| [Hot] come on, let's be psychos together • Myrddas |
| | (#)Jeu 3 Mar 2016 - 6:04 | |
| COME ON, LET'S BE PSYCHOS TOGETHER. — — MYRDDIN & THOMAS Tout se déroule pour le mieux. C’est presque beaucoup trop bien même. J’ai cru rêver, un peu plus tôt, lorsque Tom s’est assis à ma table. Vive la destinée ! Le fait qu’il n’y ait quasiment plus d’autres places libres dans ce bar l’a poussé à venir s’installer en face de moi. Je ne remercierais jamais assez la neige, ou tout autre raison qui ont poussé tous ces gens à être à l’intérieur. Quoiqu’il en soit, maintenant que nous avons sympathisés au point de décider de passer encore quelques heures de cette soirée ensemble, nous sortons. Covent Garden nous accueille, puis après un long moment de marche et de discussions, je choisis un petit pub pour nous installer.
Une bière, un cocktail, et des shots plus tard, les langues se délient plus facilement. Je dois avouer que je n’ai pensé à rien d’autre toute la soirée qu’à Thomas. J’ai tenté de graver tout ce qu’il m’a dit dans ma mémoire, pour m’en souvenir à jamais. Ou au moins le plus longtemps possible. Son regard, en tout cas, je ne pourrais décemment pas l’oublier. Beaucoup trop bleu. Et pourtant je suis Britannique, et ici, les yeux bleus, c’est monnaie courante. Mais ceux de Tom sont particuliers, je ne saurais dire en quoi. L’alcool commence bien à faire son effet, et je suis simplement heureux d’être là, à discuter de tout et de rien. Et puis la conversation dévie sur quelque chose de plus personnelle. Revenu à la bière, l’Australien me raconte sa première fois. Et moi, aussi une pinte à la main, je l’écoute avec attention. Je ris, surtout. Car il faut quand même ne pas être très futé pour avoir sa première relation sexuelle à l’arrière d’une voiture. De quoi se rajouter des tonnes de complications, déjà que la première fois ce n’est jamais évident. Nous en rions, bien évidemment, et même s’il se moque un peu de moi, il est d’accord sur le fait que 13 ans, c’est un peu tôt pour ces choses-là.
Puis, taquin, je lui demande s’il s’est amélioré depuis ce temps, en terme de performances. Technique de drague ? En vrai je suis tellement nul là-dedans que je ne sais pas où sont les limites. Comme d’habitude, j’essaie de suivre mon instinct et ce que me dictent mes sentiments. Thomas réagit de façon amusante. Enfin, j’aurais dit amusante si je n’avais pas été d’abord un peu perturbé. Il me dit s’être bien sûr amélioré, mais que je n’ai qu’à venir essayer moi-même. Mon cerveau, en off quelques longues secondes, imagine nettement la scène, ce corps nu au-dessus du mien, ces mains qui caressent ma peau, ces mouvements sensuels de nos lèvres qui s’entrechoquent, de nos langues qui dansent ensemble, comme si plus rien n’avait d’importance.
Mon coeur a accéléré très nettement, mais je ne m’en rends compte qu’en revenant sur terre. Durant tout ce temps, je n’ai cessé de fixer Tom droit dans les yeux, et pourtant j’étais bien plus loin que le moment présent. Et j’accepte sans hésitations. Je ne sais pas si c’est de l’amour, ou juste du désir, et ça n’a, au fond, que peu d’importance. Je ne recherche pas une soirée romantique à l’excès, avec des pétales de roses sur le lit, des bougies parfumées, une ambiance tamisée, une musique douce. (Ça sera pour plus tard.) N’empêche qu’on est vraiment loin du temps de l’amour courtois, avec ses sérénades romantiques... Tom et moi sommes beaucoup plus directs. Ayant donc accepté, mais restant prévenant – idée que je vais regretter –, je laisse du temps à Thomas pour se rétracter s’il ne se sent pas à la hauteur. Je compte alors jusqu’à quatre sans problème. Mais il réagit alors.
Il ne veut plus, ça y’est. Je sens vraiment que je serais capable de l’embrasser de force là, s’il continu à jouer aux cons. Ou le frapper, je ne sais pas encore. Un brin impulsif le garçon hein ? Je sais, surtout avec de l’alcool dans les veines. Mal à l’aise, il avoue que je lui plais énormément et qu’il serait prêt à coucher avec moi. « Mais... pas tout de suite, non ? » Ces mots heurtent ma sensibilité. Je me renfrogne, et croise tout d’abord les bras.
— Non. J’veux pas attendre moi, surtout s’tu pars dans une semaine, rétorquais-je.
Un peu à la manière d’un enfant qui n’a pas ce qu’il veut, à deux doit d’aller bouder. Hé. J’ai même pas 18 ans. Bon, j’ai rarement fais de caprices étant petit. Même si je n’ai jamais manqué de rien je ne me considère pas comme un enfant gâté. Là, je sais ce que je que veux, et ce que je veux, c’est Tom. Maintenant que je sais qu’il y a une chance, je ne veux pas la laisser passer. Je n’ai vraiment pas envie de perdre du temps. Je finis par me détendre un peu, et pousse un soupir, je reviens m’accouder à la table, et regarde Thomas, déçu.
— J’te pensais avec plus de couilles que ça, t’affronte des tempêtes quand même, tu peux mourir en mer n’importe quand, et là tu veux prendre ton temps... ? Je me passe une main dans les cheveux, décidé à comprendre ce qui cloche. C’quoi le problème ? Visiblement pas moi, parce que j’te plais, mais c’est quoi alors hein ? J’sais bien que ça sera pas.. comment dire... On a qu’une semaine, autant en profiter. On a toutes les raisons de précipiter les choses ! J’ai envie d’toi, t’as envie d’moi, on est majeu- assez grands pour savoir c’qu’on fait, ça devrait suffire non ?
Je me suis rattrapé pour ne pas lui mentir, mais l’idée reste la même. Enfin, sexuellement parlant j’suis majeur, mais bref. Je veux le faire changer d’avis, d’ailleurs il n’a même pas l’air si sûr de ses positions. Je ne vois pas ce qui pourrait nous empêcher d’assouvir nos envies, sérieusement. Dans d’autres circonstances peut-être, mais ce n’est pas comme si on se lançait dans une vraie relation, qui va durer dans le temps. On a qu’une putain de semaine.
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| | | | (#)Jeu 3 Mar 2016 - 8:16 | |
| Pourquoi est-ce que je lui ai demandé s'il voulait tester? Franchement, qu'est-ce qui m'est passé par la tête a ce moment là ? Je n'en sais rien. je n'aurais jamais dû lui dire ça si je ne suis pas sûr que je puisse assumer une réponse positive de la part du beau Myrddin. Mais qu'elles étaient les chances pour qu'il accepte une telle proposition, vraiment ? Elles étaient plus élevé que je ne le pensais réellement. Lorsque Myrddin me dit bien vouloir tester la véracité de mes paroles, je me rétracte. La queue entre les jambes je lui dit que finalement non, je ne le souhaite pas. Même si dans le fond je ne veux qu'une chose: l'embrasser, lui faire l'amour, passer mes lèvres sur ce corps si beau, si fin, si sensuel.
Mais je n'en ai pas le courage. Pourquoi? Qu'est-ce qui me bloque tant? La réaction de Myrddin n'arrange rien. Il s'énerve presque quand je lui dit que je veux prendre mon temps, disant que nous n'avons qu'une seule putain de semaine. Il me dit d'ailleurs qu'il pensait que j'avais plus de couille que ça car j'affronte des tempêtes et que je risque ma vie en mer. « C'pas la même chose ….»marmonnais-je pour ma défense. Mais il n'entends rien, où est le problème étant donné que visiblement il me plaît. Honteux je baisse mon regard sur mon verre et joue nerveusement avec. Il n'a pas tort. Une semaine c'est court. Il faut que nous profitons un maximum de ce temps ensemble. Je le sais ça, je sais que le temps nous est compté. Mais ...
