Je débarque sur la plage comme une parfaite étrangère ; je me sens un peu perdue dans le groupe où je ne connais vraiment personne. Du moins, je m'attendais à voir Tobbie. Comme à son habitude, Tobbie est en retard comparé à mon arrivé. Je m'incruste dans le petit groupe, lâchant un timide salut et brisant la glace, reprenant de mon entrain, en posant une question toute conne sur les sacs poubelles. «Tu verras, vers midi je vais être obligé d'enfourcher mon vélo pour partir chercher du rab » me répondit en riant, un jeune homme sûrement celui en charge de l’événement. (Martin) Je soupire et roule mes yeux au ciel en rejoignant le rire. Un autre se présente, Antoine. Je croise mes bras contre ma poitrine et une tape glisse sur le bas de mon crâne. « Salut, chérie. Tu m'attendais? » Tobbie glissa un bisou sur ma joue en passant à mes côtés. Elle balaie le groupe des yeux et salua le fameux monsieur d'avant. Martin qu'il s'appelle. Je note ça. Tobbie finit par se présenter et je me dit qu'il est peut-être temps que moi aussi je me présente. Un bel homme du groupe nous quitta pour s'éloigner. Il discuta avec une jolie brune et j'imagine que cela doit être sa copine mais je perçois une petite avec eux ; c'est beau. Je respire un peu nostalgiquement ; moi aussi je veux un enfant et vivre ma vie. « Ouais donc à 9h vous allez pouvoir commencer. Moi je reste ici encore un peu pour accueillir ceux qui voudront se joindre à nous encore par la suite, mais je vous rejoindrais rapidement. OK ?» Je regarde Martin et hoche machinalement la tête comme les autres sûrement.
Une jolie femme nous rejoignit un peu plus tard que les autres et se présenta immédiatement. Isabelle. Quel beau prénom. Je la salue d'un sourire mais ne décide pas de répéter encore une fois mon identité. Finalement, en observant un peu plus je remarque Kristian aussi. Je lui souris et hésite à lui bondir dessus mais je m’abstiens puisqu'une nouvelle bise se dépose sur ma joue. Amelia, la jolie brunette Iver, mon amie de fac. « Hé ma jolie. Tu es là, toi ? » Souriais-je. Je remarquais très vite qu'elle connaissait Kristian, mon meilleur ami depuis le lycée. Je rejoins bien vite les côtés de Tobbie et lui pince une fesse en toute discrétion en me mordant la lèvre inférieure ; retenir un rire est dur. « Vengeance pour la tape. » Je lui glisse un clin d'oeil et je dépose un baiser sur la joue. « Je reviens. » Je lui déposais une petite tape sur l'épaule avant d'enfoncer mes pieds dans le sable un peu plus loin. Je saute sur le dos de Kristian en lui couvrant les yeux ; comme une gamine. « Booyah ! » Lui hurlais-je dessus avant de sauter hors de son dos pou finir en face de lui. « Tu es là, toi aussi ? C'est une surprise et tu ne m'en a pas parlé. » Je fis une moue boudeuse puis, je riais doucement, gracieusement.
Il était bientôt neuf heure du matin et doucement mais sûrement l'ensemble des personnes volontaires arrivaient. Deux jeunes femmes qui se connaissaient assez venaient d'arrivée (Jean & Tobbie). Tandis que le prénommé Antoine venait de partir à la rencontre de quelqu'un plus loin. Les présentations se faisaient dans ce calme et cette bonne humeur propre aux matinées. D'après l'organisateur, il n'y aurait sûrement pas assez de sac ce qui paraissait peu probable au vu de la quantité présente au stand. Cela en disait long sur l'état actuel de la plage. La journée risquait d'être longue. Quelques secondes vous étiez tous affublés de vos outils de travail. « Ouais donc à 9h vous allez pouvoir commencer. Moi je reste ici encore un peu pour accueillir ceux qui voudront se joindre à nous encore par la suite, mais je vous rejoindrais rapidement. OK ?» Tu hoches vivement la tête, pressée de commencer.
Une rousse arriva par la suite (Isabelle) dans un charmant sourire et une inquiétude touchante. « Je ne suis pas en retard, hein ? » Tu te retournes vers elle. Sûrement parce qu'elle n'a interpellé personne encore. Tu t'imagines brièvement qu'elle ne connaît personne pour l'instant. «Non ne t'en fais pas. Il semblerait que nous attendions un peu plus de monde pour démarrer. Moi c'est Barbara. C'est la première fois que tu fais ce genre d'action ? » Tu as toujours aimé le contact alors tu n'hésites pas vraiment. Après tout toi non plus tu ne vois pour l'instant aucune tête connue à ce rassemblement. Autant en profiter pour faire connaissance avec des gens qui sont préoccupés par les mêmes causes que toi.
C'est bientôt l'heure et le petit groupe s'anime de part et d'autre de brides de conversations discrètes. Tes yeux se posent sur l'étendue de sable devant toi. Tu vas rentrer épuisée et certainement courbaturée de ta journée. Tu repenses au pantalon de yoga, jamais utilisé pour la bonne raison, que tu portes. Pourquoi pas débuter aujourd'hui ? Tu poses ta pince et commences par t'étirer le dos. La souplesse ce n'est pas vraiment ton point fort. Tes mains sont bien loin de toucher le sol. Quitte à passer des heures à se pencher autant se préparer un peu. Ni une ni deux, te voilà au sol à imiter la posture du chien tête en haut – tu es certaine d'avoir lu ça dans ton magazine ce matin. Buste au sol et on pousse sur les bras en gainant. Un. Deux. Trois. Quatre. Cinq pompes. Tu ne peux pas aller plus loin sans devoir agoniser ou bien poser les genoux au sol. Un petit saut plus tard, te voilà debout le corps détendu et chauffé. Certains te regardent bizarrement. « Préparez-vous ou vous serez en lambeaux ce soir ! Je n'ai peut-être pas assez mis de lait dans mon café ce matin, je l'avoue... » Un éclat de rire t'échappe. La compagnie fait toujours ressortir le plus drôle toi. Et oui tu as mal dosé ta boisson matinale.
