Il est 7h30 du matin lorsque je débarque sur la plage avec mes collègues des Sea Sheppherd. Nous sommes une dizaine pour nous occuper de cette action qui, je l’espère aura du succès auprès des habitants. Peut-être que ça les sensibilisera aussi. Nous avons décidé, il y a deux semaines, que nous devront à nouveau mettre en plage un nettoyage complet de la plage. Je suis celui qui s'occupera de l’équipe ici, mes collègues, eux, distribuerons des flyers dans les rues de la ville. Evidement, nous avons déjà accroché quelques affiches cette semaine dans des endroits stratégiques afin de rameuter le plus de gens possible.
Nous préparons rapidement le petit stand sur lequel se trouvent les pinces et les sacs poubelles ainsi que des gens et éventuellement même des masques. On ne sait jamais ce qu’on trouve sur cette plage. Dans tous les cas, dans mon sac à dos se trouvent aussi des brochures d’infirmations concernant l’association ainsi que des fiches d’inscriptions. Peut-être y aura-t-il quelques gens qui se découvriront une âme d’écologiste à la fin de la journée ? Ce serait vachement cool !
A 8h, mes collègues me laissent seul pour aller se placer dans les différentes rues de la ville. Après avoir mit mon t-shirt à l’effigie des Sea Sheppherd et enlevé mes chaussures, je m’installe sur le sable et sort mon smoothie que je bois tranquillement en attendant la venue des gens. Il y a bien des personnes qui passent devant moi mais aucune ne s’arrêtent. Deux me lancent des coups d’œil, une s’intéresse d’un peu plus près de ce que j’expose ici. Mais lorsque je leur demande s’ils veulent participer à l’action, ils se referment comme des moules et s’enfuient presque en courant. Comme si nettoyer la plage allait les tuer ou les transformer en activistes criminels. Enfin, je ne peux pas les obligé non plus, même si je trouve ça dommage.
Un coup d’œil à ma montre me fait remarquer qu’il est déjà 8h30 et fort heureusement, il ne fait pas si chaud que ça. J’ai ramené le pull de mon association, mais je ne pense pas en avoir besoin. Ou peut-être ce soir ? On verra bien. J’attrape une des pinces qui est a ma porté et commence à jouer un peu distraitement, priant pour qu’on soit au moins cinq aujourd’hui. C’est le minimum pour pouvoir bien nettoyer une petite partie de la plage. De toute manière l’action s’étend encore sur deux autres jours. On va laisser une plage principale toute propre avant de nous attaquer aux plages un peu plus reculées.
Aujourd’hui nous sommes vendredi, et j’ai pris un jour de congé pour profiter de mes trois jours de week end. Enfin je ne vais pas rester inactif pendant ces trois jours, puisque je vais aller à l’évènement organisé par les Sea Sheppherd qui consiste à nettoyer les plages. Je pense que c’est une bonne chose que d’agir écologiquement, et bien que jusqu’à maintenant je n’ai pas milité pour autre chose que la lutte contre le cancer, leur campagne de sensibilisation ainsi que leurs affiches m’ont donné envie de venir et de participer à cela. Oui moi, qui pourtant n’est pas trop du genre à tous mélanger et à se battre contre plusieurs choses pour rester focalisé à fond dans l’association, mais comme on dit il n’y a que les cons qui ne changent pas d’avis. De plus j’ai entendu parler que cela durait sur tous le week end et qu’en plus de cela il y avait des événements, ou plutôt des soirées après la journée de dur labeur pour justement décompresser et s’amuser tous ensemble. Comme on dit, après l’effort le réconfort mais nous n’y sommes pas encore !
Je me prépare tranquillement sans cette fois mettre tout mon attirail habituel à base de chemise et de blazer. J’aurai l’air fin vêtu de la sorte, mais à la place j’opte pour un T-shirt moulant ainsi qu’un short pour être à l’aise et ne pas avoir trop chaud. Au cas où je prends des vêtements de rechange dans mon sac ainsi que de quoi me tenir chaud dans la journée si jamais il commence à faire froid, ou même pour la soirée simplement. J’étais vraiment motivé pour faire cela car d’un côté il y avait un côté super puisque l’on allait découvrir de nouvelles personnes et donc forcément parler un peu et d’un autre côté cela aidait l’environnement alors pourquoi se priver ? D’ailleurs une certitude, c’est que si jamais il n’y a pas beaucoup de monde, je suis prêt à rameuter un tas de personne en allant jusqu’au strip tease si il le faut ! Mais pour en arriver là il faudrait vraiment qu’il n’y ai personne, et pour le savoir il n’y a pas 150 solutions : je dois me rendre à la plage immédiatement.
Je sors de l’appartement avec mon sac sur le dos bien décidé à me rendre à la plage, et pour ne pas perdre de force je n’oublie pas de prendre mes clés de voiture. Habituellement j’y serais allé en courant, à l’aide de mes jambes, mais là l’objectif est d’être le plus efficace possible, et si je dois passer une bonne vingtaine de minute à m’étirer en arrivant là-bas, ce serait déjà vingt minutes de perdu, donc autant prendre la voiture bien que ça pollue, mais on ne peut pas être parfait jusqu’au bout !
Une fois arrivée sur la plage qui est relativement déserte à cette heure, si matinale je remarque un homme assis dans le sable en train de jouer avec une pince pour ramasser les déchets. Je souris à le voir ainsi et je me dirige vers lui. Au vue de ce qu’il fait en revanche, je me doute qu’il ne pas y avoir grand monde mais ça peut être compréhensible vu l’heure matinale, mais venant régulièrement ici pour courir, je sais de source sûre que dans quelques minutes il risque d’y avoir un tas de personnes qui vont passer par là donc pourquoi ne pas les arrêter dans être trop brusque pour les faire venir en leur expliquant le déroulement de la journée. Mais avant je dois aller vers cet homme
- Bonjour ! Vu l’objet que vous tenez dans votre main je suppose être au bon endroit … Excusez-moi, je m’appelle Antoine et je viens pour la journée écologiste. Nous sommes que tous les deux pour le moment je suppose
Kristian n'était pas l'écologiste parfait. Bien qu'il faisait très bien son tri de recyclage et compostage, c'était à peu près tout, reste même à savoir s'il le faisait comme il le faut. Il n'était pas un de ces maniaques qui fait une crise dès que quelqu'un lance un papier sur le sol ou a osé mettre du carton dans les poubelles. Il faisait sa part et laissait les autres faire la sienne. Par contre, c'est vrai qu'on peut le voir ramasser des papiers qui trainent pour les jeter, mais n'en fait pas une obsession plus que ça. Malgré son peu d'implication dans le monde de l'environnement, il a décidé de participer au nettoyage de la plage en ce vendredi. Journée qu'il aurait pu prendre pour continuer sa partie de The Division, mais non... Pourquoi ? Parce que Gwen lui a demandé. Aussi simple. Elle lui avait parlé de ce que Martin organisait et qu'il cherchait des gens. Elle voulait vraiment y aller, mais ne pouvait pas, car elle devait bosser. Trop gentil pour refuser, il a accepter. Bon, l'idée ne le dérangeait pas vraiment. Nettoyer une plage n'a rien de bien forçant et puis, apparemment, il y a un feu le soir. Ça semblait amusant. Il était juste un peu déçu que son amie ne l'accompagne pas, mais au moins, Martin allait être là. Ça faisait une tête qu'il connaissait. Apparemment, Amelia était censé y être aussi, mais Gwen ne lui avait pas confirmé. Le soleil était présent, ce qui était une bonne chose. Pas besoin de se promener sur le bord de la plage vêtu d'une veste pour le protéger du vent. Il avait opté pour un v-neck noir avec un bermuda turquoise (sisi). Il avait donc préparé, lui laissant la chance d'utiliser son sac de gym pour la première fois, une serviette, des collations, bouteilles d'eau et un pull pour la soirée. On ne sait jamais. La météo fait souvent des siennes ces derniers temps, autant ne pas prendre de chance pour se geler le cul. Quoique dans le pire des cas, le feu allait lui procurer de la chaleur. Après avoir verifié une dizaine de fois dans son sac, il avait tout. Du moins, il espérait n'avoir rien oublié. Au pire, il demandera à Martin de lui prêter des trucs.
