| [Hot] come on, let's be psychos together • Myrddas |
| | (#)Sam 19 Mar 2016 - 1:08 | |
| COME ON, LET'S BE PSYCHOS TOGETHER. — — MYRDDIN & THOMAS Je suis très heureux de partager ce moment avec Thomas. Visiter le Shakespeare Globe, lui faire découvrir un peu plus ma passion... C’est sûrement un de mes lieux préférés de Londres, pourtant ils sont nombreux. J’aimerais tous les faire découvrir à Tom, mais il nous faudrait plus d’une semaine. Autant se concentrer sur les principales choses. Avant tout je veux rester avec lui, quitte à l’amener une fois à une répétition. Il aimera sûrement, puisqu’il n’est pas insensible au théâtre. Nous visitons ce fameux Shakespeare Globe en solitaire, après avoir trop saoulé le guide. Il nous a incité à partir devant et à nous débrouiller seuls. Il a bien fait, cela nous donne plus de liberté.
Thomas m’avoue qu’il pensait que je me produisais ici, comme s’il n’y avait que ce théâtre-là dans tout Londres. Bien amusé, je lui réponds que non, je n’ai encore droit qu’à un petit théâtre, fort sympathique tout de même. D’ailleurs les représentations ici ne se font que l’été. M’ayant demandé si j’avais des contacts ici, je lui fais savoir que je connais en effet du monde, mais que je veux éviter le pistonnage, car cela fausserait mon talent. Thomas est plutôt d’accord, mais pense que si on connait soi-même sa valeur cela ne devrait plus être un problème. D’après lui, même pistonné, si on sait qu’on mérite ce rôle, tout va bien. C’est vrai que les contacts sont très importants.
— Bien sûr que c’est important, mais pour se faire recommander pour un casting, se faire rappeler à l’esprit d’un réalisateur par exemple qui décidera alors de vous prendre, ce genre de chose. Je me passe une main dans les cheveux. Le truc avec le piston c’est que justement, on sait pas si on est pris parce qu’un tel connaît un tel, ou parce qu’on le mérite vraiment. Y’en a qui ont pas le talent... Et puis on peut pas non plus être certain de ma valeur, pour l’instant c’est impossible pour moi. Faut savoir être humble et tout, et y’a des rôles qu’on ne maîtrise pas non plus... Bref, c’est complexe.
Nous parvenons ensuite dans la salle principale, et Thomas a l’air de se délecter autant que moi de ce qu’il a sous les yeux. C’est juste magnifique. Après un moment de silence quasi religieux, je reprends mes explications, calmement. Il m’a l’air surpris d’apprendre que les comédiens jouent par tous les temps, bien qu’ils ne se produisent que de mai à octobre. Il comprend alors la dimension incroyable de cette expérience. Ce doit être absolument fou. Revenir ainsi aux essences de ce qu’était le théâtre me fascine. D’autant que j’avais presque littéralement du Shakespeare dans mon biberon. Les histoires que me racontait parfois ma mère, lorsqu’elle avait le temps, étaient toujours inspirées de ses œuvres, et elle les reprenait parfois de façon simplifiée pour que je comprenne. Je souris en regardant Thomas s’avancer sur le parterre.
— Tu comprends maintenant pourquoi j’ai tant envie de jouer ici ? Je m’approche de lui, et promène aussi mon regard sur les tribunes, lorsqu’il me pose des questions sur le bois. Ben, ça dépend de l’essence de l’arbre, c’est un truc comme le chêne je crois. Mais en soi, l’ancien théâtre n’était-là qu’à l’époque de Shakespeare, il n’a pas duré plus de 100 ans. Mais c’est comme toute structure en bois, ils l’auraient protégée, réparée... J’hausse les épaules. Il y a plein de moyen d’éviter les soucis, encore plus aujourd’hui. Il comprend donc mon désir de monter sur cette scène, et me l’avoue en s’approchant des planches. Il se hisse et s’assoit sur son bord. Il a ainsi un regard sur toute la salle face à lui. Je le rejoins en prenant mon temps, souriant à ses paroles. Bonne chance pour jouer ici, ce sont les meilleurs qui sont choisis.
Il se dresse alors debout sur la scène, et j’en fais de même. Nous n’avons peut-être pas le droit, mais l’émotion m’étreint violemment. Ça sera l’un de mes buts, c’est certain. Jouer ici. Encore et encore, le plus possible. Je fais quelques pas, limite bouche-bée par la sensation. Puis je réfléchis rapidement, et choisi un peu au hasard un monologue d’une des nombreuses pièces de Shakespeare. Je me le remémore en vitesse, avant de commencer par le réciter. Henri V, acte 3, scène 1. Au fur et à mesure je rentre davantage dans le personnage, et au bout d’une demi-douzaine de répliques je suis complètement dedans. Comme si j’étais vraiment le jeune roi Henri V, prêt à combattre contre ces satanés français, motivant mes soldats avec ardeur et détermination. Plusieurs fois je bloque mon regard dans celui de Thomas, pour quelques secondes. J’en fais de même à la fin, ou après quelques pas de plus, je m’arrête totalement, le fixe, et lance les dernières répliques avec une certaine férocité et un feu dans le regard.
Puis, après un moment, après avoir laissé le silence envahir de nouveau l’endroit suite à mon envolée, je sors de mon personnage et offre un grand sourire à Thomas.
— Tadam, dis-je en faisant une belle courbette de salut.
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| | | | (#)Sam 19 Mar 2016 - 18:43 | |
| La technique du pistonnage, « dans le milieux artistique, est un peu trop souvent utilisé, je le conçois. Mais c'est un peu grâce à ça qu'on peut se développer.» répondais-je «Je veux dire, les acteurs débutant son sûrement souvent pistonné. Tous les enfants star, par exemple, je ne pense pas qu'ils aient passé des heures à s’entraîner dans des cours d'art dramatique » j'hausse les épaules en me dirigeant vers la scène «Je ne vois donc pas où est le mal de se faire pistonné. Au début surtout, je veux dire. Après, c'est sûr, avec l'âge et l'expérience, on se forme une réputation. Mais il faut du temps pour l'avoir, cette réputation » j'hausse un peu les épaules en allant m’asseoir sur la scène.
J'hoche ensuite la tête lorsqu'il me demande si je comprends son désir de jouer ici. «Plus que jamais, ouais » souriais-je, amusé en observant la salle. Myrddin me rejoint rapidement tout en m'expliquant que le bois utiliser est sans doute du chêne et que de nos jours il y a tellement de manières pour protéger le bois de l'érosion. J'hoche doucement la tête «C'est bien vrai » avouais-je avant d'hausser à nouveau les épaules «Mais bon, après, le bois un peu vieillit comme ça, ça donner un certain charme. Après faut juste que ce ne soit pas dangereux pour le publique qui se trouve sur les gradins »
Je fini par me mettre debout sur scène. Et même si je ne suis pas acteur, je ne peux que trop bien comprendre ce qu'un acteur en tant que tel puisse ressentir. D'ailleurs, transporté dans un endroit qui m'est inconnu, Myrddin se place au centre de la scène et je devine sans mal qu'il a une idée en tête. Après une profonde inspiration il commence a parler. Non, à jouer. Sa voix forte et puissante résonne dans la salle et je sens un long frisson parcourir mon échine. Il met tant de passion, tant d'émotion que ça me donne la chaire de poule. Il est tellement magnifique. Plusieurs fois dans son récit il plante son regard dans le mie. Mais c'est surtout la fin qui m'impressionne le plus. Face a moi, le regard féroce, il fini son monologue avec une puissance incroyable. J'ai un mouvement de recule, alors qu'il fini par sortir de son personnage et m'offrir un large sourire avec un 'tadam' et une petit courbette.
«Je te suivrais à la guerre là » souriais-je amusé « Faudrait que mon capitaine nous face ça un jour pour tous nous motiver » je rigole doucement et m'approche de lui « T'es tellement magnifique» je pose une main sur sa hanche, l'autre sur sa joue et m'avance vers lui pour l'embrasser.
