# Turquoiseteam || Let's get together and feel alright

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❝ Let's get together and feel alright❞
#TeamTurquoise

Tout avait été très vite et je n’avais pas eu le temps de voir certaines passes d’armes entre les frères. Tout ce que j’avais vu c’est qu’ils avaient pris l’eau et que les rires avaient fusé. J’étais avec Antoine, bien contente d’être assez loin pour ne pas risquer d’être de suite la prochaine victime. “Tant qu’ils restent au loin tout va bien pour nous.” Ce fut vite dit, vu qu’Ian toucha Alejandro qui lui envoya un chien pour jouer avec. J’avais trouvé cela drôle avant de me rendre compte de l’angoisse qui gagnait le jeune homme. J’avais eu envie d’aller le voir pour le rassurer mais la dénommée Ashley plus près que nous y était déjà alors que Martin était un peu énervé avant de rapidement se calmer. Les tensions étaient montées d’un cran avant qu’elles ne redescendent bien vite. Entre autre parce que oui c’était une erreur malencontreuse d’appréciation mais surtout parce que le ciel décida de nous tomber sur la tête. Il se mit à tomber des trombes d’eau et bêtement comme si cela risquait de me protéger je me mis les mains au-dessus, ce qui fit rire Antoine. “Ne te moque pas s’il te plait.” Il attrapa la main en m’indiquant qu’il vaudrait mieux que l’on se mette à l’abri et je l’aurai suivi les yeux fermés. C’est d’ailleurs peut être ce que je fis vu que je me suis écroulée lamentablement ma cheville ayant décidé de se dérober sous moi. Antoine revint à ma hauteur et m’aida à me relever. Voyant que je boitais et sans me demander mon avis il me prit dans ses bras pour me mener à la première cabane visible. “Je pense que je me suis faite une légère foulure ca doit pas être grave mais bon.” Je regardais si je voyais du monde, mais il n’y avait personne à proximité ou tout du moins je ne voyais personne avec la pluie qui tombait si drue. “On est perdu et plus que tout les deux.” Au moins j’étais en compagnie d’un ami mais avec une patte folle. Aujourd’hui c’était la journée de toutes les choses improbables qui peuvent arriver en même temps.

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Comme convenu, Solveig, Alejandro et moi, nous nous dirigeons vers la table où se trouvent les bouteilles afin de servir des verres aux membres du groupe. Mais nous n'avons pas le temps de faire grand-chose. Des gouttes commencent à tomber et la meilleure des solutions est certainement d'aller se mettre à l'abri. « Il va pleuvoir il faut rentrer les … » Dit Alejandro pour prévenir les autres. Après des petites gouttes, c'est finalement une averse qui s'abat sur nous. « Vite, vite ! On prend le plus de truc possible et on se rejoint dans un endroit au chaud. » Je m'exécute et attrape ce qui me tombe sous la main. Comme mes collègues, ce sont des bouteilles, ainsi qu'un peu de nourriture. Je me charge les bras, glisse même une bouteille dans ma poche ventrale et je me mets à courir à la recherche d'un abri comme les autres. Rapidement, nous arrivons à côté d'un bâtiment, un centre médical il semblerait. « Prions pour que quelqu'un ait la clé. » D'après ce que j'avais pu entendre, seul Martin et moi étions dans le médical et dans le paramédical. Travaillant à l'hôpital, je n'ai en aucun cas accès à ce bâtiment. Mais qui sait, avec un peu de chance, peut-être que le kiné l'aura. Je tente du mieux que je peux de me mettre à l'abri, je commence aussi à sautiller un peu sur place, histoire de me réchauffer. Car cette pluie est loin d'être chaude et cette sensation de vêtements mouillés n'aide en rien. Puis, après un flash ou je ne sais quoi, je me rends compte que j'ai oublié des affaires sur la plage. Je les avais aussi oubliés avant de rentrer chez moi pour me changer. « Je reviens. » Je pose les bouteilles, ainsi que les plats au sol et je m'éloigne en courant. Heureusement que mon sweat a une capuche, ça limite les dégâts. La pluie n'a pas cessé de tomber et il devient même compliqué de voir au loin, mais tant pis, je ne laisserais pas mes affaires dehors. Et puis qui sait, peut-être que je vais tomber sur quelqu'un qui a besoin d'aide.

