ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
L'agitation autour de lui était énorme, tout le monde s'organisaient plus ou moins à quelque-chose. Jon revint dans le décor, ce qui fit sourire Ezra. « N'oublie pas que tu as une robe de mariée à porter pour mon défilé ! » Ezra eut envie de rire mais ça aurait voulu dire bouger et il ne pouvait se le permettre maintenant. « T’es con, tu le sais ça ? » Il se contenta alors de lui sourire. « Tu auras certainement une vraie cicatrice de guerrier après tout cela. » « Ca va faire tâche avec la robe. Va falloir que tu trouves une astuce pour pas qu’on la voit. » Pour qu’il plaisante avec Jon à propos de la robe de mariée, c’était qu’il n’était vraiment pas bien. Hope s’activait toujours à trouver quelque-chose qui pourrait faire que ça aille mieux. Il vint alors poser sa main droite sur l’épaule de Hope. « Tu fais du bon boulot, merci. Tu vois Lily-Rose d’où tu es ? J’ai pas envie qu’elle ait peur. » C’était tout ce qui important à Ezra en ce moment même alors qu’il était en train limite de se vider de son sang. L’instinct paternel - pour la petite qui n’était même pas sa fille - qui ressortait, sûrement.
La radio était notre seul espoir, notre dernière chance de pouvoir contacter quelqu'un, n'importe qui, avant d'attendre le lever du jour. En espérant de tout coeur que les secours viendront d'eux-mêmes sans grande certitude. La nuit risque d'être longue, très longue, et Ezra a besoin de soins médicaux le plus rapidement possible. C'est maintenant ou jamais. Sohan semble s'y connaitre un minimum en technologie, ce qui nous donne un élan d'espoir. Mais on ne peut rien faire sans avoir de quoi démonter la radio. Et ce n'est pas comme si nous avions le matériel nécessaire en poche, comme ça, en un claquement de doigts. Le jeune homme propose une expédition sur le bateau pour trouver de quoi ouvrir cette foutue radio. Et pourquoi pas une radio de bord, ou n'importe quelle autre moyen de communication qu'on pourrait tenter de bidouiller. Jordan se porte volontaire avant de jeter un regard dans ma direction, pas très rassurée. « Je viens aussi. » Ce n'est peut être pas la meilleure des solutions mais qui ne tente rien n'a rien, comme on dit. De toute façon, il ne faut pas rester sans rien faire. « Allez, c'est parti. » Je ne sais pas vraiment ce qui nous attend lors de cette expédition, mais je m'efforce de ne pas y penser. Il parait que l'adrénaline peut nous faire pousser des ailes. C'est le moment idéal pour voir si c'est effectivement vrai, ou non. « Je crois que les autres sont passés par la falaise, là. » Je montre du doigt la falaise où le bateau s'est naufragé non loin de là, en grimaçant légèrement.
Jameson Winters
la louve raffinée
ÂGE : quarante-six ans. SURNOM : Jaimie, Jam'. Maître Winters au boulot. Au lit, aussi. STATUT : Célibataire. Succombe parfois aux plaisirs sans lendemain. MÉTIER : Avocate associée chez Ashburn Rose. Militante écologiste et condition animale. LOGEMENT : #102 Logan City, une immense villa bien trop vide. POSTS : 6455 POINTS : 0
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Irlandaise & Amérindienne du Canada, j'ai un petit accent. Je me ressource dans la nature. Combattre les injustices me fait vibrer. Je suis aussi à l'aise dans les bas fonds de Dublin que dans les soirées guindées de l'élite australienne. Vegan depuis mes 15 ans, je milite pour préserver la nature. Légalement, de nos jours. Du moins j'essaie. J'ai adopté une chienne/louve que j'aime comme ma fille. Je n'ai jamais perdu un procès. Certains me décriraient comme une féministe autoritaire et mal baisée. Ceux là sont toujours perturbés lorsqu'ils rencontrent une femme qui se comporte comme eux.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #336699 RPs EN COURS : Christmasbin [7] ↟
PHOENIX — I want to heal, I want to feel like I'm close to something real, I want to find something I've wanted all along: somewhere I belong. Nous avions à peine vingt ans et nous rêvions juste de liberté.
