ÂGE : 32 ans (22/07/1992) SURNOM : Aly' ou Al' STATUT : célibataire et c'est très bien comme ça, c'est suffisamment le bordel dans sa tête pour y rajouter une histoire de coeur. MÉTIER : Community Manager de l'association Manzili & auteure de new romance (le premier livre a été un succès & le peuple attend le deuxième tome) LOGEMENT : #69 Kurilpa street à West end avec Jafar (le chat noir psychopathe) POSTS : 469 POINTS : 190
TW IN RP : grossiereté, tca, secrets de famille TW IRL : NCGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Demi finaliste Desserts Master Australia édition 2023 ◦ Auteure de New Romance qui bloque sur le deuxième tome de son roman à succès ◦ team petite ◦ têtue, dramaqueen, souriante, séductrice, malicieuse, fêtarde ◦ maman de Jafar le chat noir psychopathe ◦ bisexuelle assumée ◦ des TCA pas vraiment en sommeil, elle mange ses émotionsCODE COULEUR : Aly dramatise en DarkKhaki ( #BDB76B ) RPs EN COURS : Helen ◦ big sis' 1 ›
Sur quelle planète est-ce que je vis pour avoir accepté de partir deux semaines en Italie avec mon ex-mari chez mon ex-belle-mère ? Voilà exactement la question que me pose Carla, mon amie, alors qu’elle m’a invité à boire une Margarita la veille de mon départ. C’était précipité, je voulais faire plaisir aux enfants parce que je n’allais pas pouvoir partir en vacances avec eux avant plusieurs mois sinon. Officiellement c’était ça la raison. Et est-ce que c’était le fameux ex mari qui m’avait convaincu de les suivre plutôt que de passer deux semaines seule sans enfants et sans ex-mari ? Oui parfaitement ! Il finissait toujours par me convaincre. Dèjà au début de notre relation, il était particulièrement doué pour me faire changer d’avis et on pourrait penser qu’il aurait perdu ce pouvoir pendant le divorce, mais même pas. Je finissais toujours par lui céder ! Et j’étais vraiment une gourde de me laisser ainsi manipuler par mes hormones en ébullition dès qu’il se retrouvait trop près de moi. Un fait qui allait peut-être changer – ou pas !! – quand Carla pousse un cri digne d’un mauvais soap-opéra mexicain – dont je raffole – en regardant son téléphone. Comme beaucoup de gens sur cette planète, mon amie est inscrite sur un site de rencontre et devinez ce que lui suggère l’application ? Ugo bien sûr ! Mon sang ne fait qu’un tour en le découvrant et je regrette d’autant plus de m’être embarquée dans ce voyage. Je passe le reste de la soirée à bougonner et ne rentre pas aussi tard que je l’avais prévu.
Le lendemain, je suis remontée comme une pendule, nerveuse au possible lorsque le taxi me dépose à l’aéroport. Ma valise en main, je souris en voyant ma fille crier mon nom et courir vers moi. Elle vient directement se jeter dans mes bras et je ne peux pas m’empêcher de la serrer fort contre ma poitrine. Elle n’arrête pas de me répéter à quel point elle est contente que je vienne et lorsque je lève la tête, j’aperçois un très sourire en coin chez mon fils. Un sourire en coin qu’il efface immédiatement de son visage lorsqu’il voit que je le regarde. Mais je comprends que lui aussi est plutôt content que je sois de la partie. Au moins 2 sur 3 qui sont heureux de ma venue. Je ne sais pas si je peux en dire autant d’Ugo. Je ne l’ai pas revu depuis notre prise de tête à ce maudit truc des cœurs brisés et je ne sais pas comment me comporter. Je suis blessée, horriblement blessée et je me rends compte que je ne peux m’en prendre qu’à moi-même d’avoir espéré que notre réconciliation tiendrait. « Bonjour Ugo… » lui dis-je sans oser le regarder. Bon sang, que ça allait être long ce vol de presque 20 heures !!
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Ugo De Luca
La nostalgie des sentiments
ÂGE : quarante ans (02.09.1984) SURNOM : compa • papa • sciocco STATUT : divorcé. pourtant, c’est auprès de la même femme qu’il est en train de passer ses soirées. MÉTIER : directeur de collection d'une maison de haute couture, Weatherton LOGEMENT : spring hill, numéro 380 POSTS : 1842 POINTS : 0
TW IN RP : adultère & mensonge & potentiel language grossier TW IRL : violence contre les animaux (!) & transphobie GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : a deux enfants (quinze & douze ans)RPs EN COURS : RPs TERMINÉS : cf, fiche de liensAVATAR : Miguel Angel Silvestre CRÉDITS : @ssoveia (avatar) @gayzing.away (gifs signature) DC : molly, anthony, ottie PSEUDO : émilie, éms. INSCRIT LE : 07/05/2022
Maya se met à courir dans l’aéroport et aussitôt mon cœur rate un battement. Est-ce qu’elle avait une idée du nombre de thrillers que j’avais eu le temps de regarder dans ma vie ? Comment faire paniquer un père de famille en une leçon ? Je la suis du regard et la voit finalement atterrir dans les bras de Valentina. Forcément. Elle est là. Elle n’a pas changé d’avis – elle aurait très bien pu décider de faire machine arrière. Je sais que les enfants auraient été déçu mais après tout, mon invitation avait été suffisamment folle pour ne pas attendre qu’elle l’accepte. Et finalement, nous sommes là, à quatre. Comme avant. Les De Luca en vacances. Tu parles de vacances. Nous y allions avec un paquet de bagages supplémentaires ; Valentina et moi. « Bonjour Ugo… » « Bonjour » Il est dit avec politesse, sans sourire et sans le moindre regard. Oui, on a trop de bagages derrière nous pour jouer la comédie. Mon aîné enlace sa mère et j’en profite pour rappeler Maya que je ne compte pas tenir son sac à dos et que si c’est son bagage à mains, autant qu’elle le prenne elle-même. Ma princesse n’est plus cette princesse que je dois sur-couver, pas vrai ? « On peut y aller. » Maya saisit la main de sa mère et je sais au moins une chose : elle est au paradis de pouvoir vivre des vacances de nouveau en famille. Au moins une d’heureuse. « Tu peux essayer de faire un sourire, papa … ça ne te tuera pas », que me chuchote en italien mon aîné alors que nous passons la porte d’embarquement. Depuis quand mon aîné me donne des conseils judicieux ?
Les De Luca dans l’avion. J’aide à peu près tout le monde à placer leur hoodie et bagage à main à l’emplacement prévu, sort de mon sac un livre avant de tourner la tête vers Maya, qui surexcitée veut à tout prix regarder la même série que son frère. La business class a des avantages qu'on ne peut pas lui retirer - c'est un peu comme se sentir à la maison. « Tu peux la laisser regarder avec toi --- elle ne va pas ruiner ta série, si elle est chiante, tu me l’envoies », je décoche un clin d’œil à la cadette qui me sourit et finalement nous prenons place et je tourne la tête vers Valentina un instant. Nous y sommes. Je suis coincé ici pour plus de vingt heures et nous avons un paquet de choses à nous dire. Un soupir. Je détourne la tête, jette un coup d’œil à mon téléphone avant de le mettre en mode avion.
