| We are the end of the world |
| | (#)Sam 4 Avr 2020 - 14:06 | |
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We are the end of the world
La théorie, c’est un beau pays, mais en pratique, rares sont ceux qui en sont revenus sans désillusion. Si je n’avais pas été aussi sûr de mes compétences martiales, j’aurais flippé et sans doute hésité à me lancer dans l’arène pour affronter cette créature répugnante et dangereuse. « Rappelle-moi de t’apprendre, ça pourra servir. » ai-je néanmoins souligné avant de m’avancer vers la menace. Je réglai le problème en deux coups de cuillère à pots et je pris le temps de fouiller le corps sans vie de cette espèce de zombie. Par précaution, je lui explosai le crâne d’un coup de pied craignant qu’à l’image des nanars d’Hollywood, l’ennemi se relève et m’attrape par la jambe. Je trouvai, à sa ceinture, une matraque télescopique et une lampe torche. Je gardai la seconde, mais la première, je la confiai à Raelyn à peine l’avais-je retrouvée. J’avais repéré au loin un chariot qui serait utile à nous désencombrer. Il fut notre premier objectif et, ce faisant, je respirai un peu mieux. J’étais libre de mes mouvements désormais. Le poids des armes n’alourdissait pas la chape de plomb qui pesait lourdement sur mes épaules. Dans le rayon vêtements, je scrutai davantage les autres rayonnages que ma partenaire qui s’est changée sans grande pudeur. Elle opta pour le confort et je la reconnus à peine quand je reportai mon attention sur elle. Elle n’en était pas moins jolie cependant. « Oui. Embarque. » répliquais-je tandis qu’elle chargerait le caddie de quelques frusques supplémentaires. A moi aussi, il m’en faudrait et, le temps n’étant pas à la coquetterie, je piochai au hasard de l’étalage quelques pantalons confortables, disgracieux certes, mais avec l’avantage d’être affublé de poches sur le côté des cuisses. Pulls. T-Shirts. Devant l’étalage de chaussures, je me suis demandé s’il convenait d’en prendre une paire supplémentaire. J’ai balayé l’idée. A quoi bon nous charger quand ce n’est pas de première nécessité. « Je crois que c’est bon. » La question du “qu’en penses-tu“, elle est sous-entendue. « Conserves. Pâtes. » Quoiqu’en fouillant les maisons, nous en trouverons sans doute, à condition qu’on ait le cran de piller au risque d’être confronté aux propriétaires “zombifiés“. Sur l’heure, je n’étais pas certain d’avoir envie d’en recroiser. Mes nerfs sont mis à rudes épreuves. « Par là. » conseillais-je après avoir jeté un coup d’œil dans les allées. Nous avons stockés sans réfléchir, heureux que d’autres n’aient pas tout emportés. Où sont-ils, ces monstres ? Et, les survivants, où se cachent-ils ? Mon pressentiment grossit dans ma poitrine et l’obscurité, quoique mes yeux s’y habituent, n’aide en rien. « Il faut autre chose ? Sac de couchage par exemple. Ils doivent bien en vendre quelque part. » Et tôt ou tard, ils nous serviront fatalement, mais est-ce nécessaire finalement ? J’ai du mal à réfléchir. Je constate à grand peine que je suis focalisé sur l’alcool. Il m’en faudra et c’est malheureux de me dire que c’est impératif, plus encore que j’ose à peine soumettre l’idée de dévaliser ce rayonnage-là aussi. Ça me laisse un drôle d’impression et pourtant, je fis bifurquer la trajectoire dans la direction des bouteilles. « Quelque chose me dit qu’on en aura besoin» ai-je lancé nonchalamment, sans avoir l’air d’y toucher, mais ne trompant personne.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Sam 4 Avr 2020 - 14:24 | |
| We are the end of the world Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - premiers jours de l'épidémie
« Rappelle-moi de t’apprendre, ça pourra servir. » Mon arme entre mes mains tremblantes, je hoche la tête sans me démonter. J’ai peur mais mon naturel combatif reprend le dessus et anime mes membres. Il m’aide à garder la tête froide, et à braquer le flingue en face de moi. Heureusement je n’ai pas à m’en servir puisque le brun se débarrasse facilement de la créature.
Moi, je me déshabille et me change sans cérémonial, je pense pratique et pas élégant pour la première fois depuis longtemps, et je n’ai besoin que de quelques minutes pour me changer intégralement, chaussures comprises. Les baskets de grandes surface ne tiendront pas la route longtemps si il me faut courir pendant des jours et sur de grandes distances mais je n’ai pas le choix, et je mettrais ma main sur des rangers ou autres chaussures plus solides à l’occasion. « Oui. Embarque. » Sans attendre, je jette dans le caddie des vêtements et sous vêtements de rechange, sans trop réfléchir et pensant plutôt à l’essentiel. « Je crois que c’est bon. » Je hoche la tête, et je le suis dans les différents rayons. « Conserves. Pâtes. » Je laisse mes yeux se balader autour de moi. « Tu crois qu’ils faut qu’on prenne de quoi tenir combien de temps ? » J’ai peur de la réponse à cette question, mais je ne peux l’empêcher de franchir la barrière de mes lèvres. « Il faut autre chose ? Sac de couchage par exemple. Ils doivent bien en vendre quelque part. » J’ai l’impression de rêver, mais encore une fois, je laisse mes réflexes prendre le dessus, et m’apprête à lui répondre que nous devrions trouver ça au rayon bazar alors qu’il s’arrête devant les bouteilles. « Quelque chose me dit qu’on en aura besoin. » Moi, je me fiche bien de savoir s’il s’agit d’une bonne ou d’une mauvaise idée. Je hausse les épaules et referme ma main autour d’une bouteille de scotch, que je laisse tomber dans le caddie. « Je crois qu’on va avoir besoin de se changer les idées, oui. » Je n’en prends pas plus, parce que je ne réalise pas je crois bien de temps nous allons passer seuls et sans contacts humain. Finalement, j’entraine Amos vers le rayon des denrées non périssables, et je l’observe comme figée. Alors que, sans réfléchir, il fait tomber les paquets et boites de conserves par dizaine, je l’imite. « Je sais que t’en sais pas plus que moi mais après. On va où ? » Le magasin n’est que la première étape et bien vite, il faudra que nous réfléchissions à quelque chose qui ressemble à un plan. « C’est qui que tu m’as fait appeler ? Un endroit où on serait à l’abris ? Tu veux que je réessaie ? » Je regarde mon téléphone qui affiche tristement 5% de batterie. « Il nous faut un chargeur, une batterie externe aussi peut-être. » J’ignore si ce sera nécessaire longtemps, combien de temps les services de téléphonie fonctionneront, mais pour l’instant si cela peut nous donner la moindre chance de trouver refuge quelque part… Et après ça quoi, une radio ? Des talkies militaires ?