Que faire d'une journée où on est seul à la maison ? Que la femme est au travail, le fils à l'école et la fille chez son grand-père ? J'ai déposé Clara chez mon père ce matin assez tôt. Il a insisté pour l'avoir pour lui aujourd'hui et je n'ai pas pu dire non. Donc, me voilà seul, sans occupation. Alors j'ai décidé de sortir avec whisky, le berger australien rouge des voisins. Je l'emmènerais à la plage, ça va être cool. Il va pouvoir se défouler un peu et puis à cette heure-ci il n'y a pas encore beaucoup de monde normalement.
Je me suis donc mit en route à 8h30 pour arriver à 9h à la plage. Je suis un instant surpris de l'attroupement de personne dans un coin un peu plus reculé. Derrière ce petit groupe, je peu bien clairement voir un stand et des ustensiles divers et variés. Ma curiosité est attisée et je me dirige donc rapidement vers le petit groupe. Whisky reste bien sagement à mes cotés et observe curieusement les gens. Il s'approche finalement de Barbara car c'est sans doute celle qui l'intrigue le plus à être allongé là, au sol. Il la renifle puis s'assoie devant elle lorsqu'elle se relève. Pour ma part je me dirige vers le stand après avoir rapidement salué tous les gens de loin. Là j'attrape un flyer qui est posé sur la table. «Vous, vous avez la tête de quelqu'un qui adorerait se joindre à nous !» m'interpelle un jeune homme. Je me tourne vers lui et l'observe. Il ne doit pas encore avoir dépassé la trentaine et pourtant il semble avoir une sacré confiance en lui. «Je ...hm … ouais … ? » bégayais-je, l’interrogeant du regard. Avec un large sourire, Martin me tends un sac poubelle, une paire de gants et une pince «On nettoie la plage aujourd'hui. Plus on est de fous, plus on rit » m'indique-t-il. J'observe un instant les ustensiles puis les prends en mains en souriant «... et moins on a de riz, c'est ça ? » demandais-je avec humour.
Martin éclate de rire et j'observe un peu l'assemblé avant de rejoindre Whisky qui a décidé que Barbara sera sa nouvelle meilleure amie. «Vous avez fait la bêtise de le caresser, pas vrai ? » demandais-je, amusé «Malheur vous y as prit, il ne vous lâchera plus » je souris doucement et tends une main à la jeune femme «Thomas » me présentais-je. Je ne sais pas si tout le monde se connaît ici, mais... peu importe, après tout.
Heureusement pour lui, Kristian n'était pas le genre asocial. Au contraire, faire de nouvelles rencontres et parler faisaient partis de ces hobbys préférés (après les jeux vidéos et youtube bien entendu). À ce niveau, on pouvait facilement le comparer à un gamin à l'école primaire : prêt à approcher tout le monde pour trouver quelqu'un de bien avec qui passer la récréation. Bref, après avoir repéré Martin, il s'approcha rapidement pour signaler sa présence. Le jeune technicien avait bien confirmé sa présence, il n'allait pas changer d'idée, même si cela signifiait qu'il devait se lever tôt. Dans la vie, faut faire des sacrifices ! Comme à leur habitude, Martin et Kristian partagèrent quelques rires avant que ce dernier se tourne vers - sûrement - l'un de ses compagnons de nettoyage. Antoine était son prénom. Le brunet lui glissa un sourire et vint se poser à genou sur le sable pour prendre une bouteille d'eau dans son sac. Non, il n'était pas déjà désyhydraté, il avait tout simplement la bouche pâteuse dû à la pâte à dents. Pendant ce temps, plusieurs personnes vint approchés le trio, d'autres volontaires. La bouche pleine d'eau, toujours à genou sur le sol, il leva la tête pour les regarder se présenter l'un à l'autre. Lorsqu'ils se tournèrent vers lui, il leva la main pour le saluer. Une fois terminé avec sa bouteille, il la rangeant à nouveau dans son sac pour se redresser, remarquant Jean un peu plus loin. Un sourire se dessina sur son visage au contact visuel pour ensuite voir Tobbie tout près d'elle. « Hey Tobbie ! Mon dieu, ça fait un bail ! » Il n'avait pas revu la jeune femme depuis quelques temps déjà et pourtant, c'était la meilleure amie de Jean. En même temps, ils traînaient ensemble à cause de cette dernière. Bien qu'ils s'appréciaient énormément, ils n'ont jamais vraiment été de supers copains de la mort ! Ce pourquoi, ils s'étaient perdus de vue. Tel un jeune scout, Kristian écouta les instructions de Martin. Le groupe commençait à prendre forme, autant commencer avec ça pour l'instant. N'ayant pas de sac poubelle, il se pencha pour s'en prendre un lorsqu'une voix familière attira son attention. Amelia fit son arrivée. Il lui adressa un sourire lorsqu'elle s'approcha, mais l'expression sur son visage devint soudainement confu. Sourcils fronçés, il regarda son amie tentant de comprendre. « Eum... j'étais pas... je n'ai pas... » On sentait le malaise qui se créait en lui, tandis qu'il cherchait ses mots. Oui, il avait déjà passé la nuit chez elle quelques fois, après avoir consommé de l'alcool. Par contre, il dormait sur le divan, ne se sentant pas assez à l'aise de s'imposer dans la chambre de Gwen. Question de respect, c'était son excuse. « Quelqu'un a passé la nuit... chez vous ? » conclua-t-il rapidement. Si ce n'était pas lui qui s'était faufiller ce matin, c'était qui ? Lorsqu'il était question de la jeune femme, il était une cible facile et Amelia prenait souvent plaisir à le taquiner. Autant en rire, non ? Soudainement, quelqu'un vint lui sauter dans le dos en criant, le faisant presque tomber tête première dans le sable, mais la personne descendit assez rapidement pour éviter tout accident. « Putain, tu veux me tuer ou quoi ? Tu sais que j'suis pas en forme. » Une main dans son dos, il secoua la tête à Jean avant de lui glisser un sourire. Il ne pouvait pas rester sérieuse avec elle, impossible ! Dès que leur regard se croise, c'est peine perdu. « Une surprise c'est censé rester secret, non ? » se moqua-t-il, comme à son habitude. « Et puis, d'où tu m'boudes ? Tu ne m'en as pas parlé non plus. On est quitte ma vieille ! » En fait, il n'aurait pas cru que la brunette se serait inscrit aussi, avoir su ! Il lui aurait demandé de l'accompagner, étant donné qu'il était seul. Bref, finalement, la journée allait bien se passer. Les gens semblaient sympathique et au moins, il connaissait quelques personnes. « Bon ! On commence ? Je vais aller dans le fond là-bas, qui m'aime me suive ! » lâcha-t-il avant de se mettre en marche vers l'ouest. Autant commencer par le bout et revenir peu à peu, au lieu de commencer n'importe où.
