| [Hot] come on, let's be psychos together • Myrddas |
| | (#)Lun 14 Mar - 16:46 | |
| L'amour, cette chose aussi irationnelle que réel et magique. L'Amour avec un grand A. Je suis sûr que c'est exactement ça ce que je vais vivre cette semaine. Cet amour, cette passion qu'on nous décrit dans bien des livres, qu'on nous montre de trop nombreux film et qui nous est décrit comme parfait. Cet Amour auquel on ne croit pas réellement. C'est ce que je vis là. J'ai eu quelque copines, plus ou moins sérieuse. Mais jamais, oh non jamais, je n'ai ressenti quelque chose de tel. Je veux Myrddin. Je veux le sentir contre et en moi. Je veux qu'il me fasse l'amour. Mais d'abord c'est moi qui guide le mouvement.
Je le taquine, le mordille, lui masse les testicules, lui fait un peu mal, mais tout dans les limites et les règles de l'art. Je ne veux pas le faire souffrir plus que de raison, mais je ne veux pas non plus me montrer trop doux. Je ne sais pas si j'y parviens, mais je sais que son sex se durçit un peu plus à chaque pression. Et, lorsque je sens nos deux pénis se toucher l'un l'autre, je sais que le point de non retour vient d'être atteint. Il n'est pas encore trop tard pour faire demi tour. Mais je laisserais derrière moi un Myrddin frustré. Et il ne le mérite absolument pas.
Alors je continu, dépasser ce point, écoute ses gémissement qui m'excitent un peu plus et maltraite un peu son sex... avant de le lâcher brusquement et aller l'embrasser dans le cou et la nuque. Je fini par lui demander ce qu'il veut : y aller franchement ou plus doucement. Dans un souffle, il me demande de lui faire l'amour et je me sens tout émoustiller. Avec un sourire de chat j'hoche doucement la tête « Alors faisons l'amour » soufflais-je en l'embrassant avec tendresse.
Et pourtant, je n'accelère pas le rythme. Je le laisse attaquer mon coup à baiser et de léchouilles et descends doucement le long de sa poitrine. Du bout du doigt, je lui chatouille le flanc gauche puis passe derrière lui sur ses reins et lui caresse le creux de son dos. Je lui caresse avec une lenteur contrôle les fesses puis m'affesse un peu sur lui, presse mon bassin contre le siens et titille son pénis avec le mien. Le souffle cours, ma respiration se fait plus haletante alors que je me redresse, toujours avec lenteur. Je pose mes mains sur le ventre de mon jeune amant et le regarde.
Nous prendrons notre temps demain. |
| | | | (#)Lun 14 Mar - 19:28 | |
| COME ON, LET'S BE PSYCHOS TOGETHER. — — MYRDDIN & THOMAS Le temps n’a plus de prise sur nous, je ne saurais dire si cela fait longtemps que nous nous embrassons comme des perdus ou non. De mon point de vue, cela fait des heures autant que quelques minutes. Et je pourrais continuer jusqu’au bout de la nuit. Ce que je compte bien faire.
Thomas s’occupe de mes parties intimes avec dextérité, et encore, ce n’est rien par rapport aux sensations que j’éprouve lorsque je sens sa virilité durcit contre la mienne. C’est différent et pareil à la fois. Tant qu’il me touche, je deviendrai fou. Je suis déjà fou de lui, mon corps me le fait bien comprendre. Il arrive à être à la limite avec un peu de douleur, mais qui ne fait qu’augmenter mon plaisir. Je n’avais encore jamais expérimenté ce genre de chose, du sexe ni trop tendre et mielleux, ni trop ferme et autoritaire. Nul doute que je laisserais Tom faire ce qu’il veut de moi, mais pour le moment, pour cette première fois, il vaut sans doute mieux y aller un peu de façon un peu plus traditionnelle. Thomas n’a, de plus, aucun mal à me faire aller jusqu’à mes limites, puis ralentir au dernier moment. Cela fait un moment que je ne songe même plus à ne pas jouir à la fin. C’est impossible, dans mon état, de faire disparaître mon excitation.
Je suis très peu silencieux aussi, un autre truc que je ne savais pas sur moi. La sensibilité de mon corps ou la force des vagues de plaisir, je ne sais trop quelle est la cause de tous ces gémissements et soupirs. Toujours est-il qu’après avoir procurer des caresses à mon sexe, Thomas lâche tout et vient m’embrasser dans le cou. Frustré, je décide de rester silencieux cette fois-ci. Mais il me demande de choisir entre ralentir ou y aller plus franchement. Rien que l’idée de passer à la vitesse supérieure... Je n’hésite pas avant de lui demander de me faire l’amour sans plus attendre. Avec un sourire en coin qui me rend tout chose, il acquiesce, et m’embrasse tendrement. Le baiser prend plus de dimensions puis je vais lui taquiner le cou en collant mon bassin contre le sien, de manière à, à mon tour, le chauffer davantage. Le rythme ne s’accélère pas vraiment, mais Tom vient passer sa main au creux de mes reins. Je me cambre et me soulève un peu pour lui laisser plus de place, ce qui, au final, ne fait que presser nos intimités l’une contre l’autre. Il effectue quelques mouvements de bassin, me caressant les fesses. Sachant ce qui m’attend, je prends des respirations plus profondes.
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| | | | (#)Lun 14 Mar - 19:52 | |
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Je redresse le visage, baisse le regard sur le jeune homme et le vois allongé là, les yeux fermé, la poitrine se soulevant dans un rythme très soutenu. Lui aussi doit être au septième ciel. Nous nous sommes retrouvé tous les deux là-haut en même temps. Je prends une profonde inspiration et me retire doucement de lui tout en me penchant sur son torse. « ça devrait être interdit d'être aussi parfait que toi » soufflais-je entre deux respirations haletantes. Je souris doucement et l'embrasse avec une douceur qui me semble presque extrême comparé à la véhémence dont nous avons tous les deux fait preuve juste avant. Je lève ma main et la pose sur sa joue, dessinant les contours de sa mâchoire « Merci » reprenais-je en déposant un bisous sur sa joue. Je me laisse tomber à ses côtés sur le lit et soupire doucement. Sourire éternel sur les lèvres, je sens encore maintenant les relents de l'orgasme le plus merveilleux qui soit.
