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 (Juby) And will he see, how much he means to me?

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(Juby) And will he see, how much he means to me? - Page 6 Empty
Message(#)(Juby) And will he see, how much he means to me? - Page 6 EmptyJeu 31 Oct 2019 - 16:36


"Je t'aime." Un mot parfois compliqué à dire. Tout le monde rêve d'entendre ses mots sortirent de la bouche de leur conjoint ou de leur conjointe. Mais parfois, cela s'avère compliqué. Ton coeur s'emballe, il bat forrt dans ta poitrine. On pourrait croire qu'il s'agit d'un signe d'alerte, pas du tout. Tu ne t'es jamais senti aussi bien que présentemment. Et tout ça, c'est grâce à elle. Grâce à Ruby, tu te sens bien. Un sentiment de bien-être s'empare de toi, t'es heureux et ça fait bizarre, tu n'as pas pour habitude de ressentir une telle sensation de bonheur. Tu sens les doigts de ta bien-aimée sur ta joue. Un instant, tu fermes les yeux, un frisson te parcoure la colonne vertébrale. Plus rien ne compte. Vous n'êtes que tous les deux, dans cette piscine où Ruby est en train de faire quelques exercices d'étirement afin de se remettre en forme. Tes mains sur ses hanches, tu la serres contre toi afin qu'elle ne puisse pas tomber et se faire mal. C'est idiot à dire mais t te sens si bien à ses côtés, t'es entier et ça, ça fait du bien. Tu respire le plus normalement du monde et vos deux maladies semblent loin, très loin de vous désormais. Quelques doux baisers sont échangés entre deux étirements de la part de la demoiselle. « Waouh quelle chance j’ai que mon homme ne veuille pas aller dans les draps d’une autre. How lucky I am. » Ruby a toujours été la plus rationnelle de vous deux. Toi, t'es qu'un gamin qui prend enfin conscience de son âge avancé en imaginant une vie calme, posée et rangée avec celle qui fait battre son coeur. Tu ne compte plus le nombre de fois où la rouquine a su te remettre à ta place  bien qu'elle soit ta cadette de dix ans. Ruby, c'est la fille qui est capable de t'envoyer promener ou de te dire que tu l'emmerde si c'est le cas. Avec des inconnus, la rousse est réservé et son bégaiement refait surface. Avec toi, ce n'est plus le cas. Tu n'es pas ici, avec elle, pour lui faire du mal. Au contraire, t'es près d'elle pour qu'elle se sente bien et qu'elle soit heureuse, le plus longtemps. Tu viens prier très fort pour que la vie soit clémente avec vous et puisse vous offrir de nombreuses années ensemble. Pas simplement une seule année. « je ne suis pas trop branchée bar. C’est toujours bourrées de pintades qui gloussent devant le barman parce que les jeans lui font un beau cul. Oh mon dieu, regarde celui-là comment il est trop beauuuu. C’est d’un pathétique. » Ta petite amie a parfaitement résumée ce qu'il se passe la plupart du temps dans les bars. Cependant elle a tort sur un point. "Et toi, tu les aime les fesses de ton barman dans son jean ?" Dis-tu en venant lui voler un baiser. "Mais tu sais, dans ce genre de club, ce sont surtout des mecs qui sont clients. Y'a pas beaucoup de femmes de l'autre côté du bar." Parfois, tu partage ton bar avec Lexie. La jeune barmaid à mi-temps qui fait principalement office de serveuse. Tu ne sais pas si tu dois parler de la blonde à Ruby, elle n'a vraiment aucune raison d'être jalouse. Lexie c'est une amie, c'est tout. Elle a le statut d'une pote pour toi, il ne se passera jamais rien entre vous. Jamais. Mieux vaut ne pas inquiéter la demoiselle surtout qu'elle n'a absolument rien à craindre vis à vis de Lexie. Tu n'as rien contre le fait de voir Ruby venir te tenir compagnie lors de tes soirées de travail. Si tu n'as rien à craindre de la part de tes collègues, ce ne sera pas le cas vis à vis des clients. Certains sont ici pour les danseuses, ça ne les gêneraient pas de reluquer ta petite amie, bien au contraire. « hommes des cavernes. » Tu fronce les sourcils tout en la maintenant encore afin qu'elle ne tombe pas. "Je les connais ces types. Ils vont se permettre de te toucher à des endroits où ils n'ont pas le droit de le faire. J'passe déjà la moitié de mes soirées à défendre certaines danseuses et les serveuses du bar face à ce genre d'abruti, j'ai pas envie qu'ils viennent draguer ma copine !" dis-tu sans jamais t'énerver, ni hausser le ton de ta voix. Tu souris même si elle ne peut pas le voir. T'aimerais pouvoir l'aider à aller mieux mais mis à part ta présence, tu ne peux pas faire grand chose d'autres. C'est à elle de se battre afin d'aller mieux et tu la connais Ruby, elle en est capable tu le sais bien. Tu n'as aucun doute sur l'efficacité de ton sex appeal mais tu n'en joue pas non plus. Ça ne te gêne pas de sortir alors que t'es vêtu d'un jogging ou d'un jean troué. T'es souvent à peine coiffé et, depuis qe t'es au centre, ta barbe pousse relativement vite. "T'aime bien ma barbe ?" Tu lui demande ton avis parce que toi, tu l'aime bien et ça te fait un peu chier de la raser. « Bien sûr que tu l’es. Et tu le sais. J’en ai entendu parlé du grand John Williams qui fait tomber toutes les pintades de la basse-cour. J’avais envie de les frapper à chaque fois. » Ruby violente ? Jamais tu n'aurais pu penser cela d'elle mais ce côté de sa personnalité est agréable à découvrir. Tu caresses ses côtes avant de venir lui voler un baiser. "J'aurais bien aimé voir ça tiens ! Ça m'aurait plu !"  Petit sourire en coin des lèvres, t'aurais vraiment adoré voir son côté jaloux mais de toute façon, jamais tu n'aurais pu être avec elle. Ruby était bien trop jeune pour toi. Elle vient te parler d'un film avec Tom Cruise, or tu ne l'as jamais vu mais la comparaison avec toi doit valoir le coup de le voir. Tu sais bien qu'en matière de fidélité t'es pas non plus le meilleur exemple. Au contraire, t'arrive tout en bas de la liste. C'est à toi de prouver à Ruby que c'est terminé les conneries, que c'est elle et seulement elle que tu désires à côté. Tu viens faire part de ton idée de projet professionnel à Ruby, personne n'est encore au courant mis à part elle. La demoiselle propose même de t'aider à le lancer en te faisant un peu de pub. Pourquoi pas ? Même si elle est ta petite amie, tu ne peux pas refuser son aide. On a tous besoin d'un coup de main à un moment donné. La notoriété de la rousse ne peut qu'être bénéfique pour toi et ton projet. Tu la serre d'avantage contre toi en caressant sa joue. "J'aurais besoin de toi pour ce projet bébé. J'compte lancer des tee-shirts et leggings de sport pour femme et pour mec aussi. Et comme tu as été mannequin, je me dis que tu pourrais être mon égérie pour les femmes. Qu'en penses-tu ?" Tu ne sais as d'où te viens cette idée mais pourquoi pas ? Vous deviendriez non seulement un couple dans la vraie vie mais aussi dans les médias. Tu n'as jamais souhaité être célèbre, être reconnu dans la rue. Ça te fait déjà très bizarre d'imaginer ta tête dans les magazines people, ça sera pour la bonne cause. On te qualifiera comme le nouveau prétendant de Ruby McPhelps. "Quand je te revoie à cinq ou même à dix ou douze ans, toute timide et ne parlant et quand je te vois maintenant, je ne peux qu'être fier de toi. Tout comme tes parents et ton frère doivent être fiers de toi." Encore une idée folle qui ne traverse l'esprit, peut-être va-t-elle prendre peur ou, au contraire, elle acceptera. Tu lui propose de venir chez toi, avec toi et bien évidement, dans