L’inquiétude ? Oui c’était le sentiment qui était en train de s’emparer de moi actuellement. A cause de ce qu’il s’était passé certes mais aussi de ce qu’il peut se passer. Je ne dis pas qu’elle va se suicider ou autre, mais j’ai bien peur qu’elle se renferme sur elle-même et il ne faut surtout pas ça car cela peut la hanter jusque la fin de ses jours. Cleo est une jeune femme remarquable, toujours avec le sourire malgré les difficultés qui se dressent devant elle dans sa vie avec les hommes qu’elle aime, alors elle n’avait vraiment pas besoin de ça. Fort heureusement Thomas est sain et sauf et donc elle n’a pas à vivre avec une mort sur la conscience. Seulement je la connais et même si elle est pour rien, elle se sent responsable de ce qu’il se passe. C’est pour cela que je lui demande doucement de sortir de la cabane et de venir faire un tour avec moi pour penser à autre chose et tourner la page immédiatement. Après mes mots, j’entends des bruits venant de la cabine, puis la porte qui s’ouvre et je vois Cleo se dresser devant moi, les mains toutes rouges de sang tout comme ses vêtements et aussi les yeux puisqu’elle a pleuré. Je sens mon cœur se serrer de la voir ainsi puis elle me dit que je n’ai pas à m’en faire et que c’est le fait de réaliser ce qu’il s’est passé. Elle lève la tête pour me regarder, et moi je la baisse pour la regarder aussi en ayant beaucoup de tact.
-Cleo tu as failli tuer personnes ! Tu m’entends ? Tu n’y es pour rien s’il y avait un flingue dans le sable. Donc arrête de te rendre coupable de chose dont tu n’es pas
Elle émet un petit hoquet, celui que l’on a lorsque l’on a énormément pleuré, puis ajoute que je lui avais dit que l’on allait s’amuser mais que finalement ce n’est pas le cas tout en me montrant ses vêtements plein de sang
-La journée n’est pas finie et il s’est passé ce qu’il s’est passé. Thomas va bien, toi aussi alors ne penses plus à ça. On repart de zéro et on va s’amuser avec les autres … il le faut
Elle me signale par la suite pouvoir brûler ses habits ce soir vu leur état avant de me demander si avec tout cela elle pourra participer au feu de camps avant de se changer. Je soupire avant de la prendre dans mes bras et de la soulever tout en lui donnant des bisous partout sur le visage hormis les lèvres bien entendu -Mais bien sûr que tu peux venir nunuche. Et puis si tu viens pas, je ne viens pas ! Et pour parler de tes habits, viens j’ai des habits de rechange dans ma voiture. Alors oui c’est pour homme, mais c’est toujours mieux que rien
Je lui souris avant de lui prendre la main et de l’emmener à ma voiture. Je déverrouille cette dernière puis je lui donne le sac contenant mes affaires. Je la vois un peu trainer des pieds alors je la porte tout en la ramenant dans une autre cabine comme pour lui faire comprendre que l’on recommence de zéro.
-Allez Cendrillon rentre là dedans et change toi. Je veux que tu sois la plus belle au bal ce soir et surtout que tu arrêtes de pleurer parce que c’est pas beau une femme qui pleure
Résumé:
a parlé à : Cleo est avec : Cleo a fait : Rassures Cleo sur son innocence et lui prête des habits
C'est horrible ce qui vient de se passer, mais que pouvons nous faire à la place, franchement ? Rien, tout simplement. Thomas est transféré aux urgences, les secouristes m'ont assuré qu'il allait s'en sortir et je veux absolument les croire. Mais du coup, nous devons continuer comme si … eh bien, comme si de rien n'était. L'arme a été retiré et une enquête est en cours pour savoir à qui elle appartient. Tout ce que nous pouvons faire, nous, commun des mortels, est simplement continuer l'action et espéré avoir rapidement des nouvelles de Thomas. Pourtant, j'ai l'impression que peu de gens sont de enclins de ce faire.
Cleo est toute chamboulée, Malika est en panique. Antoine va voir Malika puis se ravise et suis Cleo vers les toilettes après m'avoir demander de m'occuper de la plus jeune. Je ne le comprends pas trop, mais j'hoche la tête et lui assure qu'il peut compter sur moi. Je me lève et me dirige vers une poubelle. Je prends la dernière bouché de mon curry puis jette le tout dans la poubelle et pose la fourchette sur la table avant de me diriger vers la jeune femme.
« Hey Malika» l'interpellais-je doucement en Français. Je m'approche d'elle et pose une main sur son dos « Vient on va marcher» je la pousse délicatement pour lui signifier de me suivre. En silence, nous marchons sur quelques mètre pour nous éloigné du groupe et je fini par me baisser pour enlever mes chaussures. Je les noues entre elles et les pose sur mon épaule avant de remonter mon pantalon et le diriger vers l'eau «Tu sais Malika … je sais exactement ce que tu ressens » finissais-je par avouer continuant de marcher dans l'eau « J'avais 12 ans et j'étais avec mes parents et mon frère à New-York le 11 septembre 2001» Je pose mon regard sur la jeune femme « Je ne suis rentré qu'avec mon frère à Paris » je grimace un peu et dévie à nouveau mon regard. «Je n'ai aucune nouvelles de mes parents. Nous n'avons eu aucun corps à enterrer. Je ne sais même pas s'ils sont réellement mort et je crois que c'est ce qui fait que je pense encore très régulièrement à eux et que j'ai mis 6 ans voire plus à faire mon deuil. Et même si ça fait plus de 15 ans que c'est arrivé ils me manquent encore cruellement » voilà quelque chose que je n'avoue jamais. Je ne l'ai encore dit à personne que mes parents me manquent horrible. Je crois que je ferais vraiment tout pour les revoir. Enfin.
