I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive
Il était profondément ému. Elle n'avait pas l'habitude de le voir dans un tel état, bouleversé par une simple conversation téléphonique. Joanne avait bien évidemment cherché à lui prouver concrètement qu'il n'avait pas fait mauvaise impression durant ce premier dîner, et savait qu'il y croirait enfin en l'entendant sortir de la bouche de sa mère. Qu'il sache qu'il avait tous les outils pour faire partir d'une nouvelle famille, pour ensuite certainement mieux créer la sienne. Joanne rit légèrement, en l'entendant dire qu'il avait facilement deviné d'où elle tenait certains traits de son caractère. Jamie ne parvenait pas à se remettre de ses émotions, elle se remit donc à lui caresser tendrement le dos, ses yeux ne portant que leur attention sur lui. "J'ai vite compris que ne pas me confier à eux était plus destructeur qu'autre chose. Autant qu'ils sachent ce que je pense de toi." dit-elle, presque à voix basse. Il ne parvenait même plus à parler, se recroquevillant sur lui-même. Joanne se colla à lui, et l'enlaça. Elle déposa un baiser sur ses cheveux puis caressa ces derniers de ses doigts. "Il n'y a rien à excuser, ni à pardonner." dit-elle doucement. "Ca va aller." Il n'y avait pas de raisons que ce soit le contraire. Finalement ses yeux verts cherchaient les iris bleus de Joanne, parvenant enfin à placer plusieurs mots à la suite pour composer de longues phrases. Joanne continuait toujours ses caresses, et l'écoutait très attentivement. "J'avais l'impression que tu ne me croyais pas, alors je me suis dit qu'il fallait que je te mettre devant le fait accompli pour que tu comprennes." répondit-elle, toujours d'une voix douce. "Deuxièmement, tu râles ou tu t'énerves toujours lorsque je ne fais que me rabaisser. Ecoute-toi, là, maintenant, mon coeur." Le timbre de sa voix ne sous-entendait aucun reproche, aucune colère, rien de négatif. "Tu ne vois que ce qu'il pourrait y avoir de mauvais en toi. Et tous ces défauts que tu te trouves, ce n'est pas de ta faute. Tu n'as pas à subir davantage ce que tes parents ont fait ou n'ont pas fait de toi. Ils ne voyaient peut-être rien de bon en toi, mais moi je le vois. Mes parents aussi. Ma mère vient juste de te le prouver." Elle l'embrassa doucement, frôlant la peau de sa joue du bout des doigts. "Ta famille, c'est moi, maintenant." Ses lèvres touchaient à nouveau brièvement les siennes. "C'est Oliver, ce sont mes parents, tes amis proches. Il y en a toujours plein qui disent qu'on ne peut pas choisir ta famille. De sang, certes. Mais cela ne veut pas dire que tu dois t'empêcher de constituer celle qui te rendra heureux." Joanne n'avait pas l'occasion d'en rajouter davantage que l'on vint toquer à la porte. Le dîner était prêt. Jamie ramena l'ensemble du chariot à l'extérieur, le temps était plus qu'opportun pour manger à l'extérieur. Tout ce qui était présenté semblait appétissant, ils n'avaient lésiné au niveau des efforts, tout avait l'air particulièrement délicieux. Une fois installés, Jamie lui tendit un prospectus, changeant miraculeusement de sujet - comme à chaque fois qu'il tentait de dissimuler un malaise ou quand il éprouvait des sentiments qu'il ne maîtrisait absolument pas. Joanne posa le prospectus sur la table, se leva, et alla juste derrière la chaise de Jamie. En se penchant, elle parvint à l'entourer de ses bras, collant sa tête contre la sienne. "Il n'y a pas que la fatigue..." lui chuchota-t-elle. "Je sais bien qu'il y beaucoup de nouveaux sentiments qui se sont jetés en plein sur toi. De belles choses. Il va falloir t'y faire, ça ne fait que commencer." lui dit-elle ensuite, confiante, avec un large sourire sur les lèvres. Elle l'embrassa sur la joue et revint à sa place. Sans même regarder le papier qu'il lui avait donné quelques minutes plus tard. "Nous pourrions aller à la plage. J'ai entendu dire que certaines étaient vraiment belles. Et si le temps est clément, nous pourrions peut-être même nous y baigner. Ou sinon, se promener les pieds dans l'eau." Cela faisait une éternité que Joanne n'était pas allée voir ses grand-parents, donc, une éternité qu'elle ne s'était pas baignée dans de l'eau salée. "Et toi ? Que veux-tu faire, demain ?" Son avis comptait aussi, après tout.
Il est clair que désormais je ne peux plus douter de l'approbation des parents de Joanne à mon sujet. La jeune femme a su me faire une démonstration -quoi que malgré elle- de l'étendue de leur générosité à son égard, leur envie de me connaître. Je ne peux plus avoir peur, si ce n'est désormais de les décevoir. Mais je sais que je ferais tout pour que cela n'arrive pas, autant que je met tout en œuvre afin que Joanne ne soit pas déçue non plus par mes paroles ou mes actes. « Je crois que le message est très bien passé. » dis-je avec un petit rire lorsqu'elle admet avoir voulu me faire comprendre que j'ai pas à m'inquiéter de l'opinion de ses parents. La conviction qu'ils puissent uniquement se focaliser sur ce qu'il y a de mauvais en moi a simplement volé en éclats. La jeune femme ajoute que, finalement, comme elle, je suis capable de passer mon temps à me rabaisser et chercher la moindre particule malsaine chez moi. Et surtout, que je suis persuadé que c'est tout ce que les gens peuvent voir de moi s'ils pénètrent sous la surface. Elle cherchait à me prouver que ce n'est pas le cas. Qu'elle est là pour déceler ce qu'il y a de bon en moi, ce que ma famille n'a jamais su faire. Que ma famille, désormais, c'est elle. Je souris à cette idée, posant une main sur sa joue avant qu'elle ne m'embrasse, et que je prolonge doucement ce baiser qui m'est d'un tel réconfort. « Tu as raison... » je murmure. Je me construis ma propre famille. J'ai une pensée pour les Beauregard qui ont su immédiatement m'intégrer parmi eux. A Aisling qui est sûrement la seule Keynes qui vaille quelque chose. Mais aussi à Madison, à James, Gabriella, Charlie. Ma famille, avec Joanne en son centre, n'a jamais été aussi complète. Je n'ai jamais été moins seul, et moins entouré de personnes qui ont de l'affection pour moi. C'est eux qui me rendent heureux, et je ne devrais pas continuer à ruminer le mal que m'ont fait des gens avec qui je n'ai jamais rien partagé de plus que quelques gènes. La famille n'est plus tant que ça une question de sang. Je profite de disposer le dîner sur la table extérieure pour calme mes émotions, reprendre contenance -faire comme si de rien n'était, finalement, comme je sais très bien le faire. Alors que je pensais le sujet clos, Joanne vient se placer derrière moi et passe ses mains autour de mon cou pour m'enlacer. Un contact terriblement agréable. Ma main se pose sur ses bras et l'autre sur ses cheveux pour sentir un eu plus sa chaleur m'apaiser. Je ferme les yeux pendant qu'elle parle à mon oreille, adorant le son de sa voix soufflant ainsi près de mon visage. Je la laisse retourner s'asseoir à contrecœur, mais non sans un sourire. « C'est vrai, ça ne fait que commencer. » dis-je, légèrement songeur, avant d'ajouter, plus jovial ; « Et j'ai hâte de voir la suite. » Mon sourire s'élargit alors que je pique dans une des petites tomates grillées et la porte à ma bouche. A mon expression, on devine que c'est un délice. J'ai toujours adoré les mets petits mais d'un raffinement et d'une précision terrible -d'où mon attrait pour la cuisine gastronomique. J'acquiesce d'un signe de tête à la proposition de Joanne d'aller à la plage et se promener au bord de l'eau. Quant à ce que moi je souhaite faire, j'hausse les épaules, lâchant un très honnête et spontané ; « Je m'en fiche. » Je termine ma bouchée et prends un peu d'eau avant d'ajouter ; « Je me contente de te suivre et rester près de toi. » Ce qui est un programme qui me convient à la perfection. Simplement profiter du temps qui passe à ses côtés. « Peut-être que nous pourrons faire ce tour en bateau. » dis-je avant de mordre dans une croquette de légumes d'un fondant surprenant. Je parviens à goûter de chaque petit plat, monstrueusement gourmand et curieux à l'idée de savoir quel goût à chaque aliment. La subtilité de certains goûts est parfois impressionnante et demande une réelle attention pour tous les capter. Nous ne terminons pas tout ce qui se trouvait sur le chariot et redéposons tous les éléments dessus avant de le laisser dans le couloir où quelqu'un viendra le récupérer ; nous n'avons pas touché au Champagne, mais, en revanche, nous gardons la bouteille dans la suite. Cela fait, il commence à faire un peu trop frais pour rester dehors. Je m'allonge donc sur la surface du lit, adossé à la tête de celui-ci, et tape sur le matelas pour faire signe à Joanne de venir près de moi. Je passe un bras autour de ses épaules pour la garder contre mon corps, la tête posée sur mon épaule. En face de nous, Sydney plonge dans le noir. Je reste silencieux un moment, à simplement jouer du bout des doigts avec les mèches de cheveux de la jeune femme. Mon esprit est toujours autant accaparé par une multitude de pensées, souvent les mêmes. « Tu sais… Nous en n'avons jamais vraiment parlé mais… » J'ai brisé le silence sans vraiment savoir ce que j'allais dire. Ou plutôt, comment j'allais le dire. Du coup, je me retrouve à mordiller ma lèvre pour trouver mes mots. Ce qui n'est pas une minde affaire quand on sait à quel point j'ai des difficultés pour ce genre d'exercice. « Je suis vraiment heureux que les choses aillent mieux. Entre nous. » dis-je finalement. Mon regard reste fixé sur ma main libre qui a pris la sienne, nos doigts entremêlés sur sa cuisse. « Je crois que nous avons trouvé notre harmonie, notre manière de fonctionner et de nous comprendre. » Le fait est que nous nous disputons moins qu'avant, pour ne pas dire vraiment rarement, et que l'ambiance à la maison, même si le travail est devenu un peu plus envahissant, est souvent excellente. Tout semble enfin aller pour le mieux. Et je crois que je m'attends un peu trop à ce que quelque chose explose à un moment donné pour tout détruire, me faisant paniquer à l'idée de perdre tout ce que nous avons si bien construit. Je n'ai jamais autant aimé quelqu'un, et donc, je n'ai jamais autant eu peur de perdre cette personne. D'autant plus que cela serait la seconde fois. « J'ai l'impression qu'il n'y a rien au monde pour nous séparer à nouveau. » je murmure, cette fois en trouvant son regard bleu. La main de mon bras entourant ses épaules vient frôler sa joue. « Je ne sais pas comment ça peut évoluer, mais j'espère que ça restera ainsi. » Doucement, je me penche vers son visage pour déposer un baiser sur ses lèvres. Un baiser tendre et léger. Toujours proche d'elle, mon regard profite de cette proximité pour la scruter dans le détail. Admirer chaque trait de son visage pendant quelques longues secondes silencieuses où je ne cache absolument pas ma contemplation de sa beauté. « Je ne te dis pas assez souvent à quel point tu es belle. » je souffle au bord de ses lèvres. Je la dévore assez souvent du regard pour qu'elle sache que je la trouve magnifique, mais sûrement cela manque-t-il de mots parfois.
