Leya sentait bien que sa meilleure amie n’allait pas bien. Elle rangea son appareil et reporta son attention sur Amy. Elle avait ce regard, cette « tête » qui lui était réservé. Bien que réticente au début, elle finit par se confier. L’inquiétude se lisait sur son visage pendant qu’elle lui expliquait la situation. La brunette picora dans son assiette, attentive. Elle comprenait sa réaction et mais malgré tout, Leya restait certaine que ce n’était pas aussi grave que cela. « Honnêtement, je pense que tout va bien. Je comprends que tu t’inquiètes mais je crois que Lily est entre de bonnes mains. Tu n’as pas à t’en faire. » Son discours lui paraissait quelque peu superficiel mais la colombienne se voulait rassurante avant tout. Bien entendu, elle ne pouvait pas comprendre l’inquiétude d’une mère pour sa fille mais dans ce cas précis, Leya était confiante. « Je pense qu’ils sont en train de se dorer la pilule tous les deux, et nous, on est coincée ici. Voila tout. » La brunette lui adressa un sourire et termina son assiette. Amy restait perplexe mais son humeur sembla s’égailler. Leya éclata de rire « Pour ta gouverne, ce pull est un excellent pyjama ! Et je ne l’ai plus porté en public depuis le collège. Alors non je ne vais pas le brûler. A vrai dire, je n’ai rien apporté, j’ai complètement zappé. » Ce fameux pull était un cadeau de la part de la copine de son père. A l’époque, elle l’adorait mais aujourd’hui c’était autre chose. Ce dernier était parti vivre en France avec elle. Il semblait heureux, et c’était tout ce qu’elle demandait. « Et toi, tu comptes jeter quoi exactement ? Je me suis dit que tu voulais peut-être te débarrasser de tes journaux qui datent de primaire. Tu sais ceux que l’on a relus la dernière fois ! » Amy lui tira la langue « J’ignore ce qui est pire, mon pull licorne ou tes journaux ! » la taquina t-elle. Elle plaisantait mais il est vrai qu'il était douloureux pour Leya de repenser à cette époque. Serge, comme dirait Amy, était encore avec elles. Dans la maison juste à côté. C'était facile. Aujourd'hui ce n'était plus aussi compliqué pour la colombienne mais pour autant, elle n'abordait que peu le sujet. Heureusement pour elle, sa meilleure amie parvenait toujours à lui remonter le moral et lui rappeler les meilleurs moments. Leya aperçut Kristian du coin de l’œil. Elle irait le saluer plus tard, enfin, c’est ce qu’elle s’était dit plus tôt dans la journée. « Je sais ce qu’il nous faut. On va partir. On prend la voiture et on roule jusqu’à … jusqu’à Sydney ! Un road trip. Toi, moi et le big bro’ là-bas » lui dit-elle en désignant Kristian d’un coup de tête. Tiens, on pourrait proposer à Martin aussi songea t-elle. Elle nota dans sa tête de lui en parler. « T’en penses quoi ? »
J’ai toujours quelques pensées pour mon frère défunt et au fond je pense que c’est normal car il fait partit de moi, que le contexte de sa mort et spécial et douloureux, à tel point que l’on ne peut pas oublier comme ça. Enfin bref je m’isole rapidement pour ne pas craquer devant les autres car je déteste que l’on me prenne en pitié ou alors que l’on me voit pleurer. D’ailleurs je fais vite marche arrière et je rentre chez moi pour me changer, vérifier que mes yeux ne sont plus rouges et enlever toute trace d’un quelconque craquage. J’en profite pour changer le contenu que je vais bruler à ce bonfire et je reviens rapidement sur la plage
En arrivant je n’oublie pas de me resservir puis je retourne vers le feu mais cette fois je me mets un peu dans mon coin en pensant à quel excuse je pourrais trouver comme excuse plausible à ceux qui me demanderont ce que j’ai fait. Je ne sais pas trop et je regarde les flammes danser en espérant que celle-ci me donne des idées. Malheureusement ça ne vient pas ou du moins pas maintenant et alors que je lève la tête pour regarder les autres. Je remarque qu’il y a une bonne ambiance et il faut que je me replonge dedans car je n’ai pas envie de pourrir la soirée en étant le troubleur de fête. Je vois d’ailleurs Cleo remuer le bras pour me faire signe de venir. J’hésite un peu mais je lui donne un petit sourire timide et je me lève en oubliant pas de prendre mon verre et je retourne vers elle et Ian.
Je fais le tour du feu en faisant attention de ne gêner personne et je m’assieds à leur côté en leur offrant un grand sourire. Je prends un marshmallow que je pique et je le mets dans le feu. En attendant qu’il cuise je bois un coup pour m’éclaircir la voix et je jette un coup d’œil à mes deux compatriotes -Excusez moi mais j’ai reçu un appel que je devais prendre donc j’ai dû m’éclipser …
Je regarde ensuite Cleo avec un grand sourire et je lui chuchote le nom Cassandra ma petite copine afin qu’elle comprenne que c’était elle. Bien entendu c’est un mensonge mais c’est plutôt logique. Je m’éclipse pour lui parler car je ne l’ai pas vu de la journée et je vais lui rendre visite aussi à l’hôpital pendant sa pause … Ouf
Spoiler:
a parlé à : Cleo et Ian est avec : les autres autour du feu à fait : Reviens vers Ian et Cleo suite à son signe
❝ Let's get together and feel alright❞ #TeamTurquoise
Tout en parlant avec Ian je remarque quelque chose de frappant, même si les deux frères sont sociables et avenant, Ian est beaucoup direct alors que Martin est plus sur la réserve. Dans leur fratrie il y en a un plus extraverti que l’autre et cela se voit et s’entend de suite. Quand il me demande ce que je compte brûler, j’hésite à répondre, non pas par pudeur, quoiqu’un peu mais surtout parce que cela est toujours à vif et plus que jamais avec le retour de mon ex fiancé. Je déplis le papier avant de lui dire ce ue c’est. “Il s’agit d’un document de l’armée, un document qui m’a annoncé la mort de mon ex-fiancé.” Je me rappelle ce jour ou on est venu me l’annoncer, le jour de la cérémonie ou on a mis en terre un cercueil vide, forcément vu qu’il n’était pas mort. “Je veux le bruler parce que cette perte fut douloureuse et l’était encore jusqu’à il a peu. “ Je me tourne vers Ian et plante mon regard dans le sien. “Jusqu’à ce que l’on apprene après 18mois qu’il était toujours vivant.” La douleur de la perte les efforts pour se reconstruire pour se rendre compte qu’en fait tout cela aurait pu être évité.