J'hausse les épaules «Enfin, tout ça pour te dire que je sais ce que tu ressens. Dans un premier temps on se sent horrible, on se sent misérable, on ne sait pas ce qui se passe et on se pose une seule question : Pourquoi ? Pourquoi ici ? Pourquoi aujourd'hui ? Mais surtout … pourquoi moi ? Pourquoi eux ? Ou chez toi, pourquoi lui ? » je soupire doucement « On ne peut jamais savoir ce que le destin nous réserve» je souris un peu « Moi, j'étais perdu. A 12 ans, t'as besoin de tes parents encore. Mais j'ai été adopté par mon oncle et j'ai habité à Paris. Et à 18 ans, vu que plus rien ne me retenais en France, je me suis payer un aller simple pour la Nouvelle Zélande»
Je ralenti l'allure puis m'immobilise « ça va aller Malika, ok ? Ça va prendre un peu de temps, je le sais, mais ça va aller. Tu pourras aller rendre visite à Thomas dans les prochains jours si tu le souhaite. Ça lui fera sans doute plaisir » je lui offre un doux sourire [color:7e92=#darkgreeni] «Et puis si tu as besoin de parler, peu importe quel sujet, tu viens me voir»[/i] je sors mon porte feuille et lui tend une carte de visite. C'est simplement la carte des Sea Sheppherd sur lequel est noté mon nom, mon prénom et mon numéro de portable. «Tu entends ? Chaque heures de la journée et même de la nuit »
Je l'attrape ensuite par les épaules « Et sinon, Malika, tu es française toi. Tu viens d'où exactement ? Qu'est-ce qui t’amène ici ?Depuis quand t'es ici ? Je veux tout savoir. Absolument tout» je lui offre un large sourire et continue de marcher vers le bout de la plage.
❝ Let's get together and feel alright❞ #TeamTurquoise
Je décide finallement de sortir des toilettes, non pas que je le veuille réellement, mais je ne peux rester ainsi, je ne peux finir prostrer dans ce local alors que des gens risquent de s’inquiéter pour moi. Je ne peux pas non plus m’effondrer alors que chez moi m’attendent un homme et ma fille et même si en ce moment ma vie n’est pas simple je dois surmonter les épreuves. Quand j’ouvre la porte et que je fois le visage d’Antoine, je prends conscience que lui aussi s’inquiète pour moi Il cherche à me réconforter en utilisant des mots sensés et juste et cela me réchauffe le corps et le coeur. Je n’aurai pas pu imaginer alors qu’on se connait à peine, que l’on puisse être aussi prévenant avec moi et cela me touche énormément. Dans tout ce qu’il me dit, Antoine y met tellement de conviction que je ne peux qu’être d’accord avec lui, oui tout le monde aurait pu causer cette détonation, oui je n’ai pas eu de chance et Thomas non plus mais surtout oui j’avais de la chance car il n’était que blessé et qu’il finirait par s’en remettre. Il fallait juste que je finisse par l’accepter et ce qui était sur c’est que cela passerait par le fait d’aller le voir dès que se serait possible afin de lui présenter mes excuses pour les douleurs causées. Quand je me sens soulevée de terre, contre le corps d’Antoine et tandis qu’il me couvre amicalement de baisers sur les joues je me mets à rougir. De la même façon qu’un petite fille quand son frère ou un membre de la famille cherche à réconforter une enfant ayant un gros chagrin. Cela m’apaise plus que je ne saurai le dire mais je pense que j’avais besoin de cela afin de pouvoir entrevoir correctement l’apres midi à venir. “Bah alors je vais venir, je ne voudrai pas te priver d’un feu de joie ce soir.” J’arrive enfin à faire un vrai sourire et c’est grace à Antoine. Il faudra que je dise à Soren qu’Antoine est vraiment quelqu’un de bien. Il me pause enfin au sol et m’emmène à sa voiture ou il a des affaires de rechanges. Bon vu son gabarit et le mien cela risque d’être amusant. En fait ce qui m’ennuie c’est de me retrouver dépendante de lui alors je fais la moue mais il ne me laisse pas le choix. “Mais euhhh” Je me retrouve sans avoir mon mot à dire dans les toilettes ou il me laisse et je me change, mon jean n’a rien pris seul mon gilet et mon haut sont pleins de sang. J’enlève tout et je vois que j’ai du sang collé sur mon torse. Je prends du papier que j’humidifie et me nettoie du mieux possible. J’enfile alors un tee shirt qui doit être du XXXL autant dire que j’ai une chemise de nuit et un gilet de sport à capuche. Je pense que la je suis bonne pour aller zoner. Je sors avec la capuche sur la tête et je regarde Antoine et j’essaie malgré les circonstances de faire un peu d’humour alors que mes yeux sont encore humides. “Yo mec, c’moi qu’tu r’gardes ? T’veux ma topho ?” C’est nul le je sais mais bon il faut que j’essaie d’avancer. J’ôte la capuche avant d’être sérieuse et m’approche de lui me mettant sur la pointe des pieds et déposant un baiser sur sa joue. “Merci pour tout Antoine”.
Spoiler:
a parlé à : Antoine est avec : Antoine à fait : A été réconforté et s'est changé et porte des vêtements d'Antoine
Quand je vois Cleo sortir en un seul morceau je suis heureux, rassuré. A vrai dire elle est ici par ma faute donc je me dois de prendre soin d’elle pour Soren d’une part, pour elle mais aussi pour moi car je l’apprécie vraiment bien que l’on se connait que très peu. Seulement je me sens bien en sa compagnie et je vois quelque chose naitre. Une forte amitié bien sûr voire même des liens assez fraternel ou alors cela c’est plus de mon côté, mais je le dois au fait d’avoir perdu mon frère et de ne pas avoir eu de petite frère ou petite sœur, mais quand je suis bien avec quelqu’un j’ai tendance à le protéger jusqu’à la mort. Et je dois avouer que la voir dans cet état me fait quelque chose aussi comme si on avait un lien. Est-ce mon côté trop humain qui refait totalement surface ? Je ne sais pas mais c’est comme cela et je ne peux rien y faire. Je tente alors de la réconforter du mieux que je peux et je la porte afin de lui donner de l’affection et lui faire simplement comprendre qu’elle n’est pas coupable. Je lui avoue d’ailleurs que si elle ne vient pas au feu de camps, je ne serais pas de la partie et elle me dit qu’elle vient alors pour ne pas me priver avant de me sourire donc la voyant ainsi je ne peux que sourire et la poser au sol -Y’a intérêt que tu viennes oui. De toute manière je sais où tu habites alors je viendrais te chercher par la peau des fesses. Autant éviter la manière forte tu ne penses pas ?
