| We are the end of the world |
| ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34328 POINTS : 3170 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Sam 11 Avr 2020 - 15:12 | |
| We are the end of the world Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - premiers jours de l'épidémie
« Que tu as raison. » Je suis soulagée de l’entendre et, si je me galvanise d’avoir eu raison, je ne fais pas preuve de prétention en m'en vantant. J’ai raison, mais j’ai bien du mal à en tirer la satisfaction que j’en tirerai habituellement temps j’aurais préféré me tromper et que tout soit revenu à la normale d’ici quelques jours. Amos disparaît à l’étage et je le regarde s’éloigner un instant en espérant qu’il arrivera rapidement se remettre de la mort de ses parents. En temps normal il est logique d’avoir besoin de plusieurs jours, semaines ou mois pour affronter ce genre de choses. Mais aujourd’hui nous n’avons plus le luxe de pleurer pendant plus de quelques heures ce qui nous étaient chers. Je sais qu’il en est conscient et qu’il n’a pas besoin que je lui dise. Ma fouille de la maison ne nous apporte aucune solution miracle ni baguette magique, mais elle me tient au moins l’esprit occupé. Pour la première fois depuis la veille je ne pense plus à ces créatures horribles alors que je me pose sur le sofa avec l’album photo entre les mains.
Je ne réalise pas tout de suite qu’il m’a rejointe, mais je relève doucement mon visage vers lui lorsqu’il m’interpelle il s’installe à mes côtés. La photo que j’ai entre les doigts montre un petit garçon tout sourire avec quelques dents en moins que je devine comme étant Amos. « Oh mon Dieu. » Il prend la photo délicatement avant de me la rendre. Je ne réalise que maintenant que les vieux albums de son enfance risquent de le remuer de façon imprévisible après ces épreuves de la veille. Je me tais et je l’observe en silence, attendant une réaction. « C’était la mode à l’époque et, je t’avoue que j’ai hésité, mais j’ai estimé que ça rendait moins bien quand on a pas une fenêtre dans la bouche. » un sourire et tire mes lèvres et je penche la tête sur le côté en récupérant la photo. « Tu étais adorable. » Et pourtant j’ai les enfants en horreur. « C’est tellement vieux. » Je retiens ma respiration alors qu’il feuillette les pages de l’album. Je contracte ma mâchoire lorsque certaines photos le montrent en compagnie de sa mère son père ou ses frères. Mais finalement c’est un sourire tendre qui se dessine sur son visage. « Celle-là n’est pas mal non plus… Mon père nous emmenait souvent à la pêche. » je la récupère entre mes doigts en souriant. « Ça non plus je n’y aurais pas cru si on me l’avait dit. Et c’est tout aussi étrange. » Je hausse les épaules et me défend de toute sensibilité. « Je suis curieuse… » Je décroche la première photo. « Et celle-là je la garde ! » Je la foure dans la poche de mon jean avant de me redresser. « Tu as trouvé des trucs intéressants ? Je veux dire, vraiment ? Et puis non, on en parlera plus tard. » Je le suis à la cuisine l’album photo sous le bras. « Tu peux le prendre si tu veux…. » un air mutin se dessine sur mon visage. « Parce que tu crois que j’attendais ton autorisation ? » Bien sûr que oui je n’aurais pas insisté si je l’avais senti blessé à la vue de ces photos. « Il faudra qu’on pense à emporter tous les médicaments. Ta mère avait du fil à coudre quelque part ? » Face à son air interrogateur, je rajoute. « Pour les sutures. Ça au moins je sais faire. »
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| | | | (#)Sam 11 Avr 2020 - 17:34 | |
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We are the end of the world
« Je le suis toujours. Je le cache mieux, c'est tout.» plaisantais-je quoique conscient que je ne me suis pas toujours présenté à Raelyn sous mon meilleur profil. J’avais été plus souvent désagréable que le contraire parce qu’elle a quelque chose de plaisant, cette femme. Au-delà de ses tenues parfois aguicheuses et de ses multiples ruses pour m’attirer dans ses filets, je craignais surtout qu’elle me séduise un rien trop. Le cas échéant, elle m’aurait distrait de mon objectif principal qui, finalement, n’avait plus court aujourd’hui. Je me sens pris d’une fulgurante envie de protéger celle qui fut mon ennemie et les autres étaient probablement morts à l’heure qu’il est. Ne serais-je pas tant tracassé par l’état du monde que je me serais laissé gagné par une vague de ressentiment que la mort de mes deux parents auraient tôt fait d’accentuer. Je préfère tenter de me détendre, un peu, et de profiter de cette ambiance que Raelyn essaie de rendre moins pesante. Elle s’y prend plutôt bien. C’était risqué de déterrer des vieux souvenirs, mais je réagis plus que je ne l’aurais pressenti, si bien que je me prends en jeu. Je me ravise de mes réflexes et je m’amuse de sa curiosité. « Je vois ça. Satisfaite ? » Cherchais-tu quelque chose en particulier que tu auras finalement trouvé ou t’es-tu laissé guider par le hasard ? « Tu peux, même si je t’avoue que je ne trouve pas ça juste dans le fond. D’où tu viens ? Qu’on fasse un crochet que je fouille un peu moi aussi ? » l’ai-je taquinée, néanmoins friand de détails alors qu’elle me suit dans la cuisine et qu’elle me rend la pareille. « Je crois surtout qu’un non n’aurait pas suffi. » Surpris par sa question suivante – elle n’avait plus rien d’une espièglerie – j’ai détourné mon attention du contenu du frigo. Emporté les médicaments, ça me paraissait pertinent comme idée. En revanche, le fil à coudre, je ne voyais pas bien et je ne l’ai pas caché. « Oh. Je peux me taillader les doigts sans risque en coupant un oignon alors... » Je la raille, mais ça n’a rien de méchant. Nul doute que ce talent nous servira tôt ou tard. « C’est une référence à mon interdiction de tout à l’heure ou c’est en rapport à la cuisine ? Parce que tu sais, tout s’apprend. » Je lui ai tendu une planche et un couteau. « La preuve, tu sais réparer les vivants. Tu as appris où ? » Je ne l’imagine dans des études d’infirmière. La blouse lui aurait été à merveilles cependant. Je n’en doutais pas trente secondes. |
