| We are the end of the world |
| | (#)Lun 13 Avr 2020 - 15:41 | |
|
We are the end of the world
Et je ne sais que penser de ce haussement d’épaules et de cette expression blasée qui glisse sur ces traits. Tenterait-elle de me faire croire que, ce qui s’est déroulé entre nous n’a plus d’importance ? Que ça ne l’intéresse plus ? Pourquoi ? Parce que nous avons désormais d’autres chats à fouetter ? Je n’y crois pas trente secondes. Tout à l’heure, lorsque je l’ai embrasée tendrement, et non dans l’urgence, elle m’a parue réceptive pourtant. Est-ce lié à ce que j’ai perdu mes deux parents sur un intervalle de temps assez bref ? Je ne l’imagine pas s’encombrer de pareils émois ou de tels limites. « C’est ce que tu crois ? » ai-je demandé, mon pilon de poulet en suspension dans les airs, entre l’assiette et ma bouche. « Que je suis sympathique quand j’ai besoin d’attention ? » J’ai souri en secouant la tête. « Il y a plus facile quand tu veux de l’attention. Plus facile et moins dangereux aussi. Tu te paies une pute et l'affaire est réglée. Et c'est pas comme ça que je te vois... » Et le danger, le vrai, on commence à en appréhender les conséquences : la fuite. Je suggère son bled perdu pour destination sans réaliser que c’était maladroit. Elle aussi, elle a une famille. Elle a eu beau affirmé plus tôt qu’elle ne partirait pas en quête des siens dans l’espoir de les sauver, pas même Alec qui, d’après elle, était un grand garçon. Rien ne me prouve que mon expérience personnelle ne l’ait pas remuée au point qu’elle s’inquiète désormais. « Ben, il y a des hôpitaux un peu partout non ? Ou au moins, un dispensaire et une grande ville pas loin. » A moins qu’elle n’ait grandi dans le trou du cul du monde. « A l’Ouest, donc. D’accord. Ça me va. » J’ose à peine l’ouvrir à présent. Je ne sais pas comment lui demander si j’ai dit une connerie. Je n’ai pas les mots et je n’ai pas envie de me rappeler ma propre peine. Or, à jeter des regards frénétiques dans sa direction, je suis tendu. « C’est bon ? » lui dis-je, repu. La table déborde, mais qu’à cela ne tienne, il y a une glacière (voire deux) pour le voyage, un frigo toujours fonctionnel dans la cuisine. (A se demander quand l’électricité nous sera coupée. Nous aurons de quoi manger demain. « C’était maladroit. Te proposer d’aller chez toi, c’était con. Je n’ai pas réfléchi. » Inutile de lui demander à nouveau si quelqu’un risquerait de lui manquer. Pas de place ni de temps pour la redite. « Tu sais, pour moi, la destination m’importe peu tant qu’on peut se mettre à l’abri et que tu es sûre qu’on aura toujours de quoi faire le plein. » Je me suis levé pour rassembler les restes. Visiblement, elle avait terminé. « Je vais descendre à la cave. Tu veux découvrir le vrai sens de l’expression “caverne d’Ali baba“ ? » Sous-entendu, tu m’accompagnes ? |
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34332 POINTS : 3250 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Lun 13 Avr 2020 - 16:22 | |
| We are the end of the world Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - premiers jours de l'épidémie
« C’est ce que tu crois ? Que je suis sympathique quand j’ai besoin d’attention ? » Je plonge mes yeux dans les siens, et sonde son regard pour y trouver la réponse à sa propre question. Je ne sais pas ce que je crois, je suis mise en échec à chaque fois que j’essaye de lire un peu mieux en lui, et jusqu’à ce que hier soir à chaque fois que je pensais l’avoir il s’échappait. Ce matin pourtant, le baiser qu’il a déposé sur mes lèvres était différent. Il était doux, tendre, loin du domaine de l’urgence comme tout ce que nous avions partagé jusqu’ici. « Il y a plus facile quand tu veux de l’attention. Plus facile et moins dangereux aussi. Tu te paies une pute et l'affaire est réglée. Et c'est pas comme ça que je te vois... » « Et tu me vois comment ? » Je garde mes yeux accrochés aux siens dans l’espoir de le déstabiliser. « Je sais pas ce que je crois. T’es pas comme les autres, t’es bien plus difficile à cerner. » Un sourire étire finalement mes lèvres et je plante ma fourchette dans mon assiette en me concentrant sur mon plat.
Quand il parle de se rendre là où j’ai grandi, je suis déstabilisé plutôt que agacé ou Penaie. Je ne ressens pas le besoin d’y aller, en fait je m’en fiche mais je ne peux lui en vouloir d’avoir envisagé la chose. Je le soupçonne même de l’avoir proposé pour moi. « Ben, il y a des hôpitaux un peu partout non ? Ou au moins, un dispensaire et une grande ville pas loin. » un sourire amusé étire mes lèvres. « Tout dépend ce que t’appelles pas loin... » N’imagine-t-il pas que ce genre d’endroit puisse exister, ou bien est-ce moi qui ne voit pas avoir grandi dans l’un d'eux ? « Une centaine de kilomètres, c’est pas loin ? » Je ne remarque pas qu’il a mal interprété ma réaction, pas tout de suite en tout cas, et je me reconcentre sur mon repas. « A l’Ouest, donc. D’accord. Ça me va. » Je me remplis le ventre en silence, affamée de ne pas avoir mangé depuis plus de vingt-quatre heures. « C’est bon ? » je n’ai pas autant mangé que lui, mais j’ai fait un festin si l’on tient compte de mon appétit. « C’était parfait. » Je sens qu’il cherche à me dire quelque chose, mais je le laisse venir incapable de deviner de quoi il s’agit. « C’était maladroit. Te proposer d’aller chez toi, c’était con. Je n’ai pas réfléchi. » Je fronce les sourcils, avant de comprendre sa méprise. « Quoi ? » Je réfléchis un instant avant de continuer. « Non, t’en fais pas, je m’en fiche. Ça m’a surprise parce que j’ai du mal à voir l’intérêt et si t’avais grandi là-bas ça serait aussi ton cas, mais t’as rien dit de mal. » je ne veux pas qu’il s’imagine m’avoir froissée ou quoi que ce soit. « Tu sais, pour moi, la destination m’importe peu tant qu’on peut se mettre à l’abri et que tu es sûre qu’on aura toujours de quoi faire le plein. » je hoche la tête silencieusement, avoir de quoi se nourrir et se mettre à l’abri me semble être les deux priorités à garder en tête. Rester informés, d’une façon ou d’une autre également, mais cela passe au second plan. « Je vais descendre à la cave. Tu veux découvrir le vrai sens de l’expression “caverne d’Ali baba“ ? » Je me relève et repousse la chaise en hochant la tête. «Allez surprends-moi country boy. » Incapable encore de m’orienter dans la maison, je lui laisse prendre la tête de notre convoi.