« Je ne suis pas de ce genre »soufflais-je doucement « je ...ce n'est pas dans mes habitude de sauté sur le premier venu. Même si tu semble être tombé du ciel tant tes yeux brille comme les étoiles et que tu ressemble à un ange» je relève mon regard sur le jeune anglais « mais ... Rah putain arrête de me regarder comme ça!» je me prend la tête entre les mains «tu me trouble» me plaignais-je « je ... » je relève un regard incertain sur Myrddin puis déglutit « ça ne te dérange pas? Que je ... Enfin je n'ai jamais couché avec un homme» murmurais-je en me mordant la lèvre inférieure « mais ...» je me tais a nouveau et prends une profonde inspiration en finissant ma pinte d'une traite «ok. OK allons-y. T'as raison, une semaine c'est beaucoup trop court pour se prendre la tête avec nos putain de principe » je lui offre un sourie un peu bancale mais fini par me redresser «on y va? ou on se prend encore un truc ici? J'ai encore une bouteille de vin français dans la ma chambre au pire » |
| | | | (#)Jeu 3 Mar 2016 - 23:13 | |
| COME ON, LET'S BE PSYCHOS TOGETHER. — — MYRDDIN & THOMAS Bon. Bah il a peut-être une grande gueule mais visiblement il n’a rien dans le slip. Je suis simplement déçu, même pas je ne lui en veux. C’est même compréhensible. Au fond. L’alcool a joué un rôle, et je l’ai un eu provoqué avec cette phrase tendancieuse. N’empêche qu’il pouvait réagir autrement que de me proposer d’aller tester ses performances sexuelles. Il devait penser, espérer, que je n’accepte pas. Tant pis pour lui, il n’a pas dû se douter que c’était ce qui hantait mes pensées depuis un bon moment. Il dit pourtant avoir envie de ça, envie de passer aux choses sérieuses avec moi, pourtant quelque chose l’en empêche clairement. Il préfèrerait prendre son temps alors que, clairement, nous n’en avons pas tant que ça. Une semaine, ça sera court.
Offusqué, je lui fais très nettement remarquer le court délai qui nous est accordé, et que je suis absolument contre l’idée d’attendre. Attendre quoi ? Qu’il neige ? Trop tard, ça s’est déjà produit. Il nous reste quoi alors ? Je lui avoue aussi que son manque de courage, ou plutôt sa dose de lâcheté, me paraît étonnant. Après tout, il affronte des tempêtes et d’autres trucs bien pires que ça. Il doit déjà avoir vu la mort en face. Et monsieur marmonne que ce n’est pas la même chose. Je ne réponds même pas à cette remarque, ça ne ferait pas avancer le débat. Je lui répète que je ne vois pas, honnêtement, où peut se situer le problème étant donné que c’est ce que nous voulons tous les deux. Il n’y a même plus à se poser la question du lendemain, du futur, de nos principes. Je suis certain que si nous passons à côté de ça, nous le regretterons amèrement. Il paraît un peu touché par ces paroles, au moins elles le font un peu réfléchir, mais au final il m’annonce juste ne pas être de ce genre. Comme quoi il ne sauterait pas sur le premier venu. Franchement, sa minable phrase de drague m’aurait donné envie d’éclater de rire (intérieurement je suis plié en quatre). Cependant je ne perds pas ma ligne de conduite et continu de le regarder, mi-suppliant, mi-tu-sais-que-j’ai-raison-alors-accepte.
Il avoue alors que je le trouble, que ma façon de le regarder le perturbe dans sa réflexion. Je vais arriver à mes fins... Je dois même retenir un petit sourire triomphant pour ne pas rompre le charme. Au fond, avoir ce pouvoir sur lui m’excite beaucoup trop, et d’un autre côté, le voir ainsi me fait fondre. Je donnerais n’importe quoi pour voir à chaque instant la vie dans ces yeux bleus métalliques. Je reste silencieux, le laisse arriver au point de non-retour tranquillement. Incertain, il me demande si ça ne me dérange pas qu’il n’ait aucune expérience avec un homme. Je résiste à l’envie féroce de dérober ses lèvres purement et simplement à cause de l’expression qu’il m’offre. Et je réponds, avec calme. Limite avec tendresse.
— Moi non plus j’ai jamais fait ça avec un mec, mais c’doit pas trop fonctionner différemment d’une nana non ?
On passera sous silence mes quelques curiosités d’ado m’ayant amené à voir un film porno mettant en scène exclusivement des hommes. Je garde le silence, le sentant venir là où je voulais justement qu’il parvienne. Il finit d’abord sa pinte d’une traite – pour se donner du courage sûrement – puis accepte d’y aller. Je souris largement, plus heureux que réellement vainqueur, lorsqu’il me donne raison sur la façon de passer cette semaine. Beaucoup trop court pour se prendre la tête. J’acquiesce à cette belle phrase, puis hausse les épaules lorsqu’il propose d’en finir ici et de continuer directement notre soirée ailleurs.
— J’sais pas trop, peut-être qu’on peut.. y aller, non ? dis-je avec hésitation en le regardant. Après un silence, je descends cul-sec ce qu’il me reste de bière. Le vin c’tout aussi bien, surtout le français non ? J’sais qu’mes parents en parlent des fois. Je meuble un peu, avant de hélé une serveuse qui revient rapidement nous apporter la note. Sans nous concerter, chacun paye la moitié. Nous avons à peu près bu la même chose de toute façon. Une fois ceci réglé, je me lève et me rhabille pour affronter la nuit et ses faibles températures. Il est loin ton hôtel ? demandais-je en jetant un coup d’œil peu optimiste vers l’extérieur. Taxi ou marche à pied, telle est la question. Si on prend la première option, mon porte-monnaie devrait décéder, mais je le garde pour moi. Quoiqu’il en soit, nous sortons du pub chaud pour nous jeter dans la rue froide. Tu sais, commençais-je presque en murmurant. Moi non plus j’ai pas l’habitude de sauter sur le premier venu, mais justement... Toi t’es pas l’premier venu. C’est sûrement pas clair mais voilà, c’la première fois que je ressens ça comme ça, et j’ai pas envie te laisser passer sous mon nez.
Qui sait où nous mènera cette relation, peut-être partout, peut-être nulle part. Personne ne peut prévoir de toute façon, alors autant tenter sa chance. Non ?
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| | | | (#)Sam 5 Mar 2016 - 12:57 | |
| Je n'ai pas de couilles sur ce coup, clairement. Sans doute espérais-je un peu trop que Myrddin n'accepte pas. De toute manière, les chances qu'il me dise non avec un air timide étaient bien plus élevées. Du moins, c'est ce que je pensais. Mais je ne le connaît absolument pas. Pour moi, il semble être plus du genre timide, pas extraverti, un peu renfermé … mais en fait pas du tout. Il est tout sauf ça. Et ça me porte préjudice ! J'essaie de trouver une excuse, mais au final je n'en ai aucune : j'ai envie de coucher avec lui. Je veux l'embrasser avec bonheur et passion. Je veux l'embrasser là, ici, maintenant, devant tout le monde.
Et je fini donc par accepter. Qu'ais-je donc à perdre ? Rien. Je suis célibataire, je suis jeune, je fais mes expériences. Je ne serais pas jugé par mes collègues, je sais qu'ils sont ouvert à tout. Sans doute en profiterons-t-ils pour me taquiner, mais ça restera bon enfant. D'autant plus que j'ai une boite de capotes dans ma chambre. Je fini tout de même par lui avouer que si j'étais tellement hésitant c'était parce que je ne suis pas du genre à sauter sur le premier venu mais surtout parce que je n'ai jamais coucher avec un autre homme. Se penchant en avant, il me dit que c'est pareil pour lui mais pense que ce n'est pas bien différent que de le faire avec une femme. J'hausse les épaules.
« je … je sais pas trop. Je veux dire, le corps d'une femme a quand même ce truc … ces courbes sensuelles qui peuvent en excité plus d'un. Mais ...» je me penche en avant et incline légèrement la tête sur le côté « Paraît que l'amour d'un homme est autrement plus fort et intense» je lui souris doucement puis accepte d'y aller. Le sourire que m'offre Myrddin est sincère. « Oh oui, le vin français c'est le meilleur » lui avouais-je lorsqu'il me pose la question et pendant que nous payons chacun la moitié de nos consommation.
