| We are the end of the world |
| ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34351 POINTS : 3470 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Lun 6 Avr - 22:32 | |
| We are the end of the world Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - premiers jours de l'épidémie
Le sang sur mon visage me dégoute autant qu’il fait sourire Amos, mais je n’ai pas le coeur à l’envoyer sur les roses. Sans lui je serais restée tétanisée et je serais morte déchiquetée par les dents de ces créatures, ça ne fait aucun doute. Je lui en suis reconnaissante et j’en prendrai la mesure dans les jours à venir : pour l’heure je me refuse à trop réfléchir au risque de perdre pied, je me concentre sur des gestes mécanique : essuyer le sang de mon visage - en tentant d’ignorer d’où il provient - et respirer, respirer déjà, ça me demande pas mal d’attention aujourd’hui.
La station essence est vide, et c’est la première fois que nous avons cette chance, de ne croiser aucune créature là où nous mettons les pieds. Je n’ai toutefois pas envie de m’attarder plus longtemps que nécessaire, on fait le plein, j’en profite pour me rincer ma peau du sang qui la recouvre, mon t-shirt aussi à présent, et on se tire, vite fait bien fait. Je zieute d’ailleurs sur le lavabo des toilettes de la station service, qui me semble presque providentiel. « Je comprends. Mais, attends-moi. Même si je le vois d’ici, ce sera trop tard le temps que j’arrive. » Je hoche la tête, presque rassurée qu’il me donne une excuse : je peux l’attendre sans rejeter la faute sur ma propre couardise, il m’a demandé de le faire. « Tu crois qu’ils vendaient des cigarettes ? On en pas pris au supermarché. » J’hésite, mais la boutique de la station essence est éteinte, et ça n’annonce rien de bon. « J’en sais rien, ce que je sais c’est qu’il doit y avoir quelqu’un 24 heures sur 24 dans ce genre d’endroit et que là c’est éteint. Je ne sais pas si ça vaut la peine de prendre le risque pour quelques cigarettes. » Je ne suis pas une trouillarde, mais notre escapade à l’hypermarché m’a clairement échaudée, et le mot est faible. « Tu peux prendre les bidons dans le coffre ? on va en remplir quelques-uns, ça peut servir. » Je hoche la tête. Ça, c’est dans mes cordes. « Et fais attention à ne pas attirer l’attention. » Sans un bruit je fait le tour de la voiture et ouvre le coffre. Je dois remuer les provisions jeter à la hâte mais je finis par tirer deux bisons de 50L de là. Bien, avec ça nous aurons un minimum d’autonomie, mais si nous comptons parcourir de longues distances, il faudra les remplir dès que nous en avons l’occasion.
Finalement une fois rempli Amos les replace à l’arrière du véhicule, et moi j’attrape dans le coffre l’un des débardeur de rechange. Le brun sur mes traces je me dirige vers le lavabo, à l'affût du moindre grognement. Je n’en entends pas, si bien que j’ouvre l’eau et me rince le visage. Je frotte la base de mon cuir chevelu, et j’ôte finalement mon t-shirt que je rince à son tour. Le lavabo se gorge d’un mélange de sang et d’eau, et alors que j’essore le t-shirt, je me tourne vers le brun. « On en a pour encore longtemps ? J’ai hâte d’être arrivée. » Je tombe de sommeil en fait, et mes bâillements me trahissent depuis une bonne demie heure déjà. « J’espère que ta mère est pas pire que ces choses. Je suis pas en état d’affronter quoi que ce soit. » Je tente de détendre l’atmosphère, mais le coeur n’y est pas.
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| | | | (#)Mar 7 Avr - 0:15 | |
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We are the end of the world
Mes addictions me perdront. Si le caddie, plus tôt, n’avait pas été rempli d’alcool, il aurait été moins lourd et n’aurait sans doute pas grincé à cause de son poids. Sur l’instant, alors qu’il aurait mieux fallu que je me réjouisse de l’absence d’intrus dans cette station essence, j’intègre avec le discernement qui s’impose les avertissements de Raelyn. Elle a raison. Seuls, nous ne le sommes pas. Quelqu’un devait sans doute rôder dans les rayonnages de cette petite supérette d’autoroute. Étonnamment, je me surpris à espérer qu’il s’agisse d’un de ses monstres. Un être encore humain m’aurait réveillé ma méfiance par rapport à notre butin. J’en égare toute envie de m’attarder. « Ouais. Tu as raison. » Nous en trouverons bien ailleurs, là où les Hommes sont toujours sains d’esprit. Cet espoir est peut-être vain, mais j’espère encore. À contraire, je crains d’en devenir fou. Je me concentre donc sur mes aspirations et sur Raelyn qui contourne la voiture pour récupérer les jerricans à remplir. J’en profite pour lui souffler, dans un murmure néanmoins sonore, d’attraper au passage le chargeur pour téléphone. Elle revint les bras chargés. J’ai rempli les bidons et je l’ai accompagnée, sur le qui-vive jusqu’aux toilettes publiques. Je ne l’ai pas observée alors qu’elle se débarbouillait le visage et se débarrassait des traces de son crime qui n’avait pourtant rien d’ignominieux. Je guettais les alentours dans l’espoir de ne plus avoir à me servir de cette arme. Utiliser un revolver est à double tranchant. Il protège autant qu’il nous met en danger. Pressé de m’enfuir – non sans m’être lavé les mains et rincer le visage à mon tour – j’ai jeté un coup d’œil par-dessus mon épaule pour constater que nous serions bientôt sur le départ. « Tu te sens mieux ? » ai-je vérifié, la pressant un peu, parce que la situation l’exigeait.
