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 [Hot] come on, let's be psychos together • Myrddas

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Message(#)[Hot] come on, let's be psychos together • Myrddas EmptyLun 29 Fév 2016 - 23:13

1er dimanche de l'avant, Décembre 2006.

Cet hiver est particulièrement rude ici, à Londres. Ça doit faire presque un mois que je n'ai plus vu le soleil. Ça fait 1 mois que je suis basé à Brest et depuis que nous avons débarqué il pleut. Tous les jours. Parfois la grosse averse, parfois les petites gouttes, parfois avec du vent, parfois sans, mais toujours humide. Lorsque je suis de garde devant la réserve la nuit, je me retrouve trempé en un rien de temps. Et je me demande sincèrement comment j'arrive à ne pas être malade là. Mais peu importe. Aujourd'hui nous sommes a Londres avec quelques collègues. Nous allons y rester toute une semaine. Et la pluie de Brest s'est transformée en Neige. Ce qui n'est pas si rare que ça. Mais après avoir passé presque un an dans les îles et venir d'un des pays les plus chauds du monde, je n'ai vu la neige la première fois qu'à New-York à 20 ans.  Malgré tout, j'aime l'Europe. Particulièrement le nord de l'Europe. C'est beau, c'es agréable. Les villes ont, ici, un charme presque sensuel.

Nous sommes arrivé aujourd'hui et avons dormi à l'hôtel. Il y a eu une erreur sur la réservation et je me retrouve avec une chambre double pour moi tout seul. Ce qui, dans l'absolue, ne me dérange absolument pas je dois dire. J'ai retrouvé mes collègues ce matin, nous avons passé la mâtiné ensemble et nous nous sommes finalement séparé en fin d'après midi car nous n'avons pas eu envie de voir les même site touristique. Alors qu'eux se sont dirigé vers Big ben, moi j'ai pris le chemin inverse vers le Tower Bridge.

Je suis actuellement au bord de la Tamise. Les mains dans les poches, la fermeture éclaire de mon manteau remontée jusqu'au nez, écharpe enroulée trois fois autour de mon cou et bonnet baissé sur mes oreilles, je marche tranquillement. Il est actuellement 17h et le vent s'est levé, emmenant avec lui les flocons. Je trouve ça agréable dans un premier, mais lorsque la densité de la neige qui tombe augmente et que je frissonne de plus en plus, je décide de me réfugier dans un des nombreux pub qui bordent la Tamise. La Tower Bridge m'attendra ! Elle sera encore en place demain. Et même encore en fin de semaine. Ou ce soir s'il arrête de neiger.

Poussant la porte du 'baker Street pub', je vois pourtant mon espoir de me réchauffer mis à mal. Le pub est bondé de monde. Mais peu importe. Avec un petit soupire, je retire mes gants et mon bonnet et me dirige vers le bar. Là je commande un thé. Tasse d'eau bouillante en main, je m'en vais à la conquête d'une place. Mais la seule place de libre que je vois est à une table déjà occupé par un jeune homme. Cheveux noir, dos voûte, il est penché au dessus d'un livre. J'hésite un instant puis soupire et me dirige vers la table.

 « Hm... pardon ?» demandais-je doucement. Voyant qu'il ne réagit pas, sans doute ne m'a-t-il pas entendu, je toussote légèrement  «Excusez-moi ? » reprenais-je d'une voix plus forte. Je me redresse et sourit légèrement en croisant son regard  «ce … ça vous dérange si je ... » je désigne la chaise libre à sa table  « ...enfin, c'est libre ici ?» je suis un peu mal à l'aise. Et lorsque je ne suis pas à l'aise mon accent australien ressort encore plus que d'habitude. J'espère juste que je jeune homme soit assez ouvert socialement parlant pour me permettre de me joindre à lui.


Dernière édition par Thomas Beauregard le Jeu 10 Mar 2016 - 16:37, édité 1 fois
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Message(#)[Hot] come on, let's be psychos together • Myrddas EmptyLun 29 Fév 2016 - 23:34


COME ON, LET'S BE PSYCHOS TOGETHER. —

— MYRDDIN & THOMAS
J’aime Londres. Autant que Cambridge, si ce n’est plus, en raison de toutes les opportunités qui s’y trouvent. Mon rêve, depuis toujours, est de devenir comédien, et quoi de mieux que la capitale anglaise pour cela. J’ai la chance d’être né dans le pays de Shakespeare il me semble. Quoiqu’il en soi, malgré le fait que j’attaque ma dernière année de lycée, j’ai réussi à dégoter un rôle dans une pièce de théâtre londonienne. Petite salle, petite pièce, rôle secondaire, mais c’est la première marche d’une longue suite. J’ai déjà de l’expérience dans ce domaine, et mine de rien quelques relations, car j’ai commencé la comédie étant tout jeune. Même mes parents ne savant pas exactement quand j’ai commencé, à la maison, donc c’est d’avis général que c’est dans mon sang et que cette envie est là depuis toujours. Pour quelques temps je loge chez mon oncle et ma tante, à Londres, et je partage mes journées entre les répétitions, quelques révisions tout de même pour ne pas trop être à la traîne, et de longues balades dans Londres.

Pour aujourd’hui, j’en ai fini avec les répétitions et je m’accorde une pause jusqu’à demain. Le temps se fait capricieux en fin d’après-midi, sur les bords de la Tamise. Par chance, j’ai eu bon nez de me réfugier avant dans un pub, qui se trouve bondé dès que la neige se fait plus dense. De ma petite table dans un coin, j’ai une belle vue sur l’extérieur. Plongé dans mon bouquin, je relève la tête pour observer l’extérieur avec un demi-sourire. C’est magnifique. Mon regard se fait amusé lorsque mes yeux s’accrochent à un homme fort emmitouflé. Il ne doit pas être du coin lui. Après quelques secondes, je retourne à ma lecture, prenant machinalement une gorgée de ma tasse de chocolat chaud.

Je retrouve ma tranquillité, ma petite bulle, bercé par le bruit de fond des clients du bar. A tel point que je ne remarque pas la première fois que quelqu’un s’adresse à moi. Je me redresse vivement, sorti de ma lecture par surprise. Mon regard se pose alors sur un homme. Je ne remarque que ses yeux, et n’entends pas plus ce qu’il me dit à présent. J’hoche machinalement la tête, me doutant que le sens de ces propos est de savoir si la place est libre. Me rendant brusquement compte que je n’ai pas dit un mot depuis un trop long moment, et que fixer un inconnu comme ça est déplacé, je me reprends bien vite. Je me redresse, bien droit, et lui indique la place avec un léger sourire.

— Oui vous pouvez vous asseoir, il n’y a personne.

C’est moi ou... c’est un demi-dieu qui vient de s’asseoir à ma table ? Me retenant de le dévisager comme tout à l’heure, je jongle entre mon livre, ma tasse de chocolat, et de petits regards à son encontre. Je reste silencieux le temps qu’il s’installe correctement, puis relève le visage vers lui lorsque je le suppose qu’il est à son aise. J’affiche alors un sourire assuré cachant un début d’accélération du rythme cardiaque. Je suis nerveux. Face à un inconnu à qui je ne dois rien, que je ne connais ni d’Eve ni d’Adam. Incroyable.

— Moi c’est Myrddin, Myrddin Owens.