ton lit. « Tu vas nous supporter au quotidien ? J’ai des enfants. » Des enfants ? De quoi parles-t-elle ? Et puis, tu viens à penser à ses animaux. À ses chats et notamment monsieur Moustache qui te déteste. "Tant qu'il ne me chasse pas de la maison, je devrais pouvoir y arriver !" Ce n'est qu'un chat mais tu sais que Ruby et les animaux, ils ne font qu'un. « Mes chats. Et j’ai un bébé chien qui va arriver bientôt. Tu vas supporter d’avoir autant de monde à la maison ? Enfin quoique, je ne serai pas beaucoup là, mais ça sera avec plaisir pour partager ton lit. Même si je pense qu’on va devoir retirer les effluves de tes conquêtes des autres pièces. » Tu te doute bien que cela va être compliqué d'avoir une vie de couple avec une célébrité. Elle va te manquer mais c'est sa vie et tu l'accepte. "Les retrouvailles n'en seront que meilleures !" Dis-tu, tes doigts parcourant son bar lentement. Ruby va avoir un chien ? Bordel, c'est ton rêve d'avoir un chien. Tu n'as jamais franchis le pas durant toutes ces années vu que tu vivais en appartement. "Tu te rappelle à quel point je désirais un chien autrefois ? Eh ben, c'est toujours le cas. Je pense que quand je sortirais, je franchirais le pas !" Tant pis votre maison ressemblera à une arche de Noé et alors ? C'est ton rêve d'avoir un chien et si possible, provenant d'un centre de refuge. Tu l'auras ce chien, tu l'auras. "aucune femme n'est passé dans ce lit là et ne t'en fais pas, j'ai fait cramé les draps." Non, pas cramé. Tu les as simplement changé. T'as changé l'intégralité de ton mobilité. Tout était vieux, dépassé et dans un piteux état. La conversation change radicalement d'ambiance. Les confidences s'enchainent. "J'ai été ravi d'être ton premier, non pas pour me vanter mais parce que je le désirais aussi et qu'aucun homme ne me paraissait bien pour toi.." Tu l'embrasse sur la joue. "Je t'épargne l'état dans lequel j'étais quand je t'ai vu avec ce type à cette soirée .. ça m'a mis hors de moi.." Mais ce n'était qu'un juste retour des choses, Ruby a supporté bien pire avec toi et tes différentes conquêtes. "J'ai pris conscience de mes sentiments envers toi quand j'ai entendu ta douce voix .. et quand je t'ai vu habillé de ta robe de princesse.." Elle est tellement belle Ruby. À côté d'elle, t'es Quasimodo et elle est Esmeralda. « Callum savait. Que j’avais des sentiments pour toi. C’est même lui qui m’a affirmé que tu sortais avec une fille de mon âge. D’où mon exil de deux ans. Si je la chope cette conne, je la massacre. » PARDON ??? Son frère le savait et il ne te l'a pas dit ? Remarque, personne n'était au courant que tu étais amoureux de la rousse. "Attends, il savait ? Oh putain, je vais le tuer. Il aurait pu m'le dire !!" Tu hausse légèrement le ton et puis ton sourire vint à disparaitre à partir du moment où elle vient parler de Mina. Tu passes ta main sur sa joue, puis dans ses cheveux avant de l'embrasser. "Je m'en veux tellement ..On a perdu du temps .. Beaucoup trop de temps .. Et non, tu ne frappe personne. Ne te salis pas les mains bébé !" Tu ne connais pas encore son côté jaloux mais quelque chose te dit que tu vas souvent y avoir à faire. « Ce n’est pas à Brisbane. C’est à côté de Sydney mais j’enverrai Tyler te chercher avec ma bécane. Je serai déjà sur place. » Ah Tyler ! Il ne va jamais y croire que vous êtes un véritable couple Ruby et toi, il faudra que tu en profite pour t'excuser de l'avoir frapper. Tu ne sais pas ce qui t'as pris de faire acte de violence face à lui. On dirait ton père. Lorsqu'elle se met à évoquez Charlie, tu te mets à trembler et ton visage devient pâle. Ruby te prends dans ses bras, tu te serres contre elle comme si ta vie dépendait de la sienne. "Oh d'accord.." Tu te contente de l'écouter. Tu ne dis rien, ton regard se plonge dans celui de ta bien-aimée. « Je ne sais pas si je dirai joli si vous vous êtes faits du mal mutuellement. » Pas un mot, pas une parole. Tu ne dis rien. Ruby a raison. Vous vous êtes fait du mal mutuellement. "Je me dis que si je me suis mis avec elle c'était que c'était écrit. Rien n'arrive par hasard, j'en suis convaincu !" Peut-être as-t-il fallu que tu brise l'ex rouquine -de toutes les façons possibles- pour te rendre compte de ton comportement avec les femmes. "J'ai jamais voulu lui faire du mal, je te le jure .. Je suis pas comme ça .." Tu veux dire par là que t'es pas méchant. T'as juste fait les mauvais choix, en te foutant des conséquences pour la jeune étudiante. Ruby se met à parler, elle te tourne le dos et elle te fait une déclaration d'amour. Tu te lève et te met devant elle, tes mains dans les siennes; tu viens l'obliger à te regarder dans les yeux. Et encore une idée complètement folle. Ruby ne comprend pas, elle ne semble pas te croire mais t'es très sérieux. Tu veux réellement l'épouser. Elle va avoir trente ans et toi, quarante. Il est temps de se poser et si la vie doit lui être ôter, tu veux qu'elle parte en étant ta femme. Tu veux pouvoir marquer ma femme sur sa tombe. Tu lui passe la bague de ta mère à son doigt sans attendre qu'elle accepte ou non ta proposition. T'as confiance en elle et en vous, tu sais qu'elle dira oui. Elle n'est pas amoureuse de toi depuis seize ans pour refuser une telle proposition. « O… ou… oui. » T'en pleureras de joie tellement tu es heureux qu'elle accepte d'être ta femme. "T'es sûre de toi ? On pourra en aller acheter une autre .." Tu sais qu'elle va refuser, déjà parce que c'est la bague de famille mais aussi parce que t'es loin de rouler sur l'or. « T’es complètement taré. Tu le sais ça ? Et tu vas devoir aller demander officiellement ma main à mon père. » Tu te mets à rire aux éclats, il va falloir que t'aille voir monsieur McPhelps. Il ne t'as jamais fait peur. "Ton père me fait pas peur et puis, comme tu le dis, je fais déjà à moitié partie de la famille." Tu hausses les épaules. "Et puis, il ne me fait pas peur.." Taré et crétin, en d'autres circonstances t'aurais pu t'énerver mais pas avec elle. Ce n'est pas ne attaque de sa part mais plutôt un signe d'amour. « Donc en une journée, tu viens de passer de petit-ami officiel à fiancé. Y’a pas à dire nous ne sommes pas un couple comme les autres. » Oh que non ! Et ça te plait de ne rien faire comme tout le monde. La banalité t'ennuie. "Eh ouais, je suis coincé maintenant mais ça m'fait pas peur. Et toi ? T'as peur ?" Dis-tu en venant te lever, la tirant contre toi avant de regagner vos nouveaux quartiers. Terminé les expéditions nocturnes pour rejoindre la rouquine dans sa chambre. Dorénavant, vous avez l'autorisation d'être un vrai couple aux yeux de tout ceux qui doivent se cacher pour se retrouver. "Et où vous voulez-vous aller madame Williams ? Notre chambre ? Le jacuzzi ?" Sans attendre sa répondre, tu prends la direction du jacuzzi. Les couloirs sont déserts, tu viens donc te permettre de porter ta femme dans tes bras telle une princesse. Vous franchissez la porte menant à cet endroit calme et apaisant et tu la repose à terre. "Je m'entraine pour notre nuit de noce !" murmures-tu à son oreille avant de venir pénétrer dans le jacuzzi bien chaud. [/i]
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(Juby) And will he see, how much he means to me? - Page 6 Empty
Message(#)(Juby) And will he see, how much he means to me? - Page 6 EmptyJeu 7 Nov 2019 - 14:41

And will he see
how much he means to me ?