Une fois remonté en voiture, je profite du calme retrouvé pour relâcher mes muscles jusqu’ici bandé par les pulsions d’adrénaline qui pulsèrent dans mes veines à plusieurs reprises tout au long de cette soirée. L’avantage de ce no man’s land, c’est que l’autoroute était dégagée. Pas de trafic pour nous ralentir. Pas de flics pour me rappeler à l’ordre à cause de ma vitesse. Aussi, me suis-je permis un sourire en lui précisant que : « 30 minutes, tout au plus. » Bien entendu, c’est toujours trop long à notre goût à tous les deux, mais nous approchions. « Tu peux essayera de les rappeler ? » proposais-je en désignant son téléphone de mon menton. Cette fois, pas de tonalité et mon cœur se serra. Pour chasser mon anxiété – elle n’était pas la bienvenue – je me concentrai sur Raelyn, ce que j’aurais fait plus tôt si, d’aventure, je n’avais pas ressenti le besoin de redescendre en pression. « Ma mère est pire que ces choses. » Si elle n’est pas l’une de ses choses… mais ce postulat-là, je l’ai chassé. « Je te laisserai découvrir le phénomène par toi-même. Dis-moi plutôt, comment tu te sens ? Mieux ? » Référence à ce qu’elle attiré à bout portant sur l’une de ses créatures qui, pour certaines, ont des traits encore trop humains. |
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34351 POINTS : 3470 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
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spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
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cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mar 7 Avr - 0:27 | |
| We are the end of the world Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - premiers jours de l'épidémie
Moi aussi je meurs d’envie d’une cigarette, elle calmerait mes nerfs de façon bien plus efficace qu’un verre ou une étreinte, mais j’ai plus peur de m’aventurer dans la boutique pour tomber sur l’une de ces créatures qu’autre chose, ça prend le dessus sur tout le reste. On trouvera des cigarettes ailleurs, je l’espère vivement sans quoi mes membres trembleront bientôt d’autre chose que de peur. « Ouais. Tu as raison. » Il fini de remplir le réservoir de la voiture et les bidons , avant de m’accompagner jusqu’au lavabo. Sa main sagement posée dans mon dos, je me suis sentie protégée.
Je plonge mes mains dans l’eau et m’asperge le visage une première fois. Je me sens mieux, je crois, alors que le sang quitte mon visage pour s’échouer dans le lavabo. Je répète le geste à plusieurs reprises, quand j’ai l’impression de ne plus avoir de sang sur mon visage et le haut de mon décolleté avant d’enfiler le t-shirt propre. J’ai envie de m’immerger totalement, de me glisser sous une douche puisque je sais que je ne dois pas être débarrassée de tout, mais le temps presse, je le sais et Amos me le rappelle. « Tu te sens mieux ? » Je hoche la tête avant de rincer rapidement et d’éponger mon t-shirt maculé de sang, avant de me diriger avec lui vers la voiture. « 30 minutes, tout au plus. » 30 minutes, c’est rien non ? Il n’y a personne et le trajet va passer vite. Surtout qu’il roule à une vitesse bien au delà des limitations, et je me rappelle qu’il a comme moi une forte quantité d’alcool dans le sang. « Sois prudent. » C’est tout ce que je m’autorise, si l’adrénaline a agit sur lui comme sur moi alors il doit tout de même avoir les idées claires. « Tu peux essayer de les rappeler ? » Je branche mon téléphone au chargeur pour voiture, et compose à nouveau le numéro. Cette fois-ci, aucune tonalité. Je serre les dents mais ne fait aucun commentaire. Nous arrivons bientôt de toute façon. « Ma mère est pire que ces choses. » Je laisse échapper un mince sourire. « J’ai du mal à imaginer. » L’un comme l’autre nous tentons de détendre l’atmosphère mais le coeur n’y est pas. « Je te laisserai découvrir le phénomène par toi-même. Dis-moi plutôt, comment tu te sens ? Mieux ? » Je hoche la tête et croise mes jambes en tailleur. « Mieux. » La culpabilité n’arrive pas et, me connaissant, il est probable qu’elle ne pointe jamais le bout de son nez, ne reste que le profond dégoût que j’ai ressenti alors que son sang m’a éclaboussé et que la créature est tombée sur moi. « Je sais pas comment je suis supposée me sentir, mais je me sens pas coupable. » Je hausse les épaules. « J’ai la gerbe par contre. »
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| | | | (#)Mar 7 Avr - 22:05 | |
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We are the end of the world
« Je le serais si les routes n’étaient pas aussi dégagées. Et j’ai envie de te dire que je n’ai pas eu le choix de désaoulé » ai-je avoué en jetant tout de même un coup d’œil dans le rétroviseur derrière moi et sur mon reflet également. Cette halte par les toilettes publiques nous a fait du bien, mais que ne donnerais-je pas pour un bain ? « J’aurais cru et espéré que nous ne serions pas les seuls à essayer de fuir. Je ne sais pas quoi en penser. » J’ignore également s’il s’agit d’une bonne chose ou non. D’ici combien de temps l’Homme renouera-t-il avec ses instincts animaux ? Quand pillera-t-il sans plus se soucier de son prochain malgré qu’il compte parmi les derniers survivants ? Allons-nous faire partie de ceux-là ? Je considérais qu’il n’y avait pas de place pour mes projections sur l’avenir. Alors, je me concentre sur Raelyn et sa première question à propos de ma famille. « Son arme favorite, c’est sa Bible, si ça peut t’aider à imaginer. » Je lui ai souri en me risquant à un regard dans sa direction, mais ce n’est pas probant. A mesure que je retrouve mon calme, je me sens lasse et épuisé. J’aurais aimé qu’elle sache conduire, ma partenaire. Elle m’aurait remplacée. En attendant, je lui fais la conversation pour être certain de ne pas piquer du nez. « Je suis content, que tu te sentes mieux. Je pense qu’il faut savoir faire abstraction des sentiments. » Et, si mes parents avaient été transformés, serais-je