- :
|
| | | | (#)Lun 13 Avr 2020 - 22:10 | |
|
We are the end of the world
Son regard est braqué dans le mien et je ne le détourne pas. Pourquoi aurais-je cillé ? Je n’ai rien d’inavouable – ou presque – à lui cacher. Il y a quelques jours, j’aurais sans doute usé d’une ruse pour m’éviter cette conversation. En plus d’y être allergique, j’aurais veillé à conserver les clés de ma personnalité tout au fond de ma poche. Aujourd’hui, ça n’a plus la moindre importance. Ces quarante-huit heures ont créé entre nous une sorte de lien un peu étrange et fragile que seule la confiance pourrait renforcer. Sans elle, nous courrons à notre perte. Dès lors, à quoi bon taire les réponses ou les questions qui nous brûlent les lèvres ? « Je te l’ai dit : dangereuse. » ai-je ricané pour mieux en venir au fait. « Indépendante. Déterminée. Intelligente. Dangereuse… » Parce qu’elle semblait capable de tout assumer, en ce compris sa sexualité, et que ce genre de femmes est un poison addictif pour l’homme, pour moi autant que les autres, moi qui n’ai rient du prototype unique ou inédit. « Pas comme les autres. Ce qui veut dire ? » ai-je cherché à comprendre. Le reste ne me surprend. Elle n’est pas la première être déstabilisé par mes comportements. Je suis lunatique. Je change d’humeur en moins de cinq minutes. Ce n’est pas lié à mon tempérament, mais à la couleur de mes pensées ou des souvenirs qui s’emparent de mon cerveau sans crier gare depuis la mort de ma famille. Bientôt, ils s’accompagneront d’autres en rapport à ce soir et qui déboucheront sur mon enfance. À quoi ressemblait-elle celle de Raelyn quand elle prétend que le premier hôpital à proximité de son village de campagne était situé à des kilomètres ? « Ah ben, je n’aurais jamais cru que tu ne venais pas d’un coin un peu plus grand en fait. On pourra ajouter à la liste : incroyable capacité d’adaptation. » Elle l’avait démontré à maintes reprises durant ces dernières heures. Tout comme elle m’a déstabilisé par son silence. J’étais persuadé d’avoir commis un impair en proposant de nous « installer » sur les terres qui l’ont vue grandir, si bien que je m’en suis excusé, à ma manière. « L’intérêt, c’est que ça a l’air bien isolé, mais je te dis, je me fous de la destination. » Je ne chercherais plus personne. Je ne m’étais même pas risqué à essayer de joindre Sarah. Si elle était encore envie, si elle avait été témoin de ce qui se passe dehors, elle serait venue jusqu’ici d’elle-même, motivée par son affection débordante pour ma famille. « Mais, si tout va bien, alors c’est parfait. » ai-je conclu en rassemblant les restes dans deux assiettes que je glisserai dans le frigidaire, juste avant de l’inviter pour une balade non-romantique dans les caves de cette modeste et chargée demeure. « Oh, je crois que c’est surtout moi qui vais être surpris. L’objectif, c’est la glacière. » Je l’ai guidée jusqu’à la porte juste en dessous de l’escalier principal. J’ai pris la peine de tendre l’oreille, au cas où, et j’ai tiré sur le loquet qui a allumé l’ampoule de la cage. D’où nous étions, je pouvais déjà apercevoir le résultat de leurs longues années de vie commune. « Je répète. Objectif : glacière. Le premier qui la trouve gagne le droit de poser une question, une seule, à laquelle l’autre sera obligé de répondre… » Je ne pars avec aucun avantage. Je n’ai aucune d’où elle peut être rangée, dans quelle pièce parmi les cinq à fouiller ? |
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34332 POINTS : 3250 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Lun 13 Avr 2020 - 22:25 | |
| We are the end of the world Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - premiers jours de l'épidémie
« Je te l’ai dit : dangereuse. Indépendante. Déterminée. Intelligente. Dangereuse… » J’écoute la liste de qualificatifs dont il a décidé de m’affubler et je dois bien admettre que tous autant les uns que les autres ils me flattent. Galvanisée par ces compliments, je les prends tous comme tel même le faite d’être dangereuse, je monte même l’audace d’un cran. « Indépendante, déterminé et intelligente, c’est donc ça la définition d’une femme dangereuse pour toi ? » Dans d’autres circonstances et d’humeur un peu plus taquine, j’aurais précisé que c’est une vision qui me semble un petit peu machiste. « Pas comme les autres. Ce qui veut dire ? » Je l’observe un instant, tentant de deviner si il se pose réellement la question ou s’il est lui aussi en train de jouer. « J’arrive à deviner ce qui motive la plupart des hommes, pas toi. Alors oui, différent. » Je choisis finalement une approche plus honnête que ce que j’aurais cru. Les faux-semblants, les jeux, tout ça me paraît bien accessoire à présent.