« Je pense que ça va leur faire du bien de nous avoir tous les deux pour les vacances --- », que je finis par lancer pour briser le silence.
Alyson Cartwright
ÂGE : 32 ans (22/07/1992) SURNOM : Aly' ou Al' STATUT : célibataire et c'est très bien comme ça, c'est suffisamment le bordel dans sa tête pour y rajouter une histoire de coeur. MÉTIER : Community Manager de l'association Manzili & auteure de new romance (le premier livre a été un succès & le peuple attend le deuxième tome) LOGEMENT : #69 Kurilpa street à West end avec Jafar (le chat noir psychopathe) POSTS : 469 POINTS : 190
TW IN RP : grossiereté, tca, secrets de famille TW IRL : NCGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Demi finaliste Desserts Master Australia édition 2023 ◦ Auteure de New Romance qui bloque sur le deuxième tome de son roman à succès ◦ team petite ◦ têtue, dramaqueen, souriante, séductrice, malicieuse, fêtarde ◦ maman de Jafar le chat noir psychopathe ◦ bisexuelle assumée ◦ des TCA pas vraiment en sommeil, elle mange ses émotionsCODE COULEUR : Aly dramatise en DarkKhaki ( #BDB76B ) RPs EN COURS : Helen ◦ big sis' 1 ›
Vingt heure. C’est le temps que le voyage allait durer et le temps que j’allais devoir passer en présence de mon ex-mari sans possibilité de m’échapper. Et parce que nous sommes en business class, j’ai la chance d’avoir mon siège à côté de ma famille. Forcément, lorsque j’ai réservé ma place et qu’ils ont vu mon nom, ils ont fait en sorte que je ne sois pas séparée de ma famille. Et bien pour une fois, j’aurais préféré qu’ils ne fassent pas autant attention ! L’accueil d’Ugo est froid contrastant avec l’état d’excitation de Maya. Elle part avec Papa et maman en vacances, tu parles qu’elle est contente. Son rêve se réalise … Je suis loin d’éprouver le même enthousiasme mais je le cache parce que je ne veux pas gâcher le bonheur de Maya. Je lui offre un grand sourire et la serre un peu plus dans mes bras avant d’embrasser son crâne. Bobby m’enlace et c’est sous l’impulsion d’Ugo que nous nous dirigeons vers la porte d’embarquement. Et jusqu’à présent mon sourire n’était que de facade. « Tu peux essayer de faire un sourire, papa … ça ne te tuera pas » Un vrai sourire en coin se dessine au creux de mes lèvres. Le portique passé, j’attrape le coude de mon fils et lui murmure : « Ne t’inquiètes pas mon grand, c’est compliqué avec papa en ce moment mais on va faire en sorte de pas s’étriper. » Je lui offre un petit clin d’œil auquel il glousse, puis dépose un baiser sur ma joue. Je le retrouve mon petit garçon et je mentirais si je disais que ça ne me fait pas un bien fou de le retrouver comme ça.
Après un temps d’attente, nous pouvons pénétrer dans l’avion. Avant de mettre mon bagage à main dans l’emplacement prévu à cet effet, je sors un livre et des magazines achetés à l’aéroport. De la presse people. Il n’y a vraiment qu’en vacances que je lis ce genre de torchons mais ça permet de faire passer le temps. Surtout que je vais passer ce vol à côté d’Ugo. Maya, surexcitée, veut absolument voir la même série que son frère, donc je ne peux même pas passer le voyage entre mes enfants. Je fais mine de ne pas entendre son soupir et je me retiens de ne pas en pousser un moi aussi. A la place, je me contente de mordiller ma lèvre inférieure, un peu trop consciente qu’il s’agite à mes côté. Du coin de l’œil, je le vois mettre son téléphone en mode avion et je me rends compte que j’ai oublié de le faire. Je le sors de la poche de ma veste et fais de même. Surtout ne pas s’agiter parce qu’il me connaît suffisamment pour comprendre que je suis nerveuse et je ne veux, en aucun cas, lui donner de quoi m’attaquer. C’est idiot, je ne devrais pas me méfier autant de lui mais quelque chose s’est cassé l’autre jour. Il va me falloir du temps pour réapprendre à être moins sur la défensive en sa présence. Et j’estime qu’il serait le seul à s’en blâmer. J’ai essayé d’être honnête avec lui et il m’a craché à la figure.
« Je pense que ça va leur faire du bien de nous avoir tous les deux pour les vacances --- » Un haussement de sourcil et sans le regarder, je me saisis du magazine people posé sur la tablette devant moi. « Oui. C’est pour eux que je suis là. » qu’il comprenne ce qu’il a envie de comprendre. Je tourne la première page et fais mine d’être observée par l’article devant moi : la prétendue nouvelle love story d’un joueur de foot français, « Et te gênes surtout pas pour moi pour avoir des rencards pendant ces vacances. Après tout, c’est bien pour ça que tu t’es inscrit sur un site de rencontre, hm ? » lui demandais-je d’une fausse voix doucereuse, toujours sans croiser son regard. Surtout ne rien montrer, ne pas montrer que ça me touche, que j’en suis malade de jalousie … Surtout pas !! J’essaye tellement d’éviter son regard que je ne me rends pas compte que Bobby a tout entendu et qu’il regarde à son tour son père, avec un air interrogateur puis moi.
