me fais pas peur. Je te fais confiance. » Les dernières paroles d'une condamnée, certainement. Lizzie fait peut être une erreur mais elle s'en fiche. Pour ce soir, elle sera ce qu'elle veut dans les mains de Wren.
Dernière édition par Lizzie Potter le Dim 22 Sep 2019 - 11:56, édité 1 fois |
| | | | (#)Mer 18 Sep 2019 - 15:22 | |
| Faire preuve de réserve, ne pas laisser la situation dégénérer, tout cela était bien beau sur le papier mais tout le monde savait qu'un Doherty n'avait aucune volonté. Si c'était le cas, aucun d'eux ne serait pyromane, junkie ou dépressif, il y aurait une possibilité de s'échapper de tous ces troubles. Ce n'était pas ainsi que les choses fonctionnaient: la moindre tentation tombait dans le vice en un claquement de doigts et Wren n'était pas étranger à cette réalité, loin de là même. On parlait du type qui dealait contre quelques billets et qui profitait de son statut pour coucher avec des filles aléatoires, juste parce qu'il espérait ressentir quelque chose d'autre que cette honte inhérente à son nom de famille. Il ne pouvait pas y échapper pourtant: quoiqu'il puisse en dire ou faire croire, il serait toujours un Doherty et ces sentiments de honte et de culpabilité de ne pas être né avec le bon patronyme. Finalement, son père restait le plus gros problème de l'adolescent: s'il n'avait pas essayé de tous les cramer, Wren aurait pu continuer à être un adolescent normal, sans presque des risques inconsidérés et tomber dans les plus terribles des vices. Sex, alcool, drogue, ne manquait plus que le rock n'roll et le jeune homme cochait avec brio toutes les cases d'un CV qui ne présageait rien de bon pour l'avenir. Ce soir-là, il avait juste envie de paraître normal et c'était Lizzie qui lui offrait cette opportunité parce qu'elle n'était pas comme les autres, qu'elle n'essayait pas de mettre dans ses filets le salaud Doherty que tant d'autres semblaient apprécier. Ce qu'elle désirait, elle, c'était voir ce qu'il y avait sous le masque de ses yeux verts d'eau et sonder son âme pour donner tort à tout le monde: il était capable de ressentir des choses et même de les laisser s'exprimer, si tant est qu'on arrive à l'atteindre. Le plus difficile résidait dans cette mission car Wren ne se laissait pas approcher de trop près et dès que c'était le cas, par inadvertance, il faisait dix pas en arrière et faisait tout pour dissuader son interlocuteur de revenir. Jusque-là, il n'avait pas agi ainsi avec Lizzie, même s'il ne savait pas vraiment pourquoi avec elle, il s'autorisait à être autant vulnérable que conquérant. "Lâche, je sais pas... Après, les potins sont pas la réalité, si?" Il pensait à l'histoire de la jeune Potter, à la manière dont sa carrière s'était terminée à cause d'un quiproquo qui n'aurait pas mérité autant de presse. Wren, en tout cas, ne serait pas celui qui la jugerait pour un petit dérapage comme le sien. Il avait de toute façon fait bien pire en termes de drogue et d'instants de débauche mais justement, c'était ce qui l'éloignait de l'innocente Lizzie, elle qui découvrait tout maintenant qu'elle était libérée du monde du spectacle. "Et qu'est-ce que tu penses trouver derrière le rideau? Parce que tu peux aussi être très déçue, tu sais..." C'était encore les dernières chances qu'elle avait pour le repousser, pour donner raison à tous ses arguments, sortir de l'eau et courir jusqu'à chez elle. Pourtant, Lizzie restait entre les bras de Wren et jouait même à un jeu de plus en plus dangereux. C'était elle qui avait posé sa main sur l'agrafe de son soutien