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 #42 joamie + if this is love, then love is easy

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Message(#)#42 joamie + if this is love, then love is easy - Page 3 EmptySam 27 Fév 2016 - 12:06

if this is love, then love is easy
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


Joanne devait certainement être la seule femme qui voulait savoir comment cela s'était passé avec d'autres. Elle entendait bien que Jamie n'aimait pas lui en parler, il devait savoir tout autant qu'elle que ça n'allait que la blesser. Et il savait que ne plus en parler du tout serait tout aussi douloureux, et cela laisserait libre cours à l'imagination de la belle. Elle aurait très certainement fini par croire que ces expériences là étaient bien meilleures que toutes les fois avec elle, et d'autres idées qui n'allaient que décupler cette impression là. Autant la blesser là pour éviter qu'elle se détruise par la suite, parce que la belle blonde en était plus que capable. Joanne n'aurait jamais pensé qu'il se laisserait aller ainsi, tout de même. Il lui avait dit bien avant que ce n'était pas son style, de coucher à tout va avec des femmes, voilà qu'il en avait deux pour lui pendant quelques semaines. Elle ne fit plus de commentaires, et ne posa plus de questions, bien qu'il y en avait encore beaucoup qui trottait dans sa tête, chacune d'entre elle étant plus horrible que l'autre. Il lui arrivait de penser ce qu'il se passerait si ça avait été l'inverse. Comment aurait-il réagi vis-à-vis de l'homme qu'il avait touché, et vis-à-vis d'elle. Quelque part, elle savait que les cachets ne suffiraient pas à faire abstraction de sa colère. De toute façon, Joanne ne supporterait certainement pas elle-même qu'un autre homme puisse la toucher comme lui le pouvait. A ses yeux, cela s'apparentait presque à du viol. Mais là voilà dans ses bras, à se faire embrasser avec une ardeur certaine et un désir qui n'était pas mesurable. Elle restait sa poupée, après tout. Ses mains avaient retrouvé quelques unes de ses courbes jusqu'à s'aventurer près de l'intimité de la belle. Son coeur battait à toute vitesse dans sa poitrine, ce qui fit automatiquement accélérer sa respiration. Jamie commençait alors à chérir son intimité avec une grande délicatesse, du bout de ses doigts. Au début, sur le coup, la jeune femme ne sut pas trop quoi ressentir, et elle bloqua sa respiration jusqu'à ce qu'elle se rende compte à quel point elle s'en délectait. Elle restait ainsi pendant de longues secondes jusqu'à finalement détendre ses muscles bien crispés par la nervosité, et évacuer un long gémissement de plaisir. Certaines habitudes ne s'étaient pas perdus, comme ce réflexe de basculer ou de pencher la tête lorsqu'il s'en prenait à son côté. Il ne l'embrassait pas, il la dévorait de plaisir. Autant de détails dont il se rappelait parfaitement et qui la faisait encore plus fondre qu'avant. Absolument tout lui semblait être décuplé. Des très légers mouvements de bassin traduisait un peu le plaisir qu'il parvenait à lui procurer avec ces simples caresses, sans même avoir besoin d'aller en elle. Joanne ne s'était pas rendue compte que son pantalon avait eu tout le loisir de finir de glisser le long de ses jambes écartées. Ses mains s'étaient d'abord mises dans ses cheveux, mais sentant ces sensations revenir en elle, elle glissaient jusqu'à son dos où elle pouvait s'agripper comme bon lui semblait. Jamie avait déjà dit qu'il appréciait lorsqu'elle laisse involontairement ses marques sur elle. "Jamie..." Elle ne parvint qu'à dire son nom entre deux gémissements. Elle ne voulait pas lui demander d'arrêter, non, mais tout simplement qu'elle appréciait, que tout lui semblait tellement plus fort qu'avant qu'elle avait l'impression qu'elle allait exploser. Mourrant de chaud, le t-shirt commençait à coller sur sa peau tandis que sa respiration devenait de plus en plus sonores. Ses mouvements s'accentuaient, de manière totalement incontrôlée. Son dos se cambra de plus en plus lorsque tout devint plus fulgurant, et qu'elle se laissa déborder par ce tout. Absolument tout ses muscles se crispèrent, venant même à stopper sa respiration une nouvelle, puis son corps se mit à frémire intensément, avant qu'elle ne parvienne à libérer un cri qu'elle n'avait pas émis depuis très longtemps. Ses doigts s'étaient plantées dans la peau de Jamie, à l'endroit même où il comptait faire son tatouage. Tout était si agréable. Etrange, mais incroyablement agréable. Elle avait oublié, toutes ces sensations là.
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Message(#)#42 joamie + if this is love, then love is easy - Page 3 EmptySam 27 Fév 2016 - 13:09


☙ if this is love, then love is easy


C'est un bien petit début de retrouvailles, mais une bonne entrée en matière tout de même. C'est déjà plus que ce que j'aurais pu espérer obtenir de Joanne ce soir. D'un côté, cela délivre un peu de la frustration que j'ai pu accumuler à force d'être interdit de la voir nue ou de toucher son corps. Je peux retrouver un peu de la chaleur qui lui est propre, la douceur de son épiderme. Dans l'obscurité, je ne peux toujours pas poser mon regard sur elle, mais alors qu'elle gigote légèrement tout contre moi, je peux deviner toutes ces courbes de cette silhouette que je connais par coeur, et cette caresse de son corps sur le mien, même à travers le tissu, me convient bien pour cette fois. Les mouvements de son bassin me font perdre la tête, retrouver ce contact si intime fait brûler mes joues au moins autant que si nous étions en train de faire l'amour. C'est le cas, dans un sens. C'est un premier pas vers ce moment qui sera, à n'en pas douter, particulièrement intense. Il suffit de sentir nos épidermes brûler comme jamais sous de simples caresses. Il est terriblement difficile de garder les pieds sur terre, et c'est ce qui crée la frustration de cet instant. Mes envies sont on ne peut plus limitées par mon souci de ne pas brusquer Joanne et la mettre plus à l'aise avec ce genre de contact. Si je m'abandonnais, nous irions plus loin, nous irions jusqu'au bout. Mais ce n'est pas le moment, il est trop tôt. Il faut y aller étape par étape. Renouer tout doucement avec cette intimité qui a complètement disparu entre nous depuis des mois. Au moins, je peux de nouveau user, rien qu'un peu, de cette manière là de lui dire que je l'aime, et transmettre ces paroles qui ne passent qu'à travers les caresses et les baisers. Cette barrière franchie, l'expérience pourra peut-être être retentée, et poussée un peu plus loin à chaque fois, jusqu'à ce qu'elles tombent toutes. Et je pense que dans un couple fonctionnant comme le notre, retrouver pleinement l'aspect physique de notre relation, être à nouveau capables de faire l'amour comme nous le voulons, sera salutaire. Cette frustration est sûrement l'un des facteurs majeurs qui nous empêchent de complètement tirer un trait sur le passé et aller de l'avant. J'ai tellement hâte de la redécouvrir, de goûter chaque parcelle de sa peau, de pouvoir me mêler à elle, sentir de nouveau tous ces frissons qui faisaient trembler mon corps tout entier. Être à elle corps et âme, à sa merci, et n'être capable de penser qu'à la beauté de l'instant où nous ne sommes qu'un. Pour le moment, je profite pleinement de ce qu'elle m'offre. Je suis les mouvements de son bassin qui me fond fondre, je dévore ses lèvres avec un désir immodéré. Joanne parvient même à m'arracher quelques gémissements d'un plaisir mêlé à la surprise et à cette douleur agréable lorsqu'elle plante ses ongles dans mon dos. Au bord de sa bouche, j'aspire mon nom qu'elle souffle à peine, son souffle brûlant qui laisse deviner les sensations qui la consument peu à peu. Puis son dos se cambre et la jeune femme finit par craquer sous la pression d'un plaisir retrouvé. En la sentant s'abandonner ainsi, tout contre moi, le peu de lumière de la chambre me permettant d'admirer son cou étiré et son visage jeté en arrière, la chaleur de mon propre corps devient étouffante. Je laisse ma main entre ses jambes pendant un instant, le temps que l'émotion s'apaise. Les dents serrées, j'essaye de faire taire cette immense frustration qui fait tambouriner mon coeur si fort. Je reprends ma respiration, difficilement. Finalement, je fais délicatement glisser le pantalon de Joanne le long de ses jambes pour le remettre sur ses hanches, puis je m'allonge à côté d'elle. « Je t'aime. » je murmure en passant le dos de ma main sur sa joue chaude et légèrement humidifiée par la sueur. Je dépose un léger baiser sur ses lèvres. Quelques minutes de silence passent ainsi. La moindre lumière se reflète dans dans les yeux de la belle qui brillent dans le noir. Je me noie facilement dans ses iris, le regard amoureux. « Tu ferais mieux de dormir maintenant. » Bien assez d'heures de sommeil ont été perdues, même si je pense qu'elles en valaient la peine. Nous avions besoin de parler. Nous avions besoin de nous retrouver un peu. « La journée de demain est chargée. » je lui rappelle avec un petit sourire. Aussi riche en événements qu'en émotions. Mieux vaut être reposé.