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Ugo De Luca
La nostalgie des sentiments
ÂGE : quarante ans (02.09.1984) SURNOM : compa • papa • sciocco STATUT : divorcé. pourtant, c’est auprès de la même femme qu’il est en train de passer ses soirées. MÉTIER : directeur de collection d'une maison de haute couture, Weatherton LOGEMENT : spring hill, numéro 380 POSTS : 1842 POINTS : 0
TW IN RP : adultère & mensonge & potentiel language grossier TW IRL : violence contre les animaux (!) & transphobie GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : a deux enfants (quinze & douze ans)RPs EN COURS : RPs TERMINÉS : cf, fiche de liensAVATAR : Miguel Angel Silvestre CRÉDITS : @ssoveia (avatar) @gayzing.away (gifs signature) DC : molly, anthony, ottie PSEUDO : émilie, éms. INSCRIT LE : 07/05/2022
« Oui. C’est pour eux que je suis là. » Sa remarque, je la connais. Je connais exactement sa manière de faire les choses, de dissimuler quelques piques. Elle est comme ça, Valentina. Et c’est exactement pour ça que je l’ai toujours trouvé … rafraichissante quand je n’étais pas la cible de ces dites piques. « Je me doute », je me contente de répliquer. Pas la peine de me préciser qu’elle n'est pas venue pour passer quelques nuits sous mes draps, dans mes bras. L’idée, je l’ai abandonnée quand elle m’a balancé le nom de son abruti d’amant, qui en plus de ça, a décidé de se faire kidnapper et de mourir … je n’ai même pas le droit de l’insulter, de le frapper … rien. Je suis même obligé de la voir faire son deuil. « Et te gênes surtout pas pour moi pour avoir des rencards pendant ces vacances. Après tout, c’est bien pour ça que tu t’es inscrit sur un site de rencontre, hm ? » Là, je suis obligé de tourner la tête vers elle alors que quelques employés de la compagnie sont en train d’expliquer les gestes de sécurité. Gestes que nous connaissons par cœur et ignorons royalement. « Quoi ? Je n’ai pas l’intention d’avoir des rencards avec qui que ce soit, je te rappelle que ce sont des vacances en famille --- tu me prends pour qui ? » que je lui demande à voix basse, me penchant un peu vers elle et faisant un signe de la main à Roberto pour qu’il se concentre sur sa tablette au lieu de nous surveiller, de nous épier. Surtout que c’était lui le responsable de cette application ridicule sur mon téléphone.
« Je ne me suis inscris sur aucun site de rencontres … que les choses soient claires. Il se pourrait juste que ton fils se soit rendu compte que je n’étais pas dans mon assiette ces derniers temps --- et on connait tous les deux les raisons. » Je fronce les sourcils et sursaute presque quand une hôtesse de l’air pose la main sur mon épaule pour me faire signe d’attacher ma ceinture. Je souris poliment, m’exécute et regarde de nouveau moi.
« Ça va être le plus long vol de toute ma vie ... », je souffle en italien.
Alyson Cartwright
ÂGE : 32 ans (22/07/1992) SURNOM : Aly' ou Al' STATUT : célibataire et c'est très bien comme ça, c'est suffisamment le bordel dans sa tête pour y rajouter une histoire de coeur. MÉTIER : Community Manager de l'association Manzili & auteure de new romance (le premier livre a été un succès & le peuple attend le deuxième tome) LOGEMENT : #69 Kurilpa street à West end avec Jafar (le chat noir psychopathe) POSTS : 469 POINTS : 190
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Je n’avais pas pu me retenir de parler de cette appli de rencontre. Pour tout dire, j’étais encore surprise de l’avoir vu inscrit sur ce genre de site. Je ne m’y attendais pas et je le vivais mal qu’il passe à autre chose. Je n’avais aucune envie qu’il passe à autre chose alors que je n’en étais pas capable. Ça me mettait en colère. En colère contre moi. « Quoi ? Je n’ai pas l’intention d’avoir des rencards avec qui que ce soit, je te rappelle que ce sont des vacances en famille --- tu me prends pour qui ? » Une des hôtesses de l’air explique les consignes de sécurité, des consignes que je connais par cœur et je ne fais même pas semblant de l’écouter. Je lance un regard noir à mon ex-mari et réplique à voix basse : « Et alors ? je te prends pour un type qui est inscrit sur un site de rencontre. » J’aurais voulu réussir à hausser les épaules pour montrer à quel point ça me passe au-dessus de la tête qu’il soit en chasse. Le problème c’est que je ne m’en fous pas …
« Je ne me suis inscris sur aucun site de rencontres … que les choses soient claires. Il se pourrait juste que ton fils se soit rendu compte que je n’étais pas dans mon assiette ces derniers temps --- et on connait tous les deux les raisons. » Dans un premier temps, je lève un sourcil. Qu’il n’essaie même pas de nier ce qu’il a fait parce que je ne suis pas la seule à avoir vu son profil. Puis il me dit que c’est Bobby qui l’a inscrit et je me déteste de ressentir un tel soulagement suivi, la seconde suivante d’une agacement indescriptible. Alors je roule des yeux et fais claquer ma langue contre mon palais. « Bien sûr c’est ma faute Ugo, » lui répondis-je d’un ton sarcastique, « Je suis la méchante de l’histoire et toi le gentil… » Tout n’était pas blanc ou tout noir. J’avais fait des erreurs, je le reconnaissais, mais lui aussi en faisait des erreurs… sans jamais les reconnaître cependant. « T’es pas tout blanc. » ajoutais-je à son encontre, faisant ici référence à son mariage avec Savannah en premier lieu. L’hôtesse de l’air s’approche de nous et je finis par lui adresser un sourire poli mais crispé. J’attache ma ceinture et tourne la tête vers les enfants pour m’assurer qu’ils sont bien attachés et leur adresser un petit sourire. Ils avaient déjà pris l’avion et je savais qu’aucun d’eux n’avaient peur. « Ça va être le plus long vol de toute ma vie ... » Je tourne la tête vers Ugo et lui adresse un autre regard assassin. « Tu sais que même si tu marmonnes en italien, je comprends très bien ? » J’avais presque l’impression qu’il avait oublié qu’il m’avait appris sa langue maternelle. Je pousse un long soupir et replie la tablette, impatiente de pouvoir bouquiner et ainsi éviter de devoir lui parler. « Et t’inquiètes pas, le déplaisir est partagé… » je lui assène pour, ensuite, fuir son regard.
Et le vol est long … très long ! Une fois en l’air, nous pouvons nous détacher et j’en profite pour faire quelques pas, puis pour aller voir les enfants qui sont obnubilés par leur série. Comme promis, Maya se tient tranquille, beaucoup trop contente de pouvoir faire la grande auprès de son père. Et comme je ne peux pas fuir éternellement ma place, je finis par me rassoir, prenant appui sur mon coude à l’opposé d’Ugo. Mais la lecture a le don de m’aider à m’endormir alors je finis par m’assoupir, et tourner mon visage vers l’épaule d’Ugo … sans le faire exprès bien sûr !!
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TW IN RP : adultère & mensonge & potentiel language grossier TW IRL : violence contre les animaux (!) & transphobie GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : a deux enfants (quinze & douze ans)RPs EN COURS : RPs TERMINÉS : cf, fiche de liensAVATAR : Miguel Angel Silvestre CRÉDITS : @ssoveia (avatar) @gayzing.away (gifs signature) DC : molly, anthony, ottie PSEUDO : émilie, éms. INSCRIT LE : 07/05/2022
«Bien sûr c’est ma faute Ugo. Je suis la méchante de l’histoire et toi le gentil…» Je fronce les sourcils car elle me fait dire ce que je n’ai pas dit. « Ce n’est pas ce que j’ai dit … » «T’es pas tout blanc.» Je roule des yeux.