capable de les tuer ? De leur tirer une balle dans la tête ? Trouverais-je assez de force en moi ? Je n’en étais pas certain. « Et ça m’arrange que… que tu ne te sentes pas coupable justement. » Dans l’éventualité où la réalité se calquerait sur mes sentiments, j’avais besoin qu’elle soit en mesure de prendre le relais si je faiblissais. « Tu veux qu’on s’arrête ? Tu as peut-être faim. Ou je route peut-être un peu trop vite. Mais, je suis pressé d’arriver. » Pour autant de raisons évidentes que je n’ai pas énoncées à voix haute. Ce dont j’avais besoin, c’était d’une toute autre confirmation. « Si ce qu’on trouve en arrivant n’est pas très beau. » Voire, à mes yeux, insoutenable d’horreur. « Est-ce que je pourrai compter sur toi, Rae ? » Je ne faisais pas allusion à sa crise de nerf précédente. Elle était justifiée. Je ne la blâmais. Au contraire, ça l’avait rendue plus humaine encore. « Tu vois où je veux en venir, pas vrai ? » Sous-entendu, ne m’oblige pas à formuler en mots mes peurs les plus oppressantes. « Pas vrai ? »
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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
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cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mar 7 Avr - 22:35 | |
| We are the end of the world Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - premiers jours de l'épidémie
« Je le serais si les routes n’étaient pas aussi dégagées. Et j’ai envie de te dire que je n’ai pas eu le choix de désaouler. » Je hausse les épaules. Ce n’était de toute façon pas une critique, je n’ai pas peur pour ma vie, juste envie d’arriver en un seul morceau et je sais que si l’on devait compter sur moi pour ça, ce ne serait pas gagné. « J’aurais cru et espéré que nous ne serions pas les seuls à essayer de fuir. Je ne sais pas quoi en penser. » Je tente de rationaliser les choses et de trouver une explication à tout ça pour ne pas céder la panique. « C’est la nuit. Y’a que les oiseaux de nuit comme nous qui ont dû réaliser ce qu’il se passe. Les autres découvriront la situation demain au réveil. » Comment tout avait pu aller si vite ? Sommes nous susceptible lui et moi de nous changer à ces créatures à n’importe quel instant ? Peuvent-elles nous contaminer d’un simple postillon ? Ma main se referme sur son avant-bras que j’enlace entre mes doigts. « Son arme favorite, c’est sa Bible, si ça peut t’aider à imaginer. » C’est léger de parler de sa mère, de la railler gentiment, ça permet d’oublier que le monde semble avoir basculé dans le chaos. « Je suis content, que tu te sentes mieux. Je pense qu’il faut savoir faire abstraction des sentiments. » Je ne suis pas une sensible, il le sait de toute façon. « Et ça m’arrange que… que tu ne te sentes pas coupable justement. » Je prends une inspiration et, sans lâcher son avant bras, je fixe mon attention sur la route. « Faut dire que ça aide d’évoluer dans notre monde. » D’avoir déjà vu Mitchell abattre un homme de sang froid. Je n’ai jamais été sa main armée et pour moi ce soir fut une première, mais j’ai l’estomac plus accroché que la moyenne. « Tu veux qu’on s’arrête ? Tu as peut-être faim. Ou je route peut-être un peu trop vite. Mais, je suis pressé d’arriver. » Je secoue la tête. « Non, je tombe de sommeil, et je suis comme toi, plus vite on se met en sécurité, mieux c’est. » Un silence de mort s’installe, un silence durant lequel je sens qu’il réfléchit, et finalement il me partage ses préoccupations. « Si ce qu’on trouve en arrivant n’est pas très beau. Est-ce que je pourrai compter sur toi, Rae ? » Je braque mes pupilles sur son visage, sur son air absorbé par la route qui défile sous ses yeux. « Tu vois où je veux en venir, pas vrai ? » Je déglutis. Evidement que je vois où il veut en venir. De la même façon qu’il a exécuté John sans ciller alors que nous le connaissions, si l’un de ses proche s’est transformé en l’une de ces créatures nous n’aurons d’autre choix que de l’abattre. Et si je ne ressens plus aucun attachement envers les miens, je conçois qu’il se refuse à être celui qui tirera sur la gâchette. « Pas vrai ? » C’est une lourde responsabilité qu’il fait peser sur moi, alors que nous ne nous connaissons que peu. Je prends le risque qu’il m’en veuille toujours, mais je n’ai pas besoin de réfléchir pour répondre. « Oui. Et oui. Tu peux compter sur moi. » Mes doigts se referment un peu plus encore sur son avant bras.
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We are the end of the world
Les oiseaux de nuit, oui, peut-être. Peut-être que la définition nous convient, mais les boîtes de nuit sont truffées de mon de à cette heure. Certes, ils ne se baladent pas sur l’autoroute, mais les livreurs ? Où sont ces camions ? Les transporteurs de nuit ? Si j’y pense trop, je mettrai à mal les tentatives de Raelyn pour se rassurer, nous rassurer tous les deux. Dès lors, je ne relève pas. Je laisse s’écouler l’eau tranquille de la fontaine parce que ça nous fait du bien. Je ne sais pas ce qui nous attend à Kilcoy et pour la première fois depuis des années, je prierais presque pour que ma mère m’accueille sa Bible à la main. Je donnerais tout ce qu’il me reste pour qu’elle récite les versets de l’apocalypse et qu’elle me rabâche les oreilles avec le cavalier porteur d’une maladie. Je crois que je l’aurais serrée dans mes bras jusqu’à lui froisser une côte. Au lieu de ça, je la décris et je m’inquiète de Raelyn. Elle ne souffre d’aucune culpabilité pour son geste et ça m’arrange bien. J’ignore où se situent les bornes de mon courage. Je ne sais pas non plus si je serais capable d’offrir à mes proches la paix qu’ils méritent si, d’aventures, ils ont succombé à… à quoi ? Je n’ai aucune idée précise du drame qui frappe Brisbane. Est-il centralisé ou est-ce qu’il s’étend sur le reste du monde ? J’aimerais des réponses. Mais, où se cache-t-elle ? Où dois-je fouiné pour trouver le moustique qui a propagé