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive
"Alors nous aviserons demain, au gré de nos envies, tant qu'on est au bord de la mer." Ce qui lui semblait être un bon compromis. Ils auraient le temps de se promener, de se baigner et de faire un tour en bateau, mais elle ne préférait pas tout planifier d'un coup, ne les gardant que comme des idées. Les imprévus allaient bon train et les envies changeaient constamment, autant se laisser un peu emporter par cet air de vacances. Joanne avait souri lorsqu'il disait que tant il restait près d'elle, ils pouvaient tout faire. Elle pensait exactement la même chose mais n'en fit pas part. La belle blonde piochait ici et là entre les différents, tous plus savoureux l'un que l'autre. Au début, elle ne savait pas où en donner de la tête, ni par où commencer. Alors elle goûtait un tout petit peu de tout. Le raffinement de chaque met est exceptionnel, elle ne souvenait pas avoir mangé quelque chose de tel de sa vie. "J'adore cet hôtel." s'exclama-t-elle entre deux bouchées. "Le cadre est incroyable, le style de la suite, rien à dire. Mais je suis encore plus surprise par la nourriture. Ils ont du se donner énormément de mal." ajouta-t-elle, un peu plus songeuse. "Ca se fait, des pourboires, dans des hôtels comme ça ? Enfin, je veux dire... Ils n'ont pas lésiné par rapport à ce que tu as demandé... C'est incroyable tout ça !" Elle était totalement émerveillée, autant avec la vue qu'avec ses papilles. "Ce serait mérité." Enfin, elle ne voulait pas non plus faire dépenser davantage d'argent alors qu'il avait déjà du dépenser une fortune pour la suite elle-même. Peut-être qu'elle sortira un peu d'argent de sa poche, songea-t-elle, pour le coup. C'était juste une suggestion, elle ne savait pas comment les choses fonctionnaient dans ses hôtels aussi classes. Les plats étaient loin d'être vidés, mais ils étaient totalement repus. Après que Jamie ait remis le chariot dans le couloir, il s'allongea sur le lit, adossé à sa tête. Il l'invita à la rejoindre, ce qu'elle ne tarda pas à faire en venant se coller contre lui et reposer sa tête sur son épaule. Quand Sydney était plongé dans l'obscurité, sa beauté en était décuplée. Il n'y avait pas vraiment de mots pour décrire tout ce qu'ils voyaient à travers la baie vitrée. Ils restaient ainsi, silencieux, pendant de longues minutes. Joanne fut même surprise qu'il vienne rompre le silence. Elle était étonnée qu'il se dévoile ainsi, lui qui avait toujours eu énormément de mal à exprimer de pareilles pensées. Elle souriait en entendant ses propres, laissant sa main se faire prisonnière de celle de Jamie. "Ca n'a vraiment pas été facile, mais tu as raison. Nous nous sommes retrouvés comme il le fallait, comme nous le devions." Malgré toutes les étapes vécues avec lui, Joanne savait au fond d'elle-même que c'était Jamie, et personne d'autre. Une forme d'obsession, peut-être. Elle se redressa un peu pour qu'ils puissent se regarder. "Sophia m'a dit une fois que nous nous aimons beaucoup pour être capable de le dire à l'autre, comme il se doit. Que nous ne trouvions aucun autre moyen de dire "je t'aime" que par toutes ces disputes. Je ne sais pas ce qu'on s'est trouvé comme moyen, mais ça fonctionne merveilleusement bien." dit-elle avec un large sourire. "Tout ceci me rend très heureuse également. Tu me rends heureuse." rectifia-t-elle au dernier moment. Il lui toucha légèrement la joue. "J'ose espérer que ça ne changera pas. Ou, si ça le doit, ça ne serait qu'en mieux." glissa-t-elle à travers son large sourire. "Et puis, je ne vois pas ce qui pourrait nous séparer désormais." Ils étaient d'une très grande complicité depuis qu'ils se voyaient à nouveau. Ils avaient su trouver les bases qui ont fait qu'ils puissent vivre dans une harmonie quasi inébranlable. A chaque fois qu'ils rentraient chez eux, c'était avec beaucoup de sérénité, et de chaleur. Le bonheur sous un seul toit. Il effleura ensuite ses lèvres avec les siennes, ce qui accéléra sensiblement le coeur de la jeune femme. Il gardait son visage très proche du sien, ses yeux regardant chaque trait, chaque détail de son visage. Joanne resta muette à son compliment, subjuguée par son regard. Gagnée par sa timidité habituelle, elle dit tout bas, avec sourire légèrement gêné. "Tu me l'as déjà dit hier soir, quand tu m'as vue." Quelques secondes passèrent, elle était quelque peu hésitante sur ce qu'elle allait dire ensuite. "Et j'ai l'impression que tu me le dis à chaque que tu me regardes... comme ça." Le regard de Jamie en disait souvent long. Selon leur brillance, leur lueur, parfois par un petit jeu de couleur, les traits plissés au coin de l'oeil... une immensité de petits détails qui trahissaient parfois ce qu'il pensait réellement ou tout simplement les choses qu'il ne parvenait pas à dire. Ce fut au tour de Joanne de s'approcher magnétiquement de son visage, happée par la simple envie de l'embrasser. Et c'est ce qu'elle fit, certainement avec un peu plus de fougue que le baiser lui avait donné précédemment.