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| | | | (#)Sam 4 Avr 2020 - 19:49 | |
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We are the end of the world
La question est tout aussi pertinente que frustrante, autrement dit : elle me posait une colle. Je n’en savais rien. Une semaine ? Deux ? Moins ? Plus ? Face à mon incompréhension et mon ignorance, je me sens paumé et effrayé. Je suis un gars de contrôle. En général, j’ai la main mise sur tous les aspects de mon quotidien, sans quoi, j’aurais sombré sous le poids de mes pertes. « Je n’en sais rien. J’ai envie de dire autant qu’on peut. » avouais-je en mots simples, préférant ces derniers à mes suppositions. Rien n’est moins étrange que de remplir un caddie qu’on ne paiera pas et qu’on chargera dans le coffre de la voiture en toute impunité. Ça frôle l’indécence, au même titre que ces monstres qui nous poursuivirent au Club. Il m’avait semblé qu’ils étaient incapables de grimper des escaliers, mais je n’étais certain de rien. Qu’importe, j’y songerai plus tard. Il faut parer au plus urgent puisqu’il convient de jouer les survivalistes. Pris par l’envie subite d’un whisky, je me suis arrêté devant le rayon, mal à l’aise tant l’idée me semble saugrenue et, de suite soulagé qu’elle partage mon opinion. Je ne sais pas quand nous serons autorisés à lever le coude, mais savoir que je détenais de quoi soigner une éventuelle crise de manque me rassura. Je chargeai sans parcimonie, faisant fi de la mesure. Je reproduis le même geste dans le rayon des denrées non périssables, soucieux et concentré sur notre prochain objectif. « Après, on ira dans les terres. Chez mes parents. C’est eux que j’ai demandé d’appeler. » Sans succès par ailleurs. C’était inquiétant, mais je chassai au loin mes considérations pour leur santé. « J’ai grandi dans une ferme de Kilcoy. » C’est à une heure trente de Brisbane. Assez éloigné de la foule de la grande ville. « Reculée. On pourrait y être en sécurité. » Tout du moins, durant un temps. « Mes parents sont âgés. » Ce n’est rien de le dire. « Ils vivent seuls, avec mon petit frère. » L’autre évoluait en plein centre ville. Etait-il en vie ? Ma conscience me hurle de faire demi-tour, d’aller m’en assurer, de retrouver la trace de tous mes proches, quelles que soient leur forme, mais la raison s’y oppose. «Et oui, on réessayera de les appeler quand on sera dans la voiture. Il faudra qu’on s’arrête dans une pompe à essence aussi. » Et prier pour qu’elle n’ait pas été dévalisée et que les bornes de paiement électronique fonctionnent encore. Nous perdrions trop de temps à siphonner les réservoirs des véhicules abandonnés. Le risque serait considérable, mais ramasser au passage d’un rayonnage quelques bidons ne sera pas inutile. « Il te reste beaucoup de batteries ? » Sa grimace affirmait que c’était faiblard. Elle était plus criante que son offre en elle-même. « Il faut un chargeur voiture surtout. Je ne sais pas combien de temps on aura de l’électricité. » Je cherchai du regard les rayons adéquats. Je nous y ai conduits à pas lents. Mon pressentiment grossit dans mon estomac. « Et toi ? Tu as pas de la famille que tu voudrais appeler ? Quelqu’un que tu n’as pas envie de laisser derrière ? » m’enquis-je conscient de l’inutilité de la question. Ce n’était qu’une façon comme une autre de rester ancrer à la réalité, celle qu’elle fut, pas celle à venir. |
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
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cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
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| We are the end of the world Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - premiers jours de l'épidémie
« Je n’en sais rien. J’ai envie de dire autant qu’on peut. » Je déglutis difficilement et en même temps que lui, je fais glisser les conserves et sachets de pâtes par dizaine dans le chariot. Il a raison, je ne sais pas pendant combien de temps il faudra tenir, et je n’envisage pas de mourir de faim dans les prochains jours. « Après, on ira dans les terres. Chez mes parents. C’est eux que j’ai demandé d’appeler. » Je fronce les sourcils, et tente une touche d’humour, histoire de détendre un peu l'atmosphère. « Tu ne crois pas que me présenter à tes parents, c’est un peu prémédité ? » Je souris mais le coeur n’y est pas, j’ai bien trop peur et je suis bien trop gonflée par l’adrénaline pour détacher mon attention d’autre chose que la survie et la fuite. « J’ai grandi dans une ferme de Kilcoy.Reculée. On pourrait y être en sécurité. » Je réfléchis : le nom de la ville ne me parle pas. « C’est à combien de temps d’ici ? » Alors que nous nous dirigeons vers le matériel de camping, nous travaillons sur notre plan de fuite. « Mes parents sont âgés. Avec mon petit frère. » Je l’écoute sans rien dire, puisque si j’ai toujours été curieuse à son sujet, là ce n’est pas ça qui m’intéresse, mais plutôt de savoir comment nous allons regagner cet endroit qu’il dépeint comme étant plus sécuritaire. « Et oui, on réessayera de les appeler quand on sera dans la voiture. Il faudra qu’on s’arrête dans une pompe à essence aussi. » C’est un détail auquel je n’avais pas pensé, mais d’un coup je réalise le nombre d’obstacle qui se dresse entre nous et cette sécurité si utopique, et j’en tremble alors que mes yeux parcourent les rayons. J’attrape deux sacs à dos que je jette dans le chariot. « Il te reste beaucoup de batteries ? » Je grimace : sans chargeur, mon téléphone sera éteint dans moins de dix minutes. « Il faut un chargeur voiture surtout. Je ne sais pas combien de temps on aura de l’électricité. » Je me retiens de me dire que si les ressources électriques viennent à disparaître, j’ignore si mon téléphone aura encore la moindre utilité, à moins qu’il ne nourrisse l’envie de faire une partie de snake. « Et toi ? Tu as pas de la famille que tu voudrais appeler ? Quelqu’un que tu n’as pas envie de laisser derrière ? » Je hausse les épaules en me précipitant sur les sacs de couchage que j’aperçois. « Là, j’en prends deux tu crois ? » Et finalement, je me prête bon gré mal gré à son questionnement. « Non. J’ai plus de famille depuis des années, et j’ai personne à appeler. » Je déglutis difficilement. « J’espère juste qu’Alec va bien et qu’il aura les bon réflexes, mais c’est un grand garçon. » Et même si je me fais des noeuds à l’estomacs à l’idée qu’il puisse avoir fait partie de la horde qui nous a attaquée, je tente de la chasser. Finalement je regarde notre caddie. « On a tout non ? »