cette malaria et ainsi, à défaut de la vaincre – je ne suis pas un surhomme – nous en protéger au mieux ? Serons-nous d’ailleurs en sécurité sur les terres de mon enfance ? Nous approchons rapidement et, tandis que je m’assure que son bras remplacera le mien si nécessaire, je soupire de soulagement. « Merci. » lui ai-je chuchoté en pressant son genou de mon pouce et de mon index, furtivement, en signe de reconnaissance. « Je sais que c’est ignoble de te demander ça, mais j’ai eu ma dose de sensations fortes pour aujourd’hui et je ne sais pas comment je pourrais réagir. » Nous serons vite fixés cependant. Je m’engage déjà vers la sortie d’autoroute. Je ralentis aux abords du premier carrefour et je me raisonne. Le silence n’a rien d’étonnant. Cette bourgade est calme. Si l’on approche du centre-ville, c’est vivant, mais pas forcément à cette heure de la nuit. Je me garai à proximité de la ferme, mais pas dans l’entrée comme j’en avais l’habitude. Il valait mieux partir en reconnaissance plutôt que de prendre le risque d’attirer des monstres éventuels à cause du bruit du moteur. Je l’ai coupé. J’ai inspiré profondément et, une fois de plus, je m’assure que Raelyn soit prête à affronter ce qui nous attend, si tant est que quoi que ce soit nous attende évidemment. « Il faut éviter les armes à feu. » Je fouillai ma boîte à gants et j’en ai sorti un couteau papillon. « Tu sais comment t’en servir ? » Par précaution, je lui fis une démonstration. « Quand c’est dans la chair, tu tournes, comme ça. Vise la tête. J’en ai vu un se relever tout à l’heure. » J’avais pourtant visé son cœur. « Tu as toujours la matraque télescopique que je t’ai confiée tout à l’heure ? » Elle serait pour moi. « Ne tire qu’en cas d’extrême urgence. » Avant de sortir de la voiture, je la scrutai en quête d’une indication traduisant qu’elle était opérationnelle, que sa peur était sous contrôle. Mode survie : on.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34351 POINTS : 3470 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mer 8 Avr - 0:58 | |
| We are the end of the world Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - premiers jours de l'épidémie
Tuer ses proches, chacun d’entre nous risque d’y être rapidement confronté. Amos fait partie de ceux qui sont capables de garder la tête froide, s’il doute, s’il n’est pas certain de pouvoir lui même les abattre face à une éventuellement transformation il sait que cela doit être fait, et fait peser cette responsabilité sur moi. Je ne peux pas le lui reprocher : tous les monde n’est pas insensible face aux liens du sang. Je promets de l’aider, même si je ne sais pas encore si j’en ai les capacités. « Merci. » Ses doigts se pressent sur mon genou, et moi je resserre les miens autour de son bras. J’espère qu’il n’en sera rien, et que la question d’appuyer sur la détente ne se posera pas. « Je sais que c’est ignoble de te demander ça, mais j’ai eu ma dose de sensations fortes pour aujourd’hui et je ne sais pas comment je pourrais réagir. » Je secoue la tête. Oui, c’est horrible, mais je suis aussi consciente que c’est la meilleure chose à faire. « Non, c’est normal. » Je prends une inspiration. « Promets moi juste que tu m’en voudras pas. » Je ne veux pas perdre mon allié dans toute cette histoire.
« Il faut éviter les armes à feu. » Ses doigts se referment sur un couteau papillon qu’il me tend. « Tu sais comment t’en servir ? Quand c’est dans la chair, tu tournes, comme ça. Vise la tête. J’en ai vu un se relever tout à l’heure. » J’observe sa démonstration et je hoche la tête. Le plus dur ne sera pas de manier la lame, mais bel et bien de l’enfoncer dans le crâne d’un être humain. Je m’étais faite à l’idée de braquer mon flingue sur une créature et de tirer, quitte à fermer les yeux, ce qu’il me demande de faire, c’est un cran au dessus. « Tu as toujours la matraque télescopique que je t’ai confiée tout à l’heure ? » Je confirme, et fouille à mes pieds pour la lui tendre, alors qu’il se gare dans une allée qui semble mener à une ferme. « Country boy donc... » Je l’imagine bosser avec ses parents à la ferme, le sourire que j’en retire me donne la force de décoller de mon siège. « On laisse la voiture ici ? Ça risque rien ? » C’est évidement pour nos provisions que je m’inquiète. « Ne tire qu’en cas d’extrême urgence. » Je hoche la tête. Mes doigts sont refermés sur le couteau, et le flingue passé à ma ceinture. L’inverse m’aurait plus rassurée mais il a raison, le bruit semble les attirer. Doucement, je ferme la portière de la voiture et m’engage sur l’allée qui mène à la ferme, en suivant Amos de moins d’un mètre, terrorisée à l’idée de me détacher de lui.
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| | | | (#)Mer 8 Avr - 2:18 | |
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We are the end of the world
J’appréhende terriblement ce qui m’attend sur les terres de mon enfance. Je sens déjà mon cœur tout prêt à s’emballer, mais je trouve dans les assentiments de Raelyn de quoi l’empêcher de battre à nouveau à tout rompre. J’aurais peur qu’il ne tienne pas le coup si je ne garde pas la tête froide. « Non. Bien sûr que non. » ai-je répliqué tandis que ma voisine s’inquiète de ma réaction si l’indicible devait se produire. « Je te le promets ! » Je prends d’ajouter un serment. Ma parole est d’or, quoiqu’elle l’ignore encore. J’ai peur de me dégonfler, mais je sais ce qui doit être fait pour survivre et si je verse dans le sentimentalisme, nous ne ferons pas de vieux os. De toute façon, il est trop tard désormais. J’ai besoin de savoir et nous sommes à proximité de la ferme. L’heure est au détail de notre plan d’attaque. À l’avenir, ce sera notre quotidien et je me fie à ce que j’ai appris durant mon ancienne vie de militaire. Je distribue les conseils. Je m’assure que l’équipe est prête et, malgré la concentration de rigueur pour ce genre d’exercice, je m’autorise à sourire face à cette description