« Il faut féliciter mon oncle pour le choix de l'hôtel. » je fais remarquer à Joanne. Pour le coup, je n'y suis pour rien et me suis contenté de réserver dans le même établissement où la soirée allait avoir lieu. Concernant la chambre, j'ai une logique assez simple : si la plus chère est libre, je la prends. Je ne prends pas la peine de regarder les services allant avec chaque type de suite, les divers petits avantages qui changent d'une possibilité à l'autre ; je n'ai franchement pas le temps pour cela. En prenant la meilleure, je m'assure d'un service impeccable. La multitude des plats sous nos yeux en est la preuve. Je penche la tête sur le côté, regardant avec un sourire ma compagne s'émerveiller de tout ceci. J'espère qu'elle ne croit pas que je me moque d'elle lorsque je la regarde ainsi à chaque fois qu'elle découvre une nouvelle chose de mon monde. Je trouve simplement intéressantes, et franchement adorables, toutes les expressions sur son visage. Même si je sais toujours apprécier la qualité de tout ce que je peux m'offrir ou des services qu'on m'offre, je ne suis pas, par exemple, du genre à donner un pourboire. A mes yeux, tous les employés de l'hôtel font leur travail, après tout, et s'ils ne le faisaient pas aussi bien, ils ne seraient tout simplement pas là. De nos jours, être employé est une récompense en soi. « Bien sûr que ça se fait, si tu estimes que c'est mérité. » dis-je en haussant les épaules. « Tu peux leur donner ce que tu veux, ça sera toujours apprécié. » j'ajoute avec un petit sourire en coin, laissant sous-entendre que c'est enfin quelque chose que je daigne la laisser payer elle-même. Ce n'est franchement pas grand-chose, mais je suppose qu'elle appréciera d'avoir enfin le droit de dépenser son argent dans quelque chose, même si ce ne sont que des pourboire. Le dîné terminé, nous nous sommes installés sur le lit, nous prélassant et profitant du petit plaisir de rien faire, de ne penser à rien de contraignant ; simplement profiter de la vue. Je ne sais pas pourquoi j'ai ressenti l'envie de parler à ce moment. Dans ce cadre, si tranquille, la jeune femme à mes côtés, je me suis simplement senti bien, chanceux de jour de tout ceci, et cela m'a rappelé à quel point j'ai la joie au quotidien d'avoir retrouvé Joanne et que notre couple aille mieux que jamais. Parfois, il est important de tout simplement dire que l'on est heureux. La belle approuve mes dires ; nous avons finalement trouvé comment vivre ensemble et nous aimer comme il faut. Je crois que Sophia avait raison, nous étions auparavant complètement incapables de réussir à faire comprendre à l'autre l'intensité de nos sentiments autrement qu'en les faisant exploser par des disputes toujours plus violentes. Aujourd'hui, le message passe autrement. « J'ai ma petite idée là-dessus. » dis-je tout bas quand Joanne se demande quel moyen a pris la place de nos prises de tête. Je lui souris toujours tendrement, espérant continuer à pouvoir la rendre ainsi heureuse encore très longtemps. Que rien ne changera. « Tu crois qu'on peut faire mieux ? » je demande en riant. Je sais pertinemment comment cela serait possible, mais je suis curieux de savoir pourquoi la jeune femme pense cela possible. Je la serre un peu plus contre moi lorsqu'elle dit qu'elle ne voit pas ce qui pourrait nous séparer. Déposant un baiser sur son front, je murmure ; « Rien du tout. Absolument rien. C'est impossible. » Ce qui est parfaitement utopiste, mais je ne compte pas gâcher tout ceci en faisant part de tous mes doutes, toutes mes peurs. De toute manière, à cet instant, je n'en ai pas. Je laisse peu à peu mon esprit se vider et se concentrer uniquement sur la femme que j'aime, la contemplation de ses traits, cherchant à m'en imprégner, les graver tels quels dans ma mémoire. Je sais que je n'hésite jamais à couvrir Joanne de compliments, comme lorsqu'elle est aussi resplendissante qu'hier soir, et je sais que je ne peux pas m'empêcher de la regarder de cette manière lorsqu'elle se trouve si près de moi. « Mais ce n'est pas pareil que le dire avec des mots. » dis-je tout bas. Je lâche sa main pour poser la mienne sur sa joue, répondant tendrement à son baiser. Délicatement, je la guide afin qu'elle passe ses jambes de part et d'autre des miennes, s'asseyant à califourchon sur moi. « Je devrais faire la liste de tout ce que j'aime chez toi. » Je passe mes dents sur ma lèvre inférieure, le sourire plein de malice et le regard pétillant. Je garde son visage bien relevé à l'aide d'une main sous son menton. « A commencer par tes magnifiques yeux… » Ce bleu magnétique dans lequel je me noie si facilement, un regard dont je suis complètement dépendant. « Et bien sûr tes délicieux lèvres. » je poursuis en déposant un nouveau baiser langoureux dessus. Je frôle doucement son visage avec le mien, profitant de la douceur de sa peau porcelaine sur ma joue, pour glisser vers sa mâchoire parfaitement dessinée. « J'adore aussi embrasser ton cou... » dis-je dans un souffle en m'appliquant à déposer quelques baisers sur cette courbe, sous son oreille d'abord, puis un peu plus bas, jusqu'à atteindre sa clavicule. L'une de mes mains a trouvé place sur sa cuisse, sous sa robe. Je poursuis mes baisers, suivant les formes de son corps. « … et tes épaules. » j'ajoute avant de rencontrer le tissu bleu qui recouvre le reste de sa peau. Toujours avec douceur, j'embrasse le dos d'une de ses mains puis lui fais déposer son bras autour de mon cou afin que ses doigts viennent se loger dans mes cheveux. « J'aime chaque geste gracieux de tes bras, la douceur de tes mains... » Je retrouve ses lèvres un instant, sentant mon coeur s'accélérer peu à peu. Discrètement, mes doigts grimpent dans son dos, et lorsque je quitte ses lèvre, je lui ôte sa robe en la passant par dessus sa tête, le long de ses bras. Cela la décoiffe légèrement. Immédiatement, je la serre complètement contre moi et récupère ses lèvres. « J'aime la manière dont le tissus glisse sur ta peau... » je souffle entre deux baisers plus langoureux. La faisant basculer en arrière, je l'allonge sur le lit. « ...cette superbe courbe de la silhouette... » dis-je, penché sur elle. Je couvre le bas de son ventre de baisers, puis suit la forme de ses hanches, la ligne allant de sa taille à ses côtes, frôlant sa cuisse du bout des doigts, jusqu'à remonter vers son visage, et murmurer au bord de ses lèvres ; « Tu es parfaite... »
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive
Joanne était surprise qu'il accepte -enfin- de la laisser mettre de l'argent pour quelque chose, même s'il ne s'agirait que d'un simple pourboire. Depuis qu'ils vivaient ensemble, il refusait assez catégoriquement de la laisser mettre un sou pour quoi que ce soit, utilisant cet argument inébranlable qui était qu'il en avait largement les moyens. Elle ne pouvait définitivement pas le contredire là dessus. Du coup, Joanne avait étoffé ses comptes bancaires, ses dépenses étant très minimes ces derniers mois. Jamie lui demanda ensuite s'il était possible de faire mieux que leur situation actuelle. Elle lui sourit tendrement, en lui répondant. "Nous nous fixons continuellement des objectifs, des choses à faire... Ca prouve un peu que nous pouvons toujours faire un peu mieux, non ?" Même si ce n'était que des voyages, des idées de sortie, un repas en tête-à-tête, des projets par rapport à la maison. Ils avaient parlé un peu plus succinctement d'engagement, sans pour autant réellement le mentionner. Ils parlaient de fonder une famille, mais Joanne avait toujours énormément de mal à se remettre de son avortement. Certainement le coup de trop qui lui avait fait perdre espoir à ce sujet-là. En parler la rendait toujours très émue, elle se sentait incapable. Le rêve était toujours là, mais maintenant qu'elle savait que son compagnon voudrait finalement être père, elle était encore moins certaine de pouvoir lui donner ce qu'il désirait. Elle y pensait très souvent, pour ne pas quotidiennement. Jamie semblait persuadé qu'il ne pouvait rien qui pouvait les séparer désormais. Ses paroles la rassuraient, en soi. Joanne était assez fleur bleue et naïve pour profondément croire à ce type de discours. Elle était peut-être un peu trop rêveuse, c'était une bonne chose pour elle qu'elle ne s'en rende pas compte. Il la dévorait du regard, disant que dire des compliments verbalement, ce n'était pas pareil que de le dire autrement. Jamie l'incita ensuite à venir s'asseoir sur lui, à califourchon. Elle sentit son coeur sensiblement s'accélérer, un peu plus lorsqu'il comptait déverser sur lui une montagne de mots doux. Rapidement, Joanne baissa ses yeux, mais il la connaissait bien, et d'un doigt posé sous menton, il la força délicatement à relever sa tête, qu'il puisse contempler des yeux qu'ils décrivaient comme magnifiques. La belle blonde restait muette, totalement subjuguée et hypnotisée par ses dires, elle n'entendait que lui. Il la flattait d'abord par des mots, puis par des gestes, en venant d'abord saisir ses lèvres pour l'embrasser langoureusement. La respiration de Joanne se fit déjà bien haletante, fébrile au moindre contact qu'il faisait. Elle se perdit totalement lorsqu'il s'attaqua à son cou, armé de baisers doux et tendres qui la fit totalement frémir, basculant légèrement sa tête sur le côté. Joanne sentit la main de Jamie glisser sous sa robe, la déposant ensuite sur sa cuisse, qui fit comme effet à sa belle une inspiration légèrement sonore. Il l'invita à passer ses bras au dessus de ses épaules, et de caresser son cuir chevelu. Joanne ne se laissa pas prier davantage pour s’exécuter, adorant ce contact qu'elle avait du bout des doigts. Et il continuait son avalanche de choses qu'il aimait chez elle, la rendant encore et toujours plus fébrile, elle en tremblait presque. La seule raison qui le fit se détacher de tes lèvres, c'était pour lui retirer sa robe, la laissant ainsi juste en sous-vêtements. Il pouvait faire ce qu'il voulait d'elle, devenant sa petite poupée, totalement vulnérable en lui disant tous ces mots doux. Il l'embrassait inlassablement sur le bas de son ventre, touchait très légèrement sa cuisse. Ces quelques gestes firent bondir son coeur dans sa poitrine, et il adopta une cadence beaucoup plus rapide. Sa cage thoracique décrivait l'intensité de chaque bouffée d'air dans ses poumons. Le visage de Jamie venait doucement retrouver celui de sa belle, complètement démunie et hypnotisée par cet homme si séduisant, si amoureux. Sa respiration était haletante, ils restaient très près l'un de l'autre. Pour une raison inconnue, elle hésitait à l'embrasser. Elle ne craignait pas se donner complètement à lui, bien au contraire. Elle se mit à serrer entre ses doigts le tissu de la chemise qu'il portait, cédant finalement à la tentation, et attrapant ses lèvres en soulevant légèrement sa tête. Le baiser était tendre et fougueux à la fois, sa taille se déhanchait légèrement. "Si moi, je suis parfaite, alors toi, tu es un dieu." lui souffla-t-elle entre deux baisers. "Je t'aime." lui dit-elle. Des mots dont elle ne se lasserait jamais de dire.