ROBIN — Her eyes look sharp and steady into the empty parts of me. Still my heart is heavy with the scars of some past belief.
LAOISE — We've been gone for such a long time that I'm almost afraid to go home. A long road is a long, dragged-out imagination where things can go wrong, but we keep rolling on.
GABRIEL — I'll keep your heart safe in the palms of my hands until it can beat on its own again.
KYTE — Old growth holds hope, let the brambles scrape your skin; scars are story books, blood will wash away our sins.
J’ai profité du fait que Soren soit couché sur le sol à prendre quelques gorgées d’eau pour répondre aux questions qu’il m’avait posées juste avant.
- Ethan va bien, je crois. Il tient le coup mais c’est assez douloureux. Puis je me suis penchée les yeux vers lui, un petit sourire plein de tendresse au coin des lèvres. Bah oui, tu croyais pas que j’allais t’abandonner tout seul au milieu de la nature sauvage, quand même ?
J’ai repris la bouteille qu’il me tendait pour la remettre dans mon sac, et un pli de contrariété barra mon front. J’aimais pas du tout ce qu’il était en train de me dire. Un coup derrière la tête, une perte de connaissance, des douleurs, nausées et vertiges… ça me faisait méchamment penser à une concussion. Et j’étais pas une experte en médecine, mais je savais que ce genre de trucs pouvait aussi bien être mineur que dangereux. Ce qui me rassurait, c’est que Soren était plus ou moins identique à lui-même. Il s’exprimait normalement, il avait l’air d’être en parfaite possession de ses facultés mentales. J’étais en train d’essayer de me souvenir des cours de secourismes que j’avais pris sur les signes à guetter quand Soren me rappela à l’ordre. J’avais pas réalisé que j'étais restée là, à le fixer avec un air grave, les lèvres pincées. J’ai secoué la tête en bredouillant une excuse et je l’ai aidé à se relever. Mais comme il allait partir, je le retins par le bras.
- Attends. Laisses-moi vérifier un truc avant.
« Genre, si t’es en train de te taper une hémorragie du cerveau. » Sauf que j’allais pas ajouter ça. J’ai avancé mes mains de son visage pour soulever légèrement ses paupières, et vérifier par la même occasion que ses pupilles étaient de la même taille. Ça me rassura encore un peu.
- T’as pas saigné du nez ou des oreilles ? Ou l’impression que c’est plus difficile de bouger un de tes bras ou une de tes jambes ?
J’ai demandé tout en continuant mon examen. Pas de traces de sang. Pas de bleu derrière les oreilles. En revanche, il y avait du sang à l’arrière de son crâne, tout coagulé dans ses cheveux. Pour le coup, j’osais pas y toucher. Ça ne s'écoulait plus, donc j’allais pas l’emmerder à lui tirer les cheveux et faire un nœud pour colmater tout ça. En revanche je suis revenue devant lui et j’ai braqué ma lampe torche dans ses yeux pour voir si ses pupilles se rétractaient. Normalement ça se faisait au début, mais j’avais gardé cette joyeuseté pour la fin, parce que je sentais que ça allait encore l’énerver et qu’il allait plus me laisser l’approcher après.
follow in no footsteps listen for the true guides
The river's a hymnal and the leaves are applause. Trees sing in whispers with the wind pulling their arms. Hold still and listen, your hand on my heart. If you need them these beacons will lead you back to the start.