Je l’amène à la voiture et elle traine tout de même des pieds avant de me faire une petite moue d’enfant pas content et de me faire comprendre qu’elle ne veut pas. Je souris avant de la porter et l’emmener dans une cabine. Je l’entends exprimer son pseudo mécontentement et je la pose de nouveau au sol
-C’était si horrible que ça ? Et range moi ça va
Je lui enlève la moue qu’elle a sur le visage pour y afficher un large sourire à l’aide de mes doigts. Je la laisse se changer en espérant qu’elle ne se mette pas à creuser pour s’enfuir puis j’entends la porte s’ouvrir. Je me retourne pour la voir avec la capuche sur la tête et me parler comme une petite racaille des cités. J’explose de rire immédiatement en la voyant ainsi
-Hey mademoiselle je ne voulais pas vous déranger. Je voulais juste profiter de la vue. Tuvaferkwa ?!
Je souris de nouveau et reprends mon sérieux lorsqu’elle s’approche de moi pour m’embrasser sur le joue et me remerciant. Je souris doucement à cette dernière tout en la regardant dans les yeux
-Je t’en prie ça me fait plaisir. Et je te dois bien ça, nous sommes des amis
Je lui donne un petit clin d’œil avant de regarder vers la plage les autres pour voir que Martin est avec Malika ce qui me fit plaisir car elle aussi avait besoin de soutien. Je pose mon regard ensuite de nouveau sur la petite brune
-Je suis content que tu ailles mieux…. Tu veux rejoindre les autres ?
Résumé:
a parlé à : Cleo est avec : Cleo a fait : Rigole de la dégaine de Cleo et parle avec elle
❝ Let's get together and feel alright❞ #TeamTurquoise
S’il y avait bien une personne qui pouvait me sortir de mon état léthargique c’était assurément Antoine et c’est d’ailleurs ce qu’il fit de manière juste et très posé. Si j’avais eu un grand frère j’aurai aimé qu’il soit comme Antoine quelqu’un avec qui il n’y aurait qu’amusement gentillesse et protection. Bon je ne me plaignais pas je n’avais pas de frère, une soeur que j’adorai même si tout n’était pas simple et surtout un homme dans ma vie qui me protégeait. Mais ce n’est jamais pareil. Alors quand Antoine s’évertue à me faire entendre raison à vouloir que je me bouge, que je me change, que je prenne conscience que je ne suis pas fautive, et bah je l’écoute même si pour ne pas qu’il pense qu’il peut autant m’influencer je fais ma grise mine ce qui n’est pas très compliqué vu la rougeur de mes yeux et mon tent pale après toutes les émotions ressenties en si peu de temps. Je me retrouve alors à nouveau dans ces toilettes mais cette fois ci pour me changer et même si les vêtements d’Antoine sont nettement trop grands pour moi au moins j’y ressens un certain confort et un certain apaisement. Quand je sors et que je tente une approche qui s’avère être à des années lumières de qui je suis, ca le fait rire et me fait donc sourire par la même occasion. “Des amis.” J’aime que cette notion apparaisse dans notre relation mais si cela peut sembler rapide mais à bien y regarder vu ce que l’on vient de traverser ensemble cela renforce ou cela crée de véritable amitié et je pense qu’avec Antoine cela deviendra une amitié durable et sincère. “Nous devrions les rejoindre, je ne veux pas qu’ils s’inquiétent pour moi plus que de raison.” Afin de me donner du courage je prends la main d’Antoine pour retourner jusqu’à l’endroit ou tout le monde nous attend et sur les quelques mètres je me tourne vers Antoine pour lui ajouter. “Par contre je pense que si Soren me voit débarquer avec des vêtements d’un homme sur le dos, il risque de se poser d’innombrables questions.” Et dans un sens je n’avais pas forcément envie, ne voulant pas qu’il croit que j’étais avec Matt. Je préfère alors prendre les devant et je sors mon téléphone et prends une photo d’Antoine et de moi pour l’envoyer à Soren en y mettant une petite note :”Afin que tu ne te poses des questions je me suis tachée et Antoine m’a gentiment prêter des vêtements, qui sont comme tu peux le remarquer totalement à ma taille. Bisous”
Spoiler:
a parlé à : Antoine est avec : Antoine à fait :Après 'être changé, retourne avec Antoine auprès du reste de l'équipe de nettoyage
Des amis ? Oui c’était clairement ce que nous étions Cleo et moi à présent. Je dois avouer que de base je la voyais plus comme la petite copine de mon ami, mais maintenant tout est différent, elle est mon amie à moi aussi et je suis vraiment content de cela car c’est une bonne personne. A l’entendre confirmer mes dires j’ai un petit sourire qui se forme sur mon visage et je me mets à penser à cette belle histoire qui est en train de naitre et qui j’en suis sûr continuera et j’espère même s’améliorera. De base cela est parti d’une séance de volley avec Soren et tous les deux nous sommes immédiatement entendus à un tel point qui m’a raconté des choses qu’il n’a jamais dit aux autres qui pourtant sont là depuis plus longtemps. Puis j’ai rencontré Cleo par hasard alors que je rendais visite à mon pote à la faculté comme on le fait régulièrement. Aujourd’hui je l’ai revu avec sa petite fille et j’espère de tout cœur que la prochaine sur la liste qui va s’ajouter au noyau dur sera Cassandra mais je n’en doute pas car elle est comme eux : simple, généreuse, souriante. Je ne répondais pas à Cleo en pensant à tout ça et elle me sortit de mon état de réflexion en me disant qu’effectivement ce serait mieux que l’on rejoigne les autres pour pas qu’il s’inquiète pour elle alors qu’elle va mieux
-Oui on va les rejoindre c’est une sage décision et à partir de maintenant on ne laisse plus rien nous empêcher de passer un bon moment et toi je veux te voir tout le temps sourire. D’accord super maman ?
Je lui souris tendrement et elle me prend la main pour se diriger vers les autres. Cela peut paraitre bizarre pour les autres de nous voir ainsi et peut être qu’ils vont penser que nous sommes en couple, mais ce n’est pas le cas, c’est juste que nous sommes devenus comme frère et sœur en si peu de temps et que ce lien est devenu vraiment fort et donc que nous avons aucune gêne de nous tenir la main en public comme ça. Bien entendu par respect pour Soren, je ne lui tiendrais pas la main devant lui tout comme Cleo ne le fera pas devant Cassandra quand je jugerai bon de leur dire. Mais là maintenant je ne vois aucun problème à lui tenir la main. Par la suite la jeune femme se tourne vers moi en m’expliquant que son homme risque de se poser un tas de question s’il la voit comme ça. Je rigole directement à cela en voyant sa tête mais aussi sa tenue qui lui va à merveille. -Effectivement il risque de passer le reste de sa soirée à se demander à qui sont ces habits. Tu n’as qu’à lui envoyer une photo en lui expliquant ou plutôt l’informant que tu as mes vêtements sur le dos car tu ne sais définitivement pas manger
J’explose de rire en lui donnant un petit coup d’épaule pour la faire bouger sans être trop violent, puis elle revient sur place et sors son portable pour prendre une photo d’elle et moi qu’elle risque d’envoyer à Soren ou de garder pour elle. Elle commence à pianoter sur son portable et par respect je ne regarde pas car ça ne me regarde pas. Je prends alors mon portable pour envoyer un message à Cassandra.