Je la sens légèrement hésitant à l'idée de m'embraser. Cela ne dure qu'une seconde, avant qu'elle empoigne ma chemise et dépose ses lèvres sur les miennes. « Un dieu, c'est pas un peu trop ? » dis-je en riant doucement, m'étant détaché de ses lèvres. Je pose mon front sur le sien, ne quittant pas son regard. Du bout des doigts, je caresse sa joue, passe doucement entre ses mèches blondes que je glisse derrière son oreille. Elle a vraiment des airs de poupée parfois, avec son air angélique, son visage parfait, ses très grands yeux bleus. « Je dois déjà faire avec un titre de Lord, je pense que c'est suffisant. » j'ajoute avec un sourire amusé, je regard complice. Ce titre va d'ailleurs être bien assez difficile à assumer dans un premier temps. C'est un mot à la consonance tellement noble, je me sens à des années lumières d'avoir la carrure qui va de paire. Je pensais que, éventuellement, lorsque je l'obtiendrais, je me sentirais changé d'une manière ou d'une autre. Ce n'est pas le cas. Je me sens terriblement petit, en fait, à côté de ces quatre lettres. Alors dieu, pensez-vous. Non, je n'ai rien de tout ça. Ni physiquement, ni dans aucun autre domaine. Je suis loin, très loin d'être parfait. D'ailleurs, je ne peux pas m'empêcher de continuer de penser que je ne suis toujours pas à la hauteur pour Joanne. Je sais que je lui offre tout ce que je peux donner à quelqu'un, et j'ai toujours peur que cela ne suffise pas. Et que son regard se pose sur quelqu'un d'autre. Alors je fais toujours en sorte de capter ses iris bleus. Qu'ils ne regardent que moi, qu'ils soient complètement miens. J'aime tant quand ils brillent pour moi, quand ils traduisent de l'amour, cette impression d'avoir de la valeur pour quelqu'un qui est absolument tout pour moi. Cette manière d'articuler un « je t'aime » tout en me happant complètement dans ses prunelles. « Je t'aime aussi, mon ange... » je réponds dans un souffle, la dévorant toujours autant du regard. Mes yeux se posent sur ses pommettes sensiblement rougies par sa respiration un peu plus forte, sa bouche entrouverte d'où s'échappe un souffle chaud, sa poitrine se levant et s'abaissant. Je dépose un baiser sur son front, tendrement, puis laisse mes lèvres glisser le long de l'arcade de son nez, frôler sa bouche, néanmoins sans l'embrasser. Un autre baiser sur la joue, puis mes lèvres caressent très légèrement son cou. Je sens simplement sa chaleur, douce, qui émane de son corps et passe sur mon propre visage ; j'ai envie de la deviner complètement en ma possession, envoûtée et tremblante à mon toucher. Elle est légèrement fébrile entre mes doigts. Mes mains glissent, tout aussi légères, sur son corps ; sur sa cuisse, sa hanche, sa taille, frôlant son ventre, ses côtes ; comme si elles n'osaient pas pleinement toucher cette silhouette si fine, si fragile, cet objet d'une valeur inestimable qui mérite qu'on lui confère une attention toute particulière. Mon visage près du sien, je laisse mes lèvres tout près des siennes pendant que les minutes passent et que, frisson après frisson, nous échangeons regards et souffles. Le temps prend l'une de ces torsions étrange où tout semble se dérouler avec lenteur, alors que les secondes filent à toute allure. Délicatement, je passe une main dans son dos, dégrafe le soutien-gorge et le dégage de sa poitrine. Je pose ma main entre ses seins pour deviner les battements de son coeur à travers sa cage thoracique. Puis je fais glisser le dernier dessous le long de ses jambes, ne lui laissant pas vraiment d'autre choix que de se laisser faire. Elle est parfaitement nue, et moi complètement habillé. Une vision qui me fait complètement fondre, et je craque. Une attirance magnétique me colle à elle. D'une pression soudaine sur sa nuque, je récupère ses lèvres en un baiser passionné.
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive
"Non, ce n'est pas de trop." se plut-elle à lui répliquer. "Lord, c'est pour tous les autres. Pour moi, tu es beaucoup plus que ça." ajouta-t-elle alors qu'il passait une de ses mèches blondes derrière son oreille. "Tu prendras plus vite le pied d'être un dieu avec moi qu'être un Lord avec tous les autres. Ca, c'est certain." Ses yeux pétillaient par amusement. Il était vrai qu'à ses yeux, Jamie avait tout d'un idéal. Déjà physiquement, avec ce corps à la musculature et la taille parfaite, qu'il maintenait et entretenait dès que le temps le lui permettait. Son odeur, le parfum qu'il portait. Sa voix, qui avait certainement chaviré beaucoup de coeurs sans qu'il ne s'en rende compte. Ce sourire charmeur, chaque trait de son visage, ses incroyables yeux verts. Chaque détail physique de lui était fait pour plaire, pour attirer la gente féminine. Mais il restait aveugle à toute avance -du moins, c'était ce qu'il disait. Joanne adorait aussi ses mains, visiblement fortes et fermes, mais qui étaient dotées d'une délicatesse hors norme dès qu'elle se posait sur la jeune femme, dès qu'il voulait épouser ses courbes, effleurer sa peau, faire les gestes pour la posséder entièrement. Et cette bouche, qu'elle adorait embrasser, mordiller lorsque l'envie prenait le dessus sur elle. Quant à sa personnalité, elle aimait autant ses qualités que des défauts. Elle faisait totalement abstraction de ce qu'il s'était passé à l'hôpital, parce qu'à ses yeux, ce n'était pas Jamie. Pas réellement. Il était toujours d'une infinie tendresse avec elle, à lui donner énormément. Elle savait que ce n'était jamais suffisant pour lui, qu'il ne faisait pas assez. Alors qu'il avait déjà énormément fait pour elle, il était prêt à tout. A se ruiner pour elle, mais elle ne lui demanderait jamais autant. Il lui suffisait amplement, c'était lui, et personne d'autre. Leurs yeux ne se quittaient, ce fut d'abord par cette voie que Jamie prit possession d'elle, regard après regard, il envoûtait sa belle. Il l'embrassa sur le front, sa bouche frôlant à peine son nez, puis ses lèvres, créant une certaine frustration auprès de la jeune femme. Sa main effleurait légèrement sa cuisse, remontant progressivement vers le haut de son corps, avec des gestes d'une extrême lenteur. Pendant de longues minutes, il continuait de la toucher à peine avec ses lèvres, créant un brasier ardent dans l'esprit de la jeune femme, qui s'ébouillantait par une frustration qu'il parvenait à maintenir aussi longtemps que possible. Il pouvait faire ce qu'il voulait d'elle, elle devenait comme le pantin de son amour. Progressivement, il la mit totalement à nu, commençant d'abord par la débarasser de son soutien-gorge. Joanne était tellement hypnotisée qu'elle ne pensait même plus à sa pudeur. Jamie déposa sa main entre ses deux seins, et sentait aisément son coeur qui frappait sa poitrine à coup de marteau, alors que l'ensemble de sa cage thoracique bougeant au rythme de sa respiration haletante. Jamie finit par lui retirer le dernier vêtement qui lui restait. Elle était nue, lui encore complètement habillé. Soudain, il saisit sa nuque afin de coller ses lèvres contre les siennes et engager un baiser plus que langoureux. Joanne passa ses bras au dessus de ses épaules, saisissant quelques mèches de cheveux entre ses doigts. Elle était à sa merci, l'envie l'avais consumé totalement, elle ne contrôlait plus rien. La jeune femme prit l'une de ses mains, qu'elle posa d'abord sur l'un de ses seins. Puis elle la glissa très lentement sur son ventre, son bas-ventre, pour atteindre son intimité. A ce simple contact, elle intensifia malgré elle le baiser, allant même jusqu'à lui mordiller la lèvre inférieure. Joanne décrivait difficilement ce qui lui arrivait. Elle ne savait pas s'il s'agissait de cette fameuse période menstruelle où les hormones vont bon train afin de s'assurer que le cycle de la vie perdure, ou si c'était uniquement une envie périodique irrépressible. Mais depuis la veille - même quelques jours-, Jamie ne devait pas faire grand chose pour donner envie à sa chère et tendre.