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Le chat lui aussi avait finalement pris une tournure un peu bizarre après qu’Ian soit allé vers Alejandro pour le toucher. Ce dernier lui avait gentiment envoyé un chien mais le frère de Martin se mit à courir comme une gazelle. Au début c’était drôle et ça me faisait rire, mais en voyant qu’il était effrayé je perdis mon rire immédiatement puis Martin intervint pour renvoyer le chien à son envoyeur qu’il regardait fixement d’ailleurs et l’espagnol ne démordait pas. Finalement Iris vint calmer les tensions et Martin s’excusa d’avoir agi ainsi. Alors que nous nous redirigeons tous vers le feu, une soudaine averse fait son apparition et tout le monde déguerpi en courant en essayant de sauver le maximum de chose. Je tourne la tête vers Cleo que je vois improviser un parapluie avec ses mains ce qui me fait rire et cette dernière me demande de ne pas me moquer

-Je me moque jamais tu me connais

Je rigole de nouveau alors que par la suite je prends sa main et je me dirige vers les autres pour aider, mais Cleo tombe et quand je l’aide à se relever je la vois boiter. Je ne peux pas la laisser ainsi dans cet état, alors tant pis je vais simplement la porter elle et puis pour le reste je laisse les autres se charger. Malheureusement la pluie qui s’abat devient de plus en plus forte et lorsqu’elle frappe sur la peau on peut ressentir une petite douleur même, que l’emmène au premier abri visible qui est une cabane avec une avancée de toit. Une fois là bas je la pose au sol et je remarque qu’elle a légèrement la cheville gonflée alors qu’elle m’indique avoir une simple foulure. Je pose sa jambe sur le sol

-Maintient là droite ok ? Evite un maximum de bouger

Elle regardait un peu partout en voyant qu’il n’y avait plus que nous et que nous étions livré à nous même. Je lui souris pour la rassurer et je l’embrasse sur le front avant de repartir sous la pluie battante afin récupérer le seau de glaçon ainsi qu’un torchon qui trainait sur la table. Je reviens vers Cleo avec tout cela. Une fois sous l’abri, je met des glaçons dans le torchons que j’enroule tout doucement autour de sa cheville.

-Normalement ça devrait faire dégonfler ta cheville

Je m’assieds contre la cabane à ses côtés et afin de l’empêcher de bouger, je la couche de manière à ce que sa tête repose sur mes cuisses

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T

ori s'était isolée un petit moment afin de se remettre les idées en place. Cette journée avait été forte en émotions, passant de la bonne ambiance à une bagarre, du soulagement au stress et à la peur en voyant les autres ramener Thomas blessé à cause de l'arme... La brune n'avait plus l'habitude de vivre autant de choses d'un coup, restant enfermée chez elle toute la journée. Les seules aventures qu'elle vivait, c'était dans ses jeux vidéos. Et au moins, dans ceux-ci, la trentenaire savait comment faire face aux pires situations. Au moment où ils s'étaient tous regroupés près du feu un peu plus tard, Cleo avait brûlé ce papier lui annonçant la mort de son ex-fiancé militaire. Le cœur de Tori s'était tordu dans tous les sens, lui rappelant le sort de son ex, Ian. A partir de ce moment précis, elle avait cessé de rire, de sourire et s'était renfermée sur elle-même. Puis lorsque certains se mirent à jouer à chat, Tori s'était éclipsée pour se dégourdir les jambes et pleurer en paix, sans qu'on ne puisse la voir. Elle avait hâte de rentrer chez elle pour se reposer un peu. La brune vit le ciel se couvrir et sentit le vent se lever. Quelques secondes plus tard, elle se prit une grosse averse, une bonne douche froide qui la fit frissonner. Se précipitant vers ce qui était un feu de camp avant que la pluie ne l'éteigne, elle cherchait un coin où se mettre à l'abri. Passant près d'un sac et de quelques affaires qui traînaient sous la pluie, Tori se baissait pour les attraper en vitesse avant qu'elles ne soient trempées. C'est là qu'elle percuta quelqu'un dans sa course, une jolie blonde qui faisait partie de son groupe « Hey, Iris ! Reste au sec ! Si c'est tes affaires que tu cherches, j'ai récupéré tout ce que j'ai trouvé sur le chemin. ». Elle lui souriait avant d'ajouter, en se mettant à l'abri à ses côtés, « Est-ce qu'il y a quelque chose à toi ? ». Tori lui tendait ce qu'elle venait de récupérer, espérant qu'elle trouverait ce qu'elle cherchait.