« EH ! Qu'est-ce que vous faites là ?!» s'exclame une voix. La voix du guide de tout à l'heure. Je tressaute, pose mon regard sur lui puis me détourne vivement. Attrapant Myrddin par le poignet, je cours pour me réfugier derrière la scène. Tirant le jeune anglais derrière moi, j'entends des pas du monsieur qui nous talonne. Je cours à l'aveuglette mais fini par ouvrir une des portes. Je m'engouffre à l'intérieur et la referme vivement sur mon passage. Face à la porte je reprends mon souffle, sans lâcher Myrddin puis secoue la tête Bienvenue dans James Bond » soufflais-je « Putain j'ai toujours voulu faire ça » rigolais-je en me tournant vers Myrddin et recommence là où nous avons été interrompu : en l'embrassant |
| | | | (#)Sam 19 Mar 2016 - 22:56 | |
| COME ON, LET'S BE PSYCHOS TOGETHER. — — MYRDDIN & THOMAS — Thomas, Thomas, Thomas... J’ai jamais dit que c’était mal, c’est le mauvais piston qui est un problème. Genre juste parce que la personne te connait elle devrait pas te pistonner, faut que la personne connaisse ton travail, ai déjà bossé avec toi, etc. Les enfants star, parfois c’est du bol, du casting, mais le talent est là, ou alors ils finissent drogués quand la célébrité s’arrête. Le piston n’est pas partout, tant qu’il ne fait que te donner accès à des castings et à rencontrer des pros ça me va. Je rigole légèrement. Si tu savais le nombre qui s’sont formés tout seul, déjà t’entre dans une bonne école, bam, carnet d’adresse. Et puis le plus important c’est de persévérer et de travailler, crois pas que tout est livré sur un plateau d’argent.
Mais j’en ai déjà marre de parler de ça. Thomas n’est pas du milieu et a les mêmes idées que tout le monde, inutile de discuter trop profondément de ça, il ne verrait pas totalement ce que je veux dire. On peut très bien réussir sans. Je suppose que les gens se brident eux-mêmes en rejetant la faute sur d’autres. De manière générale, dans la vie de tous les jours, nombreux sont les aigris. Mais tout est en nous pour réussir et accomplir nos rêves, j’y crois dur comme fer. Et heureusement, sinon je n’aurais pas les épaules pour me lancer dans cette carrière difficile.
Pour parler d’autre chose, je joue mon rôle de guide en informant Thomas davantage lorsque nous parvenons à la salle de spectacle à proprement parlé. Il se demande si ce n’est pas dangereux, le bois par temps humide, et je suppose qu’ils ont bien tout prévu. Alors non, le public n’a rien à craindre. Nous montons finalement sur scène, et j’ai à présent la certitude que ma place n’est pas ailleurs que sur les planches – ou dans les bras de mon Australien – et que me produire ici sera un des buts de ma vie. Seuls, qui plus est, je ressens un sentiment de liberté et une émotion intense. Je me balade de long en large, à la vitesse de croisière de celui qui flâne dans entre les tableaux d’un musée. Naturellement, je prends place vers le centre de la scène. Et le premier monologue qui me vient en tête, je le récite. Je le joue. Tout ceci se fait par instinct. En cette absence de réflexion, tout mon corps n’agit que sur des sensations. Je me transporte moi-même ailleurs. C’est magique. Je me mets à faire quelque pas, et m’amuse avec Tom, le prenant à parti du regard ou m’approchant un peu de lui. C’est face à lui que je termine ce monologue d’Henri V, y mettant tout mon cœur. Je remarque le mouvement de recul de Thomas, et c’est ce qui me fait réellement revenir à la réalité après le point final. Je souris alors, fier de moi, et effectue une petite courbette de salut. Je ris, alors qu’il me dit qu’il me suivrait à la guerre et que son capitaine devrait faire ça pour les motiver.
— Shakespeare ça aide dans tous les domaines. Et si votre capitaine le fait bien, vous serez invincibles, c’est sûr !
Je m’avance un peu lorsque Tom se rapproche. Il me complimente, assurant que je suis magnifique, et pose une main sur ma hanche. L’autre vient encadrer ma joue rougissante et, alors que je m’apprête à répliquer, lui s’apprête à m’embrasser. Cependant nous sommes interrompus par le guide de tout à l’heure qui nous interpelle avec surprise et colère. J’aurais envie de lui dire qu’un jour j’aurais le droit d’être ici, mais heureusement Thomas m’évite des ennuis en capturant mon poignet, m’entraînant à sa suite. Nous courrons dans les coulisses, et entrons au hasard dans l’une des loges que nous finissons par trouver. Je me laisse tirer et guider, retenant un rire que je laisse échapper dès que nous sommes à l’abri. Le souffle me manquant un peu, le mélange est étrange. Je mets plus de temps à me remettre, tandis que Thomas déconne à propos de James Bond.
— T’en ferais un bon toi, de 007, ton seul défaut est d’être Australien, c’dommage, répliquais-je avec un léger sourire en coin, amusé.
Thomas reprend là où il en était donc. Son baiser refait s’envoler les petits papillons dans mon ventre. Mes bras viennent se poser à sa taille, puis je me recule à peine pour les passer autour de son cou et ainsi faciliter un baiser plus profond. Tant d’émotions en si peu de temps. Nous passons ainsi quelques minutes, à nous embrasser, essayant d’être silencieux lorsque, entre deux baisers, nous nous amusons de la situation. Puis je me recule, observe mon bel Australien avec un sourire ravi, puis tourne la tête vers la porte.
— Bon, la voix devrait être libre non ?
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| | | | (#)Dim 20 Mar 2016 - 0:23 | |
| Bon. Je sens que si je continue de parler de piston et donner mon avis sur la chose, Myrddin va se braquer totalement. Je le sens déjà qu'il commence à perdre patience lorsqu’il me répond. Son ton est un peu plus sec quand il m'explique que le problème n'est pas due au fait d'être pistonné mais qu'il vient surtout du mauvais piston. Je continue de l'écouter me parler de choses diverse concernant ce sujet. A la fin j'hoche la tête et me dirige lentement vers la scène, les mains dans les poches « Ouais je comprends mieux du coup» avouais-je « et je me doute bien que si la plupart percent dans ce milieu c'est surtout grâce à leur talents et ce qu'ils ont apprit et … BREF autre sujet»
Ainsi, ne sachant pas trop de quoi parler d'autre, je parle du matériel utiliser ici. Le bois, plus précisément qui est très fortement exposé aux intempéries. Myrddin parvient à me fournir encore d'avantage d'explications qui sont très intéressantes. Puis nous passons sur scène. Là j'observe un peu les tribunes avant de me tourner vers Myrddin lorsque je le vois se mettre en place. Je devine sans problème qu'il veut commencer à jouer un truc. Et c'est effectivement le cas. Sa prestation est magnifique, presque époustouflante. Je ne le dirais sans doute jamais assez mais bon dieu ce que je l'aime, lui et sa prestance.
J'ai même un mouvement de recule lorsqu'il s'époumone devant moi à la fin de son monologue, avant de ressortir de son personnage. Je lui dis alors que là, maintenant, je partirais en guerre avec lui et que notre capitaine devrait nous faire ce même monologue un jour pour nous motiver. C'est avec son adorable rire qu'il me donne raison, disons que Shakespeare aide dans bien des domaines et qui le capitaine nous motivait grâce à ça, nous serions invincible. Je rigole doucement puis m'approche pour l'embrasser mais nous sommes surpris par le guide d'avant.
Sans réfléchir d'avantage, nous nous précipitons dans les coulisses derrière la scène puis, entendant les pas qui nous suivent, j'ouvre une porte au hasard et nous nous engouffrons à l'intérieur. Là je fais une référence ironique à James Bond, précisant dans un rire que j'ai toujours voulus faire ça. Myrddin me donne raison, disant que je ferais un très bon espion mais que le seul problème est que je sois Australien. J'incline la tête sur le côté «J'ai des origines anglaise, tu sais ? » souriais-je «Ma mère est Londonienne de base. C'est mon père qui est Australien. Et entre nous, je ressemble bien plus à ma mère qu'à mon père. J'ai eu droit au physique plus … Européen, dirons-nous » concluais-je avant d'hausser les épaules.
Je m'approche ensuite de Myrddin et l'embrasse. L'envie est à depuis avant quand je l'ai vu jouer sur scène, mais nous avons été déranger. L'envie, elle, ne s'est pas laissé déranger par contre. Mais peu importe. Je l'embrasse et nous restons plusieurs minutes comme ça, rigolant souvent entre deux baisers, avant que Myrddin ne finisse par se détacher de moi et me demander si la voie est libre. J'hausse les épaules. «Je sais pas pas. Attend je vais voir » je le lâche et me dirige vers la porte.