Le passage de ces caresses touchant à peine la peau de Joanne à ces baisers passionnés était des plus soudain. Mais la savoir ainsi nue et fébrile avait eu raison de moi. Complètement dévoré par une immense vague de chaleur, je cède à l'envie, au besoin de l'avoir complètement collée à moi, son corps se mouvant selon mes désirs, ses lèvres apposées aux miennes. Tout chez elle m'attire irrémédiablement, et je ne me sens absolument pas capable de résister. Encore faudrait-il que j'en ai l'envie. J'attrape son visage et l'embrasse plus fougueusement encore, tandis qu'elle passe ses bras autour de mon cou pour m'emprisonner définitivement. Ses doigts entre mes cheveux m'arrachent un souffle satisfait. Elle sait à quel point j'adore ce contact, à quel point il me fait fondre et complètement perdre la tête dans des moments pareils. Mon coeur s'emballe à une vitesse folle, et déjà ma respiration se fait plus haletante. L'envie d'elle suffit si bien à me mettre dans tous mes états, tout comme son souffle, son toucher. Rapidement, la couche de vêtements qui me recouvre se fait pesante ; là-dessous, ma peau est chauffée par un désir dont la flamme s'est rallumée, je commence à avoir chaud. Mais je n'ai pas le courage ni l'envie de m'arracher à ses lèvres, ne serais-ce que pour retirer ma chemise. Quoi que la perspective de pouvoir sentir sa peau directement collée à la mienne me fait reconsidérer cette idée. Je n'ai pas le temps de mettre cette envie à exécution ; Joanne attrape l'une de mes mains et, doucement, la fait glisser sur son propre corps. Attentif à ses gestes, je quitte un instant les lèvres de la jeune femme pour flatter son cou de baisers. Alors elle dépose ma paume sur sa poitrine ; mes doigts se referment par automatisme autour de son sein, y effectuent quelques caresses sur cette peau terriblement douce, épousant sa forme parfaite. Mais ce n'est pas là que la belle souhaite laisser cette main. J'abandonne son cou et pose mon front sur le sien, attendant de savoir ce qu'elle attend de moi. J'en profite pour récupérer mon souffle, ma respiration aspirant et expirant l'air avec force ; le rythme se fait plus court et rapide au fur et à mesure qu'elle m'entraîne vers son bas-ventre. Finalement, c'est sur son intimité même qu'elle abandonne ma main. Ce contact s'ajoutant à la fougue de son baiser m'arrache un râle étouffé par ses lèvres. Mes doigts près de son visage se referment sur ses mèches de cheveux blonds. La chaleur m'étouffe, mais il est plus que jamais hors de question de me détacher d'elle. Effectuant quelques caresses, d'abord légères, entre les jambes de la belle, je les intensifie lorsque je l'entends soupirer, de plus en plus fortement. Sa peau est terrible chaud et douce à cet endroit, j'en perds complètement le fil de mes pensées qui se focalise complètement sur elle, le plaisir que je peux lui procurer du bout des doigts, les souffles que je peux lui prendre en touchant d'une manière ou d'une autre son intimité. Mes baisers glissent sur son visage, sa joue, sa mâchoire, et retrouvent son cou ; puis ils passent ses épaules, poursuivant jusqu'à trouver l'un de ses seins du bout des lèvres. C'est lorsque je commence à flatter sa poitrine que je laisse mes doigts quitter la peau de son intimité afin glisser en elle. Embrassant ainsi son corps de longues minutes, j'effectue des vas-et-viens, d'abord délicats ; puis l'envie et la fougue grimpant en flèche, je quitte son sein pour capturer les lèvres de Joanne et intensifier ces caresses en elle, mourant rapidement d'impatience alors que l'envie de me sentir au plus proche d'elle, peau contre peau, se fait de plus en plus oppressante. Je mordille sa lèvre inférieure, le lobe de son oreille, passe parfois mes dents sur la peau de son cou et ses épaules pour traduire ce désir qui me consume complètement, presque suppliant qu'elle me demande d'arrêter et d'ôter cette fichue couche de vêtements.
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive
Il avait toujours été très tactile, en toute circonstance. Que ce soit pendant des soirées organisées, juste entre eux à la maison, où quand ils couchaient ensemble, il avait ce besoin perpétuel d'avoir un contact physique, au maximum. Soit pour montrer qu'elle était à lui, soit tout simplement par amour et envie. Cela faisait déjà quelques temps qu'il pouvait la toucher où bon lui semblait, il savait qu'il en avait le droit, et en profitait pleinement, surtout lorsqu'il s'agissait de s'acharner sur des zones particulièrement sensibles. Mais là, c'était Joanne qui le voulait. Il la rendait dingue, fragile, brûlante, tout à la fois. Dès qu'il avait sa main posée sur son sein, il se l'appropriait, tout comme il s'appropriait son intimité une fois que ses doigts l'avaient effleuré. Le simple fait de savoir qu'il touchait cette zone fit gémir sa compagne. Un plaisir partagé qu'il tentait de dissimuler en l'étouffant par un baiser langoureux. Ses autres doigts s'étaient crispées autour des mèches blondes de Joanne, les autres commençaient à flatter son entre-jambe par des caresses d'abord délicate. Puis il intensifiait ses gestes, s'attardant sur des zones qui faisaient gémir davantage la jeune femme. En même temps, il glissait ses lèvres sur son cou, où il laissa derrière quelques baisers, puis elles descendirent jusqu'à sa poitrine. Il calculait très bien geste, puisqu'au moment, Jamie laissait glissa ses doigts en elle, qui fit gémir de plus belle Joanne, qui tentait de les étouffer en gardant sa bouche fermée. Ses doigts empoignaient fermement sa chemise, puis sur ses cheveux. Il vint reconquérir ses lèvres tout en accélérant le rythme de ses doigts. Sa respiration était courte, entrecoupée par des gémissements qui se multipliaient de seconde en seconde. Elle sentait qu'il mourrait de chaud, sa chemise commençait même à lui coller sur la peau de son dos. Il vint même lui mordiller sa lèvre, le lobe de son oreille, et, pour une première fois, au niveau de son cou, ce qui fit longuement soupirer Joanne. Sa main logée dans ses cheveux, elle souhaitait qu'il continue d'agir ainsi pendant quelques secondes. Elle sentait qu'il était aussi brûlant, l'envie toujours plus grandissante en lui. Joanne le fit basculer sur le côté, afin qu'il soit allongé sur le dos, et elle sur lui, sans quitter ses lèvres. Les yeux pétillants de malice, elle finit par se redresse, passant ses mains sur son torse encore habillé. Elle se mordilla la lèvre inférieure, puis vint se recoller à lui. Elle savait pertinemment que ce n'est qu'une source énorme de frustration pour lui que de la savoir ainsi dénudée contre lui. Alors qu'il n'avait encore retiré aucun vêtement. Elle l'embrassa quelques instants, avant de se redresser à nouveau, et déboutonner avec une grande lenteur, un à un les boutons de sa chemise. Elle prenait son mal en patience parce qu'elle avait certainement tout aussi hâte que lui que de sentir sa peau contre la sienne. Elle dégagea le tissu de son torse puis l'aida à retirer les manches, enfin torse nu. Sa peau était brûlante, déjà légèrement humide, après avoir contenu cette chaleur durant une éternité sous ce tissu pourtant si léger. Toujours à califourchon sur lui, elle déboucla délicatement sa ceinture et ouvrit son pantalon. Joanne se penchait à nouveau sur Jamie afin de l'embrasser à nouveau, alors que l'une de ses mains -fort baladeuse-, se glissa sous le tissu de son pantalon, frôlant du bout des doigts sa virilité. Malgré elle, elle effectuait de très discrets mouvement de bassin. Joanne était déjà un peu essoufflée. Plongeant son regard dans le sien, elle lui chuchota ""Fais-moi l'amour." Se mordillant la lèvre, elle approcha sa bouche de son oreille, afin de lui susurrer de manière très sensuelle (sans qu'elle ne le veuille réellement). "Je ne sais pas ce que tu m'as fait, mais j'ai terriblement envie de toi." Autant faire ce qu'il avait fait avant, utiliser les mots. Les dire, les concrétiser. Le genre de choses qui fonctionnait très bien l'un comme sur l'autre.