« Ah ben, je n’aurais jamais cru que tu ne venais pas d’un coin un peu plus grand en fait. On pourra ajouter à la liste : incroyable capacité d’adaptation. » J’aurais dit surprenante, mais je me satisferai d’avoir d’incroyables capacités d’adaptations. « Ça fait surtout assez longtemps que j’en suis parti pour me fondre dans la masse. » Me fondre dans la masse, façon de parler, on ne peut pas réellement dire que c’est ce que je fais. Au contraire j’ai toujours aimé être de celles que l’on remarquent. « L’intérêt, c’est que ça a l’air bien isolé, mais je te dis, je me fous de la destination. » Je suis surprise qu’il s’excuse, surprise par l’attention dont cela témoigne. Et moi aussi, au moins nous sommes deux. « Mais, si tout va bien, alors c’est parfait. » un léger sourire retire mes lèvres, et je tente une fois de plus de le rassurer. « Oui, ne t’en fais pas. » L’idée qu’il pense que je puisse me faire du souci pour les miens me parait tellement saugrenue que j’ai simplement eu du mal à comprendre qu’il puisse l’envisager.
J’accepte de bon gré de le suivre jusqu’à la cave pour y trouver la glacière et qui sait peut-être d’autres choses qui pourrait nous être utiles. « Oh, je crois que c’est surtout moi qui vais être surpris. L’objectif, c’est la glacière. » J’opine du chef avant de lui répondre. « C’est compris chef. » Il allume la lumière et alors que mes yeux se posent sur la pièce, sur les monticules de vieux objets qui s’y trouvent, je ne peux réfréner un sifflement impressionné. « Je répète. Objectif : glacière. Le premier qui la trouve gagne le droit de poser une question, une seule, à laquelle l’autre sera obligé de répondre… » Il commence à me connaître, puisqu’il sait qu’en me proposant un défi je le relèverai sans hésiter. « Tu sais à quoi elle ressemble, c’est de la triche. » Mais sans hésiter je me lance à la recherche de l’objet.
- :
|
| | | | (#)Lun 13 Avr 2020 - 23:28 | |
|
We are the end of the world
« Dangereuse, ce n’est pas la conclusion. C’est un truc en plus. » C’est l’adjectif qui m’a longtemps retenu et qui me retiendra sans doute encore maintenant qu’est passée la vague de désir. Pour combien de temps, je l’ignore. Ça dépendra surtout de sa volonté et de nos priorités. Elles ne sont plus aux badineries désormais. Nous ne le faisons pas d’ailleurs. Nous menons une discussion que je n’aurais jamais cru avoir avec elle. Je ne m’attendais pas non plus à avoir l’allure du mystère. Dois-je comprendre qu’elle considère que les hommes sont motivés par le sexe et que dès lors, je représente une exception. Est-ce pour cette raison qu’elle m’a fait du gringue ? Pour me ranger dans la case du : tous pareils ? J’ai souri, amusé, peut-être même flatté d’être légèrement à part, mais je n’ai rien ajouter si ce n’est un haussement d’un épaule et une grimace entendue. Que dire ? Je suis inquiet de l’avoir blessé par maladresse, qu’elle ait été elle-même secouée par le drame qui m’a touché et que, dès lors, elle puisse se tracasser pour les siens. Il n’en est rien cependant. Je ne saurais dire ce que ça dit sur elle et, pour être tout à fait honnête, ça m’arrange. Je n’aurais pas les reins pour soigner ses angoisses. « Je ne sais pas si : te fondre dans la masse soit vraiment la manière adéquate pour te décrire, mais pourquoi pas. » Elle est exubérante. Elle aime que les regards se posent sur elle et, si par mégarde, ils s’extasient, c’est d’autant plus galvanisant à ses yeux. Ce qui l’est également, en ces temps difficile, c’était cette sensation d’être repu. Je l’ai enregistrée, convaincu que ça n’arriverait pas souvent, même si nous dénichons cette glacière. Elle est rangée quelque part à la cave de mes parents. Elle ressemble à s’y méprendre à la salle de stock d’un brocanteur. Or, il n’y participait jamais. Il était simplement attaché à ses biens et se répétait souvent que : ça peut servir. Combien de ses objets ont-ils retrouvé une utilité durant ces longues années ? Il y a de tout : des vieilles lampes de chevet, des meubles, nos vieux vélos, du matériel de pêche et mes vieux accessoires de plongée. Malgré le défi lancé, touché quelques-uns de ses trésors me plongeaient dans mes souvenirs et mes traits s’en fendirent de temps à autre d’un sourire. « Elle est rouge. Avec un énorme autocollant blanc du genre : I LOVE CAMPING écrit en rouge dessus. Un truc bien austère. » ai-je fini par lui répondre, la taquinant au passage. « N’hésite pas à mettre de côté ce qui pourrait servir. » Comme ce couteau de chasse à la lame émoussée. Avec un peu d’huile de coude, il serait comme neuf. L’étui est encore intact. « Alors, Blackwell ? Tu abandonnes ? » Il m’a semblé qu’elle fixait d’un air triomphant un coin de la pièce… j’ai tourné la tête. Elle était là…mais, ce serait un véritable parcours du combattant que de mettre la main dessus. « La question, c’est pour celui qui la tient en main. » conclus-je en débarrassant à la hâte tout ce qui bouche le passage. |
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34332 POINTS : 3250 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mar 14 Avr 2020 - 9:16 | |
| We are the end of the world Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - premiers jours de l'épidémie
J’aime assez l’idée d’être dangereuse, mais je préférerais encore si je comprenais ce qui le pousse à me considérer de la sorte. Peut-être qu’ainsi je comprendrais également pourquoi il me résiste depuis des mois, pourquoi il combat ses pulsions. J’ai douté de leur existence mais ce qu’il s’est passé la veille a confirmé que je l’attirais. Alors pourquoi donc est-ce que je lui fais peur ? « Dangereuse, ce n’est pas la conclusion. C’est un truc en plus. » La tête penché sur le côté, je répète distraitement. « Dangereuse… » Finalement je laisse échapper un rire avant de hausser les épaules. « Je suppose que ces créatures dehors t’ont fait revoir ton référentiel en terme de dangerosité non ? » Moi, je pensais déjà avoir eu peur, mais je me rends compte que ce n’était rien par rapport à ce que nous vivons aujourd’hui. « Je ne sais pas si : te fondre dans la masse soit vraiment la manière adéquate pour te décrire, mais pourquoi pas. » Non, on ne peut pas être plus loin de ma véritable essence qu’avec ce qualificatif. Qu’il l’ait remarqué et l’exprime sans détour me fait sourire.