-Salut Cassy, je suis sur la plage là où il y a eu un coup de feu, mais je n’ai rien du tout. Bisous. On se voit bientôt
Je voulais l’en informer car clairement notre relation a pris une toute autre tournure mais je ne me sens pas prêt à lui dire ce que je ressens vraiment et que je l’aime mais ça va venir avec le temps. Je pense que je serais moins pudique au niveau sentimental. Je lève la tête de mon portable après avoir envoyé ce message et je passe mon bras autour du cou de Cleo -Ce soir je vais m’occuper de toi tu vas voir. Au fait tu es venue en voiture ? Parce que sinon je peux très bien te ramener ce soir, ça me dérange pas. Au contraire ça me ferait plaisir
Résumé:
a parlé à : Cleo est avec : Cleo a fait : Reviens vers les autres
Regarder au loin le soleil prendre de plus en plus d’ampleur dans le ciel me changeait un peu les idées. Il s’était passé énormément de chose ce matin ou plutôt ce midi et je devais me changer les idées. Ce n’est pas que je suis quelqu’un de sans cœur, mais il faut faire abstraction de tout ça pour repartir du bon pied pour la suite et ensuite pouvoir s’amuser comme des petits fous autour du feu. Je ne vais pas dire que vois cet homme m’a fait ni chaud ni froid car ce serait inhumain, mais il est vrai que ça ne va pas m’empêcher de dormir ou de prendre du bon temps sur la plage avec les autres. Bien entendu, je me doute que ce n’est pas le cas de tout le monde et je vais faire mon possible pour qu’eux aussi se lâche un peu et passe un bon moment en notre compagnie sans penser à ces évènements malheureux. Je pense qu’Iris ne doit pas être trop en état de choc ou autre car puisqu’elle travaille à l’hôpital elle-même, elle sait pertinemment qu’il va s’en sortir et donc qu’il n’y a pas lieu de se morfondre à ce propos.
Je me retourne doucement pour voir qu’Iris est toujours là avec le chien dont le maitre est parti en civière, et je pars les rejoindre doucement. Quand j’arrive près de ceux-ci, je m’assieds au sol et je regarde un peu plus loin à l’horizon sans trop parler dans un premier temps ne sachant pas trop quoi dire après cela ne sachant pas si c’est réellement le moment de reprendre notre conversation. A la place, je sens un museau tout mouillé se poser sur ma joue et me pousser gentiment. Je souris avant de le caresser avec délicatesse et lorsque je m’arrête, ce dernier me pousse de nouveau. Je rigole un peu plus fort en le voyant ainsi et je regarde Iris dans les yeux sans parler mais uniquement en lui souriant comme si je pouvais lui transmettre un message uniquement par le regard et comme si le chien comprend ce qu’il se passe, il se couche au sol afin de ne pas trop nous importuner. Les alentours redeviennent relativement calmes et l’on peut entendre le bruit enivrant des vagues venant s’échouer sur la plage et il y a très peu de vent, mais un peu tout de même puisque certaines mèches d’Iris viennent se placer devant son visage et je rigole doucement avant de me permettre de lui replacer celle-ci de telle sorte à ce que je puisse voir son visage dans son intégralité de nouveau
-C’est mieux ainsi
Résumé:
a parlé à : Iris est avec : Iris et Whisky a fait : Regarde l’horizon, caresse Whisky / Remet les mèches d’Iris en place après que celle-ci soient tombés sur son visage à l’aide du vent
Elle manque de tomber, de s'écrouler, les genoux faibles, poupée de chiffon parcourue de frissons. Elle se laisse faire, poupée de son secouée par l'émotion. Elle suit la main, la grande silhouette floue et anonyme, la voix qui parle en français. Elle ne sait plus vraiment où elle est, elle ne sait pas pourquoi sa langue maternelle a remplacé l'anglais qui lui est devenu habituel, elle ne sait pas si son interlocuteur s'exprimer réellement de ces accents crochus utilisés par Molière ou si elle l'imagine simplement, transformant les sons anglophones en bruits familiers. Elle a l'impression de disparaître quand il l'enlace, l'entoure de ses grands bras. Elle dépose sa tête brune contre le torse musclé de l'inconnu et cette sensation concrète la ramène à elle. Elle tente d'effacer de son esprit l'image du corps ensanglanté. Le baiser sur son front, comme ceux que sa mère lui donnait quand elle était petite, lui permet de reprendre sa respiration. Elle lève les yeux vers Antoine et lui sourit. Elle ne parvient pas à prononcer un seul mot, mais elle est reconnaissante. Elle se sent timide lorsqu'il lui propose un muffin entamé, mais elle le prend tout de même. « Merci... » Le mot s'extrait de sa gorge avec difficulté, c'est un filament de son, mais c'est tout ce qu'elle peut faire ; elle tente de communiquer au blond sa reconnaissance par le regard. Elle mort dans le gâteau et elle sent déjà ses forces lui revenir, petit à petit. Elle hoche la tête quand Antoine lui demande de ne pas bouger, un sourire triste ornant ses lèvres lorsqu'elle le voit rejoindre Cleo. Elle les a vu ensemble auparavant, autour de la table, et elle comprend qu'ils sont amis, si ce n'est plus. C'est normal qu'il s'inquiète davantage pour elle que pour une gamine qu'il ne connait même pas. Martin, l'organisateur de l'événement, la rejoint alors. Lui aussi parle français et Malika rirait si elle le pouvait. Depuis son arrivée à Brisbane, elle n'a plus entendu sa langue, à part dans son téléphone et par Skype, lorsqu'elle appelle sa mère et sa sœur. Il aura fallu une journée haute en couleur comme celle-là pour qu'elle trouve des francophones dans sa ville d'adoption. Elle continue à grignoter le muffin en suivant le jeune