Mais les prochains de cette semaines ne peuvent qu'être encore meilleurs.
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| | | | (#)Lun 14 Mar - 21:23 | |
| COME ON, LET'S BE PSYCHOS TOGETHER. — — MYRDDIN & THOMAS
Epuisé, les bras de part et d’autre de mon visage, je respire intensément. C’est dur de revenir au calme, tant mon cœur bat vite et mes poumons sont à la recherche d’oxygène. Les yeux fermés, je ne sais même pas si je suis dans la réalité ou dans un rêve. Je sens alors la présence de Tom en moi s’en aller, laissant un vide qui me fait rouvrir les yeux. Je crois qu’il me manque déjà... Je le vois alors tout proche, lui aussi éreinté. Il me murmure que je suis beaucoup trop parfait. Je rigole légèrement, touché et amusé à la fois. Entre deux respirations, je parviens à prendre la parole.
— Parle pour toi, t’as quasiment fait tout le boulot, répliquais-je, avant qu’il ne m’embrasse tendrement. J’y réponds avec tout autant de délicatesse et d’amour. Cette fois-ci, c’est bien le calme après la tempête. Sa main vient parcourir les contours de mon visage, et il me remercie avec un bisou chaste sur la joue. Je souris, attendri, et me tourne vers lui lorsqu’il s’allonge sur le dos à mes côtés. Je ne le quitte pas des yeux. Son sourire trouve son écho sur mes lèvres. Je suis toujours en train de planer, c’est fou. Merci à toi... Tu es vraiment.. t’es la meilleure chose qui m’soit arrivé dans ma courte vie, dis-je sincèrement, caressent sa joue du bout des doigts, comme si j’avais peur qu’il s’évapore tel le rêve qu’il est. Thomas est véritablement l’homme de mes rêves, de ma vie. Je ne sais pas si j’en rencontrerai deux comme lui, mais cette semaine qui nous est offerte est déjà une bénédiction. Je me redresse sur un coude, et vais déposer un baiser sur ses lèvres. C’est peut-être un peu tôt pour dire ça, mais je t’aime, murmurais-je.
La suite de la nuit ? A base de baisers, de sexe, en alternance avec des discussions sur l’oreiller. Je ne sais même pas l’heure à laquelle nous nous endormons finalement, mais je dors incroyablement bien et profondément. Je crois que j’ai trouvé ma place. A côté de Thomas.
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| | | | (#)Mar 15 Mar - 8:47 | |
| Ce n’est pas permis d’avoir autant de plaisir, d’éprouver autant d’amour pour une personne qui nous était encore inconnu il y a quelques heures. Une personne qui, pourtant, nous a offert son corps sans aucune crainte, qui s’est mit à nu devant nous. Ce Myrddin ira loin, je le sais. Il est parfait. Physiquement, moralement… je l’aime. Oui, je peux dire que je l’aime. Lui, ses gestes de douceurs, ses caresse, ses baisers. Une drogue, douce et incroyablement forte. Je vais devenir accroc. Non, que dis-je, je sais que, dès à présent, je suis déjà accroc à cet homme. Il beaucoup trop parfait.
Après l’orgasme merveilleux, je reprends doucement mes esprits, me retire de Myrddin et l’embrasse avec une très grande douceur. Il y répond, le souffle court, rougissant quand je le complimente. Il me contredit, disant que c’est moi qui ais fait tout le boulot. Sourire amusé sur les lèvres, je lui caresse la joue. «Pour danser aussi parfaitement il faut avoir un partenaire » lui répondais-je en l’embrassant « Je suis sûr que la prochaine fois sera encore meilleure parce que nous nous connaîtrons d’avantage» je souris ensuite « *Moi aussi je t'aime »
Le reste de la nuit ? Parfaite. Des baisers, des échanges de salives et autre liquide corporels, des caresses et plusieurs autres orgasmes. Lorsque je m’endors, c’est avec Myrddin dans mes bras. Et je suis bien. Beaucoup trop bien. J’ignore mon bras qui s’engourdit car pour rien au monde je lâcherais mon chéri. La nuit, bien que courte, fût plus que reposante. Et c’est frais et reposant que je me réveille, toujours aux côtés du plus beau des hommes. Je l’observe un instant puis lui caresse la joue et l’embrasse avec tendresse « réveil toi mon chou » soufflais-je « Je veux profiter de cette journée pour découvrir Londres avec toi et pas passer ma journée au lit» je lui caresse les cheveux et me redresse « Et j’ai faim. Très faim» je m’assois au bord du lit et me lève puis me penche à nouveau sur Myrddin « Si tu veux sauver la planète, ne gâche pas l’eau et prends une douche avec moi » lui susurrais-je à l’oreille avant de lui faire un clin d’œil et me diriger vers la salle d’eau.
Je n’attends pas bien longtemps avant que la porte ne se rouvre à nouveau, laissant apparaître le jeune anglais. Je l’observe, le scrute de haut en bas en me mordillant la lèvre inférieure tant cette vision réveil le désir en moi.
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| | | | (#)Mar 15 Mar - 10:35 | |
| COME ON, LET'S BE PSYCHOS TOGETHER. — — MYRDDIN & THOMAS Tout est beaucoup trop incroyable. Nous n’avons fait connaissance qu’il y a quelques heures et pourtant, tout me paraît si logique, si normal, si vital. Je suis déjà accroc à Thomas, déjà fou amoureux de lui. La semaine qui arrive sera la meilleure de ma vie, et je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour qu’elle soit tout aussi mémorable pour mon amant. Je veux qu’il ne m’oubli jamais, tout comme je ne l’oublierai jamais. Mais d’abord, il est là, face à moi, à me complimenter. Rougissant, souriant, je lui fais remarquer que c’est surtout lui qui a mené la danse, mais il me répond qu’il faut être deux pour partager un tel moment. Rien de mieux pour me faire garder ce sourire, avant et après le baiser empli de tendresse que nous partageons, antithèse totale de nos baisers beaucoup plus fougueux et limite violents d’il y a quelques minutes. Thomas assure que la prochaine fois sera encore meilleure.
— Tu crois que c’est possible ? rigolais-je légèrement. De mon point de vue c’était déjà incroyable.