de ce que je fus. « Dans le mile, ma petite dame. » J’ai imité l’accent particulier des fermiers du coin, celui qui dont je me suis préservé par chance ou par miracle. « Oui. Pas le choix. En cas de réunion de famille… » Je n’ai plus informé des petites fêtes organisées par les Taylor suite à mes innombrables refus. Hormis les sacro-saintes réunions auxquels je ne peux déroger sous peine de rompre les liens à jamais – ce dont je n’avais aucune envie – je n’ai que très rarement convié, au profit de Sarah, sans nul doute. « Et s’ils sont tous… » Je me répugnais à prononcer la suite. « J’ai pas envie de les voir tous sortir en trompe et me sentir pris au piège comme un rat. » Je l’avais trop souvent vécu durant ces poignées d’heure à présent derrière nous. L’heure étant venu de nous jeter dans la fosse aux lions – ou aux cadavres ambulants – je foulai le sol de terre battue de l’allée le pas léger. Il fait noir, plus noir que dans mes pires cauchemars. Je cligne les yeux à plusieurs reprises pour que mes yeux s’habituent à l’obscurité. Tout est calme et je relâche légèrement en pression une fois devant la porte. Je lance un regard vers Raelyn qui s’est rapprochée. La main sur la poignée, je m’apprête à ouvrir, la matraque récupérée plus tôt en position d’attaque. « C’est ouvert. C’est pas normal. » ai-je chuchoté en m’avançant d’un pas dans le hall d’entrée. Je n’ose pas demander s’il y a quelqu’un. La maison semble endormie, exception faite d’un gémissement plaintif et des grognements qui viennent tous deux du salon. Une odeur pestilentielle me prend au nez, celle de la mort, la même que portent sur elle ces charognards. Les yeux ronds, je supplie du regard ma partenaire de ne surtout pas me laisser tomber alors que nous entrons dans la pièce de vie principale hormis la cuisine. La lampe de chevet près de la télévision est allumée et je distingue très clairement ma mère qui tend des mains vers mon père qui m’appelle aussitôt à l’aide. « Je ne sais pas ce qui lui prend, Amos. Je ne comprends pas. » J’aurais pu lui sommer de se taire, à mon vieux papa. Je suis néanmoins paralysé. La Bible de ma mère gît à ses pieds. Cette fois, sa foi ne l’aura pas sauvée.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34351 POINTS : 3470 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
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danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mer 8 Avr - 3:58 | |
| We are the end of the world Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - premiers jours de l'épidémie
Ses yeux accrochent les miens, et il promet. « Non. Bien sûr que non. Je te le promets ! » Lentement, je hoche la tête. J’ai compris. Et c’est d’accord, je ne me défilerais pas, pas maintenant que je lui ai fait une parole. Je ne suis pas une femme particulièrement fiable, mais je ne suis pas une menteuse et aujourd’hui j’ai conscience d’avoir besoin d’Amos. J’observe les alentours alors qu’il me donne ces derniers conseils, me demandant en même temps s’il est bien judicieux de laisser la voiture ici, avec toute nos provisions, nos armes et même nos vêtements de rechange. « Dans le mile, ma petite dame. » Un sourire étire mes lèvres alors qu’il prend un accent marqué, le genre qu’on entend dans des bourgades comme la sienne ou celle dans laquelle j’ai grandi. « Oui. Pas le choix. En cas de réunion de famille… Et s’ils sont tous… » Je grimace. Il n’a pas besoin de finir sa phrase pour que je comprenne où il veut en venir. S’ils sont tous commes les employés du supermarché, s’ils sont tous comme la horde du Club. S’ils sont tous devenus des monstres. « J’ai pas envie de les voir tous sortir en trombe et me sentir pris au piège comme un rat. » Dans ce cas on devrait courir. Je prends une grande respiration avant de m’aventurer avec lui sur le chemin qui mène à la ferme.
Lorsqu’on s’approche de la bâtisse, je vois les sourcils d’Amos se froncer, et en réponse à son air préoccupé, mon corps se tend. « C’est ouvert. C’est pas normal. » Les battements de mon coeur qui s’accélèrent, je ne les entends pas. Je n’écoute pas la voix qui me hurle de partir en courant, et je suis le brun à l’intérieur. Il me faut, je pense, moins de temps qu’Amos pour réaliser ce qu’il se passe alors que nous entrons dans le salon. Un vieil homme est présent, lui a l’air d’être encore sain d’esprit, mais l’autre individu, la mère d’Amos je suppose, n’a plus rien d’humain. « Je ne sais pas ce qui lui prend, Amos. Je ne comprends pas. » Je sens la douleur et la tension d’Amos. Je suis trop proche de lui pour que son flot d’émotion ne m’atteigne pas, et je pose mon bras sur son épaule pour lui glisser quelques mots à l’oreille, sur un ton bien plus prévenant que ce dont je n’ai jamais fait preuve à son égard. « Va t’occuper de ton père. » Je chuchote et regarde la pauvre femme. Je ne suis pas une empathique, la tuer ne me coûtera pas un peu de mon humanité, mais j’ai peur qu’Amos ne le supporte pas, malgré sa promesse, parce que j’ai besoin de lui à mes côtés pour survivre. Je réalise en m’approche de la créature qu’elles sont lentes, et que lorsqu’elles ne se déplacent pas en groupe elles sont moins dangereuses que ce que j’aurais pensé. Moi, je bouge rapidement, et en quelques minutes je suis sur la chose - à défaut d’un autre nom - qui traversait la pièce pour s’approcher du vieil homme. La résistance de la peau et de la boîte crânienne de ce qui fut la mère d’Amos, alors que j’enfonce mon couteau à l’arrière de son crâne, je ne m’y attendais pas et je dois m’y reprendre à trois fois avant de parvenir à l’enfoncer jusqu’au manche. Elle tombe à mes pieds, sans effusion de sang cette fois-ci, et moi je relève mes yeux vers Amos et son père, qui me dévisage d’un air terrifié. J’ai envie de laisser tomber le couteau au sol, sauf que je ne peux pas me laisser aller, contrairement au brun, je ne sais pas combien de personnes sont supposées vivre ici.