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Message(#)#42 joamie + if this is love, then love is easy - Page 3 EmptySam 27 Fév 2016 - 14:27

if this is love, then love is easy
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


Joanne s'était complètement laissée aller, sans trop se poser de questions ou sans se rappelle que d'autres femmes avaient le toucher - et qu'il avait certainement touché de cette manière. Non, cette fois-ci, l'amour qui régnait en maître entre eux avait effacé toutes ses idées noires pendant cet instant, qui n'était qu'à eux. C'était si étrange de se retrouver ainsi. Un acte minime, comparé aux ébats qu'ils pouvaient avoir, mais pas moins significatif. Elle avait oublié la dernière fois qu'il avait ainsi caressé, chéri. Il avait envoûté sa belle comme on pouvait charmer un serpent, et était parvenu à l'emmener bien au-delà de ses espérances, ce soir-là. Cela surprit même la jeune femme, qui découvrait son nouveau corps depuis l'accouchement et avant. Sa peau était devenue bien plus réceptive à ses caresses, où qu'elles soient. Les zones déjà sensibles l'étaient encore plus, comme si son corps la suppliait également de céder, et de se laisser aller. Laisser Jamie exprimer son amour pour elle comme il savait si bien le faire. Il y avait à nouveau cette bulle qui commençait très doucement à se former. Du moins, les bases, l'ossature. Tout le reste était encore à construire, et l'un comme l'autre savait que cela allait prendre beaucoup de temps. Des semaines, des mois, on ne savait pas vraiment. Jamie laissait sa main où elle était pendant plusieurs minutes avant de la retirer. C'était un peu le même principe que lorsqu'ils faisaient l'amour, et qu'il restait longuement en elle même après avoir joui. Ils appréciaient tous les deux ce contact et ce calme. Joanne sourit à ses mots d'amour et profitait de sa caresse."Je t'aime aussi." lui répondit-elle tout bas. Il était vrai qu'il était temps de dormir, vu que le weekend s'annonçait particulièrement intensif. Avant de venir se blottir contre lui, elle regarda rapidement l'heure et fut perplexe que Daniel ne se soit pas encore réveillé pour réclamer sa mère. Celle-ci fronça un petit peu les sourcils. "Je vais juste voir si Daniel dort bien." dit-elle en se levant du lit. Le bébé dormait à point fermé, imperturbable. Le pédiatre lui avait dit que chaque bébé faisait ses nuits à une période différente. Certains, c'était dès la maternité, d'autres, c'était six mois après. Elle le regardait dormir quelques minutes avant de retourner dans leur chambre. "Il n'a pas trop l'air d'avoir faim." dit-elle tout bas. Joanne prit quand même son portable pour mettre un réveil et respecter l'intervalle maximum des six-sept heures entre chaque tétées. Elle devait penser à appeler le pédiatre pour lui demande s'il fallait tout de même qu'elle respecte ses règles là ou si, le cas échéant, elle devait le laisser dormir toute la nuit s'il le voulait. Ce qui est en soi, serait loin d'être une mauvaise chose, cela permettrait à Joanne de bien mieux se reposer la nuit, quitte à allaiter plus régulièrement en journée. Ils seraient sacrément chanceux d'avoir un bébé qui fait ses nuits au bout de moins d'un mois de sa vie. Joanne fila sous la couette et se blottit contre son fiancé. "Je ne veux pas trop m'avancer, mais j'avoue que ce serait génial si Daniel commence effectivement à faire ses nuits." dit-elle tout bas, alors que ses yeux se fermaient déjà. Joanne était épuisée. Leurs brefs ébats, leur conversation bien moins joyeuse -mais très importante et nécessaire-, les nuits saccadées et écourtées commençaient à avoir raison. La jeune femme s'assoupit rapidement, dans un sommeil sans rêve, ni cauchemar. Elle était juste bien, là. Quelque part, elle était presque soulagée qu'une première barrière soit tombé, et que Jamie ait eu accès à sa belle, même si c'était encore très limité. La pauvre se doutait bien que cela devait être malgré tout extrêmement frustrant. Elle culpabilisait un peu pour cela, bien que ce soit bien la seule chose pour laquelle Jamie savait se montrer extrêmement patient - en dehors de leur mariage. Joanne se réveilla donc encore une fois, lorsqu'elle avait mis le réveil, pour extirper Daniel de son sommeil et le nourrir. La fois suivante, c'était la lumière du jour dans la pièce qui la fit doucement émerger. Elle se trouvait à la place de Jamie, sauf que la personne en question n'était plus dans le lit, se demandant bien où il pouvait se trouver. Il y avait une chance sur deux qu'il soit avec Daniel.
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Message(#)#42 joamie + if this is love, then love is easy - Page 3 EmptySam 27 Fév 2016 - 16:35


☙ if this is love, then love is easy


Cette fois, les petits hoquets de Daniel n'ont réveillé que moi. Preuve que sa maman était bien fatiguée, elle dont le sommeil est d'habitude si léger. Je la laisse donc dormir, elle en a bien besoin, et m'extirpe lentement du lit dans un léger froissement de tissu. En catimini dans la chambre, j'emporte le baby-phone et j'attrape dans le dressing le premier t-shirt qui me passe sous la main. Il fait un peu frais ce matin. J'ai l'impression que la nuit a été plus courte que je ne l'aurais voulu. Il manque peut-être une ou deux heures de sommeil à mon compteur. Je dois sûrement les imputer au moment passé à parler avec Joanne, ce qui, en soi, n'est pas bien grave. Je n'ai pas forcément le pas très léger naturellement, pourtant je parviens à quitter notre chambre et rejoindre celle de Daniel sans faire de bruit -malgré un léger grincement de parquet dans le couloir. Le petit s'agite à peine au fond de son berceau, toujours sage même dans ses réclamations. Nous avons tellement de chances d'avoir un bébé avec ce genre de tempérament. Ma mère m'avait raconté plusieurs fois que je hurlais particulièrement fort, si bien qu'elle et le pédiatre s'inquiétaient que je ne me fasse pas moi-même du mal à mes tympans fragiles, à moins que cela ne signifiait que j'étais né sourd et que j'étais donc incapable de m'entendre. Je leur ai toujours causé bien du souci. Daniel, lui, fait partie de ces bébés rêvés par de nombreux parents. Je le tire de son berceau délicatement, et à peine l'ais-je pris dans mes bras que je comprends que le petit ne réclame pas le sein de sa mère. Le bonhomme a la couche pleine. Malgré la première semaine de Dan à la maison que j'ai pu passer avec lui, ce qui m'a permis d'en apprendre assez sur les techniques ancestrales du changement de couches, je n'ai guère souvent l'occasion de mettre ce savoir en pratique le reste du temps puisque Joanne s'en occupe toujours. Autant dire que le peu de fois où je m'y colle relève parfois du gag. Néanmoins, cette fois-ci, je m'en sors plutôt bien du premier coup. On fait quand même difficilement plus adorable d'un petit ventre, une paire de fesses ou de joues de bébés. Encore plus quand celui-ci se tord de rire. Ses minuscules pieds sont bien sensibles aux légères chatouilles que je lui fais, ou je souffle de l'air sur son ventre dodu, et Daniel gazouille de bon coeur à chaque fois. Il a déjà changé en trois semaines. Il a un peu grandi, ses muscles sont plus toniques, mais il reste un bébé assez frêle. Je ne m'inquiète pas pour lui. Il semble en pleine santé sous ses joues roses et derrière son sourire sans dents, c'est le plus important. Autre mystère de la vie de bambin, les vêtements. Et là aussi, je m'en occupe rarement. J'hausse les épaules et me dis que de toute manière, le petit se fiche bien de ce qu'il porte. Je lui enfile l'un des minuscules ensembles qu me passent sous la main et me bat pendant une dizaine de minute avec ses pieds pour réussir à lui enfiler ces fichues chaussettes -parce que le moindre contact le fait mourir de rire et gigoter dans tous les sens. Il a le rire contagieux, je dois l'avouer. Je ne peux pas m'empêcher de pouffer en ayant l'impression qu'il se moque joyeusement de son papa. « Allons faire le petit-déjeuner pour maman, hm ? » je lui dis tout bas une fois calé dans mes bras. Nous quittons la chambre et descendons au rez-de-chaussée. J'ouvre immédiatement la porte-fenêtre afin que les chiens filent jouer dehors et épargner leurs aboiements à Joanne. Le plus longtemps elle dormira, le mieux ce sera. Il est un peu tôt pour un brunch, alors je me contente de disposer sur la table un petit-déjeuner classique. Je garde toujours Daniel contre moi, lui montre des choses et d'autres. Je n'ai aucune idée de s'il comprend quoi que ce soit, mais son regard est si pétillant de curiosité que je lui parle tout de même. La table est bien garnie, et la jeune mère toujours dans les bras de Morphée. Faute d'avoir mieux à faire, je m'allonge dans le canapé, les jambes repliées, et Dan adossé à mes cuisses. Je caresse tendrement ses joues, attrape ses petites mains, et joue ainsi avec lui jusqu'à ce que je perçoive dans l'escalier le bruit des pas de Joanne. « Maman est là ! » Et à peine le petit aperçoit-il sa mère, après le plus large des sourires, se met-il à couiner pour réclamer son lait matinal. Je me relève en le portant et m'approche de ma belle pour déposer un baiser sur ses lèvres. « Bien dormi ? » Délicatement, je lui confie Daniel. « Nous avons préparé le petit-déjeuner, mais je crois que ça lui a donné faim. » A moins que la guerre pour l'attention de Joanne ait déjà débuté et que le bébé a bien compris qu'il lui suffit de hoqueter un peu pour qu'elle soit aux petits soins pour lui. « Nous devons aller chercher la voiture dans deux petites heures si nous voulons avoir le temps de boucler le programme de la matinée. » Pas besoin de se bousculer néanmoins, mes parents attendront s'il le faut.