Je sais que l’on est la pour nous purifier de nos blessures de nos douleurs mais je n’ai pas envie de rester la dessus. Je veux tenter au moins ce soir de profiter de cette expérience nouvelle et vu ce que me dit Ian sur les activités de son frère je reste assez bouche bée. “Comme cela je n’aurai jamais pensé Martin si fort ? Borné ? Têtu. Je ne sais pas s’il a quelqu’un dans sa vie mais en tant qu’ex femme de militaire je n’aimerai pas être à sa place, sauf si cette personne est comme lui.” Rien que d’y penser je jetais un coup d’oeil vers Martin impressionnée et inquiète aussi. En tout cas avec Ian on est assez d’accord sur plusieurs points, oui le vegan c’est bien mais un morceau, un bon morceau de viande ca ne se refuse pas. Je me mets à rire, car si Martin était avec nous, il aurait surement soufflé de désespoir et aurait été dépité par nos cas. Je m’inquiète tout de même de ne pas voir Antoine revenir et quand je le cherche du regard et le vois je lui fais signe de nous rejoindre. Je sens qu’il hésite un petit peu avant de revenir et de prendre place avec moi. Il me fait part qu’il était au téléphone avec sa copine, mais je ne sais pas à son sourire triste je ne suis pas sûre que se soit le cas. Mais bon nous ne sommes pas encore assez proches pour que je remette en doute sa parole. “J’espère que ça va pour elle.” Je finis mon verre avant de poser surement la question que tout le monde se pose. “D’après vous d’ici combien de temps on étoffe notre feu de joie ?” Parce que je pense que nous attendions tous le feu vert de Martin pour enfin utiliser le feu pour la raison pour laquelle il avait été allumé.
Spoiler:
a parlé à : Ian et Antoine est avec : Ian et Antoine à fait : discuter et s'interroger sur le début du brûlage de souvenirs
Elle s’inquiétait pour les deux et avec ce pressentiment qui la rongeait, c’était difficile de lui faire sortir sa fille et son meilleur ami de la tête. Et le fait qu’Ezra ne répondait pas à ses appels n’arrangeait pas la situation. Amy devait donc faire avec et attendre gentiment que le Beauregard donne un signe de vie. Oui, elle allait le tuer en rentrant. Mais heureusement, Cataleya était là. La jeune femme voulait se montrer rassurante et lui assurait que les deux devaient aller parfaitement bien, profitant de leur petite sortie. Amy sourit au discours de la colombienne, espérant au fond qu’elle disait vrai. « Je l’espère, sinon y en a un qui va m’entendre. » Puis elle repensa à Thomas, le frère d’Ezra qui était blessé. Elle ne savait pas s’il était au courant de la situation, se demandant comment il allait réagir. Enfin Amelia se doutait de sa réaction, mais elle aurait voulu être là quand on allait le lui annoncer. Mais voyant le feu de joie, la Iver demanda alors à sa meilleure amie ce qu’elle comptait brûler ce soir. Sortir les vieilles affaires pour s’en débarrasser, chasser les vieux démons. Amelia plaisanta alors sur le pull licorne de Leya. Combien de fois elle l’avait vu porter cette horreur et c’était moqué d’elle ? Trop de fois. Enfin maintenant il ne s’agissait que d’un pyjama d’après la brune. Amy était sûre en tout cas qu’elle ne le ferait brûler pour rien au monde, elle y tenait trop bien qu’elle n’osait pas l’admettre. « Et toi, tu comptes jeter quoi exactement ? Je me suis dit que tu voulais peut-être te débarrasser de tes journaux qui datent de primaire. Tu sais ceux que l’on a relus la dernière fois ! » Amelia sourit en repensant à ses journaux intimes. Tellement de récits, de bons souvenirs, comme de mauvais.. Elles s’étaient amusées à les relire il n’y a pas très longtemps. Amelia devait être à peine plus âgée que sa fille lorsqu’elle avait commencé sa grande carrière d’écrivaine. Mon Dieu, quelle époque. « Non ça risque pas, j’y tiens trop ! J’ai trop de dossiers sur toi et Serge dessus pour que je mette tout au feu ! Attends c’est trop précieux. » Elle sourit et donna un petit coup d’épaule à son amie avant qu’elle ne la perde dans ses pensées, nostalgique de Isaiah. Elle sortit ensuite les photos de sa veste et les montra à Cataleya. « Non, je compte plutôt me séparer de ça. » Une photo de sa famille au grand complet un jour de Noël, où l’on pouvait voir une petite Amelia dans les bras de son père. Une époque résolue. Et l’autre, une photo d’elle et d’Emilio s’embrassant. Une autre époque résolue. « Il est temps de tourner la page. » Elle finit sa brochette lorsque la colombienne lui proposa une petite virée. « Je ne peux pas être plus d’accord avec cette idée. Je pense que ça peut nous faire que du bien ! » Elle posa sa tête contre l’épaule de sa meilleure amie. « Enfin.. T’es sûre de vouloir vraiment emmener Kris ? » Elle rit légèrement en regardant d’ailleurs le jeune homme qui était en train de danser comme un gamin.
résumé:
a parlé avec Cataleya reste avec Cataleya pour le moment
Elle est gentille la Cleo. Du moins, Ian se sent-il plus ou moins à l’aise avec elle, si bien qu’il n’hésite pas bien longtemps avant de lui demander ce qu’elle compte bruler, elle. Etant donné que c’est le sujet autant poser la question, non ? Enfin peu importe. Elle a perdu son ex fiancé qui était militaire et compte brûler la lettre qui lui annonce son décès. La suite est beaucoup plus étonnante : après 18 mois, elle apprend qu’en fait il n’est pas mort ? J’arque un sourcil puis hoche doucement la tête « je vois …» disais-je doucement, sans pour autant voir quoique ce soit. Mais peu importe.