« Ethan va bien, je crois. Il tient le coup mais c’est assez douloureux. Bah oui, tu croyais pas que j’allais t’abandonner tout seul au milieu de la nature sauvage, quand même ? » « On sait jamais, j’suis un sale gosse alors bon, ça doit être tentant. » Il esquissa quand même un léger sourire après cette remarque parce-que c’était l’échange le plus calme qu’ils avaient depuis des heures. Elle finit par l’aider à se relever, la tête lui tournait toujours mais au moins là il se tenait à quelqu’un et le risque de chute était plus proche du zéro. Il allait commencer à avancer lorsque Jameson le retint par le bras. « Attends. Laisses-moi vérifier un truc avant. » Elle commença alors à lui tripoter le visage pour faire un check-up de son état de santé, ce qui fit lever les yeux au ciel et soupirer en même temps Soren. « Je vais bien, enfin je vais pas mourir si c’est ce qui t’inquiètes. Je sais gérer, et si j’vais vraiment mal j’te le dis. » Il espérait que cette dernière sorte de promesse allait la faire arrêter mais apparemment pas. « T’as pas saigné du nez ou des oreilles ? Ou l’impression que c’est plus difficile de bouger un de tes bras ou une de tes jambes ? » Nouveau soupire. « Non. Je pense pas, j’étais dans les vapes j’te rappelle. » Limite il commençait à taper du pied par terre, impatient qu’elle ait fini de jouer. Il savait qu’il n’était pas au meilleur de sa forme mais ça passait. Il ne répondait même plus aux questions de la jeune femme tellement ça devenait ridicule. Et sans le prévenir, elle vint lui planter sa lampe torche dans les yeux. Soren ne s’attendait pas à ça, il était déjà pas réellement consentant pour l’examen médical improvisé. Cependant, en voulant éloigner la lampe de ses yeux, il mit une baffe à Jameson. Rien de bien fort, mais le geste était là. Se rendant compte de sa connerie, il soupira. « T’avais qu’à pas pousser le bouchon. » Et il se mit à avancer d’un pas rapide malgré son équilibre encore un peu précoce. Non mais pour qui elle se prenait celle là ?! Du coup, il ne dit plus rien pendant les quelques premières minutes du trajet, mais il n’aimait pas ce silence. « On est censé rejoindre les gars où ? » Il ne pouvait au passage s’empêcher de frotter ses poignets, meurtris. Il devait avouer quand même de marcher avec les mains déliées était réellement plus agréable.
29 avril.Nous sommes un peu plus à l'écart avec la petite fille et Jordan depuis seulement quelques minutes, je peux voir sur le visage de la fillette qu'elle a peur de perdre Ezra, il compte pour elle cela se voit et je peux la comprendre car je connais ce regard, celui de ma nièce depuis qu'elle a perdu sa mère, elle est perdue et s'isole souvent d'ailleurs. Alors voir Lily-Rose aussi perdue, triste et désappointée me fait prendre conscience qu'en rentrant, je dois passer plus de temps avec Moira car elle a plus que ses tantes comme point de repère dans sa vie, elle n'a plus de maman. Mais vu le conflit qui a un peu divisé la famille suite au départ de Marius, Tommy ne s'entend mieux qu'avec moi et même si la petite voit ses autres tantes chez les parents, c'est pas pareil dans le fond.Enfin pour l'heure, je tente avant tout de détendre la petite et de tout faire pour ne pas qu'elle ait Ezra en train d'être soigné un peu plus loin, sauf que très vite je vis Sohan arriver vers le petit groupe plus loin, il a l'air un peu perdu par tout cela comme s'il lui était arrivé quelque chose et Jordan décide d'aller voir alors je continue de rassurer la petite Lily au mieux.
Ne t'inquiètes Lily, tonton Ezra il va s'en sortir, vins je lui dire d'une voix douce avant d'avoir une idée pour qu'elle envoie un bisou magique à Ezra de loin.Ma puce, tu sais quoi, tu vas prendre ton nounours et tu vas venir faire un bisou sur le coeur de ton nounours en pensant très très très fort à tonton Ezra, tu peux faire ça pour lui ?, lui fis je sans lui montrer mon stress en voyant le groupe s'animer un peu plus loin, je me devais de rester avec la petite mais je voulais savoir ce qui se passait aussi.
Je vins donc sourire à Lily attendant sa réponse et continuant d'espérer revoir revenir Jordan pour me donner des nouvelles car il est pas question que la petite retourne là bas alors qu'Ezra semble aller un peu mieux mais je suis trop loin pour m'en rendre compte.
electric bird.
Jameson Winters
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ÂGE : quarante-six ans. SURNOM : Jaimie, Jam'. Maître Winters au boulot. Au lit, aussi. STATUT : Célibataire. Succombe parfois aux plaisirs sans lendemain. MÉTIER : Avocate associée chez Ashburn Rose. Militante écologiste et condition animale. LOGEMENT : #102 Logan City, une immense villa bien trop vide. POSTS : 6455 POINTS : 0
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PHOENIX — I want to heal, I want to feel like I'm close to something real, I want to find something I've wanted all along: somewhere I belong. Nous avions à peine vingt ans et nous rêvions juste de liberté.