Je me lève ensuite, m'emmitoufle à nouveau dans mes vêtements «Hm … non il n'est pas trop loin. Près de Hyde Park, il me semble... quoique ... » je m'immobilise pour réfléchir puis me redresse « Ouais enfin direction Hyde Park, mais c'est dans la Bond Street » je souris doucement « C'est classe comme nom de rue je trouve» Nous sortons donc du bar et commençons à marcher dans la rue froide.
C'est Myrddin qui recommence à parler, m'avouant que lui non plus n'est pas du genre à sauter sur le premier venu mais que pour lui je ne suis pas le premier venu. Je le regarde, surpris et l'interroge silencieusement du regard, tentant de comprendre sa logique. Le reste est plutôt mignon : c'est la première fois qu'il ressent ça et il n'a pas envie de me laisser passer sous son nez. « Adorable » soufflais-je, attendris « S'il ne faisait pas trop froid et que je n'aurais pas peur que mes mains congèles si je les sors de mes poches je t'aurais pris dans mes bras et je ne te lâcherais plus » je lui offre un léger sourire, malicieux, avant de se reprendre la marche «Mais sache que je pense pareil » je garde mon regard poser sur lui. Putain, qu'est-ce que j'ai envie de l'embrasser. |
| | | | (#)Dim 6 Mar 2016 - 22:45 | |
| COME ON, LET'S BE PSYCHOS TOGETHER. — — MYRDDIN & THOMAS Je suis parfois un peu renfermé, un peu dans mon coin, mais pas tellement timide. Surtout pas auprès de gens que je connais, et encore moins avec de l’alcool dans le sang. Je suis conscient de ce que Thomas me propose, je suis conscient de ce que j’ai pu dire avant. Certes, j’ai fait ça sur un coup de tête, sous l’impulsion, mais la suite se révèle payante finalement ! Je n’aurais absolument pas parié là-dessus, au fond. Même si Tom a répondu à ma petite provocation avec une proposition pour tester ses performances au lit, l’alcool doit avoir un rôle à jouer. Il se rétracte alors, dans un premier temps. Pourtant, il avoue avoir envie de le faire avec moi ! Alors je persiste, parce que je désire la même chose et qu’avec une seule semaine devant nous, il faut juste en profiter à fond. Je bouderais presque pour arriver à mes fins, et expose des arguments qui finissent par convaincre le militaire, malgré le fait qu’il ne soit pas du genre à partir avec le premier venu et qu’il n’ait jamais couché avec un autre homme. Je lui assure que moi non plus, et suppose que ça ne doit pas trop différer d’avec une femme. Il me répond alors que les courbes d’une femme sont excitantes, mais qu’en contre parti, il paraît que l’amour d’un homme est d’une plus grande intensité.
— Sûrement oui, dis-je en haussant les épaules. Les courbes féminines sont certes aguichantes, mais le corps d’un homme c’est plus.. ferme, musclé, je sais pas comment dire...
Ayant le choix, je décide avec hésitation de sortir du bar pour se rendre à la chambre d’hôtel de Tom. Rien que d’en parler, et je sens une sorte de nervosité m’envahir. Il y a du vin dans sa chambre, du vin français, alors j’oriente un instant mes pensées là-dessus. Nous discutons un peu de ça, le temps de payer nos consommations de ce soir, puis sortons dans la rue une fois vestes et bonnets remis. La météo est peu clémente et il fait plus froid à présent. Thomas m’a précisé l’emplacement de son hôtel ; Bond Street, près de Hyde Park. J’hoche la tête en souriant à son commentaire sur le nom de la rue.
— C’est vrai, on est des noms de rues cool ici ! lançais-je en riant légèrement. Puis je m’autorise une petite réflexion sur l’orientation à prendre. Je jette un coup d’œil à droite et à gauche avant de partir d’un côté et de commencer notre marche. On devrait pouvoir faire ça à pied, je dirais une petite demi-heure. Et puis si je me trompe pas, on devrait passer par Piccadilly Circus.
Après cette petite explication, je reste silencieux un moment, essayant de m’habituer au froid. Et puis, d’une petite voix, je lui avoue que ce n’est pas non plus dans mes habitudes de sauter sur le premier venu. Mais à mes yeux, il n’est pas ce « premier venu », Thomas n’est pas n’importe qui, et même si ça n’a aucun sens car on se connait depuis seulement quelques heures, c’est ainsi que je le ressens. C’est si fort que je n’ai pas envie de laisser passer cette chance. Et j’en fait part à Tom. Je n’ose même pas regarder dans sa direction tant j’ai l’impression d’être niais en ce moment même. Je me sens même rougir. Exposer mes sentiments ainsi ne m’arrive pas souvent, ce doit encore être un coup de madame Tequila. Mais peut-être que s’il connait un peu mon point de vue, Tom comprendra où je veux en venir, pourquoi j’ai autant insisté pour la suite... Je ne voudrais pas passer pour ce que je ne suis pas. D’habitude je prends le temps dans mes relations, bien que je n’en ai pas eu beaucoup, je suis bien jeune et je ne pense pas une seconde y connaître quoique que ce soit.
Et pourtant, Thomas me trouve adorable. J’arque un sourcil surpris en le regardant, ne croyant pas tout de suite qu’il qualifie ainsi mes précédentes paroles. Son expression attendrie me fait pourtant fondre, et me réchauffe un peu par la même occasion. Il me dit que s’il ne faisait pas aussi froid, il m’aurait tout de suite pris dans ses bras et ne m’aurait plus lâché. Touché, je lui offre un sourire radieux. Un bonheur pur, simple, celui de savoir que ces propos sont honnêtes et entre en échos avec mes propres envies et pensées. Serait-il parfait ? Sûrement.
— On aurait dû prendre des gants, comme ça plus de soucis ! lançais-je, amusé. A noter pour plus tard, prévoir contre le froid.
Thomas me dit ensuite qu’il pense pareil que moi... Je le regarde. Il me regarde. Je le regarde. Il me regarde. Et je lutte contre l’envie de l’embrasser, là maintenant tout de suite. Si à chaque fois qu’il dit quelque chose j’ai le cœur qui gonfle, on va être mal barré. Serait-ce déjà de l’amour ? Ai-je eu mon coup de foudre ? Je ne sais absolument pas, et au fond je m’en fiche un peu, je suis heureux en ce moment et c’est tout ce qui compte. L’idée de me réveiller demain au côté de ce bel homme me rend déjà heureux. Nous restons un moment silencieux, chacun dans nos pensées, mais significativement plus proches physiquement. Nous n’aurions qu’à laisser nos mains hors de nos poches pour qu’elles se touchent. Et puis une fois arrivés sur Piccadilly Circus, nous commençons une conversation sur je ne sais même plus quoi. Mais je me souviens que je ris, que je souris, que je n’ai plus si froid, que j’ai à chaque fois l’impression de le redécouvrir dès que je pose mes yeux sur lui, et que tout le reste du trajet se passe très rapidement. Devant son hôtel, un petit stress remonte en moi, et je retrouve le silence. Je suis à la fois très excité par l’idée de ce qu’il va se produire bientôt, et très nerveux. Je le laisse me guider jusqu’à sa chambre, en ayant la pensée qu’un peu de vin avant ne nous fera aucun mal.
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| | | | (#)Dim 6 Mar 2016 - 23:16 | |
| Parfaite. Cette journée est parfaite. Elle a commencé avec un petit déjeuné parfait, une mâtiné parfaite avec mes collègues, une balade parfaite en solitaire, elle a continué dans un bar parfait, en parfaite compagnie et elle se finira de manière plus que parfaite à deux, dans ma chambre d'hôtel. Peut-on pas rêver meilleure première journée, ici, à Londres ? Rencontrer un Londoniens -ou au moins un Anglais- parfait, avec un accent parfait et authentique ? Trop de perfection. Les plus pessimistes d'entre nous dirons que ça n'annonce rien de bon, moi je profite simplement de ce moment présent des plus merveilleux. Et au final, c'est en compagnie de Myrddin que nous marchons vers l'hôtel. Je lui expose un instant mes pensées, disant que le corps d'une femme est autrement plus sensuel que celui d'un homme, Myrddin me répond que celui d'un homme est plus ferme, plus musclé. « Je suis bien d'accord» lui donnais-je raison en hochant la tête. Peut-être que ce sera bien ? Peut-être que ce sera encore meilleur qu'avec une femme ? Je n'en doute pas une seule seconde. Car plus nous avançons, plus je me sens excité.