"On peut en perdre du temps quand on est jeunes. J’avais dix ans d’écart avec John mais je savais dans le fond qu’il ne serait jamais mien. Du moins, je n’aurai jamais espéré. Un simple malentendu qui nous a coûté dix ans. Pour certaines personnes de mon âge, dix ans, ce n’est rien. mais quand on est en sursis, dix ans, c’est énorme. Dix années écoulées, du sang versé, des battements de cœur loupés. Et pourtant, près de lui, dans cette douleur constante, je ne parviens pas à savourer l’instant. Sans doute parce que je ne sais pas si la chose est réelle ou non ? Est-elle réelle John ? Je pourrais lui poser la question sans qu’il n’en comprenne la nécessité. Après tout, j’ai toujours été dans un monde à part. Une femme perdue entre deux mondes. Respirer était devenu douloureux depuis mon dernier malaise. Je vivais dans le néant entre la vie et la mort. Sa main chaude contre la mienne glacée n’était qu’un énième rappel de mon état. Mais je ne voulais pas l’inquiéter, je voulais juste savourer. Je voulais l’aimer. Je ne demandai rien en échange. Après tout, j’ai toujours été la femme de l’ombre. Ma main glissée dans la sienne, les yeux dans les yeux, je sens mon cœur qui bat sereinement pour la première fois depuis une décennie. "Et toi, tu les aime les fesses de ton barman dans son jean ?" je le laisse me voler un baiser, choisissant encore une fois le mutisme. A quoi bon parler physique ? Je n’ai jamais été ce genre de femmes. Certes, j’ai toujours eu un faible pour sa musculature imposante mais c’était plus que ça. Une véritable connexion psychique, un amour qui relevait plus de sa psychologie que de son endurance physique. "Mais tu sais, dans ce genre de club, ce sont surtout des mecs qui sont clients. Y'a pas beaucoup de femmes de l'autre côté du bar." Je continue de l’écouter me parler de son métier. Qu’il travaille dans ce genre d’endroit ne me gêne pas. Disons qu’à mon sens, cela relevait du même domaine que la gynécologie. Le cliché de l’homme qui se tape des strip-teaseuses n’était ni plus ni moins qu’un arriéré en manque d’amour propre. Comme l’homme qui couche avec la prostituée. La femme exerce ce métier plus par nécessité que par réels envies et l’homme lui octroie l’acte charnel car il manque de confiance en lui pour oser affronter la réalité du monde extérieur. John avait toutes les femmes en un claquement de doigts. En ne reprenant que ses dires. Sur tout cet océan de femmes qui l’entourait, il m’avait choisi et le pourquoi demeurait un mystère. J’ai toujours été aux antipodes de la femme séduisante. Trop introvertie, trop timide. Trop silencieuse. "Je les connais ces types. Ils vont se permettre de te toucher à des endroits où ils n'ont pas le droit de le faire. J'passe déjà la moitié de mes soirées à défendre certaines danseuses et les serveuses du bar face à ce genre d'abruti, j'ai pas envie qu'ils viennent draguer ma copine !" Ma copine. Ce mot qui me faisait plaisir. Que j’appréciai jusque dans les tréfonds de mon estomac rempli de papillons. Je vins sourire avant de poser ma main humide sur sa joue. « Je sais me défendre maintenant. Laisse-moi le temps de me remettre de mon opération et je te montrerai ce que je sais faire, dis-je d’une voix qui se voulait douce. » je me mettais très peu en colère. La colère n’était pas une émotion pour mon cœur détraqué. Tout comme la danse m’a longtemps été proscrite. Mais maintenant j’ai appris à concilier la musique avec mon besoin de bouger. John n’avait eu qu’un aperçu du personnage que je m’étais façonné, que j’avais choisi pour m’évader. Tout comme il ne m’avait vu danser qu’une seule fois. J’ai toujours mis un point d’honneur à ce que peu de personnes accèdent à mes spectacles de classique. J’aimais cette discipline mais je n’avais pas le corps taillé pour. La voix rocailleuse de mon amant me sortit de ma rêverie et je me tournai vers lui. « Elle est un peu trop longue à mon goût mais si tu la tailles correctement tu pourras la garder. » ça lui donnait un petit côté mature qu’il n’avait pas il y a dix ans. Bien que j’avais appris à me faire à ses cheveux longs. J’étais jalouse de sa faculté à s’adapter à toute coupe de cheveux. Je n’ai jamais coupé mes cheveux roux. Je les aimais trop. "J'aurais bien aimé voir ça tiens ! Ça m'aurait plu !" Je fronce les sourcils. Cette addiction pour la violence. Je secoue la tête pour reprendre mes exercices en faisant le vide dans ma tête. On dit souvent que le yoga, c’est de la connerie mais cela fonctionnait avec moi. Le mental primait sur le physique et donc je me remettrais pas la simple volonté de mon esprit. "J'aurais besoin de toi pour ce projet bébé. J'compte lancer des tee-shirts et leggings de sport pour femme et pour mec aussi. Et comme tu as été mannequin, je me dis que tu pourrais être mon égérie pour les femmes. Qu'en penses-tu ?" Je passe une main dans ma nuque avant de me tourner vers lui. « ça me va mais je doute être la personne la plus attrayante pour ça. Après tout, j’ai le charisme d’une moule. » Ou d’une huitre. Comme celles dans Alice qui se font outrageusement gobées. Je me mets sur l’une de mes pointes pour tendre mon muscle atrophié. Not a good idea. "Quand je te revoie à cinq ou même à dix ou douze ans, toute timide et ne parlant et quand je te vois maintenant, je ne peux qu'être fier de toi. Tout comme tes parents et ton frère doivent être fiers de toi." Je le regarde en clignant des yeux. « je n’ai changé d’un pouce. Je dois apprendre mes scripts par cœur pour ne pas bégayer. Tout est millimétré à la seconde près. Et je ne suis pas très talentueuse. J’ai juste de beaux cheveux. » Je lui fais un mince sourire avant de passer une main dans ces derniers qui étaient retenus sur ma nuque à l’aide d’une pince. "Tant qu'il ne me chasse pas de la maison, je devrais pouvoir y arriver !" Je tire sur mon bras pour laisser mes pensées s’égarer vers Monsieur Moustache. Il a toujours été mon égérie. La preuve, il est sur ma jaquette d’album et il s’agit du logo sur ma chaine Vevo. J’argumente sur ses conquêtes. J’en frissonne rien que d’y penser. Je me doutais que si elles étaient toutes comme Charlie, cela ne pouvait être que des filles biens mais tout de même. « Est-ce que tu sortirais avec moi-même si j’avais eu autant de conquêtes que toi ? » Nous savons tous les deux qu’une femme qui a multiples amants n’est qu’une salope. Le féminisme ne progressait pas assez vite. Je savais qu’il répondrait par l’affirmative et que cette réponse ne serait qu’hypocrisie. "J'ai été ravi d'être ton premier, non pas pour me vanter mais parce que je le désirais aussi et qu'aucun homme ne me paraissait bien pour toi.." Je le laisse embrasser ma joue avant de me sentir rougir sous ce geste pourtant anodin. "Je t'épargne l'état dans lequel j'étais quand je t'ai vu avec ce type à cette soirée .. ça m'a mis hors de moi.." Non à vrai dire, je n’en avais aucune idée. j’ai toujours été très proche de la gente masculine. Car encore une fois, je me fondais parfaitement dans le décor. Un vrai caméléon. "J'ai pris conscience de mes sentiments