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Je voyais bien que j’emmerdais Soren avec mon examen, mais s’il était en train de se taper une hémorragie crânienne, il était hors de question qu’il bouge ses fesses de l’endroit où il se trouvait. Alors il fallait que je vérifie. Parce que si on commençait à marcher et qu’il se tapait une syncope, je m’en remettrai pas. Je savais aussi qu’il allait péter une durite quand j’allais lui mettre la lumière en pleine face, qu’il allait ronchonner un peu. Mais je pensais pas qu’il allait me foutre une baffe, ni plus ni moins. Quand j’ai senti sa main claquer contre ma joue, je suis restée hébétée une seconde. Sur le coup j’ai pas compris s’il essayait juste maladroitement de repousser la lampe ou si son attention était réellement de me frapper. C’est quand il m’a laissé sous-entendre que j’avais poussé trop loin le bouchon que j’ai sentir la colère bouillir en moi. J’ai serré les poings. Comme ça me démangeait d’aller en exploser un dans sa gueule d’ange diabolique. Sauf que je pouvais pas. Ce serait totalement contreproductif.
- Oh, toi la ferme. T’as de la chance de t’être déjà fait assommer une fois ce soir.
Ma voix était presque un feulement, tant j’essayais de contenir ma rage. J’ai brutalement remis mon sac sur mes épaules et j’ai tracé ma route sans l’attendre, sans me retourner. Lui, il a fait la même de son côté. On marchait au même niveau, mais à plusieurs mètres d’écart. C’était ridicule, mais je sentais que si j’étais trop proche de lui, j’allais lui exploser à la gueule. Sauf que plus on avançait, plus l’ambiance me semblait pesante. Et pourtant, j’étais toujours en colère.
- Comment tu veux que je le sache ? J’ai pas encore un wifi intégré au cerveau avec une carte des lieux et leurs positions.
C’était bas, agressif et bête. Mais mes nerfs m’avaient lâché depuis bien longtemps et je voyais pas pourquoi il serait le seul à avoir le droit de faire la gueule toutes les deux minutes. D’autant qu’après l’escalade que je venais de me taper pour libérer ses poignets, j’estimais que j’avais gagné le droit d’être chiante. Sauf que c’était pas comme ça qu’on allait sauver qui que ce soit. Quelle équipe de bras cassés on faisait ! J’ai pris une inspiration et expliqué plus calmement :
- On essaie de trouver le campement où Kyle est prisonnier. Ethan et Kyeran vont aussi dans cette direction, et on peut compter sur Ethan pour nous repérer.
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Les deux jeunes femmes qui s'inquiétaient auparavant de ne pas voir revenir ceux qui étaient partis chercher les disparus. Pourtant je proposais une autre expédition pour pouvoir trouver un moyen de contacter les renforts ou quoi que ce soit qui puisse nous sortir de cette foutue île de merde ! Alors quand Callie me montrait la falaise où les autres avaient grimpé pour pouvoir atteindre le canapé, je lâcha un soupire. Bon dieu, on était vraiment dans la merde ! Fallait vraiment en avoir besoin pour se lancer dans une telle expédition, ce qui était le cas. « On est pas rendu quoi... » je me frotta le haut du crâne avant de froncer les sourcils et me renfrogner à partir. « Et comment on accède à la falaise ? Par la forêt ? » Je n'avais pas envie de retomber sur ce foutu rhinocéros qui me poursuivait où que j'aille. Je n'imaginais pas ce qu'il pouvait s'y trouvais d'autre, y'avait bien des 'aborigènes' ou quoi que ce soit alors on pouvait s'attendre à tout. « Bon vous êtes remontées à bloque les filles, parce que là va falloir traverser la forêt et toutes les conneries qui s'y trouvent. » Je regarde les deux demoiselles puis la forêt puis les deux jeunes femmes. « Bon bin c'est l'heure.. » J'essayais de repousser le moment puis pris mon courage à deux mains et commença à avancer à l'orée de la forêt avant d'entrer d'une marche décidée dans la forêt en essayant de garder la direction de cette fameuse falaise que m'avais montré Callie.