Mais au lieu de l’ouvrir, je tourne la clef pour la fermer complètement. Je sors ensuite la clef et, me tournant, la laisse glisser dans la poche arrière de mon jeans tout en observant mon amant avec un regard malicieux qui veut tout dire. «et si on se détendait plutôt ? » demandais-je en m'avançant à pas compter vers lui « t'as jamais voulu découvrir une telle loge sous un autre angle ?» je pose mon index sur ses lèvres, les écartes légèrement puis les baisses sur son menton, lui caresse la gorge et glisse le long de son t-shirt. Je m'approche de lui ensuite et l'embrasse un peu plus passionnément, alors que mes mains passent vers l'avant pour lui déboutonner son pantalon. |
| | | | (#)Dim 20 Mar 2016 - 17:27 | |
| COME ON, LET'S BE PSYCHOS TOGETHER. — — MYRDDIN & THOMAS Nous parlons un moment du pistonnage dans le milieu des comédiens, mais finissons par passer à autre chose. Nous avons fait le tour, et continuer là-dessus à débattre avec Thomas qui n’a, comme beaucoup de personnes, que des idées reçues comme arguments finirait par me saouler. C’est une discussion qui est récurrente lorsque l’on en vient à parler carrière et ce genre de chose, alors éviter une fois d’aller trop loin n’est pas déplaisant.
Arrivés près de la scène, nos paroles s’orientent vers le théâtre, son histoire, mais aussi les matériaux utilisés. Thomas s’étonne de la présence de bois ainsi à ciel ouvert. Je lui explique qu’il y a sûrement des techniques de préservation de nos jours, et qu’à l’époque, ils devaient aussi avoir leurs astuces. D’autant que ce n’est sûrement pas du petit bois qui a été utilisé. Lui décrivant encore d’autres détails, nous grimpons sur la scène. Le silence s’impose alors, souverain. Une envie me prend et, puisque nous sommes seuls, je ne me prive pas de jouer un petit monologue du Henry V de Shakespeare. Une fois sorti du personnage, je suis plutôt satisfait, j’ai eu l’impression que ce n’était pas si mal. Pour un mec de 17 ans. Thomas a même eu un mouvement de recul à un moment, et je vois dans ces yeux qu’il a apprécié ma prestation. Il affirme qu’il me suivrait au bout du monde après ça, et que son capitaine devrait en prendre de la graine. Je ris, amusé, et rétorque que c’est la magie de Shakespeare. Il me complimente ensuite, mais, rougissant, je n’ai le temps de rien (pas même de l’embrasser), que le guide de toute à l’heure nous tombe dessus.
Visiblement sans réfléchir, Thomas attrape mon poignet et m’entraîne derrière lui, à l’arrière de la scène. Soudain il ouvre une porte et nous entrons dans une loge. Désormais à l‘abri, nous reprenons notre souffle. Je ris de la situation, mais aussi de la référence que tom fait à James Bond. Amusé et taquin, je lui dis qu’il ferait un bon agent secret, mais que son seul défaut est de ne pas être anglais. Il m’explique alors que sa mère est Londonienne, et qu’il a plus pris d’elle que de son père australien. Apparemment il aurait un physique plus européen.
— Mh, est-ce qu’il y a vraiment beaucoup de différence entre un australien et un britannique ? J’veux dire, c’est nous qui avons colonisé l’île, pis elle est toujours dans le Commonwealth. Je penche un peu la tête sur le côté. En fait, à part l’accent... J’t’aurais pris pour un britannique si t’avais pas sonné australien, avouais-je, avant que Thomas ne s’approche de moi.
Il m’embrasse, et je perds volontiers dans l’étreinte durant plusieurs minutes. Parfois, lorsque nous nous détachons de quelques centimètres, et que nous entendons du bruit à l’extérieur, nous rions légèrement. J’ai conscience de perdre la notion du temps alors, avant de rester des heures ici à s’emballer, je me détache finalement et fait remarquer que la voie devrait être libre à présent. Thomas me relâche totalement et, haussant les épaules, me dit qu’il va voir. Je l’observe faire quelques pas, atteindre la porte... Et la fermer à clé. J’écarquille les yeux, fortement surpris de le voir glisser la clé dans sa poche arrière. Son regard laisse sous-entendre des désirs déplacés en ce lieu mais, comme hypnotisé, je ne bouge pas alors qu’il s’approche de mois à la manière d’un prédateur. Il propose de se détendre, d’une voix suave. Il me demande si j’ai déjà voulu découvrir une loge sous un autre angle. Comprenant sans mal ce qu’il a en tête, je rougis et ai soudain très chaud. Une fois assez près de moi, il pose un doigt sur mes lèvres, qu’il fait glisser sur mon menton, puis ma gorge, et contre mon torse. Il m’embrasse avec passion, me faisant perdre tous mes moyens. Profitant de mon absence de réaction sûrement, ses mains viennent se poser à l’avant de mon pantalon et commence à le déboutonner. C’est à ce moment que je réagis. Je me recule en lui attrapant doucement les mains.
— Tom, on va pas faire ça là... soufflais-je, les joues rouges et le regard baissé. Je commets l’erreur de débutant de relever les yeux, et de croiser le regard de mon Australien. Je me mords la lèvre inférieure, alors qu’une lutte intérieure sévit en moi. Cette fois-ci c’est Thomas qui doit me convaincre, et il y arrive en très peu de temps. Oh mon dieu, murmurais-je avant de prendre une grande inspiration. C’que tu m’fais pas faire j’te jure...
Je vais l’embrasser sur le coin des lèvres, avant de me reculer pour ouvrir ma veste et enlever mon écharpe, que je jette (à peu près) sur une des chaises. Puis je m’occupe des vêtements en trop de Thomas, en lui jetant parfois des regards agacés et tout à la fois bourrés de désir. Il me fait autant d’effet que hier, que cette nuit, et que ce matin.
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| | | | (#)Dim 20 Mar 2016 - 18:18 | |
| Le milieu du théâtre est extrêmement vaste. Et je préfère m'intéresser d'avantage au jeu de mon amant qu'au fait d'être pistonner. C'est pour ça qu'après lui avoir parler du bois dont sont faites les tribunes je porte toute mon attention sur le monologue qu'il improvise. Enfin improviser dans le sens où ce n'était pas prévu. Je pense bien que ce monologue soit un monologue déjà écrit et … bref. Je l'observe donc, sentant que je commence à avoir chaud. Et ce n'est pas seulement à cause de ma grosse veste ! Non. Voir Myrddin là, sur scène, me fait de l'effet. Il est tellement a fond dans son personnage, tellement beau quand il est passionné. Je l'aime. Beaucoup trop. Je pourrais l'observer des heures et des heures.
Mais il ne m'en laisse pas l'occasion. S'arrêtant après une fin incroyable,il m'observe et je lui avoue qu'encore un peu et je l'aurais suivi dans un combat sans problème. Il rigole doucement et s'approche en même temps que moi. Je me penche pour l'embrasser … mais le guide nous surprend. Alors, sans réfléchir, je lui attrape le bras et l’entraîne dans les coulisses avant que nous ne nous enfermions dans une des loges. La, après une courte référence à James Bond, j'avoue à Myrddin que ma mère était anglaise. Il me demande alors s'il y a réellement une différence entre un australien et un Britannique. J'hausse les épaules « ouais enfin y a surtout le cliché du grand blond surfeur et baraqué. Scott par exemple, c'est un cliché ambulant» je rigole doucement «Mais après on trouve de tout là-bas »
Je lui souris et m'avance vers lui pour reprendre le baiser que je voulais commencé avant. Là, dans les bras de ce magnifique jeune homme, je perds la notion du temps. De toute manière, je m'en fou du temps. Il m'importe peu car je veux passer chaque minutes dans les bras de mon amant. L'embrasser encore et encore, lui caresser la peau et sentir ses muscles sous mes doigts. Je sens une bouffé de chaleur m'envahir alors qu'il se recule pour demander si le champs est libre. Je me dirige vers la porte comme pour vérifier mais, au lieu de l'ouvrir, je la ferme à clef et glisse la clef dans ma poche en revenant vers mon amant.
Je lui offre le genre de regard qui veut tout dire et capture à nouveau ses lèvres. Je lui demande alors s'il ne veut pas voir une loge sous un autre angle et commence à défaire son pantalon. Mais il me retiens à temps, incertain. Je continue de le fixer, le persuadant sans problème avec seulement mon regard. Il fini par lâcher un lourd soupire avant de jurer un peu. Je rigole doucement lui prends le visage en coupe pour l'embrasser « Détends toi mon amour » soufflais-je avant de passer ma langue sur ses lèvres alors qu'il débarrasse de sa veste et son écharpes. Moi, j'enlève mon bonnet, mes gants et mon écharpe mais laisse Myrddin s'occuper de ma veste. Je capte ses regards courroucés et m'en amuse presque fièrement.