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Message(#)[Hot] come on, let's be psychos together • Myrddas EmptyLun 29 Fév 2016 - 23:47

Je crois que je n'ai jamais eu aussi froid de ma vie. Être Australien et avoir été habitué aux fortes chaleurs depuis que je suis né n'aide en rien par ce temps anglais que je qualifierais, moi, de polaire. Pourtant, les gens que je crois ici ne semblent absolument pas s'en faire de ces très -trop?- basse températures. Mais peu importe. Je suis un glaçon lorsque j'entre dans ce pub et au lieu d'opter pour une bière comme je le ferais en Australie, j'opte pour un thé. C'est un Earl Grey encore fumant en main que je me dirige vers une des tables. La seule où une place est encore libre. La table est, par contre, occupée par un jeune homme plongé dans sa lecture. S'il m'accepte tout de même ? Je ne le saurais que si je lui pose la question ! Alors je m'avance vers lui et l'interrompt dans sa lecture. Ça me dérange un peu, d'autant qu'il me fixe avec un air étrange.

Mais il est beau. Je profite de ce temps où aucun de nous ne parle pour l'observer. Son regard est bleu. Pas un bleu clair comme le mien, plus un bleu profond. Un bleu océan. Celui dans lequel on aimerait plongé pour ne plus jamais en sortir. Un océan profond mais calme, comme après une tempête. Son regard est brillant, sensuel, semble animé par une passion que je ne saurais décrire. Sa prise de parole me sort de mes pensées je reviens rapidement sur terre lorsqu'il m'indique que oui, la place est libre. Je lui adresse un sourire de gratitude et dépose mon thé sur la table. J'enlève mon manteau et l'accroche à la chaise avant de dérouler mon écharpe et de la mettre par dessus. Je fini par m'asseoir. J'attrape ma tasse et l'entoure de mes mains congelées. Là, d'un coup, je ne sais pas où mettre mon regard. Et puis, que faire avec le jeune homme ? Dois-je lui adresser la parole ? Mais de quoi pourrait-on parler ? Comment commence-t-on une discussion ici, en Angleterre ? Y a-t-il des sujets tabous ? Je suis entrain de me demander pourquoi je me pose tant de question lorsque le jeune homme prends l'initiative de se présenter.

Évidement. Toute discussion commence par une présentation de soi-même.  « Tom !» disais-je rapidement avant de me reprendre  «Enfin, Thomas. Thomas Beauregard. Mais appelle-moi Tom. C'est mon surnom. Tom ... » je baisse mon regard, mal à l'aise et sert un peu plus mes doigts autour de ma tasse. Qu'est-ce qui me stresse tellement ? J'ai toujours été quelqu'un de très sociable et extraverti, jamais timide.

Enfin, je ne peux pas laisser cette discussion sur un point aussi confus. Alors je décide d'user du small talk comme je connais.  « Il fait toujours froid comme ça ici ?» demandais-je, assumant que ce jeune homme soit un anglais pure souche. De toute manière, je le reconnais à l'accent.  «ça peut sûrement te paraître totalement débile comme question mais …. enfin, je viens d'Australie et j'ai habité presque un an dans les îles, aux Caraïbes. Ça ne fait même pas un mois que je suis ici, en Europe » reprenais-je afin d'expliquer ma question  «Je n'ai sûrement pas choisi la meilleure période de l'année pour venir me perdre ici  » ajoutais-je ensuite avec un petit rire. Il doit me prendre pour un con là, non ? Enfin, ce qui est fait est fait, malheureusement.
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Message(#)[Hot] come on, let's be psychos together • Myrddas EmptyMar 1 Mar 2016 - 0:13


COME ON, LET'S BE PSYCHOS TOGETHER. —

— MYRDDIN & THOMAS
Le temps est un peu plus rude, mais Londres bénéficie quand même du climat océanique, et même d’une sorte de microclimat parait-il, dû à l’activité de la capitale. Cette neige qui s’est mise à tomber abondamment redeviendra des flocons épars dans quelques minutes, car ce genre de précipitation ne dure pas bien longtemps. Et d’ici peu, on devrait retrouver de la pluie. Je n’ai jamais été contre ce genre de météo, j’y suis né, mais aujourd’hui je dois dire que je le remercie de porter jusqu’à ma table cet inconnu. Je mets du temps à me reconcentrer, à cause du... Je dirais coup de foudre, mais c’est bien trop fort, et ça impliquerait d’autre chose. Bref, je suis un peu troublé par des yeux aussi clairs, mais j’arrive à reprendre contenance et à lui dire que la place est effectivement libre. Il dépose sa tasse de thé fumant, puis se débarrasse de son manteau et de sa grosse écharpe.

C’est amusant car il s’agit de l’homme que j’ai suivi du regard tout à l’heure. Je ne pensais pas que le destin nous ferait nous rencontrer. Je le regarde furtivement se déshabiller, se mettre à l’aise, alternant avec ma tasse et mon livre pour ne pas paraître bizarre. Ça doit être déjà cramé de toute façon, tout à l’heure je l’ai fixé plutôt étrangement. J’essaierai presque me noyer dans mon chocolat chaud tiens. Pourtant lorsqu’il finit de s’installer, je décide de prendre mon courage à deux mains et je me présente d’une façon simple. J’essaie de ne pas paraître trop stressé. Il n’y a pas de raison que je sois non ? En tout cas, l’inconnu se présente de lui-même, et je crois deviner qu’il est aussi nerveux que moi, à la différence qu’il a plus de mal à le cacher. Je ne peux m’empêcher de rire légèrement, un peu amusé, un peu touché, un peu content de voir que je ne suis pas le seul dans cet état.

— Thomas, Tom... J’aime bien comme prénom, dis-je simplement, peut-être pour essayer de le détendre un peu. Je prends ensuite une gorgée de ma tasse de chocolat chaud, et c’est lui qui reprend la parole pour parler de la pluie et du beau temps. Non, c’est assez rare qu’il neige comme ça quand même, mais ça va vite passer, assurais-je en jetant un regard à l’extérieur.

Comme pour confirmer mes propos, la météo se calme doucement. L’inconnu, ou Tom, à présent, revient à la charge en s’excusant d’une question aussi bête, mais comme il vient d’Australie il ne connaît pas le coin. Je ris légèrement. Bon sang, j’ai l’impression que mon côté féminin ressort, je sais que je viens de sortir du lycée mais quand même, on dirait une gamine. Si Nathan était là, il me charrierai à coup sûr. La dernière fois que j’ai entamé une relation avec une fille, il n’a pas arrêté de me taquiner au début. Ensuite, j’apprends qu’après un an dans les Caraïbes, il est arrivé en Europe il y a un mois. Un instant émerveillé par ses paroles de voyages, je souris de nouveau et acquiesce lorsqu’il dit que ce n’est sans doute pas la meilleure période.

— L’été est plus sympathique c’est vrai, et il y a du soleil contrairement à la croyance populaire ! Mais cet hiver on a eu beaucoup de nuages et de pluie, c’est vrai. C’est une question d’habitude aussi. J’hausse les épaules, puis place un marque-page avant de refermer mon livre. Je me demandais d’où venait votre accent mais maintenant que vous le dites oui, il s’entend bien. Je dois dire qu’on ne croise pas beaucoup d’Australiens par ici, qu’est-ce qui vous amène à Londres alors ?