«Tu sais que même si tu marmonnes en italien, je comprends très bien ?» Je ne peux pas m’empêcher de sourire … « Parfait – ça te fait un peu d’entrainement avant qu’on atterrisse », je tourne la tête dans sa direction, affichant toujours le même sourire provocateur. Elle a sans doute envie de m’étrangler et je le vois bien à son air agacé. «Et t’inquiètes pas, le déplaisir est partagé… » « Le contraire m’aurait surpris » et je le prononce sans la quitter du regard, la tête appuyée contre mon siège et une fois qu’elle détourne la tête, je me permets d’obéir aux propos de l’hôtesse et attache ma ceinture. Le vol le plus long de ma vie, de notre vie donc.
Elle se lève. Je reste assis, sors même un livre et mes lunettes – bon sang, premier coup de vieux et suis ravi qu’elle ne fasse pas le moindre commentaire sur ces dernières. Je ne les porte quasiment jamais. Quand elle revient, je ne fais aucun commentaire et ne pose pas la moindre question. Je sais que les enfants vont bien. Ils sont habitués à l’avion et ici, le personnel est à leur petit soin. Quand la tête de Valentina se pose sur mon épaule, je fronce les sourcils une seconde avant de tourner la tête et constater qu’elle s’est endormie. Logique. C’était déjà le cas à l’époque. Je lui retire son magasine des mains pour le poser devant elle et la laisse dormir. Si elle dort, elle ne me balance pas des reproches au visage. Quand notre fils se lève pour savoir si nous allons bientôt manger, je lui tends mon téléphone pour qu’il prenne une photo. Je le supplie même … j’étouffe un rire idiot, ravi de m’imaginer lui envoyer une fois en Italie. Elle aura envie de me tuer et aura une bonne raison pour. Aucune idée de combien de temps elle dort sur mon épaule mais j’ai déjà lu pas mal de mon bouquin quand je la sens se réveiller.
« C’est si soporifique ton magasine ? », que je lui demande sur un ton amusé. « J’allais me prendre un truc à boire, tu veux quelque chose ? » et je retire mes lunettes pour les poser sur mon livre. Enterrer la hache de guerre, peut-être pas mais éviter de commettre un meurtre dans cet avion … pourquoi pas. Ce serait au moins un début.
Alyson Cartwright
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Vu de l’extérieur, on pourrait croire que je prends un malin plaisir à provoquer Ugo et c’était en partie vrai, mais plutôt mourir que de l’avouer à voix haute. Et je n’étais pas, non plus, très objective, la colère me mettant des œillères. Je réagissais en étant sur la défensive mais j’avais été tellement blessée lors de notre dernière entrevue qu’il allait me falloir du temps pour redescendre. Mais il ne m’aidait pas, Ugo, en marmonnant en italien, sachant que je comprenais très bien ce qu’il racontait. « Parfait – ça te fait un peu d’entrainement avant qu’on atterrisse » - « Pas besoin d’entrainement quand on est naturellement douée. » lui répondis-je en italien pour bien lui prouver que je n’avais pas perdue la main. J’étais bien contente d’avoir continué à regarder les séries netflix italiennes en VO ! Surtout lorsque je voyais ce sourire provocateur sur son visage … A une époque, je lui aurais bien fait ravaler ce sourire avec un baiser tout aussi provocateur mais ce n’était plus envisageable du tout !
Le vol allait être horriblement long. Si bien que j’avais fini par m’assoupir devant mon magazine. J’étais une horrible menteuse, voilà des mois (des années !!) que j’avais besoin de lunettes pour lire mais ma fierté mal placée, mon égo, ne pouvait pas se résoudre à sortir ces foutues lunettes de son étui. Alors j’avais beaucoup trop forcé sur mes yeux et fini par m’endormir. Il faut dire que, même si je n’étais pas rentrée tard de cette soirée avec Carla, j’avais ruminé une bonne partie de la nuit cette histoire d’appli de rencontre et la seule chose qui m’avait empêché de m’inscrire – par pur esprit de provocation et non par envie – c’est que j’avais fini par m’endormir.
Quand j’émerge de ma petite sieste – salvatrice ! D’autres diraient que ça tient au coussin très confortable que j’avais – je regarde autour de moi et souffle. « C’est si soporifique ton magasine ? » Mon regard va d’Ugo au magazine avant d’afficher un très léger sourire en coin. « C’est un magazine people, évidemment que c’est soporifique. » plaisantais-je. Oui, je mettais de l’eau à mon moulin, essayant d’être un peu plus civilisée … ça tenait aussi au fait qu’il me propose quelque chose à boire, dès le réveil. « J’allais me prendre un truc à boire, tu veux quelque chose ? » - « Euh … un thé s’il te plait. » répondis-je tout en passant une main dans mes cheveux, « Je .. euh … je reviens, je vais aux toilettes. » Histoire voir les dégâts de cette maudite sieste. S’il y avait quelque chose que je détestais, c’était avoir l’air négligée, surtout lors d’un vol. Déformation professionnelle ! Je me levais de mon siège et au même moment une perturbation fit bouger l’avion, me déstabilisant complètement, si bien que je perdis l’équilibre et me retrouvais sur les cuisses d’Ugo, vraiment beaucoup trop proche de son visage, ses mains autour de ma taille pour me maintenir en équilibre – peine perdue ! - « Merde ! Désolée Ugo » marmonnais-je en espagnol. Et c’est, bien évidemment, pile à ce moment-là que Bobby tourna la tête vers nous et grimaça : « Beurk !! Je vous signale qu’on est à côtés les parents ! Regardes pas la mioche, tu vas être traumatisée ! » se moqua Bobby en espagnol. Il manquait plus que ça tiens !
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« Euh … un thé s’il te plait. » Je prends note sans la moindre surprise. Un thé. « Je .. euh … je reviens, je vais aux toilettes. » J’acquiesce tout aussi silencieux en essayant de me faire petit pour qu’elle puisse retrouver sa liberté. Après toutes ces années de mariage, je sais qu’elle va aller vérifier être parfaite --- si seulement elle savait qu’elle découvrirait une photo d’elle endormie sur mon épaule, la bouche légèrement entrouverte une fois qu’on aura retrouvé le sol. J’ai hâte de découvrir sa tête à cet instant-là, scrollant à travers toutes les notifications qui vous indiquent être arrivés dans un autre pays. Certain que Roberto et moi allions nous en réjouir et peut-être un peu nous moquer. Bref, je la laisse passer en essayant de me faire petit quand elle perd son équilibre et se retrouve sur moi. Évidemment le reflexe est de l’aider, la soutenir et ça ressemble presque au fait que je la prenne dans mes bras, posant les mains sur sa taille. « Merde ! Désolée Ugo », qu’elle marmonne en espagnol, ce qui moi me faire sourire.