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WILDBIRD

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Jusqu’à il y a quelques secondes, le temps nous aura été favorable mais quand il en faisait des siennes par contre on le sentait vraiment bien. Les gouttes d’eau glacés tombaient sur nous en venant frapper notre peau de plein fouet ce qui n’était pas la sensation la plus agréable au monde. Je pars le plus vite possible avec Solveig et Iris en direction du premier bâtiment que l’on voit. On se retrouve devant une sorte de cabinet médical et heureusement pour nous il y avait un petit abri devant la porte d’entrée pour 4 personnes à peu près voire un plus, mais pas beaucoup plus non plus. Solveig souhaitait que le sort nous soit favorable et que quelqu’un ait la clé de l’établissement mais ça serait un gros coup de chance et honnêtement je n’y crois pas.

Iris de son côté qui est avec nous pose les affaires qu’elle a en sa possession avant de nous dire qu’elle va revenir. Je ne sais pas pourquoi mais elle commence à partir. Bien entendu j’aimerai la suivre, mais je ne peux pas laisser Solveig toute seule ici et puis je suis en short, T-Shirt et avec ce temps ce n’est pas le vêtement le plus chaud et qui tient le mieux à l’eau. Mon haut d’ailleurs commençait déjà à me coller à la peau. Je regardais Solveig en soupirant avant de jeter un œil vers le ciel

-Quand il pleut ici, ce n’est pas rien du tout quoi. Il pleut pour quelque chose c’est le cas de le dire … mais bon disons que ça rafraichi … ça va ton chien il a pas trop froid ?

Je m’accroupi pour venir caresser le husky qui est encore et toujours tout gentil et qui bat de la queue content que quelqu’un prenne soin de lui et lui porte de l’attention

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Quand ca veut pas ca ne veut pas et la rien n’allait. Le coup de feu, le bonfire déprimant, le chat qui tourne chien et maintenant la pluie. Et comme en plus j’ai une tendance en ce moment à avoir la poisse, il faut que ma maladresse s’emmêle et que je me retrouve affalé sur le sable. Je suis trempée, le sable se colle à mes vêtements et je sens une légère douleur à ma cheville. Ni une ni deux, Antoine ne tergiverse pas et me prend dans ses bras pour me guider à l’abri le plus proche. Il me pose doucement et repart à la recherche de glaçon et d’un torchon. En attendant j’enlève le pull parce que la rester ainsi mouillé ce n’est pas terrible et on risque de tous attraper la mort. Quand il revient je n’ai pas fait un mouvement et j’aurai surement gagné à un deux trois soleil. Il apose un bandage de fortune et s’asseoit contre moi afin que je m’installe et que je puisse m’allonger ma tête sur ses cuisses. “Merci Antoine, je crois qu’aujourd’hui tu es mon ange gardien”. De ma main je lui fais une caresse au visage. Et si quelqu’un venait à arriver, il finirait vraiment par penser que nous sommes un couple de part notre proximité. “Tu penses que cela tomber longtemps ? Parce que la je ne sais pas comment on va faire pour tous se réunir si on est pas capable de voir à 5 mètres à cause de la pluie.” Je réfléhis quelques secondes avant de faire une réflexion. “D’ailleurs il n’était pas prévu qu’il pleuve aujourd’hui. On ne peut même pas faire confiance aux stations météos.” Bon le lendemain c’était le week-end donc je pourrai me reposer même si je devais passer au garage. Cependant une angoisse me prit. Je sortis mon téléphone et j’envoyais un message à ma mère pour la rassurer et lui dire que je récupérerai la petite le lendemain. Elle me répondit de suite pour me dire de profiter et de ne pas m’inquiéter. Profitez de quoi ? Sa réponse me fit sourire alors que le silence radio de Soren m’angoissait de plus en plus. J’avais essayé de l’appeler mais je tombais directement sur sa boite vocale. Ce n’était pas son genre, en général il était en silencieux mais pas éteint afin de toujours être joignable.