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| | | | (#)Mer 8 Avr - 5:10 | |
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We are the end of the world
Elle me chuchote un ordre et il me faut plus de deux secondes avant de me décider à bouger. Je ne suis pas tétanisé par la peur d’être à nouveau confronté à un zombie. Ce sont ses traits qui me paralysent. Sans le hurlement de mon père tandis que la créature tend vers elle des mains dépourvues de toute humanité, sans doute serais-je demeuré plus longtemps inanimé. Là, je m’anime enfin. Je contourne ce qu’il reste de ma mère. J’évite de jeter le moindre regard dans sa direction. Je me concentre sur ce parent que je peux encore sauver. Avachi dans l’escalier, il me paraît blesser. Comment ? Je l’ignore et je ne lui pose pas la question. Je range ma matraque dans mon dos et j’encercle ses épaules, mon avant-bras juste en dessous de ses bras. Je tire. Il hurle. Je m’excuse. Je suis désolé, autant pour mon manque de délicatesse que pour cette tragédie, comme si j’en étais responsable. Je me sens à présent comme un môme impuissant devant le désarroi de cet homme qui voit s’éteindre la femme de sa fille. Raelyn n’a pas failli à sa tâche : elle a tué ma mère de trois coups de couteau dans le crâne. Elle chute lourdement et je suis pétrifié. Que dois-je faire ? Remercier mon acolyte pour son courage ? Une peine immense se creuse une place bien au chaud dans mon cœur. J’ai la nausée. J’ai envie de vomir. N’aurais-je pas été tari de larmes – je les ai épuisées après la mort de Sofia – que j’aurais sangloté tel un gosse. A défaut, j’accroche du regard celui de Raelyn. Dans mes yeux se mélangent de la reconnaissance et de la détresse. Je suis sans voix. J’aimerais parler, mais les mots sont coincés dans ma jugulaire. « Qu’est-ce qui se passe, Amos ? » s’enquiert cet homme sur lequel je pose les yeux. Il a pris dix ans d’un coup. « Je ne sais pas. Tu vas bien ? » Non ! Assurément. Il nous raconte les faits depuis le début. Son épouse s’est plaint de mal de crâne. Elle est sortie pour prendre l’air. Comme elle tardait à rentrer, il est sorti et l’a retrouvée dans cet état à mi-chemin entre la mort et la vie. Il a couru. Elle l’a mordu, à la cheville et sur le haut de sa cuisse. Il s’est réfugié comme il a pu. La bonne nouvelle, c’est qu’ils étaient seuls. Aucune mauvaise surprise ne nous attend et j’ai invité d’un sourire défait ma partenaire à se détendre, enfin. Depuis, il se sent fiévreux, mal dans sa peau. Moi, j’ai vérifié l’étendue des dégâts. La plaie est dégueulasse, anormalement infectée.« On va t’installer dans le divan. » Plus tard, je sortirai le corps de la défunte et je l’enterrerai dans le jardin. Je ne peux résigner à l’abandonner dans une tranchée sans une sépulture plus ou moins décente. Sur l’heure, j’ai à m’occuper des deux survivants, celui entre mes bras en particulier. Je l’ai aidé à rejoindre le fauteuil avant de me concentrer à nouveau sur Raelyn. « Viens à moi. » lui ai-je chuchoté en l’entraînant dans la cuisine. Nous avions des choses à nous dire, des choses urgentes à taire au malade. Il n’était pas question de l’inquiéter. « Je n’aurais pas pu. Je… » A quoi bon répéter ce que j’ai déjà expliqué plutôt ? Je n’aurais pas le cran, c’était prévisible. « Tu as assuré comme une chef. » Je crois qu’au mépris de la pudeur, j’ai eu envie de la serrer dans mes bras pour lui exprimer toute ma gratitude. Je me suis cependant contenté d’un signe de la tête et d’une tape amicale sur l’épaule. Je ne suis pas fait pour les mièvreries de ce genre et mon ego a déjà bien assez souffert de cette perte notable et notoire de sang-froid. « Il est brûlant. Qu’est-ce que tu en penses ? » Nous n’avons pas assez de recul pour nous prononcer. « Je vais désinfecter, mais… je sais pas, on dirait qu’il est à deux doigts de la septicémie alors que ça s’est passé quoi ? Il y a peine quelques heures finalement. Je ne sais pas quoi en penser. » conclus-je en tirant de l’armoire deux verres que j’ai remplie du vin qui traînait sur la table de la cuisine. |
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34351 POINTS : 3470 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mer 8 Avr - 5:58 | |
| We are the end of the world Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - premiers jours de l'épidémie
Un corps qui tombe, c’est lourd, plus que je ne l’aurais pensé. La mère d’Amos, je suppose qu’il s’agit de sa mère, tombe en un bruit sourd au sol, et moi je suis comme hypnotisée, paralysée. La lame maculée de sang, je n’arrive pas à la lâcher, et le corps, il n’y a que le son de la voix de l’homme - il semble terrifié - qui m’aide à le quitter des yeux. « Qu’est-ce qui se passe, Amos ? » Les lèvres entrouvertes, je l’observe sans savoir comment agir. Je laisse Amos faire alors que je reste droite comme un i au milieu de l’entrée. Je sais qu’il doit être dans un sacré état mais de mon côté, si je ne veux pas perdre la raison, il faut que je me concentre sur moi. Sur les battements de mon coeur, sur le rythme de ma respiration. Le récit de son père je ne l’écoute que d’une oreille, et je ne bouge pas qu’il Amos le conduit au salon. Je le suis en revanche quand il m'entraîne à la cuisine. « Viens avec moi. » Il m’attrape par le bras, et je pense que sans ça je n’aurais pas décollé. Là, le contact de sa peau me fait sursauter et m’aide à renouer avec la réalité. « Je n’aurais pas pu. Je… Tu as assuré comme une chef. » Je sais. Je ferme les yeux l’espace de quelques secondes avant de les rouvrir. Ne me remercie pas. Ne me remercie pas d’avoir tué ta mère voyons. Je ne lui réponds moi aussi d’un signe de la tête. Il doit être au bord du précipice et prends le temps de m'entraîner avec lui pour me calmer, prend le temps de me remercie.
« Il est brûlant. Qu’est-ce que tu en penses ? » Je jette un oeil en direction du salon, presque machinalement. Je ne sais qu’en penser, rien qui ne pourrait aider Amos en tout cas. « Je vais désinfecter, mais… je sais pas, on dirait qu’il est à deux doigts de la septicémie alors que ça s’est passé quoi ? Il y a peine quelques heures finalement. Je ne sais pas quoi en penser. » Je déglutis difficilement. « J’en sais rien... » Même si je nourris des craintes. « On sait pas ce que c’est et on ne sait pas... » Je lève les yeux vers lui, cherchant à peser mes mots. « Comment ça se transmet. » Ni si son père est atteint donc. « Mais peut-être qu’on se fait du soucis pour rien. Désinfecte le, si tu veux je vais fouiller la salle de bain. Ils gardent bien des anti-inflammatoires quelque part non ? » Même si j’ai peur de m’aventurer dans la moindre pièce seule, la maison a l’air vide d’autres êtres vivant (ou non). « On le couchera et peut-être qu’il se sentira mieux demain ? » Et dans le cas contraire, je compte bien dormir à l’étage. Avec sa jambe, il ne pourra pas monter les escaliers non ?
