Ce n’était pas comme si c’était la première fois qu’Halsey entendait parler de ça, de ces histoires de survivants qui avaient directement décidé d’aller à l’extrême en tuant leurs semblables pour les manger. Elle savait que ça existait, elle savait que ça s’était répandu, mais il y avait toute de même une différence entre en entendre parler et se retrouver dans leur putain de chambre froide. Les sœurs étaient entourées de membres pendants sur des crochets, une vision macabre qui lui donnait des sueurs froides, en dépit du fait qu’elle n’était pas facilement choquée en temps normal. Mais là, c’était tout simplement exagéré. Elle s’en voulait d’avoir pris cette direction, de les avoir amenées dans ce piège qui s’était refermé sur elles alors qu’elle cherchait simplement à trouver des armes pour se sortir de là. La porte était fermée, et Halsey s’évertuait à taper dedans, à s’en ouvrir les phalanges, horrifiée à l’idée de finir comme eux, pendue à un crochet en petits morceaux. Prête à se faire bouffer par d’autres humains. « C’est bon t’as fini ? » La brune serra les dents, perdant ce calme qui la caractérisait tant. « J’aurai fini quand j’aurai défoncé cette saleté de porte. » C’était pas comme si c’était faisable, mais les petits bouts d’humains étaient une sacrée bonne motivation. « Je veux bien te faire un peu confiance mais ça m’étonnerait que tu arrives à défoncer une porte en métal. » Elle aussi, mais elle n’avait rien de mieux à faire. Elle posa sa main à plat sur la porte, s’appuyant un instant pour reprendre son souffle tout en disant qu’il fallait vraiment qu’elles se cassent de cet endroit. « Sans blague. J’avais dit qu’il se passait quelque chose de pas net ici. » Elle avait dit. Comme si elle était la seule à avoir éprouvé de la méfiance pour ces gens et cet endroit. Halsey leva les yeux au ciel, s’abstenant de répondre. « C’est l’alarme, c’est ça qui a verrouillé la porte automatiquement. On a quelques minutes avant que la cavalerie débarque. Tu crois que tu arriverais à me faire atteindre la bouche d'aération ? » La brunette laissa son regard suivre celui de Raelyn, en direction de la bouche d’aération située au dessus d’elles. « Je peux essayer, mais je promets rien avec le cul que tu as. » Elle laissa un sourire étirer ses lèvres. Plaisanter sur le seuil de la mort, typiquement Halsey.
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34328 POINTS : 3170
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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Too Far Gone Raelyn Blackwell & @Halsey Blackwell - 1 an après l’épidémie
Chacun réagit à sa façon devant une situation qu’il a du mal à accepter, et qu’il ne sait comment dépasser. Ma sœur visiblement a décidé de cogner sur des choses inanimées en espérant arranger les choses, sur une porte certainement blindée en s’attendant à ce qu’elle s’ouvre. Moi, j’opte pour une approche un peu plus résignée, je ferme les yeux le temps d’arriver à accepter ce que j’ai en face de moi. Ce sont des corps humains démembrés qui pendent aux crochets à viande, c’est ça que nous avons mangé les trois derniers jours lors des repas. Alors que je le réalise j’ai beaucoup de mal à ne pas me plier en deux pour régurgiter le contenu de mon estomac. « J’aurai fini quand j’aurai défoncé cette saleté de porte. » Je secoue la tête, excédée avant de chercher une solution. Je crois la trouver alors que je lève mes yeux vers le plafond et que j’entrevois la grille d’une bouche d’aération : l’avantage de ne pas manger à sa fin c’est de pouvoir se faufiler dans des espaces de petite taille. J’attire l’attention de la brune, et lui montre du bout du menton ce que j’espère être notre chance de salut. Si elle peut me hisser, je la tirerais à mon tour et nous pourrons peut-être quitter le bâtiment en suivant les conduits. Dans les films, ça marche… « Je peux essayer, mais je promets rien avec le cul que tu as. » Je lève les yeux au ciel, il n’y a que nous pour arriver à plaisanter et nous envoyer des remarques sarcastiques à la figure dans une pièce qui contient ce type d’horreurs. « Ce cul