Une expédition à la cave, c’est à la fois surprenant et intéressant comme choix de –quoi, second ? – rencard. « Elle est rouge. Avec un énorme autocollant blanc du genre : I LOVE CAMPING écrit en rouge dessus. Un truc bien austère. » Je lui jette un coup d’œil amusé, me demandant si une part de lui n’a pas réellement mal digéré ce qualificatif. Un truc bien austère donc, je note. « N’hésite pas à mettre de côté ce qui pourrait servir. » Je n’ai que peu d’expérience en terme d’épidémie transformant une grande partie de la population en mort-vivant. J’ai donc du mal à estimer ce qui peut être utile est ce qui ne le sera pas et je me fie à mon instinct pour mettre certains objets de côté d’un air distrait. C’est là que je l’aperçois, le Graal tant recherché. « Alors, Blackwell ? Tu abandonnes ? » Je ne lui prête qu’une attention distraite, je n’ai aucune envie qu’il me vole ma trouvaille et donc ma question gratuite. « La question, c’est pour celui qui la tient en main. » Je ne comprends que trop tard sa manœuvre que je considère comme une tentative pour me rouler. Avec ses jambes qui font deux fois la taille des miennes nous avons beau nous débattre, rire aux éclats, je ne suis pas de taille. Dès lors que je m’approche trop du trésor, ils entoure ma taille de ses bras pour me soulever de terre et m’empêcher de l’atteindre. Lorsqu’il attrape la glacière en premier j’éclate à nouveau de rire, avant de réussir à l'accuser d’avoir triché. « C’est vil ce que tu as fait là. » J’essaye de garder mon sérieux, mais je n’y parviens pas. « Mais je vais passer l’éponge juste parce que j’aime l’idée que tu sois prêt à tout pour pouvoir poser ta question. » J’écarte les bras, en signe de défaite. « J’écoute. »
- :
|
| | | | (#)Mar 14 Avr 2020 - 13:39 | |
|
We are the end of the world
Elle me répète et, à nouveau, je ne sais quelle intention prêté à sa réaction. Est-elle froissée ? Vit-elle ce qualificatif tel un compliment flatteur ? Il l’est. A aucun moment je n’ai précisé que j’étais dérangé ou rebuté par ce qu’elle est. Je m’en méfie, davantage que ça ne me déplait. Je m’en méfie bien plus que de ces créatures à l’extérieur. Elle, je peux les deviner. Je peux même les entendre. Avec Raelyn, je suis allée de surprise en surprise. « Elles sont flippantes, oui. Mais, il y a peu de chance qu’elle me castre. » ai-je déclaré plus sincère que jamais. Force est de constater que je ne me serais jamais livré avec autant de franchise en d’autres temps. J’aurais évité cette vérité qui en dit plus long sur ma personnalité que tout ce que j’ai pu faire ou raconter auparavant. « Mais, c’est pas un mal en soi. Au contraire. » ai-je ponctué pour éviter une nouvelle méprise. Une par jour, ça me semble largement suffisant. J’avais joué ma carte au sujet de son village et de sa famille éventuelle. Trop point n’en faut. L’urgence est à notre porte. Demain, dans la nuit, nous quitterons ce confort et cette sécurité relative. En attendant cette heure, je nous conduis à la cave pour mener une aventure différente, plus amusante. Je nous lance sur le terrain des jeux, mais elle a raison, les dés sont pipés. Je sais ce que je cherche, moi. Dès lors, afin d’équilibrer la partie, je lui livre quelques secrets à propos de l’objet de notre quête. Elle fut la première à l’apercevoir, mais je n’ai pas dit mon dernier. Chaque mot sortant de ma bouche était destiné à la distraire et je profite d’avoir son attention pour me frayer un chemin vers notre but commun. Je joue des coudes pour l’atteindre en premier lieu, pas tant pour la question – quoiqu’elle tienne son rôle – mais parce que j’aime gagner. C’est presque une obsession. On fait difficilement plus mauvais perdant et, si habituellement, j’évite la tricherie, je me bats avec les moyens à disposition, des moyens qui l’amuse lorsque je ceins sa taille, que je la recule, la repousse et la devance. Plus elle rit, plus je suis conquis. Sa mélodie est belle à l’oreille et, ses traits détendus, me rappellent ô combien elle est ravissante. « Vil ? » ai-je surjoué avant de paraître déçu par l’accusation. « Fallait imposer tes règles. J’ai gagné à la loyale. » Mensonge évidemment, mais qu’importe. « Je suis surtout prêt à tout pour gagner, mais… je ne vais pas te cacher que l’idée que de pouvoir te surprendre d’une question, un jour, bientôt sans doute, me plait beaucoup. Elle est là. » J’ai tapoté ma tempe. « Mais faudra apprendre la patience. » Je lui ai adressé un clin d’œil et je me suis penché sur la glacière. « Elle a l’air en bon état. Faudrait que j’aille jusqu’à la voiture pour tester la résistance. » Elle fonctionnait grâce à l’allume-cigare. « Mais, j’ai peur que le moteur attire des indésirables. » |
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34332 POINTS : 3250 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mar 14 Avr 2020 - 13:57 | |
| We are the end of the world Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - premiers jours de l'épidémie
je ne sais pas si c’est réellement intelligent que de m’aventurer sur le terrain d’une comparaison entre moi et ces créatures en état de putréfaction, mais j’aime qu’il me qualifie de dangereuse quand nous venons de vivre moins d’une journée assez d’événements pour que moi je revois ma définition de ce mot. « Elles sont flippantes, oui. Mais, il y a peu de chance qu’elle me castre. » Je suis obligée de me mordre la lèvre pour retenir un éclat de rire. « Te castrer ? » J’ai du mal à masquer mon hilarité. « Je t’ai déjà donné l’impression que c’est ce que je cherchais à faire ? » Je peux comprendre que je peux renvoyer cette impression, pourtant il a tout faux. Je suis indépendante, mais je ne suis pas de celles qui ressentent le besoin d’avoir le dessus sur leurs partenaires.v« Mais, c’est pas un mal en soi. Au contraire. » Je suis castratrice, mais ce n’est pas un mal en soi. Décidément, que de révélations.