Une fois le surplus de vêtement enlever, je lui retire son t-shirt et l'envoie sur une chaise tout en le faisant reculer. Je le plaque assez vivement contre le mur, attrape son poignet gauche et le lève au-dessus de sa tête, lui maintenant ainsi le bras. Il est à ma Mercie. « On fait ça vite et bien» susurrais-je alors que je lui mordille le lobe de son oreille « ...surtout bien» précisais-je en lui léchant la carotide et en déposant d’innombrable baisers sur et sous sa clavicule. Je passe ensuite vers l'autre côté en embrassant sa gorge et inspire son odeur. Je souffle de contentement et lève son autre bras que je maintiens à côté de l'autre avec ma main droite. Ma main gauche, elle, va déboutonner son pantalon et, d'une manière ou d'une autre, je parviens à le baisser avec le caleçons. J'en fais de même avec le mien et baisse le regard sur son pénis qui durcit à vu d’œil. Il m'excite tellement ce con. |
| | | | (#)Dim 20 Mar 2016 - 19:12 | |
| COME ON, LET'S BE PSYCHOS TOGETHER. — — MYRDDIN & THOMAS Je n’aurais pas pensé qu’aujourd’hui j’aurais la chance (je prendrais la chance, surtout) de jouer un petit monologue ici, sur la scène du Shakespeare Globe. Nul doute que cela doit être différent avec un vrai public, et d’autres comédiens mais là, face à Thomas pour seul témoin, je crois qu’il me pousse des ailes. Savoir son regard sur moi me donne envie de me dépasser. Je livre une interprétation sans préparation et pourtant, il me semble que c’est la meilleure que j’ai pu faire de ce monologue. Alors que j’ai eu l’occasion de la travailler en classe. A la fin, je suis ravi, et mon sourire le fait savoir au monde extérieur. Thomas est subjugué, et me compliment, ce qui ne manque pas de me faire rougir. Le principal est qu’il ne soit pas déçu ; hier, sans même me connaître beaucoup, il avait parié que me voir jouer devait être incroyable, j’espère lui avoir donné raison au moins aujourd’hui.
Sur le point de nous embrasser, notre guide de tout à l’heure nous surprend. Au lieu de réagir en adulte, Thomas m’agrippe le poignet et m’entraîne à l’arrière de la scène. Dans les coulisses, nous courrons jusqu’à une porte au hard que nous ouvrons. A l’abri dans cette loge, je ne peux m’empêcher de rire, et Tom fait une référence humoristique à James Bond. D’une petite taquinerie de ma part, j’apprends qu’il est à moitié anglais par sa mère. Je me demande alors si, au fond, il y a vraiment une différence, car sans son accent il est vrai que je l’aurais pris pour un anglais. Il m’explique que cela provient surtout du cliché du surfeur, grand, blond, et baraqué. Comme Scott. Je rigole légèrement, alors qu’il poursuit en disant qu’on trouve de tout là-bas, de toute façon.
— J’aimerais bien y aller un jour, souriais-je légèrement. J’aurais sans doute du mal avec la température mais ça doit vraiment valoir le coup. Et puis doit bien y avoir moyen que j’me produise à l’Opéra de Sydney, non ? supposais-je avec un sourire amusé.
Puis Thomas reprend là où nous avons été interrompus. J’ai presque l’impression de ne pas l’avoir embrassé depuis des siècles, et bon sang ce que ça fait du bien. Quelques minutes ont le temps de s’écouler avant que je ne retrouve un semblant de raison. La voie devrait être libre, non ? Tom part vérifier, mais ferme la porte sans prévenir. Il tourne la clé dans la serrure, nous enfermant, puis la glisse dans sa poche avant de s’approcher de moi. Je capte immédiatement ses intentions, mais suis tout d’abord incapable de protester ou d’esquisser le moindre geste. Il m’embrasse avec passion, me glisse à l’oreille des mots qui, à mon grand malheur, me font frémir, et s’attaque à défaire mon pantalon. C’est à ce moment que je réagis et l’en empêche, ressentant beaucoup de gêne à l’idée de ce qu’il s’apprête à faire. Je doute, et pourtant, son simple regard parvient à me faire changer d’avis. Un peu à reculons, certes, mais je ne peux pas lui résister d’avantage.
Rigolant suite à mon léger juron, et au fait que je rende les armes sûrement, il prend mon visage en coupe et m’embrasse tendrement. Thomas me dit de me détendre, et j’essaie de mettre ce conseil en pratique. Je prends l’initiative d’enlever ma veste et mon écharpe, tandis qu’il en fait de même de son côté. Je l’aide à enlever sa propre veste, ne manquant pas de lui lancer quelques regards dépréciateurs de ce qu’il me fait faire. Lui paraît tout fier de ce pouvoir qu’il exerce sur moi. Une fois tous nos habits d’hiver balancés sur une chaise, il me retire rapidement mon t-shirt et me fait reculer jusqu’à atteindre un mur. Je gémis légèrement, le froid du mur m’ayant surpris et congelé à la fois. En me cambrant et me collant davantage à Thomas, je fais en sorte que ma peau ait le moins de contact avec le mur. Inutile d’espérer, Tom me plaque contre ce dernier et ramène mon poignet au-dessus de ma tête. Il maintient ainsi tout mon bras, et me murmure à l’oreille que l’on va faire ça vite et bien. Mais surtout bien. Je frissonne, mais de plaisir cette fois-ci. Sa voix m’émoustille beaucoup trop, malédiction.
Pour ma part je garde le silence, me concentrant sur ses lèvres qui parcourent ma peau. Les yeux fermés, je sens nettement sa langue le long de mon cou, sa bouche qui embrasse un millier de fois ma gorge d’un côté et de l’autre. Il relève mon autre bras et les maintient là tous les deux d’une seule main. J’avoue que cette position me donne chaud. Thomas atteint mon pantalon de son autre main et cette fois-ci, parvient à le défaire. Il le baisse, et je sens mon sous-vêtement partir avec. Le frais sur ma peau est à la fois dérageant et bénéfique, il fait sûrement baisser un peu ma température corporelle. Le pire sera lorsque tout sera retombé, après l’effort, là nous aurons froid. Bref.
Thomas descend lui aussi son pantalon et son caleçon, mais à un moment d’arrêt. Je suis alors son regard et rougi, bien évidemment, en voyant ce qui se trouve dans sa ligne de mire. Je finis par bouger un peu et arrive à libérer un de mes bras qui vient se poser sur sa taille. J’attire mon Australien contre moi, lâchant soupire au contact de nos deux intimités qui se réveillent alors plus rapidement. Mes lèvres viennent quémander les siennes, et le baiser que nous partageons est encore plus passionné que les précédents. Ce faisant, j’esquisse quelques mouvements de bassin. Ma main repousse légèrement le sien, interrompant un instant le baiser. Avec un sourire, ma main vient se glisser entre nous et caresse du bout des doigts son pénis. Très délicatement, puis un peu plus marqué, car je sais que cela le rendra un peu frustré. Retournant l’embrasser langoureusement, je prends fermement son membre en main et commence quelques va-et-vient déterminés. Estimant sûrement que c’en est assez, il vient reprendre mon poignet pour relever au-dessus de ma tête et vient coller presque violemment son bassin contre le mien, m’arrachant un gémissement un peu trop sonore. Et il reprend le dessus.
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| | | | (#)Lun 21 Mar 2016 - 0:02 | |
| Après avoir échappé au guide à la manière de James Bond en entrainant mon jeune amant derrière moi, nous nous retrouvons dans une des loges. Passé le léger choc, nous partons facilement à rire, alors que je nous compare à des espions, disant que j'ai toujours voulus faire ça. C'est ainsi que Myrddin me dit que je ferais un bon James Bond, le seul problème étant que je sois Australien. Nous parlons rapidement des différences -surtout physique- entre les Autraliens et les Européens, avant que je n'avoue avoir des origines Anglaise de part ma mère qui est Londonienne de base. C'est pour ça que, si je n'avais pas cet accents de l'autre côté du globe, je pourrais sans problème passer pour un anglais. Mais de l'aspect physique des personnes, nous passons a un sujet bien plus intéressant : l'envie de myrddin de venir dans mon pays d'origine. Il évoque rapidement la température, disant qu'il aura sûrement du mal à s'y faire, mais qu'il aura peut-être la possibilité de jouer dans l'opéra de Sydney.