« Beurk !! Je vous signale qu’on est à côtés les parents ! Regardes pas la mioche, tu vas être traumatisée ! »
Je ne peux que réprimer un éclat de rire alors que mes mains n’ont toujours pas bougé de sa taille et qu’elle est toujours dans mes bras. Peut-être un peu trop longtemps. « C’que tu peux être idiot quand tu t’y mets … », je lance d’une voix rieuse. Je repose mon attention sur Val en le désignant du pouce pour ajouter sans perdre mon sourire : « Ça, il tient pas ça de moi, c’est sûr. » Et finalement, je l’aide à retrouver son équilibre pour me lever à mon tour. Besoin de me dégourdir les jambes, trouver une hôtesse pour lui « commander » les boissons pour la petite famille. « Évite de te casser la jambe en chemin, Val », je lui dis avec le même sourire idiot que mon fils … ok, peut-être qu’il tient ça de moi, au final.
Quand Valentina revient, les boissons ont déjà été servies. Maya et Bobby ont leur boisson bien trop sucrée pour être raisonnable. J’ai mon verre d'eau et elle a son thé. « Et ? Ca va ? » que je lui demande en me levant de mon siège pour la laisser passer, posant ma main néanmoins sur sa taille – foutue réflexe – pour la guider jusqu’à son siège.
Codage par Libella Gif par Dweemeister
Alyson Cartwright
ÂGE : 32 ans (22/07/1992) SURNOM : Aly' ou Al' STATUT : célibataire et c'est très bien comme ça, c'est suffisamment le bordel dans sa tête pour y rajouter une histoire de coeur. MÉTIER : Community Manager de l'association Manzili & auteure de new romance (le premier livre a été un succès & le peuple attend le deuxième tome) LOGEMENT : #69 Kurilpa street à West end avec Jafar (le chat noir psychopathe) POSTS : 469 POINTS : 190
TW IN RP : grossiereté, tca, secrets de famille TW IRL : NCGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Demi finaliste Desserts Master Australia édition 2023 ◦ Auteure de New Romance qui bloque sur le deuxième tome de son roman à succès ◦ team petite ◦ têtue, dramaqueen, souriante, séductrice, malicieuse, fêtarde ◦ maman de Jafar le chat noir psychopathe ◦ bisexuelle assumée ◦ des TCA pas vraiment en sommeil, elle mange ses émotionsCODE COULEUR : Aly dramatise en DarkKhaki ( #BDB76B ) RPs EN COURS : Helen ◦ big sis' 1 ›
Cette promiscuité forcée avec mon ex-mari devrait me faire lever les yeux au ciel, m’agacer …au lieu de ça, je retiens avec beaucoup de difficultés mon sourire en coin. Surtout quand notre fils s’en mêle et fait mine d’être dégoûté pour ce qu’il voit et qu’il chercherait à protéger sa sœur. Ugo m’enlève les mots de la bouche. Oui c’est un idiot mais un adorable idiot ! « Ça, il tient pas ça de moi, c’est sûr. » Je lève mes sourcils, et éclate de rire : « Ohh moi je pense que si, justement ! » insistais-je alors qu’il m’aidait à retrouver l’équilibre. Je marmonnais un vague merci tandis qu’il se levait, lui aussi, probablement pour demander nos boissons à une hôtesse de l’air. « Évite de te casser la jambe en chemin, Val » Sans me retourner, je fais un vague signe de la main, « Je devrais m’en sortir, merci de ta sollicitude ! » Et promis, c’était dit sans la moindre animosité.
Dans les toilettes, je prends le temps de réarranger ma tignasse légèrement ondulé – pas de brushing en vacances … pas tous les jours en tout cas – et jette un coup d’œil à mon reflet. Ok, ça aurait pu être pire. Je restais encore présentable malgré ma pseudo sieste. Attendez que j’apprenne que mon fils m’a pris en photo à la demande de son père, je n’allais plus rire …
Quand je reviens vers nos sièges, les enfants sont replongés dans leur série, une boisson beaucoup trop sucrée dans les miens. Mais c’est les vacances alors je vais éviter de râler sur leur choix très discutable. « Merci pour le thé. » lui dis-je tout en essayant de me hisser vers ma place sans le déranger. J’aimais beaucoup le côté hublot, le seul problème c’est qu’on gênait toujours notre voisin dès qu’on voulait bouger. « Et ? Ca va ? » Il se lève de son siège pour me laisser passer et pose ses mains sur ma taille pour … pour me guider. Je m’arrête un instant, troublée par cette proximité et je déglutis avec difficultés. « Merci … ça va, ça passe. »« ça va, pourquoi ? » Aucune idée s’il me demande si ça va par rapport à maintenant ou si ça va par rapport à ces derniers jours, et étant donné qu’il n’a pas été ravi de connaître la cause de mon malaise et qu’il a bien évité le sujet, je suppose qu’il parle de maintenant. Je trempe un peu plus mon sachet de thé durant quelques secondes avant de le retirer et de porter le gobelet à mes lèvres. « Et toi ? » le questionnais-je,
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Ugo De Luca
La nostalgie des sentiments
ÂGE : quarante ans (02.09.1984) SURNOM : compa • papa • sciocco STATUT : divorcé. pourtant, c’est auprès de la même femme qu’il est en train de passer ses soirées. MÉTIER : directeur de collection d'une maison de haute couture, Weatherton LOGEMENT : spring hill, numéro 380 POSTS : 1842 POINTS : 0
TW IN RP : adultère & mensonge & potentiel language grossier TW IRL : violence contre les animaux (!) & transphobie GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : a deux enfants (quinze & douze ans)RPs EN COURS : RPs TERMINÉS : cf, fiche de liensAVATAR : Miguel Angel Silvestre CRÉDITS : @ssoveia (avatar) @gayzing.away (gifs signature) DC : molly, anthony, ottie PSEUDO : émilie, éms. INSCRIT LE : 07/05/2022
«Merci … ça va, ça passe » Et aussitôt je détache mes mains et la laisse passer sans lui offrir la moindre aide. Je reprends place et quand elle répond « Ça va, pourquoi ?» Elle semble surprise que je lui pose cette question et à vrai dire, elle a toutes les raisons du monde d’en être surprise. Je me suis comporté comme le roi des abrutis lorsque nous nous sommes vus pour la dernière fois. La jalousie a une fois de plus tremblée … et il y a Carmine, cet homme parti trop tôt … Comment peut-on jurer et insulter un homme mort, la victime d’un meurtre froid ? Comment ? Il est parti en ayant le beau rôle, celui de l’amant, celui de l’ami, celui du martyre et si j’ose l’insulter, je deviens l’enfoiré qui insulte un mort. Et l’idée m’énerve. Je ne devrais plus être jaloux. Je ne devrais plus rien penser de cet homme, de cette relation … je devrais me concentrer sur nous, sur elle, sur ce que nous voulions essayer de reconstruire … car c’était ce que je voulais, non ? Alors, je hausse les épaules comme si la question avait été posée sans la moindre arrière-pensée alors que je voulais vraiment savoir comment elle allait … depuis le malaise, depuis la fausse couche, depuis notre engueulade, depuis la dernière fois … « Et toi ?»