Blondie observe la forêt et non, elle a pas envie d’y aller, tous ceux qui s’y sont aventurés n’en sont pas revenus. Non c’est pas une bonne idée, surtout de nuit en plus aucun d’eux ne s’y connait en survie ou en orientation nocturne, en tout cas pas elle. Pourtant elle dit, garde le silence et guette les environs. Y a bien un moyen non ? Elle a peur qu’ils aillent finalement se perdre entre les arbres et qu’on les oublie, comme les autres. Elle prend une profonde inspiration, il faut qu’elle se calme, blondie, céder à la panique va rien apporter de bon et c’est elle qui a proposé d’y aller, comme une grande, comme une conne et la voici à vouloir rebrousser chemin. Trop tard, blondie, trop tard. Elle a plus qu’à suivre le mouvement et essayer de pas trop retarder les autres, y a des vies en jeu et le temps est compté. Alors que Sohan avance dans la forêt, elle guette le signe de danger, autant une bête peut surgir ou on ne sait qui. « Ah ! » elle s’exclame en trouvant ce qu’elle recherche « attends, attends ! » elle ordonne à Sohan qui était déjà bien parti, plus motivé qu’elle en tout cas « regarde, là, y a un chemin, on dirait qu’il a été emprunté y a pas longtemps » c’est proche de la forêt mais c’est pas totalement dedans, un juste milieu beaucoup plus rassurant elle doit dire « je pense qu’on ira plus vite par là non ? vous en dites quoi ? » elle lance l’idée, comme ça, si elle est pas retenue c’est pas grave mais elle espère que oui quand même.
« Oh, toi la ferme. T’as de la chance de t’être déjà fait assommer une fois ce soir. » Le reste des paroles de Soren furent prononcées très, très basses, parce-qu’il n’était pas sur que Jameson ne soit pas capable de l’assommer de nouveau. « La ferme, la ferme, c’est toujours la même chose ici. » Les premiers temps de la marche furent horribles et ridicules, on aurait dit deux gosses qui s’étaient pris la tête pour une part de gâteau pendant un goûter d’anniversaire. Leur mentalité ne volait pas plus haut que ça, mais comme ils avaient tous les deux un caractère de merde, ça risquait pas de beaucoup évoluer. Soren se tenta à demander si Jameson savait où rejoindre les deux autres jeunes hommes. « Comment tu veux que je le sache ? J’ai pas encore un wifi intégré au cerveau avec une carte des lieux et leurs positions. » Serrant les mâchoires, Soren préféra accélérer le pas pour être sûr de pas l’assommer à son tour. Ce qui serait con, parce-que c’était elle qui savait où ils allaient, lui pas du tout. « On essaie de trouver le campement où Kyle est prisonnier. Ethan et Kyeran vont aussi dans cette direction, et on peut compter sur Ethan pour nous repérer. » « Il a un GPS lui ? » C’était sorti tout seul, il n’avait pas pu se retenir. Mais comme il avait remarqué l’effort du changement de ton de Jameson, il inspira un grand coup avant de reprendre la parole plus calmement de son côté aussi. « Vous l’avez déjà repéré ce camp du coup ? »
Jameson Winters
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J’ai écarquillé les yeux. Il avait pas osé ? Et si. Lentement, j’ai tourné la tête vers Soren, avec la ferme intention de le démonter. Heureusement, il s’est décidé à ajouter quelque chose de moins ras de plancher, ce qui lui sauva probablement la vie. J’ai donc desserré les poings que j’avais déjà préparés et pris une inspiration profonde histoire de ne pas lui bouffer la gueule en lui répondant. Parce qu’on avait frôlé un nouveau « la ferme », qu’il aurait inévitablement mal pris.
- Moi non, mais Kyeran et Kyle l’ont vu tout à l’heure quand ils me cherchaient. Ils m’ont dit avoir entendu des voix parler en anglais avec un accent, et des personnes retenues prisonnières. Après ça, ils se sont fait attaquer, et Kyeran ne sait pas ce qu’il est advenu de Kyle.