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Message(#)#42 joamie + if this is love, then love is easy - Page 3 EmptySam 27 Fév 2016 - 17:20

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I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


Il n'y avait pas beaucoup de bruits dans la maison, ni Daniel qui hoquetait au loin. Même sans babyphone, Joanne serait capable de l'entendre. Elle supposait que Jamie s'était occupé de lui et ne lutta pas contre quelques minutes pour émerger un peu plus longtemps. Elle pensait que Jamie devait certainement apprécier récupérer le petit au matin, exercer son rôle de père à temps plein le weekend puisqu'il y était restreint en semaine. Encore bien emmitouflée dans la couette, la jeune femme se décida enfin à s'étirer et à se lever. Elle enfila son gilet en laine pour couvrir ses bras et descendit tel quel. La douche sera pour plus tard, elle voulait d'abord voir les deux hommes de sa vie. Installé sur le canapé, Jamie prit Daniel dans ses bras avant de se lever et dire bonjour à sa douce. Il l'embrassa tendrement avant de lui confier le bébé, qui réclamait le sein de sa mère. "Un peu plus ne m'aurait pas fait de mal, mais oui." dit-elle avec un sourire. Joanne déposa à son tour un baiser sur ses lèvres, un peu plus amoureusement. Il lui rappela rapidement le programme de la matinée. Elle aurait presque oublié qu'il avait planifié beaucoup de choses pour ce weekend. "Nous avons encore un peu de temps devant nous." [/color]dit-elle doucement. Pour déjeuner, se laver, se changer et se préparer, c'était largement jouable. Joanne avait mis dans la bouche du petit son petit doigt, histoire de le faire patienter un peu pendant qu'ils discutaient. "J'avoue que je suis assez curieuse de voir ce que tu me réserves." Elle était surtout intriguée. Jamie avait toujours énormément d'idées en matière de cadeaux, elle pouvait s'attendre à n'importe quoi avec lui. Elle l'embrassa encore une fois avant que Daniel ne se rende compte de la supercherie, et s'installa sur le canapé de leur petit cocon, relevant son t-shirt afin que le bébé ait accès au sein - qu'il prit d'assaut, sans se poser de questions. Il avait une faim de loup. "Papa t'a sacrément bien habillé, ce matin, dis donc." lui dit-elle tout bas, en caressant ses cheveux, tout sourire. Daniel prit un peu plus de temps que d'habitude à manger. Faire quasiment ses nuits, ça creusait. Une fois qu'il avait terminé, Joanne le prit tout contre elle et se leva pour rejoindre son fiancé, qui terminait de servir les boissons chaudes. Il avait même pensé à préparer un chocolat chaud pour sa belle. "Merci beaucoup, mon amour." lui dit-elle tendrement pendant qu'elle posait Daniel dans le transat. Voilà qu'il somnolait déjà. Elle l'embrassa encore une fois sur le front avant de s'installer à table. Le couple commençait à se servir. Il y avait sur la table de quoi faire un petit-déjeuner des plus copieux. "Tu es réveillé depuis longtemps ?" finit-elle par demander, pendant qu'elle se servait en pain. "Je ne t'ai absolument pas entendu." Elle qui avait d'habitude le sommeil si léger, était particulièrement perturbée de ne pas l'avoir même senti s'extirper du lit pour aller prendre soin de son fils. Le repas se passait calmement, en toute sérénité. Joanne mangeait avec un bon appêtit. "J'ai... J'ai apprécie, cette nuit." dit-elle timidement. C'était tout de même un petit tournant de leur vie conjugale, une nuit qui était loin d'être à prendre à la légère. Elle retrouvait également toute la difficulté de discuter de leur vie intime, chose avec laquelle elle s'était un jour sentie plus à l'aise d'en parler avec lui - et ça semblait lui plaire. "Je parle du tout, enfin... D'avoir parlé, et... Ce qu'il s'est passé ensuite." Elle ne s'en rendait certainement pas compte, mais ses joues avaient un peu rosie lorsqu'elle mentionne le sujet. Elle ressentait d'exprimer son ressenti par rapport à cela, de constater ce qui avait pu lui plaire et moins lui plaire. Au moins, il avait été honnête avec elle. "Je préfère que les choses soient dites, même si ça ne peut que me faire du mal." Elle haussa les épaules, avec un léger sourire nerveux. "Ca ne peut pas être pire que ce que je suis capable de m'imaginer." avoua-t-elle. Et il le savait tout autant qu'elle, très certainement. Jamie savait que sa fiancée était bien capable de se détruire elle-même avec quelques éléments mal interprétés, il avait vu les ravages que cela pouvait causer. "Et puis la suite, c'était...C'était..." Bien, parfait, bien adapté. Elle rit nerveusement. "Ca m'a un peu rappelée le soir où tu étais venu chez moi."Cette tentation limitée par tellement de choses. "Je suis désolée, ça doit être tellement frustrant pour toi, je limite absolument tout." Mais le blocage était bien là, bien que Jamie avait pu casser quelques briques du mur la nuit d'avant. "Avant de m'endormir, j'ai eu une pensée un peu ridicule. Je me suis demandée s'il y avait nécessité d'insonoriser les pièces adéquates quand... quand... nous irons mieux." Leur couple, leur vie sexuelle. Elle espérait juste qu'il comprenait ce dont elle parlait. Elle peinait tellement à retrouver ses mots lorsqu'il s'agissait de leur vie intime, ça la perturbait à nouveau. A la fin du petit-déjeuner, Joanne fila à la douche, maintenant que le père était là et qu'elle pouvait prendre soin d'elle un peu plus longtemps que d'habitude.
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Message(#)#42 joamie + if this is love, then love is easy - Page 3 EmptySam 27 Fév 2016 - 18:38


☙ if this is love, then love is easy


La jeune mère s'occupe du petit, et pour ma part, je retourne en cuisine m'occuper de mettre de l'eau à chauffer dans la bouilloire pour le thé, ainsi que du lait pour le chocolat chaud de la demoiselle. Le tout atterrit sur la table quand Joanne m'y rejoins. Je lui souris tendrement. Pour le trop peu de temps que j'ai à lui accorder en semaine, je peux bien me donner du mal le week-end, et jouer comme il se doit mon rôle de fiancé et de père. Nous attaquons sans attendre prenant chacun du pain. Je jette mon dévolu sur de la confiture de mirabelles, me disant que cela ira parfaitement avec mon thé à l'orange. « Ca fait un peu moins d'une heure que je suis réveillé. Dormir un peu plus n'aurait pas été de refus pour moi non plus. » dis-je avec un léger sourire. Je hausse les épaules. Il paraît que c'est le lot de tout parent, le manque de sommeil. Malgré un bébé des plus calmes, il n'y a pas de raison pour que nous soyons une exception. « J'en connais qui seront au lit tôt ce soir. » j'ajoute avec un petit rire qui se transforme malgré moi en bâillement. Oui, nous rattraperons nos heures manquantes ce soir. Ca aussi, c'est ce que tous les parents se disent. Pendant ce copieux petit-déjeuner -je fais toujours exprès d'en mettre des tonnes sur la table pour ouvrir un peu plus l'appétit d'oiseau de ma compagne- la jeune femme évoque la nuit de la veille. Je souris en coin en l'entendant dire qu'elle a apprécié. Qu'importe si la discussion n'était pas forcément des plus agréables, la suite, elle, l'était. « Ca faisait longtemps que nous avions besoin d'un moment pareil, je pense. » Autant concernant la discussion que ce petit moment d'intimité qu'elle m'a autorisé à avoir avec elle. Nous avions besoin de faire ces pas l'un vers l'autre. Ce sont des étapes obligées afin d'aller mieux. Je ris légèrement quand Joanne se souvient de la soirée à son appartement. « C'est vrai, ça y ressemblait. » Nous reprenons un peu de zéro. Nous rebâtissons notre histoire, encore une fois, afin qu'elle soit encore plus forte pour notre fils. Pour que cette famille soit plus forte que tout. Après une gorgée de thé, je balaye les excuses timides de la jeune femme d'un geste de la main. « Ce n'est pas grave. Je conçois que ce soit difficile pour toi. Tu as mis au monde un bébé, ce n'est pas rien. » L'accouchement est d'une violence telle pour le corps qu'on ne peut pas exiger d'une mère d'être de nouveau pleinement opérationnelle en quelques semaines, je le sais bien, et comme je le lui ai dit, lui forcer la main n'est pas mon intention. « Mais je t'assure que tu es une magnifique maman. Et des plus désirables. » j'ajoute avec un sourire malicieux. Elle est tellement mignonne lorsqu'elle rougit en parlant de notre sexualité. On se croirait vraiment revenus des mois en arrière. Elle se demande s'il est nécessaire d'insonoriser notre chambre, afin d'épargner nos ébats au petit. J'avoue qu'en dehors des plaisanteries à ce sujet, je n'y ai jamais sérieusement songé. « Dans quelques années, pourquoi pas. Ca peut être une bonne idée, pour nous éviter d'avoir à attendre que Daniel ne soit pas à la maison pour pouvoir… faire du bruit. Pour le moment, je ne pense pas que cela le perturbe. » Nous pourrons prendre les mesures nécessaires quand il aura un peu plus conscience du monde qui l'entoure. Pour le moment, il me semble avoir le sommeil assez lourd pour rester endormi malgré les sons qui peuvent éventuellement traverser notre chambre et la salle de bains jusqu'à la sienne. Le petit-déjeuner se poursuit dans cette légèreté ambiante. Pendant que Joanne file sous la douche, prenant tout le temps qu'elle ne peut pas prendre le reste de la semaine afin de prendre soin d'elle, je reste en tête-à-tête avec mon fils. Il s'est rendormi après avoir bien mangé, le glouton. Je me contente de l'observer, admirer sa bouille paisible. Quelle dure vie de bébé, entre les siestes, les tétées, et tout cet amour à recevoir. Je caresse très légèrement ses cheveux tout fins d'un brun bien foncé. C'est Milo qui me tire de ma contemplation en mordillant le bas de mon pantalon. Je me retiens de hausser la voix pour ne pas réveiller le petit. Que ça ne devienne pas une excuse pour faire des bêtises, hein. Puisque les chiens s'ajoutent à la grand guerre de l'attention qui s'annonce, je laisse Dan tranquille pour m'occuper également d'eux. Eux aussi, entre caresses, farniente et jeux, leur existence déborde d'un stress sans nom. Bande de veinards. Enfin j'entends l'eau qui se coupe dans la salle de bain. Je monte à l'étage et croise Joanne bien couverte par sa serviette me laissant la place sous la douche. Je ne prends que cinq minutes montre en main avant d'en sortir à mon tour. Je me souviens de ces moments où la pièce était tellement embuée par la chaleur de l'eau que j'utilisais que l'on y voyait presque plus rien. Ma serviette autour de ma taille, je rejoins le dressing où la jeune femme termine de s'habiller. Doucement, j'approche et saisis l'embout de sa fermeture éclair pour le remonter jusqu'en haut. En ayant cette vue sur son dos, je réalise que c'est sûrement la première fois depuis des mois que je peux voir autant de l'épiderme de ma fiancée. Je souris en coin, puis dépose un baiser au creux de son cou, le regard posé sur son reflet dans le miroir. « A croquer. » je murmure avant qu'elle ne s'échappe de la petite salle afin que je puisse m'habiller également. Simple t-shirt sous une veste bien coupée, un jean dont personne ne veut savoir le prix. Puisque c'est le week-end, je ne me donne pas trop la peine de vraiment dompter mes mèches brunes qui ont aujourd'hui une bonne longueur. C'est quasiment pile à l'heure que nous sommes tous les trois sur le départ. « Bon, en route, mini Keynes, future madame Keynes. » je lance en fermant la porte de la maison derrière eux. Le siège auto est installé en quelques clips, et une fois tout le monde prêt, nous sommes en route vers la concession Audi où la voiture de la jeune femme l'attend. Les rues de Brisbane sont calmes, le trafic fluide. Nous ne prenons pas plus d'une demi-heure pour atteindre la destination. « Je pense que tu trouveras laquelle est pour toi sans trop de difficultés. » dis-je avec un sourire amusé tandis que je lui tends les clés, toujours ornées d'un petit ruban, juste avant de sortir de la voiture.