Je ne les ai pas compté, mais je sais que nous sommes plus de 5. Nous sommes en nombre largement suffisant pour faire un bon nettoyage comme il se doit. De toute manière, demain et après demain je serais encore là et la plage sera propre ! Je salue tout le monde chaleureusement et leur donne à chacun une pince ainsi qu'un sac poubelle. Je vois que beaucoup se connaissent déjà et c'est tant mieux ! Ils seront sans doute plus motivé ainsi que s'ils étaient seuls tout le temps ! Il y en a même un qui arrive avec un chien ! Ça n'annonce que du bon et de la rigolade. En plus le canidé est vraiment adorable.
J'allais prendre la parole pour dire au groupe que c'est bon, que nous allons commencé, mais un Kristian prends la parole, disant qu'il va s'occuper du bout là-bas. J'hoche la tête « Ouais, mettez vous par deux ou trois, chaque prends un coin de la plage on se retrouve là-bas, au centre, ok ?» leurs expliquais-je.
J'attends leur confirmation avant de lever ma pince au-dessus de ma tête dans un geste triomphant « Pour la nature !» m'exclamais-je avant de rigoler de bon cœur et me tourner vers le jeune homme qui est déjà parti vers l'Ouest «Eh Kristian, attends ! » l'interpellais-je en courant vers lui « Je vous laisse gérer. Si vous avez un problème, vous savez comment me reconnaître » reprenais-je à l'attention des autres en désignant la tête de mort sur mon t-shirt, l’emblème des Sea Sheppherd.
Je rattrape ensuite Kristian et marche à ses côtés «ça va toi ? » demandais-je en le regardant « C'est vraiment super cool que tu sois venu tu sais ? Ça fait super plaisir» lui disais-je avec sincérité sur un ton enjoué tout en lui offrant un très large sourire «je peux juste te poser une question ? » j'attends qu'il m'y autorise avant d'hausser les épaules « Comment t'as pris connaissance de cette action ? Par les affiches en villes ? T'as vu mes collègues dans les rues avant ? Ou t'as regardé sur internet ?» je continue de marcher vers notre coin « C'est juste de la pure curiosité pour nos statistique. Personne n'y échappera, tu sais ?» je souris tandis que je m'arrête et que je commence à ramasser les déchets qui se trouvent autour de moi.
résumé:
a parlé à : tout le monde *pan* est avec : Kristan à fait : l'ouverture officielle du grand nettoyage !
« Iris, le chef demande si c'est toujours ok pour le nettoyage de la plage tout à l'heure ? » Je regarde la personne qui vient de rentrer dans la salle réservée aux chirurgiens et je soupire en entendant sa phrase. Il y a quelques jours, quand il a demandé qui serait les personnes intéressées pour y aller, pour représenter l'hôpital, j'ai répondu oui. Mais aujourd'hui, je ne suis plus sûre de le vouloir. J'ai passé la nuit ici et j'aimerais pouvoir dormir dans un vrai lit, en rentrant chez moi. « C'est à quelle heure déjà ? » « Huit heures. » Aie, ça pique et la grimace qui se dessine sur mon visage fait facilement comprendre à ma collègue que cela ne me réjouie pas. Il va pourtant falloir que j'y aille. Je suis du genre à tenir mes promesses et puis passer une journée à la plage, ça ne peut pas me faire de mal. Alors que je me lève, prête à aller chercher de quoi grignoter dans les placards, je me fais biper. Je jette un rapide coup d'œil à l'objet et comprends très vite que je ne pourrais pas manger. « C'est l'heure d'aller travailler ! »
Un violent accident de voiture a occupé toutes les équipes de l'hôpital. La cardiologie, la traumatologie, la neurologie et même la pédiatrie. Parmi les passagers des différentes voitures, il y avait un enfant et moi qui pensais finir ma garde tranquillement, ce ne fut pas le cas. Après avoir bataillé, cherché pendant plusieurs heures d'où venait le problème, je suis en train de le recoudre. Il est toujours vivant et c'est le plus important. Je m'éloigne de la table d'opération et une infirmière vient me retirer ma blouse. « Excusez-moi, il est quelle heure ? » « Huit heures. » Je soupire longuement. Et merde, je serais en retard. Je n'ai plus qu'à espérer que le chef ne sera pas sur la plage, sinon je vais me faire remonter les bretelles. « Merci. » Je passe dans la petite pièce d'à côté et je me lave les mains. L'interne qui était avec moi lors de l'opération est parti annoncé à la famille que tout s'est bien passé, je peux donc partir sereinement vers le vestiaire.