J’ai secoué la tête. Parler de ça m’avait un peu ramené à la réalité. Je ne comprenais pas comment Soren et moi parvenions à nous prendre la tête pour des conneries pareilles alors que la survie d’une dizaine de personnes dépendait peut-être de notre capacité à les retrouver. Cette pensée me mit un peu la pression et j’ai accéléré le pas, m’enfonçant davantage dans les bruyères.
- Comme Kyeran s’est fait repérer de l’autre côté, on a décidé de contourner le camp, d’essayer de trouver un point plus en hauteur pour les observer sans être vus. Parce que vu les armes qu’ils trimballent, on ne peut pas vraiment se pointer à la porte et demander à négocier.
D’ailleurs, j’avais aucune idée de comment procéder pour récupérer les autres naufragés. J’espérais qu’Ethan utilise bientôt son GPS pour nous surprendre une fois de plus et nous partage quelques tactiques de guerre. Mais qu’est-ce que je fous là ?, je me suis demandé pour la énième fois aujourd’hui.
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Blake remue doucement, un petit sourire s’étirant sur ses lèvres. L’inconfort de son matelas la surprend – il est normalement si moelleux qu’elle a rarement envie d’en sortir. Puis, soudainement, tout lui revient en tête. Le bateau qui s’est échoué, l’île sur laquelle ils sont tous coincés, les réseaux de portable complètement morts… Elle se redresse d’un bond, n’arrivant pas à croire qu’elle s’est carrément endormie sur la plage. Rapidement, elle observe autour d’elle, soudainement terrorisée à l’idée qu’on l’ait oubliée là. Que quelqu’un soit venu les sauver, mais qu’elle et sa petite sieste soient restées seules sur l’île. Elle se rassure bien rapidement, entendant quelques voix. Mais ce soulagement est bien éphémère, puisqu’elle doit se rendre à l’évidence : il fait nuit, et les secours ne sont toujours pas arrivés. D’ailleurs, elle a une faim de loup, meurt de soif. Elle se lève, s’étire un peu, puis s’approche du groupe duquel elle s’était mise un peu à l’écart pour se reposer, cherchant Jameson du regard. Elle capte une conversation, quelques personnes qui comptent se lancer dans une aventure. Et même si elle ne comprend pas trop où ils comptent aller, elle a bien l’intention de se rendre utile un peu – elle ne veut pas paraître pour la paresseuse qui se contente de faire la sieste pendant que tous les autres font le travail. « Je peux venir avec vous? », demande-t-elle simplement, leur emboîtant le pas sans attendre leur réponse. Elle sort d’ailleurs son portable de sa poche – n’ayant pas participé au bain forcé plus tôt, son téléphone est bien intact – et active la lampe de poche intégrée, histoire d’y voir quelque chose.
Finalement, je commence à regretter de m’être portée volontaire pour l’expédition en me rendant compte que nous sommes contraints de traverser la forêt pour accéder jusqu’à la falaise du bateau. En plein jour, c’est sans doute jouable mais en pleine nuit, les choses sont différentes. Les cartes sont redistribuées. Surtout après les mésaventures que certaines personnes du groupe ont pu vivre depuis le naufrage. Heureusement, Jordan vient d’apercevoir un chemin légèrement plus dégagé. Elle a raison, nous ferions mieux de l’emprunter pour ne pas s’engager dans la forêt profonde. « Bonne idée. » Je ne suis pas plus rassurée qu’elle, au contraire. Mais je m’efforce de ne rien montrer, et de garder la tête haute. Les autres comptent sur nous pour réussir à réparer cette radio. Et sur le coup, j’ai également besoin de croire un minimum en nous. On a plus le choix, il faut surmonter nos peurs. « On devrait accélérer le pas si on veut revenir sur la plage au plus vite. » Je n’ai pas forcément envie de faire durer le plaisir dans ces conditions, si vous voyez ce que je veux dire. Bien au contraire. Si nous pouvions faire l’aller-retour en un temps minimum, ça serait bien. La visibilité est mauvaise et le chemin devient de plus en plus étroit au fur et à mesure de notre avancée. Mais il ne faut pas perdre la cadence. Il doit rester une bonne demi heure de marche avant de pouvoir atteindre la carcasse du bateau. Le contournement par la falaise est forcément plus long, mais plus sécurisé. Du moins, c'est ce que j’essaye de me dire pour m'en persuader. Brusquement, mon pied vient buter contre une racine, ce qui me fait perdre légèrement l'équilibre. Je laisse échapper, malgré moi, un petit cri de panique avant de me rattraper sur Sohan, in extrémis. « Putain de merde ! » Il n'en faut pas plus pour que la tension s'accentue davantage alors que nous savons pas exactement où nous foutons les pieds.