J'hoche vivement la tête «Oh oui, l'opéra de Sydney ! » disais-je sur un ton rêveur, souriant, nostalgique «Il est tellement magnifique cet opéra. Ce n'est pas pour rien qu'il soit emblématique à la ville et connu dans le monde entier » je souris plus franchement « si t'as l'occasion d'y jouer, tu n'hésites pas. Et puis tu m'appellera aussi. J'habite a Sydney. Donc si, par puuuur hasard, je me trouverais au même moment en ville, je viendrais te voir»
Ce serait tellement bien ! Comme Myrddin me fera découvrir Londres cettes semaine, je lui ferais découvrir le charmes de Sydney. «La température … ouais c'est quelque chose qu'on sous estime assez souvent. Il faut être né et avoir grandit sur place pour parvenir à supporter les gros piques de chaleurs. La plupart des touristes ne font pas attention et ça peut avoir de graves conséquence » j'hausse les épaules. Gros coup de soleil allant jusqu'aux brûlures au 3e degrès, cancer de la peau, insolations graves … les touristes sont fort nombreux dans nos hôpitaux. Mais je me garde bien de le dire à Myrddin. Je ne voudrais surtout pas l'effrayer.
Par la suite, après avoir attendu encore quelques instants pendant lesquels nous nous sommes embrassé, je vais fermer la porte à clef et fait comprendre, avec mon regard, mes attentions envers le jeune homme. Il est tout d'abord hésitant, mais fini par accepter et nous débarasse tous les deux de nos affaires qui sont de trop. Je fini par l'obliger à se reculer et le plaque assez vivement contre le mur. Lui maintenant un bras puis le suivant en l'air au-dessus de sa tête, je m'affaire à déboutonner son jean et lui baisser le pantalon. J'en fais de même avec le mien et laisse apparaître mon excitation.
Lorsque nos deux membres se touchent, une délicieuse décharge électrique me traverse le corps et contracte délicieusement les muscles de mon bas ventre. Je m'approche d'avantage, passe ma main sur la jambe de Myrddin, m'abaisse un peu, enroule mon bras un peu autour de sa cuisse et, me relevant, lui soulève la jambe que je bloque sur ma hanche en m'appuyant un peu contre lui. Je fini par le penétrer assez vivement, lui arrachant un gémissement de douleur qui se transforme rapidement en gémissement de plaisir.
Après plusieurs minutes d'aller retour avec plus ou moins d'intensité je laisse l'orgasme prendre possession de moi et le salue avec bonheur en me déversant en Myrddin. Le souffle cours et haletant, je me retire doucement et le laisse remettre pied au sol. Rouvrant les yeux, je lui souris et l'embrasse tendrement en relachant doucement ses mains, le délivrant de mon emprise. « La prochaine fois ce sera toi » soufflais-je en l'embrassant avec tendresse. |
| | | | (#)Lun 21 Mar 2016 - 19:58 | |
| COME ON, LET'S BE PSYCHOS TOGETHER. — — MYRDDIN & THOMAS Cela en devient amusant au final ! Après m’être un fait un petit kiff en jouant un monologue de Shakespeare en représentation privée pour Tom, nous devons fuir un guide excédé par notre attitude (en vrai c’est marrant). Réfugiés dans une loge, nous rions et Thomas nous compare au célèbre agent 007. Amusé, je lui dis qu’il correspondrait au rôle mais que, malheureusement, il n’est pas anglais. J’apprends alors que sa mère était anglaise, s’en suit un petit débat sur les différences physiques entre australiens et britanniques. Match nul. Je finis par réfléchir à voix haute, et expliquer que visiter un jour l’Australie ne me déplairait vraiment pas, et puis, il paraît que leur opéra vaut le détour. Il n’empêche que la température et la différence de saisons pourraient me tacler sévèrement. Thomas revient sur l’évocation de l’Opéra de Sydney, qu’il n’est pas un de leurs emblèmes pour rien, et que si j’ai l’occasion d’y jouer je ne devrais pas hésiter. D’autant qu’il se pourrait qu’il vienne alors me voir, et rien que pour ça je ferais le tour de la Terre. Je sous largement, et l’écoute distraitement parler de la température qui peut se montrer traîtresse. Mais ça m’intéresse moins.
J’hoche la tête, d’accord avec tout ce qu’il a bien pu dire, notant dans un coin de ma tête que jouer au moins une fois à Sydney ne serait pas de refus. Et après ça, nous reprenons là où le guide nous avait interrompus. Nous nous embrassons ensuite comme des adolescents heureux de vivre. Après cette pause dans le temps, je propose à Tom d’aller voir si la voie est libre, pour partir comme si de rien n’était. Pourtant, au lieu de faire ça, il ferme plutôt la porte à clé et a bien d’autres idées en tête. Je suis d’abord réticent, mais il arrive à me convaincre, même par son silence, et je cède lamentablement. Un poil mécontent de ma propre faiblesse, je nous débarrasse de nos habits chauds d’hiver. Thomas s’impatiente un peu ; après m’avoir enlevé le haut, il vient me plaquer contre un mur et retenir mes bras vers le haut. Maîtrisant bien la situation, il s’affaire à enlever de nos hanches nos pantalons et caleçons.
La suite est, comme d’habitude divine. Je viens tout d’abord chercher la proximité de son corps, de ses lèvre, de lui tout entier. A cet instant j’oublie tout, bien que le fait de faire ça ici, dans l’interdis, ajoute à tout ça quelque chose de fortement délicieux. Thomas vient prendre ma jambe et la relève pour la passer sur sa hanche. Mes muscles crient un peu, ma souplesse prend son temps pour venir, et j’avoue qu’au début je ne suis pas des mieux installé. Ses baisers font pourtant passer la pilule. Beaucoup moins en revanche lorsque, après quelques mouvements de rein, il me pénètre sans autre cérémonie. La douleur est bien présente, et me tire un gémissement bruyant, que je tente rapidement d’étouffer, ayant peur d’alerter quelqu’un. Pourtant, je ne sais trop si c’est l’angle, la proximité infligée par Tom, ou tous ces autres petits détails, mais le plaisir vient bien vite chasser la douleur. Un plaisir improbable. Je dois me mordre les lèvres pour rester un peu silencieux, en vain. Mes gémissements sont moins discrets que ce que je voudrais. Au bout d’un moment trop court à mon goût, je me sens glisser vers le septième ciel. Thomas se déverse alors en moi, et je le suis de près.
Epuisé, je remarque ma respiration erratique et grimace légèrement lorsque ma jambe est enfin libérée. J’ai quelques tiraillements dans les muscles. Après cette semaine, je serais nettement plus souple, c’est certain. Je m’étire et prends un peu plus de temps que nécessaire pour m’appuyer sur cette jambe. Thomas relâche enfin mes bras, eux aussi fatigués d’avoir été maintenus de force. Pourtant qu’est-ce que c’était bon, de se sentir ainsi à la merci de mon Australien... Bref. Ce dernier vient m’embrasser avec tendresse, plusieurs fois, et dit doucement que la prochaine fois, ça sera moi. J’arque légèrement un sourcil, relevant les yeux pour trouver son regard.
— Moi quoi ? Moi qui t’attache au lit ? Pour ça j’suis d’accord, répondis-je avec grand sérieux, avant qu’un sourire en coin ne me trahisse. Je vais l’embrasser de façon impulsive puis le repousse un peu. Rhabillons-nous vite, j’ai pas envie qu’on s’fasse chopper ici...
J’ai soudain un peu froid, et, en frissonnant, me rhabille donc rapidement après avoir utilisé un mouchoir pour essuyer les indices de notre petit plaisir. En un temps record je retrouve ma veste et mon écharpe. Mon frisson est cette fois-ci de bonheur. Un peu de chaleur, enfin. Le mur dans mon dos m’a glacé, en même temps que faire l’amour avec Thomas me donnait chaud, alors mon corps n’a rien dû comprendre. Je ne sais même si j’ai vraiment froid, mais c’est la sensation que j’ai. Une fois prêt, j’observe pensivement Thomas finir de s’habiller, puis je reviens sur terre lorsque j’estime qu’il est apte à m’écouter.
— Bon, file-moi la clé, qu’on sorte d’ici, lançais-je en tendant la main.