envers toi quand j'ai entendu ta douce voix .. et quand je t'ai vu habillé de ta robe de princesse.." Je grimace en repensant à cette robe trop lourde. « Je déteste ce surnom. Princesse. Je suis aussi princesse que Mortitia Addams. C’est un surnom ridicule et enfantin. » Autant dire ce que je pensais cruement. Je l’ai toujours haï. Cela me renvoyait sans cesse à cette image de jeune fille fragile. Une fille qu’on pourrait briser aisément. Nous venons à parler conquêtes et plus particulièrement de Charlie. Elle m’a semblée si frêle, si brisée lorsqu’elle me parlait de John. Traumatisée. Je ne lui tenais pas rigueur d’un tel discours envers son ancien amant même si je n’en ai pas cru un mot. « Je ne veux rien savoir. Ce qui s’est passé entre vous n’appartient qu’à vous. Et ce qui se passe entre nous ne regarde personne d’autres. Chaque relation est différente tout comme chaque personne a un comportement changeant suivant la personne avec laquelle il est. Ainsi va la nature humaine. » Je frissonne en écoutant mes propres mots sortir de ma bouche car je me rappelai trop bien que mon ex compagnon haïssait ce genre de litanies. Il détestait que je sois aussi détachée de tout. Mais quand on passe sa vie à être spectatrice de sa propre vie, on peut avoir du mal à interpréter son rôle et ses propres émotions. Je ne sais pas ce qui nous amène au mariage. Mais j’accepte. Il ne me reste plus beaucoup d’années à vivre et je voulais les passer à ses côtés. « je t’interdis de vendre ta moto. Que ça soit pour une bague stupide ou une réception. Je m’en voudrais que tu vendes ta plus vieille amie pour mes beaux yeux. Si tu le fais, je te refuserai le lit conjugal pendant un mois entier. » Et je ne plaisantais pas. Je suis du genre à savoir tenir mes promesses. « Et Callum ? Il ne te fait pas peur ? » J’ai un petit sourire alors qu’il vient me porter. C’est d’un fleur bleue. « Je garde mon nom. Déjà parce que je ne prendrai jamais ô grand jamais un patronyme australien. Je suis écossaise et je le resterai jusqu’au bout des ongles. Et parce que ça ferait trop de paperasses pour mes producteurs. Désolée de te décevoir homme des cavernes mais nous sommes en 2019. » Je retrouve la terre ferme avant de venir ôter mes attelles et plonger dans l’eau bouillante. « On sera trop crevés pour s’envoyer en l’air lors de la nuit de noces. Plutôt pendant la lune de miel, si tu préfères. » Je viens me coller sur ses genoux avant de passer une main trempée dans ses cheveux. « Faudra couper un peu tes cheveux aussi. Tu ressembles à un ours et je veux des belles photos de mariage. » Pour que tu puisses un beau souvenir de nous quand je ne serai plus là.



©️ nightgaunt


@John Williams :l:
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Message(#)(Juby) And will he see, how much he means to me? - Page 6 EmptySam 9 Nov 2019 - 16:05


Durant de longues années, tu as eu peur de dire à qui que ce soit que tu l'aimais. Même à ta mère, tu ne le lui a jamais dit. T'avais peur. Peur de prononcer ses mots, peur de perdre les personnes à qui tu les disais. T'as jamais été cet homme sûr de lui avec ces sentiments, t'as jamais su montrer à ta mère ou à tes amis qu'ils comptaient à tes yeux. Avec Ruby, cette relation aussi ambigue soit-elle n'a pas fait fait exception. Depuis treize ans, tu n'as pas été fichu de mettre des mots sur ce qu'il se passait entre vous. Tu ne sais même pas si t'as été amoureux d'elle à l'époque, cela reflétait bien de l'attachement entre vous mais certainement pas de l'amour. Du moins, de côté. Aujourd'hui, tout est différent. Ruby tu l'aime et tu te retrouve même fiancé à la jeune femme rousse. Shay, Quinn, aucune des deux filles ne va en croire ses oreilles lorsque tu vas le leur dire. Tu ne sais pas quelle mouche a bien pu te piquer pour que t'en viennes à lui demander de t'épouser et elle qui accepte. Deux fous. Voilà ce que vous êtes. Deux fous éperdument amoureux l'un de l'autre. Rien ne te destinait à finir fiancé avec Ruby. Rien n'aurait pu te mettre la puce à l'oreille et pourtant, c'est bien ce qui est en train de se produire à cet instant. Tu n'en reviens pas. Toi, John Williams, tu es fiancé à une femme aussi exceptionnelle que belle. Une jeune femme avec qui tu as dix ans d'écart environ et que tu connais depuis l'âge de cinq ans. Elle en a fait du chemin, toi aussi. Tu n'es pas fier du chemin que tu as parcouru, de toutes ses chosses idiotes que t'as faite. S'il était possible de revenir en arrière, tu le ferais mais malheureusement, c'est pas possible. Tu vas donc devoir te contenter de vivre avec cela. Tu n'as jamais cherché à te caser, cela serait arrivé quand cela le devait. Tu n'es pas peu fier de pouvoir te promener au bras de la cadette des McPhelps. Sa célébrité te fait peur. Te retrouver en première page des magazines people t'effraie, t'as pas envie que les gens te reconnaissent dans la rue. Toi qui a toujours pris soin de passer inaperçu, d'être invisible. Être reconnu dans la rue comme étant le fiancé de la grande star Ruby McPhelps t'effraie. Vas-tu arrivé à vivre avec cela ? Probablement. Tu sais que tu perdras Ruby sinon et ça, c'est inconcevable. Dix années gâchées par votre bêtise c'est suffisant comme cela. Près d'elle, tu ne cesses de te demander si cela est réelle, si tu ne rêves pas. Et si c'est le cas, si tu rêves, tu ne veux pas te réveiller. Jamais. Ta mère serait tellement fière de toi, t'as réussis à trouver l'amour alors qu'elle n'a jamais su le faire. Peut-être que si elle avait eu le courage de quitter ton père, elle aurait pu être heureuse en trouvant l'amour comme toi en ce moment. Tu serres sa main, faisant glisser ton regard dans le sien. "J'ai une requête un peu spéciale .. Quand j'sortirais tu viendrais avec moi au cimetière .. ? drôle de demande, J'ai jamais eu la force de m'rendre sur la tombe de ma mère .." Ce n'est pas l'envie qui t'en manquait mais t'y rendre seul es au-dessus de tes forces. T'as même pas pu lui payer une place au cimetière, elle se retrouve dans la fosse commune avec les déchets de la société. Remarque, c'est certainement là-bas que tu finiras le jour où ton heure aura sonné. Alors que tu sais que les proches de Ruby aura de quoi payer son enterrement. La simple évocation de l'enterrement de la rousse te fait froid dans le dos. Tu frissonnes en même temps que ton coeur se serre dans ta poitrine. Tu lui parle, tu lui pose des questions. Ruby ne dit rien, elle se terre dans son mutisme. T'as jamais eu de soucis pour avoir des femmes dans ton lit mais aucune n'a réussis à te faire éprouver ce que tu ressens avec elle. Ruby et toi, c'est un niveau au-dessus. Ça n'a rien à voir avec les relations que t'as pu avoir dans le passé. Tu comprends que la rouquine se sente bien en-dessous des autres femmes, c'est faux. Elle est au-dessus, loin devant les autres. Ruby, elle ne voit pas en toi qu'un bel homme avec des muscles. Non. Elle voit l'homme que t'es à l'intérieur, celui que tu es vraiment et non pas celui que tu es devant les autres. T'es pas contre l'idée de voir Ruby débarquer au