Je suis rapide pour me changer et ce n'est qu'avec vingt minutes de retard que je quitte l'hôpital. Je monte dans ma voiture et rendre l'adresse du rassemblement dans mon GPS. J'ai beau connaître la ville, la plage est longue et je n'ai pas forcément envie de marcher pendant plusieurs kilomètres pour enfin trouver tous les bénévoles. Heureusement pour moi, la circulation est calme et une fois arrivée, mon retard n'est que de trente minutes. Je prends la petite veste que j'avais prévu spécialement pour l'occasion et je sors. C'est avec un rythme assez soutenu que je me rends jusqu'au fameux endroit. Je me présente à ce qui ressemble à un accueil et je prends un sac poubelle. J'écoute rapidement ce que l'on me dit, puis je finis par me mélanger aux autres. Je rejoins une jeune femme, brune. « Je ne sais même pas pourquoi je suis étonnée d'être en retard. » Je rigole doucement. L'humour est toujours une bonne méthode pour engager la conversation. « Je n'ai rien raté j'espère. » De toutes façons, c'est trop tard maintenant. « Je m'appelle Iris. »
résumé:
a parlé à : Jean est avec : Jean à fait : est arrivée
❝ Let's get together and feel alright❞ #TeamTurquoise
Alors que l’on finit notre conversation je le laisse retourner auprès des membres déjà présents et je reste un peu la à les regarder se préparer. Des mini groupes se forment se répartissant les pinces, les sacs poubelles. Je me dis que si je les rejoins comme prévu tout à l’heure j’aurai la chance de connaitre Antoine et il pourrait m’intégrer plus facilement dans le groupe déjà en place. J’entends Cami qui commence à gémir, l’heure tourne et elle va commencer à avoir faim. Je profite d’un banc à proximité et je prends ma fille sur mes genoux et sort du sac un biberon que j’avais préparé. Je le lui donne patiemment jetant par moment un coup d’oeil aux groupes qui continuent de s’agrandir. Faut dire que si tôt certains ne sont peut être pas aussi motivée. De toute façon je pense que l’essentiel est d’aider peu importe à quelle heure on arrive. Une fois le biberon fini, je replace ma fille dans la poussette, range toutes mes affaires et sors mon portable pour envoyer un message à Soren : “Je dépose Cami chez mes parents pour la nuit. Je vais participer cet après midi au nettoyage de la plage et il y aura une soirée après. Ne t’en fais pas pour moi, je viens de voir qu’Antoine était la aussi. Il veillera sur moi si cela peut te rassurer. Bisous”. Une fois le message envoyé, je repars en direction de l voiture et toujours sous le regard des passants. Au moins je sais désormais les raisons des regards en biais. J’installe ma fille dans son siège, replis la poussette enfin essaie tant bien que mal. Puis me met au volant. En m’asseyant je me regarde assise et vois clairement ma culotte. Heureusement que je n’avais pas mis une petite culotte sexy en dentelle car la ca aurait été du plus mauvais gout. Je mets en route la voiture et me rend directement chez mes parents. Avant de descendre j’enlève le sous vêtement qui la ou il est placé ne sert à rien. Je les embrasse leur laisse tout ce qu’il faut pour Cami. Je prends ma fille lui fais un gros calin et un énorme bisous. La laisser me fend le coeur même si c’est pour moins de 24h pourtant je sais que je dois m’habituer à cela car si la situation reste ainsi Mattéo voudra la voir et la prendre. Je ne dois pas penser à cela autant penser à la journée qui m’attend. Je rentre chez moi, prends une douche et me change dans une tenue assez pratique pour ne pas être gênée pour ramasser les détritus. Vive le vieux short en jean qui est en fait un vieux jean coupé, accompagné d’un débardeur blanc et d’un gilet. Je prépare toutefois un sac au cas ou la soirée serait plus fraiche. Je mange un rapide morceau et me décide avant d’aller rejoindre l’équipe de passer au shop pour prendre des bouteilles d’eau et quelques petites choses à manger pour les récompenser de leur travail.
Kristian m'avait un peu abandonné. Un peu, carrément. Je restais planté là, sur la plage sans le sac en main. Je regardais un peu autour de moi et il me fallait me mêler à la foule ; trouver quelqu'un pour faire équipe histoire de ne pas rester aussi perdue qu'une sardine sur un bateau. L'expression est bien choisie je trouve, dans notre cas. Je joue avec mes pieds dans le sable chaud, les mains dans les poches, comme une touriste. Moi qui voulait faire ma bonne action ; c'est foutue. Y avait Tobbie mais elle connaît du monde ici, alors, c'est pas la peine. Je soupirais et me décidais finalement à m'atteler à la tâche, seule. Un sac noir en main et un pic en tige de l’autre, je voyageais doucement près du bord de la mer, histoire de voir des détritus provenant de l'eau ; la mer est plus polluée qu'on ne le pense.