ça a été ma principale arme pendant trente-trois ans alors un peu de respect. » En parlant, je m’approche du conduit et lève les yeux au-dessus de moi. « Place tes mains comme pour me faire la courte échelle.» Elle s’exécute, et moi je m’appuie contre le mur en métal pendant qu’elle me soulève. J’atteins à peine la bouche d’aération, mais après plusieurs minutes à transpirer, à m’inquiéter et à avoir peur que la porte ne s’ouvre sur de potentiels assaillants, j’arrive à faire sauter la grille. Je ne la laisse pas tomber au sol, mais la fait glisser à l’intérieur de l’ouverture : il faudra que nous la remettions en place pour qu’ils ne sachent pas trop facilement par où nous sommes parties. J’attrape le rebord de mes deux, et utilise mes dernières forces pour me hisser alors que ma sœur pousse de toutes ses forces sur mes pieds. Je me glisse à l’intérieur, avant de me retourner et de tendre ma main. « Allez, à ton tour boulette. »
La brune perdait pied, mais ça lui faisait un bien fou de taper dans cette foutue porte, comme si les coups parvenaient à faire s’envoler une partie de son anxiété, la remplaçant par une douleur cuisante aux articulations, mais peu importait. C’était de la colère qu’elle ressentait, la rage d’être dans une situation pareille sans aucune possibilité de se défendre, prise en otage par des fous cannibales qui avaient commencé à la nourrir uniquement pour qu’elle soit un rien plus fournie avant qu’ils ne la tuent, pour avoir quelque chose d’autre que des os à se mettre sous la dent. Cette frustration lui donnait envie de mettre cet endroit à feu et à sang, mais pour ça, il faudrait déjà qu’elle parvienne à sortir de cet endroit macabre, et ça c’était pas gagné. Mais alors qu’elle perdait patience, Raelyn, elle, repéra une grille dans le plafond, y voyant déjà leur porte de sortie. Elle lui demanda si elle se sentait capable de la porter pour qu’elle l’atteigne, et Halsey ne put s’empêcher de lâcher une enième pique, pour se donner du courage et tourner en dérision une situation qui lui donnait plutôt envie de se tirer une balle dans le crâne pour mettre fin à ce supplice. « Ce cul ça a été ma principale arme pendant trente-trois ans alors un peu de respect. » Un sourire étira à nouveau ses lèvres et elle se contenta de hausser les épaules, sans avoir envie de montrer du respect à quoi que ce soit pour l’instant. « Place tes mains comme pour me faire la courte échelle.» Elle était la plus grande des deux, alors ça tombait sous le sens que ça soit elle qui l’aide à se hisser, mais cette perspective ne lui plaisait pas plus que ça. Elle s’abstint cependant de râler, parce que c’était la seule issue dans les parages et se mit en position pour aider la brune à se faufiler par la grille. Ce ne fut pas aussi aisé que l’on pouvait le voir habituellement dans les films, et elle cru pendant un instant qu’elles n’y arriveraient pas. Mais enfin, la brunette réussi à ouvrir la grille et à grimper, au plus grand soulagement de Halsey. Cela dit, le pire restait à venir. « Allez, à ton tour boulette. » La jeune femme fit la moue, réalisant qu’il y avait un problème de taille – sans mauvais jeu de mot. « Il faut que je trouve un truc pour t’atteindre, même en sautant j’arriverai pas à te toucher. » C’était le moment où elle regrettait de ne pas être une asperge.
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34328 POINTS : 3170
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Too Far Gone Raelyn Blackwell & @Halsey Blackwell - 1 an après l’épidémie
Le miracle finit enfin par arriver, j’arrive à oublier (ou en tout cas à passer au second plan) que nous sommes entourées de corps démembrés en états de décomposition différents. J’utilise pour ce faire la plus vieille des techniques, essayer de focaliser mon esprit sur autre chose : et dans ce cas présent il s’agit de notre fuite. Ces individus auquel appartenaient les corps qui pendent dans la pièce, ils sont morts on ne peut plus rien pour eux. Nous nous sommes encore bien vivantes mais plus pour longtemps si les gardes nous retrouvent avant que nous ayons pu fuir.