La nervosité est passée je crois, avec la conversation. J’ai plus l’impression de discuter avec un pote qu’autre chose à présent, c’est étonnant.
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Message(#)[Hot] come on, let's be psychos together • Myrddas EmptyMar 1 Mar 2016 - 0:40

« j'aime bien ce prénom » Bon dieu, pourquoi cette simple phrase me met-elle dans ce genre d'état ? Mon rythme cardiaque a doublé depuis que je suis revenu. Je n'ai jamais rien senti de tel. Si ce n'est lorsque j'ai rencontré ma première copine. Et encore, ce n'était absolument pas aussi fort, aussi sensuel. Se pourrait-il que … ? Non, impossible. Je n'ai jamais aimé un homme. Pourquoi est-ce que ça devrait commencer maintenant, à 26 ans ? Bon. Je prends une profonde inspiration pour me recentrer et reprendre contenance, souriant simplement lorsque le jeune homme me dit que de toute manière l'averse de neige va passer assez rapidement. Je suis rapidement son regard et remarque qu'effectivement il a raison : le vent ne souffle plus aussi fort qu'avant et les flocons, bien qu'étant encore gros, tombent de manière plus éparse. C'est plutôt un bon signe. Au moins je n'aurais pas de problème pour rentrer à l'hôtel après.

Dans tous les cas, le jeune homme semble enclin à continuer la conversation après que je lui ai expliqué qu'en tant qu'Australien je n'ai absolument pas l'habitude de voir autant de neige. Il me répond qu'effectivement l'été est plus sympathique et que, contrairement à ce que l'on pourrait croire, ici il y a du soleil l'été ! Je rigole doucement.  « Impossible !» déclarais-je de manière ironique avant d'hausser les épaules.  « Non, je rigole. Je pense bien que c'est un cliché. Mais la grisaille et tout ça, ce n'est pas cliché. Enfin … y a une part de vérité dans chaque cliché aussi !»

C'est avec une certaine joie que je le vois refermer son livre après y avoir déposer un marque page. Ça veut dire que je ne l'ennui pas, non ? Je l'espère en tout cas ! Dan sous les cas, il reprends en m'avouant s'être demandé d'où venait mon accent. Et maintenant que je lui ais dit être Australien l'origine de mon accent est évidente. Il me demande donc, tout naturellement, ce qui m'emmène ici. J'hausse simplement les épaules après avoir prit une gorgé de ma boisson « Le thé. Surtout le thé» répondais-je avant de me rependre  «Et les vacances. Je suis marin de la Royal Navy et ça fait un mois que je suis basé à Brest, en Bretagne Française » j'hausse les épaules  «On est quatre a avoir depuis longtemps envie de visiter Londres, donc … voilà. On en profite. On est ici depuis hier soir et pour une semaine » je reprends une gorgé de mon thé puis désigne Myrddin d'un coup de tête  « Et toi alors ? Tu habite ici je suppose... ?»
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Message(#)[Hot] come on, let's be psychos together • Myrddas EmptyMar 1 Mar 2016 - 1:13


COME ON, LET'S BE PSYCHOS TOGETHER. —

— MYRDDIN & THOMAS
Parler de la pluie et du beau temps avec un inconnu ne m’a jamais parût une aussi belle perspective. J’ai déjà eu ma dose de joie avec le théâtre aujourd’hui, mais ce n’est visiblement pas terminé. Une fois la nervosité un peu apprivoisée, car ça ne passe pas ces choses-là, je suis plutôt content de trouver de la compagnie. Je pense cependant que j’aurais été plus froid avec n’importe qui d’autre, plus enclin à rester dans ma bulle. Mais avec cet homme, j’ai plus envie d’apprendre à le connaître, j’ai plus envie de lui parler. Je prends plaisir à discuter, et à l’observer sans me faire traiter de weirdo. Pourtant c’est idiot ce que je raconte, je parle de la météo londonienne. Ça c’est du sujet intéressant. J’évoque aussi l’été, qui rend à la ville une autre ambiance, un peu plus chaude, un peu plus accueillante. Thomas est facilement d’accord avec moi, et a conscience que ce n’est qu’un cliché cette histoire de temps gris toute l’année. Cela m’a amusé de faire référence à ce cliché. Et puis j’ai réussi à le faire rire. Point bonus. L’Australien souligne par contre qu’en chaque préjugé il y un fond de vérité.

— Je ne dis pas le contraire. L’Angleterre est bien souvent sous les nuages, mais le soleil existe aussi. Enfin, la météo dans le pays n’est pas souvent très prévisible, précisais-je avec un haussement d’épaules.

C’est à ce moment que, voyant la discussion devenir sérieuse des deux côtés, je ferme mon livre après avoir marqué ma page. J’ai plus envie de lui parler que de lire, c’est fou. Soit. Je fais ensuite une remarque sur son accent. Je l’avais remarqué depuis le début, dès ses premières phrases, mais sans savoir d’où venait cet accent. Exotique j’aurais dit. Et puis il m’a expliqué être Australien, et rien ne m’a semblé plus logique jusqu’ici. Comment n’ai-je pas pu faire la relation entre son accent et son pays d’origine, moi qui suis comédien et qui devrait être capable de les imiter. J’ai encore à apprendre. Mais naturellement, je me demande ce qu’il vient faire ici, pour se perdre à Londres, seul dans un pub non loin de la Tamise. Très sérieusement, il avance le thé, comme raison. Je le fixe un peu étonné, avant de rire de bon cœur.

— Mais c’est une raison valable vous savez ! lançais-je, avant de le laisser commencer son récit. Marin de la Royal Navy, il est basé à Brest en France depuis un mois, et s’octroie une semaine de vacances avec des collègues ici, à Londres. J’hoche la tête. Je vois, très bon choix de destination, même sous la brume Londres est magnifique, vous verrez. J’peux même vous donner des coins à aller voir, des trucs pas trop touristiques mais qui valent le coup. Puis, à un moment, il me demande si moi j’habite ici. Le nez dans ma tasse de chocolat chaud, j’hoche d’abord la tête. Et je prends la parole une fois ma gorgée descendue. Oui, enfin non, enfin j’habite Cambridge, normalement, mais je suis chez mon oncle en ce moment pour... Je suis comédien, en devenir, c’est mon but dans la vie si vous voulez savoir, et j’ai réussi à avoir un rôle dans une petite pièce sympathique. C’est pour ça que j’suis à Londres, expliquais-je en souriant.

S’il me lance sur le théâtre, je peux partir loin. Mais j’ai aussi envie d’en apprendre plus sur son métier à lui. Être marin, voyager, toujours en mer ou presque. Ça me ferait presque rêver. La partie voyage fait rêver, honnêtement, mais je ne tiendrais sûrement pas autant de temps aussi loin de la terre et de la Grande-Bretagne.

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Message(#)[Hot] come on, let's be psychos together • Myrddas EmptyMar 1 Mar 2016 - 8:09

Le smalt talk ? Je connais bien. En Australie je n'ai aucun mal à sortir seul car je sais que je ne passerais pas la soirée en solitaire à boire dans un coin d'un bar et à observer les autres groupes d'amis. Non, je sais engager une conversation sur un sujet banal et bien souvent ces mêmes discussions deviennent très intéressante. Ainsi, un jour, avec une fille que j'ai rencontré tout a fait par hasard-... et avec qui j'ai passé une parfaite nuit sensuelle si vous voulez savoir ...- nous sommes passé de la météo de Sydney à la conquête de l'univers en un rien de temps. Et pourtant, ici, en Angleterre, j'ai un peu de mal. Ou du moins je ne sais pas si s'est dans la coutume de ces gens de parler ainsi ? Enfin, peu importe, dans tous les cas, il est, actuellement, trop tard pour faire marche arrière.