gorge, elle encore qui l'avait regardé pour lui signifier qu'elle voulait cela, qu'elle désirait lui appartenir ce soir, sans condition, sans même regretter dès le lendemain ce qu'elle aurait osé faire. Il la regarda, torse nue contre le sien mais ses yeux n'étaient concentrés qu sur elle, juste pour ce temps là, le temps qu'il réalise et qu'il se mette à baiser sa peau désormais salée. Comment répondre à ses interrogations? Comment lui dire qu'il n'était pas quelqu'un en qui on pouvait avoir confiance? Quelqu'un qu'on ne pouvait pas aimer tellement il était hideux à l'intérieur? Wren n'avait pas les mots pour cela mais Lizzie le força à reposer ses yeux dans les siens et il tenta d'être lucide et cohérent. "Non, t'as raison... Tu peux me faire confiance." Est-ce qu'il mentait ou est-ce qu'il voulait s'en persuader? Doherty n'en savait rien mais il vin chercher les lèvres de sa belle brune en collant son corps encore plus étroitement au sien, son souffle court le forçant à se détacher quelques instants. "Est-ce que tu veux qu'on reste ici ou qu'on passe dans un endroit plus privé?" Si c'était sa première fois, Wren avait tout de même envie que le tout lui convienne et lui plaise, geste de considération qu'il n'avait eu envers aucune autre au moment de frôler ses courbes de ses mains, celles de ses fesses autant que de sa poitrine, guettant la décision qu'elle allait prendre. Ne plus faire demi tour, c'était définitivement trop tard désormais.
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| | | | (#)Mer 18 Sep 2019 - 23:05 | |
| Elle est vulnérable, ce soir, Elizabeth. Le ciel s’est assombri mais pas elle. Au contraire. Lizzie rayonne parce qu’elle est exactement là où elle veut être. Comme si elle a trouvé sa position dans ce monde trop grand et trop gros pour elle. La gamine qui n’a jamais cherché qu’à satisfaire sa mère, qu’à vouloir la plaire et lui obéir, elle rayonne maintenant. Pour autre chose qu’une caméra, autre chose qu’un objectif d’appareil. Elle ne satisferait pas sa mère ce soir, mais elle-même. Lizzie se la joue égoïste, elle se la joue personnelle, pour une fois. Elle le peut, elle le veut et on lui donne la possibilité de le faire. Wren lui en donne l’opportunité et elle le regarde comme si elle a passé sa courte vie à le chercher. C’est con, comme sensation, elle n’a que seize ans. Elle est trop jeune pour penser comme si elle est déjà perdue et paumée dans l’univers, traversant les constellations et les astéroïdes à tâtons. A seize ans, justement, on découvre les choses. Et ce soir, Lizzie se révèle elle-même à un garçon qui n’a jamais rien demandé d’elle. Une amitié entre deux personnes diamétralement opposées, l’un courant les jupons et l’autre l’observant faire en silence, en souriant – parce que c’est ce qu’elle sait faire. Que Lizzie ne sache pas comment on est censé se comporter avec les jeunes de son âge, qu’elle ignore comment capter des signaux affectifs, qu’elle a confondu protection avec jalousie pendant un an. Maintenant qu’elle est dans ses bras, maintenant que c’est elle que Wren regarde comme ça, Lizzie a une explosion de sentiments dans la tête qui se révèlent, comme une bombe que l’on vient de déclencher. Elle avait été jalouse, purée, d’une puissance dont elle ne s’était même pas rendue compte. Parce que double face, le voile, le rideau, le jeu, le masque. Même envers elle-même. Si son propre esprit et corps la trahissent sur ses ressentis, comment elle peut avoir une once de cohérence sur ce qu’elle peut ressentir et évoquer ? Mais il n’y a pas