Je me redresse sur un coude, et vais l’embrasser chastement. Supposant qu’il est sûrement trop tôt dans la relation pour dire une chose pareille, je plonge pourtant, et lui glisse un je t’aime qui n’avait qu’envie de sortir. Il répond qu’il m’aime aussi, et je ressens une aussi grande joie que si j’avais eu un nouvel orgasme. Ayant retrouvé de l’énergie par ces simples mots, je me jette sur lui. Littéralement. C’était dans le contrat de toute façon, nous n’allions pas nous arrêter à une seule fois cette nuit. Je suis jeune, et Thomas me fait encore trop envie. Je ne suis pas rassasié de son corps et vu ses réactions, il en va de même pour lui.
L’épuisement nous gagne après plusieurs autres orgasmes. Nous nous endormons à une heure très tardive. Blotti contre Tom, je dors extrêmement bien, sans me soucier de rien. Même cette partie de la nuit est parfaite. J’arrive à récupérer un peu de cette nuit de folie, mais j’aurais bien voulu dormir encore. Thomas me réveille avec douceur. Je grogne une peu, garde les yeux fermés, et me roule sur le côté pour me blottir davantage contre lui. Je marmonne un truc, et il dit qu’il veut profiter de cette journée pour découvrir Londres avec moi, au lieu de rester au lit. Il me caresse les cheveux avant de se redresser. La fraîcheur soudaine me pousse à attraper la couette pour la remonter bien haut. Au moment où il dit avoir faim, je remarque que c’est aussi mon cas. En même temps, après tant d’exercice... Je souris en coin en y repensant. Tom se penche de nouveau au-dessus de moins, et murmure que si je veux faire un geste pour la planète je peux le rejoindre sous la douche.
Mon sourire s’agrandit, et j’ouvre un œil, entrevoyant la silhouette de Thomas partir vers la salle de bain. Je me prends quelques secondes pour m’étirer et me réveiller plus ou moins pleinement, et me lève finalement. Je prends le chemin de la salle d’eau sans prendre la peine de m’habiller, et y entre naturellement, avec un bâillement. Je m’étire de nouveau, puis m’approche de Thomas. Je me dresse sur la pointe des pieds pour l’embrasser du bout des lèvres en guise de bonjour, puis passe sans autre paroles sous la douche. L’eau tiède, puis chaude, qui coule sur ma peau me fait un bien fou. Je passe complètement sous l’eau, m’ébouriffe un peu les cheveux puis, face au jet d’eau, je soupire de contentement en basculant la tête en arrière. Je sens alors Tom entrer dans la douche derrière moi, et je me recule pour être contre lui. Je souris en coin en sentant un petit – gros – quelque chose dans le bas de mon dos.
— Déjà... ? dis-je doucement. Je me retourne pour être face à lui et passe mes bras autour de sa taille, me pressant contre lui. J’ai terriblement mal aux hanches tu sais, tu m’as épuisé c’te nuit, expliquais-je en soupirant légèrement. Je ferme les yeux et repose ma tête contre son torse quelques instants, avant d’embrasser cette peau qui m’est offerte. Puis je relève la tête et sourit. T’es tellement mignon avec les cheveux mouillés !
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| | | | (#)Mar 15 Mar - 12:17 | |
| Je veux Myrddin pour moi cette semaine. Je ne veux le partager avec personne d’autre. Si je découvre Londres, ce sera grâce et avec lui. Mes collègues, eux, passeront à la trappe. De toute manière nous n’avons pas totalement les même centre d’intérêt et nous avons convenu dès le début que nous pouvons faire ce que bon nous semble. Alors autant que j’en profite, non ? Et puis, il se pourrait très bien qu’un d’eux ait trouvé une femme à son goût ? Je n’en sais rien. Je sais juste que pour cette semaine Myrddin m’appartient autant que je lui appartiens. Je le suivrais partout où il m’emmène, peu importe le coût que cela peut représenter. Ça fait des années que je ne me suis pas réveillé avec autant de papillons dans le ventre aux côtés de l’homme le plus parfait qui existe ici. Je l’observe quelques instants, le trouvant beaucoup trop adorable et innocent quand il dort. Mais fini tout de même par le réveiller avec douceur.
Je me lève et, après lui avoir proposé de venir me rejoindre dans la douche, je vais à la salle de bain. Myrddin m’y rejoint rapidement, m’embrasse et entre dans la cabine. Je l’observe, attends que l’eau ait coulée, puis entre derrière lui et me colle contre son dos. Je crois bien que je suis entrain d’avoir à nouveau une érection. Faudrait que je me contrôle un peu plus. D’ailleurs, Myrddin me le fait remarqué, précisant avoir mal aux hanches tant je l’ai crevé cette nuit. Je rigole doucement en l’embrassant dans la nuque « Petite nature » soufflais-je alors qu’il se retourne vers moi. Il m’embrasse le torse et me fait rougir lorsqu’il me dit que je suis trop mignon avec les cheveux mouillé. «Toi t’es mignon tout court »
Et nous passons un très agréable moment. Je lui fais à nouveau l’amour sous la douche, puis le savonne et le masse un peu et il en fait de même avant que nous sortions de la cabine. Nous nous habillons puis je me redresse « bon. On va manger ? J’ai beaucoup trop faim» j’attrape mon portable et ne remarque que maintenant les nombreux messages non lut ainsi que les appels en absence. Je soupire et envoie un message à Scott. Celui-ci me répond très rapidement être déjà en bas avec les autre. « Mes collègues sont déjà en bas, on les rejoint ?» Myrddin hésite un instant mais fini par hocher la tête et approuver.
Alors nous sortons de la chambre et prenons l’ascenseur pour descendre et entrer dans le restaurant. Là je me tourne vers Myrddin « Fais toi plaisir, ok ? C’est moi qui offre» je lui adresse un clin d’œil et attaque le buffet. Bacon, Beans, Mushrooms, des œufs brouillé, un verre de jus d’orange frais, du thé. Je me fais réellement plaisir. J’attends que Myrddin me rejoigne puis désigne une table près de la fenêtre. «Vient, je vais te présenter à mes collègues » souriais-je en m’y dirigeant.