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| | | | (#)Dim 5 Avr 2020 - 14:54 | |
| We are the end of the world
En d’autres circonstances, son trait d’humour m’aurait arraché un sourire amusé. Je n’aurais par ailleurs répliqué de peur d’user trop tôt mon compteur de mots. Cette nuit, alors que l’horreur se presse aux portes de mon cœur, j’apprécie qu’elle ait au moins essayé de nous détendre un peu. Le cœur lui manque cependant. « Précipité ? Pourquoi ? Tu n’es pas déjà amoureuse de moi ? » l’ai-je dès lors taquiné dans l’espoir de lui rendre un peu de ses couleurs. Ce n’est pas bien efficace, sans doute parce que je n’ai pas la tête à rire et à badiner. Quelques heures auparavant, je suis certain que j’aurais lancé une machine qui, tôt ou tard, nous aurait dépassés. Sur l’instant, je pense utile et pragmatique. Je réponds à ses interrogations parce que j’estime qu’elle a le droit de savoir où je l’emmène et ce que je prévois. Je ne suis pas sûr de mon coup. Je ne suis à peine convaincu que nous arriverons à bon port. Toutes idées seraient dès lors bonnes à prendre pour assurer notre survie. « 90 minutes, si ça roule bien, et quelque chose me dit que ça sera le cas. » J’avais l’impression d’évoluer dans un no man’s land peuplé de bêtes hostiles. À ce stade de notre aventure, nous n’avons croisé aucun être humain digne de ce nom et j’ignorais quoi en penser. Étions-nous les seuls survivants ? Non ! Bien sûr que non. Depuis la remarque de Raelyn, dans la voiture, j’avais l’impression que nous devions nous préparer à une guerre sans précédent et pas seulement contre les assaillants visibles et inhumains. Aussi, lui ai-je conseillé de prendre deux sacs de couchage de plus. « On ne sait jamais. » avançais-je pour me justifier. « Qui sait ce qui nous attend dehors… C’est déjà une chance que ça n’a pas été dévalisé. » Je fais référence à ce supermarché toujours trop calme à mon goût. Il fait grimper ma tension, à moins que ça ne soit à cause de l’inquiétude de Raelyn ou de la mienne à l’égard de mes proches. Et les siens ? Qu’en est-il de ces amis et de sa famille ? Sa réponse, à ma question au départ désintéressée, m’a surpris. Je stoppai mon geste net – je fouillai le rayon camping en quête de quelques outils utiles à survivre en cas de pépin. Il nous fallait deux bons couteaux de chasse ou de cuisine. Le fracas des balles semblait attirer ces monstres. « Il n’y a donc qu’Alec qui vaille la peine ? » remarquais-je alors que ça faisait bien longtemps que je leur présumais une relation amoureuse qu’ils auraient tous deux ignorée, aveuglés par ce qu’ils décrivent mutuellement comme de l’amitié. Il n’en était rien, sinon elle m’aurait abandonnée pour le chercher ou suppliée de lui prêter main-forte. Contre les choses de l’amour, la fierté ne vaut rien. « Oui. Je crois qu’on a tout. On peut y aller en essayant d’être le plus silencieux possible. » Ce n’était pas une mince affaire. Trop chargé, le caddie grinçait et, en plus d’être horripilant, ce bruit avait quelque chose de sinistre. « Il est très lourd. On a deux options, courir sans se soucier du vacarme, en priant je ne sais quoi… ou avancer lentement en restant sur nos gardes. »proposais-je terriblement angoissé quand il m’a semblé entendre au loin des bruits de pas.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Dim 5 Avr 2020 - 15:22 | |
| We are the end of the world Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - premiers jours de l'épidémie
« Précipité ? Pourquoi ? Tu n’es pas déjà amoureuse de moi ? » Je secoue la tête, et ses piques d’humour ne me dérident pas plus que la mienne n’a su détendre l’atmosphère. Non, le réalité nous file une nouvelle claque, et je me rappelle que nous devons absolument trouver un refuge, loin de villes de préférence, je ne sais pas pourquoi mais je sais que nous ne serons plus en sécurité à Brisbane, pas quand, même au Club en pleine nuit, nous avons déjà été attaquée par une horde d’entre ces choses. « 90 minutes, si ça roule bien, et quelque chose me dit que ça sera le cas. » Ok, 90 minutes, c’est possible, c’est pas si loin et on peut arriver jusque là sans encombre. « Parfait. On peut même prendre le risque d’y aller, même s’ils ne nous répondent pas. » Nous pourrons nous retourner avant que le jour se lève si même là bas la situation est incontrôlable. Pourtant, mon instinct me hurle c’est encore trop près, bien trop près. Nous devrions déjà partir pour le centre de l’Australie, pas à deux heures d’ici, mais à huit heures, dix heures, plus loin encore que le trou paumé d’où je viens. « On ne sait jamais. Qui sait ce qui nous attend dehors… C’est déjà une chance que ça n’a pas été dévalisé. » Je hoche la tête sans relever, je suis d’accord avec lui, nous avons une voiture, autant la remplir. J’attrape un chargeur de téléphone pour voiture et le jette dans le chariot. Je me dis qu’en plus de sa famille, je pourrais ainsi tenter de ne pas perdre le contact avec les Strange. Lui m’interroge sur la mienne, et le tour est vite fait. « Il n’y a donc qu’Alec qui vaille la peine ? » Dans un autre contexte je me serai méfiée de cette question, là je m’en fiche et réponds sans le moindre filtre. « Ma sauvegarde compte plus que les autres en tout cas. » Mais Alec a beau être un ami, je ne mettrai pas ma vie en danger pour tenter une héroïque mission de sauvetage. « Mais je me fais passer moi en premier, et j’espère qu’il en fait de même. Je ne peux rien faire de plus pour lui. » Chacun sa peau et aux côté d’Amos, j’estime que mes chances sont plus hautes que la moyenne. Il semble rompu au combat, et je me demande ce qu’il faisait avant le Club. « Oui. Je crois qu’on a tout. On peut y aller en essayant d’être le plus silencieux possible. » Mon coeur bat la chamade dans ma poitrine et un mauvais pressentiment me noue le ventre alors que le chariot fait un bruit sinistre en tapant contre le sol. « Il est très lourd. On a deux options, courir sans se soucier du vacarme, en priant je ne sais quoi… ou avancer lentement en restant sur nos gardes. » Je préfère la seconde option, mais j’aimerais encore mieux me téléporter dans la voiture. Sauf que des bruits de pas se font entendre, et que je comprends que nous n’aurons plus le choix. Mon regard croise celui d’Amos et ma terreur prends à nouveau le dessus. « Faut qu’on se barre. Vite, très vite. »