Ian est assez content que Cleo ne lui demande pas à son tour ce qu’il compte brûler. Etant donné que ça ne le concerne pas seulement lui et qu’il ne sait pas si j’aimerais qu’il le lui annonce comme ça, de but en blanc, il préfère se taire. Finissant son assiette, il change de sujet et parle de mon militantisme. Cleo se demande alors si j’ai quelqu’un dans ma vie car ça peut être difficile pour quelqu’un qui n’est pas de ce milieu de me suivre. Il hoche doucement la tête « Il est encore célibataire. Il m’a parlé dernièrement d’un coup de cœur qu’il a eu pour un de ces patients, mais je n’en sais pas plus » il se pince les lèvres «Enfin, je n’ai rien dit, ok ? tu n’as rien entendu » reprend-t-il en secouant la tête « Et si, Martin est du genre très ferme et très campé sur ses décisions. On croirait pas comme ça, mais quand il s’agit de défendre la cause animale, il est très autoritaire et peu même se montrer violent»
Il lance un coup d’œil vers moi et je croise son regard. Je vois ensuite son signe de la main et y répond avant de faire signe à Malika de me suivre. Tranquillement, je me dirige vers le petit groupe qui et monte à nouveau sur ma caisse «J’ai l’impression que vous avez tous envie de commencer et je n’en pense pas moins, vous savez » je leur souris et tends la main vers l’enveloppe que mon frère a gardé en main avant de lui faire signe de se lever «Déjà, je vous présente Ian, mon frère qui ne vient là que pour la bouffe » le présentais-je en entourant ses épaules de mon bras « Ensuite … pour le reste …» je regarde l’enveloppe et prends une profonde inspiration. « Vous avez le choix : si vous voulez nous dire rapidement ce que vous brûlez ou si, au contraire, vous voulez simplement mettre le tout dans le feu sans rien dire, c’est vous qui voyez. » Je regarde vers Ian «On ouvre les hostilités ? » demandais-je.
Ian hoche la tête et ouvre l’enveloppe. Il sort les différentes coupures de journaux et les observe un instant. Moi, j’ai détourné le regard, préférant laisser mon grand frère parler s’il le souhaite ou non. «Il y a 15 ans, en 2001, Martin et moi sommes allez à New-York avec nos parents. Le 11 septembre. » Il relève son regard et entour mes hanches de son bras « Le matin, Martin a fait son chieur, comme d’habitude. Caprice sur caprice, un vrai sale gosse» je souris et le frappe pour le rappeler à l’ordre. Il esquive mon attaque et souris avant de reprendre son sérieux [color:d5d1=#darkblue]« Nos parents sont donc parti seuls faire une visite guidé du World Trade center. Ils ne sont jamais revenus» je sens son étreinte se resserrer un peu autour de moi et j’en fais de même «En quelques minutes nous sommes devenu orphelins tous les deux » il prend une profonde inspiration « Mais vous savez quoi ?» il laisse passer un petit temps de flottement « C’est à mon frère que je dois la vie. S’il ne s’était pas roulé par terre tant il n’avait pas envie de partir, on ne serait sans doute pas là non plus » il relève son regard vers moi et je baisse le mien, répondant tendrement à son sourire «Donc voilà ce qu’on va détruire aujourd’hui » il me tends les articles «A toi l’honneur p'tit frère »
J’attrape les feuilles et saute de la caisse avant de lancer les feuilles dans le feu. Et, tandis que j’observe le journal prendre feu, je laisse la pression et le poids de ma conscience s’envoler. Ian me rejoins rapidement et je sens à nouveau son bras entourer mes épaules. J’en profite pour me blottir un peu contre lui et hoche la tête lorsqu’il me demande si ça va.