« Je ne sais même pas pourquoi je suis étonnée d'être en retard. » La voix m'était inconnue, alors je soulève mon regard sur elle et je l’aperçois qui rigole. Une humoriste, c'est bien ça, ça détend l'atmosphère et puis comme cela, je ne suis pas toute seule ! Je la rejoins dans un rire plus silencieux que le sien ; un peu de gêne au premier abord, rien d'anormal. « Je n'ai rien raté j'espère. » Je soupir, amusée, en piquant ma tige métallique dans une canette usée. Je la jette dans mon sac poubelle. « Mis à part une serviette hygiénique gonflée par l'eau... non rien. » Me voilà qui me lance dans un humour dégueulasse ; elle n'était pas forcée de savoir ma première grande trouvaille mais bon. Je déglutis, un peu gênée de l'avoir dit au final. Il faut vraiment que j'apprenne à peser mes mots. « Je m'appelle Iris. » Se présente-t-elle et j'en fais immédiatement de même avec un large sourire. « Enchanté, moi c'est Jean. Pas comme l'alcool -bien qu cela se dit pareil- mais comme le pantalon ; jeans sans le s. » Je m'explique parce que si jamais on s'amuse à m'appeler Jean en français, je vais péter un plomb. « Vous aussi vous êtes écolo ? » Je plissais les yeux en l'observant ; c'est une jolie blonde et... Putain de merde, pas encore. Pourquoi faut-il que j'ai ce sentiment de lesbienne dès que je m'approche d'une femme ?
résumé :
a parlé à : Iris est avec : Iris à fait : ramassage de détritus au bord de l'eau
Elle qui pensait se retrouver seule, fut surprise de retrouver Jean. Au moins si Malika désertait et manquait à son engagement, Amy aurait de la compagnie. « Oui bizarrement.. Je me suis laissé tenter par un bel écolo. » D’ailleurs, en jetant un coup d’œil dans l’assemblait, l’écolo en question n’était pas présent. A la place, Amy retrouva Kristian. Elle ne tarda pas à le saluer, abandonnant Jean pour aller le taquiner. C’était facile de le déstabiliser, surtout quand elle commençait à l’embêter à propos de Gwen. Ça se voyait qu’il l’aimait bien et même si sa colocataire ne se sentait pas trop encore prête, Amy se doutait qu’ils n’allaient pas tarder à craquer. A tomber dans les bras l’un de l’autre. C’était sûr même. Alors en attendant, la Iver continuait son petit jeu avec les deux, les tester, leurs faire comprendre qu’ils étaient fait l’un pour l’autre. Krikri devint confus, ne comprenant pas sa blague. Amy le regardait bégayer, son regard confus, rempli d’incompréhension. Amelia le regarda surpris, comme si elle avait fait une boulette. « Oh désolé je croyais.. » Mais ça ne dura pas bien longtemps. La blague fut de courte durée lorsque la brune se mit à rire. « Mais non je plaisantais. Rassure-toi, Gwen a passé la nuit avec Lily si tu veux tout savoir. » Elle rit de plus belle, voyant qu’elle venait de le rassurer, même s’il ne voulait pas l’admettre. Un homme s’approcha ensuite du groupe et s’approcha vers Amelia. Elle ne l’avait jamais vu auparavant et pour qu’il vienne vers elle, s’était qu’il avait déjà dû se présenter auprès du petit groupe. Il se prénommait Antoine. « Enchantée, moi c’est Amelia. » Elle tendit sa main pour la lui serrer. Elle se rappelait à présent l’avoir croisé sur le chemin, parlant avec une jeune femme avec un bébé.
D’autres arrivèrent et elle crut reconnaître Thomas le grand frère d’Ezra, accompagné d’un chien. Mais son attention se reporta sur Martin qui conseilla à tout le monde de se répartir pour commencer le boulot. Piou. Amy renvoya alors un message à Malika pour savoir si elle comptait bouger ses fesses du lit pour venir la retrouver. Elle vit alors Kris et Martin partir d’un côté, et Jean d’un autre. Amelia se rendit au stand et s’empara à son tour d’une pince et d’un sac poubelle. Plus vite ça serait fait, plus vite elle pourrait rentrer chez elle. Elle vit Antoine et décida de retourner vers lui. « Si vous voulez on peut partir tous les deux faire un côté ? » Lui demanda-t-elle une fois arrivée près du jeune homme. En tout cas ça serait toujours plus marrant que de faire ça toute seule.
résumé:
a parlé à : Jean/Kris/Antoine est avec : Antoine à la fin à fait : que des va et vient
Dernière édition par Amelia Iver le Dim 1 Mai 2016 - 22:44, édité 3 fois
En revenant je m’étais adressé à une jeune femme que je ne connaissais absolument tout en me présentant et quelques secondes après elle fit de même. Son nom était Amélia et elle semblait plutôt gentille et cool aux premiers abords. Je saisis sa main pour la lui serrer tout en lui faisant un sourire ainsi qu’un clin d’œil. Par la suite après avoir parlé avec Martin, chacun s’éparpilla sur la plage dans un coin pour commencer à enlever les déchets trainant un peu partout sur le sable. Ne connaissant pas grand monde pour le moment jusqu’à ce que Cleo ne vienne je partis dans mon coin sans faire de bruit pour enlever tout ce que je trouvais.
Quand je fais quelque chose, je suis souvent concentré à fond là-dessus et plus rien n’existe autour à partir du moment où je suis seul. Etant seul à ramasser les déchets dans mon coin, je ne fais pas attention aux deux nouvelles arrivantes qui en plus de ça sont deux de mes connaissances récentes qui plus est. Rapidement et plus que ce que je ne pouvais l’imaginer, le sac se rempli. Lorsque je vois tout ce qui traine, je me demande comment les gens peuvent laisser trainer des trucs comme ça sur la plage alors qu’il y a des poubelles quelques mètres plus loin. Je ne suis peut-être pas le meilleur exemple c’est sûr, mais je suis un minimum civilisé pour ne pas jeter tout et n’importe quoi n’ importe où. Et alors que j’étais dans mes pensées, j’entends la voix d’une jeune femme derrière moi que j’ai entendu il y a de cela quelques minutes à peine et encore. Je me retourne directement et je remarque qu’Amélia est ici et qu’elle est accompagnée de Cleo. Je leur souris doucement en bougeant la tête de haut en bas - Ouais pas de soucis on peut faire ça. Cela peut être marrant
Quand je regarde le nombre de personnes présentes ici et que je remarque que nous sommes seulement 3 hommes, je me dis quand même qu’il n’y a rien à faire, les femmes sont beaucoup plus écolos que nous. - Alors vous habitez ici depuis longtemps ou pas du tout ?