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| | | | (#)Dim 5 Avr 2020 - 18:10 | |
| We are the end of the world
“Décoller“ pour Kilcoy, avec ou sans l’accord de mes proches, était bel et bien l’idée, et pas seulement parce qu’elle m’apparaît comme la seule option viable. J’avais besoin de rassurer sur ce qui leur était arrivé. J’avais besoin de leur venir en aide si, d’aventures, je n’arrivais pas trop tard. Je ne suis pas comme Raelyn. J’ai une famille, horripilante, certes, mais que j’aime profondément. J’ai passé mon temps à les décevoir d’abord à cause de mes choix de vie – quoique ma mère ait plébiscité mon mariage avec Sarah - et ensuite pour m’être abandonné après la mort de Sofia. Dans ma peine, j’ai oublié de me prendre par la main pour réapprendre à vivre correctement. Ça fait maintenant des années que je vivote dans les eaux croupies de la culpabilité. Si j’avais l’opportunité, alors que j’ai l’impression de frôler l’apocalypse, de me racheter une conduite à leurs yeux et de redorer le blason de ma conscience, je la saisirai à pleines mains. Toutefois, je ne la juge pas. Je n’entrevois pas son détachement de l’égoïsme de ne pas courir à la rescousse d’Alec. Mon animosité pour les Strange mise à part, je ne rebrousse pas chemin pour m’enquérir de la santé de mes proches et de mes amis. Comme elle, je laisse mon propre frère à la déroute, estimant qu’il avait les armes pour se sauver tout seul. « Je comprends oui. Je pense qu’en effet, il faut avancer sans retourner, à moins d’avoir des pulsions suicidaires. » ai-je donc avancé davantage pour m’en convaincre que de prêcher cette convaincue. L’heure est désormais à la fuite et elle s’annonce déjà compliquée. Je ne saurais dire ce qui m’a le plus tendu : des bruits de pas qui ne sont peut-être que des hallucinations auditives nées de mon angoisse – qui ne serait pas anxieux en pareilles circonstances – ou celui un rien trop sinistre du charriot. Lui, il me tend, si bien que je soumets à la raison entamée de Raelyn deux solutions aussi cavalières l’une que l’autre. « Vite… ça veut dire qu’on détale? » l’ai-je interrogée en pressant déjà le pas. Son regard est sans équivoque. Si je n’agis pas, elle sera bientôt terrassée par la terreur. Alors, je prends sa place derrière le caddie et, en glissant entre ses doigts les clés de la voiture, je lui intime, sans doute un rien trop fort : « Cours. Aussi vite que tu peux et ne te retourne pas. » Moi, je me charge du reste, parce qu’il est hors de question que je laisse derrière moi notre butin. Sans lui, c’est la mort qui nous attend et, si elle est déjà derrière nous, je préfère me tirer une balle dans la tête que de mourir de faim. J’ai connu la soif en bivouac militaire. Je sais ô combien elle est douloureuse. Elle l’est bien plus qu’un suicide qui aurait le mérite d’être instantané. Je ne la devance pas durant cette course contre je ne sais quel survivant. Je suis bien trop chargé et, tandis que je fuis, à près d’un mètre d’elle, je prends le temps de penser que j’ai oublié les cigarettes. Qu’à cela ne tienne, nous en pillerons ailleurs. En attendant, il convient de sauver sa peau alors qu’ils surgissent de nulle part, ces monstres. Il en apparaît une petite dizaine depuis les rayons dans lesquels nous n’avons pas jugé bon de nous rendre. Que faisait-il au préalable ? Se nourrissaient-ils ? Dormaient-ils ? Je prends le temps de les compter en regardant autour de moi et sans m’arrêter. Ils sont trois, rien d’inquiétant en soi, mais je jurerais que les autres ne sont pas loin. Un centre commercial, c’était riche comme proposition, mais je réalise à présent que c’était également extrêmement cavalier.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Dim 5 Avr 2020 - 22:07 | |
| We are the end of the world Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - premiers jours de l'épidémie
Je ne pense pas à revenir en arrière, en ville, pour aller chercher la moindre de mes connaissances. Même Alec pour lequel je nourris une amitié sincère et une affection dénuée d'ambiguïté. Je sauve mes fesses avant toute chose, je n’ai jamais caché ma vraie nature : je pense à moi avant de penser aux autres, et je suis heureuse que le sort m’ait placée avec Amos ce soir. Même si j’assiste à l’effondrement de mon petit monde, j’ai la sensation que j’aurais pu être plus mal accompagnée, au delà de mon attirance pour le brun, il n’a pas encore failli, pas flanché, et semble solide. « Je comprends oui. Je pense qu’en effet, il faut avancer sans retourner, à moins d’avoir des pulsions suicidaires. » Je hoche la tête, satisfaite de voir qu’il ne juge pas mon comportement, ou en tout cas ne l’exprime pas. Nous sommes de toute façon interrompu par un bruit de pas angoissant, un bruit qui se rapproche rendant le choix évident : nous ne pouvons plus avancer à pas de loup, nous sommes découverts. « Vite… ça veut dire qu’on détale ? » Les bruits se rapprochent, et moi je commence à paniquer. Mes doigts se resserrent autour de la crosse de mon arme. Mon coeur s’accélère, et Amos semble comprendre que je commence à perdre mes moyens puisqu’il vient doucement ôter mes mains du caddie pour prendre ma place. Il glisse les clés de la voiture entre mes doigts, les serre un instant avant d’empoigner le chariot et de me donner des consignes bienvenues : je n’aime pas que l’on me dicte ma conduite en temps normal mais là, je ne suis pas en position de me vexer et, au contraire, j’accueille avec soulagement de ne pas être obligée de prendre les devants. « Cours. Aussi vite que tu peux et ne te retourne pas. » Je hoche la tête, je lui lance un regard rempli d’angoisse avant de me retourner pour commencer à courir. J’oublie les grognement dans mon dos, je tente d’ignorer les créatures qui sortent de derrière les rayonnages, mais je ne peux m’empêcher de regarder par dessus mon épaule pour voir comment Amos s’en sort derrière moi.