Arrivé à la table, je pose mon plateau avec «Bonjouuuur ! » jovial et général avant de me tourner vers Myrddin «Voilà Myrddin. Un pur anglais de qui j’ai fais la connaissance hier soir et … voilà. Dites bonjour ! » sans me départir de mon sourire, je m'installe et désigne la chaise à côté de moi pour que Myrddin y prenne place aussi |
| | | | (#)Mar 15 Mar - 15:43 | |
| COME ON, LET'S BE PSYCHOS TOGETHER. — — MYRDDIN & THOMAS Cette semaine sera tout simplement dédiée à Thomas, peu importe le reste. Mis à part mes répétitions, tout mon temps libre lui sera consacré. C’est plus quelque chose qui s’impose à moi qu’une véritable décision, j’en prends conscience lorsqu’il me réveille avec tendresse, et que j’ai le bonheur de l’apercevoir au réveil. D’une beauté. Ebouriffé, les traits encore un peu ensommeillé, et pourtant ce regard déjà vif. C’est décidé, tous les matins qu’ils nous restent je veux avoir cette vision du paradis au réveil.
Nous passons tous les deux à douche, ensemble. J’y entre en premier et apprécie l’eau sur mon corps avant que Tom me rejoigne. Collé contre moi, je sens son membre se réveiller à son tour. Je le fais remarquer avec amusement, avant de lui avouer que j’ai quelques courbatures dues à cette nuit. Son rire résonne derrière moi alors qu’il me traite de petite nature. Je soupire simplement, avant de me tourner face à lui et d’embrasser doucement son torse. Puis je remarque à quel point il est adorable avec les cheveux mouillés. Il réplique alors que moi, je suis mignon tout court. Je lui souris très largement et vais l’embrasser. Ce qui marque plus ou moins le début de notre perdition. Nous refaisons l’amour, là, sous la douche. C’est plutôt mouillé, j’ai peur de glisser de temps à autre, mais c’est toujours aussi agréable. Malgré la fougue que je sens couver chez mon partenaire, il fait attention à moi. Mes muscles fatiguent plus rapidement que cette nuit, mais nous parvenons sans mal à l’orgasme. Nous finissons notre douche comme deux personnes normales, après s’être savonnés et rincés. Séchage puis habillage, et nous voilà prêts à descendre manger. C’est Tom qui initie le mouvement en disant que son ventre crie famine.
— Je te l’fais pas dire, répondis-je à mon tour, prenant quelques effets personnels pour être fin prêt.
Thomas est occupé quelques instants avec son portable avant de m’informer que ses collègues sont déjà attablés, et me propose de les rejoindre. Je marque un temps d’arrêt, observant mon amant, mais je dompte l’hésitation pour accepter. Nous sortons de la chambre, et je dois avouer être un peu mal à l’aise à l’idée de rencontrer ses collègues. On va se faire griller, c’est certain, et je ne sais pas comment ils vont réagir en voyant leur ami descendre au restaurant de l’hôtel avec un petit jeune sur les talons... Mais j’essaie de penser à autre chose, ce qui est facilité lorsque Thomas me dit de prendre ce que je veux car c’est lui invite. Je lui offre un sourire ravi, le remercie, et file me servir un vrai petit déjeuner anglais. Le petit-déjeuner est assurément mon repas préféré. Je rejoins mon amant peu après que lui-même ait fini, puis nous nous dirigeons vers une table où sont déjà installés trois hommes. Je le suis en silence après avoir hoché la tête.
Arrivé à la table, je l’observe saluer tout le monde avec aisance et s’installer sans plus de problème. Il me présente par la même occasion. Mon petit bonjour fait pâle figure à côté. Ses collègues, au nombre de trois donc, m’adressent chaleureusement sourires et saluts. Je me sens un peu mieux lorsque je m’assois à côté de Thomas. Je suis à côté d’un grand baraqué, blond, qui lui a la vraie tête d’un surfeur australien. Je fais ainsi la connaissance de Scott, binôme de Thomas, qui ne cesse de nous regarder avec un léger sourire en coin. Mais il y a aussi Christopher et Martin qui eux, ont l’air totalement aveugles. Ou alors ils le cachent beaucoup mieux. Je commence à manger avec un peu de nervosité, alors que j’assiste au début de la conversation.
— Alors ça s’ra quoi ton programme aujourd’hui Tom ? On a décidé de faire un tour sur le London Eye nous en premier lieu, ensuite on verra, lança Scott.
Je regarde alors Thomas, guettant sa réponse qui impactera aussi ma journée.
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| | | | (#)Mar 15 Mar - 17:41 | |
| Et voilà comment réaliser un de mes plus grands fantasme. Faire l'amour à quelqu'un sous la douche puis se savonner tranquillement et mutuellement. Je n'aurais jamais pensé que ce serait avec un homme que je le ferais mais j'en suis plus qu'heureux. D'autant qu'il ne s'agit là pas de n'importe quel homme. Il s'agit maintenant de Myrddin, le jeune anglais le plus merveilleux du monde. Celui que je vais aimer et chérir pendant toute cette semaine. Je pense que sur ce point là, nous sommes sur le même longueur d'onde : lui et moi n'allons pas nous quitter. Jamais. Sauf pour ses répétitions. Car je me rappelle subitement qu'il est ici parce qu'il joue dans une pièce. Mais je prendrais mon mal en patience. D'autant qu'être sur scène lui fait sûrement plaisir. Enfin, peu importe.
Pour l'instant nous sommes dans le restaurant de l'hôtel, plus précisément nous installons-nous à la table où mes collègues ont prit place. Je fais rapidement les présentations puis laisse mes amis se présenter à mon amant. Celui-ci est installé entre Scott, mon binôme, le blond typiquement Australien, et moi-même. D'ailleurs, je suis persuadé que Scott se doute de quelque chose vu les regards qu'il me lance. Il profitera sûrement d'un moment personnel pour me poser la question. Mais sûrement pas devant Myrddin !