En chemin, Myrddin fini par me dire que lui non plus n'a pas l'habitude de sauter sur le premier venu mais que c'est différent avec moi. Il veut absolument me faire l'amour. Et je trouve ça adorable. Je suis totalement sérieux sans mes propos. Jamais je ne dirais ça que pour lui faire plaisir. Et lorsqu'il comprends ça, le sourire qu'il m'offre est contagieux, tout comme son petit rire quand il me dit que la prochaine fois on prendra des gants « Haha, ouais des gants. Ouais en plus j'en ai chez moi»
Nous marchons dans le froid mais la beauté de la ville éclairé me fait oublié les si basses températures. Nous faisons un petit détour par Piccadilly Circus où nous attardons quelques instants pour admirer toutes les lumières avant de reprendre notre chemin. Après une petit demi heure de marche comme l'avait prévu Myrddin, nous arrivons à l'hôtel. Je salue rapidement la réceptionniste et me dirige vers l'ascenseur qui nous amène au quatrième étage. Chambre 402. Je lance un coup d’œil à Myrddin comme pour m'assurer qu'il est encore là puis ouvre la porte «Eh voilà » disais-je en le laissant entrer en premier dans la chambre. Je le suis ensuite et referme la porte à clef derrière moi avant de passer à côté de lui.
«Un verre de vin alors ? » demandais-je en attrapant la bouteille. Elle est déjà ouverte et entamée en partie mais le vin est a température ambiante et à sûrement eu le temps de bien prendre l'air. Je verse donc le liquide du St Emilio dans deux verres puis me débarrasse de ma veste pour me retrouve en chemise. Attrapant les deux verres je me dirige vers Myrddin et lui en donne un. «Et voilà. A notre rencontre » disais-je solennellement en levant mon verre vers le jeune anglais. Nous trinquons et prenons une gorgé.
Mais je garde mon regard rivé sur le jeune homme. Alors qu'il semble réellement apprécier le nectar, je me délecte des traits de son visage et m'approche de lui. Il fini par rouvre les yeux et lever le regard sur moi. Je pose mon verre sur le meuble à côté de nous et attrape son menton dans ma main gauche. Me penchant un peu, je raccourcie la distance entre nous et dépose mes lèvres sur les siennes. Doucement d'abord, pour tâter le terrain. Je me délecte de ce goût et de cette douceur et approfondie au fur et à mesure le baiser. Doucement, ma main libre va chercher la main de Myrddin, celle-qui tient le verre. Je l'attrape, l'oblige à le lâcher et, le faisant reculer contre le mur, pose le verre à côté du mien sur le meuble.
«Je ne peux pas attendre que tu ai fini ton verre » soufflais-je entre deux baisers « Tu me fais beaucoup trop d'effet pour ça» je le plaque contre le mur, mon baiser redoublant d'intensité et de passion. Mon dieu que c'est bon.
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| | | | (#)Jeu 10 Mar 2016 - 14:27 | |
| COME ON, LET'S BE PSYCHOS TOGETHER. — — MYRDDIN & THOMAS Je ne pensais pas que cette journée finirait ainsi, ni que cette semaine s’annonce aussi belle. Londres est capable de tout. Le retour du karma sera peut-être rude, avec tant de perfection. Une telle rencontre est presque miraculeuse. Je sais au fond de moi que je veux passer tout le temps possible avec Thomas, partager le plus de choses possibles avec lui, et advienne que pourra. Le futur ne fait pas parti de mes préoccupations directes. Sauf, peut-être, le futur proche. Notre futur proche, qui me rend nerveux et excité.
Sur le chemin jusqu’à son hôtel, nous n’avons aucun mal à discuter, comme depuis que nous nous sommes rencontrés. Cela me permet même d’oublier ce que nous nous apprêtons à faire, le pas que nous allons franchir. D’abord, je fais savoir que je ne suis pas non plus du genre à sauter sur n’importe quelle personne. C’est simplement qu’il me fait un effet étrange et que j’ai la sensation de ne pas devoir le lâcher. Attendri, il a la même vision des choses que moi. Le froid l’empêche cependant de faire ce qu’il veut, à savoir, me prendre dans ses bras. Je souris, plus qu’heureux, et nous continuons. Notre passage par Piccadilly Circus émerveille mon touriste australien, je parie qu’il en oubli le froid et la marche. Je lui laisse le temps d’admirer les lumières, la ville. Nous prenons notre temps de façon générale.
C’est une demi-heure après notre sortie du bar que nous atteignons l’hôtel de Thomas. Je me tiens en retrait et le laisse me guider dans l’ascenseur et dans les couloirs jusqu’à sa chambre. Silencieux, je lui jette un petit coup d’œil avant d’entrer dans sa chambre. Une belle chambre, avec un grand lit. Je n’ai même pas vu, mais au moins trois étoiles l’hôtel non ? Ce n’est pas que j’en ai quelque chose à faire, mais ça rend la chambre magnifique. Plus le temps passe, plus j’ai l’impression d’être dans un film, dans un rêve éveillé. Je reviens sur terre lorsqu’il me propose ce fameux verre de vin que j’accepte. Je commence à me débarrasser de ma veste et la dépose sur la chaise à proximité. Qu’il fait bon, que c’est agréable par rapport à l’extérieur. Thomas m’apporte ce verre que je prends avec le sourire.
— A notre rencontre, répondis-je en échos, levant mon verre.
Nous trinquons et prenons une gorgée du liquide rouge. Délicieux, au passage. Je sens alors son regard sur moi. Puissant, pénétrant. J’en frissonne avant même de le croiser. Je ne bouge plus, mon souffle se bloque dans ma gorge. Est-il possible d’être aussi beau alors qu’on ne fait rien ? Thomas est ainsi, sublime. Il dépose son verre, s’approche encore plus de moi, relève mon visage d’une main et vient m’embrasser. Une telle douceur m’attrape immédiatement. Un sentiment incroyable, comme si j’avais trouvé ma place. Comme lorsque je suis sur scène, exactement pareil. C’est ça, là. C’est ce que je veux, ce qu’il me faut. C’est lui. C’est Tom que j’aime.
Le baiser s’approfondit tranquillement, pas plus vite qu’il ne le faut, et c’est parfait. Thomas vient prendre mon verre pour le poser sur le meuble et me fait reculer. Sans broncher, absorber par le baiser, je le laisse faire. Entre deux baisers, il m’avoue ne plus pouvoir tenir, même pas le temps que je finisse mon verre ; je lui fais trop d’effet. Une sensation électrique crispe mes entrailles. Ces mots seuls parviennent à me rendre fébrile. J’ai l’impression d’être déjà en manque de lui. J’en veux plus. Il se fait plus passionné et plus pressant. Mes mains trouvant sa nuque, et ses cheveux, je laisse échapper un gémissement lorsqu’il me plaque contre le mur. Très réceptif, je réponds avec autant d’intensité à ses lèvres, à ses coups de langue. C’est tellement bon, ça paraît tellement juste. Je réagis à tous ses gestes. Je passe une main dans le dos de Thomas et le serre vraiment contre moi, approfondissant une fois de plus le baiser.
— Tom... soufflais-je d’une voix basse, avec une envie non dissimulée, en reprenant un peu mon souffle. L’esprit embué par toutes ces émotions, je ne sais même plus ce que je voulais dire, mais je me rends compte que regarder Thomas me suffit. J’esquisse un léger sourire, cédant sous une impulsion impérieuse de l’embrasser avec force, pour faire passer ce que je ressens ; ce bonheur et cette envie de plus.