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34328 POINTS : 3170 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Sam 11 Avr 2020 - 18:55 | |
| We are the end of the world Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - premiers jours de l'épidémie
J’observe quelques instants la photo d’Amos, un sourire amusé sur les lèvres. Je le taquine, obligé de reconnaître qu’il était adorable. « Je le suis toujours. Je le cache mieux, c'est tout. » Je penche la tête sur le côté, comme si je cherchait à comparer la photo à la version d’Amos que je côtoie depuis plusieurs mois à présent. Adorable n’est pas le premier mot qui me viendrait à l’esprit pour le décrire : pendant des mois il m’a plus montré ses mauvais côtés que ses bons, sans que je n’arrive à comprendre pourquoi il était tant sur la retenue avec moi. Nous n’avons pas eu l’occasion de discuter de ce qu’il s’est passé l’autre soir, de ce qu’il se serait passé sans toute cette histoire, ni du pourquoi. Nous étions en route pour mon appartement, pourquoi était-il prêt à céder ce soir la plus que les autres ? Depuis notre relation semble avoir fondamentalement changé, même si cela fait moins de 24 heures j’ai l’impression que notre complicité a été décuplée. Est-ce de survivre dans l’adversité ensemble ? Est d’avoir vécu ces choses tous les deux ? « Adorable. Je ne sais pas pourquoi, mais j’en doute. » Je le taquine plus que tout autre chose, l’immense sourire qui barre mes lèvres en est la preuve. « Je vois ça. Satisfaite ? » Et il sera également mon unique réponse, ça est le geste que j’esquisse alors que je détache la photo pour la glisser dans ma poche. « Tu peux, même si je t’avoue que je ne trouve pas ça juste dans le fond. D’où tu viens ? Qu’on fasse un crochet que je fouille un peu moi aussi ? » je relève mes yeux dans sa direction. « Bien tenté mais tu ne sauras rien. » Il n’y a, de toute façon, plus grand chose à savoir. Quelle importance dans les circonstances actuelles la ville d’où je viens ?
« Je crois surtout qu’un non n’aurait pas suffi. » À nouveau, il a raison, et à nouveau, je ne lui offre qu’un sourire radieux en guise de réponse. Je retrouve un peu de mon sérieux en me laissant tomber sur l’une des chaises de la cuisine. « Oh. Je peux me taillader les doigts sans risque en coupant un oignon alors... » Je lève les yeux au ciel néanmoins plus amusée que agacée. « C’est ça, moque toi. » Je sais que mes compétences ne seront jamais aussi utile que les siennes, mais j’y ne prétends pas. « C’est une référence à mon interdiction de tout à l’heure ou c’est en rapport à la cuisine ? Parce que tu sais, tout s’apprend. La preuve, tu sais réparer les vivants. Tu as appris où ? » C’est surtout une référence à mon inutilité depuis hier soir. Sans lui je serais morte une dizaine de fois et ma fierté a du mal à le supporter. « Mon ex, il était bagarreur. » J’ai appris à recoudre les plus les plus superficiel auprès d’Aaron. Y penser m'aurait fait mal autrefois, mais aujourd’hui j’ai l’impression d’être anesthésiée par tout ce que nous venons de vivre.
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| | | | (#)Sam 11 Avr 2020 - 20:36 | |
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We are the end of the world
C’est agréable de sourire, de s’amuser, de badiner, d’être indifférent pour quelques heures au chaos extérieur. Cette insouciance, elle m’arrache à ma peine. Elle retient le processus du deuil, comme le fera certainement ces prochaines heures où nous serons livrés en pâtures à ces monstres, avec pour seule béquille notre soutien. De cette parenthèse nait cette sensation qu’il sera indéfectible, celui de Raelyn. Je ne l’abandonnerai pas. Elle ne s’y risquera pas non plus et pas seulement pour elle, mais parce que nous n’avons d’autres choix que d’accepter qu’en ce bas monde, désormais, nous ne pourrons plus compter que l’un sur l’autre. Alors, je ris quand elle me taquine au sujet de ma sympathie. Je lui souris quand elle ne prétend rien m’apprendre sur son passé et, plus tard, c’est à mon tour de la chahuter gentiment sur ses talents d’infirmière. En réalité, ça ne me surprend qu’à moitié. Elle a de la ressource, Raelyn. Je l’ai constaté de suite. De la veille, je ne retiens pas l’épisode de la voiture. Je me souviens qu’elle s’est substituée à moi devant ma mère. Je me rappelle qu’elle a tenu bon et qu’elle m’a évité la compassion insultante. Je n’oublie pas non plus qu’elle a géré chacune de nos rencontres avec l’une de ses engeances. Elle a du cran et, celui-là aurait ajouté à mon estime la certitude qu’elle me plaît si c’était à l’ordre du jour. « Mais, je ne me moque pas. En réalité, je suis impressionné. » Prétendre le contraire ne serait qu’un mensonge et je manquerais également d’honnêteté si je faisais mine de ne pas m’intéresser à son histoire. « On l’est tous un peu, je crois. » Et je le pense. Je l’ai été et je peux l’être encore. Je ne compte pas le nombre de rixes que j’ai provoquées pour me soulager de ma souffrance. « Vous êtes restés longtemps ensemble ? » l’ai-je interrogée sans verser dans le malsain. Je discute sans mauvaises intentions, ma main toujours chargée de mon couteau et de la planche en bois depuis près de trente secondes. « Dis-moi, Raelyn. Tu vas continuer de faire semblant de ne pas voir ce que j’ai dans les mains encore longtemps ou… » Tu as peur de te couper, que je prenne racine ou que sais-je encore… « Je te donnerai pas un oignon. Promis. Je veux juste que tu tranches cette tomate. » Je l’ai fait roulée entre mes doigts et j’ai déposé le tout sous ses yeux. « Allez, te fais pas prier… Si tu es adorable, je te montrerai que moi aussi, je peux l’être. » Et je lui ai adressé un regard défiant, un regard qui dit ouvertement : Chiche ?