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Je suis content que la situation n'ai pas dégénérée plus. Alejandro ne savait pas que Ian a peur des chien, je ne peux donc pas lui en vouloir. Mais je ne sais pas ce qu'il en est pour Ian. Enfin peu importe. Dans tous les cas, je n'ai pas le temps de me poser d'avantage de questions car une grosse pluie nous prends par surprise. Ce n'est pas la petite pluie gentille, mais belle et bien le gros déluge comme on en a vécu au Vietnam. Les gens déserte la plage en panique et je suis le mouvement. Je ne sais pas pourquoi mais instinctivement tout de monde se dirige vers le cabinet médical. Et je les y rejoins assez rapidement. Je me fraye un passage jusqu'à le porte et fouille frénétiquement mes poches à la recherche de la clef. La trouvant, j'ouvre la porte et la pousse pour laisser les autres entrer. Une fois à l'intérieur, à l'abris de la grosse pluie et du vent, je soupire en frissonant.

«ça va ? » demandais-je aux gens présent «Tout le monde est là ? » je laisse mon regard glissé sur ceux qui sont avec moi à l'intérieur mais ne vois pas mon frère. Bon, il a 32 ans, il sait se débrouiller. J'observe Alejandro qui s'accroupie à côté du chien et demande à la propriétaire s'il n'a pas trop froid. Je pouffe un instant de rire
«C'est un Husky Alejandro. C'est pas cette petite pluie qui va le refroidir. Au contraire, ça lui fait sûrement du bien je pense» je souris doucement et tapote la tête du chien.

D'ailleurs, il était avec Ashley. Après lui avoir avouer qu'il a peur des chiens, elle lui dit qu'il n'y a aucune honte d'en avoir peur elle demande s'il a peur des chats parce qu'elle en a un et que ce serait dommage qu'ils ne se revoient pas à cause de ça. Il lui sourit doucement et secoue la tête « Non non t'inquiète pas. Les chats je les aime bien et ils me le rendent bien en général» il lui offre un sourire. C'est a ce moment que la pluie déclanche une panique chez tout le monde. Il me cherche un instant du regard mais fini par s'occuper d'Ashley. Ensemble ils vont se mettre à l'abris en dessous de ce qui pourrait être une cabine pour les gardes côtiers. Elle le regarde et il rigole de bon cœur lorsqu'elle lui dit que finalement la serviette ne lui sera d'aucune utilité. «C'pas faux. Je te l'aurais bien proposé, mais … ouais, elle ne nous sert plus à rien du coup » il regarde en dessous du bois pour apercevoir un truc et soupire «Je savais pas qu'il pleuvait comme ça en Australie. C'est fou. La dernière fois que j'ai vu ça c'était au Vietnam. Mais c'était la mousson, donc la pluie était aussi forte pendant plusieurs semaines d'affilé. » il hausse les épaules « On a plus qu'à rester ici jusqu'ç ce que ça se calme un peu»