Jameson mit un petit temps avant de lui répondre, et il devinait facilement sa retenue de lui en mettre une. Au moins, si elle attaquerait, il se laisserait pas dominer sans rien faire, et attaquerait en retour. Elle l’aurait cherché. Mais la façon dont elle parla par la suite était plus détendue, presque revenue au calme - ou ce qui pouvait s’apparenter à du calme pour une journée aussi stressante que celle ci. « Moi non, mais Kyeran et Kyle l’ont vu tout à l’heure quand ils me cherchaient. Ils m’ont dit avoir entendu des voix parler en anglais avec un accent, et des personnes retenues prisonnières. Après ça, ils se sont fait attaquer, et Kyeran ne sait pas ce qu’il est advenu de Kyle. » Les personnes disparues. C’était horrible à dire, mais avec toute les dernières péripéties, Soren les avait presque oublié. « Les huit personnes manquantes à l’appel… » Il avait dit ça à voix haute plus pour se convaincre lui même qu’il faisait quelque-chose de bien en ne massacrant pas Jameson pour qu’ils fassent équipe, et qu’ils puissent récupérer ces personnes. « Comme Kyeran s’est fait repérer de l’autre côté, on a décidé de contourner le camp, d’essayer de trouver un point plus en hauteur pour les observer sans être vus. Parce que vu les armes qu’ils trimballent, on ne peut pas vraiment se pointer à la porte et demander à négocier. » « J’me souviens… » Avec le coup qu’il s’était pris sur la tête et sa vision toujours un peu trouble, Soren avait du mal à réfléchir aux choses sérieuses et à rester aimable et à marcher droit en même temps. Mais là il devait faire des efforts. « Quand on est arrivé avec le bateau, avant qu’il fasse un remake du Titanic… Je me rappelle de la montagne qu’on voyait, au centre de la forêt et de l’île. De là-haut, on aurait peut-être une bonne vue ? » Soren s’arrêta alors de marcher, tentant d’apercevoir la montagne - peine perdus avec ses yeux caca et la nuit. Il se tourna alors vers Jameson, la colère dans sa voix disparue. « Tu devrais pouvoir voir la montagne toi. »
Jameson Winters
la louve raffinée
ÂGE : quarante-six ans. SURNOM : Jaimie, Jam'. Maître Winters au boulot. Au lit, aussi. STATUT : Célibataire. Succombe parfois aux plaisirs sans lendemain. MÉTIER : Avocate associée chez Ashburn Rose. Militante écologiste et condition animale. LOGEMENT : #102 Logan City, une immense villa bien trop vide. POSTS : 6455 POINTS : 0
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Irlandaise & Amérindienne du Canada, j'ai un petit accent. Je me ressource dans la nature. Combattre les injustices me fait vibrer. Je suis aussi à l'aise dans les bas fonds de Dublin que dans les soirées guindées de l'élite australienne. Vegan depuis mes 15 ans, je milite pour préserver la nature. Légalement, de nos jours. Du moins j'essaie. J'ai adopté une chienne/louve que j'aime comme ma fille. Je n'ai jamais perdu un procès. Certains me décriraient comme une féministe autoritaire et mal baisée. Ceux là sont toujours perturbés lorsqu'ils rencontrent une femme qui se comporte comme eux.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #336699 RPs EN COURS : Christmasbin [7] ↟
PHOENIX — I want to heal, I want to feel like I'm close to something real, I want to find something I've wanted all along: somewhere I belong. Nous avions à peine vingt ans et nous rêvions juste de liberté.
ROBIN — Her eyes look sharp and steady into the empty parts of me. Still my heart is heavy with the scars of some past belief.