club, tu ne supporte pas l'idée que les mecs qui seront présents se permettront de baver sur ta fiancée. Alors oui, t'es certainement un homme des cavernes comme elle te le dit mais tu l'assume parfaitement. Personne n'a le droit de poser ses sales pattes sur elle. Mis à part ses amis, sa famille et les gens avec qui elles travaillent. Ruby est à toi, c'est ta fiancée. « Je sais me défendre maintenant. Laisse-moi le temps de me remettre de mon opération et je te montrerai ce que je sais faire. » Tu lu souris en gardant ta main dans la sienne, jouant avec ces doigts. "Je n'en doute pas. J'attend que ça de savoir de quoi t'es capable." T'en as déjà eu un petit apperçu la dernière fois dans le parc du centre lorsqu'un couteau est venu te frôler le visage. Et aussi cette fois où elle s'est jetée sur cette fille blonde qui est en isolement par votre faute. Tu sais quoi elle est capable, une piqûre de rapel ne fait pas de mal certaines fois. La voix de Ruby est douce, tu ne te souviens pas l'avoir déjà vu hausser la voix. Elle est tout ton contraire. Elle est douce, calme, gentille alors que toi t'es quasiment tout le temps en colère ou sur la défensive. Depuis longtemps, t'en as voulu à la terre entière d'être né dans une famille comme la tienne. Des parents qui se foutaient littéralement de toi et te laisser livrer à toi-même sans jamais s'en mêler. T'as tout le peur que tes proches s'en aillent loin de toi, qu'ils t'abandonnent. « Elle est un peu trop longue à mon goût mais si tu la tailles correctement tu pourras la garder. » T'avais bien dit à Shay de t'apporter un rasoir mais elle a refusée, elle a sans doute eu peur que tu veuilles te tailler les veines avec. Comme si c'était ton genre. Tu n'es qu'un lâche, tu sais que tu n'auras pas le courage d'aller jusqu'au bout. Ta mère l'a eue ce courage, toi t'es qu'un lâche. "Très bien, je prends note. J'entretiendrais cette barbe !" Ca te donne un petit côté viril, t'aime bien. Et qui sait ? Peut-être que dans trois semaines, tu changeras encore d'avis et que tu la rasera entièrement. La conversation dérive sur ton futur projet professionnel ensuite, tu lui en fais part. Ruby est la première à avoir connaissance de ce projet. Même Shay ne le sait pas, espérons qu'elle ne t'en veuille pas. « ça me va mais je doute être la personne la plus attrayante pour ça. Après tout, j’ai le charisme d’une moule. » Tu soupire fortement, t'as cette envie de la secouer dans tous les sens et de lui dire qu'elle se trompe. Elle est très bien comme ça. Ruby se dévalorise et ça t'agace au plus haut point. Tu refuse de lui crier dessus, tu sais que ça va la tétaniser ainsi que de la rendre muette à nouveau. "Tu veux bien arrêter de dire des conneries ? Si j'te le propose c'est pas parce que t'es ma nana mais que je crois en toi et en ta capacité à réussir ce job. Tu soupires en essayant de calmer ton esprit. Arrête de te dévaloriser comme ça. J'aimerais que tu te rendes compte que t'es magnifique. Autant physiquement que mentalement !" Ruby est bien plus intéressante que les trois quarts des nanas que tu as pu fréquenter. Mais ça t'agace le fait qu'elle ne cesse de se dévaloriser comme cela en se comparant aux autres. T'aimerais qu'elle se rende compte de sa beauté. T'es peut-être pas le mieux placé pour le lui faire comprendre, t'es pas assez objectif vis à vis de la rouquine. « je n’ai changé d’un pouce. Je dois apprendre mes scripts par cœur pour ne pas bégayer. Tout est millimétré à la seconde près. Et je ne suis pas très talentueuse. J’ai juste de beaux cheveux. » Et voilà, elle recommence ! Elle se dévalorise encore une fois. Tu soupire de nouveau en essayant de garder ton calme. Tu quitte rapidement l'eau de la piscine pour venir prendre place sur les gradins. Ruby ne tarde pas à te rejoindre. Cette fois, tu viens hausser le ton lorsque tu prends la parole. "Arrête de faire ça ! Arrête de dire que t'as aucun talent. Si t'es tant connu ce n'est pas pour rien. J'ai vu certains de tes films, t'es époustouflante sur scène. Je me souviens de cette soirée la veille de ton dix-huitième anniversaire. Tu m'as bluffé. T'as une voix exceptionnelle. Que tu sois chauve ou non, t'as du talent alors arrête de faire ça !" T'es conscient que tu vas certainement la rendre muette à nouveau, à force t'as l'habitude, mais t'en as marre qu'elle se rabaisse de la sorte. Ruby est une belle femme, à l'extérieur mais aussi à l'intérieur. Il est grand temps qu'elle en prenne conscience. « Est-ce que tu sortirais avec moi-même si j’avais eu autant de conquêtes que toi ? » D'où ça sort ça ? D'où ça vient cette idée ? "Tu crois quoi ? Que t'es un trophée pour moi ? Pas du tout. Je t'aime que t'es eu cinquante-trois conquêtes ou une seule !" Serait-ce une nouvelle dispute ? Ou simplement le moyen de mettre les choses à plats ? La seconde option semble plus intéressante, tu te souviens de ce qu'il s'est passé lors de votre dispute. « Je déteste ce surnom. Princesse. Je suis aussi princesse que Mortitia Addams. C’est un surnom ridicule et enfantin. » ok, bien. Donc le princesse dégage. Si c'est ce qu'elle veut, tu t'en accommoderas. Tu hausse les épaules en répondant "Bien .. Comme tu veux.." Tu ne cherche pas le conflit. Si elle déteste ce surnom et bien tu ne l'utiliseras plus, ce n'est pas plus compliqué que ça. Et le sujet Charlie arriva sur le tapis. « Je ne veux rien savoir. Ce qui s’est passé entre vous n’appartient qu’à vous. Et ce qui se passe entre nous ne regarde personne d’autres. Chaque relation est différente tout comme chaque personne a un comportement changeant suivant la personne avec laquelle il est. Ainsi va la nature humaine. » Ruby, la rationnelle est de retour. Mais ça te fait du bien, c'est exactement ce qu'il te faut : une nana qui te remet les pieds sur Terre, te faisant descendre de ton piédestal. Tu ne peux pas nier que ça t'arrange qu'elle ne veuille rien savoir, tu n'as pas envie de raconter cette nuit d'horreur une énième fois. Soudainement, tu lui fais la proposition qui va changer l'entièreté de ta vie. Tout sera différent à partir de cet instant, celui où la rousse accepte de devenir ta femme. Elle est folle, il n'y a pas d'autres explications. « je t’interdis de vendre ta moto. Que ça soit pour une bague stupide ou une réception. Je m’en voudrais que tu vendes ta plus vieille amie pour mes beaux yeux. Si tu le fais, je te refuserai le lit conjugal pendant un mois entier. » Quoi ? Elle oserait te faire ça ? La connaissant, tu sais qu'elle est en est capable. Tu te contente de rester bouche bée face à elle, ne sachant que dire de plus. "T'oserais ?" Tu balbuties face au visage serein de la rousse. "Je me demande lequel de nous deux sera le plus en manque !" Tu dis en étant sûr de toi et de ses sentiments envers toi. "Non, il me fait pas peur Callum !" Tu dis en étant sûr que ton amitié avec son frère aîné sera plus forte que toutes les disputes possibles. Tu viens la porter, vous quittez la piscine afin de rejoindre le jacuzzi. Juste toi et elle, tout simplement. « Je garde mon nom. Déjà parce que je ne