La toucher de cette manière est bonnement en train de me rendre fou. Je ressens énormément de plaisir à effectuer ses vas-et-viens à l'aide de mes doigts, à entendre Joanne gémir un peu plus à chaque mouvement, voir son corps de mouvoir, sa tête basculer, à sentir ses mains s'agripper à mes cheveux, au tissus qui me recouvre toujours. Mais plus ce plaisir grandit, m'arrachant parfois de longs soupirs également, plus la frustration croît ; celle de ne pas sentir sa peau contre la mienne, de ne pas sentir pleinement son corps collé au mien. Mon corps brûle toujours plus, étouffant sous les vêtements qui commencent à se coller à ma peau. Malgré mes appels, Joanne me fait un peu plus languir, profitant pleinement des caresses entre ses jambes. L'attente devient douloureuse ; mon corps hurle son manque, chaque parcelle appelle Joanne, supplie de retrouver la douceur de sa peau et me le fait comprendre en me brûlant, en crispant mes muscles, en faisant trembler sous ses doigts qui empoignent ma chemise sans jamais me l'ôter. Mes doigts se délogent de son intimité lorsque la jeune femme décide de bouger, me faire basculer afin de m'allonger sur le dos avant tout. Elle se redresse, la beauté de son corps dénudé me surplombant avec grâce -et cette pointe de malice au coin de sa bouche lorsqu'elle se mordille la lèvre qui la rend absolument irrésistible. Je me retrouve parfaitement désarmé, le regard implorant un baiser, haletant et opprimé par l'envie tandis qu'elle se complaît à passer ses mains sur mon torse encore couvert par le tissus de ma chemise, me rappelant que je ne peux pas sentir pleinement son toucher. Mes mains ont retrouvé leur place sur ses cuisses, mes doigts les serrant fermement quand elle m'embrasse, collant son corps au mien, toujours incapable de pouvoir profiter de sa chaleur -et paradoxalement, je continue de mourir de chaud, la frustration alimentant le brasier en moi. Lorsqu'elle se redresse et s'attaque aux premiers boutons de ma chemise, je ne peux m'empêcher de mordre ma lèvre inférieure, cédant complètement à l'impatience. Mais bien sûr, elle prend son temps. Mon regard se plante dans le sien, la dévorant avec envie, hypnotisé ; la bouche entrouverte réclamant ses lèvres, ma respiration toujours plus rapide. Les secondes nécessaires pour déboutonner mon vêtement passent à une lenteur insupportable. Je me redresse un peu, le temps d'enfin retirer cette chemise et l'envoyer par terre. Je me rends compte que mon dos était déjà légèrement humide lorsqu'il touche le drap du lit. Toujours complètement envoûté, j'observe Joanne défaire ma ceinture, ouvrir mon pantalon ; les doigts qu'elle glisse sur mon intimité me font fermer les yeux, soupirant à la fois de plaisir et de frustration, ma main rencontrant encore le tissus de mon sous-vêtement. Les légers mouvements de bassin qu'elle effectue instinctivement sont une véritable torture. L'une de mes mains vient attraper le tissus couvrant le lit pour canaliser ce désir qui transpire par chaque pore de ma peau. L'autre se loge entre les cheveux de la jeune femme, à l'arrière de son crâne, pendant qu'elle daigne enfin me rendre ses lèvres. Sa demande affole mon rythme cardiaque -si cela est encore possible. Ses mots achèvent ma raison et ma patience. Sans me faire prier, je refais basculer la belle sur le dos, et me débarrasse de mes vêtements restants. Instantanément, mon corps nu vient se coller complètement à elle ; un contact brûlant qui m'arrache un râle, masqué dans un baiser des plus passionnés. Mes mains prennent le temps de parcourir son corps se mouvant sous le mien, sentant la manière dont il épouse si parfaitement le mien. Je l'embrasse encore pendant quelques minutes, frôle ses seins, l'intérieur de ses cuisses, la sentant trembler délicieusement sous mes doigts. Et enfin, lorsque l'envie est véritablement à son comble, je glisse ma virilité en elle, retrouvant un contact entier qui me fait longuement soupirer. Je ne bouge pas pendant un temps, mais garde mon visage près de celui de Joanne, mes lèvres frôlant les siennes sans jamais lui accorder un baiser, reculant lorsqu'elle chercher à s'approcher, un éclat malicieux dans les yeux. Délicatement, je viens mordiller son oreille, déposer quelques petits baisers sur son cou. Je débute des mouvements de bassin lents et amples qui permettent de ressentir le détail de chaque caresse de nos corps l'un contre l'autre -et l'un en l'autre, arrachant d'intenses frissons. Je ne l'embrasse toujours pas ; je pose ma joue contre la sienne et, yeux fermés, profite pleinement des vagues de plaisir qui me traversent à chaque va-et-viens, ne retenant pas mes soupirs qui résonnent tout près de son oreille -et les siens près de la mienne, me faisant complètement fondre à chaque fois. L'intensité des coups de reins augmente doucement tandis que je lutte contre une attirance magnétique pour ses lèvres qui force mon visage à se tourner peu à peu vers celui de Joanne. Finalement, la houle se faisant plus passionnée, je me jette sur ses lèvres et l'embrasse langoureusement.
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive
(en fait, ce rp entier devrait être interdit aux mineurs )
Jamie ne se laissa pas prier davantage pour répondre à la demande de sa belle. Il la bascula afin qu'elle retrouve sa position initiale. Les mains de Joanne devaient certainement lui sembler très froides, comparés à la chaleur de sa peau déjà humide. Il s'était défait des derniers vêtements qu'il portait avec une grande vitesse, afin de retrouver au plus vite un contact physique avec elle. Même ses lèvres étaient ardentes, flattant avidement celle de Joanne, faisant bien attention de n'oublier aucune parcelle. Les mains fermes parcouraient l'ensemble de la peau de porcelaine de Joanne, épousant chaque forme, chaque trait, chaque courbe, alors qu'il gardait son corps collé au sien. Le dos de Joanne se courbait déjà légèrement, comme si elle cherchait à entre encore plus proche de lui, avec ce désir qui envahissait la moindre fibre musculaire. Ses doigts s'attardaient sur des endroits qu'il savait tout particulièrement sensibles, et qui faisait soupirer de plaisir Joanne. Celle-ci fermait les yeux, afin de ne sentir uniquement ses doigts d'aventurer sur des zones dont lui seul avait accès. Cédant au désir, Jamie entrait en elle, n'effectuant aucun mouvement dans un premier temps. Mais ce simple fait, fit complètement fondre Joanne. Il savait qu'elle adorait lorsqu'il y avait un de ces moments statiques, alors qu'ils étaient le plus proches possibles. Jusqu'ici, ce n'était qu'à la fin de leurs ébats, afin de prolonger cet instant à chaque fois si unique. Mais là, il ne faisait que la languir davantage, la sentir s'impatienter, être frustrée, jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus contrôler quoi que ce soit. Il ne faisait qu'agrémenter cette frustration en l'empêchant d'atteindre ses lèvres, mais la narguant malicieusement en gardant sa bouche très proche de la sienne. Elle sentait son coeur s'emballer, se retourner, ne réclamant que plus et toujours plus de toucher et de caresses de sa part. Cela pouvait très facilement se lire dans ses yeux. Ses dents venaient alors mordiller le lobe de son oreille, malicieusement, ses lèvres daignèrent enfin effleurer la peau de son cou, faisait soupirer de plaisir la jeune femme. Ce ne fut qu'à partir de ce moment là qu'il débuta de très lents mouvements de reins. Joanne plongeait son regard dans le sien alors que le plaisir la dévorait déjà de l'intérieur. Son corps entier se mettait à frémir d'excitation, alors que les soupirs se multipliaient après chaque mouvement de va-et-viens. Joue contre joue, ils s'écoutaient l'un l'autre l'effet produit par cet acte, Joanne désirant garder un maximum de contact avec son corps parfaitement sculpté. Il augmentait rapidement la cadence, adoptant une houle de plus en plus passionnée et ferme, qui démunit totalement Joanne. Leurs lèvres finirent enfin par se retrouver, démarrant un baiser plus fougueux que jamais. Ce contact permettait d'étouffer les cris de Joanne, qui se multipliait encore et toujours plus, sentant des gouttes de sueurs perler sur l'ensemble de son corps. C'était particulièrement physique ce soir-là, sans pour autant être violent, loin de là. Commençant à manquer d'air, elle dut se détacher des lèvres de Jamie pour reprendre de grandes bouffées, et évacuant de longs râles bien plus sonores, alors qu'elle sentait cette phase ultime peu à peu grimper en elle. Joanne se recroquevilla légèrement, agrippant son dos avec ses doigts, pour finalement courber son dos, balançant sa tête en arrière. Une de ses mains vinrent saisir le drap, juste à côté de sa tête. Elle ne contrôlait plus rien, le plaisir parlait et bougeait pour elle. Ses doigts étaient dans ses propres cheveux, puis glissaient sur son propre corps jusqu'à son intimité, pour finalement retrouver la peau de Jamie, posant sa main au niveau de ses fesses. Sa respiration était devenue vraiment saccadée, hors de contrôle. Elle bouillonnait intérieurement, alors que Jamie continuait sensiblement d'accélérer sa cadence, sentant certainement que son amante n'était plus si loin de cette phase d'apogée. Son dos se courba davantage, alors que ses doigts saisirent fermement sa chair, le souffle se coupant subitement, et l'ensemble de ses muscles se contractant au possible.
