« la finale, roa »    kane, kieran, grace, isaac & elias

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Il ne pensait pas Elias que ça fonctionnerait aussi bien, il avait souvent le sang chaud et est du genre à partir sans trop réfléchir aux conséquences, agir et réfléchir après. Il était encore mouillé mais rien ne l’empêchait de vouloir protéger et défendre Kieran, qui avait besoin d’aide, selon lui. Il a toujours été plus sensible et ça il n’avait pas fallu longtemps à Elias pour s’en apercevoir. Et si les débuts furent légèrement compliqués, Elias avait fini par s’attacher à son binôme et d’ailleurs à toute les personnes présents sur ce bateau, il était bien tombé, à croire que la prod avait lu dans ses pensées ! Il n’est généralement pas du genre à apprécier les gens, son côté compétiteur ressort toujours. Et face aux autres membres du bateau d’en face, il joue sans doute un peu trop le fanfaron mais qu’importe, clairement ils n’ont pas apprécié que Kane envoie dans l’eau leur pote, encore moins, le coup d’Elias mais, finalement ils parviennent à partir avec leur bateau. Et le reste est beaucoup plus simple à présent qu’ils ont vécus l’enfer, qu’ils ont failli perdre Kieran, porté disparu à plusieurs reprises. La chute est sévère et Elias aurait juste besoin que le tout s’achève enfin, et qu’il puisse retrouver la terre ferme. Qu’ils puissent prendre une bonne douche et manger un peu. Il ne montre pas sa blessure à la jambe, qui ne l’empêche pourtant pas d’avancer sur le bateau. Ni d’aider Isaac et Kane pour ramer. Et c’est une fois qu’ils sont au campement que Sanders peut souffler un peu. Prendre une bonne douche alors que Kieran n’est même pas certain de pouvoir revenir dans l’aventure. Elias reste un peu songeur, dans son coin, mais relève son regard vers le pompier quand il prend la parole, souriant. « Mais fallait commencer par là, tout de suite… » Qui pourrait résister au marshmallow ? Pas le flic en tout cas… « Puis au pire t’es pompier… J’suis flic, on a un infirmier… On devrait gérer. » Si il gèrent aussi bien que le bateau ça fait peur… « On va chercher l'objet du délit ? » Qu'il demande à Kane, retrouvant son sourire quotidien.

Je peine encore à saisir la réalité enrobant le fait que nous sommes bien toujours en vie et sortis du bateau de rafting. Depuis la bagarre avec l'équipe de blonds stéréotypés australiens et le sauvetage loué de Kieran, j'avais le sentiment d'être plongé dans un état d'inconscience, de me situer comme dans un rêve éveillé où tous les faits étaient royalement distordus.

Race of Australia était invraisemblable, les aventures que nous y vivions relevaient de l'incroyable. Si l'émission n'était pas enregistrée puis télévisée, j'étais persuadé que mes amis et connaissances éprouveraient beaucoup de misère à avaler le fait que j'avais participé à une course de chameaux - et finis en première position malgré une chute traumatisante -, j'avais donné des space muffins à un molosse pour ne pas finir avec de multiples morsures, j'avais failli être arrêté par la police, j'avais gobé un œuf de cent ans et avalé deux mygales frites... Aujourd'hui, nous avions frôlé un drame et j'espérais de tout cœur que Kieran se porte bien et nous rejoigne rapidement au campement.

J'avais grandement apprécié la douche qui nous était offerte et arborer des vêtements secs et propres. Encore dans la course, ce luxe ne nous était pas systématiquement disponible et autant dire que je profitais pleinement du jet d'eau tiède très agréable sur mon corps malmené par les péripéties de la compétition. Ma barbe avait plutôt bien poussé en six semaines et j'envisageais de la laisser ainsi pour l'instant, en l'honneur de l'homme changé par les étapes de ROA.