Avec Myrddin, nous avons commencé par nous présenter, avant que je n'engage la conversation sur le temps vraiment pas fameux de Londres aujourd'hui puis nous sommes passé aux clichés que l'on donne au temps Anglais. Mais, très vite, notre échange s'oriente sur les origines de chacun de nous. Ainsi, je lui avoue être Marin dans la Royal Navy Australienne et que, si je suis ici à Londres, c'est simplement parce qu'avec des collègues nous faisons des vacances. Myrddin me répond que je n'aurais pas pu faire un meilleur choix, que Londres est une ville merveilleuse même sous la grisaille.

J'hoche doucement la tête  « Ouais je pense aussi, que Londres c'est une ville assez …. enfin elle est connue pour sa grisaille quoi, donc je pense qu'il faut la voir sous ce temps là, aussi. Il lui donne un certain charme malgré tout » je souris doucement et prends une gorgé de mon thé  «C'est vrai ? » demandais-je lorsqu'il me propose de me montrer des truc pas très touristique qui valent réellement le coup  «Oh ouais ! Je veux bien ! Bon, dans tous les cas je veux voir la Tower Bridge, King's cross aussi et … me promener dans Hyde Park aussi. Enfin, je veux quand même faire mon touriste de base mais ouais, je ne suis absolument pas contre le fait que tu me montre quelques endroits sympathique » j'hausse les épaules  « Ou que tu m'indique où se trouvent ces endroits »

Au final, je lui demande d'où il vient, s'il est londonien de base lui. J’apprends que non, il habite à Cambridge -ville que je compte aller visiter aussi, pendant mon séjour ici-  mais pour l'instant il est chez son oncle pour une raison fort intéressante : le but de sa vie s'est de devenir comédien. Et il a réussi à choppé un rôle dans une petite pièce sympas. J'hoche la tête, bien visiblement étonné  « C'est génial ça ! Vraiment.» assurais-je en reposant ma tasse vide  « Et tu … enfin ça fait longtemps que tu 'joues' ? Tu fait quoi ? Du théâtre ? Tu dis vouloir devenir comédien … genre … faire des films ? Ou seulement du théâtre ?» je désigne le livre qui est posé sur la table  « Le livre a quelque chose à voir avec la pièce ou pas du tout ?» je me trompe sans doute, n'ayant pas encore le pouvoir de lire à l'envers  « Et c'est quoi comme pièce ?» je pose beaucoup de questions.
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Message(#)[Hot] come on, let's be psychos together • Myrddas EmptyMar 1 Mar 2016 - 10:53


COME ON, LET'S BE PSYCHOS TOGETHER. —

— MYRDDIN & THOMAS
Je ne suis pas des plus asociales. Même si j’aime bien avoir des moments de solitudes, je n’ai pas beaucoup de mal à engager et à faire perdurer une conversation. Encore faut-il que la personne d’en face en vaille un peu la peine. Et aujourd’hui c’est carrément le cas. Cet homme qui s’installe à ma table est presque beaucoup trop charmant pour être réel. Je me présente, pour initier un dialogue, parce que j’en ai l’absolu désir, et Thomas ne se fait pas prier pour renchérir et alimenter la conversation. Nous discutons de la météo, je précise quand même que les clichés ne sont pas toujours vrais, pour au final faire remarquer que même sous le mauvais temps Londres est magnifique. L’Australien a l’air plutôt d’accord. Il m’explique aussi que s’il est à Londres, c’est qu’il a pris quelques vacances avec des collègues. Etant dans la Navy, et basé à Brest depuis quelques mois, il en a profité pour venir en Angleterre. Naturellement, je lui propose de lui faire découvrir des coins moins touristiques de la ville. Il a l’air très enthousiaste. J’hoche la tête, alors qu’il me raconte vouloir de toute façon voir le Tower Bridge, King’s Cross et Hyde Park. Mais il n’est pas contre le fait que lui indique de bonnes adresses, ou que je les lui montre, directement...

— Y’a pas de soucis ouais ! lançais-je avec un grand sourire. J’veux bien te montrer les endroits, le.. pour le soir par exemple, je peux te trouver quoi faire pour toute la semaine. Et puis Hyde Park c’est bien, mais y’a aussi St James’ Park et Regent’s Park, y’a tellement de trucs à voir. Dommage qu’on soit en hiver, ça serait plus beau avec les fleurs et la végétation. Je fais une pause, et me mordille légèrement la lèvre en réfléchissant. Je fixe ma tasse de chocolat chaud, concentré. Et puis j’ose. Je relève la tête et regarde Thomas, bien que je sois intérieurement très peu rassuré. Je fais rien ce soir, si tu veux on peut... Je sais pas si tu retrouves tes collègues ou pas, ou ce que t’as prévu, mais j’peux te proposer d’aller faire un tour à Covent Garden – Londres la nuit c’est beau, aussi. Et y’a des pubs encore plus typiques que celui-là, et on pourra manger là-bas.

Non je ne l’invite pas à sortir. Ok si, carrément, et de façon beaucoup trop nulle. Il dira non. C’est certain. J’ai pas assez d’alcool dans le sang il me semble. Mais j’ai envie de passer du temps avec lui, juste comme ça. Juste comme ça. Même si plus le temps passé avec lui augmente, plus je me rends compte que je ne dirais pas non à une relation charnelle avec ce bel homme. Mais, plus simplement, j’aurais l’impression d’avoir raté quelque chose s’il ne se passe rien, si on se quitte juste après avoir passé la porte de ce bar. Ce n’est pas la première fois que j’ai ce genre de ressenti face à un autre mec, alors ça ne me choque pas tellement, si ce n’est l’intensité qui est bien supérieure aux autres rares fois. J’essaie de me réfugier comme je peux dans ma tasse de chocolat chaud, et la termine alors qu’il me demande d’où je viens. C’est vrai qu’on a parlé de sa situation, c’est à mon tour.

Je lui explique alors que je viens de Cambridge mais que je suis à Londres pour des raisons de théâtre. Je m’emballe peut-être un peu alors que je parle de ma passion, mais je me retiens. Etonné, Thomas fait quand même savoir qu’il trouve ça génial. Je souris très largement, puis l’écoute me poser tout un tas de questions à propos de ma pratique de la comédie.

— Depuis tout petit je fais ça ouais, j’ai commencé jeune le théâtre. J’en fais toujours, j’ai eu l’occasion d’être un peu figurant quand j’étais plus petit. Et même si j’aime beaucoup le théâtre, je n’ai pas envie de m’arrêter à ça, faire des films plus tard oui, ça m’irait aussi carrément ! précisais-je à sa demande. Puis il me questionne un peu à propos du livre, et je rigole légèrement en secouant la tête. Non ça n’a rien à voir, c’est juste un roman. Et il enchaîne avec une autre question. C’est semi-professionnel, on aura qu’une dizaine de représentations en tout, plus si ça marche mieux. C’est une comédie sociale autour d’une famille, sans grande prise de tête, surtout pour faire passer un bon moment aux gens. Ses questions, bien que nombreuses, me font plaisir car elles montrent son intérêt, et me pousse à parler d’avantage de ma passion sans remords. A mon tour, j’ai une question, dis-je en jetant un coup d’œil à ma tasse vide. Ça te dit de reprendre un petit truc ? Je t’offre une bière, ou une autre tasse de thé ? proposais-je en souriant en coin, amusé. C’est un peu mieux comme technique non ?