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Message(#)#42 joamie + if this is love, then love is easy - Page 3 EmptySam 27 Fév 2016 - 19:33

if this is love, then love is easy
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


Ils avaient pris l'habitude de faire des grasses matinées lorsqu'ils étaient ensemble le weekend. Ou simplement le plaisir de lézarder tardivement dans le lit, lorsqu'il ne faisait pas l'amour. Ils aimaient être sous la couette, blotti l'un contre l'autre, sans avoir forcément besoin de parler. Elle rit lorsque Jamie supposait qu'ils allaient se coucher tôt le soir-même. "Mes parents m'ont déjà proposé de prendre Daniel ne serait-ce que pour une nuit, que nous puissions avoir un sommeil complet et réparateur." avoua-t-elle. Ils avaient surtout hâte de s'occuper un peu de Daniel. "Je leur ai dit que nous tenions encore bien le coup pour le moment. Je crois que ma mère a juste envie de retourner entre les couches et les biberons." Sauf que le bébé en question ne prenait pas encore le biberon, le sein de sa mère lui suffisait largement. "Ils me parlent même déjà de weekends entiers." ajouta-t-elle en riant. Ils restaient particulièrement ouverts, par rapport à cela, appelant très régulièrement leur fille pour savoir si elle allait bien, si elle avait besoin de quoi que ce soit. C'était certainement cet engouement d'être grands-parents qui les rendaient si volontaires, et ce n'était pas sûr que cette tendance ne s'amenuise avec le temps, surtout si Daniel voit débarquer des petits frères ou des petites soeurs. Joanne parlait ensuite de la nuit qui venait de se terminer, et de tout ce qui s'était produit, parce que ça n'était pas rien. Jamie reconnaissait que cela leur avait fait du plus grand bien, et que cela avait mené leur couple sur une nouvelle lancée. Elle restait impressionnée de son incroyable patiente lorsqu'il s'agissait de coucher ensemble. Il était clair que ce n'était pas très facile de se remettre d'un accouchement. Peut-être encore plus lorsque l'on s'appelle Joanne Prescott. Bien évidemment, le bel homme ne rata pas une occasion pour complimenter sa dulcinée et la faire rougir de plus belle. Celle-ci se cachait en buvant une gorgée de son chocolat chaud, incapable de dire quoi que ce soit. Ca devait certainement toujours aussi lui plaire de la faire rougir ainsi. Le petit déjeuner fini, Joanne allait sous la douche, où elle se permit de rester un peu plus longtemps qu'à son habitude, profitant de son temps libre. Elle prit un peu plus soin d'elle, coiffa bien ses cheveux, avant de filer, bien dissimulée sous son immense drap de bain, au dressing. Elle y enfila une de ces robes qu'elle n'avait plus mis depuis le début de sa maternité, un peu plus lâche au niveau du ventre pour dissimuler les restes de sa grossesse. Joanne s'était même mise un peu au sport, ce n'était que quelques abdos par jour, mais cela devait forcément avoir un résultat au bout de quelques semaines. Jamie avait pris sa douche à toute vitesse et la rejoignit rapidement dans le dressing. Il se permit de faire glisser la fermeture clair jusqu'au haut de sa tenue. "Merci." dit-elle dans un murmure. Il dégagea un peu ses cheveux de son cou afin de pouvoir l'y embrasser tendrement. Elle fermait les yeux à ce contact. Joanne ne regardait pas encore trop son reflet dans le miroir, elle avait encore un peu de mal. Mais elle ne les évitait plus autant que les deux premières semaines. Elle fut par la suite un peu gênée d'avoir laissé ainsi découvert la peau de son dos, mais ça n'aurait pas pu être pire s'il avait vu autre chose. Elle prit même le temps de se maquiller, chose qu'elle n'avait plus faite depuis des lustres, et mettre un peu de son parfum habituel avant d'aller habillé Daniel et l'installer dans le cozy. Une fois Jamie prêt, il ferma la porte d'entrée à clé derrière avant d'installer le petit dans la voiture. Il dormait à point fermé. C'était quand même dur, la vie de bébé. Et la famille Keynes était en route pour le concessionnaire. Pour un samedi, il n'y avait vraiment pas grand monde qui se promenait en voiture, ou à pied. Ils arrivèrent à destination, et Jamie lui tendit les clés de la voiture, précisant qu'elle n'aurait aucun mal à trouver laquelle était la sienne. Ils sortirent de la voiture, Jamie avait pris Daniel avec lui. Ils entraient dans la cour où quelques modèles étaient exposés. Et il y avait cette Audi noire, avec un énorme (et le mot était faible) noeud rouge sur son capot. En s'approchant, Joanne ne put s'empêcher de rire. "Tu es complètement dingue." Dingue de lui avoir acheté une telle voiture. Elle avait certainement du être lustré avant qu'il n'y arrive, la voiture scintillait de partout. Joanne plaça une main devant sa bouche, regardant l'intérieur de la voiture par la vitre côté conducteur. "Vous pouvez entrer, Madame, elle est à vous, après tout." L'un des concessionnaires avait certainement du reconnaître l'acheteur du véhicule, et étant donné que tout était écrit au nom de la jeune femme, il avait rapidement deviné de qui il s'agissait. Il serra poliment la main aux acheteurs en guise de salutations avec un sourire simple. L'homme en costume ouvrit avec galanterie la porte et Joanne entrait dans la voiture. "Je vous ai fait une liste de toutes les options dont dispose le véhicule, ainsi que tous les papiers nécessaires concernant l'extension de garantie." Joanne n'avait jamais été au volant d'une voiture aussi neuve, et surtout, aussi chère. Elle observait tout autour d'elle avec beaucoup d'attention, très curieuse.

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Message(#)#42 joamie + if this is love, then love is easy - Page 3 EmptySam 27 Fév 2016 - 20:50