de lutte à avoir, ce soir. Pas de faux semblant, pas de comédie, pas de mascarade. Lizzie plonge son regard le plus honnête à Wren, les propos qu’elle murmure sont d’une sincérité déconcertante. Si elle veut se donner à lui, ça sera entièrement. Sans surplus, sans ajout. Et elle lui donnera tout ça sans concession parce que c’est sa place, en ce moment même. « Nan, t’as raison. Les potins, c’est que des histoires créées par ceux qui vivent à travers les autres. » Il n’y a pas d’autres explications pour que des personnes mal intentionnées prennent un malin plaisir à venir fouiner dans la vie d’autrui dans l’unique but de les afficher et de les détruire. C’est le genre de comportement que jamais Lizzie n’a compris et encore moins accepté. Dans le milieu qu’elle a été, c’est même une véritable épidémie. « Je peux aussi te décevoir. Donc on est sur un même pied d’égalité. Je suis prête à prendre le risque si tu le prends avec moi. » Car il n’y aura personne d’autre. Son cœur de seize ans n’a jamais autant tambouriné dans sa cage, lui prouvant qu’elle l’acceptera sans condition aussi, sous toute ses formes, tous ses humeurs. Tout ce qu’il lui donnera, elle le prendra, que ce soit le meilleur et le pire. Lizzie veut croire qu’elle a les épaules assez solides pour supporter Doherty. « Tu peux me faire confiance. » Et comme pour sceller ses propos, Wren l’embrasse, sa poitrine dénudée frôlant agréablement la peau de l’adolescent. Lizzie s’y perd, une fois de plus, profitant pour planter ses mains dans ses cheveux. Mais il se sépare d’elle, la laissant sur sa faim et le souffle haletant. Il lui demande la direction – ici ou là-bas – et franchement, elle serait tentée de lui dire qu’elle fout, qu’elle veut juste rester dans ses bras, qu’il repose ses lèvres sur les siennes, qui la découvre un peu plus, qu’il prenne son innocence et son âme. Que ce soit sur place ou ailleurs, Lizzie n’en aurait que faire. Si ce n’était pas sa première fois. « Gentleman jusqu’au bout. » Elle sourit avant de lui embrasser le haut des lèvres. « Privé, alors. Y a un coin, là-bas. Je veux juste que tu me lâches pas, Wren. » Lizzie se blottit un peu plus contre lui. Pour bloquer son stress. Pour faire preuve de pudeur vis-à-vis de sa poitrine dénudée. Pour la chaleur corporelle suédoise. Pour son odeur. Et elle se distrait agréablement en fourrant sa tête dans son cou pour l’y embrasser sans ménagement. Un vrai petit koala refusant de quitter sa branche.
Dernière édition par Lizzie Potter le Dim 22 Sep 2019 - 11:56, édité 1 fois |
| | | | (#)Jeu 19 Sep 2019 - 0:01 | |
| Wren avait sûrement donné son âme au diable avant même l'arrivée de l'adolescence, il n'avait jamais vraiment pu faire autrement, une histoire de patrimoine génétique à tous les coups. Depuis ce temps là, il était persuadé qu'il était un poison pour le monde entier mais il ne partageait jamais cette appréhension. Au contraire, il faisait en sorte que chaque individu qu'il rencontrait le pensait histoire de légitimer cette fichue pensée morbide. Au fond, Doherty n'était pas plus mauvais qu'un autre, même s'il faisait des choix douteux et n'assumait pas vraiment tout ce qu'il pouvait détruire. Cela ne l'empêchait pas de se sentir hideux à l'intérieur, l'âme rongée par un mal constant, par cette connerie que son père avait faite quelques années auparavant et qui conditionnait toute son existence depuis. Il était devenu dealer à cause de cela, il traînait dans les rues pour les mêmes raisons et il était persuadé de finir en taule avant d'atteindre ses trente