Vu l'heure, le stationnement était vide. Quelques voitures, mais beaucoup d'espace libre, ce qui était rare. Enfin, en après-midi ce l'était. La bandoulière de son sac sur l'épaule, une casquette sur la tête pour éviter de se faire aveugler par le soleil, il était prêt à s'aventurer sur le sable. Il marcha quelques mètres avant de repérer le cousin de Gwen bien installé sur le sable avec un autre mec. Dès que ce dernier tourna la tête vers lui, Kristian leva un bras pour le saluer tout en s'approchant. « Heeey, je suis là ! J'ai réussi à sortir de mon lit, tu le diras à Gwen. » La jeune femme s'était moqué de lui après qu'il ait accepté, jugeant qu'il était trop faible pour se lever tôt. Mais nah, il avait réussi. En partie pour lui prouver le contraire, mais il était là ! Kristian se tourne vers le garçon qui était Martin. « Salut, moi c'est Kristian. T'es ici pour le nettoyage toi aussi ? » Question stupide, mais bon. « Je suis en avance ou on est que nous trois ? » En espérant qu'ils étaient plus, car la plage était assez grande.
Le réveil sonne brutalement. S'éteint tout aussi rapidement. Il faut peu de temps avant que tu ne sortes de ton lit. T'es du genre matinale. Traîner sous la couette, dans un état de demi-sommeil plus fatiguant qu'autre chose, très peu pour toi. Aujourd'hui était une journée importante pour toi. Tu étais persuadée sans vraiment savoir pourquoi, que tu allais être de bonne humeur pendant un long moment. La grande tasse de café au lait ne fut tout de même pas de trop pour achever de te réveiller. Il était sept heure du matin. Même pour le travail tu ne te levais pas aussi tôt. Tu déambules jusqu'à ton canapé, finit de lire un article d'un magazine entamé la veille. Une demie-heure plus tard tu te décides enfin d'aller te préparer. Le matin est sans aucun doute ton moment favori. Les bruits délicats de la ville qui s'éveille, la douce luminosité, la sensation de ton corps qui s'étire. C'est pour ça que tu aimes prendre ton temps et sauter de ton lit en avance. Afin de profiter de chaque petit instant avant que la routine, le travail et le brouhaha constant n'apparaissent.
L'écologie ça te tient vraiment un cœur. D'ailleurs tu n'aimes pas trop ce mot. Ecologie. Ce mot inventé pour parler de quelque chose à faire. Alors que ça devrait être instinctif, selon toi. C'est peut-être parce que tu es écossaise. Quand on vient des Higlands, mère nature est partout. Elle est sacrée. C'est ce qui fait votre fierté. Tu revois encore ton grand-père te parlait de ces heures de dur travail mais si précieuses au près du troupeau de bétail. Bétail revendu par ton père à l'exception de trois ou quatre têtes. Pour le symbole et le souvenir, qu'il disait. En somme la nature était là durant ces années où le bonheur était omniprésent. C'est sans-doute pour ça que tu t'investis autant. Pour ça qu'aujourd'hui tu t'en vas nettoyer la plage avec l'association Sea Sheppherd. Tu enfiles un pantalon de yoga datant de la période où tu comptais t'y inscrire, remontes tes cheveux dans un chignon bas. Un sac sur le dos consciencieusement rempli car organisation est l'un de tes maîtres mots. Te voilà partie.
Le stand se dessine au loin. Il n'y a pas encore foule. Seulement le responsable et deux autres hommes. C'est souriante et déterminée que tu marches vers eux. Apparemment personne n'a commencé le boulot. « Bonjour ! Je m'appelle Barbara, ravie de vous connaître. » Tu observes quelques instants les participants avant de te tourner vers le membre de l'organisation. « Nous attendons tout le monde avant d'attaquer ou bien nous partons au fur et à mesure ? »
J'étais prise un peu au dépourvu ; un événement fut organisé sur la plage de Brisbane. Sea Sheppherd est une sorte d’association -enfin en est une- consistant à prendre soin de la plage ; à éliminer les déchets qui peuple la magnifique zone beige ou blanche de sable, un sable chaud aux grains agréables noirs. L'environnement compte pour tout le monde ; même pour moi, bien évidemment. Je me disais qu'avec Tobbie, cela serait bien de faire cet événement ; de s'éloigner de Rayan et de Tony. J'ai alors enfilé une tenue typique pour la plage ; un maillot de bain turquoise deux pièces caché par un débardeur blanc, une chemise à carreaux bleue et noire et un short court sans trop l'être en jeans. J'ai foutu mes petites converses blanches ; presque comme des ballerines, voyez ? J'attrape au vol mon sac blanc de plage, un fin tissu avec une bandoulière de faux-cuir marron. J'embrasse le front de Tony, fraîchement réveillé par mes bruitages du matin, la gueule encore ensommeillé devant sa tasse fumante de café. Alors que je me dirigeais vers mon arrêt de bus, j'en profitais pour faire un chignon "champignon" un peu mal foutu ; mais c'est l'effet cherché. Je couvre mes yeux d'une paire de lunettes de soleil de chez Gucci, d'un style dit "aviateur". Je prend mon bus et je contemple tout Brisbane de sept heures du matin ; c'est beau. Les gens ouvrent leurs volets, d'autres partent au boulot sous le soleil australien... J'en avais rapidement oublié l'Italie quand j'ai débarqué ici à mes six ans. Tony m'a promit de me ramener sur mes Terres plus tard ; l'Italie. J'ai hâte d'ailleurs. Je ne parle que vaguement l'italien ; avec ma mère en fait, disons que je le comprend mais ma prononciation et mon accent ne sont pas terribles.
Le bus s'arrête après quelques minutes de trajet juste devant la plage. Je descends et m'avance vers celle-ci. Mes converses jonchent le sable chaud et les grains s’immiscent dans mes godasses. Je m'assois sur une rambarde de béton et retire mes converses pour les fourrer dans mon sac. Pieds nus, j'avance en dégustant la chaleur entre mes orteils. Je découvre le fameux stand, quelques personnes y étaient déjà. Un jeune homme teint des sacs poubelles et mon coeur s'emballa à l'idée d'occuper mes mains loin de chez moi. Je ne voyais pas encore Tobbie cependant. J’espérais la voir très vite. « Nous attendons tout le monde avant d'attaquer ou bien nous partons au fur et à mesure ? » (Barbara) Je soulève mes lunettes et observes tout le monde en glissant mon léger : « Bonjour... » Mes yeux bleus sont attaqués par les rayons solaires et je grimace en mettant ma main comme casquette. « Autant de sacs que ça ? » Demandais-je pour briser la glace. J'avais pris un air un peu amusé en désignant les sacs poubelles de la tête.