Dans tous les cas, le blond s'adresse à moi, me demandant mon programme d'aujourd'hui, précisant que lui, Martin et Christopher compte faire un tour dans le London Eye. Je lance un coup d’œil vers Myrddin et réfléchis « Je sais pas trop » répondais-je en coupant mon champignon « Je veux dire … ouais, le London Eye m'intéresse quand même pas mal, mais on voulait aller au Shakespeare Globe, nous deux.» répondais-je en regardant Myrddin. C'est ce que nous avons décidé lors de notre discussion sur le chemin vers l'hôtel. «Je suppose que ça ne vous intéresse pas tellement vous, hein ? » demandais-je, amusé, un brin moqueur, à l'attention de mes collègues. Et effectivement, à en juger leur tête, je pense que j'ai bien supposé. Je rigole doucement et reprends une boucher du champignon « Bon, ce que je propose : on fait le London Eye cette après midi, ok ? Ce matin Myrddin et moi allons au Shakespeare Globe et on se rejoint à, dirons-nous … 15h ? Devant le London eye» je baisse le regard vers mon amour «ça te va ? »
Tout le monde confirme mon idée et nous reprenant le petit déjeuné dans la joie et la bonne humeur. Il doit être 9h30 lorsque Myrddin et moi remontant dans ma chambre, seul. Une fois à l'intérieur je l'attrape par les hanches et l'embrasse « Scott se doute de quelques chose, je le sais. Ça se voit, c'est tellement obvious, vu comment il nous observait » disais-je, amusé, en le relâchant « Mais ne t'inquiète pas, aucun d'eux ne va nous juger. Ils sont tous très compréhensif et … voilà. » je vais dans la salle de bain pour me brosser les dents et en ressort quelques minutes plus tard. J'attrape ensuite ma grosse veste, met mon bonnet et mon écharpe et n'oublie, cette fois-ci, pas mes gants «Eh voilà, je suis prêt moi ! » déclarais-je, plus motivé que jamais d'affronter le froid hivernal et londonien. |
| | | | (#)Mer 16 Mar - 12:31 | |
| COME ON, LET'S BE PSYCHOS TOGETHER. — — MYRDDIN & THOMAS Je découvre beaucoup avec Thomas, dans tous les domaines ou presque. Je suis encore jeune, je n’ai sûrement pas autant d’expérience que lui (soit dit en passant je ne connais toujours pas son âge exact), alors je me laisse un peu guider. Faire l’amour sous la douche ne faisait pas parti de mes priorités, mais je recommencerais bien. Dès qu’il s’agit de Tom, de toute façon, je recommencerais quand il veut.
Nous terminons de prendre notre douche le plus naturellement du monde, après s’être savonnés nous sortons. Nous nous préparons tranquillement puis nous rendons au restaurant de l’hôtel, où nous rejoindrons les collègues de Thomas. J’ai un peu peur au début, et je garde cette légère tension sur les épaules même après les présentations. Ils ont tous l’air très sympa. Thomas reste sobre sur les circonstances de notre rencontre, aucun d’eux ne posent de questions. Pourtant, Scott, celui à ma droite, ne cesse de lancer des regards à Thomas, comme s’il se doutait de quelque chose. Et il est certain qu’il a compris d’ailleurs. Je suppose qu’il trouvera bien un moment pour en parler à Tom, car d’après ce que j’ai compris, ils sont proches, car ils sont binômes. Ainsi, mon Australien me tiendra au courant je suppose.
Mais ça sera pour plus tard, présentement Scott demande à Thomas son programme. Martin, Christopher et lui ont décidé de se faire le London Eye. J’échange un regard avec mon amant et le laisse répondre. Il a aussi envie de faire un tour dans le fameux London Eye, mais nous avions aussi prévu d’aller voir le Shakespeare Globe. J’hoche légèrement la tête, me remémorant une de nos discussions de hier soir. Thomas avance que ses collègues ne seront pas intéressés et en effet, ils n’ont pas l’air très enchantés à l’idée de visiter un théâtre. Il propose alors de se séparer ce matin, mais de se retrouver vers 15h devant le London Eye pour le faire tous ensemble. J’acquiesce en silence, et tout le monde tombe d’accord avec Tom, arguant que c’est une bonne idée, car ça nous laissera le temps de faire chacun ce qu’il souhaite mais de tout de même partager quelque chose ensemble. Ça me dérange pas de devoir faire le London Eye avec les collègues de mon amant, je l’aurais déjà eu pour moi toute la journée, et je l’aurais encore pour la soirée. Heureusement qu’aujourd’hui je n’ai pas de répétitions de prévu, en revanche demain ce sera une autre musique, et il faudra bien que j’en parle avec Tom.
Pour le moment nous terminons de manger. La fin du repas se passe dans la bonne humeur, et je deviens peu à peu plus sociable, notamment avec Scott qui se montre curieux à mon propos, mais n’hésite pas, surtout, à me demander les bons coins de la ville. Il est environ 9h30 lorsque Thomas et moi remontons dans la – notre ? – chambre. Sans attendre, il m’attrape par les hanches dès que la porte se soit refermée derrière nous. Il me dit sans préambule que Scott nous a grillés, vu comment il nous regardait. Je dois paraître un peu mal à l’aise, car il m’assure qu’aucun deux ne nous jugera de toute façon.
— Si tu l’dis, lâchais-je en haussant les épaules.
Il les connait mieux que moi après tout. Et moi je ne les connais pas plus que ça, alors au fond leurs avis m’importent peu. Notre histoire ne va durer qu’une semaine, qu’auraient-ils à nous reprocher. Je vais m’asseoir sur le lit le temps que Thomas ait fini à la salle de bain, pour ensuite prendre sa place et me brosser les dents, mettant la touche finale à ma préparation. Pendant ce temps, silencieux, je réfléchis à ce que je pourrais dire à Nathan à propos de cette relation, mais je n’y vois pas l’intérêt. Limite, j’ai envie de tout garder pour moi, comme un jardin secret. Un coin où me réfugier, dont moi seul aurait les clefs. Soit. Je vais récupérer manteau et écharpe au moment où Tom est fin prêt. Je souris doucement, et enfonce mon bonnet sur ma tête.
— Moi aussi ! dis-je en vérifiant tout de même mes poches. Une fois ceci fait, en étant certain de ne rien oublier de vital, nous sortons dans le couloir et nous prenons le chemin de la sortie. Oh, il faudra que je passe chez mon oncle, pour récupérer quelques affaires, lançais-je avec légèreté, puis je jette un coup d’œil à Tom. Comme ça, je pourrais rester avec toi toute la semaine... Si t’es d’accord, bien sûr, ajoutais-je avec une petite pointe d’hésitation, guettant sa réaction.