L’idée miracle, ce sont les conduits d’aération. En soi je ne suis pas persuadée que l’on puisse traverser toute un bâtiment en rampant à l’intérieur, mes connaissances en la matière ne proviennent que de films d’action, mais ça vaut le coup d’essayer surtout que nous n’avons pas de meilleure idée. Ma sœur le sait certainement, puisqu’elle ne cherche pas à négocier, ou à m’enlever cette idée de la tête. Au contraire elle s’approche du mur et me soulève alors que je lui demande, et tant bien que mal j’arrive à me hisser jusqu’au jusqu’à l’ouverture du conduit. Je joue les contorsionnistes pour me retourner, passer ma tête par l’ouverture avant de tendre ma main et de lui dire que c’est son tour. « Il faut que je trouve un truc pour t’atteindre, même en sautant j’arriverai pas à te toucher. » Mon idée me glace le sang, mais ce n’est plus vraiment le moment de faire la fine bouche, alors je regarde autour de moi, et lui désigne la pièce de la main. « Des trucs y en a pleins autour de toi… » Je sais que l’idée est dégoûtante, que moi aussi si je devais faire une pile de cadavres démembrés pour m’en sortir j’aurais un moment d’hésitation, mais on a pas réellement d’autre choix. « Allez… Fais pas ta chochotte, tu préfères aller les rejoindre ? » Seigneur, je suis contente d’être la plus agile et la plus petite et d’avoir pu passer en première. « Dépêche-toi avant qu’ils rappliquent. »
La brune était désormais focalisée sur cette grille d’évacuation, dépitée de se rendre compte que la seule issue était pratiquement inatteignable. Pourtant, il allait bien falloir qu’elles se démerdent, sans quoi elles finiraient plus que probablement accrochées comme ces autres corps sans vie et démembrés. Même si elle et Raelyn n’avaient plus mangé à leur faim depuis un moment déjà, la brune pesait toujours son poids, et puis le manque de force n’aidait pas vraiment lorsqu’il s’agissait de la hisser, se servant de ses bras pour l’aider à avoir l’impulsion nécessaire pour atteindre cette fameuse grille. Enfin, elle parvint à entrer à l’intérieur et fit en sorte de se mettre en position pour aider Halsey à monter à son tour. Sauf que sa petite taille ne l’aiderait pas à toucher la main de Raelyn, et il y avait peu de chance pour qu’elle ne parvienne à la hisser à la seule force de ses bras. Dépitée, elle lui annonça qu’il fallait qu’elle trouve quelque chose pour grimper et gagner quelques centimètres, cherchant déjà du regard ce qu’elle pourrait utiliser. « Des trucs y en a pleins autour de toi… » « J’avais remarqué, merci. » Lança-t-elle sèchement, se retournant pour passer la pièce au crible. « Allez… Fais pas ta chochotte, tu préfères aller les rejoindre ? Dépêche-toi avant qu’ils rappliquent. » « Ta gueule Raelyn. » Halsey était tétanisée à cette idée, et ses belles paroles n’étaient en aucun cas une source de motivation. Elle avait bon elle, perchée dans le plafond, à l’abri s’ils décidaient d’entrer pile à ce moment là. Enfin, elle jeta son dévolu sur un petit meuble qu’elle jugea assez léger pour le pousser à hauteur de Raelyn, même si cela signifiait qu’ils comprendraient probablement qu’elles étaient passées par là. Mais tant pis, elle ne comptait pas croupir ici et finir en pâtée pour chien. Elle le poussa, de toute ses forces, et fini par arriver à une hauteur convenable par rapport à la brune. Elle soupira et grimpa dessus, gagnant suffisamment de hauteur que pour pouvoir aider sa sœur lors de son ascension ; ça serait moins compliqué ainsi.
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34328 POINTS : 3170
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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
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Too Far Gone Raelyn Blackwell & @Halsey Blackwell - 1 an après l’épidémie
C’est le tour de ma sœur de faire la chochotte. Je lève les yeux au ciel alors que je la vois hésiter : est-ce vraiment le moment de devenir sensible et délicate ? Elle a de quoi en faire un monticule, alors qu’elle arrête de pleurnicher et qu’elle décroche deux ou trois bustes de leurs crochets. Elle a tué des dizaines et des dizaines d’être humains, pourquoi est-ce que là elle se retrouve une conscience ? Accoudé sur mes deux bras, je tapote doucement le métal du conduit d’aération avec mes ongles pour signifier mon impatience. Je n’ai pas envie d’y rester parce qu’elle aura fait la fine bouche. « J’avais remarqué, merci. » J’en rajoute une couche, comme si la situation n’était pas assez dégoûtante. « T’es consciente que c’est ce qu’il y avait dans le gratin de ce midi rassure moi ? Et que ça fait quasiment une semaine qu’on en bouffe ? » Moi, l’idée me donne envie de vomir, mais je prétends le contraire pour provoquer la brune et qu’elle prenne son courage à demain. « Ta gueule Raelyn. » Finalement, elle met une éternité (au moins) à se décider, et attrape une petite table trop basse pour que je n’ai pas à la tirer pour la hisser à mon niveau. Elle l'appuie contre le mur avant de monter dessus et de me tendre sa main. J’arrive à peine à attraper son poignet, il va nous falloir fournir beaucoup d’efforts pour réussir à la hisser. Je rajoute ma deuxième main, et tire de toutes mes forces en calant mes jambes contre le métal. « Putain je glisse… Tu t’es régalée en tout cas, t’as repris deux ou trois fois de la cuisse ou de l’avant-bras ou quoi ? » Elle n’est pas bien lourde en réalité, mais mon poignet me fait mal et je manque de force pour la tirer. Ce n’est qu’au bout de quelques longues minutes, que j’arrive à hisser ses mains au niveau du rebord. Je les lâche pour attraper ses avant-bras et l’aider à grimper. Finalement elle y parvient et alors que je recule elles entrent à son tour dans le conduit. À nouveau je me contorsionne pour rattraper la gris, et la lui tend. « Tiens referme bien la grille, avec un peu de chance ils mettront du temps à comprendre comment on s’est tirées. » A nouveau je me retourne, je n’ai aucune idée de comment sortir du bâtiment mais je commence à ramper.