☙ if this is love, then love is easy


La liste des adjectifs pour qualifier ma capacité à offrir des cadeaux semblant démesurés ne cesse jamais de s'agrandir avec Joanne. Elle me trouve toujours complètement fou de dépenser autant pour elle. Je hausse les épaules avec un sourire. Je le suis peut-être, c'est mon côté mégalo comme elle l'appelle parfois, mais je maintiens dur comme fer qu'elle mérite tout ce qui lui est offert. Je ne comprends pas les jeunes pères qui se dispensent de faire un cadeau à la mère qui vient de leur donner un enfant. Elle fait tant d'efforts et connaît une telle souffrance pour mettre au monde le plus beau présent qui soit, elle connaît bien des désagréments pendant les semaines qui suivent, sans oublier qu'elle n'en dort pas, et elle ne mériterait pas de juste récompense ? Hors de question. « Je ne savais pas quelle couleur te ferait plaisir, alors je t'avoue que j'ai choisi une valeur sûre. » dis-je alors qu'elle se penche sur la vitre pour regarder l'intérieur. Un concessionnaire arrive immédiatement pour lui proposer de monter à l'intérieur et découvrir son tout nouveau véhicule. J'approche également et m'assied sur le siège passager, Daniel toujours tout contre moi. Je jette un coup d'oeil à la liste des options, comme si je la découvrais pour la première fois. Ce qui est le cas. Je me suis contenté de leur dire de tout inclure. « Tu seras moins à l'étroit dans celle-ci plutôt que dans la voiture de papa. » je murmure à mon fils avec un sourire amusé. Après tout, l'Aston Martin reste une voiture de sport, et malgré ses cinq portes, elle n'est pas taillée pour la vie de famille. « Elle te plaît ? » je demande à Joanne dont le regard est animé de cet éclat qui pétille à chaque fois que je lui offre quelque chose. Je pense connaître la réponse, mais je préfère l'entendre dire,ne serais-ce que par satisfaction personnelle. « D'ailleurs, je propose que nous inaugurions ce petit bijou. Je vais laisser la mienne garée ici, nous repasserons la chercher quand nous aurons terminé ce que nous avons à faire. » Avant de partir, je transfère le siège auto de Daniel d'une voiture à l'autre et installe le petit dedans. Imperturbable. Il se rendort en moins d'une minute après avoir un peu grogné son mécontentement à l'idée d'être ainsi ballotté. Le gros nœud est retiré du capot, mais le petit reste sur les clés -celles-ci ne servent qu'à ouvrir les portières de l'extérieur, et non à démarrer le moteur. Le concessionnaire s'approche afin d'initialiser le programme de reconnaissance vocale. « Voilà, maintenant, pour démarrer la voiture, vous n'aurez qu'à dire ''démarrer''. Je sais, on se croirait dans Star Treck au début, mais on s'y habitue vite et plus tard vous vous demandez comment vous avez fait pour vivre sans tout ce temps. La voiture est intelligente, vous pouvez contrôler le GPS, la musique, vos appels et vos sms en formulant des mots clés à haute voix comme ''appeler maison'', ''écouter Madonna'' ou ''aller à la mairie''. Allez-y, essayez. » Il suffit à Joanne de prononcer le mot magique pour que le moteur s'enclenche dans un doux vrombissement. Elle semble si étonnée que je ne peux pas m'empêcher de rire. Je suppose que tout le monde a la même réaction au début. Je remercie le vendeur et le laisse disposer d'un signe de tête. Puis je déposer un rapide baiser sur la joue de Joanne avant de me pencher sur le tableau bourré d'options de la voiture. « Contentes-toi de suivre le GPS. » dis-je pendant que je tape sur l'écran tactile l'adresse du lieu où nous nous rendons. L'appareil indique que le trajet prendra deux heures. Je regarde l'horloge électronique. Nous risquons de rentrer à la maison pile à l'heure. Et encore, si nous nous dépêchons. Or il n'est pas question de se presser. Je laisse Joanne conduire et découvrir son nouvel engin. Pour ma part, j'appelle ma mère pour lui dire de décaler le moment de leur visite d'une bonne heure, ce qui ne semble pas la déranger plus que ça. Le trajet se déroule tranquillement, sur un discret fond musical afin de ne pas réveiller Daniel tout en meublant le silence. Je ne réponds à aucune des questions de la jeune femme à propos de notre destination. Un arrêt s'impose à une station service au bout d'un peu plus d'une heure pour nourrir le petit qui s'est mis à hoqueter sur la banquette arrière. Nous en profitons pour acheter n'importe quelles salades individuelles semblant comestibles afin de manger un petit quelque chose avant de reprendre la route. Il est déjà l'heure du déjeuner, et nous n'aurons pas le temps de nous arrêter dans un restaurant pour prendre un repas plus décent, or nous ne pouvons pas rester sans rien dans le ventre jusqu'à notre retour à la maison. Au moins, cela change des restaurants où j'invite Joanne, ce déjeuner sur le pouce. Nous poursuivons sur cette route infiniment droite jusqu'à atteindre une petite ville, et à la sortie de la ville, nous tombons sur une chemin de terre qui bifurque de la grande route. « Arrêtes-toi là, on ne va pas abîmer ces pneus tout neufs. » dis-je à la conductrice avec un sourire. Ce n'est qu'une minute à pied après tout. On peut déjà voir la grande maison. Même si elle n'est pas très haute, de plein pied, et bien cachée derrière la végétation, difficile de la rater avec son toit bleu ciel. Nous voulions une maison de campagne, et de toutes celles dont j'ai pu voir les photos jusqu'à présent, c'est celle-ci qui m'a le plus parlé. « Elle n'est pas encore achetée, je voulais d'abord que tu la voies. Si elle te plaît, elle est à nous. »

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Message(#)#42 joamie + if this is love, then love is easy - Page 3 EmptyDim 28 Fév 2016 - 6:52

if this is love, then love is easy
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


"La couleur me va très bien." Ce n'était qu'un détail, après tout, et le noir restait passe-partout - et rendait le véhicule très classe. Tous les deux installés à l'intérieur, Jamie avec Dan dans les bras, ils découvraient l'intérieur. Les finitions étaient parfaites, il n'y avait rien à redire par rapport au confort. Vu la somme qu'il avait mis dans le véhicule, celui-ci se devait d'être parfait. Il était clair que la voiture correspondait plus à une famille comparé à celle de l'Aston Martin. Elle était plus spacieuse, le coffre était plus grand. Jamie ne manqua pas de faire la remarque à son fils, ce qui fit sourire la jeune femme. "Oui, elle est parfaite." répondit-elle avec un regard plein de reconnaissance. Elle l'embrassa tendrement, puis déposa un baiser rapide sur le front de Daniel. "Mes amours." leur dit-elle tout bas. Jamie proposa de tester la voiture dans l'instant, comptant bien se rendre à la deuxième surprise avec le nouveau bolide de sa belle. Il récupéra rapidement le siège auto dans sa voiture, Daniel dormait toujours à point fermé. Le concessionnaire expliqua les prouesses électroniques et technologiques de ce modèle, qui disposait de la reconnaissance vocale. Joanne était surtout très intriguée par ces nouveautés et ces trouvailles qu'elle trouvait à peine croyables et qui semblaient être sortis tout droit du futur. Elle s’exécuta alors, en disant le mot correspondant pour faire démarre la voiture. Joanne ne manqua pas de lâcher un rire, surprise et impressionnée à la fois. Elle commença alors à manœuvrer pour sortir de la cour du concessionnaire pendant que Jamie finissait de tapoter sur l'écran de bord l'adresse où il comptait l'emmener. Voyant le temps de route, il appela rapidement sa mère pour repousser le rendez-vous d'une heure environ, et c'était parti. Au bout d'une heure de route, Daniel avait faim, et ses parents en profitaient pour grignoter un petit peu également, sur le pouce. Jamie aurait certainement préféré l'emmener dans un petit restaurant, mais cette petite pause convint très bien à la jeune femme. Au début du trajet, elle avait posé quelques questions en espérant pour récupérer quelques indices, mais elle décidé de se taire en voyant qu'insister ne servait à rien, qu'il resterait muré dans son silence jusqu'à ce qu'elle découvre la surprise par elle-même. Ils finirent par traverser une petite ville, adorable comme tout, et Jamie lui indique de s'arrêter devant un chemin de terre, tout juste à la sortie de celle-ci. Joanne prit Daniel dans ses bras et ils se dirigèrent tous ensemble vers la maison. Bien dissimulée par de grand arbres, il était bien difficile de louper la couleur de son toit. Une maison de plein pied, immense, tout comme l'était le terrain qu'il y avait autour. La jeune femme restait longuement silencieuse, totalement sous le charme de la bâtisse vue de l'extérieur. Jamie expliqua simplement que si ça lui plaisait, il allait l'acheter. La fameuse maison de campagne dont ils avaient rêvé. Le fait que ce soit ainsi retiré rendait absolument tout calme et paisible, et le fond sonore qu'il y avait était les sons de la nature. Elle bégaya longuement avant de pouvoir aligner deux mots. "C'est tellement beau..." dit-elle tout bas, en avançant de quelques pas. "Tu as déjà vu l'intérieur ? C'est comment ?" Peut-être que Jamie avait déjà vu quelques photos, avec ces détails qui faisait qu'elle resortait clairement par rapport aux autres. "Ben et Milo seraient complètement fous, s'ils voyaient la taille du jardin. S'il fait toujours aussi beau, ce serait génial pour les enfants, qu'ils puissent passer du temps à jouer dehors." Quelque part, Joanne s'y voyait déjà, même si elle n'avait pas encore vu la cuisine, le séjour ou les chambres. Elle se rapprocha de son fiancé et l'embrassa longuement et tendrement. "J'avoue que je manque d'adjectif pour te qualifier." dit-elle en riant. "Vous êtes incroyable, Mr. Keynes, vous me faites tellement rêver avec vos interminables avalanches de cadeaux." Et elle l'embrassa une nouvelle fois.

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Message(#)#42 joamie + if this is love, then love is easy - Page 3 EmptyDim 28 Fév 2016 - 8:04