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| | | | (#)Mer 16 Mar - 16:46 | |
| Même si j'aime mes collègues et qu'à la base on est venu ici tous les quatre ensemble, je ne peux absolument pas passer à côté de passer cette semaine aux côtés de mon merveilleux anglais. Et je pense que Scott et les autre le comprennent sans problème. Lorsque je leur expose le programme que j'avais prévu avec Myrddin, ils sont totalement d'accord pour me laisser partir le matin visiter le Shakespeare Globe, disant que ça ne les intéresse pas. Et pourtant, je sais que Scott en serait vachement intéressé. Mais peu importe. Nous décidons donc de nous retrouver l'après midi pour le London Eye puis engageons une discussion légère, dans laquelle nous incluons Myrddin sans problème. Au final, il est 9h30 lorsque je monte dans ma chambre avec mon amant de la semaine. Là je lui avoue en rigolant que Scott se doute de quelque chose mais que tout le monde est très compréhensif. Myrddin ne semble pas totalement convaincu avec son petit 'si tu l'dis' mais je pense que dans le fond il est un peu rassuré malgré tout. Mais peu importe.
Après que nous soyons tous les deux passé par la salle de bain, nous nous habillons pour affronter le froid. Myrddin lance être prêt avant de se montrer un peu plus hésitant en me demandant si ça me dérange de passer chez son oncle pour récupérer quelques affaires afin de ne plus me quitter. Je lui offre un large sourire et hoche vivement la tête «Je ne compte pas te lâcher donc même si on n'était pas passé chez ton oncle tu serais resté ici. Ligoté à mon lit » disais-je, malicieux, et arque un sourcil et me mordillant sensuellement la lèvre inférieure. Avant de rigoler et l'embrasser «Non mais ouais, pas de soucis. On passe chez lui après. A la fin de la journée, je dirais, non ? Histoire que t’aie pas à te trimballé toutes des affaires » suggerais-je en sortant de la chambre.
Nous descendons avec l'ascenseur puis sortant de l'hôtel. Une bonne couche de neige nous accueil dehors. Je crois qu'il a encore neigé cette nuit. Mais peu importe. J'ajuste mon bonnet et mon écharpe puis m'avance et attrape la main de Myrddin. « Tu me guide, ok ? Même si je crois avoir une petite idée où ça se trouve ...»
Et c'est ainsi que nous marchons en toute tranquillité. Nous prenons bien notre temps, passons à travers quelques ruelles puis devant Big ben et le London eye avant de nous descendre au bord de la Tamise. Nous passons à côté du Millenium Bridge puis arrivons vers 11h30 au Golden Globe. Là, Myrddin entre, tout naturellement et nous commandons une visite guidé. Avec un autre groupe de touriste. Nous suivons le guide qui nous explique pas mal de chose. Et Myrddin ? Il se prends un malin plaisir de le contredire avec des terme exact, donner plus de précision et bien montrer qu'il en sait bien plus sur le golden Globe que le mec lui-même. Je reste en arrière, souriant amusé et en même temps un peu mal à l'aise pour le mec qui tente d'ignorer les remarques de Myrddin.
« si ça ne vous convient pas vous pouvez très bien faire la visite vous même hein !» finit-il par lâcher lorsque Myrddin le pousse à bout avec une ennième question dont il détient déjà la réponse.
Il ne lui en faut pas plus. Attrapant ma main, il passe à côté du groupe et, après un large sourire des plus ironique au guide, il me tire derrière lui. Après un coin, hors de la vu des gens, je rigole de bon cœur et lui enfonce gentiment mon poing dans l'épaule «T'as vraiment du culot toi ! » rigolais-je doucement « Le pauvre mec ...» disais-je avec un minimum de pitié pour le guide. |
| | | | (#)Jeu 17 Mar - 11:26 | |
| COME ON, LET'S BE PSYCHOS TOGETHER. — — MYRDDIN & THOMAS Les collègues de Thomas m’accueillent plutôt bien. Ma timidité laisse peu à peu la place à une sociabilité encore pudique. Le stress me quitte aussi, une fois le programme déterminé. Ils ne se plaignent pas que Thomas choisisse de faire quelque chose avec moi en priorité, bien qu’il soit convenu qu’on se retrouvera au pied du London Eye dans la journée. Par la suite, nous remontons dans notre chambre finir de se préparer, pour sortir le froid cette fois-ci. Nous évoquons le fait que Scott ait compris notre relation, et Tom me rassure, m’expliquant que tous ses collègues seront de toute façon compréhensifs à notre égard. Je le crois, mais reste un brin méfiant.
Nous sortons une fois que je suis sûr de ne rien avoir oublié. A ce moment-là, j’informe mon Australien qu’il faudra que nous passions chez mon oncle. C’est là que je suis censé loger, je leur dirais simplement que j’ai retrouvé un ami que je n’avais plus vu depuis longtemps et que je profite de cette semaine pour rester avec lui. Ça ira. J’espère. Et certains soirs je dirais simplement que le théâtre se finissant tard, je dormirais chez un collègue qui habite à côté. Ok. Avant tout je dois récupérer des affaires pour pouvoir rester avec Tom. Il n’a absolument pas l’air contre cette idée, à tel point qu’il m’annonce qu’il serait prêt à m’attacher au lit pour me garder auprès de lui. Je rougis aux images qui s’imposent à mon esprit, et mon bas ventre réagi délicieusement à son regard. Il rit puis vient m’embrasser, m’assurant qu’il n’y a aucun de soucis, mais qu’on fera ça ce soir de manière à ne pas s’embêter avec un sac.
— Oui c’est c’que je pensais faire, on ira avant de rentrer à l’hôtel.
Sortant de l’hôtel, nous sommes accueillis par une couche de neige. Je ne suis pas sûr d’avoir vu autant de neige à Londres, d’autant qu’elle a l’air de tenir cette fois-ci. Je repositionne un peu mieux mon écharpe et monte la fermeture éclair de mon manteau le plus haut possible. Il fait encore froid. Thomas m’attrape la main alors que nous commençons à marcher, et bien qu’il croit savoir où se trouve le Shakespeare Globe, me demande de le guider. Je lui souris, l’informant au passage que nous allons devoir marcher beaucoup. Mais nous prenons notre temps, traversant ruelles et rues plus importantes. Nous passons même devant le Big Ben pour rejoindre l’autre côté de la Tamise.