prendrai jamais ô grand jamais un patronyme australien. Je suis écossaise et je le resterai jusqu’au bout des ongles. Et parce que ça ferait trop de paperasses pour mes producteurs. Désolée de te décevoir homme des cavernes mais nous sommes en 2019. » Quelle garde son nom ou prenne le tien, peu t'importe. Ça t'arrange d'ailleurs qu'elle ne veuille pas prendre le tien, elle sera certainement associé à ton paternel et tu refuse de lui imposer cela. Qu'il salisse ton image c'est une chose dont tu t'es accomodé à force, mais il ne ternira pas l'image de Ruby. Tu t'y oppose. "Arrête de m'appeler comme ça ! J'me fiche que tu prenne mon nom. Tant que tu me supporte au quotidien, je me fiche du nom que tu porteras !" Réponds-tu simplement en venant pousser la lourde porte du jacuzzi. T'entre dans l'eau bouillante. Impossible de décrire ce plaisir qui vient de s'emparer de toi en entrant dans l'eau. T'actionne même les bulles. « Faudra couper un peu tes cheveux aussi. Tu ressembles à un ours et je veux des belles photos de mariage. » Ta future femme vient s'assoir sur tes genoux, tu place une main derrière sa taille et caresse la paume de sa main. T'es un peu surpris de ses dires, elle t'as pourtant connue les cheveux longs autrefois. "T'aime pas ? J'aime pas les cheveux courts, ça m'donne l'air trop sérieux !" Trop adulte mais peut-être as-t-elle raison, peut-être est-il tant pour toi d'être enfin adulte. A quarante ans, il serait temps en effet. "Bien, j'irais donc chez le coiffeur mais m'demande pas de m'raser la tête. J'veux pas ressembler à un oeuf sortie tout droit de la poule !" Inutile de préciser d'où sort les oeufs, tout le monde le sait. Tu viens embrasser la clavicule de la jeune femme, puis le début de son dos. "J'crois m'souvenir que t'aime les massages non ?" Dis-tu en commençant à caresser son dos puis à le malaxer afin de la masser. T'en profite aussi pour embrasser son dos ou sa nuque en même temps.
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Message(#)(Juby) And will he see, how much he means to me? - Page 6 EmptyDim 10 Nov 2019 - 3:12

And will he see
how much he means to me ?

Je n’ai jamais été particulièrement bavarde. Après tout, j’ai toujours haï le son de ma voix. Depuis toute petite, j’avais une voix trop fluette, trop enfantine si bien que tout le monde m’a cru muette. J’étais en train de faire mes exercices, tout en expirant et en inspirant alors que John se tenait derrière moi et me tenais pour que j’évite de perdre l’équilibre. "J'ai une requête un peu spéciale .. Quand j'sortirais tu viendrais avec moi au cimetière .. ? » Je me tourne vers lui pour le regarder. Je ne sais pas ce que cela fait que de perdre un parent. Callum et ma famille le savent puisque lorsque ton cœur cesse de battre pendant presque une minute, tu es considéré comme décédé. « J'ai jamais eu la force de m'rendre sur la tombe de ma mère .." Je viens poser ma main sur sa joue rugueuse pour déposer un tendre baiser sur ses lèvres. Je me rappelai très bien sa mère. Je ne les avais croisé que très peu puisque le jeune Williams passait le plus clair de son temps à la maison. Mais elle était si douce et si gentille. Si soumise. Exactement comme moi. Elle a mis fin à ses jours car elle ne supportait plus de vivre avec le spectre de son ex-mari. Un homme violent, un homme malade. La violence est une maladie et je ne cessai de penser que Nicolas allait plaider cette folie. Ou alors on allait me trainer dans la boue. Mon cœur commence à battre un peu plus rapidement car la date fatidique du procès approchait. « J’ai une… demande assez spéciale aussi… » Je vins me planter fermement dans le sol alors que je lui tournai toujours le dos pour regarder le sol. L’eau bleue qui bougeait au rythme des moteurs de la piscine. « Je vais devoir… Je vais devoir aller au procès. Et j’aimerai que tu m’accompagnes. » Je ne sais pas si j’aurai la force de le revoir. De lui faire face alors que la dernière image que j’avais de lui était son être massif au-dessus de moi en train de forcer l’entrée dans mes jambes. Je réprimai un frisson avant de déglutir. « Mais tu ne viendras qu’à une seule condition : peu importe ce qu’il dira, ce qu’il fera. Tu ne réagiras pas. Mes avocats m’ont… ils m’ont prévenue qu’il allait me trainer dans la boue pour sa défense. » Seulement, j’avais les médias de mon côté ainsi qu’une grande communauté de fans. Avec l’affaire Weinstein ainsi que le #balancetonporc, la violence envers les femmes étaient de plus en plus mal vue. De plus en plus médiatisées. « Je ne veux pas que tu réagisses. Si tu ne te sens pas capable de rester stoïque pendant qu’il me traitera de… » Je déglutis. Le mot peine à sortir parce que je ne disais que très rarement ce genre de grossièretés. Voire même jamais. « … salope, murmurai-je, j’irai avec Tyler si tu tentes quoique ce soit. » Il fallait qu’il comprenne que dans cette affaire, il ne s’agissait pas d’un règlement de comptes. La loi était de mon côté. Mais un seul faux pas et nous risquerions gros tous les deux. John comme moi. Cela pourrait mettre ma carrière en péril, mon image publique. Je lui faisais confiance bien que j’avais connaissance de ses antécédents. Je voulais juste qu’il me prouve que j’avais raison. Qu’il n’était pas l’homme violent qu’on décrivait à chaque conversation. "Je n'en doute pas. J'attend que ça de savoir de quoi t'es capable." Toujours ce rapport, cette avidité de sang. « Je crois l’avoir assez prouvé comme ça. Et je déteste avoir recours à la violence physique. J’ai l’impression d’être… » Un monstre. Une moins que rien. Un animal ? « comme Lui. » Il était omniprésent dans mon esprit. La violence n’était pas quelque chose que je cautionnais. « Si tu continues sur ce chemin où tout est empli de coups, de sang, de haine et de bagarres, je te quitterai. » Les mots pouvaient paraître difficiles. Mais je sais par avance que je ne le supporterai pas. Qu’il se batte dans le cadre d’un sport passerait encore mais il ne pouvait pas frapper tout le monde à tort et à travers. Tout le monde me mettait en garde. Quelques détails de l’histoire convergeaient. Je ne voulais pas les croire car j’ai toujours su au fond de mon cœur détraqué que John était quelqu’un de bien. Mais il avait cette noirceur, cette haine de lui-même qu’il n’arrivait pas à éloigner. Je me tournai pour venir poser ma main doucement sur sa joue en le regardant dans les yeux. Je l’ai toujours aimé et ce malgré toutes les bagarres auxquelles il a participé. J’ai soigné ses plaies plus d’une fois. Mais il fallait grandir. Il fallait qu’il se détache de ce cercle vicieux dans lequel il était impliqué. Les yeux dans les yeux, je garde le silence avant de venir poser ma bouche sur la sienne dans un baiser empli de douceur, de tendresse propre à moi-même. Je pouvais lui montrer que tout ne se réglait pas dans la précipitation. Dans la haine. Dans ce carnage qu’il avait engendré et qui l’a conduit dans une spirale autodestructrice. « T’es un homme bien, John Williams. Il serait temps que tu t’en rendes compte. » Je vins