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Avec un peu de difficultés, j'arrive enfin à l'endroit où nous étions rassemblés un peu plus tôt. J'aurais pu m'aider du feu, mais celui-ci s'est éteint avec la pluie. Je me baisse et commence à chercher au sol ce qui pourrait ressembler à mes affaires, ou même à celles de quelqu'un d'autre, autant sauver le plus de choses possibles. Mes recherches ne sont pour le moment pas fructueuses. Le seul truc que je trouve, c'est finalement une femme qui me rentre dedans. Elle était elle aussi dans le groupe, je la reconnais. Elle faisait partie des deux jeunes femmes qui ont trouvé l'arme sur la plage. « Hey, Iris ! Reste au sec ! Si c'est tes affaires que tu cherches, j'ai récupéré tout ce que j'ai trouvé sur le chemin. » C'est vrai que quitté l'abri que j'avais trouvé pour de simples affaires était un peu fou. Mais je ne me voyais pas les laisser dehors, surtout que parmi elles, il y avait un appareil photo que j'avais amené au cas où. « Est-ce qu'il y a quelque chose à toi ? » « Oui, merci beaucoup. » La suggestion d'aller se mettre à l'abri était appréciable et nécessaire si on voulait garder un peu de vêtements secs, nos sous-vêtements quoi, car pour le reste, ça va être compliqué. « On devrait aller dans cette cabane, c'est l'endroit le plus proche je crois. Ça nous permettra d'attendre à l'abri que la pluie se calme un peu. » Je l'aide et prends plusieurs des affaires qu'elle tient entre ses mains, puis nous nous mettons à courir, comme nous pouvons dans le sable humide, jusqu'à la cabane que je lui indiquais plus tôt. Deux personnes se trouvent déjà ici, l'une des deux est assise, alors que l'autre est allongée, un torchon posé sur sa cheville. Soit ce morceau de tissu est tombé là et est tombé pile-poil sur sa cheville, ou alors, c'est que la jeune femme est blessée. « Qu'est-ce qu'il se passe ici ? Tout va bien ? » Antoine est ici, avec Cleo, la femme qui a cru perdre son fiancé.

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Je n’aurai jamais pensé qu’une soirée à laquelle je n’avais pas prévu de participer se déroulerait de cette manière et j’avoue que je n’ai plus du tout le temps de penser à mes problèmes, entre le chat qui se termine en bain de minuit habillé, la peur du chien qui a failli se terminer en dispute et les dieux qui décident de refroidir les ardeurs de tous en s’abattant sur nous c’est presque de la folie. Sauf que vu ce qui tombe s’en est même apocalyptique. Des trombes se déversent sur nous comme j’en ai jamais vu. Avec Ian nous avons trouvé refuge dans une cabane de sauveteurs et même si nous sommes trempés nous sommes à l’abri c’est déjà ca. “Vietnam ? Tu as du voir des tas de choses, ca doit être magnifique, quoique les pluies diluviennes je suis pas sûre que cela soit top” J’étais impressionnée. “ Pour ma part c’est aussi la première fois que je vois cela, à San Francisco je n’ai jamais eu à subir de tels pluies.” Rester avec Ian n’était pas pour moi un problème il était agréable et j’étais sur que l’on aurai plein de choses à se dire en attendant que le temps se calme. “Donc tu me disais que tu aimes bien les chats et qu’il te le rende bien. Tu en as toi même ?”En fait je me rendais compte qu’avec le bonfire j’avais appris des choses personnelles sur son frère et lui mais que je ne connaissais pas les bases. “Ton frère est kiné mais toi tu fais quoi tu travailles aussi dans le domaine du médical.” Je commençais à avoir un peu froid et le fait d’avoir mon pull trempé n’arrangeait rien. Je l’enlevai et l’essorai pour au moins espérer qu’il puisse sécher bien que j’avais peu d’espoir. Je me décidai en attendant qu’il me réponde de fouiller un peu ce qu’il y avait dans la cabane au cas ou je trouverai quelque chose pour nous éclairer ou nous réchauffer.