☙ if this is love, then love is easy


A la maternité, Joanne et moi avions effectué quelques recherches de maisons de campagne pour faire passer le temps et savoir quels étaient les souhaits de l'un et l'autre. Mais toutes celles que nous avions pu sélectionner ont été achetées avant que je ne puisse me pencher dessus, lorsque ce n'était pas les photographies qui trahissant le manque cruel de charme de certaines d'entre elles. Il n'était pas question de trouver une de ces grandes maisons d'architecte, ou d'en faire construire une neuve sur mesure, même si ce ne sont pas les moyens qui manquent. Je trouvais cela trop froid et détonnant dans la nature. Les vieilles constructions ont ce truc en plus ; avec les décennies, elles ont fait corps avec leur environnement. Je voulais un lieu de vie avec de l'histoire, une âme, qu'importe s'il faut en retaper une partie avant de pouvoir l'aménager. « C'est vrai que c'est beau. Au début je pensais que la touche de couleur du toit serait trop criarde, mais finalement, je crois que j'aime bien. C'est original. » C'est ce qui m'avait interpellé au début. Je trouvais la maison amusante, j'étais intrigué, et cela m'a poussé à en regarder le détail. « C'est la première fois que je viens, je n'ai vu que des photos. Nous allons découvrir l'intérieur en vrai ensemble. » En effet, à aucun moment je n'ai eu le temps de faire deux heures de route depuis Brisbane pour venir jusqu'ici et voir de quoi il en retourne. « C'était très joli sur les clichés, mais peut-être que nous n'aimerons pas du tout finalement. Nous verrons bien. » Je ne me vexerai pas si la maison ne convient pas à Joanne. Il y en a tellement d'autres, nous trouverons bien notre bonheur quelque part. Pour le moment, l'endroit semble lui parler. Il est si facile de se projeter dans un jardin si grand. Après un baiser en récompense, nous empruntons le chemin de terre. « Allez, voyons ce qu'elle cache. » dis-je en lui secouant les clés sous le nez. L'agence immobilière, sachant que je passerai pendant le week-end, m'en a confié un double afin d'aller et venir comme je l'entends. De toute manière, la maison est inoccupée, nous ne risquons pas de déranger qui que ce soit. La vieille porte en bois fait un peu de résistance, mais je parviens à l'ouvrir. Le curant d'air soulève une fine couche de poussière laissant deviner que personne n'est venu ici depuis quelques mois. Rapidement, je dégage les rideaux et j'ouvre les grandes fenêtres du salon -aux volets également bleus- pour laisser entrer l'oxygène et la lumière. Puis je sors une feuille de papier de la poche arrière de mon pantalon contenant tous les détails concernant la bâtisse. « La description dit qu'il y a quatre chambres dont une suite parentale, une autre salle de bain, un grand salon-salle à manger, mais une cuisine un peu petite, une buanderie, un bureau, une pièce qui servait de salle de jeux, une cave mais pas de grenier, le tout sur un hectare de terrain. Il y a aussi une dépendance dans le jardin, les anciens propriétaires avaient deux chevaux et pas mal de poules dedans. » C'est une maison assez vieille qui n'a pas connu de grandes rénovations depuis sa sortie de terre. Mais d'après l'agence, en dehors de l'isolation qui pousse à porter de bons pulls en hiver et donne une bonne excuse pour utiliser la cheminée, tout ce qui concerne l'électricité et la plomberie est en bon état. Disons que l'on peut sentir que l'endroit a bien vécu, mais qu'il est loin de tomber en ruine. Je fronce les sourcils en lisant une ligne que je n'avais pas remarqué jusqu'à présent dans la description. « L'agence a trouvé bon de préciser qu'ils ne sont pas morts dans la maison. Seigneur... » Je soupire. Je ne donne pas vraiment dans les histoires de fantômes, autant que les films d'horreur ne me font absolument pas peur, alors j'ai tendance à trouver ce genre de donnée assez impudique. Mais je conçois que ce soit un critère pour d'autres. Je replie le papier et le remets dans ma poche. « La maison a été mise en vente par les héritiers du couple qui vivait là, elle est trop chère à entretenir pour eux, entre toutes les pièces et le terrain… Ils vont aussi laisser tous les meubles, nous pourrons en garder ou en jeter à notre guise. Ils ont grandi ici, pourtant ils ne semblent pas très sentimentaux par rapport à cet endroit. » Ce que j'ai aussi du mal à comprendre, mais je suppose qu'ils préfèrent tous se partager l'argent de la vente plutôt que de se traîner une maison aussi pleine de souvenirs dont ils n'arrivent pas à déterminer qui en sera le propriétaire entre les membres de la fratrie. Je laisse Joanne déambuler dans le rez-de-chaussée et je fais quelques pas de mon côté également. Le salon est immense, spacieux, mais le surplus de gros meubles en bois massif sombres et de tapis gorgés de poussière au sol lui donnent l'air plus petit qu'il ne l'est. La cuisine est tout en longueur, assez étroite. Elle comporte une de ces vieilles gazinières noires avec un grand four capable d'accueillir de larges plats de lasagnes pour toute la famille. L'humidité a formé un peu de moisissure noire sur les jointures du carrelage qui orne les murs. On retrouve ces mêmes traînées sombres dans la salle de bains. La baignoire, un peu petite, est sur pieds et non encastrée. Elle laisse apparaître un tas de tuyaux dorés et cuivrés. Habitué à la moquette au sol d la salle d'eau depuis toujours, voir du carrelage m'étonne un peu. Mais, avec l'eau, est-ce que les gens ne glissent pas là-dessus ? C'est dangereux pour les enfants, non ? C'est idiot. Qu'importe. Nous poursuivons dans chacune des chambres. Elles ont quasiment toute une taille égale, taillées dans un rectangle parfait sans angles inutiles. Le parquet est le même absolument partout. Les murs, en revanche, étaient selon les goûts de chacun, tantôt peints, tantôt couverts de plusieurs couches de papier peint pour ceux qui ont de nombreuses fois changé d'avis avec les années. Le bureau pourra aisément servir de petit atelier pour moi. Tout est si typiquement vieux. La maison, fort grande sur son unique étage, s'apparente rapidement à un vrai dédale de salles et de couloirs. « Je crois qu'après un coup de peinture et de cire au sol pour rafraîchir le tout, et après avoir mis notre patte un peu partout, ça pourrait vraiment faire l'affaire. » dis-je en revenant dans le salon. Un endroit pareil nous changerait radicalement de la maison à Brisbane. Nous aurions bien assez de place, et le grand air en plus. « Dis-moi si j'ai trop anticipé en cherchant une maison aussi grande. » j'ajoute en regardant Joanne avec un peu de gêne. Dans notre conversation d'hier, je lui ai assuré que nous serions tout aussi bien avec un seul enfant, et pourtant, cette maison est visiblement prévue pour en accueillir bien plus.

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Message(#)#42 joamie + if this is love, then love is easy - Page 3 EmptyDim 28 Fév 2016 - 8:35

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Il était vrai que ce bleu faisait sortir la maison de l'ordinaire, et c'était ce qui faisait tout son charme. Jamie n'avait pas eu l'occasion de se rendre ici et n'avait vu que quelques photos de la maison, ce qui avaient apparemment suffisants pour s'y rendre et la visiter. On lui avait même prêté les clés, pour qu'ils puissent visualiser les pièces. Il peina à ouvrir la porte d'entrée, et une petite vague de poussière se souleva une fois qu'il y parvint. Joanne s'éloigna un petit peu, ne souhaitant pas que Daniel ne respire cet air enfermé depuis on ne sait combien de temps. Jamie s'empressa d'ouvrir les rideaux et les fenêtres pour faire circuler un peu l'air et le rendre plus respirable. Une fois fait, la jeune femme entra enfin dans la maison. Le parquet qui s'y trouvait rendait le tout tout de suite plus chaleureux. Jamie avait noté sur une feuille tout ce dont la maison disposait. Beaucoup de pièces. L'entendre évoquer la suite parentale la fit sourire, se disant que c'était certainement un des critères que Jamie apprécierait. Il trouvait néanmoins plus choquant que l'on mentionne s'il y avait eu des décès ou non dans la maison. "Il y a des personnes sacrément superstitieuses pour avoir besoin d'avoir ce genre d'informations. Il paraît que ça freine de nombreuses ventes, aux Etats-Unis." dit-elle tout bas. L'air de la maison était bien frais, Joanne blottit bien Daniel tout contre elle de peur qu'il n’attrape froid. Cependant, le bébé restait imperturbable. Ils commencèrent à visiter chaque pièce, une par une, en commençant par le séjour, largement rétréci par le surplus de meuble. La jeune femme n'aimait pas vraiment les bois très sombres, c'était très glauque pour elle. La cuisine était effectivement très petite, peu de personnes pouvaient y entrer, mais la gazinière lui faisait tout son charme. Il y avait du carrelage là, et dans la salle de bains, ce qui semblait perturber le jeune papa. Les chambres étaient toutes pareilles, en dehors de celles des parents, un peu plus grandes. Au moins, s'ils avaient plusieurs enfants, il n'y aurait pas de disputes concernant la taille des chambres de chacun. Pour Jamie, il suffisait de quelques coups de peinture pour faire revivre cette vieille bâtisse. Il s'en voulait d'avoir cherché dès le début une maison avec plusieurs chambres. Cela sous-entendait beaucoup de choses, et il devait certainement pensé que ça devait être prématuré. Joanne devait avouer que ça ne faisait qu'un élément de pression supplémentaire, que de devoir remplir toutes ses chambres. Une pression qu'elle ne pouvait qu'apprécier une fois que ce sera fait, parce qu'elle ne voyait absolument pas juste Daniel jouer seul dans cette si grande maison. Ca la rendrait triste, même si le petit ne s'ennuierait pas. Joanne passa malgré tout sa main sur la joue de son fiancé. "Au pire, je pense que nous trouverons quoi faire de ces autres pièces, si nous n'arrivons pas à..." Elle haussa les épaules, un sourire également gêné, un peu triste. Il savait très bien de quoi ils parlaient, cela lui faisait penser à la conversation de la nuit précédente. "Peut-être que Daniel voudra faire dans l'une des autres chambres, une cabane géante avec plein de draps et de coussins pour y construire son petit monde." ajouta-t-elle à voix basse. Il était certain que les parents prendraient autant de plaisir à lui créer son petit univers. "C'est le genre de maison qui... motive, qui me font dire que ça vaut le coup de réessayer, de tout retenter." ajouta-t-elle bien plus pensive. Elle embrassa délicatement les lèvres de Jamie. Puis Joanne refit quelques pas dans le séjour. "Si nous prenons cette maison, tu ne penses pas qu'il faudra abattre le mur entre le séjour et la cuisine ? Ou juste la moitié, tu sais. On pourrait trouver un bois massif, pareil que celui du plancher, pour faire une sorte de bar, et ça pourrait rendre la cuisine moins étroite." dit-elle en essayant de s'imaginer les petits changements. "Et si nous cuisinons, ça nous permettrait de garder un oeil sur Daniel s'il joue là, et les chiens aussi. Le fait d'utiliser le même bois permettrait à ce que ça s'associe au reste de la maison." Elle regarda Jamie. "A moins que tu ne voulais absolument rien changé du tout." dit-elle, soucieuse. Jamie savait être assez conservateur sur certains points. Mais ces vieilles maisons étaient souvent sombres, aux couloirs étroits. Abattre une poignée de murs pourrait la rendre un peu moins oppressante sans qu'elle ne perde de son charme.