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Message(#)[Hot] come on, let's be psychos together • Myrddas EmptyMar 1 Mar 2016 - 12:05

Au final, je me sens de plus en plus à l'aise en compagnie de ce jeune homme. Après avoir parler de la météo Anglaise, il me dit qu'il veut bien me donner des tuyaux quant à plusieurs sites non touristique de Londres que je pourrais visiter. Je lui réponds qu'étant donné que c'est la première fois que je suis à Londres, je compte quand même faire mon touriste, genre voire le Tower Bridge, Hyde Park ou king's cross. J'insinue que j'aimerais beaucoup qu'il me les montre lui-même. Et quelle n'est pas ma surprise lorsqu'il me dit que oui, il ne serait absolument pas contre le fait de me montrer lui-même ces sites. J'arque un sourcil pendant une fraction de seconde avant de lui offrir un large sourire lorsqu'il m'explique avec un certain enthousiasme tout ce qu'il pourrait bien me faire visiter.

Je dois avouer très franchement que je n'écoute ses propositions que d'une oreille distraite. Je suis bien plus concentré sur la manière dont bouge sa bouche et sa voix au timbre légèrement grave mais surtout cet accent britannique que j'aime tellement. Je ne réagis que lorsqu'il me dit qu'il n'a rien de prévu ce soir et que, si je le veux, il peut me proposer qu'on aille faire un tour à Covent garden car Londres, la nuit, c'est très beau aussi. J'hausse les épaules  « Eh bien écoute … ouais. Ouais ce serait carrément avec joie que j'accepte ton idée !» lui disais-je avec un certain enthousiaste  «J'ai toujours rêvé de voir Londres la nuit donc … ouais, avec grand plaisir ! »
Notre discussion s'oriente ensuite vers nos métiers respectifs. Ou plutôt me parle-t-il de sa passion pour le théâtre. Je lui ai brièvement expliquer que mes 'voyages' sont dus au fait que je sois dans la Royal Navy Australienne. Mais je m'intéresse d'avantage à la passion de ce jeune Myrddin : le théâtre. Il aime le théâtre, le but dans sa vie c'est de devenir comédien. Je trouve ça intéressant. Ambitieux et sûrement pas simple, mais extrêmement intéressant. Je lui en fais part, lui dit à quel point je trouve ça génial et je vois bien que ça lui plaît. C'est avec un large sourire qu'il m'explique un peu son parcours, entre figurant quand il était jeune et son envie de percer dans un autre milieu que seulement le théâtre. Il m'explique ensuite de quoi retourne sa pièce et j'hoche la tête.

« Vous avez une représentation cette semaine par hasard ? » demandai-je  «J'adorerais tellement te voir sur scène. Ça doit être … » beau ? Sexy ? sensuel ? « … ça doit être vraiment une expérience incroyable » je lui offre un large sourire  « Tu pourras me donner quelques tuyaux ? Genre … a Brest on veut jouer une pièce de Molière avec des collègues. Si tu as des suggestions ou quoique ce soit dans ce genre, je suis preneur !»il finit par me dire qu'il veut bien me payer une bière ou un thé. J'incline légèrement la tête sur le côté.  « Je ne suis pas contre une bière. Bien au contraire ! Mais … autre part, ok ? » je désigne la sortie du pub  « On va se balader ? En plus il a arrêter de neiger un peu »

je souris lorsqu'il acquisse et me lève. Je m’emmitoufle à nouveau dans mon manteau, mon bonnet, mon écharpe et mes gants puis me dirige vers la sortie. Nous rejoignons à nouveau le bord de la Tamise et nous nous dirigeons vers Covent Garden.
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Message(#)[Hot] come on, let's be psychos together • Myrddas EmptyMar 1 Mar 2016 - 12:41


COME ON, LET'S BE PSYCHOS TOGETHER. —

— MYRDDIN & THOMAS
Je ne pensais pas que ça irait aussi loin. Après avoir parlé de la pluie et du beau temps, des raisons de son séjour à Londres, des choses à voir en ville, j’en viens à lui demander s’il accepte de passer la soirée avec moi, pour que je lui fasse un peu découvrir le coin. Au début ce n’était qu’une vague proposition, soit je lui indiquais les lieux, soit je les lui montrais. Comme il n’avait pas l’air plus décidé que moi entre les deux, j’ai choisi d’y aller tête baissée et de lui dire clairement que rester avec lui ce soir est une possibilité possible... Je pensais être déplacé, et j’étais carrément gauche dans ce qui est au fond une technique de drague. Pourtant, passé une certaine surprise dont je décèle les signaux, Thomas paraît ravi. J’arbore un large sourire lorsqu’il dit qu’en plus, mon idée lui plaît bien.

Par la suite, la discussion se dirige sur ma vie, ou plutôt, sur ma passion. Ce qui revient au même en fait. Je réponds aux questions de Tom sur ma présence à Londres et comme le théâtre n’y est pas étranger, j’en parle. Visiblement intéressé, l’Australien continu avec ses questions, tournant toutes autour de ma passion, de ce que je veux faire plus tard de façon précise, et de la pièce que je travaille. Je n’ai absolument aucun mal à lui répondre, tant j’aime parler de ce sujet. En temps normal je me serais retenu pour ne pas être lourd – j’ai conscience de l’être parfois. Or, il me tend la perche, donc je la saisi et je parle sans remords. Ma joie sur le moment doit être totalement inscrite sur mon visage. Lorsque je termine sur des explications à propos de la pièce qui m’a amené à Londres, il repart presque aussi tôt dans ses questions. Je souris d’abord, un brin amusé, avant de rougir petit à petit lorsqu’il dit qu’il adorerait me voir sur scène tant ça doit être incroyable. Il est trop franc je crois, ou trop radical, en tout cas ça me gêne de l’entendre dire ça. Ca me gêne et ça me fait plaisir, mais voilà, je rougis toujours.

— Je suis pas- pas si bon que ça tu sais, j’veux dire.. j’ai encore plein de trucs à apprendre, bredouillais-je, le regard vagabondant vers le sol. Simple relation de cause à effet : on me complimente, je deviens timide. Nathan dit que je suis trop humble, je pense juste être réaliste. Mais revenons à nos moutons. Mais oui j’ai.. on a une représentation vendredi, enfin c’est une répétition générale, dans de vraies conditions, mais on peut justement inviter amis et famille pour cette dernière répèt’, ça fait un peu de public. Puis il m’apprend qu’il voudrait, avec ses collègues, reprendre une pièce de Molière et accepte tout conseil. J’arque légèrement un sourcil. Des tuyaux, de quel genre... ? Par exemple comment jouer la comédie... ?

Je suis un peu perplexe sur sa demande, mais finit par passer à autre chose lorsque je remarque que nous n’avons plus rien à boire. Je propose de lui payer un truc, mais son idée de bouger de là est meilleure. Une bière, mais dans un autre endroit. J’acquiesce bien volontiers.

— Il va vite faire nuit aussi, c’est bien comme ça on pourra voir les lumières de la ville, fis-je remarquer en me levant à mon tour.