C’est vrai que c’est une question pas très utile, mais ça fait la conversation et c’est toujours mieux que jouer avec les pinces, bien que cela peut être très amusant en définitive
❝We write it, we built it, we own it ! ❞ #turquoiseteam
Une femme brune Barbara, finit par se retourner assez rapidement et me rassurer «Non ne t'en fais pas. Il semblerait que nous attendions un peu plus de monde pour démarrer. Moi c'est Barbara. C'est la première fois que tu fais ce genre d'action ? » Elle parait fort sympathique. Je me sens bien face à elle, mais de sensation de malaise, comme tu ressens ces derniers jours. *Elle ne te reconnait pas, déjà, tu peux parler librement sans trop craindre de blesser*. Elle s'interesse à toi alors tu finis par lui répondre en souriant « Enchantée, j'ai l'intime conviction, que c'est une première pour moi. Enfin, je crois que c'est une première pour moi oui. » *Respires Isa, Respires*, tu paniques un peu, tu ne voulais pas aborder le sujet directement. « Hum, en faite pour faire court, j'ai une amnésie générale et donc, je ne me souviens plus rien de mon passé, de mes goûts, de mes couleur. Enfin voilà » Nous échangeons un peu et nous tournons vers la plage & le magnifique Ocean Pacifique, qui nous ouvre les bras. Si je suis sur d'une chose, c'est que j'aime l'Ocean, ce sentiment de Liberté, monte en moi. Je me sens si bien. Un homme, Thomas, arrive avec un chien, Whisky qui reste bien sagement à ses cotés, quel chien bien éduqué. Il parait observer curieusement les gens. Elle finit par s'excusez en me disant qu'elle veut se préparer. Je la regarde intrigué. Elle pose sa pince et commences par s'étirer le dos. Ce qui ne m'a pas l'air d'être une mince affaire. Ni une ni deux, la voilà au sol à imiter la posture de Yoga, Buste au sol et poussant sur les bras en gainant. Whisky s'approche finalement de Barbara car c'est sans doute celle qui l'intrigue le plus à être allongé là, au sol. Il la renifle. Un. Deux. Trois. Quatre. Cinq pompes. Je ne la vois pas très à l'aise et finit par me demander si le sport, c'est ma tasse de thé. Un petit saut plus tard, la voilà debout le corps détendu et chauffé. Le chien s'assoie devant elle. Certains la regardent bizarrement. « Préparez-vous ou vous serez en lambeaux ce soir ! Je n'ai peut-être pas assez mis de lait dans mon café ce matin, je l'avoue... » dit elle avant d'éclater de rire, instinctivement tu fais de même.
Le maître du chien, Thomas, qui s'était dirigé vers le Stand, où quelques mots et rire ont été échangé, finit par rejoindre Whisky qui ne quittait plus Barbara. «Vous avez fait la bêtise de le caresser, pas vrai ? » demandais-je, amusé «Malheur vous y as prit, il ne vous lâchera plus » je souris doucement et tends une main à la jeune femme «Thomas » me présentais-je. Je ne sais pas si tout le monde se connaît ici, mais... peu importe, après tout. J'en profitais pour caresser le chien. Je m'étais retenu jusque là, mais une force sans non, m’encourageait à le faire. Cela me plu énormément. apparemment, j'aimais les chiens. Était-ce le cas de tous les animaux?
L'organisateur, Martin, distribuent à ceux qui n'en ont pas, pinces et sacs. Je réceptionne, une des pinces et un des sac poubelle. Ils nous conseil de nous mettre à deux ou trois, de prendre un coin de la plage et de nous retrouver une fois finit au centre. Je fis signe de la tête, pour dire que tout était ok. Une fois qu'il a eu notre retour, il lève sa pince au-dessus de sa tête dans un geste triomphant « Pour la nature !» s'exclamait-il avant de rigoler de bon cœur. Rire, que je ne pouvais de partager à mon tour. *ah oui je suis comme ça... Bon ok, ça me va.
Je me retourne vers Thomas, je me permet de lui tendre, un peu maladroitement la main. Il semblerait que ce ne soit pas trop mon truc. « Moi, c'est Isabelle. » Puis je m'adresse à Barbara & à Thomas, « Ca vous dit, de se mettre tous les trois. » Dis-je avec ce sourire, qui visiblement ne voulait pas me lâché aujourd'hui. Cela faisait bien longtemps, que je ne souriait pas ainsi. Pas envie de me prendre la tête aujourd'hui, pas envie de trop penser
Kristian avait du mal à faire une phrase complète sans s'interrompre, cherchant ses mots. À vrai dire, il tentait plus à comprendre pourquoi Amelia croyait qu'il avait passé la nuit chez elle alors que c'était loin d'être le cas. Un brin de jalousie ? Oui. Il redoutait toujours ce jour où Gwen allait tomber dans les bras d'un autre homme que lui. De toute façon, si ça arrivait, il pouvait se blâmer de prendre son temps. Heureusement pour lui, tout ça n'était qu'une des plaisanteries quotidienne de la brunette. Kristian laissa aller un rire de soulagement en essayant tout de même de camoufler son petite malaise. « Oh, mais je m'inquiète pas. C'est juste que je me demandais... Aux dernières nouvelles, elle n'avait rencontré personne. » En espérant que cela n'arrive jamais. La situation dans laquelle il se trouverait. De plus, au lieu d'upgrader à amoureux, il aurait quasiment le titre de meilleur ami gay. Celui à qui elle confirait tout sans oublier de détails. Non, merci ! « Enfin, j'en sais rien et elle peut bien faire ce qu'elle veut. » Un peu plus et il dit qu'il s'en fout. Donc, avant de se caller encore plus, il fut content que cette dernière décide d'aller à la rencontre de Martin.