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| | | | (#)Mer 8 Avr - 6:34 | |
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We are the end of the world
Évidemment que la mise à mort de celle qui m’a mis au monde me rattrapera durant la nuit. Les chances pour que j’e m’endorme sereinement ne pesaient pas bien lourd au vu de l’horreur qui s’abat sur l’Australie, mais elles viennent de s’envoler pour de bon cette fois. Sur l’heure, je pare au plus pressé : l’état de mon père. Mon instinct me hurle que sa fièvre est précipitée, que ses morsures sont bien laides, mais je suis bien incapable de prendre une décision seul – je lutte pour garder la tête froide, mais je suis retourné – je m’en remets à Raelyn. « Et ni toi ni moi ne sommes médecins. » ai-je abondé dans son sens, soucieux de me laisser convaincre de ne pas condamner un innocent trop tôt. Ça m’arrange. Je suis bien conscient que je devrai m’y coller, que je ne peux pas exiger deux fois de Raelyn qu’elle se charge du sale boulot à ma place. C’est ma famille, mes emmerdes, si bien que je n’envisage pas de requérir son aide pour creuser la tombe de fortune destinée à ma mère. « Oui. Tu peux monter. Je vais désinfecter et me charger du corps. Je… » Je bois une gorgée d’eau. Je dépose mon verre sur la table et je fais un tour sur moi, comme si j’étais perdu dans la maison de mon enfance. « La salle de bain, c’est la troisième porte sur ta droite. Et, fais comme chez toi. » Au diable les politesses obséquieuses en ces temps tourmentés. Je renonce à lui répéter que je la remercie. J’hésite également à l’interroger sur comment elle se sent. Elle a beau nourrir peu d’empathie, en règle générale, le spectacle n’avait rien de glorieux. La féliciter n’avait rien de rassurant ou de normal non plus. « Tout à l’heure, au Club, je me suis fait la réflexion qu’ils n’ont pas monté les escaliers. Ça s’est vérifié. On couchera mon père, mais ici, en bas. » Je déteste penser qu’il puisse mourir dans la nuit ou muter. « Je le coucherai dans le divan. Tu pourras monter te reposer à l’étage. Je le veillerai. » Je ne saurais fermer l’œil de toute façon. « J’ai à faire de toute façon. Et il faut aller chercher la voiture et la garer dans l’entrée. » Il n’y a pas de voisins plus proches que Sarah. J’eus une pensée pour elle. Je suppliai Dieu sait qui qu’elle soit saine et sauve. Lorsque mon père sera calmé, je prendrai soin de l’interroger. Peut-être a-t-il eu des nouvelles très récemment. « Sois prudente, mais normalement, ça ne risque rien.» lui ai-je soufflé sur le ton de la supplique dès lors que nous nous séparions sur le seuil de la porte de la cuisine. Je fis un crochet pour fermer la porte à clé. « Et n’allume pas. Prends la lampe-torche. On ne sait jamais. Il n’y a personne à l’étage. Il me l’aurait dit. » Il était secoué, mon père, mais il ne souffre pas encore de sénilité. |
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34351 POINTS : 3470 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
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| We are the end of the world Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - premiers jours de l'épidémie
« Et ni toi ni moi ne sommes médecins. » Non, en effet. Je ne veux pas l’accabler de mes théories, je suis certaine que les siennes sont déjà difficiles à supporter. Il n’est pas du genre à se voiler la face et ce à quoi j’ai pensé, il y a forcément pensé. Je ne rajoute rien de plus, le rassurer alors que je pressens le pire ? Je ne pourrais pas m’abaisser à le bercer d’illusion simplement pour qu’il tienne. « Oui. Tu peux monter. Je vais désinfecter et me charger du corps. Je… » Je déglutis. J’aimerais l’aider dans cette tâche mais le fait est qu’il ne me reste plus la force de faire quoi que ce soit, j’ai besoin de dormir. « Si tu attends demain je t’aiderais. » Mais je sais qu’il ne le fera pas. Il ne peut pas la laisser là. « La salle de bain, c’est la troisième porte sur ta droite. Et, fais comme chez toi. » Le programme de la soirée est bien différent de celui que nous avions initialement prévu. « Tout à l’heure, au Club, je me suis fait la réflexion qu’ils n’ont pas monté les escaliers. Ça s’est vérifié. On couchera mon père, mais ici, en bas. Je le coucherai dans le divan. Tu pourras monter te reposer à l’étage. Je le veillerai. » La pensée de me retrouver seule à l’étage m’inquiète, mais je ne me sens pas légitime de faire part de mes craintes à Amos qui vient de perdre un parent, peut être deux. Alors je l’écoute dérouler le reste du plan sans broncher. « Sois prudente, mais normalement, ça ne risque rien. Et n’allume pas. Prends la lampe-torche. On ne sait jamais. Il n’y a personne à l’étage. Il me l’aurait dit. » Il glisse la lampe entre mes doigts et, doucement, par crainte de réveiller quelque chose plutôt que quelqu’une, je m’aventure à l’étage.
Je trouve vite la salle de bain grâce aux indication d’Amos et en ouvrant quelques tiroirs j’y trouve de l'ibuprofène. Je redescend la paquette à Amos pour qu’il apaise la douleur de son père, avant de remonter à l’étage. Je me glisse sous la douche, mais je n’y reste pas longtemps, je n’arrive pas à en profiter en fermant les yeux alors que la peur me colle à la peau. Je laisse le sang s’écouler dans la bonde de la douche et lorsqu’il me semble ne plus en rester dans mes cheveux, sur ma peau ou sur mes vêtements, je m’en défais et me lave encore une fois, par précaution. Je mets mes vêtements à sécher et ne remets que mes sous vêtements et un grand t-shirt que je trouve dans la première chambre que j’ouvre, avant de tenter de trouver le sommeil. Sauf que je tremble, sauf que je n’y arrive pas et au bout de plus de deux heures à me tourner et me retourner dans le lit, je descend sur la pointe des pieds jusqu’au salon. Le père d’Amos dort mais le brun n’a pas plus trouvé le sommeil que moi. Je le rejoint sur son canapé sans un mot, pour me glisser entre ses bras et là, le dos contre son torse, je trouve enfin un peu de paix et sombre rapidement dans un sommeil sans rêves.