LAOISE — We've been gone for such a long time that I'm almost afraid to go home. A long road is a long, dragged-out imagination where things can go wrong, but we keep rolling on.
GABRIEL — I'll keep your heart safe in the palms of my hands until it can beat on its own again.
KYTE — Old growth holds hope, let the brambles scrape your skin; scars are story books, blood will wash away our sins.
J’ai relevé les yeux vers Soren, qui semblait brutalement avoir reçu l’illumination divine que tout le monde attendait pour enfin pouvoir sauver les pauvres personnes disparues. J’ai plissé les yeux, prête à lui expliquer que son idée était merdique – juste parce que c’était pas moi qui l’avais pensée – mais en fin de compte elle était pas conne. Pas conne du tout même. Elle était tellement bonne que j’ai même pas pensé à être sarcastique quand j’ai répondu.
- T’as raison ! En plus si je me souviens bien, on voyait la montagne depuis la clairière, et elle était dans la direction du campement. Et Kyeran avait parlé de roches aussi, leur camp doit être aux pieds de la montagne !
J’étais surexcitée maintenant, parce que j’avais une vague idée de l’endroit où il fallait qu’on aille. Restait le problème de trouver la montagne. Ça pouvait paraître con, mais vu la taille des arbres, il était difficile de voir autre chose que des troncs et de la verdure. Noirâtre, puisqu’on était au beau milieu de la nuit. C’est évidemment ce moment que Soren a choisi pour me dire que je devrais voir la montagne. Je l’ai regardé, l’œil plat. J’ai faillis lui sortir que j’avais pas encore le pouvoir de voir à travers les arbres ou la vision nocturne quand je me suis souvenue de sa confession quelques heures plus tôt.
- Ouai, bouge pas.
J’ai posé mon sac sur le sol et me suis dirigée vers un arbre qui me semblait plus haut que les autres. Branche après branche, je l’ai escaladé pour atteindre le sommet. Les dents serrées, j’essayais de ne pas prêter attention aux courbatures musculaires. Mon corps était en train de lâcher prise. Sauf que je pouvais pas abandonner. Arrivée au sommet, j’ai scruté l’horizon, résistant à l’envie de braquer ma lampe torche un peu partout. Non seulement ce serait inutile car la montagne était trop loin, mais en plus j’agirais comme un phare pour indiquer notre position à toute l’île. Au final, je suis parvenue à la repérer, cette grosse masse noire qui s’étendait à moins de deux kilomètres. Je suis redescendue rapidement, un sourire d’une arrogance incontrôlable sur les lèvres alors que je sautais les deux derniers mètres pour me retrouver aux côtés de Soren.
- Par là.
J’ai indiqué avec fierté avant de prendre la route.
follow in no footsteps listen for the true guides
The river's a hymnal and the leaves are applause. Trees sing in whispers with the wind pulling their arms. Hold still and listen, your hand on my heart. If you need them these beacons will lead you back to the start.
Blake se met en marche avec les autres, silencieuse. Pour être parfaitement honnête, elle est morte de trouille, son cœur bat à une vitesse folle alors qu’ils s’enfoncent dans la noirceur. Mais au moins, elle n’est pas toute seule, elle préfère largement faire partie d’un petit groupe que de rester seule sur la plage. Enfin, elle n’aurait pas été complètement seule, puisqu’il y a la gamine, et quelques autres personnes. Mais au moins elle a l’impression de faire quelque chose, de se rendre un peu utile, et ça fera certainement passer le temps plus vite. Lorsque la blonde (Callie) lâche un petit cri, Blake fait écho à elle en criant à son tour. Elle est nerveuse, ses nerfs sont à vif, un rien suffit à l’apeurer. Elle comprend vite par contre que le cri de Callie n’a rien à voir avec un danger imminent, mais juste parce qu’elle s’est buté le pied. Blake pose une main sur son cœur, comme pour le forcer à se calmer un peu, et tend son portable à Callie. « Tiens, pour éclairer le chemin. » Elle-même ne souhaite pas particulièrement prendre les devants dans cette expédition – son sens de l’orientation laisse particulièrement à désirer – alors au moins, elle pourra fournir un peu de lumière à leur petit groupe.