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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Sam 11 Avr 2020 - 22:53 | |
| We are the end of the world Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - premiers jours de l'épidémie
« Mais, je ne me moque pas. En réalité, je suis impressionné. » Je hausse les épaules, si il voyait l’allure qu’ont mes sutures, il le serait peut-être un peu moins, mais elles ont le mérite d’exister. Je suis appliquée, et généralement je fais un travail correct, en tout cas pour quelqu’un qui n’a pas le moindre pied dans le domaine médical. « Attends d’avoir vu à quoi elles ressemblent avant d’être impressionné. » Je souris faiblement, et alors qu’il me demande où j’ai appris ça je suis plongée dans mes souvenirs bien malgré moi. C’est pour Aaron le premier que j’ai appris à recoudre les plaies ouvertes. Dans l’univers dans lequel nous évoluons nous n’avons pas forcément le luxe d’aller voir un médecin en cas de blessure. Alors que je repense à tout ça, je m’attends à ressentir une vague de tristesse, celle qui accompagne tout le temps les mentions à mon ancien compagnon. Pourtant, elle ne vient pas. La nostalgie est bien présente, mais j’ai la sensation d’être totalement anesthésiée. Je suis soulagée, et étrangement les questions d’Amos ne me gênent pas. « On l’est tous un peu, je crois. » Pas moi, j’ai rapidement compris qu’étant donné mon gabarit il faudrait que j’use d’autres qualités. « Les hommes ou l’espèce humaine en général ? » Je l’observe d’un air intrigué. « Vous êtes restés longtemps ensemble ? » Je hoche la tête, tout en tentant de ne pas me laisser happer par mes souvenirs. « Deux ans. Je ne sais pas si c’est ce que tu appelles longtemps. » Me concernant ça l’est.
En proie à mes pensées, je n’ai pas prêté attention à la planche et au couteau que le brun me tend .« Dis-moi, Raelyn. Tu vas continuer de faire semblant de ne pas voir ce que j’ai dans les mains encore longtemps ou… » Je me secoue les puces et tends la main pour attraper tout ça. « Je te donnerai pas un oignon. Promis. Je veux juste que tu tranches cette tomate. » un sourire étire mes lèvres. « Si moi je me coupe un doigt, qui va me recoudre ? » J’attrape la tomate qu’il me tend. « Allez, te fais pas prier… Si tu es adorable, je te montrerai que moi aussi, je peux l’être. » Adorable n’est pas non plus le premier qualificatif que j’aurais utilisé me concernant. Je ne prétends pas l’être. Pourtant, parce que je sens que cela pourra me changer les idées, je m’exécute. « J’aimerais bien voir ça. »
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| | | | (#)Sam 11 Avr 2020 - 23:31 | |
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We are the end of the world
« Sans vouloir te vexer, j’aimerais autant ne jamais avoir à les voir. » ai-je répliqué d’un ton neutre, mais néanmoins sérieux. Si elle était amenée à devoir recoudre mes chairs, c’est que j’aurais failli à la mission de nous garder en vie et, surtout, indemnes. Une mission. Appréhender les événements de cette manière rendait l’exercice plus facile. Ça me permettait de rester factuel et de ne pas projeter vers cet avenir qui sera probablement de plus en plus compliqué. Au contraire, je chercherais pour quelle bonne raison se battre si nous n’avons plus rien à gagner que des emmerdes. Un voile d’inquiétude habille mon regard, mais je ne m’y attarde pas. J’ai le pressentiment qu’ils se feront rares, ces instants où l’angoisse nous fichera la paix. Je les préserve donc en oubliant que parler d’un ex est toujours un peu douloureux. Raelyn me le rappela un bref moment alors qu’elle m’éclaire sur la longueur de cette relation. Est-ce long deux ans ? Je n’en ai aucune idée. Je n’ai d’autres points de comparaison que mon mariage qui s’est étendu sur ce qui s’apparente à une éternité compte tenu qu’il n’a abouti que sur une séparation. Dans ces conditions, ces longues années sont similaires à une perte de temps. Là encore, je n’ajoute rien. Je me contente une fois de plus d’un sourire engageant, d’un hochement et de lui rappeler que j’attends désespérément qu’elle me débarrasse de ma planche et de mon couteau. « Tu m’apprendras et je m’y collerai. J’essaierai de ne pas te faire mal. Du reste, pour le moi adorable, tu sais ce qu’il te reste à faire.» Et déjà, je retourne fouiller le frigo. J’en sors la viande. Je récupère une poêle dans l’armoire. J’ai l’impression qu’un bœuf ne suffira pas à me nourrir alors je prévois de tout cuire. Elle sera bientôt perdue de toute façon. « Tu pensais rester combien de temps, ici ? » Le temps de reprendre des forces ? Souhaitait-elle partir après avoir mangé ? Demain matin à la première heure ? Moi, je n’avais aucun avis particulier sur la question parce que je doute de mon objectivité. Cette peur d’être rattrapé par le deuil est oppressante. Je fuirais volontiers ces souvenirs qui, à la nuit tombée, lorsque Raelyn s’endormira, m’empêcheront peut-être de dormir. Et je l’avoue à demi-mot en picorant une tranche de tomates sur sa planche. « J’ai besoin de me reposer en fait parce que j’ai dû mal à réfléchir et donc à savoir ce qui est le mieux. Je me dis aussi que ça serait pas idiot de prendre le temps d’aiguiser tes réflexes, de t’apprendre deux trois petits trucs, histoire qu’on puisse se séparer de temps en temps. » Mais, pas trop souvent… |