La jeune femme savait parfaitement ce que sa sœur attendait d’elle, mais c’était tout simplement hors de question. Elle s’imaginait sans peine entrain de pendre à l’un de ces crochets, et rien que l’idée de devoir s’approcher de ces morceaux de cadavres pendants lui donnait des hauts le cœur, encore plus lorsqu’elle pensait au fait qu’elle aussi en avait mangé depuis qu’elle était là. Alors oui, la viande avait un goût bizarre, mais tout devenait approximatif lorsqu’on était en survie et que l’on passait son temps à avaler des choses périmées ou autre. Mais jamais elle ne se serait doutée un seul instant qu’il s’agissait de chair humaine, non. Raelyn trépignait d’impatience, mais elle continuait de chercher une alternative à l’escalade de corps démembrés, sans plus se soucier de ce que sa sœur avait à dire. « T’es consciente que c’est ce qu’il y avait dans le gratin de ce midi rassure moi ? Et que ça fait quasiment une semaine qu’on en bouffe ? » Putain. Un énième frisson de dégoût la parcourut et elle jeta un regard noir en direction de la brune, secouant la tête en prenant un air dépité. « Dis moi, t’as pas l’air plus retournée que ça à cette idée. T’es sûre que tu veux pas rester dans le coin et adopter leur mode de vie tant que t’y es ? » Elle haussa un sourcil dans sa direction avant de continuer ses recherches, mettant rapidement la main sur un meuble qui pourrait un peu l’aider à se surélever. Malgré tout, cela restait un exercice difficile, et elle se demanda si Raelyn parviendrait réellement à la tirer assez pour qu’elle puisse la rejoindre. « Putain je glisse… Tu t’es régalée en tout cas, t’as repris deux ou trois fois de la cuisse ou de l’avant-bras ou quoi ? » Bon, elle était foutue c’est ça ? Son regard croisa celui de la brune, l’air de dire « t’as pas intérêt à me lâcher sinon je reviendrai te hanter » mais finalement, Raelyn trouva la force en elle de la tirer, au grand soulagement de Halsey qui commençait sérieusement à s’inquiéter pour son sort. « Tiens referme bien la grille, avec un peu de chance ils mettront du temps à comprendre comment on s’est tirées. » Elle obtempéra, même si une part d’elle se disait que le meuble risquait de les mettre sur la voie, sauf s’ils n’avaient pas le sens de l’observation. Elles avancèrent à l’aveugle, passant dans divers conduits sans savoir la direction qu’elles prenaient. Soudain, Halsey remarqua sous ses pieds une pièce qui ressemblait très fortement à… une armurerie. Une vraie cette fois-ci. « Raelyn. Regarde. » Il fallait qu’elles s’arment, sans quoi elles pouvaient tout aussi bien se rendre et se laisser crever sur place.
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34328 POINTS : 3170
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Too Far Gone Raelyn Blackwell & @Halsey Blackwell - 1 an après l’épidémie
Bien sûr que moi aussi toute cette histoire de bouffer de la chair humaine ça me retourne l’estomac, et si je m’écoutais je serais incapable de quitter la pièce, incapable de réfléchir convenablement et de penser à autre chose que tous les derniers repas que nous avons avalés. Je les passerais en revue en a un en tentant de devinez quelle partie nous avons pu manger. Sauf que nous n’avons pas le luxe de nous poser cette question, nous n’avons même pas le luxe que tout ça provoque chez nous un cas de conscience. Nous devons fuir au plus vite, et gérer après avec nos traumatismes si traumatisme il y a. « Dis moi, t’as pas l’air plus retournée que ça à cette idée. T’es sûre que tu veux pas rester dans le coin et adopter leur mode de vie tant que t’y es ? » Je lève les yeux au ciel, la seule chose que je tente de faire c’est de lui mettre un bon coup de pied aux fesses pour qu’elle réagisse. Moi aussi toute cette histoire me dégoûte, mais l’idée de crever ici dans cette chambre froide et de servir de gigot me dégoûte encore plus.