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La météo est décidément trop capricieuse et ça en deviendrait triste. Moi qui pensait prendre un bain de soleil, j'ai juste pris un bain tout court. Ce qui n'était pas franchement dans mon programme. Heureusement que je cours assez vite, sinon j'aurais eu l'apparence d'un chien mouillé et ça aurait pu être très drôle. Quand nous arrivons au niveau du cabinet médical, j'espère que quelqu'un a la clé parce que sinon, cette course effrénée ne sert pas à grand chose. Je vois alors quelqu'un que j'avais simplement remarqué lors de mon arrivée qui se faufile et qui ouvre la porte « Dieu merci ! tu es notre sauveur je crois ! » Je rentre alors, suivi de près par Clyde et les autres. «ça va ? » Tout le monde est là ? » Je regarde alors autour de moi et il me semble qu'il manque du monde « ça va ! Mais nous n'étions pas plus nombreux tout à l'heure ? A moins que ce ne soit mes yeux qui me trahissent, mais il me semble qu'il manque du monde. » Je grimace légèrement avant de rire quand Alejandro demande à Clyde s'il n'a pas trop froid « Tu sais, il en a vu d'autres ! » Mais je trouve ça presque attachant qu'il se soucie du bien-être de mon animal. Posant les plats que j'ai dans les mains sur une table à proximité, je montre les bouteilles de la victoire « J'ai réussi à sauver ce qui semble être de la ... vodka ? Et du coca ! » Je pose alors les bouteilles « Quelqu'un veut quelque chose ? »

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Non. Non clairement il n'y a pas tout le monde. Je vois Iris, Alejandro, Tori, la nouvelle et … c'est tout. Je ne vois pas mon frère, ni Cleo ni Antoine. Et les autre. Malika ? Kristian ? Ashley ? Je pince les lèvres et dégluti puis secoue la tête. Ils sont grands, ils sauront se débrouiller, je pense. J'espère juste qu'ils ne sont pas seuls quelque part. Enfin, peu importe. Je me détourne et va dans le fond de la salle pour aller allumer le chauffage et distribuer des serviettes à tout le monde « Faudra juste que vous me les rendiez, d'accord ?» leur expliquais-je « Vous pouvez prendre place où vous voulez, mais je vous demanderais juste de ne pas entrer dans la salle de thérapie avec vos chaussures, ok ? Vous pouvez visiter un peu si le cœur vous en dit mais vous ne toucher par au différents matos. Ce serait super cool de votre part » je leur souris a chacun puis me dirige vers la nouvelle avec le husky «Désolé si j'ai put paraître un peu rude avant » m'excusais-je après qu'elle ait demandé si on voulait boire un truc «On ne s'est même pas présenté, moi c'est Martin » me présentais-je en lui tendant la main.

Ian, lui, se trouve donc dans cette cabane avec Ashley. Ce déluge lui rappelle, comme à moi-même, la mousson que nous avons vécu au Vietnam. Ashley semble quelque peu étonné mais aussi émerveillé et il ne peut que lui donner raison « Le Vietnam s'est genre le plus beau pays que j'ai put visiter. Quoique la Thaïlande, le Laos, le Japon mais surtout l'Argentine se défendent pas mal. Et la Nouvelle Zélande aussi et … non, tous les pays sont magnifiques ; L'Islande ! Oh putain ouais l'Islande c'est juste magnifique » il se tait un instant et souris nerveusement « Je … enfin, tu l'auras compris j'ai pas mal voyagé. Avec Martin on a fait le tour du monde pendant 5 ans » Ils changent ensuite de sujet parlant à nouveau de chat, Ashley voulant savoir si Ian n'en possède pas un. « Si. Si un petit chaton gris que j'ai trouvé abandonné dans la rue. Je l'ai nommé Fenrir, qui est le loup, fils de Loki, dans la Mythologie Nordique. » il secoue la tête «Bref » il lui explique ensuite en quoi consiste son métier tout en essayant de trouver quelques chose qui pourrait leur servir.