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34328 POINTS : 3170 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Dim 12 Avr 2020 - 9:57 | |
| We are the end of the world Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - premiers jours de l'épidémie
« Sans vouloir te vexer, j’aimerais autant ne jamais avoir à les voir. » Pas vexé, pas étonné. Moi aussi, j’espère ne jamais avoir à expérimenter les sutures avec du fil à coudre. D’autant plus que je crains que les blessures que nous allons avoir affronter dans les jours à venir renverront celle que j’ai recousu jusqu’ici auront des égratignures. Face à ces créatures, il n’est plus question de coups de poing un peu violents, il ne sera plus question d’hématomes, mais de morsures pouvant vous transformer en l’une de ces choses en moins d’une nuit, comme nous en avons constaté avec le père d’Amos. J’essaye de ne pas y penser, j’essaye de m’assommer de petites choses pour vous détendre l’atmosphère, mais c’est peine perdue étant donné les circonstances. Pourtant, alors qu’Amos m’engage comme commis de cuisine je m’y emploie à nouveau. « Tu m’apprendras et je m’y collerai. J’essaierai de ne pas te faire mal. Du reste, pour le moi adorable, tu sais ce qu’il te reste à faire. » Je soupèse son regard un instant, la trace d’un sourire insolent qui flotte sur mes lèvres avant de m’atteler à la tâche. Je découpe grossièrement, bien plus que je ne recouds des blessures. « qu’est-ce qu’on prépare ? » Enfin “on”, moi je coupe des tomates. Pour ce qui est de la grande cuisine on repassera. De toute façon nous avons l’un comme l’autre besoin de parler de la suite des événements. « Tu pensais rester combien de temps, ici ? » la vérité c’est que si je me sentais d’attaque je ne voudrais pas m’attarder plus longtemps. J’ai peur que, la prise de conscience collective aidants , nous ne puissions plus quitter les villes et leurs alentours. À cause de l’armée, les forces de l’ordre, ou simplement des mouvements de panique je n’en sais rien. « J’ai besoin de me reposer en fait parce que j’ai dû mal à réfléchir et donc à savoir ce qui est le mieux. Je me dis aussi que ça serait pas idiot de prendre le temps d’aiguiser tes réflexes, de t’apprendre deux trois petits trucs, histoire qu’on puisse se séparer de temps en temps. » je réfléchis un instant, avant de lui tendre la planche en bois. « Pour mes réflexes on a le temps… » Il est de toute façon hors de question de m’apprendre à tirer ici, au risque d’attirer toutes les créatures des environs. « J’hésite, si je n’avais pas peur de voyager de nuit, je penserais que c’est le plus intelligent. » Le plus intelligent pour éviter nos semblables en tout cas, mais qu’en est-il des morts-vivants ? « Et partir sans savoir où aller me semble un peu prématuré. Il y a une carte du pays quelque part ici ? » pas pour dessiner un itinéraire précis, mais pour avoir une vague idée de août fuir.
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| | | | (#)Dim 12 Avr 2020 - 12:05 | |
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We are the end of the world
« Tout. Je prépare tout. » ai-je claironné sur le ton de l’évidence. Rien ne se conserverait et, qui plus est : « J’ai l’impression que je pourrais avaler un éléphant. » Depuis quand n’avais-je plus rien ingurgité si ce n’est de l’alcool j’ai bu au goulot ? « Et puis je n’arrivais pas à me décider alors… Il y aura du steak, les pilons de poulet, ta salade de tomates. » J’ai déposé devant ses yeux la bouteille d’huile d’olive et un pot d’origan. « Et de la salade. » Pas de féculent. Ceux-là résistent mieux au temps. « A mon avis, on pourra manger d’ici un bon vingt minutes. Le temps de dresser une table… autant y manger tant qu’on le peut encore. » Ce trait de cynisme, je l’ai regretté. Je préférais la légèreté de notre précédente conversation. Elle n’avait pas le pouvoir de me ramener vers la réalité. Toutefois, maintenant que j’y étais, je m’inquiétai de ses projets et de ses désirs. Je ne jugeai pas utile de lui demander si elle avait l’intention d’entreprendre seule de survivre. Pour moi, il était évident que nous traverserons cette épreuve ensemble. Pour elle aussi, j’en étais convaincu. A contrario, elle n’aurait pas abordé sa peur de voyager de nuit. « Je ne sais pas. Si on a autant de temps que ça. Quand ils sont trois ou quatre ça va, mais… » J’ai eu peur de ne pas m’en sortir sur le parking du supermarché parce qu’ils étaient trop nombreux et que sans mon entraînement, nous ne nous en serions pas sortis ? « Pourtant je pense qu’en effet, nous déplacer pendant la nuit, c’est encore le plus sécurité. » La pénombre est un atout de taille lorsque l’on devient des fugitifs. « Qu’est-ce qui t’effraie exactement ? » lui ai-je demandé, désireux de comprendre alors que j’enfournais le poulet assaisonné selon les vieilles recettes de ma pauvre mère. Pour patienter durant la cuisson, j’ai sorti du frigo des olives et du fromage et j’ai également récupéré des assiettes, des couverts et deux verres. « Donc toi, en fouillant, tu arrives à trouver une photo de ma bouille quand j’avais genre, six ans à tout casser, mais tu ne trouves pas de carte ? » l’ai-je à nouveau taquinée en récupérant le fruit de son boulot. « Tu vois ? C’était pas bien compliqué. Tu ne t’es même pas coupée. » Je fis mine d’être impressionné et, tandis que j’y ajoute du sel, du poivre et de l’origan, j’ajoute : « Il y en a, oui. A mon avis, mon père les range dans son bureau à l’étage. J’irai voir… après…. » J’ai pointé de l’index le coupable de ces odeurs agréables qui m’ouvrent plus encore l’appétit.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34328 POINTS : 3170 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