homme, le regard perdu dans l'horizon bleu. Elle ne change pas d'attitude quand Martin prend la parole, mais elle l'écoute attentivement. Sa gorge se serre au fur et à mesure du récit. Quand il lui avoue que ses parents lui manque, elle sent bien que ce n'est pas quelque chose de facile à dire pour lui, et elle se rapproche un peu de lui, dépose doucement sa main sur l'épaule de l'homme. Elle voudrait lui dire combien elle est désolée pour lui. Elle voudrait lui voler sa douleur et l'enfermer dans son propre cœur. Elle se fiche de souffrir si elle peut voir les autres sourire. Martin continue et lui explique comment il a pu relever la tête après cette épreuve, et Malika sourit doucement. Ca n'atteint pas ses yeux chocolat, mais ca lui réchauffe un peu le cœur. Elle s'arrête à son tour, face à lui, un peu étonnée de ce changement de rythme. La balade tranquille, ça la berçait, ça lui faisait oublier l'angoisse qui se dissout lentement dans ses veines. Elle attrappe la carte d'une main à nouveau tremblante, et la glisse dans sa poche après l'avoir rapidement lue. A nouveau, elle voudrait exprimer sa gratitude, mais seul un souffle lui échappe. Elle n'arrive même pas à dire merci, cette fois. Elle rougit légèrement, elle se sent mal de ne pas réussir à parler. Elle se connait, elle sait qu'il lui faut du temps après une crise d'angoisse ; mais elle voudrait le communiquer à ces gens qui, sans la connaître du tout, se sont occupé d'elle. Martin lui pose des questions et Malika se racle la gorge. « Je... » Elle inspire profondément. « Désolée, » murmure-t-elle soudainement. Et elle éclate en sanglots. Elle voudrait fuir, courir en sens inverse, disparaître. Pourquoi est-elle comme cela ? Pourquoi doit-elle attirer l'attention sur elle alors qu'un homme vient de se faire tirer dessus ? Pourquoi est-elle aussi faible ? Tous les questionnements qu'elle pensait avoir enterré reviennent à l'assaut. Ses retrouvailles avec Alexis ne se sont pas du tout passé comme elle les avait imaginé, et ont fragilisé sa structure psychique. Et avant qu'elle n'ait pu reprendre pied, cette journée étrange est arrivée. Elle reste immobile face à Martin, les larmes coulant sur ses joues, la honte brulante. Elle tente d'arrêter mais elle n'y arrive pas. Elle voudrait parler, expliquer que tout va bien, qu'elle a juste besoin de ne pas parler pendant un moment, mais elle ne parvient à rien. Statue de pierre.
Résumé:
a parlé à : Martin est avec : Antoine, puis Martin a fait : manger le muffin d'Antoine, marcher à côté de Martin et s'effondrer en larmes
❝ Let's get together and feel alright❞ #TeamTurquoise
Je me sens légèrement ragaillardie, je ne vais pas mieux pour autant mais je vais tout de même essayer d’avancer et de poursuivre cette journée pourtant si riche en émotion et pas des émotions forcément très agréable. Je me rends compte que la jeune femme forte que j’étais et qui a été ébranlée dans sa façon d’être n’a toujours pas réussi à reprendre le dessus malgré les avancé que j’ai fait avec l’aide de Soren. Il me faudra surement du temps et de la patience pour que la force de caractère reprenne le dessus. Avec Antoine, nous nous dirigeons donc vers les autres et je m’arrête en chemin pour prévenir Soren. Il s’inquiète toujours tant pour moi que je préfère prendre les devants. On ne sait jamais s’il venait à apprendre pour ce qu’il vient de se passer sur la plage il pourrait avoir une peur panique pour moi. Un petit message envoyé et je me sens plus sereine. Je vois qu’Antoine fait de même, je ne sais pas pour qui mais bon c’est quelque chose de naturel de prévenir ses proches, de les rassurer. “Tu es adorable de vouloir prendre soin de moi.” Je lui fais un sourire avant d’ajouter. “Oui je suis en voiture et je pense que d’ici ce soir cela ira mieux, d’autant plus que demain je dois l’emmener chez le garagiste.” Il hausse les sourcils. “Toute une histoire encore, à croire qu’en ce moment tout m’arrive en même temps. Ca doit être mon karma, il faut que je nettoie mes chakras.” Je regarde tout le monde qui est la qui se rassurent surement les uns les autres, pour poursuivre la journée en faisant du mieux que possible. Un peu plus loin j’aperçois Malika avec Martin, elle semble autant bouleversée que moi, il faut dire que nous étions les premières arrivées auprès de Thomas. “Excuse moi Antoine.” Je décide de les rejoindre et voyant qu’elle pleure à chaude larmes et comme si c’était Camber face à moi, je prends la jeune femme dans mes bras et lui caresse doucement les cheveux. “Ne t’en fais pas, ca va aller.” Je ne pouvais pas le garantir et le dire ouvertement était aussi un moyen pour moi de me rassurer. “A plusieurs on sera plus fort pour avancer et affronter cette épreuve.” J’avais encore envie de pleurer mais je voulais être forte pour elle, Antoine avait été la pour me remonter le moral, je devais faire de mon mieux pour elle. Et puis je me disais que si nous voulions profiter de la fin de la journée tous ensemble nous devions être tous réunis et cela passait par le fait de soutenir Malika dans cette épreuve, épreuve que nous venions tous de vivre à des degrés différents. Forcément chaque personne réagit différemment aux actions qui peuvent se passer et c'est dans la solidarité que l'on peut se relever de tels visions.
Spoiler:
a parlé à : Antoine est avec : Malika, martin et antoine s'il a suivi à fait :En retournant auprès des autres, je vois Malika pleurer et comme un besoin de jouer au grande soeur me prend et je tente de la réconforter.