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| | | | (#)Jeu 10 Mar 2016 - 16:36 | |
| J’aurais été tellement idiot de ne pas accepter de rentrer avec Myrddin. J’aurais été tellement débile d’attendre un autre jour de la semaine. Elle est déjà beaucoup trop entamée pour que nous puissions prendre notre temps. Et puis je sais dès à présent que c’est Myrddin que je veux. Myrddin est personne d’autre. C’est lui qui va partager ma vie. Pour le reste ? Je n’en sais rien. Je dois avouer que je ne pense pas qu’on puisse réussir une relation longue distance. Mais il partagera mon quotidien cette semaine et je chérirais chaque moment à ses côtés. C’est pour ça, pour pouvoir officialiser notre rencontre en bonne et due forme, que j’accélère un peu le pas sur les derniers cent mètres et que je maudis chaque arrêt que fait l’ascenseur. Mais nous arrivons finalement devant ma chambre. J’ouvre la porte, laisse le jeune anglais passer devant et la referme à clef derrière moi.
Je dépasse ensuite le jeune homme pour aller nous servir à chacun un verre de vin. Nous trinquons à notre rencontre mais je ne prends qu’une toute petite gorgé car mon regard est absorbé par Myrddin et sa façon de tenir le verre. Comme s’il tenait les ailes des oiseaux. Juste assez fermement pour pas qu’il ne s’envole, mais avec assez de tendresse pour ne pas lui briser les ailes. Sa manière d’entourer le bord du verre de ses lèvres et d’incliner un peu la tête en arrière me rend toute chose. La vision de sa gorge est fabuleuse. Pourquoi ? Je n’en sais rien. Mais je ne peux plus résister plus longtemps.
Déposant mon verre sur le meuble à nos côtés, je m’approche de Myrddin et capte son attention en lui attrapant le menton. Puis, avant qu’il n’ait le temps de réagir, je me penche en avant et l’embrasse. Avec douceur et timidité au début, mais en remarquant qu’il répond au baiser, je l’approfondi et le fait se reculer, le plaquant finalement contre le mur. Lui enlevant le verre des mains, je lui dis ne plus pouvoir résister et que je ne peux tout simplement pas attendre qu’il ait fini. C’est beaucoup trop excitant. Et je sais qu’il en va de même pour lui. Levant ses bras, ses mains viennent chercher et trouver mes cheveux et ma nuque qu’elles commencent à caresser. Un long frisson parcoure mon échine tandis que mon cœur accélère ses battements. Je l’aime. Oh putain qu’est-ce que je l’aime.
Sa voix, mon nom prononcé en un souffle résonne comme une douce mélodie à mes oreilles. Je souris sur sa peau puis me recule un peu et lui caresse la joue et ouvre la bouche pour dire quelque chose, mais me ravise finalement et lui souris simplement. Nous nous regardons un instant avant que je ne reprenne l’initiative de l’embrasser à nouveau. Je m’approche de lui, pose une main sur sa taille et capture à nouveau ses lèvres en un baiser plus passionné. Je glisse doucement une jambe entre les siennes, approchant nos deux bassins. Je sens clairement son excitation contre ma cuisse et souris, alors que je délaisse ses lèvres pour m’attaquer à sa mâchoire. Pendant ce temps, ma main gauche vient se glisser sous les vêtements du jeune homme et j’effleure sa colonne vertébrale du bout des doigts. Il le veut. Lui. Tout de suite. Mais ce serait gâcher le plaisir de l’excitation et des préliminaires. |
| | | | (#)Sam 12 Mar 2016 - 16:00 | |
| COME ON, LET'S BE PSYCHOS TOGETHER. — — MYRDDIN & THOMAS J’aurais continué à insister, encore et encore, jusqu’à ce que Thomas craque et accepte de passer la soirée avec moi. Il a cependant entendu raison très rapidement, et à présent nous sommes dans sa chambre d’hôtel. La situation entière me rend tout chose, le fait que ce soit Tom face à moi rend les choses encore plus intenses. Ne pas attendre était la meilleure solution. D’habitude, prendre son temps ne me dérange pas, apprendre à connaître l’autre, être à l’aise avec lui... Néanmoins nous n’avons pas beaucoup de temps devant nous. Une semaine, ça peut être long, comme ça peut passer très rapidement – ce qui sera sûrement le cas, le temps file lorsque je suis avec Thomas. En plus, nous sommes indubitablement à l’aise l’un avec l’autre, nous avons appris à nous connaître un peu, et nous avons tout les deux envie de cette suite. Alors pourquoi attendre ?
Ce qui nous attend après cette semaine, je n’y pense pas en prenant une gorgée de vin, après avoir trinqué à notre rencontre. Je ne nous vois pas nous lancer dans une relation longue distance, je pense qu’elle me tuerait et me rendrait fou. Mais cette semaine est à nous, nous la vivrons à fond, jusqu’à nous dégouter l’un de l’autre, comme lorsque l’on écoute une chanson beaucoup trop souvent. Je veux épuiser cette relation, la vivre au maximum, profiter de tout, pour ne pas avoir de regrets. Thomas me sort de mes pensées et capture mon attention avec une aisance toute particulière. J’oublie tout dès que je plonge dans son regard, et le laisse relever légèrement ma tête pour m’embrasser avec douceur. Je réponds immédiatement au baiser, submergé par tant d’émotions. Tom prend soin de m’enlever le verre des mains avant de me pousser contre le mur et de m’y plaquer. Un frisson remonte de mon bassin. Le fait qu’il me dise tout l’effet que je lui fais m’échauffe encore plus. Restant silencieux, je viens passer mes mains sur sa nuque puis dans ses cheveux. Ses boucles que j’ai envie de toucher depuis que j’ai posé mes yeux sur elles. Et elles sont douces ! Mes doigts commencent de lents mouvements, et se crispent parfois sous un baiser plus violent, un coup de langue plus intense.
Je l’aime, c’est certain. Je le sens au plus profond de moi. Cette sensation de bonheur, une envie de plus, un besoin d’embrasser ses lèvres, de toucher ce corps. Mais où est-ce que je me suis embarqué... Ne pouvant formuler tout cela, je n’arrive à prononcer que son nom. Ma voix est méconnaissable. Reprenant un peu de souffle pour repartir de plus belle, je remarque que même le simple fait de le regarder me chamboule. Et le sentir contre moi... Puis, après cette courte pause hors du temps, nous repartons pour une session de baisers tous plus quémandeurs les uns que les autres. Thomas se fait un peu plus entreprenant. Il passe l’une de ses jambes entre les miennes, ce qui colle nos bassins d’une façon beaucoup trop agréable. C’est certain, il comprend là. Je n’arrive pas à me contenir sous ces baisers, je suis déjà dans les startings blocks. Lui m’a l’air plutôt maître de la situation.
Je le devine sourire avant qu’il n’aille découvrir mon cou. Les yeux fermés, la tête légèrement basculée sur le côté pour lui laisser de la manœuvre, j’accuse un frisson violent. Sa main, froide, vient de glisser sous mes vêtements pour effleurer mon dos. Je me suis cambré sans réfléchir, me retrouvant encore plus proche de Tom. Je rougis, en sentant mon entrejambe réagir positivement.
— De- désolé... soufflais-je en me reculant un peu contre le mur et en essayant de calmer mes pensées folles. J’arrive pas à... Tu m’excites beaucoup trop... dis-je d’une petite voix un peu honteuse, pour expliquer mon état.
Je n’ai pas envie d’aller trop vite malgré tout. Je le veux, c’est clair et net, mais j’ai quand même assez d’expérience pour savoir que les préliminaires ne font qu’ajouter du plaisir. Cela serait dommage de s’en priver. Il faut juste que je me concentre assez pour ne pas grimper trop vite, ou au moins, ne pas jouir tout de suite. Je suis sûr que rien que par ses baisers et ses caresses, sans vraiment chercher à le faire, il pourrait m’envoyer au septième ciel. Sérieusement, est-ce que c’est imaginable d’avoir aussi chaud aussi vite ? Après un instant où j’ai pu quelque peu reprendre mes esprits, je vais chercher la main de Tom pour la rediriger sous mon haut et lui faire comprendre de retourner là où elle était.
— Elle est froide, faut la chauffer un peu, murmurais-je.