Dernière édition par Jean Carter le Sam 30 Avr 2016 - 11:57, édité 1 fois
Je ne suis pas un exemple en matière d'écologie. Bon, je ne suis pas un exemple du tout, mais en écologie, c'est peut-être pire. Je me déplace partout avec ma voiture, j'ai horreur du bus parce que ça pue le chat mort, je ne prends pas souvent le train : de toute façon je ne vais pas assez loin et j'ai peur de me faire sauvagement assassiner si je fais du covoiturage. Enfin bref, tout ça pour dire que je ne suis pas du genre à me lever aux aurores pour aller nettoyer la plage. Pourtant, devinez qui c'est levée aux aurores pour aller nettoyer la plage ? Dans le mille. C'est moi. Je ne sais pas trop ce qui c'est passé dans ma boite à cerveau. Quand j'ai vu les affiches, ma personnalité de Green Peace s'est réveillée et a sauté sur l'occasion. Peut-être que j'essaie de me racheter une conscience, je ne sais pas trop. La vérité, c'est que si j'étais un peu plus motivée, je serai à fond dans l'écologie. J'aime la planète, j'aime respirer et j'aime vivre. Je n'ai pas envie de me retrouver à marcher le dos courbé sous un nuage de pollution noir comme la suie, alors peut-être qu'il est temps que je fasse quelque chose moi aussi. Au boulot ! Hop ! Hop !
Pour être à fond dans mon esprit écologie, je vais prendre le bus pour aller jusqu'à la plage. Malgré l'odeur de pisse de chat. Tant pis. C'est moi ou la planète, il faut savoir ne pas être égoïste parfois. Je me prépare rapidement pour ne pas louper mon horaire : une combishort à motif bleu, des sandales blanches à petites plate-formes, mes lunettes de soleil, mon sac de plage et je suis partie. C'est la première fois que je prends le bus si tôt et lorsqu'il arrive sur le parking proche de la plage, je constate avec déception qu'il n'y a pas grand monde. Je soupire et ravale mon envie de me plaindre comme le gros bébé que je suis. J'avance vers l'étendue sableuse jusqu'à rencontrer un groupuscule de cinq personnes : trois garçons et deux filles. Lorsque j'arrive à porter de voix, je me rends compte que je connais la plupart des personnes présentes. Je ne me savais pas si populaire. Évidemment, je retrouve Jean à qui je mets une tape derrière la tête en arrivant derrière elle. (à Jean) « Salut, chérie. Tu m'attendais? » Je lui glisse un bisou sur la joue et regarde le reste des personnes. Je reconnais Martin, j'avais travaillé pour lui sur la décoration de son cabinet. (à Martin) « Hé Martin ! Ça fait longtemps ! Puis mon regard s'arrête sur les deux autres garçons et la fille. L'un me dit quelque chose mais je ne suis pas sûre. Dans le doute, je feins de ne pas le reconnaître. (à Kristian, Antoine & Barbara) « Bonjour à vous trois. Je m'appelle Tobbie & vous ? »
❝ Let's get together and feel alright❞ #TeamTurquoise
Le réveil n’avait pas été simple ce matin. Cami faisait pourtant ses nuits d’ordinaire mais la comme si elle savait qu’en ce moment il y avait des bouleversements dans la vie des gens qui l’entouraient, elle s’était réveillée en pleine nuit à plusieurs reprises. Soren avait voulu s’occuper d’elle, mais je savais qu’il avait un cours à donner de bonne heure alors je lui avais dit de rester au lit pour se reposer un peu. J’avais pris ma fille dans les bras et je m’étais installée avec un plaid pour nous recouvrir et ne pas avoir froid alors que nous étions installées toutes les deux dans le fauteuil à bascule. J’avais fini par m’endormir avec ma puce dans les bras et c’est Soren qui délicatement me la prit des bras pour me laisser dormir quelques minutes alors qu’il lui donnait le biberon. Quand j’ouvris enfin les yeux, le spectacle me fit sourire. Je devais avouer que j’avais de la chance, c’est un fabuleux beau-père pour ma fille et je le constatais au quotidien.
Je me redressais et m’étirais, malgré tout je savais que j’allais être totalement décalquée par la journée à venir. Le biberon était terminé et une fois son rot fait il l’installa dans son parc pour préparer le petit déjeuner. Il nous fit deux thés dont un qu’il m’apporta en même temps qu’il me déposa un baiser. Malgré le retour de Mattéo on avait gardé notre rythme de vie, on ne savait pas trop les uns par rapports aux autres ou nous en étions et plutôt que de tout envoyer valser sans réfléchir nous avions pris le partie de s’assurer de ce que nous voulions pour nous et moi pour elle et moi.
Soren termina de se préparer et nous embrassa toutes les deux avant de partir. Je passais un peu de temps avec ma fille avant de décider de me changer les idées. Après la naissance de Cami, alors que je m’étais jurée de reprendre le sport pour rafermir mon corps suite à ma grossesse, je m’étais laissée allée au chagrin, sauf que la afin de me vider la tête et de me sentir aussi apaisée que quelques jours plus tôt à l’église j’avais décidé de courir. Dans cet optique j’avais même investi dans une poussette spéciale pour emmener ma fille avec moi. Je commençais par l’habiller la préparer et une fois fait, il fut temps de m’occuper de ma tenue. Je sortit mes sous vêtements dont une brassière pour le haut, une culotte et un legging ainsi qu’une bonne paire de chaussettes et mon gilet à capuche.
Alors que j’étais en train d’enlever ma nuisette mon téléphone sonna. Un restaurateur n’était pas content de la critique que j’avais faite et il voulait que je revienne tester sa cuisine. Tout en parlementant et en surveillant ma fille je pris mes vêtements tel quel sans vraiment faire attention à leur ordre d’enfilage. Une fois raccrochée, je vins voir ma fille que je pris sous le bras, mes clés, une bouteille d’eau ainsi qu’un nécessaire de déplacement pour bébé, faut toujours prévoir, ainsi que mes papiers et nous étions partis pour aller courir un peu.
J’installais ma fille dans la voiture tout comme la poussette et je pris la direction de la plage du quartier logan, ou les espaces pour courir étaient larges pour le faire avec une poussette. Une fois garée je déplis la poussette, j’y installe ma fille et je finis par me retourner ne comprenant pas pourquoi les personnes qui viennent de passer à côté de moi se mette à rire. N’y prétant pas plus d’attention, je pars courir en toute petite foulée et je me doute que je vais rapidement passer en marche rapide n’ayant plus de souffle ni même d’endurance.
Tout en courant je continue de voir le regard des personnes que je croise sans comprendre pourquoi il me dévisage ou plutôt ils me détaillent de la sorte. Si seulement je m'était rendu compte que les gens avaient l'impression de croiser Batman j'aurais compris les rires des passants. Je continue mon périple et finit par tomber sur une personne qui me tend un tract tout en pouffant de rire. Je m’arrête et voir au loin quelques personnes qui répondent à une demande d’un organisme écologiste pour nettoyer la plage.