Quand je reviens du ravitaillement en boisson, j’ai bien fait attention à ne pas faire tomber une seule goute par terre car ce serait dommage de perdre un peu d’alcool, ça serait gâché ! En tout cas je m’assieds à leur côté en expliquant aux deux jeunes femmes mais je n’ai pas pris en compte qu’Ashley n’était pas très alcool. Je passe ma main sur ma tête en la claquant sur mon front en m’en voulant et je m’excuse auprès de cette dernière qui me confirme que ce n’est pas très grave. Elle se lève pour aller chercher quelque chose de moins corsé. Je pensais qu’elle allait revenir vers nous pour continuer à parler donc je ne commence toujours pas à boire bien que j’en rêve d’envie ayant une grande soif, mais je la vois après cela se diriger vers Martin. Je me doute qu’elle ne reviendra pas vers nous maintenant alors j’hausse les épaules en esquissant un petit sourire à Iris et après avoir trinqué avec elle je me mets à boire une bonne grosse gorgée de ma boisson et je me sens tout de suite mieux avec de l’alcool qui circule dans le sang
-On est tout seul à ce que je vois du coup … et je n’oublie pas mon bisou par contre
Je lui donne un grand sourire charmeur alors que Martin revient parmi nous avec un peu tout le monde et nous présente son frère Ian. Il ne m’a rien fait le pauvre mais ça ne passe pas. Je ne sais pas mais c’est physique et je n’arrive pas c’est comme ça. Enfin bref ne nous attardons pas là-dessus car c’est un détail. Martin nous affirme que l’on va commencer à bruler nos petites affaires en décidant ou non de dire quelque chose et pour ma part c’est déjà clair dans ma tête, ce sera un grand silence et rien de plus car je me vois mal leur expliquer tout ça. Je garde ça enfoui en moi depuis toujours et ce n’est pas aujourd’hui que je vais en parler c’est une certitude. C’est Martin et son frère qui ouvre le bal et le grand brun nous explique l’histoire tragique de ses parents qui sont morts lors des attentats du 11 septembre. C’est émouvant je dois avouer mais ce n’est pas pour autant que je pleure. Non pas que je ne suis pas touché … enfin peut être un peu mais je ne ressens plus grand-chose, plus de peine, plus de tristesse … uniquement de la haine. J’ai suffisamment pleuré étant plus jeune que j’ai usé mon quota de larmes je pense. Je regarde les deux frères se serrer et je ne dis rien. J’attends que l’enveloppe ainsi que son contenu brule entièrement ainsi qu’ils soient de nouveau parmi nous et je m’avance ensuite pour bruler mon enveloppe. Celle-ci est pas mal pleine et bombé puisqu’il y a un tas de photos car l’enfance est une longue période de la vie et c’est aussi le moment où l’on prend le plus de photos. Je la jette sans aucune hésitation dans le feu sans dire un mot et je la regarde bruler comme si je voyais mon père bruler sans faiblir. Je me recule une fois cela terminé pour reprendre ma place et laisser un autre faire ce qu’il doit faire -Voilà c’est bon pour moi
Je dois avouer que je suis d’une certaine froideur à ce moment mais ce n’est aucunement méchant. C’est juste que je viens de bruler virtuellement mon démon
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a parlé à : Iris et le groupe est avec : le groupe autour du feu à fait : Brûler son enveloppe de souvenirs
Je retourne ne sachant pas trop sur quel pied danser vers Ian et Cleo car je ne sais pas trop ce qu’ils pensent au fond et je me sens mal de revenir comme ça, mais je trouve la simple excuse de l’appel mais qui reste plausible. Je ne sais pas s’ils vont me croire au fond mais en apparence ça a l’air de fonctionner puisque quand je dis que c’était Cassandra, la jolie brune me demande comment elle va. Je lui souris immédiatement à la suite de son commentaire en pensant ma petite copine -Oui elle va bien. Je suis allé la voir pendant sa pause à l’hôpital et elle m’a dit qu’elle n’arrêtait pas et qu’elle ressentait un peu la fatigue mais sinon ça va pour elle. Et puis comme tu peux le voir j’en ai profité pour me changer
Je rigole doucement en la regardant puis Martin revient parmi le groupe en présentant à tous ceux qui ne l’avait pas vu et qui ne connaissaient son prénom, Ian son grand frère. J’écoute attentivement ce qu’il dit par la suite quand à ce que l’on va faire. Les deux frères commencent leur histoire qui est vraiment très émouvante car ce n’est pas évident de perdre ses parents d’autant plus qu’ils étaient jeunes à cette époque donc c’est d’autant plus désolant. Je soupire doucement non pas par manque de respect mais simplement pour ne pas craquer car je n’aime pas pleurer devant tout le monde et parce qu’aussi je sais que cela signifie que ça risque d’être bientôt mon tour aussi et je ne veux pas parler de mon frère mais en même temps je ne veux pas ne rien dire.
Après le tour de Martin et Ian, c’est Alejandro qui se lance et il ne dit rien et jette sa grande enveloppe dans le feu sans aucun remords et il regarde avec beaucoup d’intensité le feu et ses papiers prendre feu. Je dois avouer que c’est flippant mais on a tous vécu quelque chose de spécial et douloureux et je suppose qu’il n’a pas échappé à cela lui non plus. Lorsqu’il recule et signale que c’est bon pour lui, j’attends pour voir si quelqu’un se lance. Je regarde un peu partout et voyant que personne n’y va, je me jette comme ça c’est fait. J’inspire profondément et je regarde le feu en fuyant les regards
-Il y a de cela très longtemps … tellement longtemps que je ne me souviens plus de la date, une femme est rentré dans ma vie et elle a foutu un bordel monstre. Je vais bruler toutes les photos qu’il me reste d’elle afin de démarrer une nouvelle vie et ne plus être bloqué par cela
Bien sûr que je me souviens de la date puisque c’est le jour de la mort de Jake que j’ai ouvert les yeux sur elle et que je me suis fermé aux femmes. Je n’explique pas le pourquoi du comment, mais je ne leur mens pas non plus puisqu’elle m’a réellement changé. Je jette l’enveloppe dans le feu et je plisse les yeux tout en reculant et reprenant ma place. Je regarde les autres avec un petit sourire et j’hoche la tête doucement pour leur assurer que je vais bien
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a parlé à : Cleo et le groupe est avec : le groupe autour du feu à fait : Brûler son enveloppe de souvenirs