ans parce qu'aucun Doherty digne de ce nom n'arrivait à se sortir de sa pénible condition, ce n'était pas écrit ainsi pour eux. Non, Wren n'avait aucune intention de bouleverser les idées reçues à son sujet, il allait probablement continuer de donner raison aux vieilles rumeurs de lycée, voire même les alimenter avec plus de passion encore parce qu'on allait parler de lui, de cette horreur qu'il traînait au creux de son âme et en conséquence, elle ne ferait que grossir. Jusqu'à le consumer puis le tuer. Il n'attendait que cela au fond, qu'on en finisse avec tout cela, qu'il n'y ait plus de lutte à opérer, plus d'attente à avoir par rapport à autrui, plus d'avenir, plus de sombres pensées, plus de douleurs à guérir. Rien. Le vide. C'était sans compter sur Lizzie Potter, la douceur incarnée, ce côté innocent et si attirant qu'elle seule avait à ses yeux. Wren n'était qu'un homme et il n'aurait jamais pu résister à une adolescente comme, il avait déjà bien du mal à résister à une femme tout court alors une belle brune aux yeux ébène, prête à se donner à lui sans rien attendre en retour, c'était limite trop beau pour être vrai. "T'en sais autant que moi sur le sujet, c'est vrai... Je peux le prendre ce risque, oui." Et il était complètement fou de dire cela, de faire miroiter cette personne qu'il n'était pas. Wren n'était que déception, depuis sa naissance, il était toujours celui sur qui on espérait compter mais qui se barrait dès que l'intensité était bien trop présente pour lui. Il ne gérait rien, assumait des responsabilités qui ne lui seyaient pas et voilà qu'une jolie jeune femme osait lui donner son corps, son coeur et son âme sans aucune garantie en retour. Lizzie devait être complètement folle pour oser agir de la sorte mais ils étaient dans l'océan, leur corps collé l'un à l'autre et dans ce genre de contexte, rien d'autre ne pouvait avoir d'importance. Juste ce baiser à nouveau donné. Cet échange passionné. Lizzie n'allait pas regretter, non, c'était un évidence vu à quel point Wren la entait sensible à ce simple acte, avant même qu'il n'ait tenté quoique ce fut de plus intime. Justement, il était temps d'envisager la suite car ils étaient dans l'eau, quelque peu visibles des quelques fumeurs qui oseraient goûter à la mort sur la plage et Wren n'était pas certain de créer de nouvelles rumeurs sur la belle brune, elle en avait déjà trop supporté. "C'est parfaitement noté, Lizzie. Je te fais pas toucher le sol." Il lui fit un clin d'oeil avant de commencer à s'extirper de l'autre, le corps de la jolie Potter encore étroitement enlacé avec le sien. Il se dirigea vers l'endroit tout indiqué, à une cinquantaine de mètres du reste des festivités, dans les cabines ds plaisanciers qui étaient vides à cette période de l'année. En bon voleur qu'il était, Wren réussit à ouvrir la porte pourtant cadenassé pour faire entrer Lizzie à l'intérieur, refermant soigneusement derrière lui. Il déposa la jeune femme finalement au sol, la dévorant du regard maintenant qu'il prenait bien le temps de détailler ses courbes dénudées. "Ca te convient comme endroit? Si tu dis oui, il y a plus de demi tour, Potter." Effectivement, il était déjà très proche d'elle et sa main se balada de manière assurée sur sa poitrine pendant de longues secondes avant de descendre sur son ventre, attendant certainement le dernier feu vert de la part de la brune pour oser franchir une limite totalement nouvelle pour elle. Après cela, il n'y aurait plus aucun moyen de l'arrêter, Lizzie Potter serait à la merci de Wren Doherty.