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| We are the end of the world Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - premiers jours de l'épidémie
Je suis affamée, et visiblement il en va de même pour mon compagnon d’infortune. « Tout. Je prépare tout. J’ai l’impression que je pourrais avaler un éléphant. » Je pense que je serais moi aussi capable de me jeter sur la nourriture, mais quelque chose me dit que ce n’est pas la meilleure des idées. Nous devrions nous rationner, mais de toute façon nous ne pouvons pas emporter de viande fraîche. « Et puis je n’arrivais pas à me décider alors… Il y aura du steak, les pilons de poulet, ta salade de tomates. Et de la salade. » Concentrée sur la tâche qui m’a été donné, je l’écoute sans relever la tête et en continuant de fixeer mon ouvrage. « Tu crois pas qu’on devrait faire des provisions, même de frais ? Je suis sûre que tu es le genre de type qui partait en camping… » Un air moqueur se dessine sur mon visage, mais je n’en reste pas moins sérieuse : il doit bien y avoir quelque part dans cette maison une glacière, ou encore mieux un de ces appareils portables de campeurs qui permettent de faire chauffer de la nourriture. « A mon avis, on pourra manger d’ici un bon vingt minutes. Le temps de dresser une table… autant y manger tant qu’on le peut encore. » J’ai du mal comme lui à décider de la suite. Devons nous partir immédiatement, nous mettre à l’abris et nous confiner dans cette maison ? « Je ne sais pas. Si on a autant de temps que ça. Quand ils sont trois ou quatre ça va, mais… » Ça va ? Facile à dire quand on a un entraînement militaire derrière soi, moi je tremble encore de peur face aux souvenirs de la veille. « Pourtant je pense qu’en effet, nous déplacer pendant la nuit, c’est encore le plus sécurisé. Qu’est-ce qui t’effraie exactement ? » Ce qui m’effraie ? L'idée de finir en pâtée pour mort-vivant premièrement, et l’impression que ce mal s’est propagée à une vitesse incontrôlable. « De pas les voir venir. Qu’on se retrouve dans une situation où on sera encerclés. L’idée de tomber sur ces choses de nuit me glace le sang. » Mais j’ai le pressentiment que je vais devoir m’y habituer. Autant dresser un plan de bataille, et c’est pourquoi je lui demande une carte de la région ou mieux, du pays. « Donc toi, en fouillant, tu arrives à trouver une photo de ma bouille quand j’avais genre, six ans à tout casser, mais tu ne trouves pas de carte ? » Vissée à ma chaise je l’observe mettre la table en souriant. « J’ai été distraite… » Par la photo justement. « Tu vois ? C’était pas bien compliqué. Tu ne t’es même pas coupée. » Jusqu’ici, c’était effectivement dans mes cordes. Une bonne odeur de viande commence à envahir la cuisine. « Il y en a, oui. A mon avis, mon père les range dans son bureau à l’étage. J’irai voir… après…. » Je me redresse et me décoller de ma chaise. « Tu as dit vingt minutes non ? Je peux aller fouiller en attendant. » Face à s’emmerde désapprobateur je rajoute « Il est pas question de sortir, je reste dans la maison. Laisse-moi me rendre un minimum utile. »
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| | | | (#)Dim 12 Avr 2020 - 15:47 | |
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We are the end of the world
Je ne hausse pas un sourcil parce que je manque de discernement et qu’elle ose l’exprimer que tout cuisiner n’est pas utile. Je hausse un sourcil parce que j’ai mal au cœur, que je réagis dans l’émotion et que la bouffe est, finalement, ma consolation face à mon deuil. « On fera des provisions demain et on se rationnera bien sûr. Mais, ce soir… » Je ne sais pas comment exprimer ce que je ressens sans avoir l’air d’être un faible. Il est normal d’être fragilisé en pareilles circonstances cependant. Je le sais. Je sais également qu’elle peut le comprendre et qu’elle devine que je cherche surtout à me consoler en cuisinant grassement. La peine se lit toujours dans mes yeux. « Ce soir, je n’ai pas besoin de ça. » Besoin d’être raisonnable. Alors, je persiste sur ma ligne de conduite, quoique j’ajoute. « De toute façon, ça se conservera toujours mieux cuit que cru, alors… » Nous ne sommes pas obligés de nous gaver comme des oies. « Et, c’est quoi ce jugement de valeur ? » ai-je renchéri faussement froisser. « C’est quoi le genre de type qui part en camping ? » Qu’est-ce que ça dit sur moi ? La question mérite