Sur le parking, un coup d’oeil me vaut d’ailleurs d’entrer dans l’une de ces choses. Je suis projetée en arrière sous la violence de la collision, et alors que la créature se rapproche de moi, j’attrape le glock de mes mains tremblantes. Je dois m’y reprendre à plusieurs reprises pour réussir à ôter la sécurité de l’arme et je vise. Je suis surprise par le recul de l’arme mais je ne peux rater le mort vivant qui, fonçant vers moi, n’est plus qu’à un mètre de ma position. Son sang me gicle dessus mais sans m’en préoccuper je me relève, alors qu’Amos me rattrape, tend la main vers les clés de la voiture que j’ai lâchée dans ma chute. Je continue à courir, sans me soucier du sang, de la peur, de mon coeur qui bat violemment dans ma poitrine. J’arrive au niveau de la voiture et ouvre le coffre à la hâte, avant d’aider Amos à charger. Sauf que les créatures s’approchent et que moi je n’arriverais pas à avoir la même chance insolente que précédemment. Je colle mon flingue dans les main d’Amos. « Je charge, je charge. » Sous entendu, toi, tire et protège nous, protège moi. Je vide le caddie à la hâte dans la voiture, avant de me précipiter sur ma portière. Sauf qu’une de ces créature s’y accroche en même temps que moi, me barre le chemin, et un hurlement s’échappe de ma gorge.
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| | | | (#)Lun 6 Avr 2020 - 9:27 | |
| We are the end of the world
Après avoir évalué mes chances de m’en sortir en amorçant une fuite lâche plutôt qu’en me pliant au règle du combat, je statue qu’ils ne sont pas assez nombreux et surtout trop lents pour m’arrêter. Dès lors, j’inspire profondément, je supplie mes muscles de ne pas me lâcher et je me propulse sur le manche du chariot pour lui donner de l’élan. Je ne peux pas me permettre de lui laisser prendre de la vitesse naturellement. Il est rempli à craquer de victuailles et de nos armes. Il nous sera primordial alors, je ne réfléchis plus, rassuré que Raelyn soit aussi individualiste qu’elle ne le prétendait. Au contraire, elle aurait rechigné à fuir sans moi, quoique j’optimise ses chances de survie. Peut-être même qu’elle aurait insisté pour m’aider à pousser ce caddie de malheur qui me ralenti considérablement. L’une de ses créatures approche dangereusement et je redouble en vigueur. Je pourrais l’atteindre de mon pied et l’envoyer valser à quelques bons mètres de moi, mais elle se relèverait et l’impromptu offrirait aux autres le loisir de s’approcher plus encore. Dès lors, je cours après une Raelyn qui prit le risque de jeter un œil par-dessus mon épaule. Je me fis la réflexion que, si j’en sortais vivant, je lui expliquerai les règles de base dans les bataillons de militaire : obéir aux ordres, même si ça lui déplait. Au vu de la situation, son orgueil le lui pardonnera. J’y songe dès lors que je la perds de vue au carrefour qui mène à la sortie. Avec un peu de veine, il n’y aurait personne dehors. J’essayais de m’en convaincre avec application lorsqu’un coup de feu retentit. Je gagne en adrénaline parce que j’ai peur pour elle, pas tant qu’elle compte – quoiqu’elle me plaise beaucoup – mais parce qu’à deux, nous serons plus forts. Je n’ai pas envie de perdre un allié quelle qu’il soit. La solitude mène souvent à la folie. Appréciant mon regain de vigueur, je ne peux réprimer un soupir de soulagement lorsque je la trouve entière sur le parking. Elle est maculée de sang, mais ce n’est pas le siens. Elle se meut lestement, elle ne boîte pas et le corps de sa victime gît au sol. Je presse donc le pas quand je suis arrêté par une de ces saloperies. Ses doigts s’accrochent au caddie et, instinctivement, j’écrase sa tête contre le fer de ce dernier dans l’espoir de l’assommé. Inutile. Toutes dents dehors, il tient fermement et je n’ai rien d’autres à disposition que ma lampe torche. Derrière moi, je les entends gagnés du terrain, mais j’écrase le bien volé au gardien de nuit sur les serres qui finissent par lâcher. Une fois encore, je me dis que j’ai une veine de cocu, mais je n’en ai plus rien à foutre de qui Sarah s’envoie ou non. « Les clés. » avertis-je Raelyn qui se relève à peine. Elle les ramasse, ouvre le coffre et nous le chargeons, le souffle court. « Les coups de feu les ont attirés. » ai-je tonné non pour la réprimande, mais parce que je suis incapable de mesurer le volume de mon ton. J’ouvre le coffre, heureux que mes nerfs ne m’aient pas encore fait faux bond. Au contraire, j’aurais pu m’y reprendre à deux fois. J’aurais également hésité à récupérer le revolver que me tend ma partenaire et je n’aurais pas tiré pour sauver notre peau pendant qu’elle remplit ses bras de nos trésors. Je tire un comme un lapin, un autre et un suivant. Ils arrivent de toute part désormais et je crains pour la solidité de la carrosserie de cette vieille guimbarde. Si seulement j’avais eu sous la main de quoi faire diversion, je me serais volontiers séparé d’un trésor. Malheureusement, je suis bredouille et, si je surveille l’avancement des travaux, je ne peux que me réjouir qu’ils soient enfin achevés. Je m’apprête d’ailleurs à rejoindre ma portière quand le hurlement d’une figure de proue du Club m’alerte. Je jette aussitôt un coup d’œil à travers la vitre conducteur et, machinalement, je traverse la distance qui nous sépare en coupant court par le capot. Derrière ce monstre, je profite de l’effet de surprise et je lui écrase le crâne de la crosse du Glock. Le chargeur est vide. « Monte. Monte. » lui ai-je à nouveau ordonné en la suivant de près. Nous n’étions pas à la bonne place, mais plus ou moins en sécurité.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Lun 6 Avr 2020 - 10:16 | |
| We are the end of the world Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - premiers jours de l'épidémie