Après un peu moins de deux heures de marche, nous atteignons notre but. A mes yeux, le saint graal. Le jour où je pourrais me produire ici, avoir ne serait-ce que le plus petit rôle dans une des œuvres de Shakespeare, sera l’un des plus beaux jours de ma vie. Sans aucun doute. Toutes leurs productions sont incroyables. Bref. Malgré le fait que je sois déjà venu plusieurs fois, je n’ai jamais eu l’occasion de faire une visite guidée. Nous nous intégrons à un groupe de touriste pour profiter de leur guide, mais nous tombons sur un mec qui a quelques lacunes. Ce doit être sa première année sur ce site, ou quelque chose comme ça. En tout cas, ça m’amuse un peu de le contredire ou de le rectifier, ou de chuchoter des compléments à Thomas. Je n’aime pas l’inexactitude. Le gars finit par en avoir marre, après une question de ma part, cette fois-ci sans arrière-pensée. Il nous dit, sèchement, de nous débrouiller seuls pour la visite.
Dire que je n’attendais que ça serait exagéré, mais je ne vais pas cracher dessus. Avec un grand sourire au guide, j’attrape la main de mon Thomas pour l’entraîner plus loin. Nous reprenons un rythme normal et, après un coin qui nous cache à la vue du groupe, Tom rigole et me colle gentiment son poing dans l’épaule, me disant que j’ai bien du culot. Il compatit ensuite pour le guide. J’affiche de nouveau un grand sourire, limite fier.
— Bah quoi ? Il connait pas son boulot il connait pas son boulot, c’est tout, haussais-je les épaules. J’en sais plus que lui, j’allais pas le laisser dire des bêtises, j’lui ai appris des trucs même, il devrait être content. C’est vrai que j’aurais pu être plus gentil, mais j’avoue ne pas vraiment me sentir coupable. Je garde la main de Thomas dans la mienne, et joue donc au guide pour ce qu’il nous reste à parcourir. Si tu savais comme j’ai envie de jouer ici, c’est un rêve pour tout amateur de Shakespeare je pense. Jouer en extérieur, comme à l’époque, avoir peu de décors mine de rien, pas de lumière... Franchement ce doit être juste énorme !
Parlant, à la fin, de ce que je ressens personnellement, je m’emporte un peu. J’ai conscience que je n’ai quasiment pas arrêté de parler, même si Tom a pu poser quelques questions. Je ne peux pas m’en empêcher en plus, c’est ça le pire.
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| | | | (#)Jeu 17 Mar - 13:56 | |
| J'adore Londres. Sous le soleil elle aurait été encore plus belle, mais sous la neige elle possède ce charme que n'ont pas toutes les villes. Tout semble si silencieux avec cette neige qui tamise les bruits des pas. C'est extrêmement agréable. Encore plus quand on peut se promener main dans la main avec l'homme qu'on aime. Ainsi, nous ne prenons pas le chemin le plus direct mais, au contraire, nous nous perdons un peu dans les rues. C'est plutôt agréable, d'autant que nous sommes tout sauf pressé. Ainsi je découvre des aspects un peu plus particuliers de Londres que je n'aurais pas découvert si nous étions resté sur les grands boulevards. Évidement, nous ne manquons pas de passé devant Big ben et le London Eye. C'est, de toute manière, sur le chemin pour arrivé au Golden Globe.
D'ailleurs, nous y arrivons presque deux heures plus tard et demandons une visite guidé. Cette même visite est un régale pour Myrddin qui ne manque pas de lâcher de nombreux commentaires et fait ainsi comprendre au pauvre guide qu'il ne s'y connaît absolument pas. Au final, ce même ne supportant plus ses remarques, nous dit qu'on peut aussi partir. Sans plus attendre, Myrddin m'attrape par la main et me dire derrière lui. Au détour d'un couloir, je lui colle gentiment mon poing dans l'épaule et secoue la tête, le réprimandent gentiment. Myrddin fait son innocent, précisant simplement que l'homme ne s'y connaissait pas et qu'il doit être content d'avoir eu droit à un petit cours. « C'est vrai que vu comme ça ...» souriais-je, amusé en gardant la main de Myrddin dans la mienne, le laissant me guider.
Il fini par me dire qu'il donnerait vraiment beaucoup pour jouer ici, comme a l'époque, avec de décors et pas de lumière, ça doit être une sensation incroyable. « Ah ouais j'imagine bien » lui donnais-je raison « Tu crois qu'il y a moyen d’accéder à la scène ? T'as sûrement des contact ici, non ?» lui demandais-je. J'ai tellement envie de voir l'intérieur avec la scène et toute la salle. «Tu joues où toi ? Je pensais sincèrement que c'était ici, tu sais » je rigole doucement. Pourquoi pensais-je ça ? Il ne m'a pas parlé de Shakespeare à ce que je sache. |
| | | | (#)Jeu 17 Mar - 20:58 | |
| COME ON, LET'S BE PSYCHOS TOGETHER. — — MYRDDIN & THOMAS Je n’avais pas vraiment vu la neige depuis mon arrivée à Londres cette année. Alors qu’il y en ait autant ce matin me surprend un peu. Cependant ça me fait aussi voir la ville d’une autre façon, alors je suis très loin de m’en plaindre. Faire un trajet si long ne me dérange absolument, en grande partie car je suis avec Thomas et que, comme à notre habitude, nous arrivons à discuter de tout et de rien – main dans la main, ce qui rajoute encore à mon bonheur. Je prends soin de lui faire découvrir quelques coins de Londres comme des ruelles peu empruntées, mais aussi des choses plus emblématiques.
Après deux heures de marche nous arrivons au Globe, et nous n’avons pas à attendre longtemps pour le début d’une visite guidée. Nous sommes tout un groupe à découvrir ce théâtre, toute l’histoire de Shakespeare, et le théâtre à travers les âges. Je ne manque pas de poser des questions, que ce soit par curiosité ou pour tester notre guide. Mais je ne me gêne guère davantage lorsqu’il est question de rectifier ou compléter ces propos. Parfois il n’y a que Thomas qui profite de mes commentaires, mais j’intercepte souvent des regards agacés du guide. Ne me supportant plus, il finit par nous proposer de partir devant, et de se débrouiller seuls. J’acquiesce alors avec un grand sourire, le remercie vite fait, et choppe la main de Tom pour le tirer derrière moi. Lorsque nous sommes hors de vue du groupe, mon Australien me fait comprendre que j’ai été un peu dur, mais s’amuse de mon culot. Pas culpabilisé pour un sou, j’hausse les épaules en défendant mon attitude, estimant que je n’avais pas à le laisser dire des stupidités sur une chose que j’apprécie tant, d’ailleurs je lui ai même appris des choses. Toujours avec ce sourire amusé, Thomas me donne un peu raison.