Je me reconnais en lui lorsqu’il est le premier à proposer un défi pour nous motiver à retrouver la glacière. Et cela fait du bien, d’oublier les mort-vivant le temps de quelques minutes, de quelques éclats de rire. Il finit par gagner la partie qui n’a jamais rien eu d’équitable, et je ne peux m’empêcher de l’accusé d’avoir triché. « Vil ? » il prétend être choqué, et moi je hoche frénétiquement la tête. « Fallait imposer tes règles. J’ai gagné à la loyale. » Un air outré sur le visage, je lève un sourcil. « Je suis surtout prêt à tout pour gagner, mais… je ne vais pas te cacher que l’idée que de pouvoir te surprendre d’une question, un jour, bientôt sans doute, me plait beaucoup. Elle est là. » Parce qu’en plus il peut la poser quand il veut ? « Mais faudra apprendre la patience. » « Il a jamais été question que je m’engage pour une réponse à une question quand tu le veux » Je fais l’amour, pas totalement innocemment puisque je sais qu’il est difficile de me résister avec cette air là sur le visage. « Je suis d’avis que tu la poses maintenant cette question, sinon je pourrais avoir envie de ne pas tenir parole… » il m’attire, même aujourd’hui dans ces conditions il m’attire diablement. Pourtant, il se recule et finit par recentrer le moment sur des préoccupations plus terre à terre.b« Elle a l’air en bon état. Faudrait que j’aille jusqu’à la voiture pour tester la résistance. Mais, j’ai peur que le moteur attire des indésirables. » Je réfléchis, avant de hausser les épaules. « Alors on a qu’à pas la tester ? De toute façon on a que ça, donc on a qu’à la remplir et on verra bien si ça fonctionne ou pas. » Et si elle n’est plus en état de marche, alors je suppose qu’il faudra que nous nous fassions un festin avec tous les produits frais. On air amuser sur le visage j’attrape la canne à pêche juste à côté de moi. « Tu sais t’en servir country boy ? »
- :
|
| | | | (#)Mar 14 Avr 2020 - 15:37 | |
|
We are the end of the world
Mes propres mots m’effarent, car ils ont la couleur de l’aveu. Admettre que je crains pour mon statut – quoique je n’ai jamais eu la volonté de prendre le contrôle sur que ce soit ou qui que ce fut d’ailleurs – je la gratifie surtout d’un beau compliment. Nul doute que je parle à la Raelyn indépendante qui dirige et décide en tout temps. « Tu les castres tous au Club. Même Mitchell. Surtout Mitchell. » Mort à l’heure qu’il est et ma joie est ineffable lorsque j’y songe. Elle s’accompagne de quelques regrets, mais ils n’ont que peu d’importance finalement. Il ne blessera plus aucune enfant de bonne famille désormais et c’est déjà une victoire. « Et, non, ça, je te l’accorde. Que pourrais-tu faire d’un eunuque ? » ai-je lancé en repoussant mon assiette. Dans tous les sens du terme, je l’intéresserais moins si cette tension quasi-perpétuelle entre nous, n’était pas consommable. Ceci étant, qu’elle soit dangereuse n’est pas tant le problème. Qu’elle puisse me transformer en l’un de ses sbires qui lui obéissent au doigt et à l’œil, c’est probablement ce qui me freine. Sans compter cette certitude qu’une l’acte consumé, je perdrai tout intérêt et elle deviendra mon défi. A choisir, j’opte pour le jeu anodin qui s’est débattu à la cave, au milieu d’un amoncellement d’objets diverse et variés. J’eus raison de sa combattivité à grands renforts de ruse et au détriment de toute honte. « Il n’a jamais été question du contraire non plus. » ai-je triomphé avec, sur les traits, l’expression du conquérant. Je suis fier de moi parce que je la sais curieuse et que la titiller, c’est maintenir entre nous cette attirance presque magnétique. Je serais à peine surpris d’apprendre qu’au milieu de cette cave et malgré les circonstances funestes de ces derniers jours, nos corps penchent l’un vers l’autre. « Et, tu n’as pas donné ta parole, tu as perdu un pari… Et, très bien, je vais la poser. » J’ai fait mine de réfléchir, je me suis raclé la gorge et : « Non, plus tard. Sauf si tu as de quoi négocier. » ai-je ajouté avant de me concentrer sur la glacière. J’aurais aimé la tester, mais j’ai pris parti pour le raisonnable sous les conseils avisés de Rae. « Ouais. Il va falloir que je me fasse à l’idée que je ne pourrai pas tout contrôler. » Plus maintenant. C’est proscrit. Nous irons de galère en imprévus. « On va faire ça. Mais, on la remplira demain, avant de partir, ça restera frais plus longtemps comme ça. » Du moins, je l’espère… Je me suis redressé en frottant mes mains l’une contre l’autre pour me débarrasser de la poussière quand elle m’a interpelée, une canne à pêche à la main. Mon sourire, qui ne m’a réellement quitté, s’est aussitôt agrandi. « Ouais. Je sais. Pourquoi ? » Elle avait une idée derrière la tête : il brille dans ses yeux la lueur de la malice, de l’espièglerie. |
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34332 POINTS : 3250 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mar 14 Avr 2020 - 16:10 | |
| We are the end of the world Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - premiers jours de l'épidémie
Je ne sais comment analyser le fait qu’il me voit comme une castratrice. Est-ce que la réputation que j’ai au sein du club ? Je sais que oui, je sais que ce qualificatif fait la course en tête avec d’autres qui me dépeignent comme une femme sans cœur est incapable de ressentir quoi que ce soit. Est ce qu’il pense de moi, ou répète-t-il simplement ce qu’il a entendu ? « Tu les castres tous au Club. Même Mitchell. Surtout Mitchell. » Je secoue la tête et laisse échapper un rire léger. « y’a beaucoup de moutons au club c’est tout. » De types un capable d’assumer leurs actes, de porter leurs couilles et de défendre leur point de vue. « Et, non, ça, je te l’accorde. Que pourrais-tu faire d’un eunuque ? » Pas grand-chose. C’est ce que dit le sourire charmeur qui attire mes lèvres avant que je ne me lève et je suis à la cave.