« Beau métier, moi la vue du sang aurait tendance à me faire rapidement tourner de l'oeil. » Je rigole à sa remarque. C'est vrai que vu comme ça, le métier de médecin serait difficile à envisager pour elle. C'est vrai qu'au début, c'était bizarre. Nous voyons des choses dont nous n'avions pas l'habitude, c'était parfois répugnant et j'en ai eu des haut-le-cœur, mais maintenant c'est bon. Je suis rodée et je redemande même à voir de telles choses. Alejandro qui sort enfin de ses pensées nous propose de boire un coup. Je ne me vois pas refuser, surtout que j'ai moi aussi soif. Mais pour l'embêter, je lui demande d'aller nous les chercher, par galanterie. « Trois verres ça ne serait pas forcément très simple. » « On va voir de quoi il est capable. » « Je veux bien, mais dans ce cas je voudrais un bisou ou plusieurs à un moment dans la soirée. » Je fais un clin d'oeil au jeune homme et il s'éloigne de nous, bien déterminé à nous montrer qu'il en est capable. Peu de temps après, il revient avec les trois verres. Il a donc réussi et avec brio même. « Alors il y a Whisky-Coca, Jager-Redbull et Vodka-Jus d'orange. Vous prenez quoi ? Moi je m'en fou j'aime tout. » Avant même que je réponde, Ashley prend la parole. « C'est gentil mais pas pour moi, je vais aller me prendre un verre de jus. » La jeune femme se lève et nous laisse tous les deux. « Je vais prendre le Jager-Redbull, je ne connais pas, alors je vais découvrir. » En plus, mine de rien, ça nous fait un verre supplémentaire. Pour le moment, je ne le fais pas remarquer au jeune homme, il va me prendre pour une pochtronne sinon. J'attrape le gobelet qu'il me tend et en comprenant qu'Ashley ne reviendra pas, je bois une gorgée de sa boisson. Le goût est étrange, certainement à cause du Redbull, une boisson dont je ne raffole pas, mais ça reste buvable.« On est tout seul à ce que je vois du coup … et je n'oublie pas mon bisou par contre. » Je rigole à sa remarque, frôlant presque la catastrophe même ! Le liquide qui restait dans ma bouche a bien failli ressortir. « Tu ne perds pas le nord toi. » Je lui souris avant de m'approcher de lui et de déposer un baiser sur sa joue. Il n'a jamais précisé où, dommage pour lui. Nous n'avons pas le temps d'échanger d'autres paroles, Martin l'organisateur de cette soirée se lève et propose à tout le monde de commencer à brûler nos souvenirs. Il nous explique que l'on peut raconter l'histoire liée à l'objet, ou pas. Clairement, je vais faire cela en silence. J'ai assez eu honte le jour de mon mariage pour que ça recommence aujourd'hui. Pour lancer les hostilités, le kinésithérapeute ainsi que son frère se lancent. Ils nous racontent une histoire touchante concernant leurs parents et le 11 septembre 2001. Je ne peux pas rester insensible face à ça, cette histoire me touche. Mais si je commence déjà à pleurer, on est pas sortis de l'auberge, alors je viens pincer mes lèvres, histoire de reste forte comme je peux. C'est ensuite au tour d'Alejandro qui, lui, reste silencieux. Au moins, je ne serais pas la seule à faire ça. « Voilà c'est bon pour moi. » Il revient vers moi et je me lance. Si je ne le fais pas là, je ne trouverais plus le courage plus tard et comme je sais que jeter cette photo va me mettre un coup au moral, ça me laissera plus de temps pour m'en remettre. Je m'approche du feu, sors la photographie de ma poche et je prends le temps de la regarder quelques instants. Une larme vient couler le long de ma joue, je viens l'essuyer avec la manche de mon sweat et je la jette ensuite au feu. « C'est bon pour moi aussi. » La tête légèrement baissée, je retourne à ma place initiale.
résumé:
a parlé à : alejandro est avec : alejandro puis le groupe a fait : discute avec alejandro, boit un coup, écoute les histoires et jette sa photo
❝ Let's get together and feel alright❞ #TeamTurquoise
Alors que je suis installée un peu dans mon coin à regarder tout le monde rire s’amuser, je me rends compte que de par ma vie perso j’ai une tendance à souvent m’isoler. Pourquoi ? Peut être parce que j’ai rarement eu le temps plus jeune d’avoir des instants pour me retrouver pour faire le point avec trop presser de toute par pour pouvoir vivre ma vie. Aujourd’hui même si Roxy se prenait en main je ne sais pas si j’arriverai réellement à vivre. En fait je me rends compte que sans ma soeur ma vie serait bien vide ce qui finalement fait de moi une fille bien triste. Alors que mes pensées sont plutôt sombres voir carrément noires, Martin prend la parole pour que nous passions enfin aux choses sérieuses et à la raison pour laquelle nous sommes tous la.Honnêtement je ne sais pas pourquoi je suis la mais en tout cas je vais me prêter au jeu. Nous avons la possibilité de dire ou non pourquoi nous sommes la et ce que nous faisons brûler. Quand j’entends les propos de Martin et de Ian et ce qu’ils font brûler une vague d’émotion me submerge. Forcément je suis américaine et le 11 Septembre a bouleversé la terre entière mais encore plus nous. Je me rappelle encore des images nous étions couchés quand nous avons entendu des hurlements dans la rue. Mon père avait allumé la télé et nous sommes restés toute la journée hébétées. Je ne connaissais pas de personne la bas mais c’était contre nous que l’on s’en prennait. A ce moment la ma mère était déjà partie et j’avais presque était heureuse qu’elle n’ait pas vu cela. Mais la en entendant les deux frères je ne peux me retenir de pleurer leur douleur fait écho à la mienne mais pour le moment comme je pleure, je ne me sens pas capable de me lever. Après c’est au tour d’Alejandro de jeter quelque chose mais en silence. Puis un autre homme se présente pour à son tour brûler des photos d’une femme avant qu’en silence Iris brûle une photo à son tour. Je crois déceler une réelle peine mais avec mes yeux encore embués je ne peux pas le confirmer. Je me dis que si je veux encore avoir la force de brûler cela c’est maintenant alors je me lève. “Je commence par le moins douloureux, une carte de mon ancien travail ou j’étais exploitée pas épanouie.” Je la jette dans le feu avant de sortir une photo de mes parents à leur mariage. Ni Roxy ni moi ne les auront au notre et ma peine s’agrandit en y pensant. “Une photo de mes parents ma mère morte à la naissance de ma soeur et mon père quelques années plus tard.” Je ne me sens pas capable de plus alors que je vois le cliché virer de teinte avant de noircir et de disparaitre en cendres. Je m’écarte du feu et même du groupe. En fait ma tante avait tord remuer les souvenirs ce n’est jamais bon. Je m’éloigne avant de m’asseoir dans le sable et de regarder l’horizon me demandant ce que mes parents penseraient s’ils me voyaient ainsi.