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| | | | (#)Dim 13 Mar 2016 - 19:32 | |
| Myrddin me fait de l'effet, je ne le nierais pas. Et mon entre jambe le fait bien comprendre au jeune anglais. Il y a 4h il était encore un parfait inconnu à mes yeux, là je suis sur le point de le découvrir nu. Et je m'en réjouit. je me réjouis de pouvoir découvrir la plus infime parcelle de son corps, sentir sa peau sous mes lèvres, avoir son goût sur ma langue. D'ailleurs, je ne pense pas que nous allons encore longtemps rester là, debout.
Mais pour l'instant, le petit sentiment d'être maître sur la situation est plutôt jouissif. je le laisserais prendre les rênes à un moment où un autre, mais maintenant je suis beaucoup trop bien là. Alors j'en profite pour intensifier le tout. Mon baiser se fait plus vif, plus passionner et lorsque je passe une main sous le t-shirt de Myrddin je sens son entre jambe se dresser un peu contre la mienne. Un frisson pareil à une décharge électrique actionne les muscles de mon bas ventre et remonte délicieusement vers ma nuque.
"Chhhht ..." soufflais-je en posant un doigt sur le lèvre du jeune homme "tais-toi et apprécie" souriais-je sur sa peau avant d'écarter légèrement ses lèvres avec mon doigt et de l'introduire dans sa bouche.
Je titille un peu sa langue, passe mon doigt sur ses dents puis le ressort et pose mes lèvres sur les siennes. Rapidement ma langue vient briser le mur de lèvres qui s'est dressé devant elle et commence une danse endiablé avec sa pareille. Alors, tandis que notre salive se mélange, nos esprit ne font qu'un et je me colle d'avantage contre Myrddin. Pendant que j'occupe sa bouche, mes mains descendent le long de sa taille, attrapent son t-shirt et le lui retire. Je ne brise la magie du baiser que le temps d'enlever le t-shirt et le reprends là où on en était lorsque le vêtements est tombé au sol.
Mes mains viennent se poser sur le torse de Myrddin et je descends légèrement jusqu'à son jeans "il est temps de te délivrer un peu ..." soufflais-je en descendant ma langue le long de sa mâchoire. pendant ce temps, je déboutonne son jeans et le baisse doucement sur ses fesses en même temps que son caleçon |
| | | | (#)Lun 14 Mar 2016 - 12:04 | |
| COME ON, LET'S BE PSYCHOS TOGETHER. — — MYRDDIN & THOMAS Autant Thomas me fait un effet incroyable, autant c’est pareil de son côté. J’en ai la preuve physique contre ma hanche. Il paraît cependant beaucoup plus maître de son corps que moi. Il a encore la tête froide et c’est lui qui mène la danse. Mais contre rien au monde je n’échangerais les rôles pour le moment. C’est un pur délice que de répondre à ses gestes, à ses baisers, se sentir guider et se laisser faire en toute confiance. Je n’aurais pas cru cela, il y a quelques heures. Et maintenant je m’apprête à faire l’amour avec l’homme le plus incroyable, le plus beau, le plus attirant, que je n’ai jamais rencontré.
Thomas approfondit le baiser, je le sens soudain plus passionné, alors qu’il vient passer sa main dans mon dos. Je frissonne et me plaque contre le corps de l’australien, fuyant surtout le froid de sa main. Néanmoins, ce geste m’a procuré un plaisir et une proximité qui a fait réagir mon entrejambe. Un peu honteux de me laisser dicter mes réactions animales ainsi, je m’excuse auprès de Tom. Posant un doigt sur mes lèvres, il me dit de me taire et d’apprécier, d’une façon qui ne prête pas à la réplique. Mes yeux sont accrochés à lui, et j’hoche à peine la tête. Je laisse son doigt glisser le long de mes lèvres et s’introduire dans ma bouche. Par réflexe je le lèche lentement, les joues rougies, émoustillé par ce simple geste. Puis Tom revient m’embrasser en bonne et due forme. Nos langues s’amusent entre elles, et je ne pense plus qu’à ça et à nos corps qui cherchent encore à se rapprocher davantage. Les mains de Thomas me font frémir, lorsqu’elles touchent ma taille avant de faire monter mon t-shirt.
Nous ne nous séparons qu’au passage de l’habit, qui tombe alors au sol sans qu’on ne se soucie plus de lui. M’embrassant, Tom vient balader ses mains sur son torse, puis les descend alors qu’il me glisse quelques mots. Je me mords la lèvre et ferme les yeux. J’ai encore plus chaud, sans croire que c’était possible. Sa langue chatouille ma mâchoire, tandis qu’il déboutonne mon jean et le baisse avec lenteur. Mon caleçon suit le mouvement. J’appréhende la suite, je l’avoue. Que va-t-il penser ? Que va-t-il faire ? Ne va-t-il par reculer au dernier moment car les choses deviennent concrètes ? J’arrête les poignets de Thomas avant que mon pantalon ne tombe totalement de mes hanches.
Je regarde Tom, hésite un peu, puis va l’embrasser avec passion, lui tenant toujours les poignets. Je relâche ces derniers et pose mes mains sur le torse de l’Australien. Sans cesser de l’embrasser, je l’incite à reculer de quelques pas. Je me recule alors un peu, le fixant d’un regard envieux, et fais moi-même glisser mon jean par terre, après avoir enlevé promptement chaussures et chaussettes. Après cela, je prends la main de Tom et le guide vers le lit, pour qu’il s’y asseoit. Je m’installe alors à califourchon sur ses genoux, presque étonné moi-même de mon audace. Mes mains viennent se poser délicatement de part et d’autre du visage de Tom. J’en profite pour le regarder, essayant de graver cet instant dans ma mémoire.
— Tu es tellement magnifique... soufflais-je avec sincérité, avant d’aller l’embrasser avec tendresse.
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| | | | (#)Lun 14 Mar 2016 - 13:04 | |
| Si on m’avait dit hier qu’aujourd’hui je finirais la journée avec un autre homme dans mon lit, je crois que j’aurais rigolé et je me serais bien moqué de cette personne. Je ne dis pas que je n’aurais jamais cru possible une telle union, mais je ne pensais pas qu’elle viendrait aussi rapidement. Et pourtant, c’est bel et bien un homme qui va partager mon lit cette nuit. Et les nuits suivantes j’en suis persuadé. Je prends énormément de plaisir à l’embrasser et j’espère qu’il en est de même pour lui. J’essaie de lui insuffler toute la passion que je ressens en ce moment alors que nos langues s’entre mêlent encore et toujours. Mes mains descendent le long du torse de mon jeune amant pour finir par attraper le bord de son pantalon. Je commence alors à l’abaisser lentement … mais il me retient au moment où l’élastique de son caleçon passe au-dessus de ses fesses. Je cesse le baiser, croise son regard avant d’être obligé de me reculer. Quoi ? Pourquoi ? Pourquoi m’arrête-t-il dans mon élan ?
C’est, alors que je me sois éloigné, que je comprends son petit subterfuge. Avec un sourire en coin, il baisse lui-même son pantalon et enlève le tout avant d’attraper ma main et me guider vers le lit. Il prend le dessus cette fois-ci en m’obligeant à m’asseoir sur le matelas. Lui-même s’installe à califourchon sur moi, prend mon visage en coupe et m’embrasse avec tendresse en me disant que je suis magnifique. Je souris doucement et viens lui caresser la nuque. « Pas autant que toi» lui répondais-je dans un souffle.
Posant une main sur son torse, je l’oblige à se reculer, mettant fin à notre baiser. Mais juste le temps d’enlever ma chemise et déboutonner mon pantalon. Ma main droite vient ensuite remonter le long des reins du jeune homme, lui caresse la colonne vertébrale et l’attire contre moi alors que j’enfouis le visage dans le creux de son épaule. Avec délice, j’hume son odeur puis l’embrasse, taquinant et mordillant sa clavicule. Ma main gauche vient se poser sur ses omoplattes, caressant ses épaules et dessinant le bord des os plus ou moins saillant. Pendant ce temps j’enlève adroitement mes chaussures et mes chaussettes puis me redresse. Je lui regarde, plonge mon regard dans le bleu profond de ses yeux, sourire en coin.