(les tout petits ne doivent toujours pas regarder)
Dans ses regards, ses soupirs et les frémissements de son corps, j'ai la satisfaction de deviner que j'ai pu, un temps soit peu, venger ma patience qu'elle s'était amusée à pousser à bout en la privant de baisers pendant un long moment. Joanne s'en sortait toujours, lorsqu'elle jouait avec moi ; je suis décidément bien incapable de lui résister et lui refuser quoi que ce soit, subissant, non sans délice, toutes les tortures qu'elle me fait subir en me faisant languir pendant des dizaines de minutes. Cette fois, il était hors de question de ne pas lui rendre la pareille, ne serais-ce qu'un peu. Puisque, bien évidemment, je ne peux rien faire contre l'attraction qu'elle exerce, ce pouvoir qu'elle a sur moi et l'envie de sentir ses lèvres sur les miennes, de les caresser langoureusement, les mordiller parfois, d'autant plus lors de moments aussi intimes. J'aime bien trop quand ce contact est aussi entier que parfait ; nos corps complètement collés l'un à l'autre, scellés dans la chair et se mouvant ensemble, ses mains parcourant chaque parcelle de ma peau brûlante, nos doigts parfois entrecroisés, et nos lèvres apposés l'une sur l'autre, s'embrassant avec une intensité calquée sur les vas-et-viens. Lorsque je lui offre alors un baiser, celui-ci est des plus fougueux. La houle est déjà forte et passionnée, plus rapide, plus ardente ; les coups de bassin, profondément ancrés en elle, ont adopté une cadence plus soutenue, multipliant les gémissements de la belle. Gardant ce rythme un long moment, puisque la fatigue ne se fait pas sentir, mon corps ne tarde pas à se couvrir de sueur. Joanne quitte mes lèvres pour récupérer de l'air ; les souffles et les râles qu'elle expire et résonnent dans ma tête me font trembler sous d'immenses vagues de chaleur, m'arrachant quelques gémissements traduisant un plaisir complètement partagé. Un plaisir prenant entièrement possession de ma chair. Je goûte du bout des lèvres chaque parcelle atteignable de son corps qui ne cesse de gigoter sous le mien selon ses tressaillements inspirés par les vas-et-viens. La manière dont son dos se courbe, jetant sa tête en arrière et mettant si bien en valeur la courbe de sa mâchoire et de son cou est toujours un délice à admirer pour mon regard avide d'observer chacune ses courbes. A la manière dont ses doigts se saisissent du drap sur lequel nous nous trouvons, je devine que l'apogée du plaisir la guette. Tenant fermement sa cuisse, ma main se resserre sur sa chair, tremblante après une nouvelle vague de ces sensations quasiment électriques qui me parcourent et s'infiltrent dans ses muscles. La main qu'elle glisse sur son propre corps, avec une immense sensualité qu'elle s'ignore, me fait perdre la tête et hurler mon esprit de l'envie de me sentir toujours plus proche d'elle -qu'importe si cela est impossible. Pris au dépourvu lorsqu'elle atteint nos intimité ainsi liées, le contact furtif avec ses doigts me fait gémir sans que je ne puisse faire quoi que ce soit pour l'empêcher. Lorsqu'elle pose finalement sa main sur mon fessier, j'accélère la cadence dans un premier temps. Puis lorsque je ne peux plus tenir cette vitesse, je reprends un rythme plus tendre, des mouvements à la fois plus amples et passionnés, ponctués, de temps à autre, d'une courte seconde où, au fond d'elle, je ne bouge plus. Des secondes d'une intensité particulière qui font grimper mon propre plaisir en flèche et, rapidement, rendent mes émotions hors de contrôle. Je capture un instant les lèvres de Joanne qui avaient été séparées des miennes bien trop longtemps -et cela me permet d'étouffer quelques gémissements bien plus sonores d'un plaisir particulièrement ardent. Il ne faut plus longtemps pour la jeune femme se courbe complètement, ses muscles contractés, sa main serrant d'autant plus fort le drap tandis que sa respiration se coupe durant les quelques longues secondes où cette sensation de volupté l'envahit complètement. C'est le long gémissement qui traverse ses lèvres, alors que je ne bouge quasiment plus pendant l'orgasme de la belle, qui me pousse véritablement à bout. Quelques derniers coups de reins sont à peine nécessaires pour me faire craquer à mon tour, la vague de plaisir finale qui me fait trembler s'avérant d'une intensité rare, si bien que je ne contrôle aucun soupir ni aucun râle qui puisse résonner dans ma gorge et que je termine haletant et à bout de forces au bord de lèvres de Joanne.
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive
Joanne sentait ses poumons se vidaient complètement, et ce fut bien la seule chose qui la força à mettre fin à son gémissement. Dès qu'elle inspira à nouveau de l'air, ses muscles se détendaient lentement, alors que Jamie fit encore quelques va-et-viens pour s'abandonner et libérer sa volupté en elle. Elle sentait sous ses doigts ses muscles se crisper en aussi, à en trembler à ce certains endroits, avant que tout ne se relâche et s'apaise. Leurs lèvres se touchaient à peine, il venait de terminée son long râle, venant du plus profond de lui-même, et il était désormais à bout de souffle, haletant et couvert de sueur. Joanne l'entoura alors de ses bras au niveau de sa taille et effectua une légère pression sur son dos afin qu'il relâche ses muscles et vienne se repose sur elle. Ils l'avaient déjà faits, et la jeune femme adorait l'avoir ainsi sur elle les minutes qui suivaient la fin de leurs ébats. Il restait comme à son habitude encore en elle, sans bouger. Ils reprirent ainsi leur souffle pendant de longues minutes, Joanne lui caressait doucement les cheveux les yeux fermés, profitant de la chaleur émise par le corps de son compagnon. Ce n'était pas que eux qui avaient chaud, mais il y avait la température de la chambre qui avait considérablement monté - allez savoir pourquoi. Jamie finit par se redresser, Joanne également. Si elle se mettait assise, c'était uniquement pour saisir à nouveau les lèvres de Jamie, et l'embrasser avec énormément de tendresse. Ils se laissaient tous les deux tomber en arrière, afin d'avoir -enfin- la tête sur les oreillers. La jeune femme n'avait pas encore tout à fait sommeil, malgré leur journée bien remplie. Elle se couvrit uniquement d'un drap et se colla contre Jamie, la tête calée sur son épaule. Ses yeux regardaient dans le vide, alors que ses doigts dessinaient aléatoirement sur le torse de son amant. Ils retrouvaient peu à peu leur calme, leur frustration étant amplement soulagée. Elle se mit à rire, un peu nerveusement. "C'est du fait de ne pas avoir couché ensemble pendant une semaine que..." Elle se mordilla la lèvre inférieure. "...que tu me fasses autant d'effet sans que tu fasses quoi que ce soit de particulier ?" Elle rit une nouvelle fois, puis pivota sur elle-même pour être allongée sur le ventre, appuyée contre son torse. Cela lui permettait de le regarder, avec un large sourire sur les lèvres. "A moins que ce ne soit le cadre." Elle haussa les épaules, puis rit une nouvelle fois, baissant la tête, surprise de parler de tout ceci. "Mais je préfère quand même notre lit, notre chambre." Ses yeux le regardaient tendrement. "Les draps y ont toujours ton odeur." Le fait d'y avoir dormi seul pendant trois ans y avait certainement contribué, au grand plaisir de Joanne. Elle embrassa délicatement son torse, puis se plongea à nouveau dans son regard. Joanne dut s'allonger un peu sur lui, afin de saisir son téléphone portable posé sur la table de nuit. Après quelques tapotements sur l'écran tactile, elle désactiva le réveil pour le lendemain matin. Elle reposa l'appareil, satisfaite, là où il se trouvait quelques secondes. "Pas de réveil pour demain. Ca fait une éternité que nous n'avons pas faire une vraie grasse matinée ensemble." Elle l'embrassa une nouvelle fois. "Et ici, je sais que je t'ai rien que pour moi. Pas de travail, pas de toiles vierges qui t'appellent du dernier étage." Elle le regardait avec un air taquin. "Pardonne-moi d'être aussi égoïste... J'aimerais juste profiter au maximum de ta pleine présence pour tout ce weekend." Ce qui, jusqu'ici, était plus que réussi. "Avant que nos semaines ne soient à nouveau remplis par le travail et tout le reste." Les amis, la famille, les obligations. Et les travaux du musée commençaient la semaine suivante, ce qui signifiait qu'elle aurait la joie d'entendre à longueur de journée le bruit des marteaux piqueur et de voir la cumulation de poussière se prononcer plus que d'habitude. Cela allait être une période assez rude pour la jeune femme, elle craignait avoir des migraines. Ca ne lui arrivait pas souvent, mais quand c'était le cas, c'était assez douloureux. "D'ailleurs... Pourquoi as-tu gardé la bouteille de champagne ? Tu as totalement renoncé à ce beau principe qui était de ne pas boire d'alcool ?" demanda-t-elle, pleine de malice .