Je mets quelques minutes à me relever. Choquée, le visage et le décolleté tout deux couverts de sang, les mains qui tremblent, je tente de ne pas penser tout de suite au fait que je viens de tuer un être vivant. Ces créatures ne semblent plus rien avoir d’humain, mais ils en ont l’apparence et alors je repousse mon cas de conscience à plus tard, si cas de conscience il y a. On verra bien, mais ce n’est pas le moment. Je récupère les clés les mains tremblantes avant de me redresser et de courir vers la voiture, à présent rejointe par Amos. « Les clés. » Une fois le coffre ouvert je les lui tends. Je place également mon arme entre ses doigts, consciente que je suis trop fébrile pour tirer à nouveau et j'entreprends de vider le contenu du chariot dans la voiture à la hâte. « Les coups de feu les ont attirés. » Je m’en rends bien compte mais je m’interdis de jeter un oeil dans leur direction. Je sens les larmes me monter aux yeux, des larmes de panique, mais je ne veux pas relever la tête pour constater leur nombre au risque de me paralyser. Je termine alors de vider le caddie et le repousse violemment un peu plus loin pour repousser l’une des créatures qui s’était approchée de nous, et je me dirige vers ma portière. Sauf que l’un des morts vivants me surprends, écrase ses mains contre la portière et grogne dans ma direction. Moi je hurle, plus par réflexe pour qu’Amos ne vienne à mon secours mais, heureusement, c’est ce qui en résulte. Il abat la crosse de son arme à l’arrière de son crâne et la créature tombe à mes pieds. « Monte. Monte. » Moi, je suis tétanisée, mais alors que les doigts d’Amos se referment sur mon bras et me poussent à l’intérieur, je me ressaisi et me pousse à l’intérieur je m’y précipite, et me décale pour qu’il puisse m’y suivre. Les ongles de ces créatures commencent à griffer la portière et la main de l’une d’entre elle empêche le brun de refermer la portière, mais il la claque violemment et parvient enfin à la fermer. Je suis à la mauvaise place et surtout lui n’est pas derrière le volant, mais nous sommes en vie, et relativement à l’abri.
Relativement, puisqu’en effet la voiture commence à être ballotée de toute part par les créatures qui s’y amassent. J’inspire, j’expire pour tenter de me calmer, mais j’aurais du mal à respirer tant que nous serons continuellement assaillis et en danger de mort. Sans un mot je me glisse à l’arrière du véhicule pour qu’Amos puisse prendre ma place derrière le volant. « Il faut qu’on démarre, il faut qu’on se tire. » Plus facile à dire qu’à faire, mais je nourris l’espoir qu’il parvienne à nous dégager. Il prend place derrière le volant et moi je l’observe, recroquevillée sur la banquette arrière. « Tu vas y arriver ? Tu vas réussir à démarrer ? » Des mains en décomposition viennent taper contre les vitres arrières, contre le coffre, et je prends ma tête dans mes mains pour tenter de ne pas céder à la panique.
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| | | | (#)Lun 6 Avr 2020 - 10:47 | |
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We are the end of the world
Elle est réactive, en général, mais la condition est que la panique ne la gagne pas. Au contraire, elle se paralyse et devient comme spectatrice de la scène, plus largement, de sa propre vie. Et puis-je la juger ? Elle m’a avoué plus tôt n’avoir jamais utilisé une arme auparavant. J’en avais déduit qu’elle n’avait jamais tiré sur l’un de ses semblables. Le recul avait dû la surprendre. Elle ne l’avait sans doute pas anticipé ce qui, une fois l’adrénaline retombée, lui vaudra une douleur cuisante dans les articulations de son bras ou de son épaule, tout dépendra de sa position. Le choc d’avoir explosé la tête de quelqu’un en partie humain l’assommera sans doute. Mais, sur l’heure, je n’ai pas le temps de m’apitoyer sur son sort. Je ne lui en accorde pas non plus. Je la presse de mes doigts autour de son bras et, heureusement, elle se ranime enfin. Elle grimpe dans la voiture. Je la suis de près. Je repousse de mon pied et à la force de mes bras tirant sur la portière l’intrus qui souhaite envahir notre zone verte qui tire sur l’orange. Nous sommes en sécurité dans la voiture, tout du moins bien davantage qu’à l’extérieur, mais je ne suis pas dupe. S’il arrive d’autres de ses créatures, s’ils se penchent tous en même temps sur la carrosserie, l’auto se renversera comme une barque en mer agitée par un vent mauvais. Je dois impérativement reprendre ma place derrière le volant, sans traîner et je suis heureux qu’il ne soit pas nécessaire de rappeler à l’ordre ma partenaire. Elle se déporte sur la banquette arrière de la voiture et moi, je prie pour que le véhicule réponde à mes ordres.] « Oui. Oui. Elle va démarrer. » Si je ne panique pas, ai-je tu avant qu’elle ne cède à la panique. En jetant un œil dans le rétroviseur, j’ai aperçu son corps recroquevillé sur lui-même. Se boucherait-elle les oreilles que je ne m’en serais pas étonné. Je ne suis pas certain d’être taillé pour ce genre d’événements où nous souffrons du handicap du nombre. Des monstres, il en vient de partout. Alors, avant de tourner la clé dans le démarreur, durant quelques secondes seulement, moins de trois, j’inspire et j’expire à deux reprises. « Tais-toi. » soufflais-je alors que le démarreur tourne. Le moteur vrombit, mais je n’ai pas le droit de m’en réjouir. Nous sommes pris en tenaille et j’opte pour marche arrière, là où ces morts-vivants ne sont pas encore assez agglutinés contre le coffre pour former un rempart insurmontable. Je fauche quelques-uns durant la manœuvre qui nous mène à la sortie. Je roule si vite que je ne me rends pas compte que je rebrousse chemin vers Brisbane. Ce que je souhaite, c’est un endroit tranquille, un coin de route où arrêter le moteur, sortir de la voiture et hurler à pleins poumons. Je prends conscience de mon erreur à moins d’un kilomètre du centre commercial, à l’embranchement de l’autoroute. Nul doute que je profiterai de la première aire de repos pour souffler et dégager mon estomac de l’angoisse. En attendant, je cherche la compagnie de Raelyn : « C’est bon. C’est fini. Tu peux venir. » Elle ne bouge pas et, puisque les routes sont calmes, je m’arrête sur la bande d’arrêt d’urgence et je la rejoins, mais sans couper le moteur. Je la rassure en moins de 3 minutes et on redémarre. « On s’en est sorti. Tu es saine et sauve. Viens. Viens près de moi.» ai-je soufflé sans la prendre dans mes bras, mais en caressant son bras. Si elle en avait besoin, elle les gagnerait cependant.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Lun 6 Avr 2020 - 11:05 | |