Parce que la priorité aujourd’hui ce ne sont pas les badinerie. Nous avons survécu à notre soirée d’hier et notre journée d’aujourd’hui, mais je ne me voile plus la face : le plus dur est devant nous. Pourtant, la légèreté qui s’étire et s’étend à ce moment de course poursuite à travers le bordels qui envahit la pièce, elle est salutaire.
« Il n’a jamais été question du contraire non plus. » « Tu inventes des règles, tu les rajoutes et ça c’est de la triche. » Et moi, je suis la championne de la mauvaise foi. « Et, tu n’as pas donné ta parole, tu as perdu un pari… Et, très bien, je vais la poser. » J’attends, mais rien ne vient, sauf cet air espiègle sur ses lèvres. « Non, plus tard. Sauf si tu as de quoi négocier. » Je me rapproche imperceptiblement de lui. « Pour négocier, il faut savoir ce qui intéresse l’adversaire et tu sais déjà qu’avec toi je ne sais pas sur quel pied danser. » Dangereux : c’est encore une fois la définition de ce moment.
Il semble en prendre conscience, puisqu’il recule et recentre finalement la conversation sur notre objectif du jour : organiser notre fuite. « Ouais. Il va falloir que je me fasse à l’idée que je ne pourrai pas tout contrôler. » À partir du moment où les morts se relèvent cela me semble pertinent. C’est donc ça ? Il a besoin de tout contrôler ? C’est sûr qu’avec moi, il doit être désarçonné. « On va faire ça. Mais, on la remplira demain, avant de partir, ça restera frais plus longtemps comme ça. » Je hoche la tête, ne voyons aucun inconvénient à ce plan. « Ouais. Je sais. Pourquoi ? » « Pour rien… Je n’ai pas toujours une idée salace derrière la tête, mais je sens qu’on est bien partis pour se la jouer Man versus Wild alors… » Je l’interroge du regard. « T’as trouvé d’autres trucs intéressants ? »
- :
|
| | | | (#)Mar 14 Avr 2020 - 17:13 | |
|
We are the end of the world
Je ne réinvente pas les règles, je les adapte et, jusqu’à preuve du contraire, rien ne l’interdisait de les tordre pour qu’elle prenne son avantage. Je ne m’y serais pas totalement opposé, quoique ça n’aurait pas assuré sa victoire. Cette question, que j’ai remportée malgré elle, je la vis comme un avantage, une carte qu’il ne faudrait gaspiller sous aucun prétexte. Ça l’agace gentiment, autant que ça ne m’amuse de chatouiller sa curiosité. Le souci, avec ce genre de plaisanterie entre deux êtes qui s’attirent comme des aimants – il est désormais inutile de me mentir ou de m’en cacher – c’est que l’embardée n’est jamais loin et je la sens toute proche à mesure qu’elle s’avance vers moi et qu’elle me jette ce regard malicieux, envoûtant, qui fait glisser mes yeux vers ses lèvres. Il y a n’a pas mille interprétations possibles à ce genre de réactions impulsives. « Il faut essayer, prendre des risques. Je suis sûr que tu adores ça. » ai-je renchéris pour mieux me taire. Je ne me défends plus. Je n’ouvre plus la bouche que pour m’intéresser aux préparatifs de notre expédition prochaine. Glacière ? On ne teste pas. Trop dangereux. Lâcher-prise. C’est important, voire primordial. Garder en tête que survivre, c’est avoir de quoi manger, se rationner, ne pas se laisser déconcentrer, réfléchir vite, mais accepter que nous ne sommes plus les seuls maîtres de notre destin. C’est également ne pas se laisser tenter par la tentation, surtout quand elle se tient juste là, à côté de soi, une canne à pêche à la main et les pupilles rieuses. « Et donc, tu proposes de l’emporter ? » Ce n’était pas une mauvaise idée en soi. On a une voiture et Dieu seul sait où elle nous conduira, où nous serons amenés à bivouaquer. « J’ai trouvé ce couteau de chasse. Il faut le travailler un peu, mais il pourrait être utile. Il y aussi une lampe dymo, des couverts en plastique, un réchaud… bref tout ce qu’il faut pour du camping. Il y a même des tentes… » Libre à elle de décider si nous nous encombrerons de tout. Le coffre est à moitié plein et, en ce qui me concerne, je considérais que la toile était un rempart moins solide que la carrosserie d’une voiture en cas de pépin. « Le réchaud, pourquoi pas. Il y a même des recharges de gaz. Le temps que ça dure, ça peut être utile. » Il n’y a rien de plus dégueulasse que des conserves froides et, si j’admets volontiers qu’il ne convient pas de faire la fine bouche, j’apprécierai de retarder l’heure de la torture stomacale. « Tu me dirais bien pourquoi ils ont gardé tout ça ? » Ils ont conservé jusqu’au vieil accordéon de mon grand-père et ça, je ne sais pas y jouer. « Je vais déjà remonter quelques trucs. » ai-je proposé en remplissant la glacière des objets les plus petits. Il faudra tout dépoussiérer et je me sens déjà rattrapé par la fatigue, faute à la digestion, aux émotions, aux efforts physiques de la journée. « Réfléchissons. » ai-je tout de même remarqué de retour dans la cuisine. « Quoi d’autres ? » Que faire pour s’occuper et repousser l’échéance. |
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34332 POINTS : 3250 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mar 14 Avr 2020 - 17:44 | |
| We are the end of the world Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - premiers jours de l'épidémie
ce n’est pas le moment. Ce n’est pas le moment voilà ce que je me répète alors que Amos me dévisage et que j’ai envie de reprendre la où nous nous sommes arrêtés la veille, alors qu’il me provoque également. « Il faut essayer, prendre des risques. Je suis sûr que tu adores ça. »J’aimais ça. L’adrénaline, c’est ce qui me faisait vibrer autre fois. Pourtant, cela fait moins de quarante-huit heures que nous avons basculé dans un monde bien différent et je réalise que je donnerais cher pour une journée banale et ennuyeuse. Pour me réveiller me rendre compte que tout ceci n’était qu’un mauvais rêve. Je finis par me détacher de lui, après l’avoir mangé du regard pendant de longues minutes, et finalement je hausse les épaules comme si tout ça me laissait indifférente. « C’est pas moi qui prends un risque, c’est toi. Je tords les règles à mon tour, c’est une réponse assurée maintenant, ou une plus tard mais selon mon bon vouloir. » Il n’y a plus d’arbitre de toute façon, personne pour décider lequel de nous deux est le plus roublard.