Je fini par me lever. Une main sous ses fesses pour le soutenir, je le porte devant moi puis me tourne et le dépose sur le lit, l’obligeant à s’allonger. Je viens me mettre à genoux au-dessus de lui, un genou de part et d’autre de son bassin et, sans quitter un instant du regard, lui fait comprendre de remonter dans le lit. Une main posée sur ses côtes, je l’y accompagne. Une fois bien installé, je retourne attaquer ses lèvres avant de descendre lentement. Tel un serpent, je me déplace vers le bas, parcourant son torse avec mes lèvres. Je découvre jamais parcelle de son corps avec mes dents, embrasse et suce ses tétons, plonge ma langue dans son nombril puis embrasse son bas ventre. Je lui écarte un peu les cuisses afin de trouver une bonne position et pose ma main sur son pénis en érection. Je frissonne délicieusement en le sentant durcir un peu plus entre mes doigts.
« Bon dieu, si tu savais l’effet que tu me fais…» soufflais-je en plongeant lentement ma main dans son caleçon. Du bout des doigts j’effleure son entre jambe puis lui abaisse le caleçon. Je me redresse juste le temps de lui enlever le vêtement et me penche à nouveau pour embrasser son ventre « t’es merveilleux » disais-je sur sa peau alors que ma main vient lentement caresser le pénis et les testicules du bel homme. Le moment fatidique s’approche de plus en plus. Et moi je m’approche dangereusement du point de non retour. |
| | | | (#)Lun 14 Mar 2016 - 17:58 | |
| COME ON, LET'S BE PSYCHOS TOGETHER. — — MYRDDIN & THOMAS J'aime la vie pour les opportunités qu'elle offre. Cette nuit est l'une des conséquences d'une suite d’évènements presque improbables. Le nombre de chances pour que je rencontre Thomas dans cette immense ville qu'est Londres ? Infime. Et pourtant. Heureusement qu'il a eu l'envie de se balader seul, heureusement qu'il a neigé, heureusement que j'avais choisi ce bar, heureusement qu'il avait choisi ce bar, heureusement que dans ce bar il n'y avait plus de place… Tout ceci nous mène à cet instant où j’attends un bonheur que je ne croyais possible. Pour moi, on ne voyait ça que dans les films et les romans. Pas dans la vraie vie ! Tom, en bon prince charmant si j'ose dire, me prouve à chaque instant le contraire. Et me le prouvera encore toute cette semaine, j'en suis persuadé. Je ne compte pas le lâcher, de toute façon.
La passion entre nous est grande, la tension palpable jusqu'à lors peu enfin se libérer et dépasse même mes attentes les plus folles. J'aime Thomas. J'aime l’écouter, j'aime le voir, j'aime son toucher, j'aime son rire, j'aime son regard. Je l'aime. J'en suis tout simplement de plus en plus certain. Cela s'impose à moi comme une évidence de plus en plus nette à mesure que nous nous embrassons. J'ai même l’impression qu'une petite voix me nargue, comme si elle me disait « tu vois j’avais raison dès le début, tu l'aime ». Je ne compte pas la contredire, cette petite voix. Mais je suis bien davantage concentré sur les cheveux bouclés de Tom avec lesquels je joue et que j'agrippe parfois, ainsi que sur ses lèvres qui le font entrevoir le paradis.
Après m'avoir mis torse nu sans quasiment cesser de m'embrasser, il part à la conquête de mon pantalon. Je l’empêche alors de le descendre trop bas. Il rompt le baiser, interloqué, tandis que je le pousse un peu et me déshabille moi-même, armé d'un sourire en coin. Une fois ceci fait, je lui attrape la main et l’amène jusqu'au lit où je le fais asseoir, pour l’installer sur ses genoux. Une fois de plus, sa beauté me coupe le souffle et je le dis à voix haute, avant de l'embrasser avec amour. (Il n'y a vraiment pas d'autre mots je crois.) Il le retourne le compliment dans un souffle, caressant ma nuque du bout des doigts. Ce geste fait apparaître un nombre de papillons de mon bas ventre qui le fait un peu gigoter. C'est alors à son tour de le pousser un peu, afin qu'il enlève sa chemise et commence à déboutonné son pantalon. Je suis subjugué par son torse, infiniment parfait, musclé. Putain. Je me mords la lèvre inférieure d'excitation tant ce que je vois me plait.
Je frissonne lorsque la main de Thomas remonte le long de mes reins jusqu'à ma colonne et m'attire contre lui. Si je pouvais ronronner, je le ferais. Il enfouit son visage dans mon cou et descend un peu pour venir taquiner ma clavicule, tout en caressant mon dos. Je me cambre légèrement, et dois me retenir d'aller l’embrasser à pleine bouche. Il se débarrasse de ses chaussures et j’essaie de ne pas trop le déranger. Au lieu de revenir m'embrasser par la suite, il m'offre un sourire en coin et me surprend en se levant. Avec moi. Il me porte contre lui, par réflexe je m’accroche à ses épaules et serre les jambes avec une petite exclamation de surprise. Thomas retourne la situation, m’allongeant sur le lit. Il reprend le dessus, ce qui ne me dérange pas le moins du monde. Je comprends qu'il souhaite que je remonte vers les oreillers et m’exécute. Nous ne rompons pas le contact visuel lorsque nous nous installons un peu mieux. J’ai fortement envie de retrouver ses lèvres et il exauce mon vœux, avant de descendre avec une lenteur diabolique sur mon torse. Il embrasse chaque centimètre carré de peau qu'il trouve, vient même sucer mes tétons (je ne pensais pas cette zone aussi érogène), et descend toujours plus bas, à la limite de mon caleçon.
Je ne compte plus le nombre de soupirs et de petits gémissements de contentement que j'ai pu pousser. Le voir, le sentir, descendre ainsi sur moi… Il va me rendre fou. J'écarte les jambes pour le laisser se positionner comme il le souhaite, et me retrouve obligé de me mordre la joue pour ne pas gémir, surpris par cette main sur mon entrejambe. Cette dernière réagit d'ailleurs très bien à la sollicitation. Mes mains s’accrochent aux draps ou à la nuque de Tom, elles se perdent dans ses cheveux, naviguent sur ses epaules… Thomas m’avoue que je lui fais énormément d'effet. Sa main glisse sous le tissus et m’empêche d'abord de dire quelque chose, mais je souffle un coup et, le regardant, lui répond.
— Toi t'as pas besoin que j'te le dise, tu l'sens l'effet qu'tu me fais, soufflais-je d'une voix rauque, remuant un peu sous ses doigts.
Il enlève mon sous-vêtement, et revient déposer un baiser sur mon ventre en me disant que je suis merveilleux. Mais je suis plus obnubilé par sa main caresse lentement mon sexe tendu. Je lâche un gémissement venu de loin qui veut dire beaucoup. Mes hanches bougent légèrement, pour venir chercher plus de contact. Je me sens à deux doigts de craquer, et ce serait beaucoup trop dommage. D'ailleurs, c’est plus Thomas qui s’occupe de moi que l’inverse, et j’aimerais lui rendre un peu la pareille. Je lui attrape les épaules et le force à remonter vers moi. Mes bras entourant sa nuque, je l'embrasse avec délice et serre un peu mes cuisses autour de sa taille.
— Va pas trop vite… lui soufflais-je à l'oreille, avant de l'embrasser et de mordiller sa mâchoire. Ma main vient se glisser sur son bas ventre, puis sous son jean. Je commence alors à le descendre sur ses hanches, revenant en faire de même avec son caleçon, le faisant glisser sur ses fesses en en profitant pour les caresser un peu. Je le regarde dans les yeux, et vais lui mordiller la lèvre inférieure. Enlève-moi donc ça s'il te plait.