Le souffle court, l'esprit en désordre, je repose un instant sur Joanne, prenant toujours grand soin de ne pas l'écraser malgré tout. Je laisse mon front sur le sien, nos lèvres séparées d'à peine quelques centimètres échangeant des souffles chauds. Profitant de ce contact intime encore quelques minutes, je ferme les yeux, caresse la joue de la jeune femme du dos de la main, un rictus satisfait au coin de la bouche. Malgré la chaleur qui a envahi la totalité de la pièce, la fine pellicule de sueur sur nos corps, nous n'avons jamais hâte de nous défaire l'un de l'autre. Et lorsqu'il faut bien se détacher, ce n'est que pour mieux reprendre nos esprits, l'un dans les bras de l'autre. Après un dernier baiser tendre, la belle et moi nous allongeons côte à côte, la tête retrouvant enfin les oreillers. Une idée qui me fait sourire, amusé ; la prochaine fois, nous devrions quand même songer à faire l'amour du bon côté du lit. J'admets que m'allonger et avoir un coussin est un soulagement pour mes muscles après cet effort. Mais hors de question de me couvrir ; j'ai bien trop chaud pour cela. Un bras autour de Joanne, je caresse son épaule du bout des doigts pendant quelques minutes de silence, le regard rivé sur le plafond, dans la vague. Ma respiration reprend un rythme normal, les battements de mon coeur aussi -quoi qu'il frappe toujours particulièrement fort dans ma poitrine. Les arabesques que la jeune femme dessine sur ma peau ont quelque chose de très agréable. Je dépose un léger baiser sur son front avant qu'elle ne se mette à rire ; mon regard se pose sur elle, interrogateur. Sa question me fait rire nerveusement, il y a dedans un brin de flatterie qui fait que je ne sais pas vraiment où me mettre. « J'en sais rien, peut-être. » dis-je, un large sourire amusé sur mes lèvres. Une semaine de frustration ou le cadre ; à mon avis, les deux ont leur part de responsabilité dans notre désir décuplé. « Ou alors c'est mon envie qui est très contagieuse. » j'ajoute, passant une main sur les mèches blondes de Joanne. Pas besoin d'abstinence ou d'une chambre avec vue ; elle sait qu'elle est capable de me faire énormément d'effet d'un simple regard. Toujours absorbé par la contemplation de ses grands yeux bleus, je l'écoute d'une oreille expliquer qu'elle préfère notre chambre, notre lit, mon odeur présente là-bas. « Tu dois beaucoup l'aimer pour préférer nos draps et toujours me piquer mes vêtements. » je réponds, plaisant pour cacher ma gêne. C'est peut-être étrange, mais ce genre de phrases qu'elle prononce, je n'y ai jamais eu droit. Ni de la part de mon ex-femme, ni de celle de Kelya -qui n'osait sûrement pas. Des phrases tendres de ce genre, qui sous-entendent l'attachement pour l'autre. Je ne sais jamais comment réagir face à elles, et me défile bien souvent. Pendant que Joanne récupère le téléphone portable sur la table de nuit, je passe une main sur mon front, puis par mes cheveux, dégageant quelques gouttes de sueur qui perlaient là et sentant mes racines humides sous mes doigts. « Cette tignasse devient trop longue. » je murmure, pensant à voix haute. Oh, j'ai déjà eu les cheveux bien plus longs, à Londres, et actuellement, en comparaison à cette poignée de centimètres, ce n'est pas grand-chose. Mais depuis mon arrivée à Brisbane, j'ai pris l'habitude de les avoir toujours très courts. La faute au changement de climat. Je manque même de temps pour passer chez le coiffeur, quelle catastrophe je fais. Il faut dire que lorsque j'ai quelques heures ou même une journée pour moi, je préfère la passer avec Joanne, à la maison, prendre un moment pour peindre, ou même pour me défouler à la salle de sport -mieux vaut cela que les mauvaises habitudes. La jeune femme désactive le réveil, formulant le souhait de vouloir pleinement profiter du week-end avant le retour à la vie normale. « Tu n'est jamais trop égoïste à ce sujet, tu le sais bien. » dis-je avec un sourire tendre. J'ajoute, un brin plus sérieux ; « Mais tu devrais me dire si cela te dérange que je m'isole pour peindre. » Les toiles vierges qui m'appellent au dernier étage… Formulé ainsi, même sans reproche dans la voix, j'ai l'impression qu'elle me rappelle que je devrais lui consacrer plus de temps lorsque je le peux plutôt que de m'enfermer pour peindre pendant des heures. C'est une activités qui m'apaise, c'est vrai, mais je tiens à ce que Joanne ne se sente pas seule, à l'écart. Je ne tiens pas à ce que le scénario de son retour de l'hôpital recommence. C'est un souvenir qui me hante et me fait toujours autant de mal. La manière dont tout a dérapé, la vitesse avec laquelle nous sommes passés de couple à parfaits inconnus l'un pour l'autre. Non, plus jamais. L'attention de la belle se porte sur la bouteille de Champagne. Mon cher principe d'interdiction d'alcool fait décidément beaucoup parler de lui. Mais déjà à Londres, lorsque j'étais l'un des rares étudiants à refuser de toucher à l'alcool, j'étais étrangement perçu. J'ai lu une fois que les addictions peuvent être une question de gênes, et après avoir vu l'amour du whisky de mon père, même s'il n'a rien d'un alcoolique, et mon frère ne plus pouvoir aller où que ce soit sans sa flasque de gin, la peur de m'ajouter à la liste a suffit à me tenir à bonne distance de ce risque. « Ah, ça… Non, je n'y ai pas vraiment renoncé. J'ai décidé d'être plus souple avec moi-même, voilà tout. » je réponds en haussant les épaules. Comme on me l'a répété encore et encore, ce n'est pas une bière ou une coupe de champagne qui vont me faire du mal. « Et la bouteille... » Ma tête se tourne vers celle-ci, posée sur une table de la chambre, non loin de ma valise. Mon rythme cardiaque accélère sensiblement. Mon regard se pose de nouveau sur Joanne. « C'est au cas où. Si nous trouvons quelque chose à fêter. » dis-je en m'efforçant de sourire comme si de rien n'était.
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive
Une envie contagieuse. Peut-être qu'il n'avait pas tout à fait tort dans le mesure où elle ne lui avait encore jamais refusé ses avances jusqu'ici. Beaucoup penseraient certainement que c'était une certaine forme de perversité, d'obsession, de malsain. Il s'agissait sûrement de personnes n'étant pas aussi actives dans ce domaine qu'eux. Joanne savait ce que cela signifiait et à chaque fois qu'il l'entraînait là dedans, c'était pour lui dire encore et toujours plus des mots d'amour, à une façon qui lui était propre. "Certainement, oui." Elle rit, bouche fermée. "Et aussi parce que je suis incapable de dire non à un homme aussi aimant et aussi beau que toi. C'est impossible." Tout en mêlant ses doigts à ses cheveux, Jamie la regardait tendrement, avec attention. La jeune femme fit un large sourire en entendant sa remarque. "Tu n'as pas idée." lui chuchota-t-elle avant de lui voler un baiser. A vrai dire, quand il n'était pas là, quand elle savait qu'il rentrerait tard le soir, il lui arrivait de dormir du côté de Jamie. Tout en lui l'apaisait énormément, y compris son odeur. Alors certes, il devait changer de place ce soir-là, mais au moins, elle dormait paisiblement. Pendant qu'elle avait récupéré son portable, elle l'entendit souffler que ses cheveux devenaient trop longs à son goût. Joanne trouvait que ça lui allait très bien. Enfin, il pourrait très certainement porter toute coupe de cheveux que ça lui plairait quand même, elle avait du mal à être entièrement objective parfois. Quoi que, il y avait des limites. "Ce ne sont certainement pas tes cheveux qui te donnent aussi chauds." répliqua-t-elle avec un air malicieux. Jamie ne la trouvait pas trop égoïste, jamais assez selon ses dires. Elle trouvait pourtant qu'elle lui demandait déjà beaucoup de choses, peut-être n'était-ce que des riens pour lui. Ils voyaient beaucoup de choses différemment, ce ne serait pas étonnant qu'il en soit de même pour tout ceci. Joanne lui échangea un sourire tout aussi tendre, alors que le visage de son compagnon s'était fait beaucoup plus sérieux. "Je n'ai jamais dit que ça me dérangeait." lui dit-elle doucement, en approchant son visage du sien. "Tu aimes peindre, ça te fait le plus grand bien, ça t'apaise. De plus, tes tableaux sont magnifiques." Joanne déposa quelques baisers sur son torse. "Et puis, je sais que tu en as besoin." C'était une activité à laquelle il tenait énormément à coeur. Elle ne s'était encore jamais permise d'aller dans son atelier, et la seule fois qu'elle s'était rendue au dernier étage de la maison, c'était pour le chercher, et, finalement, le réveiller. "Ca me permet aussi de faire mes propres bricoles pendant que tu es occupé." Rien d'extravagant, peut-être deux-trois courses, passer rapidement chez Sophia, remplir des papiers, vérifier ses mails, regarder l'épisode d'une série qu'il n'aimait pas. Rien de très constructif, mais elle trouvait systématiquement matière à s'occuper. Elle n'allait pas lui reprocher ce moment avec lui-même. "Plus de souplesse, mmh ?" dit-elle avec un air un peu taquin. "Autant dire que tu y renonces quand même un peu." Il semblait longuement songeur lorsqu'elle parlait de la bouteille. Il se mit même à la regarder, pour finalement dire qu'ils pourraien toujours en boire s'ils trouvaient quelque chose à fêter. Joanne sourit, regardant également le contenant. "On trouve toujours des choses pour lesquelles on peut trinquer pour." dit-elle simplement. Elle se cala un peu mieux contre lui, posant sa tête sur son épaule, sa main sur son torse. La fatigue la prenait peu à peu dans ses bras. "Si déjà, il faudrait que nous la mettions quelque part au frais." Totalement blottie contre lui, Joanne s'endormit doucement, et paisiblement. Le drap ne commençait à la couvrir qu'à partir du bas de se dos, s'étant glissé après les quelques mouvements effectués par la jeune femme. Elle dormait profondément pendant toute la nuit, sans rêve, sans cauchemar.