Ce nettoyage de plage est beaucoup plus animé que je le pensais. Une détonation, une bagarre et finalement une balle perdue. La jeune femme qui vient nous annoncer cet accident semble complètement paniquée. Je me précipite vers l'endroit qu'elle nous indique. Je ne serai peut-être pas d'une grande aide, surtout qu'il y a déjà quelqu'un avec lui, mais si ma connaissance médicale peut lui éviter de se vider de son sang, c'est toujours bon à prendre. La personne touchée, Thomas, le père de l'une de mes patientes. Je ne le connais pas particulièrement bien, mais ça me fait quelque chose de savoir que c'est lui la victime. Je sais qu'il a une famille, qu'il a des gens qui comptent sur lui, alors il n'a pas intérêt de nous lâcher. Heureusement, sa blessure n'est pas très grave et touche ''seulement'' son épaule. Rapidement, les secours arrivent et ils le prennent en charge. Il regrettera peut-être d'être venu ici ce matin. Les ambulanciers emmènent Thomas jusqu'à leur véhicule, Cleo s'éloigne aussi et je reste finalement avec Whisky, le chien.
Alejandro qui m'a suivi quand je suis venue voir ce qu'il se passait, mais il a petit à petit pris de la distance. Maintenant que tout semble s'être calmé, il revient vers moi et me retrouve assise, avec le chien qui s'amuse à faire des allers-retours entre moi et le bout de bois que je m'amuse à lui lancer. Le jeune homme s'installe à côté de moi et Whisky voit en lui une nouvelle distraction. Il marche jusqu'à lui et vient lui montrer qu'il l'aime bien en lui léchant légèrement le visage. « Je crois qu'il t'aime bien. » Malgré ma phrase, Alejandro reste silencieux. Le vent se lève et des mèches de mes cheveux viennent gâcher ma vue en se mettant devant mes yeux. L'une des mains du brun vient alors les remettre à leur place. « C’est mieux ainsi. » Un nouveau sourire s'installe sur mon visage. « Merci. » Je ne sais pas s'il est toujours comme ça ou si c'est juste lors de ses rencontres, pour faire bonne impression. Je me relève et tape légèrement sur mon jean, enlevant ainsi le sable qui a pu s'y coller. Je tends ensuite mes mains vers le jeune homme qui se trouve encore assis. « Viens ! Tu vas avoir le droit à ton baptême de nettoyage de plage. » Il attrape mes mains et je le tire vers moi, histoire de l'aider à se lever. Le chien comprend très vite que c'est l'heure de retourner vers les autres et il se met à courir pour les rejoindre. Avec Alejandro, nous sommes un peu plus lents et sur le trajet du retour, je me permets de lui faire une petite remarque. « Tu vas bientôt regretter de vouloir nous aider. Tu verras que l'on peut trouver des choses bizarres. » À peine arrivée, j'avais eu le droit au récit de la jeune femme que j'ai retrouvé et celle-ci me racontait qu'elle avait eu la chance de trouver une vieille serviette hygiénique. Après le repas, j'espère que nos trouvailles seront moins répugnantes, cela nous évitera d'avoir des haut-le-coeurs. C'est finalement rapidement que nous arrivons au sein du groupe.
résumé:
a parlé à : alejandro est avec : whisky, puis whisky + alejandro, maintenant de retour dans le groupe a fait : est restée seule avec le chien, mais est maintenant de retour au sein du groupe
La plage … c’est habituellement un endroit où l’on vient pour se détendre, passer du bon temps en famille, entre amis ou seul simplement. Autant dire qu’aujourd’hui tous les codes ont été brisés et que c’est plutôt mouvementé. Bien entendu sur la plage il y a du monde donc en soit ça l’est aussi, mais pas de la même manière. En tout cas le calme revient petit à petit et j’ignore ce que font les autres mais en ce moment entre Iris et moi c’est reposant, apaisant et c’est bien pour cela que je ne lui réponds pas lorsqu’elle me parle de l’affection du chien de Thomas à mon égard. Non pas que je m’en fiche ou que je ne veux pas lui parler, mais simplement que je pense et que ce calme fait un peu du bien. J’ai eu très peu de moment attendrissant et calme dans ma vie, donc quand j’en ai j’en profite un peu et je reste dans ma bulle, mais ces moments j’évite de les montrer en public question de fierté mal placé certainement.
Je reviens petit à petit à moi-même pour voir Iris me regarder et je fais de même par la suite alors que Whisky se calme et se repose un peu lui aussi. Le vent m’empêche de voir le visage d’Iris et je remédie à cela en lui remettant ses cheveux en place du mieux que je peux. Cette dernière sourit tendrement avant de me remercier et j’hoche la tête tout en haussant les épaules comme pour la remercier et lui faire comprendre que ce n’est pas grand-chose. Elle se relève par la suite tout en enlevant le sable qu’il y a sur son jean et je la regarde ou plutôt l’admire. Elle me tend ses mains - Viens ! Tu vas avoir le droit à ton baptême de nettoyage de plage.
Je ne me fais pas prier pour les saisir. Elle me soulève et je la remercie d’un grand sourire et d’un rire pour son commentaire. J’en profite moi aussi pour m’essuyer le derrière alors que Whisky se lève et court comme un petit fou vers les autres la langue tiré.
-Un baptême ? C’est toi le curé j’espère
Je rigole doucement alors que nous commençons à nous diriger vers les autres doucement pour profiter de ce moment un peu seul avant de rejoindre la communauté. - Tu vas bientôt regretter de vouloir nous aider. Tu verras que l'on peut trouver des choses bizarres.