Je demeure silencieux assis sur un rocher, pensif et inquiet à l'égard du dessinateur de notre petit groupe, quand Kane évoque des marshmallows. Derechef, mon regard se rive sur le pompier et mon ventre gargouille en approbation ultime. « Mais fallait commencer par là, tout de suite… » J'acquiesce. De plus, ça nous remonterait le moral et nous amuserait bien. « Vous savez qu'ils nous ont servis des mygales frites ? » J'échangeais un regard complice avec ma binôme. « Sauce aigre-douce, moutarde ou piment en assaisonnement. » Elias rappelle que nous sommes trois secouristes dans le campement et je ris doucement lorsqu'il invite le guitariste à aller chercher l'objet du délit. « J'vais préparer le feu, » j'annonce en recueillant des pierres pour former le petit espace où la source de chaleur naîtrait. Puis, j'entreprenais d'aller chercher du bois.

dé win : Isaac revient avec assez de bois secs pour allumer le feu
dé so close : Isaac revient mais un animal de la faune australienne affamé le suit.
dé fail : Isaac se perd dans les bois et avec la nuit tombée, ce n'est franchement pas évident.

« Ça a l’air d’être tout bon, vous pouvez reprendre le jeu. » « ... Vraiment ? » « Oui, vous avez notre feu vert. »

Et merde.

C’est la première pensée qui a traversé l’esprit de Kieran lorsque l’équipe médicale l’a autorisé à rejoindre les finalistes pour poursuivre les épreuves ; sans réellement savoir s’il y en avait encore et s’il se sentait prêt à y participer. Car il vient d’en avoir la preuve ; sa participation n’est pas synonyme d’aide, bien au contraire. C’était pourtant son rôle, les anciens ont été réquisitionné pour prêter main forte aux finalistes, force est de constater que Grace et Isaac se seraient bien passés de sa présence, il en est certain. Plusieurs heures sont passées depuis ses mésaventures et il ne parvient toujours pas à expliquer comment il a pu se retrouver dans une telle position. Et si Kieran prend conscience de la chance qui a été la sienne compte tenu du temps qu’il a passé dans l’eau et du coup de poing donné par Brett qui lui a fait perdre connaissance, ce n’est pas un sentiment de gratitude qu’il ressent, bien au contraire. C’est une profonde culpabilité d’être probablement à l’origine de l’échec d’Isaac et Grace, car il n’est pas certain qu’ils aient pu poursuivre le rafting et, surtout, qu’avec un membre de l’équipage en moins, ils soient toujours dans les règles requises en ce jour d’épreuve finale. Il s’en voudrait énormément d’avoir été un fardeau pour eux et de les avoir menés à leur perte. À vrai dire, il est certain que c’est le cas ; de toute évidence le temps qu’ils ont perdu à essayer de le ramener sur la terre ferme, mais aussi d’éviter un pugilat général avec les surfeurs stéréotypés n’a certainement pas aidé leur chrono. Désormais soigné (une après-midi de sommeil dans une couverture chauffante, quelques points de suture sur le visage et une attelle pour préserver son nez cassé), il hésite, Kieran, à revenir comme une fleur parmi ses camarades, probablement abattus par le résultat qu’est le leur par sa faute. Pourtant, il jure, il ne comprend toujours pas comment un tel enchaînement de malheurs a pu se produire. Il n’avait rien demandé, il faisait de son mieux : et il a quand même échoué. Ce n’est pas ce constat qui l’aidera à voir sa valeur, c’est même l’inverse : cela le conforte dans l’idée qu’il est un bon à rien et que tous ses efforts ne produisent que des catastrophes. D’ordinaire, il est le seul à en faire les frais, mais aujourd’hui ce sont Grace et Isaac qui ont trinqué à sa place et il s’en veut. C’est ce qui finit par le convaincre de poursuivre le jeu, non pas pour aider ses camarades puisqu’il a bien compris que c’était chose impossible, mais pour présenter ses excuses de vive voix avant de disparaître et de se faire oublier comme cela aurait dû être le cas dès son élimination. Quelle idée stupide d’avoir accepté un retour, alors même qu’il anticipait une telle issue.