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Dernière édition par Myrddin Owens le Lun 14 Mar 2016 - 18:45, édité 1 fois |
| | | | (#)Lun 14 Mar 2016 - 18:44 | |
| Hasard ? Destin ? Un peu des deux ? Je ne saurais le dire. Je sais juste que, peu importe qui ou quoi est à l'origine de cette rencontre, mérite que je l'adule. Je ne me demande même plus pourquoi j'ai hésité au début, pourquoi je pensais mes principes plus fort qu'autre chose. Non. Je suis, actuellement, dans les bras de Myrddin et je crois que c'est le plus bel endroit du monde. Pour rien au monde je ne quitterais cette chambre. De toute manière, je ne pourrais pas, je n'y arriverais pas. Alors je reste là, le caresse, l'embrasse, joue avec sa langue, le laisse prendre les rênes en main le temps de me guider vers le lit, le déshabille ensuite pour avoir d'avantage de vision sur ses parties intimes, me délecte de chacune de ses réactions et l'aime un peu plus à chaque gémissement qu'il me donne.
Allongé sur lui, lui embrassant le ventre et lui caressant le pénis, je me sens de plus en plus à l'étroit dans mon propre pantalon. Mais je résiste, je tente de garder le contrôle sur moi-même. Je sais que les préliminaire sont primordiales pour avoir droit au meilleur des orgasmes. Alors, lorsque Myrddin m'oblige à remonter, je ne résiste pas. Souriant simplement en l'entendant me dire d'y aller doucement, j'hoche la tête et capture ses lèvres « a tes ordres » soufflais-je après m'être légèrement détaché.
Il fini par ouvrir mon pantalon et le baisse lentement avant d'en faire de même avec mon caleçon pour finalement me dire de le faire moi-même. Me redressant légèrement, je m'exécute directement et baisse mon pantalon et mon caleçon sur mes hanches puis mes cuisses, fait quelques mouvement et l'envoie finalement valser un peu plus. Le soulagement est assez grand, lorsque mon pénis peut enfin se dresser correctement, sans être retenu par un quelconque textile. Je m'approche à nouveau de Myrddin, colle mon bassin contre lui. Une décharge électrique et un long frisson parcourt mon corps lorsque nos deux anatomie se touchent. C'est parfait. Merveilleux. Je l'aime. J'en suis de plus en plus persuadé qu'il est l'homme qui restera à jamais graver dans ma mémoire. Nous n'avons qu'une semaine, mais je n'y pense pas. Je laisse cette pensé filer à nouveau et me penche pour lui mordiller le menton.
Je fini par descendre à nouveau sur son cou, puis sur sa poitrine et lui mordille les tétons, suçant par moment. J'enroule ma langue autour et maintient ainsi l'attention de Myrddin porté sur ce geste, alors que ma main droite, après l'avoir écartée du corps de mon amant, vient se poser brusquement sur ses testicules. Je le sens tressauter et souris sur sa peau en lui massant l'entre jambe. D'abord doucement, puis de plus en plus intensif. Je pince, je lui fait juste assez mal pour m'assurer que son excitation garde le même niveau tout au long de notre échange.
Et puis, aussi brusquement que j'ai posé ma main sur son entre jambe, je le relâche. Ma main passe sur sa hanche, puis vers l'arrière sur ses fesses et s'approche de son anus. Mais je ne fais rien. Je le relâche finalement complètement et vient lui mordiller le lobe de son oreille « Je peux faire plus doucement encore si tu veux » susurrais-je sur un ton mielleux alors que je lui lèche la tempe. « Ou alors je peux te faire plaisir » je lui embrasse la tempe puis revient le regarder en face « ton choix » finissais-je avec un sourire malicieux. |
| | | | (#)Lun 14 Mar 2016 - 19:38 | |
| COME ON, LET'S BE PSYCHOS TOGETHER. — — MYRDDIN & THOMAS Meilleure soirée de ma vie. Meilleurs moments de ma vie depuis ma rencontre avec Thomas. Je me rappellerais à jamais de cette semaine qui s’offre à nous dans toute sa splendeur. Et je suis immensément heureux d’avoir fait céder Tom pour que nous passions à l’étape suivante dès ce soir. Nous en avions tous les deux tellement envie, nos gestes et nos baisers le prouvent à chaque instant. Nous avons atteint le lit, j’ai pu prendre un peu la main mais Thomas m’a vite fait comprendre de m’allonger sur le dos et de le laisser s’amuser sur mon torse, après m’avoir totalement mis à nu. Il est descendu lentement et à présent, il me caresse l’entrejambe, me rendant fou. Les vagues de chaleur et de plaisir me font monter de plus en plus vers le septième ciel, et je me rends compte une fois de plus que j’ai très peu de self contrôle.
Je l’incite à remonter, l’embrasse avec délice, et lui demande tout de même d’y un peu plus doucement, sinon je ne tiendrais pas la distance. Il accepte de ralentir un peu la cadence. Après un nouveau baiser langoureux, je vais à mon tour lui embrasser la mâchoire, taquiner sa carotide, tandis que mes mains parcourent son torse en direction de son bas ventre. Je m‘attelle à lui baisser son pantalon ainsi que son caleçon, mais sachant que je n’y arriverais pas tout seul, je lui demande de s’en occuper lui-même. Il s’exécute et je dois avouer que l’observer se défaire de ses vêtements me donne vraiment plus chaud. Ces muscles qui roulent sous sa peau, ces gestes décidés, ce membre dressé par l’envie. Mon souffle est plus profond, j’aimerais directement passer au plat principal, et je me vois même déjà m’occuper de ce corps si beau avec ma bouche. Je ne me pensais pas ainsi, aussi passionné et intéressé par la chose, mais savoir qu’il a autant envie de moi que j’ai envie de lui m’excite davantage.
Thomas s’approche de moi, je passe mes mains dans le bas de son dos et agrippe sa taille par réflexe lorsque nos sexes entre en contact. Bouche ouverte, je gémis de surprise tant c’est bon. Merveilleux. Parfait. Indescriptible. Putain. J’ai à peine conscience de murmurer son prénom, j’aimerais connaître ça tous les jours de ma vie, j’aimerais rester dans ses bras à chaque seconde. J’effectue un lent mouvement sous lui, nos intimités de frottant alors l’une contre l’autre. J’étouffe un nouveau gémissement rauque, et ferme les yeux, me concentrant sur les lèvres de Tom qui parcourent un chemin le long de ma mâchoire, sur mon cou, et atteignent ma poitrine. Sa bouche retrouve mes tétons, tout comme mes mains reviennent se fourrer dans ses cheveux bouclés.
L’une de ses mais me lâche mais je ne le remarque pas vraiment, trop attentif à cette langue qui sait y faire. Je trésaille et me cambre lorsque cette main vient se poser sans délicatesse sur mes testicules. Il se charge de les masser, de façon de plus un plus prononcée, les maltraitant même un peu, mais juste de quoi garder mon excitation à un niveau élevé. L’avantage de faire l’amour avec un autre homme, c'est qu’il sait comment ça marche, ce qui nous fait plaisir, ce qui nous fait douloureusement du bien. Bien sûr, les limites ne sont pas forcément les mêmes chez tout le monde, mais le principal reste là. Thomas sait tout à fait se débrouiller. Sans préavis il retire sa main. Je lui jette un regard courroucé, profondément frustré. Il va alors me caresser la chance, et se glisser sous mes fesses, puis s’approche de la porte arrière... Mais il s’arrête là. Il me mordille le lobe de l’oreille en me disant qu’il peut y aller doucement, ou me faire plaisir. Il me laisse le choix. Je n’hésite pas vraiment longtemps, portant ses mains à sa nuque pour approcher son visage du mien.
— Fais-moi l’amour, soufflais-je, la voix teintée d’envie et le regard embué de désir.
Je vais l’embrasser avec avidité, joue avec sa langue tout en posant une main sur le bas de son dos pour coller nos bassins. Je finis l’échange en lui mordillant la lèvre inférieure. Je n’en peux vraiment plus. Si on continu davantage les préliminaires, il n’aura le temps que de faire deux allers et retours que j’aurais déjà sali les draps. Dommage non ? Toujours pressé contre lui, j’effectue quelques mouvements de bassin qui, je le sais et je le sens, le chauffe un peu plus.
— On a toute la nuit devant nous mon Thomas, on recommencera, mais là maintenant, je te veux et j’vais pas tenir longtemps... le suppliais-je presque.
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Dernière édition par Myrddin Owens le Lun 14 Mar 2016 - 22:30, édité 1 fois |
| | | | | | | | [Hot] come on, let's be psychos together • Myrddas |
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