Je la regarde avec des gros yeux et je me mets à rire de plus belle. -J’ai l’impression que ça sent le vécu là non ? Mais j’attends de voir et dans le pire des cas tu viendras à ma rescousse
Nous marchons tranquillement vers le groupe et alors qu’en marchant je balance un peu mes mains, je sens celle-ci finir sa course sur celle d’Iris que je saisis un instant avant de la relâcher et je lui souris timidement -Désolé ce n’était pas volontaire … n’y voit pas là une tentative de viol de ma part. J’ai uniquement des airs c’est tout
Je lui donne un regard sadique et mystérieux dans le même temps afin de laisser planer l'ombre d'un doute un instant sur ma personnalité avant de rire à gorge déployé. Je remarque que les autres nous regardent alors que nous venons de les rejoindre et je chuchote à voix basse pour uniquement qu’Iris entende
-J’ai pas l’impression que les rires soit encore les bienvenues pour le moment
résumé:
a parlé à : Iris est avec : Iris et le groupe a fait : De retour dans le groupe
Je vois petit à petit que Cleo se sent un peu mieux de part le fait qu’elle sourit, qu’elle rigole et qu’elle parle tout simplement. Bien entendu cela me fait plaisir car d’un côté cette dernière se trouve dans un meilleur état qu’elle ne l’était et de l’autre car indirectement j’avais réussi à la calmer et lui faire entendre raison sur son innocence et cela me réchauffait le cœur car au moins je servais à quelque chose. Pendant que nous marchons, chacun de notre côté nous prenons notre portable. Pour sa part après avoir pris une photo et pour moi c’est pour prévenir Cassandra car bien que pour le moment nous ne sommes rien réellement, je ressens le besoin de l’avertir de ce qu’il s’est passé. A peine j’envoie le message, je le regrette puisque je me dis qu’elle va s’inquiéter tout de même, mais je n’y peux rien car ce qui est fait est fait. Puis j’entends la petite voix de mon amie racaille
-Je trouve ça normal de le faire en fait. Je t’ai demandé de venir et je me voyais mal te laisser seule dans cette cabine à te morfondre sur des choses fausses
Elle me sourit et je fais de même avant que cette dernière ne réponde à ma proposition de la ramener en me disant qu’elle a bien prise la sienne aussi, que ce soir tout ira pour le mieux et que de toute manière elle doit l’emmener le lendemain chez le garagiste. J’arque un sourcil afin qu’elle puisse m’en dire plus à ce propos et elle m’explique que c’est une longue histoire mais que ce qu’il faut retenir c’est qu’en ce moment rien de bien vraiment lui arrive et que c’est le karma. Je rigole -Ah oui je vois le genre. Purifie toi et peut être que ça ira mieux je ne sais pas moi
Après ce commentaire et un petit rire partagé, nous venons de rejoindre les autres qui regardent tous Cleo. La jeune femme les rassurent d’un hochement de tête avant de s’excuser auprès de moi et de partir en direction de Malika et Martin. Je ne dis rien mais je regarde le groupe se former autour de la jeune française. Je pense que ça serait mal venu de ma part d’y aller sachant que je l’ai laissé pour consoler Cleo. J’irais lui parler tout à l’heure afin de m’en excuser vraiment et de prendre de ses nouvelles car bien que j’ai réussi à redonner un peu d’éclat à la copine de Soren, il n’en est pas moins que la jeune française pour sa part ne va pas mieux et je ne peux m’empêcher de me sentir coupable de cela. Je m’assieds dans mon coin en réfléchissant à tout et à rien en même temps alors qu’Iris et Alejandro reviennent ainsi que Whisky. Ces deux-là rigolent ensemble mais se calment en arrivant à notre niveau vu l’ambiance morose qui règne. Je regarde Iris du coin de l’œil un lui faisant un petit sourire avant de me dire qu’il faudra aussi que j’aille converser avec elle un peu car je n’ai pas eu l’occasion de le faire avec tout ce bordel qu’il y a eu avec la détonation et tout ce qui s’en suit.
-Bon allez les gars on ne va pas se laisser abattre. Tout va bien, Thomas n’a rien, personne n’a rien donc arrêtons de nous morfondre pour rien et recommençons tous de zéro pour s’amuser ce soir lors du bonfire. Je suis venu pour passer un bon moment moi, pas pour tirer la gueule jusque la fin de la journée donc dites le moi si vous comptez rester comme ça moi je rentre chez moi
résumé:
a parlé à : Cleo, tout le monde est avec : le groupe (sauf Martin, Malika et Cleo) a fait : Tente de remotiver les autres pour la suite
Je parle de manière totalement nnaturelle à Malika. Les mots sortent sans que je ne sois obligé de forcer quoique ce soit. Je ne sais pas si c'est le meilleur moyen de l'approcher mais elle ne me repousse pas. Elle ne me dit même pas de me taire ou quoique ce soit, elle m'écoute. Et plus je parle plus j'ai l'impression que les rôles s'inversent. Au fur et a mesure de mes paroles, je me rends compte que j'avais vraiment besoin de me confier à quelqu'un. J'ai besoin d'extérioriser mes sentiments. Alors oui je me suis confier à Samuel dernièrement mais ce n'est pas la même chose.
Au final Malika pose une main bienveillance sur mon épaule et me regarde simplement avec un petit sourire. Puis elle me lâche, me remercie et fini par s'excuser. J'ai tout juste le temps de l'interroger du regard qu'elle éclate en sanglots. Ses pleures me brisent le coeur et je n'hésite pas longtemps avant de la prendre dans mes bras.
Silencieux, je la tiens là dans mes bras et je la laisse pleurer comme elle veut. Je lui caresse le dos, resserre un peu mon étreinte et la berce légèrement.
"ça va aller Malika" finissais-je par souffler doucement "tout ira bien je te le promet" je lui caresse les cheveux et la laisse encore pleurer jusqu'à ce qu'elle ne se calme d'elle même. Je l'attrape par les épaules et me recule un peu pour la regarder avec un sourir bienveillant "dis toi plutôt que sans toi Thomas serait peut-être rester encore longtemps comme ça, sans qu'on ne lui offre l'aide dont il a besoin"
Je l'attrape par les épaules et l'oblige à me suivre "vient, on va continuer de nettoyer la plage, ok? J'irais avec toi voir Thomas dans les prochains jours, ok?" souriant doucement je me dirige vers les autres qui ont recommencé le
repère staff pour le comptage des points de la semaine - merci de ne surtout pas retirer
❝ Let's get together and feel alright❞ #TeamTurquoise
Ce qui était clair c’est que des matinées comme celles qu’ils venaient de vivre risquaient d’être un cas isolé dans l’ensemble de leur vie. Ce n’est pas tout les jours que l’on se retrouve nez à nez lors d’une journée de bénévolat, avec une arme sous les yeux et encore moins une arme qui se retrouve être par malchance activée et vienne blesser quelqu’un qui de base voulais simplement participer à une bonne oeuvre pour la planète. Nous avions tous vécu cette épreuve chacun à notre manière soit dans les larmes, la peur, la culpabilité comme moi ou avec plus de retenu comme d’autre ou enfin plus professionnellement comme Iris qui avait peut être plus l’habitude de se retrouver face à des blessures de cette envergures. En tout cas grâce à la solidarité des uns envers les autres nous avions réussi à reprendre notre calme et nos esprits et à recommencer à faire ce pourquoi nous étions tous présents sur la plage. C’est donc dans une joie toute relative au moins au début d’après midi que nous avons repris le ramassage des déchets, des détritus, trouvant ca et la des choses rigolotes certaines plus crades. J’avais d’ailleurs trouvé des sous vêtements féminins et je les avais montrées à l’équipe en demandant comment elle avait quitté la plage. Les hommes étrangement avaient une idée qui leur était propre et un sourire s’était dessiné sur leur visage. Bon c’était quand même plus agréable que les préservatifs ou autres produits plus personnels. Je ne comprenais définitivement pas comment les gens pouvaient être de bases si sale et ne pas avoir la présence d’esprit de jeter dans les poubelles qui étaient nombreuses surtout depuis quelques années ou la municipalité avait décidé de lutter contre la prolifération des déchets dans la ville. En fin d’après midi, les tensions de la journée avaient totalement ou presque totalement disparu et l’approche du bonfire du soir était dans tous les esprits. Une légère impatience commençait à naître dans les rangs des bénévoles et nous avions, moi entre autre, hâte de me retrouver avec tout le monde autour du feu à manger, parler et pouvoir justement brûler les souvenirs, les pas gais, que nous avions. Quand je reviens la ou se trouvait le stand des Sea Sheperd avec un sac poubelle qui était plein et je m’approche de Martin. “On les met ou nos sacs pleins ?” Je voyais les autres aussi nous rejoindre et je ne savais pas s’il y avait une benne qui passerait pour ramasser notre travail. “Et surtout as tu besoin d’aide pour organiser la soirée ?”