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Message(#)#42 joamie + if this is love, then love is easy - Page 3 EmptyDim 28 Fév 2016 - 9:22


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La visite se fait tranquillement, en silence. Chacun prend le temps d'inspecter les détails qui lui semble importants. J'aime beaucoup le bois noble qui sert de parquet, solide et qui confère de la chaleur à chaque pièce. Les murs ont bien besoin de découvrir le confort d'une vraie isolation du vingt-et-unième siècle. Certains meubles sont vraiment bons à garder, que ce soit tel quel ou à repeindre pour s'amuser. Je parviens facilement à projeter sur ces espaces l'intérieur que j'imagine. A mes yeux, le seul point déplaisant se trouve dans les petits couloirs un peu trop étroits et sombres de la maison. Du reste, il n'y a pas de problème qui ne puisse pas trouver de solution adéquate pour rendre le tout parfait. Oui, un coup de peinture, quelques modifications par-ci par-là, et nous pourrions être bien installés ici. Néanmoins, il est vrai que c'est une grande maison. La famille précédente comportait une fratrie de quatre enfants. Je me suis sûrement trop laissé emballer par mon optimisme et le nombre de chambres, ne voyant pas pourquoi nous ne serions pas capables de les remplir. Je vois bien que c'est un détail susceptible de gêner Joanne. Elle a un de ces petits sourires tristes, l'air de dire ne t'en fais pas tout va bien, juste histoire de me rassurer. Mais je m'en veux déjà un peu de ne pas avoir pensé à cet aspect des choses. Une fausse bonne idée. « Je ne veux vraiment pas que ce soit un élément qui te tracasse. J'aurais du chercher plus petit, et nous n'aurions qu'à déménager si la famille s'agrandit. » C'aurait sûrement été le cheminement de pensée le plus logique pour n'importe qui d'autre. Alors que pour moi, sans plus y réfléchir, je me dis simplement que le plus grand sera le mieux et que cela nous permettra de toujours avoir de la place pour les enfants à venir. Dans le cas où nous n'aurions que Daniel, certes il ne manquera pas de place pour jouer. Mais l'on se sent vite seul dans une si grande maison. Le vide met en exergue ce genre de choses. Il pourra toujours inviter ses amis. Tous les petits cousins seront les bienvenus pour envahir le jardin à n'importe quelle occasion. Néanmoins, je ne sais pas si cela sera assez pour lui faire oublier, et à sa mère, qu'il n'a pas pu avoir de frères ou de sœurs. Je baisse un peu le regard, embêté, et le relève avec surprise lorsque la jeune femme dit qu'un tel endroit serait motivant pour elle. « Vraiment ? » je demande, ayant un peu de mal à y croire. Je ne veux pas qu'elle dise des choses pareilles pour me faire plaisir ou qu'elle adopte cet endroit uniquement parce qu'il semble me plaire -elle en est tout à fait capable. Elle propose de casser une bonne partie du mur de la cuisine, afin de l'ouvrir sur le salon, comme cela est le cas à Brisbane. Je souris en coin et acquiesce d'un signe de tête. « Je me disais la même chose. Tu sais que je préfère avoir un séjour très ouvert. » Partout où j'ai vécu, cela était un de mes critères. J'aime laisser l'air et le regard circuler librement, je n'apprécie pas trop les murs qui ne sont pas nécessaires. Il y a tellement d'autres manières de délimiter des pièces. Je croise les bras, pensif, observant tout autour de nous. « Il faudrait aussi faire installer des fenêtres plus grandes. Les pièces sont un peu trop sombres. » j'ajoute après une petite réflexion. Il y a un couloir qui longe de l'intérieur l'une des façades de la maison ; je me vois bien démolir une bonne partie de ce mur pour installer une baie vitrée donnant sur le jardin le long de ce couloir, et lui donner ainsi plus de gaîté. Moi et les fenêtres. Je me tourne de nouveau vers Joanne et dépose un baiser sur son front. « Tu ne m'as pas l'air pleinement convaincue. Nous pouvons en visiter d'autres si tu veux. » Ce sera ma première surprise un peu ratée. Je suppose qu'il y a un début à tout, je ne eux pas être infaillible à chaque fois.

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Message(#)#42 joamie + if this is love, then love is easy - Page 3 EmptyDim 28 Fév 2016 - 9:56

if this is love, then love is easy
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


Jamie restait vraiment figé sur la grandeur de leur maison en rapport au nombre qu'ils étaient. Que tant de pièces ne soient pas nécessaires. Il voyait toujours les choses en grand, pour tout ce qu'il faisait. Ce n'était faire les choses à moitié, et toujours voir le verre à moitié plein. Une chose que Joanne n'avait pas vraiment, et lorsqu'elle voulait lui faire de grandes choses pour lui, cela lui paraissait minime. Une voiture, une résidence secondaire, et puis quoi d'autre ? Tout ceci devait être quasiment habituel chez lui. La jeune femme ne faisait pas partie de ces familles qui pouvaient absolument tout se permettre. Il cherchait alors rapidement d'autres solutions, d'autres alternatives qui la tracasseraient moins par la suite. Mais à ses yeux, ce n'était pas ainsi qu'elle fonctionnait. "Je ne suis pas sûre que j'apprécierai de déménager à chaque fois que la famille s'agrandit, si nous avons cette chance." finit-elle par dire, avec un sourire tendre. "Je veux dire, autant prendre une grande maison dès le début, et qu'elle reste à nous jusqu'au bout. Nous n'aurons pas le temps de nous construire des souvenirs si nous déménageons avec chaque fois. C'est à nous d'y imprégner notre âme et nos souvenirs, qu'importe le nombre de pièces, qu'importe le nombre d'enfants que nous pourrions avoir. Daniel construira aussi tout un tas de souvenirs ici, ça serait sa seconde maison." Que chaque marque soit un souvenir, qu'ils parviennent à faire de cette vieille bâtisse la leur, où ils se sentent bien, pour se sortir un peu du train-train quotidien de Brisbane. Jamie semblait bien peu la croire lorsqu'elle disait que ce ne serait qu'une source de motivation supplémentaire. "Quand j'ai vu les chambres, je me suis demandée comment Daniel verrait la sienne ici, comment les autres verraient la leur. De voir facilement, d'une pièce à une autre, le caractère de chacun. Surtout qu'ici, les chambres ont la même taille. Il y aura les mêmes impératifs, mais après, ce serait leur manière de voir leur deuxième chambre." Joanne sourit, un peu rêveuse. "Et j'aimerais vraiment voir ces différences là, qu'il vienne égayer cette maison là avec leur propre personnalité, leur propre imagination." Elle regarda timidement Jamie. "Et ça donne envie de renouveler l'expérience." Jamie aurait également voulu faire tomber le mur qui séparait la cuisine du séjour. Il fallait rendre l'espace un peu plus spacieux. "Ce serait parfait, avec des baies vitrées. Ce serait tellement beau, avec le jardin qui est si vert." dit-elle, en s'approchant de l'une des fenêtre. Il s'approcha d'elle, l'embrassa sur le front et supposa de lui-même que ça ne lui plaisait pas. Joanne le regarda, un peu surprise. Elle croisa ces doigts avec les siens. "Ce n'est pas ça, Jamie." lui dit-elle tout bas, en cherchant son regard. "Regarde tout ce que tu m'as offert depuis ce matin. Un véhicule à la pointe de la technologie, tu as fait des recherches pour trouver cette maison. Et elle est parfaite." Joanne l'embrassa tendrement. "Je suis déroutée par cet avalanche de cadeaux, je ne sais même plus quoi dire, ni même comment réagir. Simplement te dire merci et t'embrasse me semble bien futile." avoua-t-elle avec un rire nerveux. "Quand nous avions traversé le jardin, j'avais l'impression de déjà voir notre famille s'y amuser, avec les chiens. Quand je regarde là, dehors, j'ai l'impression de déjà voir une grande terrasse, à faire un gigantesque barbecue pendant qu'ils iraient jouer sur une balançoire en bois ou à jouer au ballon, où qu'importe. Et ça me prend de court, de parfaitement visualiser ces images là. Des images on ne peut plus parfaites. Et le soir, tu feras un bon feu dans la cheminée pendant que je lirai une histoire à Daniel avant d'aller se coucher. Toutes ces petites simplicités là qui rendent ma vie merveilleuse. Je nous y vois parfaitement." Joanne passa ses doigts sur sa joue, avec sa main libre, l'autre tenant Daniel tout contre elle. "Avec les travaux nécessaires, cette maison sera parfaite." Elle sentait son coeur battre à toute allure, émue par tout ce qu'il était capable de faire rien que pour elle. "Quand je vois à quel point Daniel va bien, à quel point il est beau, en tout point, et il le sera toujours, je me dis que nous sommes capables de faire de très belles choses ensemble. Et ça donne envie. Ca donne envie de réessayer, de faire la même chose, quitte à repasser neuf mois à la maison. Lorsque l'on réalise tout ce qu'il y après, c'est un moindre." Elle était si heueuse qu'elle en avait les larmes. "Prenons cette maison, Jamie. J'ai envie de croire que nous arriverons à la remplir comme nous le désirons tous les deux."