La production l’a déposé non-loin du campement, lui donnant quelques indications pour rejoindre ses camarades à quelques dizaines de mètres de là – et il n’a jamais autant souhaité se perdre dans cette forêt, finir par être dévoré par des animaux affamés (même si l’affamé, c’est lui en l’occurrence à cet instant) et qu’on ne retrouve jamais son corps. Ou, alors, que les autres participent tombent sur celui-ci et s’acharnent dans une envie de réclamer vengeance ; ce ne serait qu’un juste retour des choses et il ne leur en voudrait pas. Et alors qu’il réfléchit à la manière dont il peut formuler des excuses qui puissent être écoutées jusqu’au bout, Kieran manque de renverser une silhouette qui vient en sens inverse. « Pard- Isaac ! » Qu’il s’exclame avec un large sourire, qui disparaît bien vite. « Hm, la production, ils... ils m’ont dit que je pouvais revenir... » Il se pince les lèvres avant de reprendre, tant qu’il a encore un minimum de courage. « Je... je veux juste m’excuser de vive voix et après je vous laisse profiter de votre soirée, t’en fais pas. » Et il lui proposerait bien de lui coller un poing en exclusivité avant que les autres s’y mettent à leur tour ; mais il n’y a plus grand-chose à abimer sur son visage alors la victoire n’en serait que moins belle. Il réitéra la proposition d’ici quelques semaines, dans le cas où la défaite ne serait pas encore digérée. Pour l’instant, il se contente de suivre Isaac jusqu’au campement, murmurant un timide « salut... » à l’intention de ses camarades, afin de prendre la température avant d’enchaîner sur son discours – qui est loin d’être prêt.

Il était casanier Tommy, mais surtout il n'était pas des plus sociables, et pour cette raison l'idée de s'aventurer hors de sa chambre pour rejoindre les autres lui demandait malgré tout de produire un effort, là où certains n'y verraient rien de particulièrement difficile. Pour autant, il n'avait pas parcouru les presque cinq heures d'avion qui les séparaient de Brisbane pour se contenter d'une heure de paintball et d'une douche avant d'aller se coucher avec les poules, et pour cette raison il s'était donc résolu à sortir de sa tanière, croisant au passage @Liam Taylor qui semblait avoir décidé d'en faire autant. C'est donc ensemble que les deux hommes avaient rejoint le campement installé un peu plus loin - @Grace Coughlin et @Isaac Jensen avaient-ils quant à eux l'obligation de dormir à la belle étoile puisqu'encore en course ? Tommy n'en savait rien, et à vrai dire il doutait de toute façon que leur performance à Liam et à lui aient permis de changer quoi que ce soit au destin final du binôme autour duquel ils étaient réunis ... Ils ne s'en étaient pas si mal tirés au demeurant, mais malgré tout il semblait désormais établi que ni l'un ni l'autre n'étaient fait pour manier une arme, fusse-t-elle à peinture ou à feu.

Après maintes tergiversations Tommy n'avait toujours pas décidé s'il valait mieux avoir une discussion avec Isaac à propos de Love, ou s'il valait mieux le garder dans l'ignorance jusqu'à ce qu'il termine véritablement sa course. Il se laissait encore la soirée pour tâter le terrain, et d'ailleurs alors qu'ils approchait c'était sa voix qu'il avait entendu s'exclamer « Vous savez qu'ils nous ont servis des mygales frites ? » à laquelle avait succédé quelques expressions de dégoût des autres personnes présentes. C'est le moment qu'avait choisi le brun pour s'avancer avec Liam et demander « Vous permettez qu'on se joigne à vous ? » en sortant de la pénombre. Tandis qu'Isaac signalait « J'vais préparer le feu. » Tommy avait quant à lui pros le temps de jauger quels étaient donc les autres candidats de ce morceau d'équipe. @Kane Williamson était là, ainsi qu'@Elias Sanders, mais après avoir rapidement recompté les personnes présentes il avait vaguement froncé les sourcils « Vous avez perdu quelqu'un en route ? » Il était pourtant certain d'avoir entendy May leur dire avant le lancement du paintball qu'ils étaient cinq à avoir fait le déplacement pour prêter main forte à cette équipe ... Blondie se serait-elle trompée ? « Salut ... » Se retournant instinctivement, le brun s'était alors retrouvé nez à nez avec @Kieran Halstead, obtenant ainsi la réponse à sa question mais en soulevant aussitôt une autre, car l'atèle qu'arborait le jeune homme se voyait pour ainsi dire - littéralement - comme le nez au milieu de sa figure. « Wow, qu'est-ce qui s'est passé ? C'était atelier boxe, votre histoire ? » Dire que le paintball leur avait laissé quelques bleus, ce n'était peut-être rien en comparaison de ce qui avait occupé le reste du groupe en fin de compte.