Spoiler:
a parlé à : au groupe est avec : seule à fait : voir les gens jeter leurs objets avant de faire de même puis de s'éloigner submergé par la douleur
❝ Let's get together and feel alright❞ #TeamTurquoise
Je parle avec Ian et c’est assez simple tout comme avec Martin, ils sont gentils et ouverts ce que j’apprécie chez les gens. Je lui dis ce que je compte brûler mais même si je suis curieuse après les douleurs vécues je ne me sens pas capable de vouloir connaitre celles des autres. On dérive alors sur Martin et sur son célibat quoique. Je ris et rassure Ian. “Pas de souci je serai muette.” Je fais alors signe à Antoine qui nous rejoint et me fait part de son escapade pour voir sa copine. Je trouve cela mignon. Moi je n’ai toujours pas de nouvelles de Soren et même si ce n’est pas simple, ce n’est cependant pas normal qu’il ne m’appelle pas ou ne m’envoie un message. J’essaie de me rassurer comme je peux, mais j’ai perdu Mattéo, je risque de le perdre encore, je ne veux pas perdre Soren. Alors que je pense à ceci, Martin revient vers nous et présente son frère pour ceux qui ne lui aurait pas encore parlé. Je sens qu’il va donc débuter les hostilités en étant le premier à faire le geste de brûler un souvenir douloureux. Pour être douloureux il l’est. Entendre cela me vrille le coeur et le corps. Moi qui suit mère maintenant imaginé partir sans pouvoir profiter de ma fille et la laisser seule m’est insupportable. Je prends la main d’Antoine comme à la recherche d’un soutien et je la serre. J’ai cette chance d’avoir encore mes parents et d’être proche d’eux et je devrai d’ailleurs leur dire plus souvent. Alejandro décide à son tour de jeter quelque chose mais en silence ce que je respecte et ce qui me permet de me remettre un peu de l’histoire des deux frères. Puis Antoine me lâche la main, se lève et un visage dur prend forme. Il a du et il doit surement encore beaucoup la détester cette femme. Je ne sais pas ce qu’elle lui a fait, mais cela a du être monstrueux surtout qu’Antoine est quelqu’un de fonciérement bon. C’est au tour d’Iris qui fait de la même façon que le sportif, même si elle prend plus son temps. Enfin la petite dernière jette une carte puis une photo. Elle aussi a perdu sa famille. C’est horrible de vivre cela. Ca doit d’ailleurs surement être très dur vu qu’elle s’éloigne pour surement se remettre de ses émotions. Je décide de me lever aussi. Je prends la feuille que j’ai entre les mains et je la laisse tomber dans les flammes qui lèchent le papier avant de l’embraser pour le faire disparaitre. “ Je devais me marier, je venais d’apprendre que j’étais enceinte quand on m’a annoncé que mon fiancé était mort au combat.” Je sens les regards sur moi ces regards bien trop souvent vu. “Cependant alors que j’ai commencé mon d’oeil, que je reprends doucement ma vie en main, je découvre qu’il n’était pas mort. Ce certificat de décès n’a donc plus lieu d’être.” Je reprends ma place en pensant au gachis par cette erreur. J’aurai besoin de Soren la à côté de moi comme à chaque fois que je ne suis pas bien, mais le fait d’être seule loin de lui me prouve que je peux tenir même difficilement sans aide.
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a parlé à : au groupe est avec : le groupe à fait : brûler l'acte de décès de Mattéo
Suite à mon histoire, c’est au tour d’Iris de passer et faire comme Alejandro c’est-à-dire brûler ses ou son souvenir en silence. Je la vois s’essuyer le visage signe qu’elle a pleuré ou du moins lâché une petite larme. Je grimace doucement en la regardant et je me demande si ce qu’elle vient de jeter au feu n’est pas ce pourquoi sa sœur Charlotte était là à Brisbane pour s’occuper d’elle. Je me dis que peut être j’irais la voir pour prendre un peu de ses nouvelles mais je ne veux pas être trop sur elle car je ne sais pas ce qui lui est arrivé et je ne souhaite pas la braquer. Enfin bref, alors que je pense à Iris et sa sœur, je remarque que c’est la nouvelle qui est arrivé en cours de soirée qui vient pour bruler non pas une mais deux choses. Le premier souvenir est plutôt heureux car si elle est partie de cette entreprise tout va bien, mais le second est aussi touchant que celui des deux frères puisqu’il est de nouveau en rapport avec la mort d’un parent et je trouve ça horrible de mourir en donnant la vie. Bien entendu il y a la façon plus positive de voir les choses et de se dire que le bébé fut sain et sauve mais ça n’empêche qu’il y a eu une perte et elle n’a pas pu vivre très longtemps avec ses parents. Je remarque que cela la touche encore puisqu’elle s’isole immédiatement après avoir brulé cela
Cette soirée est vraiment pleine d’émotions et je suppose que ça n’est que le début. Je tiens toujours la main de Cleo et cette dernière la lâche pour se lever et raconter son souvenir. Elle le brule et explique l’histoire qu’elle a vécue avec Mattéo. La majorité des personnes présentes sont dans l’incompréhension et la jolie brune brule son souvenir. Lorsqu’elle revient je la rapproche de moi pour lui donner un baiser sur le front et je la laisse poser sa tête sur mon épaule. Je sais à quel point ça a été douloureux pour elle et bien qu’au fond ça semble être un souvenir avec un « happy end », ce n’est pas le cas car elle est troublée entre deux hommes. Je passe ma main dans son dos et je la caresse doucement -Tu vas bien ? Je suis là si tu as besoin
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a parlé à : Cleo est avec : le groupe autour du feu à fait : Prend des nouvelles de Cleo
Bien que cette soirée soit faite pour s’amuser, il y a le bonfire qui plombe un poil l’ambiance ou du moins ressasse certains souvenirs que l’on aimerait oublier. Bien que l’on ne soit pas obliger de faire un souvenir douloureux c’est ce que tout le monde fait ou semble faire. Pour le moment le seul point positif c’est que j’ai eu mon bisou de la part d’Iris et je suis content. D’ailleurs la jeune femme fait exactement comme moi et ne parle pas, n’explique pas ce qu’elle brule et je ne peux que la comprendre puisqu’elle est exactement comme moi. Quand elle revient, je lui donne un sourire qui se veut rassurant et j’écoute ce que disent les suivants. Ashley nous confie la mort de sa mère et je peux sentir sa douleur. Pourquoi tout le monde doit souffrir ? La vie mérite d’être vécu c’est une certitude mais si c’est pour souffrir à quoi bon ?