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| | | | (#)Mer 8 Avr - 19:27 | |
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We are the end of the world
Bien sûr, j’apprécie qu’elle m’ait proposé son aide pour enterrer dignement la dépouille de ma mère. L’initiative me touche, mais je décline poliment d’un signe de la tête. C’est une tâche que je me dois d’accomplir seul et, en prime, je lui en ai déjà bien assez demandé aujourd’hui. Dans l’adversité, nous formons une équipe, mais j’ai appris dans mon autre vie qu’il ne faut jamais trop exiger de ses partenaires. Les nerfs n’ont rien d’infaillible. Il faut savoir dire stop et pour Raelyn, c’est l’instant où jamais. Dès lors, je distribue les conseils, je lui confie la lampe-torche, je l’invite à la précaution et je l’observe grimper l’escalier à pas de loup. Je me souviens m’être fait la réflexion que sa démarche avait quelque chose de félin et que j’avais de la chance finalement. Elle avait tenu la distance tout du long. Dans cette galère, j’aurais pu hériter d’une femme fragile qui aurait pleurniché à chaque épreuve. Le gémissement de douleur de mon père m’a tiré de mes pensées et, armé de la trousse de secours récupérée dans l’un des tiroirs du salon. Je m’affairai à la tâche avec concentration. J’ai veillé à ne pas lui faire mal et, dans un réflexe paternel – les rôles s’inversent quant la vieillesse survient – j’ai pris la température du veuf. Il ne sanglote plus, mais il tremble tandis qu’il me saisit par le bras. « Tu ne vas pas la laisser, fils. » Je l’ai rassuré comme j’ai pu. Au retour de Rae, il lui a demandé son prénom et il l’a remerciée. Il n’a posé aucune question sur qui elle était et moi, j’ai conclu cette discussion d’une promesse. Je ferai le nécessaire pendant qu’il se reposerait. Je l’ai respectée, non sans émotion, dès qu’il fut endormi, moins de cinq minutes plus tard.
Je crois qu’en creusant cette tombe de fortune dans le jardin, je fus heureux d’être tari de larmes. Ceci étant, je n’en mène pas large. Je suis à bout de force, mal dans ma peau, malheureux comme la pierre et profondément inquiet pour la suite. Je puise dans les réserves de l’énergie du désespoir, mais une question ricoche contre les parois de mon crâne : demain, de quoi sera-t-il fait ? Et cette nuit ? Puis-je me permettre d’abandonner mon père dans le canapé le temps d’une douche ? Avais-je le choix ? Ces deux heures et demi d’un travail acharné et sentimentalement pénible m’a noué les muscles. Je pue la mort et la terre humide. Je me sens dégueulasse et j’en déduis que cette impasse ne m’aurait rien de salutaire, mais je n’ai pas la force, pas tout de suite. En rentrant à l’intérieur, j’ai trouvé mon père endormi. Je me suis rincé les mains et le visage à la cuisine. J’ai eu une pensée pour mon cadet en croisant du regard la bouteille de sa boisson préférée. Avait-il survécu ? Devrais-je l’appeler ? J’étais prêt à combattre ma lassitude pour empoigner le téléphone quand Raelyn est descendue. Elle s’est assise près de moi, a cherché une place entre mes bras et je lui en ai proposée une en retour. Nous sommes restés mutiques. Elle m’a semblé endormie près de cinq minutes plus tard. Mon père gémissait toujours dans son sommeil. Il contrastait avec celui plus paisible de Raelyn. J’ai eu des scrupules à la réveiller pour que nous montions tous les deux. Et pourtant… « Rae » ai-je chuchoté en me penchant vers son oreille. « On devrait monter, tous les deux. » Elle n’avait pas envie d’être seule et si mes pressentiments à propos de la santé de mon père se révélait exact, je n’avais pas envie qu’elle soit exposée à un quelconque danger dès qu’elle ouvrirait les yeux. « Rester ici ne sert à rien de toute façon. Je ne peux rien faire de plus pour lui de toute façon et je dois dormir moi aussi. » Pour aujourd'hui, la messe est dite.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34351 POINTS : 3470 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Jeu 9 Avr - 0:43 | |
| We are the end of the world Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - premiers jours de l'épidémie
Il sent la terre, il sent la sueur et il sent le sang, mais je m’en fiche. J’ai besoin de chaleur humaine après tout ce qu’il s’est passé, j’ai peur d’être seule à l’étage, je ne m’en cache pas, pas dans ces circonstances. Seule, je n’arrive pas à fermer les yeux, dès que je le fais je suis prise par la peur panique que l’une de ces choses me saute dessus et me déchiquette dans mon sommeil. En bas, je trouve refuge dans les bras d’Amos, contre son torse, et je ne pense une seule seconde au fait que c’est étrange de me retrouver dans ses bras de la sorte alors que nous ne sommes pas intimes, nous n’en avons pas eu le temps. Pourtant il m’a ouvert les bras dans se poser de question et à présent, maintenant que la chaleur de son corps irradie mon dos, j’arrive à fermer les yeux, j’arrive à m’endormir. Je ne sais même pas s’il s’écoule cinq minutes ou cinq heures avant qu’il ne me secoue doucement en posant sa main sur mon épaule. « Rae. » Sa voix me chatouille l’oreille et me fait ouvrir les yeux. Je ne dormais pas profondément, je pense que j’ai trop peur pour réellement sombrer. « On devrait monter, tous les deux. » Je me redresse et m’assois sur le canapé, avant de jeter un oeil à son père, qui gémit dans son sommeil. « Rester ici ne sert à rien de toute façon. Je ne peux rien faire de plus pour lui de toute façon et je dois dormir moi aussi. » Je hoche la tête doucement avant de me lever et de tendre ma main vers lui. Il la saisit, et m'entraîne derrière lui à l’étage.
Il passe la première chambre, et nous installe dans une chambre aux allures de chambre d’adolescent. Sa chambre d’adolescent ? Je suis trop épuisée pour poser la question, et alors qui se débarrasse de son jean pour se glisser sous les draps, je le rejoins pour me lover dans ses bras et enfouir ma tête dans son cou.
Il faut jour quand j’ouvre les yeux et j’ignore combien de temps de temps nous avons dormi. Quelques heures, de quoi chasser l’épuisement mais si j’en crois cette impression d’être passée sous un rouleau compresseur qui ne me quitte pas, pas assez. Assis sur le rebord du lit, Amos semble pensif. « C’était ta chambre ? » Je regarde autour de moi avec un sourire triste sur les lèvres. Que dire à un homme qui vient de perdre sa mère ? Qui m’a vu enfoncer un couteau dans sa tête il y a quelques heures à peine. « Il faut qu’on aille voir comment il va... » Je déglutis, j’ai peur de ce que nous allons trouver en bas.
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