Je trouve la cause noble et même si je ne suis ni écologiste, ni végétarienne, végan ou autre, je respecte ce qui m’entoure. J'adore manger un bon morceau de viande ou un bout de fromage avec un verre de vin et j'ai ce plaisir commun avec Adriel. Il faudrait d’ailleurs que je lui propose un jour de m’accompagner à un repas test d’un restaurant. Tout en détaillant les gens présents je vois au loin un homme grand qui ne m'est pas totalement inconnu. Il regarde dans ma direction et je suis sure que c’est lui. Je lève le bras pour le saluer et lui lance à la volée. “Hey, Bonjour Antoine.”
Alors que l’homme assis sur la plage avec sa pince qui d’ailleurs m’est inconnu, se lève et me sert la main avec sa pince justement en me disant que je peux aller me servir, une autre personne arrive et se présente. Au son de sa voix, je lève la tête pour regarder qui est ce mais je suis pratiquement sur que vu son timbre de voix, j’ai à faire à un homme, mais on sait jamais si elle a pris des hormones ou autres. Effectivement c’est un homme et je lui souris en le voyant. Il parle d’une jeune à cet homme précédemment assis et donc je suppose qu’ils se connaissent. Il se dirige ensuite vers moi et se présente : Kristian était son prénom avant de me demander si j’étais là pour la même raison que lui
- Salut moi c’est Antoine et oui je suis aussi ici pour le nettoyage. En revanche je ne sais pas si nous sommes en avances ou pas, mais oui nous sommes que trois … pour le moment seulement j’espère
Effectivement nettoyer la plage à trois uniquement ce n’est pas la meilleure des choses je pense, surtout vu la superficie de la plage qui est juste immense ! Et suite à mon commentaire, je vois une jeune femme se diriger vers nous doucement en se présentant à nous sous le nom de Barbara. Elle nous relooke tous du regard avant de parler à cet homme que je ne connais toujours pas en lui demandant si nous attendons un peu avant de commencer ou pas. Personnellement je pense que ce serait la meilleure des options que d’attendre d’être au complet au du moins suffisamment pour commencer, et éviter que certaines personnes nous passent entre les doigts. Ce dernier lui répond que l'on va attendre un peu avant de commencer afin de pouvoir justement se diviser en deux groupes, et dans la foulée une autre jeune femme fait son apparition de derrière ce qui m’oblige à me retourner pour la regarder en lui donnant un petit sourire. Cette dernière, semble plutôt timide et ne se présente pas ou plutôt ne dévoile pas son identité, puis reprend la parole en nous demandant si il y avait autant de sac que cela ce qui me fit pouffer de rire car il est vrai qu’il y a un sacrée nombre de sac là. - Salut vous deux, je m’appelle Antoine, et oui il y autant de sac que ça je suppose
Je rigole doucement, et quelques minutes plus tard une autre jeune femme fait son apparition sur la plage et surprend la dernière arrivante avant elle en lui donnant un bisou sur la joue en lui demandant si elle l’attendait, ce qui bien entendu signifiait qu’elles se connaissaient et même plutôt bien pour être aussi proche. Puis elle s’adresse à l’organisateur de l’événement en le nommant par son prénom, qui est Martin, donc au moins je connais son prénom pour le moment et c’est déjà un bon début, et pour finir elle se tourne vers le fameux Kristian, Barbara et moi-même en nous saluant et en se présentant. Elle s’appelait Tobbie, qui est je trouve un beau prénom et original qui plus est. Je regarde les autres avant de prendre la parole le premier.
- Salut … Antoine pour ma part, mais j’aime bien ton prénom, il est original.
J’étais en train de me demander si il y allait avoir quelqu’un que je connais ici car de toute évidence, je ne connaissais vraiment personne ici, et j’avais l’impression que pour la plupart ils se connaissaient tous, donc je n’avais pas franchement envie d’être mis à l’écart bien que l’intégration n’a jamais été un problème. Jusqu’à ce qu’au loin je remarque une jeune femme poussant une poussette et qui ne m’était pas inconnu. Pendant un instant je cherchais son nom, et lorsqu’elle prononça le mien tout en me saluant, je la reconnu immédiatement et cela me fit sourire. Je posa ensuite mon regard sur la petite bande qui était là avant de prendre la parole - Excusez-moi je reviens, j’en ai pas pour longtemps
Je commence à courir vers elle en empruntant les quelques marches qu’il y avait pour quitter la plage et arriver sur la terre ferme. Je me place à ses côtés en lui faisant la bise - Salut Cléo …
J’allais lui demander si ça allait bien, et lorsque je regarde sa tenue je ne peux m’empêcher d’exploser de rire et ce à un tel point que je suis dans l’incapacité de reprendre mon souffle et donc de lui parler. Je ne vois pas sa tête mais je me doute qu’elle doit se demander ce qu’il se passe, et après avoir repris mes esprits et respiré un bon coup, je reprends la parole - Tu vas bien ?
Je regarde le bébé dans la poussette à qui je souris et fait une petite grimace pas trop effrayante pour le faire rire et non pleurer, puis je repose mon regard sur la petite copine de Soren en pouffant de rire de nouveau tant sa tenue est hilarante. - Je ne sais pas si Soren te l’a dit, mais il faut mettre la culotte en dessous du legging Cleo … pas au-dessus
J’éclate de nouveau de rire en lui montrant du doigt sa culotte qui était bien placé mais simplement pas dans le bon ordre, et en posant ma seconde main sur son épaule
Dernière édition par Antoine Blair le Sam 30 Avr 2016 - 1:02, édité 1 fois
Au final je n'ai pas à attendre bien longtemps avant que la première personne ne se pointe. J'avais commencé à relativiser vu l'heure matinale, mais c'est la seule façon pour nous de pouvoir travailler sans avoir tous les touristes ou autre personnes dans les pattes. Enfin peu importe. La première personne arrive et m'interpelle, disant qu'étant donné ce que j'ai en main il doit être au bon endroit. Je me lève d'un bond et lui offre un large sourire. Il s'appelle Antoine et fait justement remarquer que nous ne sommes que deux. «Ouais, mais j'ai bon espoir, on va être bien plus un peu plus tard »
Je lui sers la main puis lui fourre ma pince dans les mains « Tu peux déjà prendre ça, si tu veux bien. Puis … sers toi » je désigne la table puis attrape mon livre. Un roman épistolaire de deux végétaliens qui parlent de cucurbitacées et autre légumes très marrant car remplis de Lapsus comme s'ils parlaient réellement l'un à l'autre. Enfin peu importe. Alors que je me retourne avec un sachet poubelle, je vois Kristian qui s'approche de nous. Avec son sourire fier il m'annonce qu'il a réussi a se tirer du lit et que je devrais le dire à Gwen. Je rigole de mon cœur et lui donne une tape sur l'épaule « Je n'y manquerait pas, t'inquiète pas»
Et au compte goûte, arrivent les autres. Une certaine Barbara qui demande si on attends tous les monde ou si on part au fur et à mesure. Autant de motivation fait réellement plaisir à voir ! «Je pense qu'on attends encore et qu'on se sépare en petit groupe de deux ou trois » expliquais-je en lui tendant, à elle aussi, un sac poubelle et une pince. Puis une autre Jean qui s'étonne de voir autant de sac. J'hausse doucement les épaules «Tu verras, vers midi je vais être obligé d'enfourcher mon vélo pour partir chercher du rab » je rigole doucement et continue à distribuer les outils. Puis arrive une deuxième personne que je connais : Tobie qui m'a pas mal aidé lors de la rénovation du cabinet au niveau de la décoration. «Hey salut Tobie' ! » souriais-je en la prenant furtivement dans mes bras «Ouais ça fait longtemps mais ça fait trop plaisir que tu sois là ! » disais-je avec la plus grande des sincérité.