Et enfin, ma sœur semble se réveiller, elle attrape un petit meuble et le pousse contre le mur avant d’attraper mes deux mains. Je la hisse difficilement mais nous parvenons enfin toutes les deux à gagner le conduit d’aération. Elle referme derrière nous et nous nous engageons le labyrinthe de tuyau en métal. « Raelyn. Regarde. » je baisse les yeux vers mes pieds et regarde la pièce qui intéresse tant la brune. Je plisse les yeux pour tenter d’apercevoir le contenu de la pièce, et me rends compte qu’il s’agit de l’armurerie. J’adresse un sourire en coin à ma sœur, avant de tenter d’enlever la grille d’aération. « Tu descends et tu me fais passer les armes ? » Descendre toutes les deux serait idiot, ce serait perdre un temps fou et elle mesure quelques centimètres de plus que moi qui seront précieux pour se hisser à nouveau jusqu’au conduit.
Raelyn essayait probablement d’aider – à sa manière – mais autant dire que ça avait tendance à exacerber sa mauvaise humeur et son dégoût plutôt que de réellement la motiver. Une fois qu’elle aurait quitté cet endroit, ça irait mieux. Du moins l’espérait-elle, parce que s’être retrouvée à manger ses semblables sans qu’on ne le luit ait rien dit, ça avait tendance à la rendre malade, autant que d’avoir envie de tuer tous ces cannibales en puissance. Elle n’était pas une enfant de cœur, mais ça, c’était trop. Même pour elle. Enfin, elle parvint à trouver un autre moyen de monter et grâce à ce meuble, elle se laissa tirer par la brune qui y mit toutes ses forces pour réussir à la hisser. Elle savait que ça ne serait pas simple, mais elle avait presque douté, se demandant si elle n’allait pas à son tour finir pendue par l’un de ces crochets. Heureusement, en dépit de son poignet blessé, Raelyn parvint à la hisser suffisamment haut pour qu’elle puisse à son tour faire son entrée dans le conduit d’aération, où elle se faufila avant de refermer la grille derrière elle ; une bonne chose de faite. Elles s’avancèrent, pendant plusieurs minutes, quand soudain elle attira l’attention de sa sœur sur une autre pièce juste en dessous d’elles ; l’armurerie. Même si l’alarme avait été déclenchée, elle n’était pas gardée pour la simple et bonne raison que la porte devait être verrouillée et éventuellement gardée. Sauf qu’ils ne s’attendaient sans doute pas à une effraction par l’intérieur ; elles avaient de la chance. « Tu descends et tu me fais passer les armes ? » C’était encore elle qui serait en première ligne si quelqu’un entrait, autant dire que la perspective ne la réjouissait pas, même si c’était la plus logique. « D’accord, mais pas un bruit. La porte est peut-être gardée par quelqu’un. » Sans demander son reste, elle se laissa glisser et tomber sur le sol, retombant sans trop de mal sur ses pieds. Elle se releva et observa ce qui l’entourait, cherchant à faire un choix stratégique. Elles étaient deux, et eux étaient des dizaines, il leur faudrait donc une grande force de frappes ; des mitraillettes. Elle chercha et fini par en trouver. Elle en sélectionna quatre (elles pourraient en garder une sur le dos) qu’elle fit passer à Raelyn avant de chercher après des munitions. Elle ouvrit une porte et là, elle tomba sur des grenades. C’était dangereux de se promener avec ça dans les conduits d’aération, mais pour gérer une sortie en grande pompe, ça pourrait le faire. Elle se mordit la lèvre et jeta un œil dans d’autres armoires, espérant tomber sur un sac à dos ou autre ; le temps pressait, mais il fallait qu’elles soient armées jusqu’aux dents.
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34328 POINTS : 3170
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
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Too Far Gone Raelyn Blackwell & @Halsey Blackwell - 1 an après l’épidémie
La fin du monde nous a fait revoir nos standards. Autrefois j’aurais pensé que ramper dans les conduits d’aération pour s’enfuir d’un bâtiment n’arrivait que dans les mauvais films d’action. Ceux, clichés à souhait, qui utilisaient tout le temps les mêmes leviers scénaristiques. Maintenant que c’est mon tour de me prêter à l’exercice, je repense à tous ces film où le héros se faisait tirer dessus au hasard par les gardes, qui criblent les conduits de balles en espérant le toucher. J’espère en tout cas que cette partie-là ne passera pas la barrière entre la fiction et la réalité.