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Rapidement, Martin nous rejoint en compagnie des autres ou plutôt d’une partie des autres et je demande si le chien n’a pas trop froid car on ne sait jamais. Bien entendu cela me vaut une petite remarque taquine de Martin qui me précise que ce genre de chien n’a pas froid avec cette pluie et qu’au contraire ça ne peut que lui faire du bien alors qu’il lui caresse la tête. Je souris et rigole même alors que sa propriétaire me confirme qu’il en a vu d’autre et que ce n’est rien. Je souris de nouveau en coin mais fond je me sens assez bête d’avoir posé cette question car la réponse était tout à fait logique, mais bon ça en aura fait rire certains. Martin par la suite nous donne des serviettes en nous demandant de les rendre. Je m’essuie les cheveux puis je sors dehors juste devant l’entrée pour rester à l’abri et je me mets en boxer afin d’essorer un maximum mon T-shirt et mon short. Après avoir fait cela, je me sèche le corps avec la serviette pour ne pas attraper froid ensuite et je remets mes vêtements qui reste mouillé c’est sûr mais nettement moins et c’est tout de suite plus agréable. Je regarde à l’intérieur à travers les portes vitrées et je remarque qu’Iris n’est pas revenue malheureusement. J’espère qu’il ne lui est rien arrivé de grave et qu’elle a pu retrouver ce pourquoi elle est retourné sur la plage. Je rentre de nouveau par la suite et je rejoins les autres qui sont tous en train de parler entre eux de cette pluie pour certains et d’autres choses pour les autres. Moi pour ma part, je vais m’asseoir sur une chaise et le chien me regarde en battant de la queue ce qui me fait rire. Sa maitresse lui permet de venir jusque moi en allongeant sa laisse et je le caresse tranquillement

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L’orage ou plutôt cette pluie de folie était vraiment venu de nulle part et je ne m’y attendais vraiment pas mais on devait s’adapter au temps et donc on a essayé tant bien que mal avec Cleo de trouver un abri. Malheureusement le brunette était tombée au sol et s’était fait mal à la cheville. Je l’ai donc porté jusque la cabane afin de la poser et lui éviter de souffrir. Après cela je me devais de la soigner avec ce que je pouvais alors je suis parti rechercher un torchon et le seau à glaçon afin d’en remettre quand ils auront fondu. J’improvise une poche de froid pour faire dégonfler et Cleo me caresse la joue en me remerciant et je l’embrasse sur le front par la suite

-Je le serais tous les jours s’il le faut

Attention à ne pas se méprendre c’est purement amical mais je ne peux pas la laisser dans la merde comme ça et ce d’autant plus que c’est mon amie et je me dois de l’aider dans toutes les circonstances. Cela aurait pu arriver à n’importe qui j’aurais fait pareil.

-Honnêtement je pense oui. C’est un climat assez tropical ici et quand il pleut bah voilà le résultat et ça dure plutôt longtemps. Après peut être que longtemps pour une australienne et un français ce n’est pas pareil. Oublie le regroupement ! On va rester là en attendant que ça passe

Je souris lorsqu’elle s’énerve après les stations météos et je lève les yeux au ciel avant de lui tirer la langue et de rire dans le même temps tout en lui caressant les cheveux

-On ne peut pas tout prévoir …

Quelques minutes plus tard je vois deux personnes s’approcher et il s’agit de Tori et Iris. La blonde nous demande ce qu’il se passe et je lui souris avant de lui faire signe de prendre place mes côtés

-Cleo s’est foulée la cheville en voulant rejoindre le groupe alors du coup je la soigne avec les moyens du bord quoi … des glaçons dans un torchon … et j’ai même pas fait exprès pour la rime