Je me recule d'un pas et observe un peu le petit groupe, sourire éternel sur les lèvres. Au final, nous serons sûrement assez. Je lance un coup d’œil à ma montre puis tape deux fois dans mes mains «Okay ! Il est 8h45, à 9h ont …. c'est qui ça ? » demandais-je en plissant les yeux dans la direction d'une jeune femme qui interpelle Antoine de loin. Je lance un coup d’œil vers le premier venu puis souris lorsqu'il s'excuse pour partir. Je me tourne alors vers les autres pour reprendre « Ouais donc à 9h vous allez pouvoir commencer. Moi je reste ici encore un peu pour accueillir ceux qui voudront se joindre à nous encore par la suite, mais je vous rejoindrais rapidement. OK ?» je sens que cette journée va être top.
❝We write it, we built it, we own it ! ❞ #turquoiseteam
Depuis cette fameuse nuit, tout est embué dans ma tête. Que dis-je, embué est un EUPHÉMISME. C'est le vide siderale oui. Étrangement, je me souviens de Jessica, Jessica Norrington. Vous allez me prendre pour une folle, mais pendant mon coma, je suis sur de l'avoir entendu me parler et sa voix me réconfortait. Les médecins disent que, je n'ai gardé en mémoire que sont visage sa voix et son prénom, car apparemment j'ai passé la soirée précédent le drame avec elle, elle a été la personne qui est restée à mes côtés depuis peu après l'impact, jusqu'à ce que je ne sombre dans l'ambulance. Le dernier visage que j'ai vue. Son prénom est le dernier que j'ai prononcé dans l'ambulance. Sa voix a été ma connexion avec la réalité. Elle m'a aidé a tenir pour ne pas m'endormir, enfin pas avant l'anesthésie...Puis je suis tombée dans un sommeil profond. Il n'a pas durée assez longtemps pour que des complication grave ne se produise. Pourtant, je souffre d'une amnésie générale, je n'ai plus aucun souvenir du passé, mise à part mon prénom et nom. Et encore, j'ai la sensation que Matthews n'est qu'un nom parmi tant d'autre, allez savoir pourquoi. Je vis chez Jessica depuis quelques jours. Avant, je vivais avec un certain Ellis Andrew, c'est étrange comme il semble si attaché à moi, à chaque fois que je l'ai au téléphone, j'entends une petite voix lui dire
- C'est Tata Isa ? puis un peu voilé - Oui Lewis, mais tu lui parleras plus tard - Mais... Mais pourquoiiii!!! - Lewis, on en a déjà parlé, tu sais très bien pourquoi.
Puis j'entends l'enfant pleurer... ça me fend le cœur si vous saviez, je n'ai aucune idée de qui sont Lewis et Ellis. Ils semble que je devais être très important pour eux. Ça me tue de ne pas les reconnaître. Après mon petit séjour à l’hôpital, Ellis à tenu à ce que je rentre chez lui, mais ce fut si difficile, je ne reconnaissais rien et sentais un de ces malaises m'envahir. J'ai couru à l'extérieure de la maison, ne prenant que ce téléphone portable, que l'on m'avait interdit de quitter... J'ai marché, marché et encore marché, jusqu'à ce que je me retrouve dans un quartier qui s’appelle « FORTITUDE VALLEY » apparemment. Enfin c'est ce qu'un homme, qui est venu vers moi m'a dit. Il m'a dit s'appeler Garry et m'a dit me connaître. Il a ajouté que Jessica le tuerait s'il me laissait vagabondé seule. Il m'a invité a resté chez lui le temps que Jessica rentre. J'ai finis par accepté... Son chez lui ne ressemblait en rien à chez Lewis, mais je me suis dit que s'il connaissait Jessica, je pouvais lui faire confiance. Il a insisté à ce que j'appelle Ellis, ce que j'ai fais de suite. Il a lui-même appelé Jessica, qui s'est dépêcher de venir m'ouvrir son chez elle, qui est devenu notre chez nous depuis. Je n'ai pas encore trouvé ma place, mais pourtant, je m'y sens bien. En rentrant de son travail, Jessica est passé chez Ellis prendre mes affaires. Il était si mal, elle ne me l'a pas dit, mais je l'ai ressentis, lorsque je l'ai eu au téléphone ce soir là. Depuis, il n'ose pas passé, mais m'appelle chaque jour.
Ce jour n'a pas faillit à la règle. Il appel pour prendre de mes nouvelles. On a parlé de tout de rien. Je lui ai raconté, qu’apparemment, j'adorais la bière, que je n'arrive pas à me séparer de mon petit lecteur de musique. Ou encore, que j'aime manger salé au petit déjeuné, genre œuf brouillé, bacon. Il m'a dit que sa Zaza ne pouvait vivre sans musique et que depuis petite, je raffole de ce petit déjeuné et que je devais tenter les Pancakes. J'ai hâte, j'ai l'air d'être une bonne mangeuse. Il y a quelques jours, ils ont lâché que j'ai vécu en France. Mais ne voulant pas m’influencer, il tente de me faire manger de la nourriture française. Ce que je peux dire c'est que, je ne raffole pas du Cassoulet, vraiment pas. Trop lourd à digérer et pas à mon goût. Je sais qu'il ne veut pas me mettre la pression. Je vois tout ce petit monde, qui dit faire partie de ma vie, tenter de me faire revenir mes souvenirs, mais rien y fait et ça m'agace ! Oui, je sais, j'ai le temps, mais ne pas savoir qui l'on est exactement, c'est très difficile à vivre. Je ne sais si je croise des gens, que je connaissais, sans même les saluer, se demandant pourquoi je les snob, puisqu'ils ne savent rien de mon accidents. Ou si je dois suivre mon instinct et aller parler à des gens qui pourrait me connaître, mais qui pourrait ne pas me connaître. Ou pire, à qui je m'étais juré de ne plus adresser la parole. Je ne sais plus à qui ou à quoi faire confiance.
Il y a quelques jour, je suis allée me balader à la plage sans rien dire à personne, que je m'y suis sentis bien. J'arrivais enfin à respirer profondément, sans me sentir oppresser. En me baladant, sur la plage, quelqu'un m'a distribué un tract qui m'invitait à venir nettoyer la plage. Tout en me priant de ne pas le jeté à terre. Je souris.
- Un projet écologique, en plaine air, ça me tente bien - On compte sur toi alors - Hum projet écologique, avec des flyer papier - Oui, mais papier recyclé et on prit bien les personnes, de ne pas s'en défaire dans la nature et de les recycler - Bon Initiative, vous pouvez compter sur moi
J'ai accepté sans hésiter, je ne sais si j'étais écolo avant, mais j'ai pensé qu'une journée en plein air, sans prise de tête et à la plage, ne pouvait me faire que du bien. Une fois avoir souhaiter la bonne journée à Ellis, j'ai envoyé un sms à Jessica, pour lui confirmer que je partais à la plage. Je pris la route, en partant à pied, je ne sais si je marchais beaucoup avant. Mais depuis, je n'arrête pas. Ça me vide la tête et calme les nerfs. En sortant, je me suis mis mon casque sur les oreilles, la musique assez forte, mais pas trop. Elle aussi, elle m'apaisait.