m’éloigner, brisant la bulle que j’avais instauré. Je n’élevai que très rarement la voix. Je n’aimais pas crier et ça m’était interdit. On en vient à parler de son physique. Je caresse son visage avant de voir que sa barbe avait poussé de manière hirsute. J’opine lorsqu’il me dit accéder à ma requête. « Tu sais, la barbe peut stimuler certaines choses érogènes quand elle est bien entretenue. Ça me fait un peu mal parce que c’est trop long… en… en… en bas. » C’était comme si notre buisson intime n’était pas entretenu. Le pénis de l’homme pouvait se retrouver coincée entre les poils et ça pouvait s’avérer douloureux. Heureusement, le mien était plus en forme de feuille de figuier qu’en buisson piquant de Maléfique. Puis, nous dérivons sur son travail. J’étais contente pour lui qu’il décide d’avoir un projet. Surtout en rapport avec le sport. Sa musculature prouvait qu’il a toujours aimé en faire. Pour ma part, j’ai l’air d’une brindille à ses côtés. Alors qu’il élève la voix, je sursaute avant de me reculer d’un pas. "Arrête de faire ça ! Arrête de dire que t'as aucun talent. Si t'es tant connu ce n'est pas pour rien. J'ai vu certains de tes films, t'es époustouflante sur scène. Je me souviens de cette soirée la veille de ton dix-huitième anniversaire. Tu m'as bluffé. T'as une voix exceptionnelle. Que tu sois chauve ou non, t'as du talent alors arrête de faire ça !" Je n’écoute pas les mots pour être honnête, seul le ton à le don de me faire trembler. Je joins mes mains pour ne pas lui montrer que j’étais effrayée. Je pris une profonde inspiration alors que mon bracelet commença à s’affoler. Je décidai à me lever pour mettre un peu de distance entre nous. Je n’aimais pas qu’on me crie dessus. Je vins passer ma main dans l’eau, assise au bord. Les jambes repliées sous moi.  "Tu crois quoi ? Que t'es un trophée pour moi ? Pas du tout. Je t'aime que t'es eu cinquante-trois conquêtes ou une seule !" Pourquoi rapporte-t-il toujours ça à lui ? « C’est juste qu’une femme qui a multiples conquêtes est vue comme une femme légère alors qu’un homme est un casanova. Cesse de tout rapporter à toi, tu en deviens ridicule et puéril. » Je laisse poindre une part d’agacement dans ma voix avant de froncer les sourcils. Mon bracelet émit un nouveau bip alors qu’une quinte de toux vint s’emparer de moi. Je mis par réflexe ma main devant en sentant le liquide visqueux dans ma paume. La quinte se fit plus violente et par réflexe, je fis le dos rond avant de tourner la tête vers Josette pour l’attraper du bout des doigts et poser mon masque sur mon visage afin de prendre une grande inspiration. Je dévisse le goupillon pour libérer l’air qui s’infiltra dans mes poumons. Nous continuons à discuter par intermittence alors que je tentai de calmer les ardeurs de mon cœur. Ce dernier était trop maltraité depuis quelques années. « C’était son surnom. Princesse. Ma princesse. Ma délicieuse princesse. Ma poupée de porcelaine. » Je réprimai un frisson en me rappelant la manière dont il avait de me caresser les cheveux, me recroquevillant sur moi-même telle une huitre. « Je n’aime plus qu’on… qu’on… qu’on me caresse la tête. j’aimais bien avant mais mais mais mais mais mais mais… » Une quinte de toux à mesure que je paniquai. Je repris le masque pour reprendre mon air. John devait comprendre. Sa mère a été battu après tout. Elle aussi devait avoir certains traumatismes plus forts que d’autres. Sans réellement réfléchir, je décide de dire oui. Je ne sais pas pourquoi. Sans doute parce que je l’aime plus que de raison. Il n’y a que lui. il n’y aura jamais que lui. "T'oserais ?" Je hausse un sourcil alors que nous parlons du mariage. Je le connais bien. "Je me demande lequel de nous deux sera le plus en manque !" Je tends le doigt vers lui avant d’ôter mon masque. « J’ai tenu sept ans sans sexe. Pas une seule aventure, rien. Je pense que je peux m’accommoder de quelques semaines. » je lui glisse un petit clin d’œil alors que je me sens si lasse pour le coup. John doit le comprendre car il vient me porter et je me blottis contre son torse massif. "Arrête de m'appeler comme ça ! J'me fiche que tu prenne mon nom. Tant que tu me supporte au quotidien, je me fiche du nom que tu porteras !" Je ne réponds rien avant de le suivre pour entrer dans l’eau, collant mon dos contre son torse. Puis, je pose la bouteille près de nous. Elle est carrément devenue indispensable celle-là. Les bulles viennent m’arracher un gémissement de plaisir alors que je me calle bien contre lui. « Non, dis-je d’une voix un peu plus ensommeillée, j’aime bien tes cheveux. C’est juste qu’il faut couper les fourches et structurer la coupe. C’est tout. » Mes paupières étaient de plus en plus lourdes. « Tu m’en veux si on fait l’amour plus tard ? Je suis… je me sens fatiguée. » Je dépose un baiser doux sur ses lèvres. « Si tu me fais un massage, je vais m’endormir, chuchotai-je. » Je viens me caler contre lui, étendant ma jambe blessée avec sa main autour de ma taille, la mienne autour de sa nuque pour venir poser ma tête sur son épaule. « Je suis désolée. Je ne suis pas… à la hauteur. » Je viens poser un baiser dans son cou avant de fermer les yeux d’un coup. Bercée par les bulles, éreintée par mes multiples nuits blanches, par mes cauchemars. « je me sens bien avec toi, mon fiancé. »



©️ nightgaunt


@John Williams :l:
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Message(#)(Juby) And will he see, how much he means to me? - Page 6 EmptyMar 19 Nov 2019 - 13:41


Entre Ruby et toi, c'est toi qui a toujours été le plus bavard. Au fil des années, tu as appris à comprendre les silences de la rouquine. Exactement comme Callum sait le faire depuis vingt-neuf ans. À l'époque, Ruby fut la seule personne à savoir te calmer. Sa simple main posée sur ton bras suffit à faire redescendre la pression qui s'est brutalement emparée de toi. La première fois que tu as entendu le son de la voix de la rousse, elle avait seize ans. Ruby n'a aucune honte à avoir par rapport à sa voix, elle est parfaite tout comme son physique. Tu te tiens derrière elle, tes mains autour de ses hanches afin qu'elle ne tombe pas en arrière. Tu viens lui faire une requête un peu spéciale, tu lui demande de t'accompagner au cimetière de Brisbane afin d'aller rendre visite à ta mère. Pour seule réponse, Ruby vient t'embrasser. Un tendre baiser que tu lui rends bien évidement. Bien sûr qu'elle va t'accompagner, tu n'en doute pas. Ruby a dû voir ta mère deux ou trois fois c'est tout. Plus jeune, tu passais le plus clair de ton temps chez les McPhelps. Pour eux, t'étais un peu comme un membre de la famille. Tu le sera bientôt officiellement lorsque tu auras épousé Ruby. « J’ai une… demande assez spéciale aussi… » Ruby se plante devant toi, vu qu'elle est aussi grande que toi, tu n'as pas besoin de baisser le regard vers elle. La jeune femme ne te fixe pas, tu passes tes doigts dans son dos. « Je vais devoir… Je vais devoir aller au procès. Et j’aimerai que tu m’accompagnes. » Le procès. Le fameux procès concernant son ex copain et ce qu'il a osé lui