Nous nous rhabillons, déposons l’argent sur la table, et sortons. Nous décidons de longer le bord de la Tamise encore un moment, en direction de Covent Garden. Sur le chemin, nous parlons encore beaucoup, et nous rions plus que je ne l’aurais cru. Tout paraît si simple, si facile. J’ai l’impression de le connaître depuis bien plus longtemps... Je prends aussi plaisir à lui parler un peu de l’histoire de Londres, de l’Angleterre, au détour des rues. On passe du sérieux au badin. Presque inconsciemment, je fais tout pour être plus proche de lui, je le remarque après un bon moment. Mais je m’en fiche, au fond. Je serais vraiment déçu s’il me repoussait – ce qu’il n’a jamais fait ou sens-entendu d’ailleurs – mais je me mordrais plus les doigts si je ne tentais rien. Après nous être bien baladés dans Covent Garden, avoir apprécié les petites rues, les lumières de noël, et avoir lutté contre le froid, nous arrivons à destination. Enfin, la destination que j’avais en tête. Un pub dont la devanture est plus que typique, le Lamb & Flag. Nous entrons et trouvons une table dans un coin, à côté d’une cheminée éteinte malgré le temps. Je m’installe sur l’un des bancs de bois, et n’attend même pas que Tom ait fait la même chose ne face de moi pour commander deux pintes de bière. Et c’est ainsi que ça commence.
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Message(#)[Hot] come on, let's be psychos together • Myrddas EmptyMar 1 Mar 2016 - 13:23

Jamais, oh non jamais je n'aurais, ne serait-ce qu'un seul instant pensé que je ferais cette rencontre ici, à Londres. Je crois que je ne me le justifierais jamais mais bon dieu, j'ai l'impression de vivre dans un rêve. Comme si ... comme si tout est parfait ici. Déjà cette ville avec ce charme tout particulier de l'Angleterre qui me subjugue depuis ce matin, puis maintenant cette rencontre inopinée avec un jeune homme aussi magnifique que Big ben, aussi impressionnant que tower Bridge, aussi mystérieux que London Tower, aussi brillant que les joyaux de la Reine, aussi sensuel que les vagues de la Tamise. Je me surprends moi-même de ces pensées, mais j'avoue que je ne fais rien pour les retenirs. J'ai 27 ans, on ne vit qu'une fois, je suis célibataire et je n'ai aucune contrainte. je n'ai jamais aimé un homme mais je ne suis absolument pas contre. Au contraire, je serais limite curieux de savoir ce que ça fait. Peut-être que ... non. Non je fini par secouer la tête lorsque mes pensées m'emmènent un peu trop loin et me concentre à nouveau sur les paroles du jeune homme.

Je crois qu'il n'aime pas les compliments. Ou plutôt que ça le gêne. Dommage: je suis quelqu'un de très direct. Et quand quelque chose me plait, je le dis. Sans détour. Mais putain sa façon de rougir! Son regard fuyant, sa voix peu assurer, ses mots bredouillés. Il est tellement, mais alors tellement adorable! J'ai presque envie de le prendre dans mes bras et le serrer tout fort contre moi pour le rassurer et lui chuchotter des mots doux. je souris, attendrit puis hoche la tête lorsqu'il me dit que vendredi ils font une répetition générale et qu'ils ne sont pas contre un peu de publique. "Alors j'y serais." décidais-je "Quand? Où? Quelle heure?" demandais-je en sortant mon portable. J'hésite un instant puis regarde le jeune homme "Donne moi ton numéro, ce sera plus simple je pense" et ça me permettra d'éventuellement l'appeler à nouveau demain pour continuer nos discussions. "mais ouais enfin ... quand je joue j'ai l'impression de ... sur jouer, tu vois? Que je ne suis absolument pas réaliste quand je suis scène. Je ne sais pas si c'est normal ou non mais ... enfin voilà. Tu vois ce que je veux dire?"

Notre discussion continue encore un peu jusqu'à ce que Myrddin me propose de me payer une bière. J'accepte, mais à condition qu'on bouge un peu. Et c'est comme ça que, emmitouflé dans mon manteau et mon écharpe et mon bonnet, je marche aux cotés du jeune homme en direction de Covent Garden. Nous marchons assez longtemps malgré tout mais finissons par atteindre un autre pub. Le Lamb and Flag. J'ai tout juste le temps d'enlever mes affaires que Myrddin a déjà commandé deux pintes de bières. Sourire amusé sur les lèvres, je m'installe en face de lui. "Tu ne perds pas ton temps à ce que je vois" disais-je.

Et c'est comme ça que la soirée commence. Nous parlons de tout et de rien, passons du coq à l'âne comme nous passons de la bières aux cocktail pour finir avec des shot et revenir à la bière. Je dois, à l'heure actuelle, avoir une bière, un white russion et trois shot de téquila dans le sang. C'est pour ça que je parle comme si je parlais à un ami de très longues date. "...sur la banquette arrière de la voiture de mon père" disais-je en rigolant idiotement "C'était ... avec Sarah...? ouais, Sarah. Sarah la belle. Une amie de mon frère. Pas sa copine hein ! Non, son amie. On s'est vu une fois chez nous, mais là on s'est revu à l'anniversaire de mon meilleur ami. J'avais 13 ans, elle en avait 15 et ...nous avons échangé bien plus que nos numéros et un baiser" Myrddin ne semble pas mal à l'aise pour un sous, au contraire! C'est lui qui m'a demandé de raconter comment s'est passé ma première fois. "Donc voilà. J'ai volé les clefs de la voiture de mon père et ...tu connais la suite de l'histoire " je prends une longue gorgé de ma bière "C'était pas bien" concluais-je en éclatant de rire "On était tellement pas doué, tu ne peux même pas imaginé comment!" Je crois que si je n'avais pas autant but je ne lui aurais pas raconter tout ça et j'aurais vraiment évité la question ...


Dernière édition par Thomas Beauregard le Mar 1 Mar 2016 - 17:49, édité 1 fois
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Message(#)[Hot] come on, let's be psychos together • Myrddas EmptyMar 1 Mar 2016 - 16:37


COME ON, LET'S BE PSYCHOS TOGETHER. —

— MYRDDIN & THOMAS
J'ai la malheureuse habitude de réfléchir. En ce moment précis, je me demande si j'ai mes chances ou s’il va me rembarrer, si ça vaut le coup d'essayer vraiment pour un fois. Je n'ai jamais eu de relation homosexuelle, même si j'ai déjà ressenti des sentiments envers un mec. Peut-être serait-ce ma chance ? Il y a tellement de pour et de contre que je suis obligé de me reprendre, de vider mon esprit, et de me rappeler qu'il vaut mieux que je suive mon instinct et mes envies. Il n'y a pas de mal à se faire plaisir non. Et présentement j'ai envie de rester avec cet homme le plus longtemps possible, j'ai envie de l’écouter parler, avec son accent qui vient de loin, j'ai envie d'en apprendre plus sur lui, j'ai envie de le connaitre autant que possible, j'ai envie de pouvoir le fixer des heures sans paraître bizarre. Je veux le voir dormir, se réveiller, prendre sa douche, manger, boire, rire, sourire, rougir, s’énerver, pleurer… Vivre. Première fois que ça m'arrive.

Nous avons décidé de passer la soirée ensemble, pour que je lui montre quelques coins, et que nous nous baladions dans la ville. Puis, j’évoque le théâtre et m'attire tout un tas de questions de la part de Thomas, qui parait très intéressé par ma passion. J'y réponds avec grand plaisir. Mais dès qu'il commence à supposer que me voir sur scène doit être merveilleux, je rougi. Réaction naturelle de ma part. Je suis gêné par ses compliments, et réplique que je ne suis pas incroyable, que j'ai encore beaucoup de chemin à parcourir. Je lui explique quand que s'il souhaite tant me voir, nous faisons une répétition générale vendredi. Il me dit qu’il viendra, et j'en suis plus que ravi. Mon regard s'illumine rien qu'à l’idée. Je lui fournis les derniers détail, comme le lieu et l'heure, et nous échangeons nos numéros. J'ai le numéro du plus bel homme de la création dans mon portable ! Je n'arrive même pas à réaliser je crois, car j'agis comme si tout été normal. Alors qu'en y faisant attention, je me rends compte que s'il m'a demandé mon numéro, cela me laisse toutes les chances de le revoir.