Gardant sa main dans la mienne, nous marchons à un rythme plus lent tandis que je continue notre petite visite. Je ne m’arrête de parler que lorsqu’il a des questions. Je finis par dire quelque chose de personnel en avouant mon désir d’un jour jouer sur ces planches. C’est très particulier ici, Thomas ne comprendrait sans doute pas toutes les spécificités, mais les plus importantes sont l’absence de toit qui oblige à faire avec la météo, mais aussi le peu de matériel en général qui fait revenir aux sources du théâtre. Tom voit où je veux en venir, puis me demande s’il y a moyen d’accéder à la scène. Je souris en hochant la tête.
— Bien sûr, c’est compris dans la visite, y’a rien à cacher. C’est très bientôt je crois. Nous continuons de marcher en parlant. Je connais des gens oui, mais tu voudrais que je leur demande quoi ? Même si y’a le principe du pistonnage, faut pas se le cacher, j’veux pas compter là-dessus pour avoir des rôles. Après on sait pas si on est talentueux ou non. Thomas me demande ensuite où je joue, et je ris en l’entendant dire qu’il pensait que c’était ici. Les représentations ne se font qu’en été, tu comprendras pourquoi. Moi je joue dans un petit théâtre, dans le West End, là où y’a la grande majorité des théâtres.
Peu après nous arrivons finalement à la scène. Nous sommes face à elle, avec le parterre qui nous sépare. Celui-ci est démuni de sièges et complètement à découvert. Les galeries autour et au-dessus de nous, en arc de cercle sur deux étages, sont elles couvertes, de même que la scène. Je reste un instant silencieux, me trouvant toujours incroyable touché lorsque je suis ici. Une envie irrésistible de courir et de sauter partout, de monter sur scène, de jouer... Toujours pareil. Je reprends finalement la parole, d’une voix douce, comme pour ne pas briser la quiétude du lieu.
— Ce théâtre est donc une réplique de celui d’origine détruit lors d’un incendie accidentel, selon les plans et les techniques d’époque. C’est à ciel ouvert comme tu peux le voir, d’ailleurs la neige ça donne un aspect étonnant... Mais bref. Donc c’est pour ça que la saison théâtrale commence au printemps, genre mai, et se termine début octobre. . Les places les moins chères sont dans le parterre, les gens restent debout, parfois y’a des bancs. Et quand il pleut c’est tout le monde avec k-way et parapluie, et les acteurs jouent quand même, peu importe la météo.
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| | | | (#)Ven 18 Mar - 12:54 | |
| Visiter le Shakespear globe était le but de ma visite à Londres. Enfin, un de mes buts, à dire vrai. Je veux aussi visiter big ben, la cathédrale, traverser le Tower Bridge, visiter la tour de Londres … enfin faire tout, absolument TOUT les trucs touristiques et encore plus. Et tout le reste aussi. Je sais bien qu’il faut que je reste plus d’une semaine si je veux découvrir les recoins de Londres. Il faudrait que j’y vive une paire d’années pour y découvrir la vie. Mais je me suis déjà, dès mes premières heures, promis que j’y retournerais. Peut-être retrouverais-je ici, Myrddin, qui a percé dans le monde du théâtre ? ça ne m’étonnerait guère. Mais pour l’instant nous sommes là, dans les coulisses du Shakespear à visiter cet endroit magnifique.
Après avoir presque été obligé de nous séparer du groupe, nous continuons notre visite à deux seulement. J’avoue à mon amant que je pensais réellement qu’il jouait ici. Mais il me répond que non, il joue dans un petit théâtre car les représentations ici ne se font qu’en été. Je devrais comprendre pourquoi plus tard puis me parle de pistonnage et qu’il ne veut pas compter là-dessus car on ne peut pas toujours savoir si on est bon ou pas dans ces cas là « Ouais c’est bien vrai. Mais bon, je veux dire si tu connais tes valeurs, que tu sais toi-même, réellement, ce que tu vaux, ça ne devrait pas poser de problème. Non ? Enfin, je veux dire même si tu es pistonné, tu sais que tu mérites ce rôle. Les contacts sont quand même vachement important dans ton milieux, je pense » Par la suite j’hausse simplement les épaules et le suis tranquillement jusque dans la pièce principale. Et là je me rappelle avoir lut qu’une des spécificités de cette salle est le manque de toit. Le parterre ici est recouvert de neige. C’est incroyable.
Je reste ici, face à la scène à regarder autour de moi, alors que Myrddin retourne dans ses explications, disant que ce théâtre est une réplique de l’original qui a été détruit par un incendie. La saison théâtrale commence donc en mai et se finie en octobre. Les places les moins chères sont le parterre, qui n’est absolument pas protéger. Par temps de pluie les spectateurs sont en k-way et avec des parapluies. Les acteurs eux, jouent dans tous les cas.
Je me tourne vers lui et l’observe « Vraiment ? Mais … woah. Ouais, ça doit être une expérience incroyable » disais-je en me passant une main dans les cheveux et en observant les tribunes « Mais ils font comment ? Parce que tout est en bois, et le bois n’aime pas l’humidité. C’est pas un peu dangereux ?» demandais-je «L’érosion et tout ça … de nos jours il existe de bon produit chimique pour traiter tout ça, mais à l’époque … ? » j’interroge Myrddin du regard puis hausse les épaules « mais ouais, je peux comprendre que ton but c’est de pouvoir jouer ici» je m’avance vers la scène et pose mes mains dessus avant de prendre appui sur mes bras et m’assoir dessus, observant la salle « C’est génial …» je souris doucement « Je vais demander à mes collègues si on peut pas jouer notre pièce ici» je rigole de bon cœur puis plie les jambes et me lève, me dressant sur la scène.
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| | | | | | | | [Hot] come on, let's be psychos together • Myrddas |
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