Sur le chemin, une voix commençait à me faire douter, à me faire paniquer. Et si, je tombais sur des gens qui me connaissent et si … et si … et si. Je mis la musique un peu plus fort, pour la faire taire.
une fois sur place, il y avait déjà du monde, un petit attroupement. *Respire Isa, respire* me répétais-je. Je tentais de suivre mes conseil, mais pas trop et pas trop rapidement, pour ne pas me sentir mal. J'avais beau me trouvé dans un des lieux où je me sentais le mieux, au monde. Rencontrer des personne me rendait anxieuse. *Prend ton courage à deux mains, allez, ça va bien se passer*. Je marchais en direction du groupe. Aucune tête ne semblait m'être familière, j’espérais ne pas m'être laissé biaisé par mon instinct.
« Salut tout le monde, moi c'est Isabelle, je pense que c'est bien ici le rendez vous pour le nettoyage de la plage »
Dis-je en souriant.
« Je ne suis pas en retard, hein ? »
Oui, j'avais commencé à remarqué, que je n'aimais pas arriver en retard. Puis il faut avouer qu'être retardataire, attirait tous les regards et me mettait sacrément mal à l'aise.
❝ Let's get together and feel alright❞ #TeamTurquoise
Antoine ne m’avait pas encore rejoint ni même reconnu au début qu’en voyant le petit groupe je pouvais ressentir une réelle motivation, un véritablement engagement et voir cela faisait plaisir. Aujourd’hui trop peu de personnes se souciait des autres ou même de ce qui l’entourait et j’étais en train de me dire que moi aussi ces derniers temps j’avais un peu trop pensé à mes problèmes à ma situation sans vraiment mesurer à quel point cela pouvait être pesant pour mes proches amis ou famille. Je devais me ressaisir et cela voulait dire être moins égoïste même si je ne me pensais pas ainsi. Voir Antoine venir vers moi me fit sourire, je l’avais rencontré quelques jours plus tôt et je l’avais trouvé fort sympathique et le courant était tout de suite bien passé. On se fait la bise et je sens de sa part aussi un regard un peu appuyé comme les différentes personnes que j’ai pu croiser jusque la. Je vais finir par croire que j’ai un bouton monstrueux sur le visage et que je suis pas loin d’être défigurée. Son rire franc et massif ne me rassure pas surtout quand je me rends compte qu’il a même du mal à se remettre de sa crise. “Oui je vais bien je te remercie et toi ?”. Il porte son attention sur ma fille avant de la reporter sur moi. A sa remarque sur ma tenue et sur le fait que Soren aurait pu m’apprendre les bases de l’habillage je penche la tête et me rends compte qu’en effet ma superbe culotte de maintien pour le sport est au-dessus de mon legging. D’accord cela explique un peu tout et le rouge me monte aux joues. J’ai tout d’un coup assez honte de me promener ainsi. Quoiqu’il en soit, je finis par accepter la situation et le sourire et le rire d’Antoine sont assez communicatif pour que je prenne tout cela à la rigolade. “Je ne doute pas que Soren sera au courant et qu’il risque de me taquiner avec cela pendant longtemps.” En fait je me sens si bien que je prends une posture contre la poussette et un visage grave.” En fait tu ne sais pas mais d’habitude je m’habille dans les standards, mais la je suis en supermaman”. Bon la super maman que j’étais venait de s’afficher mais ce n’était pas la fin du monde pour autant, je devais avoir un peu d’autodérision ca ne me ferait pas de mal. Je fis à Antoine un signe de la tête en direction de la plage avant de lui demander. “Qu’est ce qu’il se passe la-bas ? Il y a un meeting ?" En fait j’étais assez curieuse de savoir ce qu’il se passait, m’intéresser aux autres et faire preuve d’intérêt pour les amis de Soren était un bon début pour penser moins à moi et à mes problèmes. Avant qu’il ne me réponde j’entendis ma fille pleurer, je la pris dans mes bras afin de la bercer tout en écoutant Antoine me parler de l’action menée ce jour la sur la plage.
Alors que je venais de remarquer la présence sur la piste piétonne de Cléo je m’excuse aux autres en me dirigeant alors vers la jeune que je connais en soit très peu mais que j’apprécie déjà beaucoup. Bien entendu le fait qu’elle soit la petite amie de Soren aide beaucoup, mais ce n’est pas uniquement pour cela que je l’aime bien et que ça accroche plutôt bien entre nous deux. Non c’est parce qu’elle est ce genre de personnes qui a souvent le sourire au visage et avec qui il fait bon vivre et être ami. La preuve, je l’avais seulement vu de loin lever son bras en me saluant que j’avais déjà un grand sourire sur le visage. Quand j’arrive à proximité de la petite brune, je remarque sa tenue après lui avoir fait la bise, et je ne peux m’empêcher de partir dans un fou rire quasiment inarrêtable. Mes abdos commencent à me faire mal tant j’avais ris mais que c’était agréable et drôle. Je pense qu’elle ne comprend pas pourquoi je rigole sur le coup et répond à ma question en me disant que pour sa part tout va bien et me demande qu’en est-il pour moi. Heureusement mon fou rire terminé, je peux lui répondre sans problème, alors je m‘y attèle immédiatement
- Oui ça va, mais te voir et en plus dans cette tenue ça aide beaucoup !
Je ne sais pas si elle voit de quoi je parle ou non, et si cela est fait exprès ou pas, mais au vue de sa réaction et du fait qu’elle arque les sourcils, mon petit doigt me dit qu’elle ignore ce dont je parle, alors après m’être amusé avec sa petite fille qui était couchée sagement dans la poussette, et ensuite je lui rafraichi la mémoire en lui montrant sa culotte qui se retrouve par miracle au-dessus de son legging tout en rigolant sur le fait que Soren aurait vraiment pu lui apprendre à s’habiller. Franchement ce n’est pas cool de sa part, quoique cela me permet de vraiment bien rire. Elle baisse alors les yeux vers l’endroit où a eu lieu le crime, et se met elle aussi à rire légèrement de la situation comprenant enfin ma réaction à la vue de cela. Elle me sourit ensuite en n’émettant aucun doute sur ma capacité à rapporter un bilan détaillé de la situation à Soren, qui à son tour risque de lui en faire baver et lui rappeler cela pendant un long moment. Je fais mine d’être choqué en ouvrant la bouche en grand et en mettant ma main devant.
- Oh je pensais que tu me connaissais mieux que ça … Je suis choqué et déçu …
Je rigole légèrement avant de reprendre la parole en étant un poil plus sérieux alors que cette dernière m’avoue toujours être ainsi puisqu’elle prend son rôle de super maman très à cœur tout en s’appuyant sur la poussette, ce qui me fait de nouveau rire
- Non sérieusement si tu ne veux pas je ne lui en parlerai pas. Par contre je veux éterniser ce moment alors on va faire un petit selfie. Ce n’est pas tous les jours qu’on a la chance de croiser super maman hein !