Sortir de notre cachette pour descendre dans l’armurerie, c’est risqué. Mais l’est-ce vraiment plus que de continuer notre périple et sortir du bâtiment sans armes ? Nous ne savons pas où nous sommes, ni à combien de kilomètres de notre dernière planque, ni si nous y retrouverons nos provisions et nos armes. Nous avons pris l’habitude d’en cacher quelques unes ainsi que des munitions dans les maisons que nous transformons planques, mais s’il ne nous reste plus que ça… Je ne préfère pas y penser. J’observe la pièce un instant, elle est silencieuse et elle semble vide. Je suppose que le risque est limité, ou en tout cas maîtrisé et que nous serions sottes de ne pas le prendre. « D’accord, mais pas un bruit. La porte est peut-être gardée par quelqu’un. » C’est donc elle qui descendra, et moi je hoche la tête en silence. C’est elle de toute façon qui descendra, elle qui ne doit pas faire de bruit, pas moi. Elle fait sauter la plaque du conduit et se laisse glisser au sol. Elle me tend quelques armes, avant de se rapprocher à nouveau du bord. « Elles sont par-là ! Dépêchez-vous ! » J’entends les gardes se diriger dans notre direction, leurs pieds taper contre le sol et cela me confirme ce que je craignais : la pièce est filmée. La chambre froide l’étais certainement aussi, mais les conduits ne le sont pas. Alors même si ils savent que nous les utilisons pour nous déplacer ils ne pourront pas savoir avec certitude où nous sommes tant que nous restons silencieuse. « Dépêche-toi de remonter ils arrivent ! Il faut qu’on bouge. » J’attrape les dernières munitions qu’elle me tend avant de tendre mes deux poignets pour l’aider à remonter.
Celle-là, elle ne l’avait pas vue venir. La fin du monde était déjà suffisamment désespérante en elle-même que pour se retrouver dans une situation pareille, fuyant des cannibales comme si elles étaient des biches apeurées face à des chasseurs. Cela ne lui plaisait absolument pas, et elle se demandait encore comme elles avaient pu se faire avoir de la sorte. Mais en même temps, il était difficile de croire qu’un truc pareil arriverait un jour, c’était limite pire que les morts-vivants, parce qu’eux au moins, ils n’avaient pas de cerveaux avec lesquels réfléchir, ni d’armes pour les tirer à distance. Heureusement, cette armurerie tombait à pic et elles pourraient dénicher de quoi se défendre et les tenir à distance le temps de leur fuite – ça, c’était la théorie. Halsey se laissa tomber et tomba assez rapidement sur ce qui l’intéressait, à savoir les mitraillettes. Un maximum de dégâts pour une grande cadence de tir, pile ce qu’il leur fallait. Elle les passa à Raelyn et continua son shopping improvisé, avide de prendre le plus de choses possibles, même si ça n’était malheureusement pas possible. « Elles sont par-là ! Dépêchez-vous ! » Et merde. Un coup d’œil en haut dans le coin lui indiqua qu’elle était filmée, et elle fit un doigt d’honneur à la caméra avant de prendre ce qu’elle pouvait, ayant trouvé un sac en toile qui ferait l’affaire. Munitions, armes supplémentaires et… Grenades. « Dépêche-toi de remonter ils arrivent ! Il faut qu’on bouge. » La brune ne se fit pas prier et tendit ses bras vers Raelyn pour qu’elle l’attrape. Elle pouvait les entendre derrière la porte, et son cœur se mit à battre un peu plus fort. Enfin, elle parvint à se hisser davantage et s’engouffra une nouvelle fois dans le conduit. Sans demander son reste, elle dégoupilla une grenade et la jeta dans la pièce avant de refermer la grille à l’arrache et de pousser Raelyn vers l’avant, sans trop de cérémonie. « Grouille toi d’avancer. » Cria-t-elle à la brune, peu désireuse de se faire exploser avec la déflagration qui allait suivre.