faire. Tu te connais, t'es pas certain de pouvoir te maitriser face à lui mais tu te dois d'être présent. Pour elle, pour lui apporter ton soutien et lui montrer que tu seras toujours là pour elle. Dans les bons comme dans les mauvais moments. « Mais tu ne viendras qu’à une seule condition : peu importe ce qu’il dira, ce qu’il fera. Tu ne réagiras pas. Mes avocats m’ont… ils m’ont prévenue qu’il allait me trainer dans la boue pour sa défense. » T'attrape sa main et la lui serres fortement. Tu te contente de hocher la tête positivement. Ce mec n'est qu'un connard, il devrait crever la bouche ouverte et dans d’atroces souffrances. Comment as-t-il pu faire autant de mal à Ruby ? Elle ne mérite pas cela. Elle est si douce, si fragile. Tu dépose un baiser sur la paume de sa main et lui lance un sourire. "Je viendrais au procès. Je ne dirais rien, je resterais non loin de toi. Je ne te laisserais pas traverser cette épreuve toute seule !" Ruby ne sera pas seule, Tyler sera là pour l'accompagner. T'es son mec, son fiancé plutôt et tu te dois d'être présent pour elle lors de ce procès. Tu ne lâche pas sa main, enlaçant tes doigts aux siens. « Je ne veux pas que tu réagisses. Si tu ne te sens pas capable de rester stoïque pendant qu’il me traitera de… salope, j’irai avec Tyler si tu tentes quoique ce soit. » Tu comprends ce qu'elle dit. Si tu viens à frapper ce moins que rien, tes gestes pourraient avoir de graves conséquences pour elle. Ruby te fuirais et elle te détesterais si jamais tu oses venir insulter ou frapper cet homme. Tu n'as pas pu sauver ta mère des griffes de ton père, tu ne laisseras pas tomber ta fiancée. Ton regard se pose sur la bague de fiançailles qu'elle porte à son doigt. "Je te soutiendrais Bébé. Tyler peut venir lui aussi, je pense qu'on ne sera pas trop de deux pour t'aider à tourner la page .." Au fond de toi, t'es content qu'elle vienne te demande de l'accompagner au procès de cet homme qui a ruiné sa vie. Tu dépose un baiser sur son front avant de la serrer contre toi. « Je crois l’avoir assez prouvé comme ça. Et je déteste avoir recours à la violence physique. J’ai l’impression d’être… » D'être comme lui te précise-t-elle. Tu continue de serrer sa main dans la tienne, une main sous son menton tu l'oblige à te regarder. "T'es pas comme lui. T'es quelqu'un de bien Ruby." C'est même la fille la plus douce, la plus calme et la plus sensible que tu connais. Mais les gens sont fourbes et méchants, ils vont lui faire du mal et profiter de sa crédulité pour la détruire. Tu seras là, derrière elle pour la défendre. Comme tu l'as toujours fait avec Callum lorsque vous appreniez que vos camarades avaient osés se moquer de Ruby. Bande d'abrutis va ! « Si tu continues sur ce chemin où tout est empli de coups, de sang, de haine et de bagarres, je te quitterai. » Non pas ça !!! As-tu envie de hurler. Tu ne veux pas qu'elle te quitte. Depuis l'épisode Charlie et Primrose, tu n'as plus envie de te battre, d'être comme ton paternel. "Comme tu l'as dit, ta main se pose sur la sienne, je ne suis pas comme mon père. Je suis quelqu'un de bien mais qui fait les mauvais choix. Ou qui faisait du moins." Tu reprends lentement ton souffle. C'est difficile pour toi d'avouer que tu as un problème. "J'irais me soigner Ruby. J'en parlerais déjà au psy lors de mon prochain rendez-vous." T'as trois semaines pour arriver à avancer et à te soigner, ça ne devrait pas être trop compliqué même pour toi. « T’es un homme bien, John Williams. Il serait temps que tu t’en rendes compte. » Les mots de la rouquine te font du bien à entendre, tu la serres contre toi et l'embrasse tendrement. Ruby s'éloigne un peu de toi. Tu lâche sa main à regret mais, en revanche, ton regard ne se détache pas du sien. C'est comme si t'en étais incapable. Ça t'énerve lorsqu'elle se dévalorise devant toi. Ruby est une très jolie jeune femme. Tu t'estime chanceux d'avoir été capable de la charmer. Tu te demande encore ce que tu as pu faire ou dire pour qu'elle tombe dans tes bras. Tu sais que la rousse n'est pas insensible à tes muscles, tu risque d'en jouer pas mal. Tes mots et le ton de ta voix sont forts, tu ne la gronde pas. T'aimerais simplement qu'elle cesse de se dévaloriser comme cela. « C’est juste qu’une femme qui a multiples conquêtes est vue comme une femme légère alors qu’un homme est un casanova. Cesse de tout rapporter à toi, tu en deviens ridicule et puéril. » Elle a raison, tu hausses simplement les épaules ne sachant pas quoi répondre de plus. "J'me sens pas comme un casanova tu sais. Tu veux un secret ? J'ai aucune confiance en moi !" Même si tu démontre le contraire. C'est tellement facile de mentir aux autres personnes qui nous entourent. Sauf à elle, une relation sérieuse ne peut pas être viable s'il y a une seule ombre au tableau. Son bracelet se met à sonner peu avant que ta fiancée ne se mette à tousser. Depuis combien de temps elle est sans son oxygène ? Il va falloir que tu fasses plus attention à ça, elle va finir par en crever. Tu la regarde mettre son masque à oxygène. « C’était son surnom. Princesse. Ma princesse. Ma délicieuse princesse. Ma poupée de porcelaine. » Tu comprends mieux sa réticence face à ce surnom. C'est pas grave, il n'y a pas mort d'hommes. Tu lui en trouveras un autre. Tu caresse sa main du bout des doigts. « Je n’aime plus qu’on… qu’on… qu’on me caresse la tête. j’aimais bien avant mais mais mais mais mais mais mais… » OK, il est temps de prendre soin de ta future femme John Williams. Tu te déplace à ses côtés et la prends dans tes bras. Sa tête posée sur ton épaule. "Chut Bébé, chut .. Calme toi .." Dis-tu d'une voix douce, calme et rassurante. La journée fut longue et haute en émotion. Il est temps qu'elle aille se reposer. Mais tu sais qu'elle ne dort pas ou seulement si t'es près d'elle, ça tombe bien tu ne compte pas la laisser. « Tu m’en veux si on fait l’amour plus tard ? Je suis… je me sens fatiguée. » Tu soupire face à sa réflexion. Calée dans tes bras, tu dépose un baiser sur le front de ta fiancée. « Je suis désolée. Je ne suis pas… à la hauteur. » Encore une fois, sa remarque t'agace mais tu ne t'énerve pas. Tu viens sortir du jacuzzi et la porte à bout de bras, sa bouteille d'oxygène dans l'autre main. "On va aller se coucher. La journée fut longue et éprouvante." Tu la conduis dans votre chambre commune. « je me sens bien avec toi, mon fiancé. » Tu l'installe sur le lit et lui ôtes son maillot de bain trempé. Tu viens lui enfiler des sous-vêtements propres et secs. Victoria Secret ? Eh ben ! Tu sais quoi lui offrir à noël au moins. T'attrape sa nuisette posée sur le fauteuil et la lui enfile. Tu te contente de venir te poser à côté d'elle, vêtu d'un simple caleçon. Tes bras encerclent la taille de ta belle, tu l'embrasse sur le front et la berce en fredonnant une berceuse. La seule chanson que ta mère t'as chanté dans ton enfance. Ruby rejoint les bras de Morphée, tu ne tarde pas à les rejoindre à ton tour après lui avoir murmurer 'Je t'aime Ruby McPhelps !"

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