Je sors alors mon portable de ma poche pour prendre une photo magnifique de Cleo en super maman comme elle le dit, et de moi-même. J’enregistre immédiatement celle-ci en lui montrant à quel point on était vraiment beau comme tout. Cela me ferait office de super souvenir pour un livret d’anniversaire ou simplement des photos souvenirs et j’en riais déjà. De plus cela était comme une sorte de moyen de pression si jamais elle avait des dossiers sur moi, je ressortirai cela pour la convaincre de ne pas en parler
Puis le sérieux reprit petit à petit sa place dans notre conversation, et elle me montra de la tête le groupe de personne sur la plage d’où je venais en me demandant ce qu’il se passe justement sur la plage. Je me retourne pour regarder le groupe en voyant que Martin s’adresse à chaque membre et je repose mon attention sur Cleo en souriant
- On ramasse les déchets sur la plage. C’est pas la chose la plus intéressante du monde je te le fais pas dire, mais je ne sais pas je suis motivé pour faire ça. De plus ce soir il y a un petit feu de camp et tout ou on mangera tous ensemble et on risque de bien s’amuser alors je me suis dit pourquoi pas.
Je verrouille mon portable avant de le placer dans ma poche, puis je regarde de nouveau l’héroïne se trouvant juste devant moi alors que son bébé se met à pleurer et que cette dernière la prend dans ses bras pour la calmer, chose qui fonctionna d’ailleurs, puis une idée commence à émerger et vienne à mon cerveau. Je trouve cette idée super intéressante alors je souris directement avant de prendre la parole de nouveau
- Effectivement je ne remets pas en cause ton rôle de super maman, je viens d’en avoir la preuve… Mais sinon tu sais quoi, je viens de penser là, tu n’as qu’à venir pour la soirée. Quand on a fini le nettoyage, je viens te chercher avec ma voiture, et on revient ici pour s’amuser tu en dis quoi ? Viens avec Soren aussi si il peut venir. Je pense que ça pourrait être cool.
❝ Let's get together and feel alright❞ #TeamTurquoise
L’impression de j’avais eu d’Antoine lors de notre première rencontre se confirme alors que je le vois me chambrer sur ma tenue qui est il faut le rappeler des plus inhabituelles. Je comprends mieux d’ailleurs pourquoi Soren et lui s’entendent si bien. “Pas de doute que mon accoutrement mette du baume au coeur. Et rassure toi tu n’es pas le seul, jepense que j’ai du en faire sourire ou rire plus d’un”. Elle se rappelle alors les regards des passants et sourit elle-même à ce souvenir pas si lointain. Je sais très bien qu’il n’en parlera à Soren que si cela ne me gêne pas, on se connait encore peu et je pense qu’il ne voudrait pas me blesser inutilement, je lui donne un petit coup de coude qui l’effleure à peine vu la taille qu’il fait par rapport à la mienne. “Pas de souci vu que je risque moi même de lui dire pour le détendre quand il rentrera de cours” C’était ces petits moments qui évitait la routine au quotidien, partager ce que l’on avait fait et vécu au courant de la journée. “Tu veux immortaliser ce moment ?” J’hausse les sourcils tout en souriant mais je trouve l’idée amusante, bon je pourrais toujours rééditer la tenue un jour mais pour une soirée déguiser ou la se sera fait exprès. On se met l’un à côté de l’autre, moi prenant une pause de sauveuse de l’humainité enfantine quand Antoine prend la photo. Quand il me montre le cliché et malgré mon accoutrement grotesque nous sommes beaux comme quoi le ridicule ne tue pas. “On a la classe !” Il m’explique alors la raison pour laquelle de nombreuses personnes sont sur la plage. Je suis surprise et en même temps je suis admirative du temps et de l’énergie que les gens sont prêts à donner pour palier aux incivilités. Je ne suis pas un exemple forcément de trieuse acharnée, mais j’essaie de respecter les codifications des déchets et j’évite d’ailleurs les lingettes jetables depuis que j’avais vu un reportage qui montraient qu’elles finissaient par s’accrochaient aux hélices des moteurs car jetées n’importe comment. “Je suis impressionnée. C’est une superbe initiative.” Je prends ma fille dans mes bras alors qu’il me parle d’une soirée sur la plage pour cloturer leur action écologique. Une soirée sur la plage bon enfant, détendue, sans prise de tête sans penser aux problèmes ca pourrait être une bonne chose. A sa proposition, je lève la tête vers Antoine et lui sourit. “Je peux même proposer mieux. Je dois déposer ma fille chez ses grands parents cet après-midi, ils me la prennent de temps en temps pour me laisser respirer un peu même si j’ai plus que du mal à la laisser loin de moi. Donc je pourrai vous rejoindre pour vous aider cet aprem ? Ca me ferait du bien, ça me changerait les idées.” Je repose ma fille qui s’est calmée dans la poussette avant de reporter mon attention sur l’ami de mon compagnon. “Malheureusement Soren ne pourra être des notres ce soir, il a un conseil à l’université, les partiels ne vont pas tarder et je crois que le corps professoral doit mettre en place pas mal de chose. Tu commences à connaitre Soren, son métier est une passion et lui tient à coeur.” Même si je devais reconnaitre qu’il avait parfois mis son travail entre parenthèse pour prendre soin de moi et veiller du mieux qu’il le pouvait sur Cami et moi-même. “Mais si c’est valable pour moi seule et que je peux me joindre à vous, je suis partante.” Apparemment cela ne pose pas de souci et Antoine a l'air content de pouvoir compter parmi les gens qui seront la quelqu'un qui connait un peu. Je le laisse retourner auprès de l'équipe en place et je lui certifie qu'après avoir enlever mon costume de super maman, je serai la en début d'après midi prête à me retrousser les manches et faire une bonne action pour la ville et la plage.
Le réveil était dur, mais elle avait promis d’y être. Amelia soupirait, ne voulant pas bouger de son lit. Ça devenait de plus en plus dur de se lever, surtout en sachant ce qui l’attendait. En sortant de l’eau après une petite session de surf avec Malika, elles ont croisés le chemin de deux types qui distribuaient des flyers. Ils les avaient interpellés, se présentant, faisant partie d’une association. Sea Sheppherd. Ils avaient bien parlés et le courant était bien placé. Si bien qu’Amelia et son amie s’étaient jointes à leur cause. Elles ont décidé de venir aujourd’hui nettoyer la plage avec eux. Amelia n’était pas la parfaite petite écolo’, oui elle triait ses déchets et tout ça, mais elle était loin d’être une militante. Voilà pourquoi même si c’était pour la bonne cause, ça ne l’enchantait pas plus que ça de se lever pour nettoyer la plage. On va dire qu’avec Lily-Rose, Amy avait déjà assez à faire. Mais elle ne manquait jamais à ses promesses et puis elle ne voulait pas non plus laisser Malika toute seule. Alors avec un soudain élan de motivation, la brune sortie de son lit et fila se préparer. Elle prépara en suivant le petit-déjeuner de sa fille et partie la réveiller. Comme sa mère, la petite eut du mal à se lever. Ezra s’était proposé de passer la journée avec Lily, voulant l’emmener faire une mini-croisière. Il avait tout organisé pour faire plaisir à la petite blonde, parce que oui, quand on est son prince charmant il faut faire les choses en grand. Ils allaient sur une île proche, ce qui les occuperait pour la journée. D’ailleurs en parlant du loup, Ezra sonna. Amelia laissa Lily-Rose se diriger vers la cuisine pour prendre son petit-déjeuner et partit ouvrir à son meilleur ami. Bien que ça lui fasse plaisir de les voir partir tous les deux, Amy ne pouvait s’empêcher de jouer les mères poules. La Iver n’aimait pas la laisser partir sans elle, bien qu’elle ait confiance en Ez’. Après un petit-déjeuner à trois, il était temps pour eux de se séparer.