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34328 POINTS : 3170
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Too Far Gone Raelyn Blackwell & @Halsey Blackwell - 1 an après l’épidémie
Je ne remarque pas tout de suite la petite surprise supplémentaire que ma sœur a attrapée et glissée dans ses poches. Si je l’avais vu nul doute que j’aurais signalé que ce n’était peut-être pas la chose la plus intelligente à emporter dans des conduits d’aération. Parce que si elle dégoupille et fait tomber l’une de ses grenades à tort, alors nous sommes toutes les deux foutues. Nous sommes coincées là-dedans, et ce serait nous condamner à mort que d’en déclencher une à l’intérieur des tuyaux en métal. Non, je ne l’ai pas remarqué parce que je suis trop préoccupée par les bruits de pas, par le sont des militaires ou garde qui arrivent. Je hurle à Halsey de remonter, de se dépêcher, et elle s’exécute. Mais juste avant d’attraper la grille et de se hisser, je la vois qui dégoupille la grenade. Je blêmis immédiatement et m’étrangle envoyant ça. « c’est quoi ? Qu’est-ce que t’as lancé putain ! » Je demande parce que j’ai besoin de l’entendre, mon cerveau a besoin d’entendre les mots pour accepter l’information, mais je sais si bien que je n’ai pas besoin d’attendre sa consigne pour mon fils et là on se des fusils attraper les munitions et ramper le plus loin possible toutes mes forces. « Grouille toi d’avancer. ». Je détale comme j’ai rarement détalé, parce que je n’ai aucune envie de finir ma vie dans ses conduits à cause d’une connerie de ma sœur. J’ai l’impression que cet instant dure une éternité, alors que la grenade met moins de trentes secondes à exploser. La déflagration secoue le bâtiment, j’ai la sensation que les conduits vont s’effondrer et que nous allons nous retrouver au beau milieu d’une armée de garde, j’ai les oreilles qui sifflent, mais je réalise que nous sommes toujours en vie. Le sifflement ne cesse pas, il me file un mal de crâne intense et je me retourne sur la brune pour lui hurler dessus. « MAIS T’ES COMPLETEMENT CONNE OU QUOI ? » Je me recroqueville et porte mes deux mains sur mes oreilles et appuie de toutes mes forces alors que j’ai la sensation que mon cerveau est en train d’exploser.
Dans l’esprit de Halsey, tout ce qui importait désormais était de fuir, mais en faisant un maximum de dégâts. Elle ne pensait à rien d’autre, la haine avait pris le pas sur le bon sens, et à l’instant où son regard était tombé sur les grenades, elle savait qu’elle allait s’en servir, et pas qu’un peu. Ils avaient voulu s’en prendre aux mauvaises personnes et maintenant, ils allaient payer. Les capturer pour les faire flamber au barbecue, sérieusement ? Ils auraient vraiment mieux fait de s’abstenir sur ce coup-là. D’apparence calme, la brune était furieuse et espérait pouvoir en déglinguer quelques uns avant de partir d’ici. La caméra trahit leur présence dans l’armurerie, et la cavalerie ne tarda pas à arriver, prête à les cueillir. Raelyn fit en sorte de la faire remonter le plus vite possible et elle, elle jeta aussi loin qu’elle le pouvait une grenade dans la pièce, poussant sa sœur pour qu’elles dégagent de là sans attendre. « c’est quoi ? Qu’est-ce que t’as lancé putain ! » La brune serra les dents, sachant qu’elle risquait de mal le vivre et de lui dire que c’était insensé, mais elle, elle était ravie ; elle avait fait sauté toutes leurs armes. « Une grenade. » Comme si elle ne s’en était pas douté en la voyant dégoupiller. Elles se mirent à détaler, presqu’à courir si une telle chose était possible dans des conduits d’évacuation, quand l’explosion se fit entendre à peine quelques secondes plus tard, secouant l’entièreté du bâtiment et des conduits dans lesquels elles se trouvaient. Autant dire qu’elle cru un instant qu’elles allaient y passer à cause d’elle, mais non, fausse alerte, tout allait bien. « MAIS T’ES COMPLETEMENT CONNE OU QUOI ? » Halsey aussi avait ses mains sur ses oreilles, grimaçant alors qu’un sifflement lui perçait les tympans. « ARRÊTE DE RÂLER ET AVANCE. » Elle la remercierait plus tard. Pour l’heure, il fallait qu’elles profitent de cette diversion pour se tirer vite fait. Elles continuèrent d’avancer, déroutées par l’explosion, et enfin Halsey aperçu une pièce qui semblait donner sur l’extérieur, car elle voyait une fenêtre. C’était leur chance. « Viens. » Elle ouvrit la grille et se laissa tomber au sol, avançant discrètement vers la fenêtre pour vérifier si les environs étaient calmes ou non.