Je confirme que je compte bien emmener la canne à pêche et l’observer se transformer en homme des cavernes, et lui commence l’inventaire de tout ce qu’il a trouvé. « J’ai trouvé ce couteau de chasse. Il faut le travailler un peu, mais il pourrait être utile. Il y aussi une lampe dymo, des couverts en plastique, un réchaud… bref tout ce qu’il faut pour du camping. Il y a même des tentes… Le réchaud, pourquoi pas. Il y a même des recharges de gaz. Le temps que ça dure, ça peut être utile. » Je réfléchis un instant, je n’ai pas la moindre idée moi de ce qu’il faut pour faire du camping. « On a qu’à tout prendre non ? Enfin si on a la place. » Le cas contraire, je le laisserais décider de ce qu’il est pertinent d’emporter. Il est bien plus à même de prendre cette décision que moi. « Tu me dirais bien pourquoi ils ont gardé tout ça ? » À vrai dire cette cave fait la taille de la maison dans laquelle j’ai grandi, mais ma mère elle aussi était du genre à entasser. C’est certainement pour ça qu’après des années à vivre dans un capharnaüm je vis aujourd’hui dans un appartement si épuré. « Je vais déjà remonter quelques trucs. » Décidé à ne pas rester sur le carreau et me rendre utile, j’attrape la seconde moitié de notre trésors, et je le suis jusqu’à la cuisine. « Réfléchissons. Quoi d’autres ? » Je réfléchis un instant, avant de me risquer. « Des couvertures ? Les médicaments bien sûr, du savon, du dentifrice, tout ce qu’on peut trouver d’utile dans la salle de bain ? » Peut-être qu’il va me dire qu’il faut être une femme pour penser à ce genre de choses, mais je suis persuadée qu’elle ne tarderont pas à manquer.
- :
|
| | | | (#)Mar 14 Avr 2020 - 21:40 | |
|
We are the end of the world
Bien essayé, ai-je envie de lui rétorquer avec malice. La négociation est intéressante. Je suis tenté de lui céder et de la lui poser cette question. Et pourtant… « C’est une réponse pour moi plus tard, assurée, et le droit à une question plus tard, pour toi, selon ton bon vouloir, mais à laquelle j’aurai le droit de ne pas répondre. Je te rappelle que j’ai gagné. Tu peux tordre comme tu veux, je dois garder l’avantage où le jeu perd tout son intérêt. » lui ai-je répliqué, entraîné par cette tension qui n’est jamais bien loin, y compris dans les pires moments. Dehors, le monde s’écroule et nous, on marivaude comme des adolescents. Il est grand temps de s’en retourner à ce qui importe pour notre survie au lieu de nous dévorer des yeux, à l’image de prédateur prêt à bondir pour posséder sa proie. Durant cet instant suspendu, nous serions tantôt l’un tantôt l’autre, c’était certain, mais je n’ai pas envie de vérifier de suite. Je préfère dénombrer la liste de mes trouvailles, les pointant du doigt et les commentant pour la plupart. « Ouais. On peut essayer. Tu es douée à Tetris ? » Je ne plaisante qu’à moitié tandis que j’envisage de ranger nos vêtements volés dans une valise. Peut-être trouverait-on de quoi en emporter d’autres dans les garde-robes d’ailleurs. En attendant, je prends la décision de remonter les objets que nous considérions comme utiles. Demain matin, je redescendrai pour un dernier coup d’œil et embarquer les bouteilles d’eau. Sur l’heure, elle était plus au frais à la cave. « Et, des brosses à dents. Ne pas oublier des brosses à dents. » Je me suis avancé vers l’escalier du salon. « Ma mère en garde toujours des nouvelles dans un meuble, pour les invités. » Je n’en avais plus une à moi depuis longtemps dans la pièce d’eau. J’ai pris grand soin d’ignorer le souvenir du spectacle désolant qui s’est joué dans le couloir et dans la salle de bain. Je ne me suis pas arrêté, happé par mon échec. Mais, c’était là, quelque part dans un coin de ma tête. Ça s’est manifesté par une angoisse assommante. « Savon. » En bloc. Moins encombrant et interminable. Très peu hygiénique aussi, mais nous n’en sommes plus là. « Trousse de secours, de secours, pour quand l’autre est vide. » ai-je expliqué avec ironie. « D’autres médicaments. » Dont je ne connais pas l’utilité. J’ai embarqué un rasoir, de la mousse à raser, du Shampoing. Il ne manquerait plus que l’eau courante pour que tout ça soit utile, mais qui sait ce que nous trouverons en chemin. « On prendra les couvertures en se levant de main matin, on les glissera en dessous des sièges. « Autre chose ? Tu veux une lime à ongles ? » J’en ai secoué une toute neuve devant son nez, mais il s’agissait surtout d’une raillerie, sans grande conséquence, qui tient au prétexte vérifiable que j’adore ces jeux de provocations. Ils ressemblent à ceux de la séduction. |
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34332 POINTS : 3250 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mar 14 Avr 2020 - 22:44 | |
| We are the end of the world Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - premiers jours de l'épidémie