Arrivée à la plage, elle passa un coup de fil à Malika. Répondeur. A tous les coups la brune devait encore dormir. Génial. Si elle devait se retrouver seule à nettoyer la plage, Amelia allait la tuer. Voyant non loin un stand ainsi qu’une petite masse de personne, la brune se dirigea vers eux. En se rapprochant elle reconnut le logo de l’association. Et ouf, elle arrivait à temps. Elle reconnut des têtes qui lui étaient plus que familière et dans un sens, ça la rassura. « Bonjour tout le monde. » Commença-t-elle par dire. Elle s’avança alors vers Jean et l’embrassa sur la joue, le sourire aux lèvres. « Salut ma belle. Tu vas bien ? » Les deux se connaissaient depuis des années et les relations qu’elles avaient en commun, du moins Tony et Alexander, avaient permis qu’elles ne se perdent pas de vues depuis les années facs. Amelia partit ensuite saluer Kristian. « Hey beau brun ! Gwen ne m’avait pas dit que tu serais là ! Si j’avais su, je serais venu en même temps que toi ce matin quand je t’ai entendu partir discrètement de l’appart ! » Elle le taquinait. Amy savait qu’il n’avait pas dormi chez elle, mais aimait bien l’embêter quant à sa relation avec sa colocataire. Ils allaient si bien ensemble, et puis depuis la mort de son mari, Kris a toujours était là pour elle. Ce qui lui faisait gagner des points aux yeux d’Amy. Et puis la jeune femme repéra une silhouette plus que familière. Il portait un vêtement à l’effigie que l’association et se rendit compte qu’elle ne pourrait pas l’éviter plus longtemps. « Salut Martin.. » Elle lui en voulait encore un peu. Il avait fait une gaffe en montrant Emilio à Lily et sur le coup, c’était parti en live. Une part d’elle ne pouvait s’en vouloir qu’à elle-même de ne pas dire à Lily qui est son père. Mais bon, le fait était que c’était Martin qui avait vendu la mèche sans le faire exprès la contrariait. « C’est toi l’organisateur ? »
Cleo me faisait rire de part sa façon d’être et je suppose que c’est pour ça que je m’entends bien avec elle. De plus je comprends amplement pourquoi Soren est en couple avec elle parce qu’il y a très peu de femme comme elle, à part ma petite Cassandra chérie. Cette dernière d’ailleurs me dit qu’elle en a certainement fait rire plus d’un en venant ce qui me fait pouffer de rire car je m’imaginais la scène de Cleo en train de pousser la poussette de la petite, et des passants la voyant dans cette tenue pour le moins originale qui devaient être dans l’incompréhension la plus totale se demandant pourquoi elle était habillée ainsi. Ce qui est encore plus drôle, c’est que ce n’est pas voulu en fait.
- Je te mets un 10 directement pour ton déguisement sans hésiter une seule seconde ! Ah oui vu le monde que tu as croisé en venant, c’est sûr que tu en as fait rire un bon nombre. Même sans le faire exprès t’es drôle c’est fou ça quand même … ça te colle à la peau !
En revanche en parlant de Soren, je ne suis pas du genre à tout aller raconter comme ça. Bien que ce soit mon ami, je suis plus du genre à tous garder pour moi. J’ignore la raison de cela mais je suis ainsi … peut être la mort de Jake m’a renfermé sur moi-même et aujourd’hui je garde ce que l’on me dit pour ne pas blesser les gens, c’est une possibilité mais je suis soulagé lorsque je l’entends me dire que de toute manière si je ne le fais pas elle le fera elle, et en me disant ça elle me donne un coup de coude joueur qui me fit doucement sourire. Il y avait déjà une certaine complicité bien que l’on se connaisse que très peu, mais c’est agréable pour dire vrai. D’ailleurs je fais mine d’avoir extrêmement mal vu la force colossale qu’elle a employé pour exécuter ce geste - Dans ce cas alors je te laisserai le plaisir de lui annoncer. Je donnerai cher en revanche pour voir sa réaction … mais par contre on ne croirait pas comme ça, mais t’as de la force
Je rigole doucement en la taquinant, puis je lui demande de prendre une photo pour garder en mémoire ce souvenir mais aussi le garder en image car ce n’est pas tous les jours que l’on croise Cleo dans cette tenue qu’elle seule peut porter en fait. Elle me demande si je veux immortaliser le moment et je lui fais signe de la tête que bien entendu je le veux. Elle prend une pause digne de Superwoman, ce qui me fait d’autant plus rire et je prends la photo. En la regardant tous les deux cette dernière me dit qu’on est vraiment swag à souhait et ce commentaire me fait sourire encore plus. Elle ne se prend pas du tout au sérieux et c’est juste génial d’être en sa compagnie car ça rebooste totalement.
- C’est vrai qu’on est beau … les plus beaux même je dirais !
Après avoir bien rigolé et déconné ensemble, on se met à parler du sujet de ma présence ici à la plage et cette dernière est impressionné du monde qu’il y a, sachant que d’habitude bien que ce soit une cause très importante, il y a très peu de personnes motivées à décrasser la plage. Je le suis tout autant d’ailleurs, mais je suppose que le principe de la soirée à la suite rameute tout de suite plus monde … moi le premier pour dire vrai. Alors qu’elle prend son enfant pour la calmer, je lui propose de venir la chercher un peu plus tard dans la soirée elle et Soren si jamais il peut venir et elle me répond qu’encore mieux que ça, elle compte bien venir cette après-midi pour terminer le job et je n’en suis que ravi, puis elle repose la petite dans sa poussette avant de m’annoncer la mauvaise nouvelle qui est que Soren quand à lui ne pourra pas être là à cause d’une réunion à l’université qui risque de l’occupé une bonne partie de la soirée. Enfin elle finit en me disant que si ça ne me dérange pas d’être seulement avec elle, alors elle est carrément partante pour cela. Je lui souris tout en la regardant et dans le même temps donnant mon doigt au bébé pour qu’il s’amuse avec.
- Ah oui c’est cool si tu viens. En plus ça me ferait plaisir de parler un peu plus avec toi pour être amis plus que de simples connaissances. C’est dommage que Soren ne soit pas là … mais en revanche bien entendu que tu peux venir … et je veux que tu viennes d’ailleurs ! J’en parlerai à l’organisateur
Je lui fais alors signe de la main car l’heure tourne et que je dois retourner à mon travail sachant qu’il était neuf heures tapante. En me retournant, je remarque qu’il y a une nouvelle tête que je ne connais pas non plus d’ailleurs et dont je ne connais pas l’identité. La seule chose que je pense savoir est que c’est une femme. Une fois de retour parmi le groupe je souris à cette jeune femme
- Salut moi c’est Antoine
Je me présente avant de reprendre la pince que Martin m’avait donnée précédemment et je me mets devant lui pour lui parler - La jeune femme à qui je viens de parler viendra cette après-midi avec nous, donc ça nous fait une personne en plus c’est plutôt cool