« Ça va… », je mens. Rien ne va. Je m’en veux et me sens idiot. Je détourne le regard un instant pour vérifier que les enfants soient bien occupés. « Pas vraiment, en réalité », je souffle en reposant mon attention sur elle. « Je me suis comporté comme un idiot, j’ai été égoïste et --- je suis désolé de t’avoir balancé tout ça à la tronche alors que --- », le malaise, la fausse-couche, j’agite la main pour lui faire comprendre que la liste est longue. « Papa ! » Je me redresse pour jeter un coup d’œil à Maya. « Est-ce qu’on peut changer de place avec maman ?! », et je comprends aussitôt ce qu’elle veut dire … elle a envie de se servir de moi comme de coussins … toujours la même chose depuis le plus jeune âge. Je suis son ours en peluche pour les voyages en avion --- je repose mon attention sur Valentina. « Il semblerait que je doive jouer le rôle de nounours pour ta fille --- » et j’agite l’index pour lui faire comprendre qu’elle doit une fois de plus changer de place … pour aller gagner sa place auprès de Bobby. Maya est déjà à côté de moi, les mains posées sur mon épaule. La petite princesse à son père : le cliché à son paroxysme.
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Alyson Cartwright
ÂGE : 32 ans (22/07/1992) SURNOM : Aly' ou Al' STATUT : célibataire et c'est très bien comme ça, c'est suffisamment le bordel dans sa tête pour y rajouter une histoire de coeur. MÉTIER : Community Manager de l'association Manzili & auteure de new romance (le premier livre a été un succès & le peuple attend le deuxième tome) LOGEMENT : #69 Kurilpa street à West end avec Jafar (le chat noir psychopathe) POSTS : 469 POINTS : 190
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Et voilà où nous en sommes lui et moi. A se dire un vulgaire ça va comme si on avait plus rien à se dire, comme si on était presque deux inconnus. « Ça va… » J’ai envie de soupirer de dépit. J’avais voulu être honnête avec Ugo et ça s’était retourné contre moi. Oh, évidemment que je connaissais le caractère très jaloux de mon ex-mari, cette compétition imaginaire rentre eux – qui n’avait jamais eu lieu d’être – aurait dû cesser. Merde, Carmine était mort. Et moi je pleurais mon ami parce qu’au fil du temps, c’était devenu un ami même si on ne se voyait pas aussi souvent qu’on l’aurait voulu. Je n’avais pas menti à Ugo quand je lui avais dit que notre relation s’était terminée dès l’instant où j’avais su que je divorçais. L’aveux que cette relation n’avait plus de raison d’être parce que j’avais espéré qu’il se batte pour moi, pour nous. Carmine l’avait compris et ça s’était arrêté là entre nous. « Pas vraiment, en réalité » me souffle-t-il alors que j’observais ma tasse de thé sous tous les angles. Je lève alors les yeux, le regard interrogateur. « Je me suis comporté comme un idiot, j’ai été égoïste et --- je suis désolé de t’avoir balancé tout ça à la tronche alors que --- » Oh. Oh !! Je ne m’y attendais à ce retournement de situation. Mon regard s’adoucit mais Maya nous interrompt. « Papa ! » Nous tournons la tête en même temps avec l’italien, « Est-ce qu’on peut changer de place avec maman ?! » Sa demande me fait rire, « Il semblerait que je doive jouer le rôle de nounours pour ta fille --- » - « Maman est d’accord. Viens par là, Mi Vida ! » lui dis-je tout en me levant de mon siège. Maya ne se le fit pas dire deux fois et prit ma place dans seconde suivant pour poser sa tête sur le bras de son père, se mettant en boule. Typiquement ce qu’elle faisait à chaque fois qu’on prenait l’avion. Nos places échangées, il ne faut que quelques minutes à Maya pour commencer à somnoler. Je m’assure qu’elle ne m’entende pas et lorsque je capte le regard de mon ex-mari, je lui murmure un « Merci. » de m’avoir dit tout ça C’est important.
Quelques heures plus tard, les De Luca au complet débarquent sur le sol italien. J’essaie de faire bonne figure mais je suis lessivée du voyage et je n’ai qu’une envie : prendre une bonne douche …. Dans l’hôtel où je vais loger. Tiens d’ailleurs, je sors mon portable et désactive le mode avion, à la recherche du mail de réservation. « C’est bizarre, j’ai bien reçu un mail comme quoi j’ai demandé à réserver une chambre mais je n’ai pas eu de retour sur la confirmation de réservation. » C’est quelque chose que je vérifiais systématiquement … et temps normal ! Mais Carla m’avait invité au dernier moment au restaurant et en rentrant je n’avais plus pensé à vérifier.