| We are the end of the world Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - premiers jours de l'épidémie
Une fois dans la voiture, je me dégage vite de l’avant pour m’asseoir sur la banquette arrière et laisser le champ libre à Amos. Je pense avoir repris le dessus sur l’inquiétude mais face aux mains qui viennent frapper les vitres, le pare-brise arrière, qui arrachent l’essuie glace et secoue la voiture, face aux grognement aux vitres et à ces créatures qui collent leurs dents pourries contre la carrosserie à quelques centimètres de moi, je me laisse gagner par la panique. Je ramène mes jambes contre moi et je prends ma tête dans mes mains, pour ne pas entendre, ne pas voir, pour pouvoir prétendre au fond que je ne suis pas là, que je suis ailleurs, que je suis au chaud sous mes draps de soie. « Oui. Oui. Elle va démarrer. » Ma respiration se saccade, ma poitrine se soulève à un rythme effréné et je refoule les larmes qui me monte aux yeux. Je suis une femme de caractère et de sang froid mais face à ce type de situation, qui ne perdrait pas pied ? Le self control d’Amos force le respect. « Tais-toi. » Je me mords l’intérieur de la lèvre pour ravaler mes larmes, et finalement la voiture démarre. Quelques créatures cognent contre le pare-brise et le pare-choc, mais la vitre tiens bon et enfin nous arrivons à nous dégager du parking sains et sauf et avec nos provisions, nos armes et tout ce qui peut-être nécessaire.
Ma respiration ne se calme pas pour autant, pas tout de suite, et alors qu’Amos s’adresse à moi je ne l’entends que de loin, étouffé, et je ne réalise pas tout de suite que mes mains sont serrées si fort contre mes oreilles que le bruit filtre mal. Je voulais me couper de tout et j’y suis parvenue, et alors qu’il ralentit pour s’arrêter sur la bande d’arrêt d’urgence et se glisser à mes côté je décolle mes mains pour les observer. Elles tremblent comme des feuilles mortes en automne. Avec douceur il caresse mon bras, et moi je tente de calmer et maîtriser à nouveau ma respiration. « On s’en est sorti. Tu es saine et sauve. Viens. Viens près de moi. » Je déglutis difficilement, et sans trop y réfléchir j’entoure sa nuque de mes bras. Nous n’en sommes pas là le brun et moi, mais ce soir cela n’a guère d’importance, et le chaleur de son corps contre le mien, parce qu’elle est rassurante. « Mais c’est quoi ce délire... » Ma voix est étranglée et la peur y est palpable mais, petit à petit, et alors que les mains d’Amos se posent dans mon dos, j’arrive à reconnecter et reprendre le dessus.
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| | | | (#)Lun 6 Avr 2020 - 11:51 | |
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We are the end of the world
Nous sommes sains et saufs. Raelyn et moi avons réchappé à une horde de cadavre ambulant à l’odeur nauséabonde de putréfaction, mais je n’arrive pas à me détendre. Je ne parviens pas à réaliser que, sur l’heure, nous avons une voiture, rangée sur la bande d’arrêt d’urgence, des armes et des vivres. Je suis toujours sous le choc de ce que nous sommes en train de traverser et la peur de Raelyn ne m’aide en rien. D’où elle me vient, cette douceur tandis que je me penche sur elle pour la rassurer ? Où s’est enfuie cette envie de hurler pour m’aider à relâcher la pression ? Me concentrer sur elle est il une façon de chasser mes appréhensions ? Suis-je aussi bienveillant parce que j’ai besoin, pour ne pas perdre pied, qu’elle me rejoigne à l’avant du véhicule ? Qu’elle me fasse la conversation – ou qu’elle s’y essaie – afin que je ne verse pas dans le pessimisme ? Non. Tandis que ses bras s’enroulent autour de ma nuque et que je la reproche d’une main dans son dos, je prends la mesure de sa question. Un délire. C’est le mot exact. J’ai l’impression d’être piégé dans un cauchemar dont je ne sortirai que si j’y laisse ma santé mentale. « C’est bon. Ça va aller. » ai-je néanmoins soufflé à l’oreille d’une Raelyn qui reprend peu à peu du poil de la bête. Ça m’arrange. J’ai besoin qu’elle ne lâche pas, car mon sang-froid est mis à rude épreuve et qu’aucun homme, qu’il soit militaire ou non, ne peut tenir une telle cadence. « Je ne sais pas ce qu’il se passe. J’aimerais avoir des réponses, mais… » J’ai haussé les épaules en la repoussant légèrement, pour accrocher son regard du mien. « J’ai besoin que tu tiennes le coup, Rae. Tout ça n’est pas normal pour moi non plus. » Au moment où je lui parle, j’ai peur qu’un autre de ses choses ne nous surprenne à nouveau. Je suis à deux doigts de me retourner, mais je ne la lâche pas des yeux. « Mais j’ai besoin que tu sois avec moi. Tu es avec moi ? Tu reviens près de moi, à l’avant ? » lui ai-je murmuré dans l’espoir qu’elle hoche de la tête à la positive lui offrant une dernière accolade rassurante. « Il faut redémarrer maintenant. » J’ai renoué avec mon rôle de conducteur et j’ai redémarré, autorisant à Raelyn le temps nécessaire à se calmer. J’ai scruté les panneaux signifiant qu’une station-essence. Moins de deux kilomètres. Et cependant ça m’angoisse. Je suis mal à l’aise à l’idée que les lieux soient à nouveau bondés de ses ignobles monstres. « On n’a pas le choix. Il faut prendre de l’essence. » déclarais-je autant pour moi-même que pour ma partenaire, l’air anxieux et dépité avant même d’avoir emprunté la bande de sortie.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
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danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
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| We are the end of the world Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - premiers jours de l'épidémie