d’être posée puisqu’elle vise juste, même si je détestais ça. Il y a bien rangé au garage de quoi tenir un excès de nourriture au frais. Je le remonterai quand l’heure viendra de partir, lorsque nous serons décidés sur ce qu’il convient de voyager de jour ou de nuit. Je comprends ton point de vue, mais… a l’armée, dans ce genre de déplacement, on ne le fait pas de nuit par hasard. Si la nuit les cache, nous aussi, elle nous cache.» Et ça peut être un avantage de taille. « Mais, je ne veux rien t’imposer. » D’autant que j’ai d’autres craintes que je garde pour moi. Je peine toujours à croire que nous sommes les deux seuls survivants. J’espère également que plus nous nous éloignerons des grandes villes, plus nous serons sereins et, pour ce faire, je lui accorde qu’on ne peut se lancer sans préparation. « Oui, Vingt minutes. » ai-je confirmé dès lors qu’elle désire s’absenter. D’instinct, elle prend des gants et je ne sais qu’en penser. « Oh, je n’ai pas peur que tu sortes. » La nuit est tombée. Je doutais qu’elle s’aventure à l’extérieur au vu de ses révélations précédentes. « J’ai peur de ce que tu pourrais trouver dans les tiroirs de mon père, genre une photo de moi à l’âge de six mois, complètement nu et allongé sur une couverture. Tu vois le genre ? » ai-je ricané parce qu’elle existait. Elle était accrochée au mur, à côté de celle de mes frères. Nous étions difficilement distinguables d’ailleurs. « Mais, tu peux y aller, bien sûr. » Et pendant ce temps-là, j’ai terminé les préparations et de dresser la table. J’aurais pu monter la rejoindre, mais j’ai considéré plus à propos de la laisser respirer. Je n’avais pas besoin d’être à ses basques, c’est une grande fille. Alors, j’ai patienté en picorant les dernières olives. |
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34328 POINTS : 3170 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Dim 12 Avr 2020 - 19:35 | |
| We are the end of the world Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - premiers jours de l'épidémie
Rationnelle, j’en oublie d’être sensible à ce qu’Amos est en train de traverser. Je ne réalise pas qu’il cherche à se changer les idées, et je mets les deux pieds dans le plat lamentablement. Bien sûr qu’il sait que nous allons devoir nous rationner. Bien sûr que cuisiner pour une équipe entière de rugby australien c’est son moyen à lui de faire en sorte de ne pas avoir à gérer son deuil. Pas tout de suite, nous n’avons pas le temps, nous ne sommes pas à l’abris. « On fera des provisions demain et on se rationnera bien sûr. Mais, ce soir… » Je ne réponds rien, je me garde bien de lui adresser un sourire triste ou une marque de pitié, je sais que cela ne ferait qu’empirer les choses. Je hoche la tête gravement, signe que j’ai compris. « Ce soir, je n’ai pas besoin de ça. » pour tenter de le déculpabiliser, je me permets même de répondre comme si de rien n’était. « T’as raison, moi aussi j’ai besoin de ça. » Au contraire, j’ai un appétit d’oiseau et je ne pourrai pas engloutir un huitième de ce qu’il a préparé, mais l’attention est là. « De toute façon, ça se conservera toujours mieux cuit que cru, alors… » À nouveau, je lui renvoie un regard qui veut dire « tu t’y connais mieux que moi » et reste silencieuse. « Et, c’est quoi ce jugement de valeur ? C’est quoi le genre de type qui part en camping ? » Contente que la conversation dévie, j’éclate de rire devant son air outré. « C’est pas une critique. Tu as simplement un côté… Un peu austère disons. Sévère en tout cas, vieille Australie. » et cela n’est pas du tout pour me déplaire. « Je comprends ton point de vue, mais… à l’armée, dans ce genre de déplacement, on ne le fait pas de nuit par hasard. Si la nuit les cache, nous aussi, elle nous cache. Mais, je ne veux rien t’imposer. » À l’armée. Et il s’étonne que je le trouve austère. Moi je ne m’étonne plus du sang-froid dont il a fait preuve et des capacités au combat qu’il a démontré. « Je n’ai peur de rien. Pas si je me déplace avec un militaire. » je lui adresse un sourire et un clin d’œil avant de répondre plus sérieusement. « Je te fais confiance. » Je ne sais pas pourquoi, mais c’est le cas. « Oui, Vingt minutes. » Très bien, cela me laisse le temps de fouiller le bureau. « Oh, je n’ai pas peur que tu sortes. » Ce serait légitime, je suis connue pour n’en faire qu’à ma tête. « J’ai peur de ce que tu pourrais trouver dans les tiroirs de mon père, genre une photo de moi à l’âge de six mois, complètement nu et allongé sur une couverture. Tu vois le genre ? Mais, tu peux y aller, bien sûr. » En sautant de mon tabouret je lui adresse à nouveau un clin d’œil. « Ne t’inquiète pas, je ne le dirais à personne. » Un frisson parcourt mon corps alors que je pense : ”bientôt, il ne restera plus grand monde à qui le dire”
Je disparais un moment et revient, victorieuse, avec une carte. Je la déplie sur le coin de la table qu’Amos n’a pas dressée, avant de m’asseoir à côté de lui. « Faudra qu’on fouille toute la maison c’est une vraie caverne d’Ali Baba ici. En attendant, j’ai trouvé. » J'hume la bonne odeur de cuisine. « Je suis affamée, c’est prêt ? » Pour peu j’aurais les yeux qui brillent.