Après nous avoir parlé de son souvenir, la blonde se met en marge du groupe pour certainement se retrouver en communion avec sa mère et je ne lui en veux pas de se mettre de côté. Peut être que pour certains ce sera un comportement égoïste que de partir sans écouter les autres, mais la pauvre a souffert et il faut la comprendre car tout le monde n’a pas les nerfs solides sans vouloir l’insulter. C’est au tour de la jeune femme brune du nom de Cleo il me semble si je me souviens bien de nous parler de ce qu’elle compte mettre dans le feu et malgré qu’elle parle du retour de son fiancé, je me doute que cela ne doit pas être aussi beau et rose que l’on pourrait penser vu comment sa voix sonne triste. J’écoute la suite des personnes nous parler et je remarque qu’Iris est un peu perdue. Je prends mon verre pour boire un coup et je me rapproche de la jolie blonde. Je vois qu’elle a perdu son sourire et je vais essayer de lui faire retrouver. Je prends sa main dans la mienne et j’enlace nos doigts entre eux -Viens je vais te montrer quelque chose et ça ira mieux … prends ton verre si tu veux
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a parlé à : Iris est avec : le groupe autour du feu à fait : tente de remonter le moral d’Iris
❝ Let's get together and feel alright❞ #TeamTurquoise
Quand le matin même Antoine m’avait proposé de le rejoindre pour nettoyer la plage et ensuite de participer au feu puis à la destruction de souvenirs, je ne pensais pas que se serait aussi éprouvant. Ma vie n’est pas simple. Depuis deux ans je vis des émotions qui sont parfois difficile à gérer et malgré l’amour et le soutien que l’on m’a apporté tout ce temps je n’arrive pas à soigner cette et même ces blessures au point qu’avec le retour de Mattéo la blessure s’est rouverte et je ne sais plus comment la contenir. Une plaie béate a pris place à l’endroit de mon coeur et je me retrouve la sur cette plage alors que j’aurai tant à faire et tant à dire. Le fait de me lever et de brûler ce certificat ne m’aide pas plus que cela parce que même si je passe outre la pseudo disparition de mon ex amour, cela ne simplifie pas plus ma vie. Et ma vie actuelle je ne veux pas la perdre. Je reprends place à côté d’Antoine et je me sens étrange ailleurs, je ne sais pas si cette pratique est vraiment bénéfique, j’ai l’impression que cela fait ressurgir que des souvenirs douloureux des souvenirs que l’on aimerait oublier. La on dirait que l’on partage tous la peine des autres et cela ne nous permet pas d’effacer la notre mais au contraire de la rendre plus vivace. Tel un grand frère il passe son bras autour de mes épaules et me fait me rapprocher de lui en déposant un baiser sur le front. C’est adorable de sa part et je suis heureuse de savoir que c’est un ami de Soren. “Merci d’être la, tu as été la pour moi tout au long de la journée et je ne sais pas si j’aurai réussi à tenir aussi longtemps sans ta présence.” Je le lui avais murmuré pour pas déranger les autres pendant qu’ils brûlaient leurs effet. Oui Antoine avait été un vrai pilier tout au long de cette journée et cela ne pouvait que nous prédire une belle amitié à venir. En tout cas c’est clairement ce que je ressentais et j’espèrais qu’il en serait de même pour lui. En attendant je vois que les gens ont du mal à se lancer. Il y a eu un début assez soutenu mais la la peur et l’hésitation doivent prendre le pas sur l’envie de tirer un trait sur un souvenir. Je le comprends moi seule je ne sais pas si j’aurai pu, mais bizarrement le fait de l’avoir dit de l’avoir vu brûler et même si la douleur est toujours présente, l’acceptation de la situation se fait un peu mieux.
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a parlé à : Antoine est avec : le groupe à fait : tenter de remonter la souffrance
Entendre mon frère parler de toute cette horreur par laquelle nous sommes passé me rends nostalgique. Ça réveil la douleur. Douleur que je parviens à contrôler en voyant les coupures de journaux brûler devant mes yeux. Si ça ne concernait que moi, je ne pense pas que j'aurais dit quoique ce soit à mes amis. Mais je crois que Ian avait besoin d'extériorisé sa peine alors que je l'ai laissé parlé. Après quelques instants passé l'un dans les bras de l'autre, je me redresse et laisse la place aux autres. Alejandro et Iris jettent leur papier sans rien dire puis partent s'isoler. Antoine parle d'une femme qui aurait foutu un bordel monstre dans sa vie, Cleo de son ex fiancé de qui elle était enceinte qui est mort à la guerre mais qui finalement ne l'est pas.
Mais celle à qui je peux le mieux m'identifier c'est bel et bien Ashley. Elle aussi a perdu ses parents, d'une manière plus ou moins tragique. La mère est morte à la naissance de sa sœur, son père est décédé quelques années plus tard. Je lève mon regard vers Ian qui se détache de moi pour aller rejoindre Ashley. Il s'installe à ses côtés et, silencieux, entour ses épaules de son bras. Il ne la connaît pas depuis longtemps, mais il sait mieux que quiconque ici ce que c'est que de perdre ses parents et d'avoir une petite sœur ou un petit frère de qui devoir s'occuper. Je le laisse donc faire et me tourne vers les autres.