Jean était rapidement passé le voir afin de lui manifester sa présence et faut dire qu'Il tait bien content qu'elle soit là elle aussi. La coincidence quand même ! Bref, Kristian était prêt à se lancer et commencer le boulot. Il se propose pour commencer au fond, Martin acquiesce pour ensuite diriger les autres. N'aimant pas trop avoir à choisir entre les gens, il décida de s'y rendre seul, ceux qui voudront le suivre, suivront, c'est tout. Tandis qu'il marchait vers son coin, il s'arrêta lorsque Martin cria son prénom pour se faire attendre. Bon bah, il était avec le cousin de Gwen. Tant mieux ! « Oh, bah ça va toujours et toi ? » Kristian pouvait voir à quel point son ami tenait le projet à coeur et c'était cool de voir des gens aussi impliqué. Lui ne l'était pas vraiment, sauf pour la base, mais il respectait le travail de Martin. Aux remerciement de l'organisateur, le technicien lui retourna son sourire sincère. « Ça me fait plaisir aussi. Sérieux, t'as tout organisé ça, c'est ouf. » Ce n'était pas lui qui allait faire un truc du genre, vraiment pas. Bien que la cause était bonne, Kristian n'avait jamais vraiment été un leader et pour ce genre de chose, c'est une qualité indispensable. Pour lui, c'est plutôt la procastination lorsqu'il est question de projet. Comme son bureau dont il était censé peinturer les murs. Pourtant, cela fait sûrement un an que les pots de peintures traînent dans sa remise. « Ouais, vas-y. » Curieux de savoir ce qu'il avait à lui demander, il s'arrêta pour mieux se concentrer. Pas qu'il ne comprenait pas en marchant, mais c'était un homme et faire deux choses à la fois, c'était plus compliqué. « Ah et bien, bouche-à-oreille. Enfin, Gwen m'en a parlé. Elle voulait venir et m'a demandé, je me suis dit "Pourquoi pas ?". Ça fait changement de passer la journée à jouer avec ma playstation ou regarder Netflix. » Une fois de temps en temps, changer sa routine pouvait faire du bien. Bien qu'à son réveil, il n'était pas trop certain d'aimer ça, mais jusqu'à maintenant, il ne regrettait pas d'être venu. Tout comme Martin, il se mit à ramasser les déchets qui trainent sur le sol. « Y'a une poubelle tout près et les gens balancent tout sur le sable. Je comprends pas. » Parfois, il aimerait bien se mettre dans la tête d'un autre pour comprendre ce qui passe par la tête de certaines personnes. Ce n'est pas difficile de se bouger le cul d'à peine quelques mètres pour jeter ses déchets. Apparemment, oui ! Après avoir ramassé un bon coin, les deux garçons étaient rendus un peu plus près de l'eau. Kristian releva la tête vers Martin pour voir où ce dernier en était et quelque chose derrière lui attira son regard. « Woah ! Bouge plus ! Recule surtout pas ! » s'exclama-t-il une main devant lui en signe d'arrêt, il s'avança rapidement vers le jeune homme. « Désolé, je voulais pas te faire peur, c'est juste qu'il y a une méduse tout près de tes pieds. Pas envie de devoir te pisser sur le pied. » rigola-t-il. Il avait vu ça une fois dans la série télévisié Friends, mais n'a jamais été voir si c'était réellement comme ça qu'on soulage la piqure. L'idée était juste drôle. À quelques centimètre de la bestiole, il s'accroupit pour mieux la regarder. En fait, c'était moche comme animal. Loin de ressembler au jellyfish de Bob l'éponge. « Un grosse vague a dû la faire attérir ici. » Il se trouvait pas trop loin de l'eau, mais pas trop proche non plus. Suffitsait d'une grosse vague pour monter le niveau d'eau et la ramener avec.
résumé:
a parlé à : amelia & martin est avec : martin à fait : est allé un peu plus loin pour commencer le nettoyage, à vue une méduse.
En arrivant sur la plage, des petits groupes sont déjà formés, alors je me dirige naturellement vers une femme qui se trouve seule. Je lui demande ce que j'ai raté, histoire d'engager la conversation et de rendre ce moment beaucoup moins ennuyant. « Mis à part une serviette hygiénique gonflée par l'eau... non rien. » Je rigole légèrement, surprise par sa réponse. Ce n'est pas vraiment ce à quoi je m'attendais. Je parlais d'informations concernant l'organisation de cette matinée ou journée qui s'annonçait pour nous. Mais sa phrase me fait rapidement comprendre que je ne suis pas à ma place ici. « Pourquoi est-ce que je suis venue ? » Je n'ai rien contre l'environnement et l'écologie, je pense d'ailleurs que c'est une bonne chose, mais j'ai peur d'être dégoûtée de ce que je vais voir et pourtant, j'ouvre des corps presque tous les jours, c'est pour dire. « Enchanté, moi c'est Jean. Pas comme l'alcool -bien qu cela se dit pareil- mais comme le pantalon ; jeans sans le s. » Je hoche la tête et lui souris. « Enchanté. » J'attrape les gants donnés avec le sac poubelle que j'ai mis dans ma poche quand on me les a donnés et je les enfile. On ne sait jamais, nous ne sommes jamais assez prudents contre les bactéries et ça même si nous attrapons les déchets avec une tige. « Vous aussi vous êtes écolo ? » Je ne me considère pas vraiment comme une écolo, disons que j'essaye de faire des efforts quand je le peux. « Pas vraiment, enfin pas dans l'extrême. » Si elle pose cette question, c'est certainement pour savoir ce qui me pousse à être ici. « Je suis chirurgienne à l'hôpital St-Vincent et ils ont demandé à plusieurs employés de passer ici, histoire de montrer que nous tenons à notre ville. » C'est surtout pour l'image de l'établissement. C'est important pour les propriétaires de montrer que les employés tiennent à autre chose qu'à leur métier et la santé. Et puis même si ce n'est pas forcément mon genre de venir ici, je trouve que c'est important de faire ça de temps en temps, de nettoyer des endroits que certaines personnes salissent sans scrupule. « Mais il faut croire que je me suis arnaquée, que je suis la seule à avoir eu le courage de venir. » Oui, parce qu'en arrivant, j'ai rapidement jeté un coup d'oeil aux personnes déjà présentes et je n'ai reconnu aucun de mes collègues. Il faut croire que j'ai finalement été la seule à écouter le chef. Même lui n'est pas là ! J'aurais pu aller me coucher, personne n'aurait rien vu. « Vous avez entendu parler de cette action comment ? Je ne savais même pas que ce genre de choses étaient ouverts à tout le monde et surtout, je ne pensais pas que ça plaisait aux gens de venir. » Je pique dans un déchet se trouvant face à moi, le premier et je le mets dans le sac poubelle sans identifier ce que cela peut-être, je ne voudrais pas vomir dès mon premier ramassage. J'en ramasse un deuxième puis je relève la tête et voit au loin Antoine, cet homme que j'ai rencontré il n'y a pas longtemps. Je lève alors la main pour lui faire signe.