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Ugo De Luca
La nostalgie des sentiments
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Maya vient se blottir contre moi et c’est comme ça que je finis par m’assoupir. Comme d’habitude. Quelques heures plus tard, nous avons atterris et sommes bel et bien en Italie. La fatigue est présente mais je suis plus que satisfait de pouvoir dire que je suis enfin à la maison. Je pose mon regard sur Bobby quand je vois que Val sort son téléphone et il se retient de rire, détourne même le regard. « C’est bizarre, j’ai bien reçu un mail comme quoi j’ai demandé à réserver une chambre mais je n’ai pas eu de retour sur la confirmation de réservation. » Je fronce les sourcils. « Il fait beau en Italie à ce moment de l’année --- tu pourras dormir dans le jardin si jamais », j’esquisse un sourire mais c’est sans compter le coup de coude de mon fils. « Hé ! tu peux sans doute dormir chez nonna. Y’a plein de place et je suis certain qu’elle sera contente d’avoir un coup de main --- quand on lui a dit que tu venais, elle était contente. Pas vrai, papa ? » Faites des enfants, qu’ils vous disent et ils ont le chic pour vous mettre dans de beaux draps. Bien sûr que ma mère apprécie Valentina – qui ne l’apprécie pas ? – et bien sûr qu’elle s’est réjouie à l’idée de nous voir venir à quatre. Mon regard alterne mon aîné et mon ex-femme. Comment puis-je lui faire comprendre qu’il y a des choses qui doivent rester secrètes, non dites. « Euh – oui, c’est sûr que tu peux toujours dormir chez ma mère au besoin. Elle n’y verra aucun problème. » Je tente un sourire alors que la main de Maya est toujours dans la mienne, et qu’elle colle sa tête contre mon bras, demi-somnolente. Je jette un coup d’œil à cette dernière pour la soulever du sol et la prendre dans mes bras. « Ça nous aidera à partager un taxi --- Val, tu peux prendre mon sac s’il te plaît... », que je lui demande en désignant mon sac alors que Maya se transforme en koala et que nous prenons la direction des stands de taxi pour pouvoir poser nos affaires chez ma mère, prendre une douche et sans doute dormir …
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Alyson Cartwright
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C’est bizarre comme un simple désolé peut m’avoir détendue à ce point. L’opinion que mon ex-mari a de moi, devrait me passer au-dessus de la tête, seulement voilà des années que l’opinion d’Ugo compte. Difficile de s’en défaire comme ça… même si ça faisait un an qu’on était divorcés. Quand nous sortons de l’aéroport, mon premier réflexe est de chercher la réservation de ma chambre pour aller directement à mon hôtel. Seulement, je me rends compte que je n’ai pas vérifié que j’ai bien réservé. Résultat : aucune réservation de chambre à mon nom ! « Il fait beau en Italie à ce moment de l’année --- tu pourras dormir dans le jardin si jamais » Je ricane … nerveusement parce que s’il y a bien quelque chose que je déteste, c’est être prise de court comme ça. J’aurais dû être plus attentive à cette réservation mais les évènements de ces derniers temps m’avaient retourné le cerveau. « Hé ! tu peux sans doute dormir chez nonna. Y’a plein de place et je suis certain qu’elle sera contente d’avoir un coup de main --- quand on lui a dit que tu venais, elle était contente. Pas vrai, papa ? » Je vois le regard d’Ugo alterner entre notre fils et moi … Est-ce que je ne lirais pas un peu de panique dans ses yeux ? « Euh – oui, c’est sûr que tu peux toujours dormir chez ma mère au besoin. Elle n’y verra aucun problème. » Mais moi, ça me posait problème parce que ça donnait l’impression que je m’incrustais chez mon ex-belle-mère alors que ce n’était pas ce que je voulais. « Juste une nuit, le temps que je trouve une chambre dans un hôtel. » consentis-je en regardant tour à tour Bobby et Ugo. « Nonna va être contente ! T’sais qu’elle demande souvent de tes nouvelles à Papa, … ou même à Maya et moi quand on l’a au téléphone.» ça ne m’étonnait qu’à moitié, je m’étais toujours bien entendue avec la mère d’Ugo. On aurait pu se faire la guerre, elle aurait pu décréter que je lui volais, en quelque sorte, son fils, mais elle avait compris que ce n’était pas mon but dès le début de notre histoire parce qu’Ugo était parti voir sa mère sans moi bon nombre de fois. Néanmoins, je ne pouvais pas m’empêcher de penser qu’elle n’aurait plus du tout la même opinion me concernant si elle savait pourquoi on avait divorcé. J’avais toujours du mal à croire qu’Ugo n’ait pas dit les vrais raisons à sa mère.
Maya, somnolente, s’accrocha à son père comme un petit koala et Ugo ne tarda pas à laisser son sac à terre pour la récupérer en le prenant dans ses bras. Bobby étouffa un longue baillement. « Ça nous aidera à partager un taxi --- Val, tu peux prendre mon sac s’il te plaît... » - « Oui vas-y. » acquiesçais-je tout en laissant Ugo et les enfants s’avancer vers les taxis. Je n’avais qu’une hâte, arriver à bon port et pouvoir me poser … seule ! « Tu tiens le coup chaton ? » demandais-je à l’adresse de Bobby qui se mettait à bailler de plus en plus fréquemment. Ce dernier acquiesça d’un signe de tête. Preuve qu’il était vraiment fatigué, il ne râlait même pas quand je lui donnais un surnom ridicule de bébé.
Ugo nous dégote un taxi à la vitesse de l’éclair mais le trajet paraît durer une éternité. S’il est à peine 18 heures ici, il est déjà 2h du matin à Brisbane, et je sens que je vais tomber de sommeil d’ici peu. Le temps que dura le trajet, Maya se rendormi et je voyais Bobby lutter contre le sommeil. A peine le taxi garé devant la maison familiale que la mère d’Ugo sort de chez elle, comme si elle guettait notre arrivée. Et son sourire s’agrandit en nous apercevant tous les quatre. Au complet ! Comme avant. Je lui fais un rapide signe de la main et sors de la voiture. Bobby sort ensuite et je fais le tour du véhicule pour récupérer Maya qui dort encore. Encore quelques kilos et je ne serais plus en mesure de porter ma cadette mais elle a la technique. Elle enroule ses petites jambes autour de ma taille et ses bras autour de mon cou, si bien qu’elle ne risque pas de glisser. « Buongiorno Nonna. » je lui murmure. Elle caresse tendrement la tête de Maya et claque un baiser sur ma joue. « Je suis contente de te voir ma fille » me susurra-t-elle à l’oreille et en italien. Je lui adressais un sourire qui, je l’espérais, n’était pas crispé. J’étais mal à l’aise de jouer un jeu avec mon ex-belle-mère que j’aimais particulièrement. « Je vais coucher Maya. Je vous rejoins après. » dis-je en sentant la prise de Maya se resserer un peu plus sur moi, « Ma carte est dans mon sac Ugo, tu peux payer avec. J’ai toujours le même code. » Et sans attendre, je monte directement. Après tout, ce n’est pas la première fois que je viens ici. Je connais cette maison par cœur et la mère d’Ugo nous attribut toujours les même chambres. J’essaie de ne pas trop penser à la chambre qu’elle va m’attribuer cette fois et après un dernier câlin et un dernier bisous, je referme la chambre de Maya pour redescendre dans la cuisine. Je pense que j’interromps une conversation sérieuse entre Ugo et sa mère parce que, lorsque je pénètre dans la pièce, la conversation s’arrête. « Voilà je suis là. Je suis désolée d’arriver à l’improviste Nonna, je ne resterais qu’une nuit, le temps que je trouve un autre hôtel.» lui assurais-je. Et vous avez vu, je fais l’effort de ne parler qu’en italien avec elle !
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Ugo De Luca
La nostalgie des sentiments
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« Juste une nuit, le temps que je trouve une chambre dans un hôtel. » J’hausse les épaules comme s’il s’agit d’un non-événement et sachant ce que ma mère viendra me souffler à l’oreille. « Nonna va être contente ! T’sais qu’elle demande souvent de tes nouvelles à Papa, … ou même à Maya et moi quand on l’a au téléphone. » Forcément, il faut qu’il en ajoute une couche et je préfère ne pas commenter ou même rebondir sur ce détail. Les valises et les enfants – Maya est un vrai poids mort quand elle est en train de dormir, ce n’est plus le même gabarit – sont chargés dans le taxi et nous voilà en route vers la maison familiale. Une propriété bien trop grande mais j’avais voulu à tout prix offrir la plus belle des demeures à ma mère. J’avais voulu qu’elle puisse avoir ce qu’elle méritait : la maison de ses rêves avec suffisamment de place pour s’entourer des gens qu’elle aime … et pour ces vacances, nous étions ces personnes.