Il en profite ensuite pour me demander des conseils, car lui et des collègues voudraient jouer une pièce de Molière. Je lui demande quelques précisions, ne sachant pas vraiment où il veut en venir. Il m'explique avoir l'impression de surjouer, d’être tout sauf réaliste quand il est sur scène. J'hoche doucement la tête, à l’écoute, et réfléchissant déjà au problème.

— J'crois savoir ce que tu veux dire ouais, j'ai déjà eu cette impression de surjouer, mais pas souvent. Après, c'est du théâtre, du Molière qui plus est, il est quelque part nécessaire de surjouer, commençais-je, plus du tout gêné. Ne pas être réaliste est une conséquence de ça. Mais cette impression là, il ne faut pas que t'y pense. Le truc c'est de croire dur comme fer à ce que tu fais. Si t'y crois, même si tu surjoue, les gens vont l'accepter. Mais on essaiera d'accord ? On trouvera une scène que tu dois jouer et on répétera, ok ? dis-je en souriant.

Je finis par lui demander ce qu'il veut boire, mais nous décidons de partir. Nous nous retrouvons dehors, dans le froid (je le supporte bien mieux que lui visiblement), à se balader jusqu'à Couvent Garden. Après de longs moments de marche et de discussion, nous entrons dans le pub que j'avais dans le viseur. Nous nous installions, et je commande sans attendre une pinte chacun. Lorsque Tom fait remarquer mon empressement, je rigole légèrement.

— Jamais… Je suis quelqu'un de déterminé une fois qu'j'ai quelque chose en tête, soufflais-je avec un sourire taquin.

Sous-entendu. Soit. La soirée commença sur ces deux bières, délicieuses, et sur une conversation qui dévia. Comme lors de notre balade, nous pouvions être aussi sérieux que blagueurs. Passer du rire à une voix posée qui expose des faits, des idées. Après les bières, nous prenons un cocktail, et j'opte pour un screwdriver. Bien partis, nous commandons des shots. N'ayant pas envie de me casser la gueule, et sachant que ces petites bêtes sont traitresses, je n'en prends que deux à la téquila. Puis nous terminons tranquillement par une petite pinte. J'ai un peu perdu le fil de notre conversation, cette dernière ressemble plus à un échange entre potes qui n'ont plus rien a se cacher. C'est comme si j’avais Nathan en face de moi. L’alcool doit avoir facilité les choses, mais quand même. Tout ça pour dire que Thomas en vient à me raconter sa première fois. Cela s'est passé sur la banquette arrière de la voiture de son père, avec une amie. J’écoute, attentif, et le laisse totalement terminer son histoire. Je rigole parfois, souris souvent, et hoche aussi la tête.

— Déjà c’normal qu'ce soit nul la première fois, mais ça a pas du aider d'faire ça dans une caisse quoi ! Je rigole, puis prends une gorgée de ma bière. N’empêche 13 ans, c'grave précoce ! Moi j'avais… J’sais pas, quelque chose comme 16 ans… A 13 ans j'jouais à pokémon moi ! En parlant d’âge, je ne connais même pas le sien. Et il ne connait pas plus le mien. Je marque une pause, avant de relever les yeux sur Tom, de façon presque coquine je dirais. L'alcool m'a bien désinhibé, surtout avec l’idée que j'ai en tête. Je ne réfléchis même plus à mon attitude. J’espère qu’depuis tu t'es amélioré hein.

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Message(#)[Hot] come on, let's be psychos together • Myrddas EmptyMar 1 Mar 2016 - 17:48

J'aime beaucoup le théâtre. J'en ai fait, d'ailleurs, un peu, quand j'étais plus jeune. Mais mes profs m'en ont dégoutté en me disant que je suis trop mauvais. Enfin, ça ne m'a pas empêcher de monter une petite troupe de débutant avec mes collègues. Nous jouons régulièrement pendant les fêtes que nous organisons sur le navire. Noël, Nouvel an, pâques … tout ça. Et nous aimons tous ça. Nous ne nous prenons absolument pas au sérieux et c'est pour ça que ça passe toujours très bien. Étant donné que nous somme actuellement basé en France nous avons décidé de jouer du Molière. Ça s'avère plus dur que ça ne nous semblait, mais peu importe. Nous avons encore bien trois mois avant d'éventuellement penser à une représentation.

C'est pour ça que tous conseil est le bienvenue. Surtout venant d'un jeune homme d'une troupe semi professionnelle ! Il me dit que si j'ai l'impression de surjoué c'est normal, après tout c'est du théâtre et du molière qui plus est. J'hoche la tête et hausse les épaules. Il n'a pas tort. Pas du tout même. Il faut juste que je ne pense pas être réaliste, il faut juste absolument croire en ce que je fais. C'est ce qui importe le plus car l'important c'est l'impression que tu donnes aux autres personnes. J'hoche la tête, encore plus frénétiquement lorsqu'il me propose carrément de répéter une de mes scènes !  « Oh ouais !» disais-je, enjoué  «Ouais, ouais, ce serait génial » J'en fait peut-être un peu trop ? Peu importe.

Nous finissons par sortir du 'Baker Street' pour marcher longuement au bord de la Tamise. La neige tombe encore mais à plus petit flocons et nous accompagne tout au long. Bizarrement, en parlant avec Myrddin je ne sens pas trop le froid mordant. Nous nous réfugions tout de même dans un autre pub et commençons la soirée par deux pintes de bière. Ce n'est que le début, car nous passons assez rapidement à un cocktail, puis aux shot et finissons la soirée par une deuxième pinte. Je la bois assez lentement, autant parce que je sens que l'alcool commence vraiment à me monter à la tête, que parce que je suis entrain de parler avec frénésie. D'un sujet assez personnel.

Ma première fois. Je ne sais absolument pas comment nous en sommes venu là-dessus, je sais juste que Myrddin semble totalement intéressé. Il n'hésite pas rire ou a sourire puis commente, disant que la première fois n'est jamais parfaite et qu'en plus le faire à l'arrière d'une bagnole ne doit aidé en rien. J'hoche la tête  «yep, carrément. La deuxième fois on l'a fait dans un lit, c'était déjà plus simple » ajoutais-je, amusé en prenant une gorgé. Myrddin dit ensuite que 13 ans c'est, mine de rien, assez précoce. J'éclate de rire lorsqu'il dit que lui il jouait à Pokemon à cet âge.  « chacun ses priorités» disais-je avec un haussement d'épaule  « Non mais plus sérieusement, si c'était à refaire, j'attendrais aussi 16 ans, je crois. M'enfin, c'est comme ça» je prends une gorgé de ma bière.