Chacun est parti de son côté. Cette histoire à mit un coup de moue au moral des troupes. Il ne faut pas que ce froid se propage d'avantage. Je regarde autour de moi et remonte sur ma caisse. les gens, je peux avoir votre attention deux secondes ? » déclarais-je avant que les gens ne s'éloignent d'avantages. «Nous avons tous vécu des choses plus ou moins tragique dans notre passé, mais nous sommes là, ici, maintenant, vivant et nous voulons tous mettre ce passé derrière nous » je laisse mon regard glisser sur les personnes « Je ne veux pas que la bonne humeur nous échappe à nouveau. Donc ...» je saute de ma caisse, enlève mes chaussures et m'approche d'un pas nonchalant vers Antoine. Je me plante devant lui puis le tape sur l'épaule « C'TOI LE LOUP !» m'écriais-je en détalant en courant. J'espère sincèrement qu'ils vont se prendre au jeu, sinon je fais un sacré bide et je vais mourir de honte.
Martin l'accompagne jusqu'au buffet et lui présente tous les plats à disposition. Malika en connait certains pour avoir parler végétalisme avec Jameson à plusieurs reprises, mais la plupart lui sont inconnus. Elle a d'avantage l'habitude des patisseries de Jolene que de plats salés. Du coup, sa curiosité l'emporte et elle tente de gouter à tout en petite dose. Tout en grignotant de la sorte, elle se tourne vers Martin et sourit suite à sa question. Peut-être est-ce la weed qu'elle a fumé juste avant de rejoindre la plage à nouveau, ou bien le recul que sa balade lui a permis de prendre, mais elle n'est plus aussi angoissée. Elle lui sourit sincèrement : « Oui, merci. Je pense que j'irai voir Thomas à l'hôpital comme tu me l'as suggéré, ça me rassurera. Si tu veux comme tu l'as proposé, on pourra y aller ensemble ? Je vais te donner mon numéro, on pourra s'organiser. » Elle lui parle la bouche pleine avec l'insouciance de son jeune âge, les doigts dans le houmous et le cœur dans l'estomac. Même si elle n'est pas prête à renoncer entièrement à manger de la viande, elle doit avouer que les vegans la séduisent par l'ingéniosité de leurs recettes. La dernière arrivée, une grande blonde, vient près d'eux et se présente. Etonnée, Malika prend sa main avant de répondre, un peu prise au dépourvu, une part de carrot cake dans la bouche : « Enchantée, Malika. » Mais Ashley se détourne déjà et présente des excuses à Martin. La Francaise observe l'échange avec intérêt, sans trop comprendre pour autant ce qui se joue exactement, mais l'organisateur de cette journée pleine de rebondissements ne s'attarde pas là. L'incitant à le suivre d'un geste, ce qu'elle fait après avoir prit une nouvelle part d'un cake salé aux ingrédients non identifiés, à part des olives, il se rapproche du feu de joie. Nous expliquant brièvement le fonctionnement du principe, un concept qui m'est étranger étant donné qu'à Blanc-Mesnil les seuls bonfire sont ceux qu'on fout aux poubelles pendant les manifs, Martin laisse son frère Ian faire les honneurs, bientôt rejoint par une file de personnes plus ou moins expressives quant à ce qu'elles brulent. Malika, pour sa part, tire de sa poche la petite photo de sa famille qu'elle conserve toujours sur elle. Hors de question qu'elle brule les jolis visages de Lea et de Victoire, mais la tache noire, là où celui de son père était avant qu'elle ne l'efface à coup de bouts brulants de joints et de cigarette, n'est pas très jolie. Elle extraie une seconde photo, prise juste avant de sauter dans l'avion : Victoire tient Léa dans ses bras et les deux femmes la regardent avec un sourire triste. La silhouette de son père se perd dans la foule avoisinnante. Le cliché attire un sourire à Lika, qui se dirige vers le bonfire et y jette la première petite photo avec, malgré tout, un pincement au cœur. Mais elle ne dit pas un mot. Souhaitant mettre cela derrière elle, elle cherche du regard Amelia dans la foule et la trouve auprès de la jolie colombienne qui lui sert de meilleure amie. Malika s'approche du duo avec un petit sourire : « Ca va ? Vous avez bruler un truc ? » Mais au moment où elle allait supposément avoir une réponse, la voix de Martin résonne : « C'TOI LE LOUP. » Malika éclate de rire et se tourne vers ses amies : « Il est sérieux ? » Elle trouve malgré tout la tentative adorable, et si Antoine ne fait ne serait-ce qu'un pas dans sa direction, elle n'hésitera pas à courir très, très, très loin en hurlant comme une gamine prépubère. Ca vaut le coup que si on le joue à fond.
Résumé:
a parlé à : Martin, Ashley (s'est présenté), puis Amy et Leya est avec : Amy et Leya a fait : manger, se présenter à Ashley, écouter Martin, bruler une photo, rejoindre Amy et Leya
Accueil
Martin l'accompagne jusqu'au buffet et lui présente tous les plats à disposition. Malika en connait certains pour avoir parler végétalisme avec Jameson à plusieurs reprises, mais la plupart lui sont inconnus. Elle a d'avantage l'habitude des patisseries de Jolene que de plats salés. Du coup, sa curiosité l'emporte et elle tente de gouter à tout en petite dose. Tout en grignotant de la sorte, elle se tourne vers Martin et sourit suite à sa question. Peut-être est-ce la weed qu'elle a fumé juste avant de rejoindre la plage à nouveau, ou bien le recul que sa balade lui a permis de prendre, mais elle n'est plus aussi angoissée. Elle lui sourit sincèrement : « Oui, merci. Je pense que j'irai voir Thomas à l'hôpital comme tu me l'as suggéré, ça me rassurera. Si tu veux comme tu l'as proposé, on pourra y aller ensemble ? Je vais te donner mon numéro, on pourra s'organiser. » Elle lui parle la bouche pleine avec l'insouciance de son jeune âge, les doigts dans le houmous et le cœur dans l'estomac. Même si elle n'est pas prête à renoncer entièrement à manger de la viande, elle doit avouer que les vegans la séduisent par l'ingéniosité de leurs recettes.