« C’est bon. Ça va aller. » Cette étreinte est étrange : Amos et moi n’avons pour l’instant partagé que des baisers et quelques caresses un peu plus osées, et sans l’interruption de ce soir nous serions certainement devenu bien plus intimes, amants le temps d’une nuit au moins en tout cas, mais la peur me rapproche de lui sans que je ne cherche à me poser des questions. Ses bras me rassurent, comme cette phrase qu’il me souffle à l’oreille avec une douceur qui me surprends, comme ses bras qui se nouent dans mon dos. Mon coeur retrouve petit à petit un rythme plus proche de la normal alors que je déploie tous les efforts dont je suis capable pour tenter de me calmer et sans parler d’être sereine, d’arriver à rester maîtresse de mes actes. « Je ne sais pas ce qu’il se passe. J’aimerais avoir des réponses, mais… » Ses mains se posent sur mes épaules, il les accroche et me repousse légèrement. « J’ai besoin que tu tiennes le coup, Rae. Tout ça n’est pas normal pour moi non plus. » Je respire bruyamment, mais déjà je sens que je retrouve un peu de mon self control alor que je déglutis difficilement. « Mais j’ai besoin que tu sois avec moi. Tu es avec moi ? Tu reviens près de moi, à l’avant ? » Je hoche la tête. Si je ne suis pas convaincue du temps que ça durera, maintenant que la panique est passée et que nous sommes sortis, je peux me calmer, j’en suis convaincue. Alors j’oublie le sang qui me recouvre le visage et le décolleté, je hoche la tête à nouveau. « Je suis avec toi. » Il me serre à nouveau contre lui et dans son dos, je serre mes poings de toutes mes forces. Quand il se glisse à l’avant, je m’installe sur le siège passager. « Il faut redémarrer maintenant. » La voiture démarre du premier coup à nouveau, et moi je tente d’occuper mes mains. J’attrape mon débardeur par son ourlet et je le monde à mon visage pour tenter de m’éponger le visage. J’étale certainement plus que je ne parviens à réellement effacer quoi que ce soit, mais tant pis, j’ai le sentiment de m’activer à quelque chose d’utile. « C’est dégoutant. » Je suis à peu près certaine d’avoir des bout de cervelle dans les cheveux, mais je réprime un hoquet de dégoût.
Au bout d’une demie heure de route, la voiture perd de la vitesse et Amos s’engage sur l’embranchement d’une aire. Moi je lui lance un regard interrogateur. « On n’a pas le choix. Il faut prendre de l’essence. » Je déglutis, perturbée à l’idée de me retrouver à l’une de ces choses, mais je tente de me rassurer : nous sommes en pleine nuit, il ne peut pas y avoir grand monde sur une aire d’autoroute si ? Et en effet, alors qu’il se gare à côté de la pompe, je constate que l’endroit est désert. Je jette un oeil en direction des toilettes publiques. « Faut que je rince mon visage. » Le sang qui le recouvre commence à sécher et l’odeur me donne la nausée. « On voit le lavabo d’ici. » Je pourrais y aller seule, mais pourtant j’hésite.
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| | | | (#)Lun 6 Avr 2020 - 13:50 | |
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We are the end of the world
En ces temps compliqués, cette simple révélation permet à mes angoisses de rebrousser chemin. Être avec moi, ça signifie que je peux compter sur elle pour se maîtriser, pour réagir vite, comme elle l’avait fait jusqu’ici, forçant mon respect. Certes, elle avait paniqué dans la voiture alors que nous approchions de notre but ultime, celui de la survie. Elle avait perdu pied devant l’émergence de ces créatures autour de la voiture et de leur visage édenté contre les différentes vitres. Moi aussi, j’aurais aimé enfouir ma tête dans mes genoux, fermer les yeux et compter à l’envers à partir de trois dans l’espoir de me réveiller en sécurité et bien au chaud dans mon lit. J’aurais adoré, mais l’espoir que toute cette histoire ne soit qu’un cauchemar se retire d’autant plus que je suis réconforté par cette accolade destinée à rassurer Raelyn. Je profite autant qu’elle de cette accolade et, en retrouvant ma place derrière le volant, mon besoin de hurler n’est plus qu’un lointain souvenir. Mes mains ne tremblent plus et, tandis que je roule vers Kilcoy, j’arrive à me persuader que la situation est normale, que je reproduis une habitude et qu’à l’arrivée, je trouverai ma mère sur le perron de la ferme qui me scruterait en s’inquiétant de ma santé. Au lieu de ça, je jette un œil vers Raelyn. Elle est couverte de sang. Je le suis également, sauf que mon visage n’est pas maculé de cette souillure. Elle, elle étale l’hémoglobine en essayant de s’en débarrasser et j’en souris. Je me dis que ça lui donne des airs de guerrière et cette légèreté me fait un bien fou parce que la suite, je la redoute. Je n’ai pas envie d’arrêter cette voiture. Je n’ai pas non plus envie de me confronter à ces horribles créatures qui semblent être partout, même en pleine nuit, sur une aire de repos, dans le magasin de la station-essence. Pourtant, nous n’avons pas le choix. Je déglutis au moins aussi mal que Rae, mais je m’efforce de lui cacher ma nervosité dans l’espoir de ne pas réveiller la sienne. Autant dire que je soupirai de soulagement en constatant que les lieux sont déserts. « Je comprends. Mais, attends-moi. Même si je le vois d’ici, ce sera trop tard le temps que j’arrive. » proposais-je à la jeune femme hésitante. Le réservoir se remplit déjà et je constate que dans mon malheur, on a sacrément de la chance. « Tu crois qu’ils vendaient des cigarettes ? On en pas pris au supermarché. » Aurions-nous souhaité nous arrêter près des caisses que le vacarme du caddie et celui des monstres nous l’auraient interdit de toute façon. « Tu peux prendre les bidons dans le coffre ? on va en remplir quelques-uns, ça peut servir. » Même si j’avais dû débiter mon compte en banque pour débloquer la pompe. L’argent a perdu toute valeur aujourd’hui. C’est une évidence désormais. « Et fais attention à ne pas attirer l’attention. » Il en allait de notre sécurité, mais ne s’en doutait-elle pas ? |
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