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| | | | (#)Dim 12 Avr 2020 - 22:24 | |
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We are the end of the world
Pas autant que moi, ai-je tenté de lui répondre alors que je me demande si elle partage vraiment mon besoin de normalité ou si sa façon d’affirmer qu’elle comprend, non pas ce que je ressens – personne ne le peut – mais qu’elle en a une vague idée. Je me suis néanmoins abstenu, préférant m’attarder sur ce qui n’est pas une critique, mais qui y ressemble drôlement. En d’autres temps, j’aurais pu m’en froisser. Sauf que je suis lucide sur l’image que je renvoie. « Austère, sévère. C’est engageant comme tableau dis-donc. A se demander… » Pourquoi tu t’es obstinée à m’attirer dans ton lit durant des mois ? Je ne peux pas dire ça comme ça. « Enfin… ça n’a pas eu l’air de te déranger dans le fond. Et, c’est vrai, Sarah adore le camping et, garde ça pour toi, mais je déteste ça. » Je me pliais à l’exercice uniquement pour lui faire plaisir. Et elle doute de ce que je peux être adorable parfois. J’ai ricané, seul avec mes pensées, avant d’aborder la question de notre prochain départ. « Dans ce cas, c’est réglé. Demain dans la nuit ? » Celle-ci, j’ai besoin de nous barricader et de dormir, la nuit entière, si tant est que ça soit possible. En attendant, je n’étais pas contre de mettre à profit le repas du soir pour établir un itinéraire. Quand elle est redescendue, elle semblait satisfaite d’elle-même et diablement curieuse des trésors que renferme cette vieille maison. « Mon père était conservateur. Ma mère aussi. » Moi, un rien moins, mais j’attache de l’importance à quelques photos rangées dans mon portefeuille. « Qu’est-ce que tu as trouvé hormis cette carte. » Celle qu’elle déplie sur un coin de table. « Je ne sais pas pour quoi, mais tu arrives à me faire peur. » ai-je renchéri en hochant la tête. Nous pouvions passer à table. Son expression, guillerette, m’a amusée et touchée. J’ai le sentiment de la découvrir ce soir. Elle n’a plus rien de cette femme autoritaire qui mène à la baguette ses équipes. Elle ne ressemble plus non plus à celle qui se défait de toute forme d’empathie et qui dissimule ses propres émois derrières des barrières plus hautes qu’elles. Elle me semble plus authentique qu’elle ne l’a jamais été et elle m’a touché à sa manière, autant que je ne m’y autorisai en tout cas. « Tu sais lire une carte où tu as besoin de moi ? » l’ai-je à nouveau taquiné en lui tendant le plat de poulet. Moi, je me suis servi d’un peu de salade et d’un morceau de steak saignant plus grand que ma paume ouverte. « C’est bon. Je plaisante. Je te laisse regarder. » Inutile de lui préciser que le but était de s’enfoncer là où la végétation est plus présente que la population. Rien de bien compliqué en Australie. |
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34328 POINTS : 3170 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Lun 13 Avr 2020 - 0:02 | |
| We are the end of the world Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - premiers jours de l'épidémie
« Austère, sévère. C’est engageant comme tableau dis-donc. A se demander… » J’esquisse un sourire alors qu’ils ont en la remarque et mon visage se peint d’un air narquois. À se demander quoi ? Pourquoi je lui ai tourné autour tout ce temps ? Je ne compte pas lui faciliter le travail à ce point. « À se demander quoi ? » je dépose mes deux mains sur la table pour l’observer se débattre avec ces mots. « Enfin… ça n’a pas eu l’air de te déranger dans le fond. Et, c’est vrai, Sarah adore le camping et, garde ça pour toi, mais je déteste ça. » Je laisse échapper un rire, avant de promettre que je garderai ça pour moi et de rajouter « J’ai pas dit que ça me plaisait pas… Mais t’es bien obligé d’admettre que t’as pas toujours été particulièrement engageant… » le mot est bien choisi, il a passé des mois à me souffler le chaud puis le froid me conduisant au final à ne plus trop être certaine de lui plaire, jusqu’à hier soir. Depuis, les choses ont bien changé et nous n’avons pas réellement eu le temps de reparler de ce qu’il s’est passé, ou plutôt de ce qu’il allait se passer. Ce qu’il se serait passé si nous n’avions pas percuté un mort-vivant. Et ce baiser dans la salle de bain tout à l’heure que voulait-il dire ? N’était-il que le résultat de la détresse d’Amos ? De sa reconnaissance ?
Je n’ai pas le temps de me poser plus longtemps la question que nous abordons la suite du programme. « Dans ce cas, c’est réglé. Demain dans la nuit ? » je ne réponds rien, et me contente de hocher la tête. Demain dans la nuit ce sera. Je disparais dans le bureau, quelques pièces plus loin pour y chercher une carte et quoi que ce soit pouvons nous être utile. Lorsque je reviens mon but en main, le repas est prêt, et je me laisse tomber sur ma chaise à nouveau. « Mon père était conservateur. Ma mère aussi. » bien, on devrait trouver des choses intéressantes. « Qu’est-ce que tu as trouvé hormis cette carte. » Cela m’amuse de le voir si stressé à l’idée de me voir fouiller dans sa vie, ou plutôt sa jeunesse. Mais pour l’heure, je ne me suis attardée dans le bureau que pour y dénicher la carte que je déplie sur la table. « Je ne sais pas pour quoi, mais tu arrives à me faire peur. » Je laisse échapper un rire avant de secouer la tête. « J’étais concentrée cette fois-ci, donc rien. Je n’ai rien trouvé d’autre mais j’ai aperçu quelques photos toutes aussi intéressantes que la première. » Je le taquine, mais me reconcentre rapidement tout en attrapant discrètement le plat qu’il me tend et en remplissant mon assiette. « Tu sais lire une carte où tu as besoin de moi ? » Je relève les yeux vers lui d’un air outré que j’exagère, si bien qu’il se sent obligé de préciser. « C’est bon. Je plaisante. Je te laisse regarder. » Je me reconcentre sur la carte, un sourire amusé sur les lèvres et en secouant la tête. « Je devrais pouvoir m’en sortir, j’ai pas toujours vécu dans un loft au douzième étage à Spring Hill. » il y a beaucoup de choses sur moi qu’il ignore. « J’ai grandi dans le genre du coin où on ferait mieux de se rendre. » Après avoir passé toute mon adolescence à vouloir m’enfuir…
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| | | | (#)Lun 13 Avr 2020 - 0:46 | |
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We are the end of the world
Tu as trop parlé, Amos, me souffle ma raison alors que Raelyn attend la suite de mon commentaire. Elle est curieuse, la bougresse, et quelque chose me dit qu’elle ne lâchera pas l’affaire. Passé maître dans l’art des pirouettes, je m’en sors comme je peux et qu’elle se justifie autant que c’est agaçant. Je n’en demande pas tant. Je n’aspire pas non plus à ce qu’elle me rassure d’une quelconque manière sur ce qui aurait pu se jouer entre nous la nuit précédente. J’aime encore point qu’elle pointe du doigt mon comportement à son égard, mais je n’ai d’autres choix que d’assumer. « Pas toujours. C’est vrai. » ai-je affirmé sans la perdre des yeux. Ils sont plongés dans les siens. « Mais pas toujours, ça veut dire que je l’ai été aussi. Plus souvent que tu le crois. Tu l'as juste pas remarqué, c'est tout. » Moins souvent, je le lui accorde, mais j’avais encore le souvenir de ce baiser que je lui ai volé malgré moi, sans parvenir à réprimer cette envie subite et presque oppressante. J’ai tant habitué à ce qu’elle me tourne autour qu’un regard pour un autre m’avait déplu, voire tendu.