Le plan de match de la soirée était lancée : nos cœurs lourds des dernières mésaventures sponsorisées par la production de Race of Australia allaient surplomber des estomacs, je l'espérais, bien remplis de marshmallows grillés au feu de camp. Chanceux, nous fumes vite rejoints par Tommy et Liam, extraits de la pénombre à m'en arracher un sursaut. « Vous permettez qu'on se joigne à vous ? » « Bien sûr, » j'encourageais avec un sourire sincère les deux nouveaux arrivants tout en laissant ma place, annonçant que j'allais chercher de quoi faire du feu.

Le souci que je vouais à l'attention du dessinateur était aussi incessant qu'incontestable. Je n'avais jamais souhaité être sacré grand victorieux de cette compétition. Mon unique objectif, que j'avais annoncé d'entrée de jeu à ma binôme, avait été de me retrouver et de grandir au sein de cette expérience. J'avais eu besoin de prendre de la distance par rapport à Brisbane et me reconstruire sans les influences et les impacts qui demeuraient dans la ville que j'habitais depuis presque vingt ans. Je n'étais pas en quête de popularité, de gloire ni d'argent, mais bien de leçons constructives, de rencontres et d'un nouveau souffle à ma vie.

J'avais vite développé une avidité envers le jeu. Un envoûtement exponentielle incombait à chaque semaine plus déjantée les unes que les autres et aujourd'hui, j'éprouvais une félicité dans la vérité que j'avais pu tout vivre de ROA. Cependant, j'aurais bien voulu que soit épargné la terreur de perdre un de nos coéquipiers. Je m'étais inscrit dans cette émission muni de la volonté d'aller mieux, je priais ardemment pour que Kieran se porte aussi bien que possible.

« Pard- Isaac ! » Je me fige, les brindilles et branches sèches dans les mains. Perplexe, incertain quant au propriétaire de la voix qui s'adresse à moi et s'il s'agit bien d'une personne et non du fruit de mon imagination, je me retourne et reconnais Kieran. Mon regard analyse rapidement, machinalement, instinctivement, ses blessures et sans cérémonie, abandonnant mon butin boisé, je réduis la distance entre ma silhouette et celle du trentenaire. « Hm, la production, ils... ils m’ont dit que je pouvais revenir... » J'attire doucement le garçon dans une étreinte amicale. « Je... je veux juste m’excuser de vive voix et après je vous laisse profiter de votre soirée, t’en fais pas. » « J'suis tellement content de te voir. Tu as l'air d'aller pas trop mal. Comment tu te sens ? » J'interroge, plongeant mon regard brillant d'étincelles d'inquiétude comme de soulagement. « T'as absolument rien du tout à te reprocher, Kieran. Tu passes la soirée avec nous ? » Je l'invite chaleureusement, encourageant mon interlocuteur à me suivre au campement tout en récupérant ce que j'avais ramassé à destination du feu ambitionné.

« Salut... » tentait timidement le Halstead, suscitant spontanément surprise comme ravissement. « Wow, qu'est-ce qui s'est passé ? C'était atelier boxe, votre histoire ? » Je ris doucement, expliquant : « Rafting avec en bonus une guerre de gangs, » un rictus étirait mes lippes et je laissais à Kieran tout le loisir de relater la mésaventure dont il était le héros. « Alors Elias et Kane, l'objet du délit ? » Je questionnais à l'attention du policier et du pompier en préparant le feu de camp tel un scout assidu. « Qui veut se tenter à l'allumer ? » J'invite au défi, joueur.