résumé:
a parlé à : Jean est avec : Jean à fait : commence à nettoyer et fait signe à Antoine
J’attendais une réponse de la fameuse Amélia, mais aussi de Cleo car en réalité je ne la connaissais pas plus que ça, puisqu’elle m’est apparu il y a de cela quelques jours seulement alors que je rendais visite à Soren comme je le fais régulièrement au moins une par semaine à sa faculté. Mais du coup ce soir serait l’opportunité d’en savoir un peu plus sur elle, mais aussi sur les personnes présentes et donc par la même occasion faire de nouvelles connaissances, ou alors retrouver des connaissances. Je lève doucement la tête pour regarder les autres groupes et voir comment ils s’y prennent pour prendre le même rythme qu’eux et au loin je vois une jeune femme blonde à côté de Jean il me semble qui lève son bras et fait un grand salut avec le bras. Cette femme me dit quelque chose dans un premier temps, bien que je n’arrive à la reconnaitre à cause de la distance ou plutôt j’ai un petit doute sur son identité, alors je jette un coup d’œil sur les deux filles qui sont à mes côtés pour voir si jamais elles la connaissent, mais aucune réaction et alors que je regarde de nouveau en direction de la jeune femme tout en m’approchant de quelques pas pour voir un peu mieux, je constate que c’est nul autre qu’Iris la jeune femme qui me courrait après lors de la Color Run. Pas courir après comme une femme peut le faire pour essayer de draguer un homme, non courir après pour de vrai. Je me mis à sourire et même pouffer de rire en repensant à la course mais aussi et surtout à ce qu’il s’est passé juste après la course et à mon tour je me mis à lever ma main pour la saluer en retour avant d’hausser le ton
- Salut Iris !
J’avais bien envie d’aller la voir pour lui parler bien entendu, mais je n’allais pas abandonner mon groupe comme ça. Il me suffit simplement d’attendre la pause de midi pour manger et à partir de ce moment-là, j’irais à sa rencontre de nouveau pour converser de tout et de rien. Je ne doute d’ailleurs pas qu’elle va prendre un malin plaisir à se moquer de moi et de cette fameuse publicité pour déodorant tourné la dernière fois à l’improviste, mais je suis bon public alors ça me fera certainement rire
« Hum, en faite pour faire court, j'ai une amnésie générale et donc, je ne me souviens plus rien de mon passé, de mes goûts, de mes couleur. Enfin voilà » Que répondre à cela ? Tu n'en as aucune idée. Comment réagir quand une inconnue que vous avoue avoir perdu la mémoire et que cela a des conséquences tragiques sur son quotidien ? Tu as envie de lui serrer la main, l'épaule voir de la prendre dans tes bras. Mais cela serait déplacer. Alors tu lui souris plus tendrement sûrement un peu tristement aussi. « Vous avez du courage de l'avouer ainsi. Merci, je prends ça comme une marque de confiance. » Vous continuez d'échanger quelques mots sur le groupe de volontaire et le programme de la journée. Tu savoures avec elle l'étendue salée devant vos yeux.
Elle rit même à ta justification bancale concernant ton échauffement improvisé et sûrement un peu ridicule. Tandis qu'un chien, dont la couleur est aussi originale que ravissante, continue de se coller à ta jambe. Tu l'avais caressé allègrement tandis que tu te relevais. Il n'y avait pas de risque au vu de son comportement si calme. Son maître ne tarda pas. « Malheur vous y as prit, il ne vous lâchera plus. Thomas » C'est naturellement que tu lui serre la main. Un homme charmant il fallait l'avouer et sûrement dans la quarantaine. « Barbara. Ce n'est pas un problème. Votre chien est bien brave. » Vous discutez un peu et tu ne peux que rire à l'entente de son nom. Ca pouvait expliquer pourquoi il t'appréciait. « Whisky et une écossaise ? On va former un bon duo lui et moi. »
Finalement Martin lance le début du grand nettoyage et c'est impatient et excité que tout se monde se disperse en petit groupe pour commencer. « Ca vous dit, de se mettre tous les trois. » C'est Isabelle. Avec enthousiasme nous nous dirigeons donc vers un coin de plage tout en ramassant les déchets sur notre chemin. Tu sors un bout de verre assez impressionnant du sable. « Faites attention à ne pas vous blesser. Ni vous ni le chien. Alors vous travaillez dans quoi ? ».
résumé:
a parlé à : Isabelle & Thomas est avec : Isabelle & Thomas à fait : commence le nettoyage