Elle est redescendue une carte à la main et une remarque concernant les manies de mes parents et moi, j’ai gentiment balisé. J’exagère évidemment. Je n’ai pas honte de l’enfant que j’étais. Dénicherait-elle une photo datant de mon mariage que je n’en serais pas mortifié non plus. Sa fin n’avait pas été officiellement déclarée, mais officieuse, il n’existait plus, moins encore grâce ou à cause de la situation à l’extérieur. Dès lors, je lui ai souri en imaginant ce qu’elle avait pu entrapercevoir avant de m’en retourner à ces taquineries qui allègent l’ambiance et qui me font du bien. J’ai frôlai l’hilarité l’expression feinte de son outrage. Elle était convaincante et, cette fois, ce fut mon tour de préciser que je ne sous-estimais pas ses capacités à analyser une carte. « Hé bien, allons-y. Allons là-bas. » Où ? Je l’ignore. Je lui ai posé la question plus tôt, mais elle a sciemment fait mine de l’ignorer. « Tu connais le coin. Quitte à s’aventurer vers l’inconnu, autant essayer de se raccrocher à des points de repère qui peuvent nous être utiles. On gagnera du temps. Tu sais où est l’hôpital. » Ainsi pourrons-nous amasser des médicaments, plus que ceux à notre disposition actuellement. « Tu sais où se trouve le supermarché. » Un jour où l’autre, il faudra recharger les stocks. «Idem pour le commissariat » Ce qui sous-entendait : armes, minutions et peut-être même de quoi protéger nos corps de ces ignobles créatures. A ce stade, c’est un miracle que nous nous en soyons sortis sans une égratignure, mais la chance tourne. « Je dois continuer la liste où tu vois l’idée ? » ai-je conclus, prenant soin de me remplir l’estomac entre chaque phrase.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34328 POINTS : 3170 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Lun 13 Avr 2020 - 10:26 | |
| We are the end of the world Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - premiers jours de l'épidémie
C’est étrange, mais la fin du monde à libéré la parole entre nous concernant cette étrange attraction que nous ressentons l’un et l’autre depuis plusieurs mois. Le destin a décidé de s’en mêler, puisqu’au moment où il était enfin prêt à me céder nous avons été comme qui dirait interrompu par les événements. En temps normal je serais terriblement resté sur ma faim, mais là il est inutile de préciser que j’ai eu d’autres préoccupations. Pourtant, évidemment que ce baiser m’a remuée, celui qu’il a déposé sur mes lèvres tout à l’heure. Mais que voulait-il dire ? On parle d’un homme qui venait de perdre son père, et qui m’a vue planter un couteau dans le crâne de sa mère la veille. Je n’ai pas le temps de toute façon de me soucier de ce genre de choses nous ne l’avons pas. « Pas toujours. C’est vrai. » Je repense à cet autre baiser il y a plusieurs semaines, et à tous ces soirs où il est entré dans mon jeu pile au moment où j’étais sur le point d’abandonner. « Pas toujours… » A quoi joue-t-il ? « Mais pas toujours, ça veut dire que je l’ai été aussi. Plus souvent que tu le crois. Tu l'as juste pas remarqué, c'est tout. » Je hausse les épaules, comme si cela ne voulait rien dire. « Les soirs où tu avais besoin d’attention ? » L’attention c’est ce que je lui offrais sur un plateau, et nul doute que j’ai dû flatter son égo un certain nombre de fois.
Je parle sans les faire réellement attention de l’endroit dont je suis originaire. « Tu connais le coin. Quitte à s’aventurer vers l’inconnu, autant essayer de se raccrocher à des points de repère qui peuvent nous être utiles. On gagnera du temps. Tu sais où est l’hôpital. » c’est les sourcils. Lorsque j’ai parlé de Charleville, je pensais à une ville dans le même genre, je n’envisageais pas réellement de retourner là-bas. « Idem pour le commissariat. » Mon frère y travaille, il y travaillait en tout cas. « Je dois continuer la liste où tu vois l’idée ? » Je m’en fous d’affronter la mort des miens, je pense même que cela me soulagerait plus que de les trouver vivant en passant la porte. « Parce que t’imagines vraiment que c’est le genre d’endroit où il y a un hôpital ? » Le plus proche se situe à des dizaines de kilomètres. « Je parlais pas forcément d’aller là-bas… Mais il faut qu’on s’enfonce dans les terres et il n’y a pas trente six milles chemins pour tirer tout droit à l’ouest, alors... » Alors je m’en fiche, et des bleds minables et isolés on n’en trouvera certainement d’autres en chemin. Des qui le contenteront tout autant.
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