Spoiler:
a parlé à : Martin est avec : L'équipe au stand à fait : Ellipse sur l'après midi pour passer à la soirée
« Un baptême ? C'est toi le curé j'espère. » Je ne sais pas si Alejandro s'en rend compte, mais ses paroles sonnent un peu étranges et je ne me gêne pas pour lui faire comprendre. Il faut bien qu'il se lance dans le ramassage de déchets, qu'il ne vienne pas nous rejoindre seulement pour nous regarder. Je viens même lui dire qu'il risque de faire de belles découvertes et que cela lui fera certainement regretter son choix. « J'ai l'impression que ça sent le vécu là non ? Mais j'attends de voir et dans le pire des cas tu viendras à ma rescousse. » Je hoche vivement la tête. Je viendrais l'aider, en espérant ne pas vomir en voyant ce que la plage nous réserve. Whisky prend les devants et court jusqu'au petit groupe que nous avons quitté un peu plus tôt. Nous avançons nous aussi, mais à notre rythme. Alors que nous ne sommes plus qu'à quelques mètres, la main du jeune homme vient trouver la mienne et il met un peu de temps avant de la retirer. « Désolé ce n'était pas volontaire … n'y voit pas là une tentative de viol de ma part. J'ai uniquement des airs c'est tout. » Je rigole, mais les regards des autres se posent sur nous et cela a le don de me stopper direct. Alejandro se penche alors vers moi et me murmure à l'oreille. « J'ai pas l'impression que les rires soit encore les bienvenues pour le moment. » Je hausse les épaules. C'est dommage je trouve. Il ne faut pas qu'on arrête de rire ou de sourire suite à ce qu'il s'est passé. Ce n'était qu'un accident et personne n'est décédé. Je me penche à mon tour vers lui. « Surtout quand tu parles de viol. Ils n'ont pas besoin de ça. » C'est bien sûr pour rigoler, mais je pense réellement que ça viendrait parapher cette journée. Antoine commence à faire un petit speech, espérant ainsi rebooster l'équipe. Ça semble dur, mais tout le monde finit par se lever et par reprendre leur matériel. « Je fais équipe avec Antoine ! Je ne voudrais pas qu'il m'arrive quelque chose. » J'arque un sourcil en regardant Alejandro. Ça serait dommage qu'il mette son viol en place. Et puis, je sais qu'on aura l'occasion de se revoir plus tard. Après plusieurs heures à nettoyer et cette fois-ci, aucun accident, c'est fini et bon dieu que je suis fatiguée. Je pense que je vais bien dormir cette nuit. Je referme mon sac poubelle, histoire de ne pas voir ce qui se trouve à l'intérieur, puis avec Antoine et les personnes qui se trouvent avec nous, nous nous dirigeons vers Martin, l'organisateur, pour savoir où nous allons mettre tout ça.
résumé:
a parlé à : alejandro, antoine est avec : le groupe, puis antoine, puis de nouveau le groupe a fait : a discuté avec alejandro, avant de reprendre le nettoyage de la plage et de rejoindre les autres une fois cette tâche terminée
Accueil
Elle manque de tomber, de s'écrouler, les genoux faibles, poupée de chiffon parcourue de frissons. Elle se laisse faire, poupée de son secouée par l'émotion. Elle suit la main, la grande silhouette floue et anonyme, la voix qui parle en français. Elle ne sait plus vraiment où elle est, elle ne sait pas pourquoi sa langue maternelle a remplacé l'anglais qui lui est devenu habituel, elle ne sait pas si son interlocuteur s'exprimer réellement de ces accents crochus utilisés par Molière ou si elle l'imagine simplement, transformant les sons anglophones en bruits familiers. Elle a l'impression de disparaître quand il l'enlace, l'entoure de ses grands bras. Elle dépose sa tête brune contre le torse musclé de l'inconnu et cette sensation concrète la ramène à elle. Elle tente d'effacer de son esprit l'image du corps ensanglanté. Le baiser sur son front, comme ceux que sa mère lui donnait quand elle était petite, lui permet de reprendre sa respiration. Elle lève les yeux vers Antoine et lui sourit. Elle ne parvient pas à prononcer un seul mot, mais elle est reconnaissante. Elle se sent timide lorsqu'il lui propose un muffin entamé, mais elle le prend tout de même. « Merci... » Le mot s'extrait de sa gorge avec difficulté, c'est un filament de son, mais c'est tout ce qu'elle peut faire ; elle tente de communiquer au blond sa reconnaissance par le regard. Elle mort dans le gâteau et elle sent déjà ses forces lui revenir, petit à petit. Elle hoche la tête quand Antoine lui demande de ne pas bouger, un sourire triste ornant ses lèvres lorsqu'elle le voit rejoindre Cleo. Elle les a vu ensemble auparavant, autour de la table, et elle comprend qu'ils sont amis, si ce n'est plus. C'est normal qu'il s'inquiète davantage pour elle que pour une gamine qu'il ne connait même pas.