« Mais fallait commencer par là, tout de suite… » Je vois aussi que Isaac est sorti de sa bulle avec cette proposition. Ca me fait plaisir de voir que j’ai vu juste pour intéresser tout le monde. C’est sûr que faire un feu c’est pas non plus l’idée du siècle sachant qu’on a eu la poisse avec nous depuis qu’on a commencé cette collaboration d’équipe. « Puis au pire t’es pompier… J’suis flic, on a un infirmier… On devrait gérer. » Elias a l’air d’avoir senti ma petite hésitation pour qu’il ajoute ça et j’hoche la tête. Il a raison. On devrait pouvoir s’en sortir, on a l’espoir de ne pas foutre le feu à la nature environnante. Je me lève pour aller récupérer les sucreries parce que je sens que je vais commencer à piocher dedans avant que le feu ne soit totalement fait.

« Vous savez qu'ils nous ont servis des mygales frites ? »
« Non ??? Non j’ai pas vu !! »

Je suis surpris. Je ne sais pas si j’aurai osé faire ça. Il nous explique avec quoi c’était assaisonner et franchement, ça donne presque envie. J’hoche la tête, un peu pensif. « Vous permettez qu'on se joigne à vous ? »  Un immense sourire se forme sur mes lèvres d’entendre Tommy qui vient de débarquer. Liam à ses côtés !

« Mais oui ! Venez venez !! » Avec un paquet de marshmallow dans les mains je ne retiens pas mon élan et je vais faire une étreinte à Tommy puis Liam. Je m’appuie par mégarde juste là où j’ai mal. Je retiens une grimace alors que je me détache de mon binôme. Toujours le sourire aux lèvres quand même. Je suis trop content que presque tout le monde soit là. Tommy s’en rend compte.

« Vous avez perdu quelqu'un en route ? »
« salut... »

MAIS ?! Kieran qui fait son apparition sur le campement, de retour avec Isaac. Là par contre malgré la joie qui s’empare de moi. Autant pour lui que pour moi. Je ne sais pas où il vaut mieux éviter d’appuyer sur Kiki ou non. De mémoire il doit avoir mal partout. « Wow, qu'est-ce qui s'est passé ? C'était atelier boxe, votre histoire ? » Je fronce le nez en l’entendant. Je m’en suis pris quelques unes de droites au passage mais la plupart ont été amorti par l’eau ou le gilet.  « Rafting avec en bonus une guerre de gangs, » J’aurai pas pu mieux dire. « Alors Elias et Kane, l'objet du délit ? » Je lève le bras pour montrer le paquet de marshmallow que j’ai toujours bien en ma possession.

« Qui veut se tenter à l'allumer ? »
« Je m’y colle. »

Y’a tout ce qu’il faut. A l’aide des allumettes je commence à m’attelé à la tâche. Je suis trop content de la soirée qui se profil. J’ai l’impression que ça fait longtemps que j’ai pas eu une bonne soirée comme ça entre potes. Depuis Londres. Ouais. Ca commence à faire deux mois que je suis rentré. Le temps passe vite. En même temps que je m’occupe du feu, je reprends la parole. « Ca me fait trop plaisir qu’on soit tous là. Je pensais pas. » Je suis si naïf. Comme toujours. Ce côté là, n’a pas changé. Mais ça me permet d’être heureux pour un rien aussi. Etre surpris de tout.  « On sera dans un hôtel privatisé demain ? J’ai pas lu tous les papiers, y’en avait trop. » C’est pas sérieux, je sais. Mais oh well… Je savais que j’allais pas être laissé voué à moi même. J’ai pas mal carte bleu ni mon téléphone, ils auraient pas pu me lâcher comme ça non plus.

Win : il allume le le feu comme un pro qu'il est
So close : Il galère un peu mais il l'allume
Fail : Ca s'allume pas non (mais on va dire y'a du vent hein )