Je me fiche de briser les règles et s’il me connaît, il sait que je peux prendre ma parole comme je l’ai donnée, lorsqu’il s’agit de jouer en tout cas. J’arguerai qu’il a triché à nouveau si la question ne me convient pas et que je n’ai pas envie d’y répondre, tant pis pour lui. « C’est une réponse pour moi plus tard, assurée, et le droit à une question plus tard, pour toi, selon ton bon vouloir, mais à laquelle j’aurai le droit de ne pas répondre. Je te rappelle que j’ai gagné. Tu peux tordre comme tu veux, je dois garder l’avantage où le jeu perd tout son intérêt. » Je lève un sourcil et esquisse un léger sourire en coin. « Personne ne sera là pour vérifier la véracité de ma réponse non de toute façon ? » Je recule et brise pour l’instant notre proximité physique, éclate cette bulle de sous entendus et hausse les épaules en me retournant. La vérité reste que je ne suis pas une menteuse, même s’il n’est pas exclu que le jour venu je choisisse simplement de ne pas répondre. « Ouais. On peut essayer. Tu es douée à Tetris ? » Je plisse le nez et jette un coup d’oeil autour de moi. « On peut déjà attraper quelques valises, mieux organiser ce qu’on a pour l’instant jeté en vrac aussi. » Sans compter qu’en mettant nos affaires dans des valises il sera plus simple de les déplacer en urgence. « Et, des brosses à dents. Ne pas oublier des brosses à dents. Ma mère en garde toujours des nouvelles dans un meuble, pour les invités. » Je le suis dans le salon et monte l’escalier derrière lui. Je me doute que cela doit être dur pour lui de remonter à l’étage et de revivre ce qui lui est arrivé au réveil, mais il ne le laisse pas paraître. Nous n’empruntons pas la route de la première salle de bain celà dit, et j’ignore s’il a su en enlever toutes les traces de sang. « Savon. Trousse de secours, de secours, pour quand l’autre est vide. D’autres médicaments. » Avant qu’il n’ait à s’en charger je rajoute « J’irais prendre les médicaments de l’autre salle de bain. On peut pas s’en passer. » Nourriture, armes et médicament. Je n’ai pas vécu d’apocalypse jusqu’ici mais il ne faut pas être survivaliste pour comprendre que ce sont des denrées qui rapidement deviendront rapidement les seules de valeur. « On prendra les couvertures en se levant demain matin, on les glissera en dessous des sièges. Autre chose ? Tu veux une lime à ongles ? » J’attrape la lime entre ses doigts. « Très drôle. » Nous finissons de rassembler toutes les affaires, jusqu’à la tombée de la nuit.
« On ferait mieux d’aller dormir. Je n’ai pas la force de veiller et quelque chose me dit que des forces, on en aura besoin demain. » Peut-être qu’il sera intelligent de tenter d’écouter la radio ou d’allumer la télévision aussi, pour voir ce qu’il se dit et prévoir les éventuelles difficultés que nous pourrions rencontrer sur la route. « Tu veux que je m’installe où ? » J’aurais du mal à trouver le sommeil seule, mais après ce qu’il vient de vivre je ne veux pas m’imposer non plus.
- :
|
| | | | (#)Mar 14 Avr 2020 - 23:07 | |
|
We are the end of the world
« Personne, en effet, mais j’ai envie de te faire confiance. » A tort ? J’en doute. Elle semble prête à tout assumer, Raelyn. Elle est beaucoup de chose, mais elle n’est pas étouffée par le faux-semblant ou pas toujours. Bien sûr, ce n’est qu’une impression. Je ne sais d’elle que ses ruses et ses provocations qui convergent vers un seul but me concernant. Sauf qu’il se fait tard, que nous avons encore à préparer et si la conversation me distrait et m’échauffe, nous y coupons court, ensemble. La bulle éclate par son silence suivi du mien que nous ne brisons qu’à la faveur de notre prochaine aventure. « Oui. Il y en a deux plus grandes à l’étage. » Elles sont rangées au-dessus de la garde-robe. « Si on s’organise bien, ça devrait le faire, je pense. » Je me projette, je visualise le coffre de la voiture : ça me semble jouable et ça m’apaise. Sans ça, peut-être aurais-je rencontré plus de difficultés à traverser le couloir de l’étage. Les souvenirs auraient pu affluer et me gifler de la plus désagréable des façons. Au lieu de ça, j’arrive même à plaisanter, même si la boutade vient de loin. « Je trouve aussi et je te laisse te charger des médocs. » Là où je ne serai pas capable de mettre les pieds. Je suis fort parce que la situation l’exige, mais je suis fragilisé. Je le sens au fond de mon cœur qui tremble parfois. Tout ce que nous emporterons me rappellera cette journée funeste où j’ai perdu mes parents, où j’ai assassiné mon père avant qu’il ne m’assassine lui-même. Au milieu de la table de la salle à manger – débarrassée à la hâte – trône le fruit de nos recherches. Demain, lorsqu’il fera jour, il conviendra de transférer le contenu du coffre dans les valises dépoussiérées et destinées à cet effet. « Des vrais petits campeurs. » n’ai-je pas réprimé quoique le timbre soit morne. Je suis fatigué, désolé, dépité à l’idée que demain nous seront forcé de fuir. Aussi, ai-je accueilli sa proposition de nous coucher avec appréhension. Elle a raison pourtant. Je ne peux pas veiller toute la nuit. Il est impératif que nous profitions du confort et de la sérénité relative de cette maison pour recharger nos batteries. Ai-je cependant envie d’être seul ? Ai-je le droit de lui imposer de rester avec moi si elle n’en a pas envie ? « Où tu veux à l’étage. Ce n’est pas la place qui manque. Tu veux mon ancienne chambre ? » ai-je au départ hasardé de peur de la brusquer pour finalement préciser. « Avec moi ? Si tu n’as pas envie d’être toute seule… » Mes yeux ont cherché les siens. « Toi non plus… » Et néanmoins fier de nous, j’ai jeté un dernier coup d’œil à nos biens et j’ai foulé le parquet vers l’escalier, la main tendue derrière moi. Le trajet est court, mais il lui permettra sans doute de choisir en tout état de cause de ce qui lui sera nécessaire ou non. |
| | | | | | | | We are the end of the world |
|
| |