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« Cleo s'est foulée la cheville en voulant rejoindre le groupe alors du coup je la soigne avec les moyens du bord quoi … des glaçons dans un torchon … et j'ai même pas fait exprès pour la rime. » Visiblement rien de grave, mais pour en être certaine, je m'approche de la jeune femme ou plutôt de sa cheville et viens y jeter un coup d'oeil. Je m'accroupis et retire le torchon remplit de glace. Je confirme mon premier avis, il n'y a rien de grave. Je repose le glaçon sur sa cheville et demande à Tori de me donner la caisse qui se trouve à côté d'elle. Celle-ci s'exécute et je viens glisser l'objet qu'elle me tend sous la cheville de la brune. Il est nécessaire de surélevé le pied pour que la circulation se fasse bien. « Je ne sais pas si c'est un coup de chance ou pas, mais les autres sont devant un centre de rééducation. » Enfin, quand je les ai quittés, ils étaient devant, depuis ils sont peut-être rentrés. « Tu te sens en forme Antoine ? Tu vas devoir la porter jusqu'à la-bas. Il ne faudrait pas que l'état de sa cheville s'aggrave. » Je me relève et retourne vers l'entrée de cette petite cabane. Je regarde vers l'extérieur et soupire longuement en voyant que la pluie n'a pas cessé de tomber. « Enfin, quand il fera un peu meilleur. » J'espère bien que tout le monde a pu se mettre à l'abri. En comptant les personnes que j'ai vues devant le cabinet et nous quatre, les comptes ne sont pas justes, il nous manque plusieurs personnes. Je reporte alors mon attention sur Antoine et Cleo. « Vous avez vu d'autres personnes ? Ou repéré où ils pourraient se trouver ? Je crois que nous n'avons pas tout le monde. » Je grimace un peu. Ça serait dommage d'en laisser sous la pluie.

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#TURQUOISETEAM

“Let's get together and feel alright.”

Dans la confusion et l'obscurité générée par l'heure tardive et renforcée par l'orage qui gronde, Malika ne sait plus où elle est, où elle va. Si en pleine journée, et même en pleine nuit quand le calme plat règne, elle parvient à se retrouver à l'aveugle, cela ne fait malgré tout que quatre mois qu'elle arpente les rues de Brisbane. Quand elle n'a pas la tête froide, c'est plus compliqué. En plus, Whisky la tire à droite à gauche, visiblement désorienté et apeuré par l'orage, et la jeune femme est plus préoccupée pour le chien que pour elle-même. En soi, elle se fiche des grosses gouttes de pluie qui s'écrasent sur elle, elle aurait plutôt tendance à dancer sous l'averse et à crier d'excitation comme une gosse. Elle perd donc Alejandro et les autres qu'elle avait d'abord tenter de suivre, et se contente de l'abri d'un renfoncement, l'entrée d'un immeuble probablement. Elle s'accroupit devant Whisky en essayant de le protéger de la lumière vive des éclairs qui zèbrent le ciel. « Eh bah mon beau, ça te fait peur l'orage ? » Si sa voix avait pu être moqueuse au début, elle est désormais uniquement teintée d'inquiétude sincère pour le canidé. Elle se colle à lui et entoure son encollure de ses deux bras. « Ca va aller mon beau, t'inquiète pas. » Le pauvre chien a passé une très mauvaise journée, entre son maître blessé et cet orage. Malika tente de le rassurer comme elle peut, espérant que le temps se calme rapidement, ou au moins qu'une accalmie lui permette de mettre l'animal en sécurité et au chaud. Elle regarde les biscuits qu'elle a attrapé avant de quitter la plage et soupire. Elle ne peut même pas lui donner un truc à grignoter, elle ne sait pas si ces gâteaux ne sont pas mauvais pour lui. Elle débouche alors une des deux bouteilles au hasard et en avale deux larges gorgées au hasard, histoire de se réchauffer. « Shh, ça va aller Whisky. »

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