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| | | | (#)Ven 20 Sep 2019 - 22:22 | |
| Lizzie se demande si c’est l’alcool qui lui fait battre les flots de son sang dans ses veines ou autre chose. Elle n’est pas assez naïve pour ne pas savoir ce que cache cette question. Elle veut se montrer assurer, surtout face à Wren qui maitrise tout du début jusqu’à la fin. Son assurance s’arrête sur les plateaux télé, elle s’arrête devant la caméra. C’est là son monde, ce qu’elle connait. Avant ça, elle n’a jamais été une gamine assurée de quoique ce soit et maintenant qu’elle a été rejetée dans ce monde-là, la voilà qui se retrouve à être de nouveau cette gamine timide et réservée, qui reste sur le côté et qui sait s’effacer quand il le faut. C’est ce qu’elle a fait avec Wren pendant plusieurs mois. Même s’il l’entrainait avec elle, Lizzie se faisait toujours petite, elle restait toujours dans son coin pour ne pas envahir son terrain. Même s’ils finissaient toujours par passer du temps ensemble car c’est en premier lieu la raison des venues de Lizzie dans ces fêtes-là. Et aussi parce que la plupart du temps on la laissait tranquille. Et la présence de Wren a ses côtés n’y était sûrement pas étrangère car elle doute que c’est son joli minois que les fait reculer. Elizabeth n’a cependant pas envie de marcher dans son ombre. Mais elle n’a pas pu s’empêcher de s’attacher au fil du temps. Plus fort qu’elle, hors de son contrôle, elle ne s’est pas rendue compte de l’étendue de ses sentiments pour lui. Elle qui n’a jamais connu ça, l’innocente gamine. Alors ça arrive comme un boulet de canon et Lizzie se retrouve complètement démunie. L’assurance n’est qu’une façade et c’est clairement envolé. Elle n’est qu’une enfant dans ses bras, clairement. Wren la porte et c'est dans tous les sens possibles et imaginables. C'est au sens propre comme au sens figuré. Que ce soit physiquement ou émotionnellement. Il lui fait sentir des choses qu'elle n'a jamais pensé ressentie un jour. Parce que Lizzie reste une adolescente et qu'elle pense que sa vie est déjà fichue. C'est bien connu, c'est le genre de périodes où tout est dramatisé, tout semble déjà accompli et tout tracé. Avoir seize ans, c’est normalement avoir des rêves mais elle, elle a déjà vécu le sien sans savoir que ça en était un en premier lieu. Et elle a vécu la pire déchéance en revenant à la réalité. Brisée, Wren lui a donné un nouveau souffle, une nouvelle perspective, une nouvelle vision des choses.
Elizabeth reste accrochée à lui alors qu’il se dirige hors de toute vision d’autrui. God helps her, she’s going to do it. Elle ignore si elle est impatiente ou terrifiée. Elle ne veut pas le savoir, la gamine. Elle veut juste se laisser bercer par l’effluve de Wren, en espérant que ça puisse atténuer cette peur profonde qui l’envahit. Elle a confiance, elle a confiance, elle a confiance. C’est Wren, c’est un de ses premiers amis, un des rares qui ne lui posent pas de questions, qui ne l’a jamais jugé, qui l’a toujours accepté à ses côtés sans broncher. Elle n’a pas peur. C’est juste une nouvelle étape dans sa vie et il faut bien la franchir un jour. Elle est curieuse, elle veut pouvoir dire qu’elle l’a fait. Et si c’est avec Wren, c’est le petit plus. Lizzie est sûre d’elle de ce côté-là. Sa première fois sera avec quelqu’un dont elle est attachée, qu’elle affectionne – qu’elle aime ? Non, trop tôt, impossible. Mais la main qui circule contre l’épaule puis la joue de l’adolescent lui donne de l’électricité sous les doigts. Ils finissent dans une cabine peut éclairée mais par la lumière de la lune pour pouvoir voir le regard brillant de Wren sur elle. « Ça te convient comme endroit? Si tu dis oui, il y a plus de demi tour, Potter. » Sa tête est complètement relevée pour le regarder avec un œil admiratif. Elizabeth secoue la tête en posant ses mains guère assurées sur lui. « Tant que t’es là, ça me suffit. » La main du jeune homme enflamme un peu plus chaque partie qu’elle touche et Lizzie se met sur la pointe des pieds pour attraper ses lèvres. Timidement, doucement avant de reculer juste de quoi murmurer « Je te fais confiance. » Une répétition plus pour se rassurer elle-même que Wren. Parce que Wren, il a l’habitude, il sait faire, il n’a jamais peur de rien. L’adolescente sourit faiblement et l’embrasse de nouveau, avec plus de vigueur et de tendresse cette fois-ci.
Lizzie donnera exactement tout ce que Wren désire sans ciller. Parce qu’elle le veut et qu’elle est la maîtresse de ses choix. Et pour une fois, ça fait du bien d’être aux commandes de sa vie.
Dernière édition par Lizzie Potter le Dim 22 Sep 2019 - 11:57, édité 1 fois |
| | | | (#)Sam 21 Sep 2019 - 15:27 | |
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| | | | | | | | WRIZZIE • if you obey all the rules, you’ll miss all the fun |
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