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| | | | (#)Mar 22 Mar 2016 - 21:17 | |
| Faire l'amour dans un endroit incongru : fait. Un acte de plus à coché sur la to-do list de ma vie. Il faut dire que peu de gens peuvent se targuer d'avoir déjà découvert une loge de théâtre en faisant l'amour. Moi, je peux dire, presque fièrement que c'est fait. Et c'était parfait. Peut-être même plus que hier. Enfin, c'était rapide mais merveilleux. Nous ne sommes pas passé par les innombrable préliminaires et sommes directement passé à l'acte. Ce n'était pas très agréable pour Myrddin, mais il a prit son pied et son orgasme était sûrement plus fort qu'il ne l'aurait voulut. En me retirant de lui, je l'embrasse avec tendresse puis lui lâche les mains, gardant une main toujours à sa taille car il a du mal à appuyer sur sa jambe que j'ai maintenu en l'air pendant plusieurs minutes. Le pauvre chou n'est absolument pas souple et encore moins sportif. Mais peu importe.
Je lui souris, lui caresse la joue et lui dit que la prochaine fois ce sera mon tour. Être attaché au lit ? Pourquoi pas. Je me mordille la lèvre inférieure et hoche la tête « C'est exactement ce que je voulais dire ...» soufflais-je, malicieux avant qu'il ne panique un peu et dit qu'on devrait se rhabiller vite de peur de faire chopper ici. Je souris et hoche la tête.
Je le lâche puis attrape mon jeans et mon t-shirt que j'enfile avant de mettre mon pull, ma veste, enrouler mon écharpe autour du coup et mettre mon bonnet sur la tête. Myrddin me dit ensuite de lui donner la clef pour qu'on puisse sortir. Je plonge ma main dans la poche droite, puis dans la gauche, fronce les sourcils fouille mes poches arrière, puis celles de ma veste, vérifie à nouveau plus frénétiquement les poches de mon jeans et grimace « Merde, merde, merde, merde ...» soufflais-je en regardant autour de moi. Je balaie le sol du regard tout en fouillant inlassablement chaque recoins de mes poches « Elle a dû tomber, je -...» je plisse les yeux puis m'agenouille au sol et rampe un vers la droite. Et c'est là que je met littéralement la main sur l'objet que je croyais perdu « Voilà la salope !» m'exclamais-je, victorieux, avant de me redresser.
Je regarde Myrddin, puis lui offre un très large sourire et lui donne la clef « Allez, fait nous sortir» c'est ce qu'il fait. Il ouvre la porte à clef puis vérifie qu'il n'y a personne et nous nous en allons sur la pointes des pieds. Au détour d'un couloir, par contre, sur qui tombons nous ? Le guide de toute à l'heure ! Évidement ! «Eh ! Vous enc-... » je ne lui laisse, encore une fois, pas le temps de répondre. Attrapant Myrddin par la main, je tourne les talons et détalle à nouveau en courant dans le sens inverse. Après quelques tournant, nous nous retrouvons dans la salle. Là je lâche Myrddin, saute de la scène et m'élance vers la sortie « Allez, dépêche toi !» encourageais-je le jeune homme avec un large sourire sur les lèvres.
Nous finissons par sortir de Shakespeare Globe mais continuons encore à courir sur plusieurs mètres avant de tourner dans une ruelle. Là je m'arrête et, mains posées sur les genoux, je reprends mon souffle. Je lance un coup d’œil à Myrddin et, sans échanger une parole, nous éclatons de rire. « On … en aura vécu des ...chose aujourd'hui» je fini par me redresser en grimaçant un peu et prends une profonde inspiration avant de m'avancer vers Myrddin et poser une main sur son épaule «ça va ? Désolé, je te malmène un peu trop aujourd'hui » disais-je, amusé. |
| | | | (#)Mer 23 Mar 2016 - 0:46 | |
| COME ON, LET'S BE PSYCHOS TOGETHER. — — MYRDDIN & THOMAS Bon, bon, bon. Il n’était pas prévu que je couche avec Thomas, ou avec quelqu’un en général, dans un endroit aussi particulier. Mais lors d’une soirée alcoolisée dans quelques années, ça me fera une bonne anecdote. Mais je garderais tous les détails pour moi. Ces caresses, ces regards échangés, ces coups de rein, ce plaisir, cet orgasme. Rapide mais efficace. L’absence quasi-totale de préliminaires m’a fait passer un mauvais moment, durant quelques très longues secondes de mon point de vue. Pourtant, la douleur s’est vite dissipée et mêlée au plaisir. Nous avons pris notre pied sans problème – ce qui m’a étonné pour moi – comme hier soir. Comme ce matin, aussi. Je ne pense pas que je vais continuer à compter les fois où nous faisons l’amour... Thomas me relâche les mains, et la jambe, avec un tendre baiser qui me fait rester un peu plus dans les vapes. Mais en bon non sportif je souffre un peu, physiquement. Mon Australien me soutient légèrement le temps que mes muscles se réhabituent et se détendent un peu par la même occasion. Souriant, il murmure que la prochaine ce sera à mon tour. Et je suppose juste en lui demandant s’il parle de l’attacher, lui, au lit.
— Oh, j’ai hâte alors... répondis-je avec un léger sourire en coin.
Je vais l’embrasser franchement, puis reprends tous mes esprits. Je le repousse un peu et lui propose de se rhabiller au plus vite. J’ai de nouveau peur que quelqu’un ne se pointe. C’est un peu idiot, étant donné que la porte est fermée. En parlant de ça, après m’être rhabillé entièrement, je demande la clé à Tom. Celui-ci commence à fouiller dans sa poche, et je me sens pâlir légèrement au fur et à mesure qu’il ne trouve rien. Lui-même commence à paniquer après avoir fouillé trente fois frénétiquement toutes ses poches. Je commence, en même temps que lui, a cherché la clé du regard, sûrement au sol. Thomas la retrouve plus vite, et c’est avec un lourd soupir de soulagement que je la récupère lorsqu’il me la tend.
Je vais ouvrir la porte en marmonnant quelques mots, comme quoi je vais mourir d’ici la fin de la semaine. Je prends garde en sortant, au moindre bruit, au moindre mouvement au coin du couloir. La voie est libre. Nous sortons, tranquillement, silencieusement, mais nous n’atteignons pas la sortie que nous tombons nez à nez avec notre cher petit guide. Encore une fois, Thomas réagit vivement en m’attrapant la main. Et, encore une fois toujours, nous courrons comme des fous dans le sens inverse. Nous atterrissons de nouveau sur la scène. Tom me lâche alors et prend les devants, m’encourageant à le suivre. Le salaud. Il sourit et je souris, pourtant mon souffle se fait rare et mes jambes n’apprécient pas l’effort. Lorsque nous sortons enfin dehors, et que nous continuons ensuite jusqu’à une ruelle avant de nous arrêter, je crois que je vais cracher mes poumons. D’abord plié en deux, les mains appuyées sur les genoux, je tente de retrouver mon souffle. L’air frais est une horreur après une course pareille. J’ai soudain peur pour ma voix et me couvre immédiatement de mon écharpe, comme je peux. C’est alors que je capte le regard de Thomas, et après un instant, nous rions tout deux.
— J’espère qu’on aura au moins un jour tranquille si toute la s’maine est comme ça, lançais-je de façon désespérée, la voix un peu fatiguée. Thomas s’approche de moi et pose une main sur mon épaule, s’assurant tout de même que je vais bien. Ouais c’est bon, j’m’en sortirais vivant ça va aller, articulais-je entre deux inspirations rauques. Mais doucement avec les courses ok, aujourd’hui j’ai eu ma dose. Je me redresse, tousse un peu, et étire mon dos. On s’met en route pour le London Eye ? en se prenant un fish & chips en chemin ? proposais-je après avoir regardé l’heure sur mon portable.
Thomas accepte, et nous continuons la ruelle pour déboucher sur une rue plus conséquente et animée. Tranquillement, reprenant notre souffle – surtout pour moi –, c’est après ce silence que nous nous remettons à parler, sur des sujets banaux d’abord, puis sur le guide, et le peu de chances que nous avions sûrement de tomber trois fois sur le même type. J’espère ne pas le recroiser tout de même, ce pauvre bonhomme. On lui en a fait voir des vertes et des pas mûres.
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| | | | (#)Mer 23 Mar 2016 - 8:34 | |
| Nous on auront vécu des chose en cette simple matinée ! Visite guidé du Shakespeare globe, course poursuite avec le guide à travers les couloirs, se réfugier dans une loge, faire l'amour dans cette même loge, ne pas trouver la clef pour sortir, paniquer, sortir finalement, tomber nez-à-nez avec le même guide de tout à l'heure, rebelote la course poursuite qui se se fini dans une ruelle, éloignée du Globe. C'est ici que nous reprenons notre respiration. Si moi j'ai du mal à respirer, Myrddin, lui, est au bord de la suffocation. Clairement pas sportif le petit. Mais peu importe.