D’ailleurs, il ne lui faut pas plus de trois secondes pour sortir de chez elle et se diriger vers nous. Quelque chose me dit qu’elle nous attend depuis plusieurs jours. Je laisse ma mère saluer tout le monde pendant que je m’occupe de nos valises et de payer la course. Quand Bobby s’avance, je le retiens par le sac à dos pour lui désigner d’un signe de tête les valises – s’il a envie de dormir, il n’est pas le seul et il a intérêt à me donner un coup de main. Hors de question que je me tape tout le boulot. Il marmonne quelque chose qui n’est sans doute pas un compliment à mon égard. « Ils grandissent trop vite --- la dernière fois que je l’ai vu, il était … comme ça … », me dit-elle en désignant l’aîné, qui entend le commentaire et semble bomber le torse, ce qui m'amuse. « Ils grandissent trop vite, et je vieillis trop vite tu veux dire … », elle glousse et vient déposer un baiser sur ma joue en enroulant ses bras autour de moi pour m’enlacer. « Je suis mort – je vais aller dormir … vous me réveillez si vous faites un truc, hein ?! » On acquiesce et Bobby disparaît dans la chambre qui est toujours la sienne quand nous nous retrouvons ici.
Ma mère m’entraîne avec elle dans la cuisine. Et je sais déjà quelle est la raison de ce rapt. « Est-ce que je peux espérer que tu ais pris conscience qu’on ne rompt pas des vœux faits devant Dieu en un claquement de doigts et que ce divorce est une folie ? » Ai-je oublié de préciser combien le mariage est sacré ? Je soupire. « C’est surtout pour les enfants, pour qu’ils puissent passer des vacances en famille --- je suis toujours divorcé, ‘ma. Valentina et moi, nous sommes divorcés. » « Sur le papier oui … mais pas vis-à-vis de », et elle lève l’index vers le plafond et je roule des yeux, fatigué par cette conversation.
« Voilà je suis là. Je suis désolée d’arriver à l’improviste Nonna, je ne resterais qu’une nuit, le temps que je trouve un autre hôtel. » « Qui t’a donné cette drôle d’idée ? Je ne fais pas dormir ma famille à l’hôtel ! Jamais de la vie. J’espère que ce n’est pas Ugo qui t’a mis en tête de dormir à l’hôtel », et elle accompagne ses propos en me donnant un coup du plat de la main sur le ventre, ce qui me fait sourire. « Il y a de la place pour tout le monde ici --- et je serais ravie de pouvoir savoir comment tu vas depuis tout ce temps. Je suppose que vous ne voulez pas manger quelque chose ? » « J’ai surtout besoin d’une douche et de quelques heures de sommeil ---. » Presque déçue, elle se tourne vers moi et acquiesce d’un signe de tête.
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Rien à signaler sur la route – fort heureusement – et c’est sans encombre que nous arrivons devant la magnifique demeure de la mère d’Ugo. Sans surprise, sa mère est absolument ravie de me voir. Et je ne me sens que plus mal à l’aise parce que si elle connaissait la vérité, elle ne m’accueillerait pas avec un tel entrain alors, même si Maya est un poids mort, je la conduis moi-même dans sa chambre. Elle ouvre à moitié un œil pour quitter ses chaussures, et son pantalon pour se glisser sous les draps sentant bon l’air italien.
Quand je reviens dans la cuisine, Ugo est en pleine discussion avec sa mère et je ne perçois qu’un : « (…) pas vis-à-vis de » Et je préfère pas savoir la teneur de cette conversation surtout quand j’aperçois Ugo rouler des yeux. Je finis par manifester ma présence et précise bien à Nonna que je ne veux pas m’incruster et que dès demain, je m’en irais à l’hôtel. « Qui t’a donné cette drôle d’idée ? Je ne fais pas dormir ma famille à l’hôtel ! Jamais de la vie. J’espère que ce n’est pas Ugo qui t’a mis en tête de dormir à l’hôtel » Je lui adresse un vrai sourire et secoue la tête négativement. « Non, bien sûr que non mais je me suis déjà invitée à venir en Italie, alors je vais pas, en plus, m’inviter ici.» répondis-je même si la matriarche De Luca ne l’entend pas de cette manière visiblement, « Il y a de la place pour tout le monde ici --- et je serais ravie de pouvoir savoir comment tu vas depuis tout ce temps. Je suppose que vous ne voulez pas manger quelque chose ? » D’un coup d’œil, j’essaie d’envoyer un SOS à Ugo qui ne semble pas avoir saisi le message. Il allait falloir qu’on ait une discussion sur ce qu’elle sait Nonna. « J’ai surtout besoin d’une douche et de quelques heures de sommeil ---. » Lâcheur !!!! semblait dire mon regard. « Je tombe de fatigue moi aussi mais je rêve surtout d’une bonne douche, mais promis demain on pourra discuter, d’accord ? » Bien que déçue, Nonna ne râle pas, parce qu’elle sait à quel point le voyage peut-être épuisant. « Et … je prends quelle chambre ? » demandais-je prudemment. Et ça allait me faire bizarre de ne plus avoir la même chambre. Nonna nous regarda tour à tour sans sembler comprendre avant de capituler et de soupirer. « La chambre en face de ton ancienne chambre est libre … » Et elle nous tourne le dos pour marmonner je ne sais quoi … et se prendre une infusion. Je vois bien qu’elle est déçue. Si son but est de nous rabibocher avec Ugo, elle peut s’accrocher.
Soupirant longuement, je reviens dans l’entrée et prends ma valise. « Je te laisse la salle de bain en premier, j’irais après toi. » l’informais-je tandis que je découvrais mon « cocon » de ces vacances. Cette chambre était identique à celle d’en face sauf que j’allais y dormir seule. Je sors mes affaires de toilettes ainsi qu’une nuisette et me mets à pianoter sur mon téléphone. Je ne plaisantais pas quand je disais que je ne voulais pas être une invité indésirable dans cette maison. Je me rends compte que j’ai reçu un message de mon fils … une photo ? … De moi endormie, la bouche légèrement ouverte … avec Ugo qui pose et surtout, sourit comme un idiot ?! Je vais le tuer !! marmonnais-je, et sans réfléchir je sors de la chambre comme une furie. Je suis une bonne mère, je ne vais certainement pas réveiller mon fils mais Ugo, lui, il est encore debout pour que je lui passe un savon. Et c’est sans attendre que je pénètre dans la salle de bain sans m’annoncer – à quoi ça sert voyons ! – « C’est quoi cette photo ??! » lui dis-je en lui mettant mon téléphone sous le nez - mes yeux lançant des éclairs - ce qui, compte tenu de ma taille, y compris avec mes talons compensés, me faisait lever haut mon bras. Dans un même temps, je réalisais qu’il était nu et que … j’étais rentrée dans la pièce sans y être invitée…
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