La suite est assez troublante. Myrddin espère que je me suis amélioré depuis. Je ne sais pas comment réagir, et réagit donc naturellement. J'incline la tête sur le côté et le regarde en mode 'tu te fout de ma gueule ?' avant de rouler des yeux  «Évidement que je me suis amélioré, qu'est-ce que tu crois ? » demandais-je sur un ton faussement ennuyé.  « Si tu veux tester, suffit qu'tu me le dise. J'ai l'avantage d'avoir un lit double à l'hôtel où j'habite » je prends une gorgé de ma bière et fini par le regarder plus sérieusement, en me mordillant légèrement la lèvre de manière sensuelle
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Message(#)[Hot] come on, let's be psychos together • Myrddas EmptyMar 1 Mar 2016 - 19:11


COME ON, LET'S BE PSYCHOS TOGETHER. —

— MYRDDIN & THOMAS
Thomas est très intéressé par ce que je raconte à propos de théâtre, de ma passion. Je suppose que c’est parce qu’il aime lui aussi cette forme d’art. Je ne suis pas gêné d’en parler, mais je suis gêné de recevoir des compliments alors qu’il ne m’a même pas encore vu jouer. Il est convenu que Tom viendra voir la répétition générale ouverte aux proches. J’en suis à la fois très content, mais j’ai plus de pression d’un coup. C’est que je n’ai plus envie de le décevoir. J’apprends que des collègues et lui-même veulent jouer une pièce de Molière. Ce n’est visiblement pas son coup d’essai, car Thomas me demande des conseils tout en arrivant à nommer ses problèmes. Je lui explique de trois choses, notamment que c’est un peu normal d’avoir l’impression de surjouer lorsque l’on fait du théâtre (et du Molière en plus), mais qu’il faut absolument passer outre pour qu’à nos yeux, ce soit normal. Le public croira alors plus facilement ce qu’on lui présente.

Je lui propose sans y penser de faire une répétition, ensemble. Ça sera en effet le meilleur moyen de l’aider. L’Australien paraît vraiment ravi de cette idée et accepte avec ferveur. Je ne m’en réjoui que plus. Sur ces belles paroles, nous décidons finalement de sortir puisque nous avons tous deux terminés nos boissons chaudes. Nous allons flâner au bord de la Tamise, et nous dirigeons vers Covent Garden, sous une petite neige qui tombe sans se presser. Lorsque nous nous posons dans un pub très typique, je commande immédiatement deux bières. Sans cesser de discuter de tout et de rien, nous enchaînons la bière avec des cocktails à base de vodka, puis des shots de téquila, pour revenir tranquillement à la bière. Je sens que l’ivresse commence à venir, mais je n’aimerais pas qu’elle soit trop violente, alors j’y vais doucement, et alterne avec quelques gorgées de mon verre d’eau. Je suis peut-être jeune mais je déteste avoir la gueule de bois lorsque le lendemain je bosse (quand ça a un lien avec le théâtre, je précise), ça me pousse à être un peu raisonnable.

Preuve que l’alcool commence à faire son effet, le sujet que nous avons abordé, je ne sais trop comment, est celui de la première relation sexuelle de Tom. Je crois que c’est moi qui ai posé la question directement, alors que nous nous dirigions globalement vers un sujet tout aussi osé et personnel. Je le laisse raconter son histoire, qui s’est passé à l’arrière d’une voiture alors qu’il avait 13 ans, avec une amie plus âgée. Je rigole à certains moments, puis prend la parole pour faire remarque qu’ils n’ont pas été malins de faire ça dans une bagnole, pour une première fois. Ça doit être tout un challenge. Thomas me dit que la deuxième fois, dans un lit, s’est beaucoup mieux déroulée. Je ne peux m’empêcher d’exposer mon avis sur son jeune âge. 13 ans, je trouve ça bien jeune, et mon vis-à-vis est au final d’accord. Il aurait préféré attendre, avec du recul, mais ce qui est fait est fait. J’hoche la tête simplement, puis, l’alcool aidant, je dis quelque chose dont je ne me serais jamais cru capable.

Bon, en fait si, carrément, c’est mon genre de ne pas avoir de barrières lorsque je suis alcoolisé. C’est ainsi que j’ai dit que j’espérai qu’il se soit amélioré depuis le temps. Contre toute attente, mais pour mon plus grand plaisir, Thomas réagi de manière naturelle. Très naturelle. Limite trop naturelle, mais je ne suis plus en état de réfléchir vraiment. Il me regarde presque comme si je me foutais de lui, comme s’il était impensable que je doute de ses capacités. Il m’assure s’être amélioré, puis me propose de but en blanc de tester, si je ne le crois pas, étant donné qu’il a un lit double dans sa chambre d’hôtel. Je reste un moment, silencieux, à le fixer sérieusement. Je ne sais même pas si mon cerveau réfléchit durant tout ce temps, je sais juste ma réponse.

— Ok. De accoudé sur la table je passe à assit correctement. Je prends une longue gorgée de ma bière, puis regarde Tom et hausse les épaules. C’toi qu’a proposé hein, alors j’dis pas non. Mais j’suis gentil, j’te laisse cinq secondes pour te rétracter si tu t’en sens pas capable... Un... commençais-je, en levant un doigt à chaque chiffre. Je continu de fixer Tom, comme un défi. Deux... S’il savait comme j’ai envie de lui. Trois... S’il savait comme je voudrais passer chaque seconde possible avec lui. Quatre... S’il dit non maintenant j’lui casse le nez.

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Message(#)[Hot] come on, let's be psychos together • Myrddas EmptyMar 1 Mar 2016 - 22:47

Si on m'avait dit qu'en venant ici, à Londres, je rencontrerais un si bel homme et que je me sentirais aussi bien à ses côtés, je ne crois pas que j'aurais cru cette personne qui me le dirais. Et pourtant c'est bel et bien le cas. Myrddin est de loin la personne la plus intéressante que j'ai pu rencontrer lors des escale. Et dieu sait que j'en ai rencontré, des gens ! Des Maori en Nouvelle Zélande, des aborigènes en Australie, des argentins, des belles Brésiliennes. Et pourtant, toutes ces rencontres me semblent tellement fade et insensées d'un coup. Aucune de celles-ci, pas même la plus belle, n'arrive à la cheville de Myrddin.

Nous faisons connaissance dans le premier bar, puis en flanant tranquillement au bord de la Tamise et enfin dans le second pub. Et là, nous parlons ouvertement. L'alcool aidant sans doute, nous commençons même à parler de sujet qui seraient tabous pour la plupart des gens. En fait, après une bière, un cocktail et trois shot de tequila j'ai du mal à croire que je n'ai rencontré Myrddin que trois heures auparavant ! Nous parlons de notre première expérience sexuelle et ce sans trop de retenu. Certes, j'ai la présence d'esprit de ne pas entrer dans les détails, c'est la moindre des choses quand même. Myrddin, lui, précise simplement que sa première fois il l'a faite à 16 ans parce qu'à 13 ans il pensait plus à jouer aux Pokemon qu'à autre chose. Je rigole doucement, me moquant un petit peu de lui. Mais gentiment.

Et au final, notre discussion légère change de registre. Myrddin me propose bien clairement de tester mes performances au lit. Je le met au défit de tester pour lui prouver que oui, je me suis quand même déjà amélioré. Et il accepte. Ce con il accepte bien clairement de couche avec moi. Ce n'est pas tout à fait normal, non ? Je suis un instant décontenancé, c'est pour ça que Myrddin peut compter jusqu'à 4 sans problème.  « Eh non attends stop !» m'exclamais-je, retrouvant un instant de lucidité entre l'esprit embrumé par l'alcool  «Je ...euh ... » je retrouve un léger instant ce malaise qui m'abritait lorsque je l'ai abordé en fin d'après midi  « je veux dire …. putain du me plaît vraiment beaucoup Myrddin. Vraiment je...j'aimerais beaucoup... faire ça avec toi» je me pince les lèvres  « Mais … pas tout de suite, non ? Je sais pas ….»

Je veux plus. Je le sens au plus profond de mon être que je veux embrasser ses lèvres si sensuelles, caresser son torse et le voir nu, sans pudeur, devant moi. Mais je ne veux pas précipiter les choses. Même si je n'ai plus qu'une semaine à rester ici à Londres et que je sais que je devrais sauter sur l'occasion, mon instinct revient à la charge et me dit de prendre mon temps. Au moins pour ce soir.
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