Je fini par me redresser, croise son regard, et nous éclatons de rire tandis que je dis que nous aurons vraiment vécu pas mal de truc cette semaine. Et elle ne fait que commencer ! Myrddin rétorque espérer que nous auront au moins un jour tranquille. Je rigole de bon cœur et hoche la tête « C'est vrai qu'un peu de repose ne sera pas de refus » rigolais-je avant de reprendre mon sérieux et m'inquiéter un peu sur son état. Il me rassure tout de même, disant qu'il s'en sortira vivant. Je souris tendrement et hoche la tête «C'est tout ce que je te demande » disais-je en allant déposer un baiser sur sa joue avant de lui attraper la main pour commencer à partir. « Oui oui, plus de course poursuite. OK, c'est noté» reprenais-je, amusé avant de tourner mon regard vers Myrddin qui me demande si on va à pied au London Eye, tout en mangeant un fish & chips en chemin. « Oh ouais ! Ouais j'ai toujours voulu en manger un !» m'exclamais-je.
Et c'est vrai que j'ai bien faim. Malgré le petit déjeuné copieux. Ainsi donc, nous nous arrêtons en chemin à un stand où nous prenons une portion. Après avoir salué le vendeur qui était vraiment adorable, nous nous remettons en route tout en mangeant et discutons. J'avoue que j'ai un peu de mal à fini ma portion, mais j'y parviens finalement avec moins de mal que je ne pensais. Nous arrivons devant le London eye à 16h00 comme prévu. Après m'être essuyé la bouche et avoir jeté nos papiers dans une poubelle non loin, je reviens vers Myrddin et hausse les épaules « Bon, va falloir t'y faire, ces collègues là ne sont jamais à l'heure» j'hausse les épaules «Hey ouais, il existe des soldats qui ne sont pas ponctuel. C'est rare mais ça existe » reprenais-je, amusé. Faut dire que Chris, Martin et Scott sont les trois seuls de toute notre équipage à constamment être en retard lorsqu'on leur rendez-vous en civil. « Mais une fois l'uniforme de mis, ils sont méconnaissable et change du tout au tout. Martin, par exemple, c'est le plus jeune de notre groupe mais sûrement celui qui ira le plus loin. Il est bien parti pour gravir tous les échelons pour finir capitaine. Il en a franchement les capacité» expliquais-je, en attendant « Les autre aussi, mais Martin … c'est Martin quoi. Si on le connaît pas, on passe à côté de quelque chose dans la vie » je rigole doucement et met mes mains dans ma poche en scrutant la route pour essayer d’apercevoir mes collègues. |
| | | | (#)Mer 23 Mar 2016 - 23:23 | |
| COME ON, LET'S BE PSYCHOS TOGETHER. — — MYRDDIN & THOMAS Si une simple matinée est si riche en rebondissements, alors qu’elle paraissait simple au départ, je n’imagine même pas ce que nous réserve une semaine. Encore un peu et je rendais mes poumons, heureusement que la ruelle se pointe à temps, nous permettant de nous arrêter. J’ai bien du mal à reprendre mon souffle, surtout avec le fou rire qui nous prend. Je dis espérer avoir un jour un peu plus tranquille cette semaine si tous les autres sont ainsi. Thomas est bien d’accord avec moi, d’autant que la semaine ne fait que commencer. Puis il vient s’inquiéter de mon état. Lui paraît bien s’en remettre (en même temps il est militaire), contrairement à moi qui ai le thorax et les jambes en feu. Je le rassure tout de même, je devrais survivre. Souriant doucement, il me dit que c’est tout ce qu’il souhaite et vient m’embrasser sur la joue.
Je souris comme un débile à mon tour durant quelques secondes. Ce genre de petites attentions de fait fondre. Nous reprenons notre marche alors que nos mains se retrouvent naturellement. Je lui demande de ne plus me faire faire de telles courses poursuites, et il en prend note pour plus tard. Je lui propose ensuite un fish and chips sur notre route jusqu’au London Eye. Il accepte volontiers, et c’est là-dessus que nous sortons de notre ruelle comme si de rien n’était. J’espère ne pas être blacklisté, ça serait con. Nous prenons notre repas à un stand après plusieurs minutes de marche. Ayant faim après tout cet exercice, j’englouti mon fish and chips sans problème. On voit l’habitué. C’est un peu mon péché mignon quand je viens à Londres. C’est juste du poisson fris et des frites, c’est bien gras, mais je n’en mange qu’ici. Et ce n’est pas pour rien que c’est mondialement connu. Mangeant et discutant, nous parvenons au London Eye comme prévu.
Seulement nous ne trouvons personne pur nous accueillir. Très rapidement, Thomas me prévient qu’il y a peu de chance que ses collègues soient à l’heure. En effet, malgré leur métier de militaire, une fois en civil, ils n’ont aucun problème de conscience à arriver en retard. Je rigole doucement, amusé par la situation. En civil, ils changent totalement. Je suppose que c’est un peu pareil pour Thomas. Une fois l’uniforme enlevé, il y a moins de pression, sans doute. En parlant de cet uniforme, j’aimerais bien le voir... Mais il parle alors plus précisément de Martin, et me tire de mes pensées. Le plus jeune du groupe et pourtant il aurait déjà toutes les capacités requises pour aller jusqu’au grade de capitaine. J’hoche la tête lorsqu’il termine.
— Ouais, je vois. Il avait l’air gentil, mais on a pas vraiment parlé ce matin.
On continu encore de discuter pour faire passer le temps, c’est avec un quart d’heure de retard que nous apercevons les collègues de Thomas arriver. Surtout Scott, plutôt reconnaissable. Et même en venant d’un pays chaud, on dirait qu’il a ramené de la chaleur en lui tant je le trouve peu habillé alors qu’il est à deux doigts de neiger. J’en frémis rien que d’y penser. Thomas les repère très vite et leur fait de grands signes de la main. Ils nous rejoignent en nous saluant et nous nous plaçons alors dans la file. L’attente risque d’être un peu longue, mais les discussions vont bon train. Chacun échange sur ce qu’il a fait, ce qu’il a vu. On me pose quelques questions sur Londres et j’y réponds, mais je reste encore une fois en retrait. Et cela me va très bien. Je les observe et les écoute, souris et ris de temps en temps. Et rougis lorsqu’il est question de mon attitude envers le guide. Cela fait bien marrer Scott, s’en suit tout un tas de questions cette fois-ci portées sur ma passion. J’ai l’habitude, et y réponds tout de même avec un certain plaisir.
Le temps passe ainsi rapidement, et nous atteignons les guichets plus vite que je ne l’aurais parié. Les trois militaires passent avant moi, et Thomas est derrière. Lorsque mon tour arrive, je sors ma carte d’identité et demande une place avec une réduction moins de 18 ans. Naturellement, sans penser à rien. La guichetière me donne donc mon billet après que j’ai payé, puis je m’avance vers les trois mousquetaires qui nous attendaient un peu plus. Il ne reste plus que Thomas, qui arrive après quelques instants.
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| | | | (#)Jeu 24 Mar 2016 - 22:09 | |
| Si cette journée à l'image de ce que je vais vivre cette semaine, alors cette semaine sera à jamais gravé dans ma mémoire. Je l'aime Myrddin, je le sais. Et je sais qu'il va horriblement me manquer quand je repartirais. Et ça me déprime déjà maintenant. Mais je ne veux pas y penser. Pas maintenant alors que nous sommes en pleine marche avec un fish and chips en main ! La route vers le dondon Eye passe vite, tant nous sommes occupé à manger et à parler. Comme d'habitude. Arrivé au point de rendez-vous avec mes collègues, je me plains gentiment de leur manque de ponctualité mais précise tout de même qu'une fois en uniforme ils sont parfait. D'excellent collègues, autant sur le plan pratique que sur le plan sentimental. On peut leur faire confiance aveuglément. Surtout Scott. Mais bon, lui c'est celui que je connais le plus longtemps. Mais je m'attarde surtout sur Martin qui, à 20 ans, a tout pour devenir capitaine un jour.
Myrddin me répond qu'il avait l'air gentil mais qu'il ne lui a pas beaucoup parler. J'hoche doucement la tête « Ouais, il est plus du genre timide. Il a un peu de mal à aller vers les autre. Mais t'inquiète pas, ça devrait bientôt s'arranger» je pense que Myrddin et lui pourrait vraiment bien s'entendre.