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34328 POINTS : 3170
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cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
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Halsey a toujours eu un gros problème. une fascination inexpliquée et particulièrement dangereuse pour les engins explosifs en tout genre. Sauf qu’elle a la tête dure, et qu’elle ne doit pas être bien maligne puisqu’elle a du mal à comprendre qu’on ne lance pas une grenade lorsqu’on a pas le temps de s’éloigner, lorsqu’on est obligées de ramper dans un conduit d’aération et donc qu’on ne peut pas détaler le plus loin possible. « Une grenade. » De toute façon, la connaissant c’était ça ou de la dynamite. J’aurais préféré la dynamite, qui nous aurait laissé un peu plus de chance pour nous en sortir. Je commence vraiment à penser qu’elle a probablement été bercée trop près du mur étant gamine, ou qu’elle n’est simplement pas née avec le même instinct de survie que le reste de la population. Ça, ou elle est complètement demeurée (ce qui, soyons honnête, reste tout à fait possible).
Évidemment le résultat de tout ça est assez prévisible : l’atmosphère est déchiré par une explosion violente qui fait trembler tout le bâtiment il me donne l’impression que nous allons y passer. Nous nous en sortons, mais sommes-nous complètement indemnes ? Le sifflement dans mes oreilles ne veut pas cesser et je suis prise d’une migraine sans précédent. « ARRÊTE DE RALER ET AVANCE. » Je porte ma main à mon oreille droite, qui me tord de douleur et de laquelle je n’entends plus, il en retire pour constater qu’elle est couverte de sang. « TU M'AS PERCÉ UN PUTAIN DE TYMPAN COMMENT TU VEUX SUR JE RESTE CALME ? » Je tente de ne pas paniquer à la vue du liquide poisseux et rouge qui c’est coule le long de mon oreille, mais c’est compliqué. Je rentre difficilement dans les conduits, en essayant de me concentrer sur autre chose que ma migraine atroce. Enfin nous semblons arriver face a une issue, après de longues dizaines de minutes dans ce qui m’a semblé être un labyrinthe. « Viens. » Elle fait sauter la grille, avant de se laisser glisser sur le sol terreux. Je l’imite, avant de m’approcher d’elle et de la pousser violemment par l’épaule. « T’es sérieuse la ? » J’ai rarement été aussi énervée contre elle. « T’as peut-être des pulsions suicidaires, mais tant qu’on avance ensemble tu peux pas faire ce genre de truc ! » parce que si elle continue à se la jouer Oppenheimer à chaque occasion, je donne pas cher de notre peau.
Halsey savait pertinemment qu’elles n’auraient pas le temps d’aller bien loin avant que l’explosion ne retentisse, quelques secondes tout au plus, mais c’était une fenêtre suffisante à ses yeux pour prendre le risque de faire sauter ce qui faisait probablement leur force. Ils n’allaient pas se remettre d’une perte pareille, elle en était convaincue, et c’était tout ce qu’elle voulait. On s’en prenait à elle, voilà ce qu’on récoltait. Bon, évidemment, ça n’était jamais sans dommages… « TU M'AS PERCÉ UN PUTAIN DE TYMPAN COMMENT TU VEUX SUR JE RESTE CALME ? » Oui, bon. Elle aussi avait mal aux oreilles et au crâne, mais qu’est ce qu’était un tympan contre la possibilité de mettre leur race à ceux qui avaient voulu les bouffer ? Raelyn ne semblait pas être de cet avis, alors elle s’abstint de lui faire part de ses pensées même si elle restait convaincue que son geste était la meilleure chose qu’elle ait pu faire. A tous les coups, elle avait chopé des gardes en plus d’avoir fait explosé leur arsenal, alors elle avait l’esprit en paix. S’abstenant donc de répondre – il faut choisir ses batailles – Halsey continua à avancer derrière la brune, guettant les pièces qu’elles traversaient via le plafond pour trouver un endroit par lequel sortir afin de profiter de l’explosion et de la diversion qu’elle avait causée. Elle jeta son dévolu sur un endroit donnant sur l’extérieur et se laissa glisser à l’intérieur, Raelyn à sa suite. Elle s’approcha de la fenêtre pour guetter du mouvement, concentrée sur l’évasion, mais sa sœur lui mit un violent coup à l’épaule, signe qu’elle était encore sur l’épisode de la grenade. « T’es sérieuse la ? T’as peut-être des pulsions suicidaires, mais tant qu’on avance ensemble tu peux pas faire ce genre de truc ! » La brunette se tourna dans sa direction, la fusillant du regard. « Arrête de geindre, on est vivante non ? Eux, ils sont probablement morts et ils ont perdu toute leur force de frappe. En plus ça a sans doute créé une diversion, alors me remercie pas. » Elle secoua la tête et se tourna à nouveau vers la fenêtre qui donnait vers les grilles qui les séparaient de la liberté. « La voie est libre, faut pas traîner. » Elle ouvrit la fenêtre et se glissa vers l’extérieur, mitraillette en main, prête à faire un maximum de dégât si quelqu’un s’opposait à leur fuite.
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