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Message(#)#42 joamie + if this is love, then love is easy - Page 3 EmptyDim 28 Fév 2016 - 10:42


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Vu nos différences parfois si marquées, l'on oublie parfois que Joanne et moi pouvons tomber d'accords sur certains principes, comme celui de vouloir acheter une maison pour y rester aussi longtemps que possible et s'y forger des souvenirs. Je préfère de loin vivre vingt ans au même endroits plutôt que d'en changer tous les cinq ans. De plus, c'est une stabilité lus rassurante pour les enfants qui savent toujours où leur nid se trouve si besoin, et retrouvent en passant la porte la chaleur rassurante de ce foyer qu'ils connaissent si bien. Au moins, sur ce point, je suis rassuré. Ma folie des grandeurs et ma maladresse ne m'ont pas tant desservis que ça. J'esquisse un sourire qui approuve tous les dires de la jeune femme. C'est un peu dans ces moments là, lorsqu'elle parvient à exprimer ce que je pense à ma place parce qu'elle le pense aussi, je me dis que j'ai bien trouvé la femme pour moi. Elle m'assure que la maison lui donne cette curiosité motivatrice pour tenter d'avoir d'autres enfants. Peut-être que cela l'aidera à ne pas se laisser décourager face à quelques échecs. J'espère que dans pareils moments, nous viendrons ici, et plutôt que de voir des chambres vides, nous verrons l'espoir de réussir à les remplir et trouverons l'envie d'essayer encore pour y parvenir. « Ce qui est bien, c'est que nous ne manquerons pas de pièces pour ''renouveler l'expérience''. » dis-je avec un petit sourire malicieux au coin des lèvres. Nous avons déjà quasiment testé toutes celles de la maison de Brisbane. Ici, nous avons un tout nouveau terrain de jeu pour adultes. Je pense que pour le second bébé, l'optimisme de Joanne parviendra à rester fort. Elle tient tellement à ce que Daniel ne soit pas un enfant unique qu'il faudra plus d'un échec pour lui faire baiser les bras et abandonner cette conviction qu'un enfant ne devrait pas grandir seul. Le combat ne sera pas le même pour les autres. Face à la réaction de la jeune femme, qui me semble en demi-teinte, je me dis que l'endroit ne lui plaît sûrement pas assez. Elle me reprend bien vite. A force de cadeaux, elle ne sait plus trop comment exprimer ce qu'elle ressent si ce n'est au travers de baisers. « Ca me va très bien comme récompense pourtant. » dis-je en haussant les épaules, lui souriant tendrement pour la rassurer. Quoi qu'il en soit, la maison lui parle. A force de l'écouter, je peux visualiser parfaitement ces scènes du quotidien qu'elle dépeint avec tout l'amour que cela lui inspire. Il ne faudra que quelques semaines de travaux avant de pouvoir passer nos week-ends ici, et nous couper du stress de la ville pour profiter de notre famille. Peu à peu, la voix de Joanne trahit le flot d'émotion qui la traverse. Je serre doucement ses doigts entremêlés avec les miens et caresse le dos de sa main du bout du pouce. Finalement, je suis loin de la surprise ratée. Cette maison, au contraire, se trouve sur la liste de ces choses qui vont servir de tremplin à notre couple et nous permettre d'aller de mieux en mieux, de fonder un foyer solide. Je dépose un baiser sur ses doigts, puis attire doucement la jeune femme vers moi pour la serrer tendrement -faisant toujours très attention à Daniel dans ses bras. J'embrasse sa petite tête. « D'accord, nous la prenons. » dis-je tout bas. Le front contre celui de Joanne, calé tout contre mes deux trésors, j'ai la sensation d'être parfaitement à ma place. « Je t'aime. » je lui murmure avant de l'embrasser délicatement. Je profite de leur chaleur ainsi quelques minutes, puis demande à la mère si je peux porter mon fils un petit instant. Je vérifie qu'il dort toujours, mais non, ses grands yeux commencent à s'ouvrir. « J'appellerai l'agence lundi. » Cette fois, j'avais posé une option sur la maison afin de la bloquer et qu'elle ne nous passe pas sous le nez. Après un coup de fil et quelques signatures, elle sera à nous. Le temps ayant la fâcheuse tendance à filer plus vite qu'il n'en a l'air, je jette un coup d'oeil à ma montre. « Il faut y aller... » dis-je avec un peu d'hésitation. Il est difficile de s'extirper d'un moment pareil pour rentrer chez nous et se préparer à accueillir nos chers invités du jour. « Si on veut avoir le temps de souffler un peu avant que mes parents n'arrivent, nous ferions mieux de prendre la route. » Mon regard est désolé. J'aurais aimé que nous restions là à faire des plans pour savoir comment nous pourrions aménager telle ou telle pièce, nous permettre de rêver quelques heures, mais la réalité est de l'autre côté de la porte. Nous quittons donc la maison à regret, je la ferme à clé derrière nous en laissant tous les espoirs qu'elle nous inspire déjà s'accrocher un peu sur les murs et les meubles et imprégner l'air. Un changement de couche éclair s'impose avant de repartir. C'est un bébé sentant bon le talc qui reprend place dans son siège auto. Puis nous effectuons les deux heures de route dans le sens inverse, et retrouvons Brisbane à l'heure où le trafic devient plus dense. Oui, la maison de campagne ne sera pas de trop. Arrivés chez nous, il nous reste une petite demi-heure avant que le reste des Keynes ne frappe à la porte. Juste le temps de se faire à l'idée qu'il faudra accepter leur présence pendant un moment. « Ca n'est qu'un mauvais moment à passer, et nous ferons en sorte qu'il dure le moins de temps possible. »


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Message(#)#42 joamie + if this is love, then love is easy - Page 3 EmptyDim 28 Fév 2016 - 11:12


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I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


Ca devait certainement le plaire ou l'amuser de faire autant rougir Joanne. Elle avait retrouvé toute la gêne qu'elle pouvait avoir lorsqu'il parlait de leur vie intime, et ça marchait à chaque fois. Elle espérait quelque part retrouver cette aisance qu'elle avait acquis, à force d'ébats avec son âme-soeur. Joanne se demandait ce qu'il préférait. Une Joanne toute timide ou ce qui ne mâchait plus ses mots lorsqu'elle disait qu'elle avait envie de lui. Il devait certainement trouver son compte à chaque fois. Mais elle devait reconnaître qu'elle n'était pas contre renouveler l'expérience dans chaque pièce de leur nouvelle maison. Elle dissimula tout de même son visage en ses deux mains pour cacher ses joues rosies, évitant de voir le sourire malicieux dessiné sur les lèvres de Jamie pour ne pas qu'elle rougisse davantage. Il disait que ça lui suffisait largement, des baisers et des merci lorsqu'il lui offrait quelque chose. Aux yeux de la belle blonde, ce n'était absolument pas le cas, et elle cogitait beaucoup pour trouver un moyen plus adapté de le remercier comme il pouvait le mériter. Il attira Joanne vers lui, prenant soin de ne pas blesser Daniel, gardant sa main fermement tenue dans la sienne. Ces simples gestes affectuaient faisaient chavirer son coeur. Il embrassa Daniel avant de dire qu'ils prenaient bien la maison. Joanne ne put s'empêcher de faire un large sourire, on ne peut plus ravie. "Je t'aime aussi." lui répondit-elle tout aussi bas. Le lundi suivant, cette belle bâtisse allait être la leur. Connaissant Jamie, il n'allait pas trop attendre pour décider avec sa belle quels murs devaient être abattus, de quelle couleur les autres devaient être afin que les travaux commencent au plus vite. Ca allait être leur petit coin de paradis. Elle l'embrassa à son tour, longuement, bien blottie contre lui. S'ils n'avaient pas d'autres impératifs, ils seraient certainement restés là pour imaginer l'agencement des pièces, les changements qu'il fallait absolument faire. Mais le temps, ils n'en avait pas, et Jamie les extirpa par obligation de leur petit rêve parce qu'ils allaient être attendus. Tout était passé si vite, Joanne peinait à réaliser. Elle désenchanta rapidement, puis ils quittèrent ensemble la maison. La jeune maman changea rapidement la couche de son petit avant de le réinstaller dans le siège auto. Il est toujours si calme, c'en était parfois impressionnant. Joanne reprit le volant, et ils rentrèrent silencieusement à Brisbane. Ils avaient encore un peu de temps devant eux, avant que les Keynes seniors n'apparaissent. Joanne angoissait assez - cette peur allait rapidement se transformer une fois qu'ils seraient dans leur maison, allant directement à la défensive. Hors de questions qu'il vienne piétiner Jamie, ou son fils. La jeune femme profita de ce temps de latence pour allaiter Daniel, qui avait commencé à se manifester lorsqu'ils étaient arrivés dans leur rue. Elle sentait son coeur battre à toute vitesse, mais voir Daniel si apaisé, en extase au sein de sa mère, qu'il parvenait à la rassurer, quelque part. Elle se demandait si les bébés de cet âge ressentait ainsi les choses. Lorsque les parents étaient heureux ou angoissés, tristes ou en colère. On raconte qu'ils sont réceptifs à tout âge. Jamie tentait également de la rassurer en disant que ce n'était qu'un mauvais moment à passer, qu'ils parviendraient à le rendre le plus court possible. Elle espérait aussi. A peine fut-elle rhabillée que l'on sonna à la porte. Ils étaient là. La jeune femme prit une profonde inspiration avant de se lever, Daniel dans ses bras. Jamie ouvrit la porte à ses parents, qui entrèrent avec des salutations des plus polies. Rien que là, ils se comportaient étrangement bien. Joanne restait un peu froide -plus neutre que d'habitude-. Elle ne voyait pas pourquoi elle devait bien se comporter avec eux alors qu'ils la traitaient comme une chienne. Le bébé fut rapidement le centre de toutes les attentions. Ce fut Marie, la première à s'approcher et à regardé son petit-fils. Elle pâlit légèrement. "Il ressemble beaucoup à Oliver quand il était bébé. Sauf les yeux." Son ton était faible, mais toujours aussi glacial. "Il a vos yeux." constata-t-elle d'elle-même, en croisant le regard de la jeune maman. "Son prénom ?" demanda-t-elle. "Daniel." "Un prénom classique." "Je ne me voyais pas l'appeler Brandon." dit-elle avec un léger sourire. Marie haussa les épaules et s'éloigna, se décidant enfin à retirer sa veste. Au tour d'Edward de poser les yeux pour la première fois sur son petit-fils, mais aussi sur sa roturière de mère.

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