Mais pour l'instant, nous les attendons. Et encore une fois, nous débattons sur un sujet très intéressant où chacun de nous à un avis différent. Je coupe pourtant assez rapidement cours à cet échange car j’aperçois mes trois compères un peu plus loin. Je leur fait de grands signes de la main puis désigne ma montre en secouant la tête. Scott me regarde d'un air incrédule « Eh, on a le temps mon petit » me répond-t-il «On a dû sauver Martin des griffe d'une femme qui ne voulais plus le lâcher » je regarde mon jeune collègue que je vois rougir et souris, amusé «Vous auriez pu le laisser s'amuser un peu et ... » « Et le perdre dans Londres ? Jamais ! Sa maman nous en voudrait tellement !» Je rigole de bon cœur lorsque Martin lui envoie vivement son poing dans l'épaule « Va te faire foutre.... ! » lui dit-il sur un ton las en passant devant nous pour faire la queue. Je le suis du regard puis lance un coup d’œil vers Myrddin et nous nous plaçons derrière eux. Scott parle avec mon amant, moi j'engage une conversation avec Chris, tout en gardant un regard œil sur Martin qui ne semble pas être au mieux de sa forme.
Mais ce qui me choque le plus c'est quand Myrddin, qui est passé devant moi, demande une réduction pour mineur. Je paye mon entrée puis le rejoint rapidement «T'as quel âge … ? » demandais-je. Moins de 18 ans, c'est sûr. Bon, après tout l'âge n'est qu'une formalité et Myrddin était consentant pour tout ce que nous avons fait. Il n'a pas de raison de me traîner en justice, non ? Enfin, peu importe. « J'en ai 27 moi et ...» reprenais-je alors que nous entrons dans la cabine. Du coin de l’œil je vois Martin prendre plusieurs profonde inspiration et me détourne de Myrddin pour regarde Scott «Il a pas l'air bien » lui faisais-je remarquer « Vous lui avez fait quoi ?» demandais-je en plaisantant. Scott et Christopher me regardent, innocent et je grimace un peu. Je lance un coup d’œil à Myrddin « Je reviens, deux secondes » je lance un coup d’œil vers Scott « Ne me le traumatisé pas, ok ?»
Sur ce parole, je me fraye un chemin vers Martin qui s'est placé au centre de la gondole et commence à lui parler. C'est ainsi que j'apprends qu'il a le vertige. Et pas qu'un peu. Je le rassure comme je peux pendant plusieurs minutes avant de lui demander s'il ne veut pas nous rejoindre. Il secoue simplement la tête, le regard river sur le sol. J'hoche la tête puis reviens vers les autres en haussant les épaules «Vertige- » répondais-je. Scott arque un sourcil «Et ça veut devenir capitaine ça ! » lance-t-il fortement à travers la petite pièce. Je soupire et lui frappe le bras « Ta gueule Scott. C'est pas marrant, vraiment» le réprimandais-je sèchement. Je l'entends soupirer puis il se détourne et regarde par la vitre. Je me tourne vers Myrddin et lui souris doucement avant de lui faire signe de me rejoindre « Bon alors, cette histoire d'âge … ça ne te dérange pas, toi, non ? On a 10 ans de différence quand même ...» moi, ça m'est égal. Je l'aime Myrddin et ce ne sont pas 10 ans de moins qui vont changer quoique ce soit. |
| | | | (#)Lun 28 Mar 2016 - 23:20 | |
| COME ON, LET'S BE PSYCHOS TOGETHER. — — MYRDDIN & THOMAS Franchement, je ne suis pas sportif, mais avec le théâtre j'ai tout de même une sorte de résistance, d'endurance mentale et physique. Cependant, face à une telle course, mon corps est à deux doigts de me lâcher. Cette semaine sera mouvementée, c'est clair, surtout si elle commence de cette façon. Néanmoins je ne suis pas trop pour courir partout tout le temps. Sinon je vais mourir. Sans compter que nous ferons du sport autrement, à deux… Rien que d'y penser me fait doucement frémir. Tout comme le fait de penser que ça ne durera qu'une semaine. J'appréhende le moment de la séparation, ce sera difficile et pourtant c’est nécessaire il me semble. C'est ainsi que vont les choses. Une relation à distance serait peut-être pire qu'une séparation en bons termes.
Mais je ne pense pas vraiment à tout ça alors que nous cheminons à travers les rues de Londres en direction du London Eye, fish ans chips en main. Tout comme ce matin, le trajet se passe rapidement. Nous parlons beaucoup mine de rien. Arrivés au lieu du rendez-vous, nous nous apercevons être arrivés les premiers. Il m’explique alors que ses collègues, une fois l'uniforme enlevé, sont des êtres humains comme les autres avec une forte tendance au retard. Nous discutons un peu plus en détail de Martin, un jeune homme qui ne doit pas être beaucoup plus âgé que moi mais qui a visiblement toutes les qualités pour aller loin. Selon Thomas, il est en effet gentil et a un peu de mal à aller vers les autres, mais qu'avec moi ça ira bien. C'est ce que je pense aussi.
Nous passons naturellement à un autre sujet jusqu'à ce que les collègues de mon amant pointent enfin le bout de leur nez. Scott est le premier à parler, en répliquant à Thomas que nous ne sommes pas pressés. Il a plutôt raison. Puis il explique que Martin avait tapé dans l'œil d'une femme et qu'ils avaient du le sauver. S'en suit une conversation amusante qui joue sur le jeune âge du jeune homme. J’avoue sourire aussi. C'est ainsi que nous nous plaçons dans la file d'attente ; d’abord Martin, puis Scott et Chris, et enfin moi et Thomas. C'est avec Scott que j'engage une conversation plutôt bien sympathique qui fait passer le temps. Lorsque j'arrive à la caisse, je demande une réduction pour moins de 18 ans. Après coup, je m'en veux de ne pas avoir réfléchit. Thomas ne connait pas mon âge et sa réaction m’angoisse un peu. Sans attendre, je vais rejoindre les autres en espérant que cela lui passera l'envie d’en parler. Pourtant il vient directement vers moi en le demandant mon âge, limite choqué.
— 17 ans... répondis-je faiblement, en faisant un peu attention à ce que les autres n'entendent pas. Je ne sais trop pour quelle raison.
Thomas m'apprend qu'il a 27 ans, et je ne cache pas une certaine surprise. Je ne le voyais pas aussi vieux. Mais nous sommes obligés de nous arrêter là car nous entrons dans la cabine. Je m'assois à côté de Scott et Chris, plutôt surexcités, et Martin s'assoit lui-même à l’écart. Tom le remarque et va le voir pour s'assurer qu'il va bien, après avoir demandé à ses deux autres collègues d’être gentils avec moi. Pour une fois je reste silencieux en observant Martin, qui n'a réellement pas l'air bien. Thomas fait son possible pour le rassurer puis revient vers nous et nous explique que Martin a le vertige. Je grimace, compatissant, tandis que Scott se moque gentiment de lui. Tom le recadre vite. Sûrement vexé, son binôme se tourne vers la fenêtre avec un soupire, et Chris reste entre les deux, visiblement habitué. Thomas me demande alors de le suivre et nous nous installons un peu plus loin. Il rattaque sur cette histoire d’âge. J'osais espérer qu'il ait oublié.
— Ça fait beaucoup 10 ans, je te pensais pas aussi vieux tu sais. M'enfin.. non, ça ne me dérange pas vraiment… dis-je en me passant une main dans les cheveux. Mon regard a du mal à se poser dans celui de Tom et préfère divaguer ailleurs. Je ne sais pas ce qu'il en pense, lui. Peut-être ne voudra-t-il plus me revoir ? J'en ai peur. En tout cas je suis tout sauf serein. J’aurais voulu t’en parler plus tôt parce que, bon, c'est quand même un peu important le fait que j'sois mineur je crois, mais j'ai pas eu l'occasion, pis.. J'suis désolé… soufflais-je pour finir cette tirade exécutée sous la nervosité. J'comprendrais qu'tu veuille pas qu'on continu, tu dois m'voir comme un gamin maintenant… Mais je t'aime vraiment Tom, je le sais, et.. après cette semaine on se reverra plus alors… Enfin c'que j'veux dire c’est que, tant pis non… ? L’âge, c'est pas si important… ? J'essaie de l'amadouer un peu, d’éviter de « rompre ». Ça me tuerait je crois.
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| | | | | | | | [Hot] come on, let's be psychos together • Myrddas |
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