Le groupe se divise, certains s’en vont en forêt, ceux qui restent se rapprochent. Jordan suit les directives d’Ezra et s’occupe de la jolie Lily-Rose avec l’aide de Scarlett. Puis la nouvelle tombe, ils vont rester ici ce soir et machinalement, elle se rapproche un peu plus de la petite fille, comme pour la réconforter ou se réconforter elle-même, elle ne sait pas trop. Tout le monde semble trouver de quoi faire et bientôt blondie se sent inutile, pas que ce soit futile de s’occuper de Lily, loin de là, elle adore les enfants mais elle aimerait aussi donner de sa personne dans le bien-être de tout le monde, même si elle est pas douée pour grand-chose. Maladroite au plus haut point, deux mains gauches mais elle fait de son mieux. La petite semble aussi de cet avis puisqu’elle tâtonne jusqu’à Charlotte et une autre brune que blondie n’avait pas remarqué pour elle, aussi, donner un coup de main. Jordan s’approche de son amie (Charlotte) « Je vous présente Lily-Rose » dit-t-elle aux deux jeunes femmes, plus pour la brune (Blake) que la blonde puisque la petite fille s’est déjà présente à cette dernière. « Et voici Scarlett » ajoute-t-elle en voyant que son mentor avait suivi le mouvement. « On aimerait bien se rendre utile, il y a quelque chose qu’on peut faire pour aider ? » Blondie n’y connait rien, incapable de prendre soin d’elle dans un contexte normal alors ici, ça risque bien d’être folklorique.
onstruire un abri, c'était le seul truc dont Charlie se sentait plus ou moins capable. Elle avait construit des cabanes avec des amis quand elle était gamine, elle savait de quoi ils avaient besoin, savait exactement où le faire, alors oui elle avait beau être une fille maladroite, mais dans cette situation particulière, c'était marche ou crève. Elle avait donc proposé à une femme brune, qui semblait prendre les choses en main (Jameson) de se rendre à l'orée du bois sauvage et de construire un abri là-bas, suffisamment grand pour pouvoir accueillir tout le monde. Au moins ils seraient à l'abri pour la nuit. Mais alors qu'elle se dirigeait vers l'endroit e question, elle entendit une petite voix fluette s'adresser à elle. Charlotte se retourna et sourit. Elle était inquiète, bien sûr, mais la petite fille ne devait pas avoir plus de six ou sept ans, et était clairement plus nerveuse qu'elle. Inutile de rajouter au stress.
Hé, bien sûr que tu vas m'aider ! Je sais exactement ce que tu vas pouvoir faire. Tu me suis ?
Elle lui tendit la main histoire qu'elle la saisisse, puis partit en direction du bois. Dans un premier temps, elle allait avoir besoin de bois, de longues feuilles et de tout ce qui pourrait être utile pour les protéger. Les deux filles furent rejointes par Blake, qui leur proposa son aide. Un nouveau sourire apparut sur le visage de la blonde, qui se dit qu'elles ne seraient pas trop de trois pour construire des abris pour tout le monde. Il fallait d'abord s'occuper de rassembler du matériel, et éventuellement de trouver un moyen de faire tenir les morceaux de bois ensemble. Il fallait que ça puisse résister au vent si jamais il se levait pendant la nuit.
Toute l'aide possible est la bienvenue. Il faut d'abord qu'on rassemble du matériel. Des morceaux de bois, des grandes feuilles principalement.
La jolie blonde montra des exemples de ce qu'elle avait déjà trouvé juste sur la plage. Cela ne suffirait pas mais c'était un bon début. Idéalement, il y aurait certainement eu plein de trucs utiles sur l'épave du bateau mais elle n'avait aucune envie de remettre un pied dans la mer, alors elle se contenterait de ce qu'elle pourrait trouver ici. Rapidement, les trois jeunes femmes furent rejointes par deux nouvelles personnes, que Charlotte connaissait très bien puisqu'elle avait déjà eu à faire à elles. Jordan, qui était l'une de ses amies les plus proches, mais aussi Scarlett, que Charlie connaissait un peu puisqu'elle l'avait tirée d'un mauvais pas avec sa voiture. Décidément, il semblait que le tout Brisbane s'était donné rendez-vous pour cette croisière qui avait tourné au drame. Rapidement, Charlotte leur sourit et décida de leur expliquer son plan, afin qu'elles voient quoi faire et éventuellement, qu'elles donnent leur avis :
Absolument ! J'aurais besoin de quelqu'un avec moi pour voir comment assembler les éléments. J'avais pensé faire plusieurs petites cellules, plutôt qu'une grande cabane. C'est vraiment pour nous abriter du vent et de la pluie pour cette nuit. Mais si vous avez une meilleure idée je prends. Il y a plus d'idées dans plusieurs têtes que dans une seule.
Charlotte sourit et se mit à observer le terrain. Les arbres semblaient grands et solides, il y avait définitivement moyen d'y construire des petits abris solides, qui leur permettraient d'être à l'abri.
Et j'ai toujours besoin de personnes pour ramasser des morceaux de bois de cette taille environ.
Et elle montra un exemple, histoire que les filles voient exactement à quoi s'en tenir.
J’avais peur parce que rester sur une plage au milieu de la mer pour la nuit ça me fait peur. Moi je veux ma maman … Mais tout le monde essaye de faire quelque chose et même si je suis petite je sais que je peux faire des choses pour aider. Maman elle dit toujours qu’il faut aider quand on le peut. Voilà pourquoi je me lève et je vais voir la dame blonde qui dit qu’elle va construire un abri. Jordan et Scarlett me suivent et je demande si je peux aider. Je ne vois pas comment on va construire des abris avec des bouts de bois parce que ça a l’air complètement fou mais je veux essayer. « Hé, bien sûr que tu vas m'aider ! Je sais exactement ce que tu vas pouvoir faire. Tu me suis ? » J’attrape la main de la dame. Maman elle dit qu’il faut pas faire confiance aux inconnus mais elle a l’air gentille et Jordan et Scarlett elles disent rien alors peut-être qu’elles la connaissent ? Je ne sais pas mais je suis la dame. « Je vous présente Lily-Rose » Ah oui j’ai oublié de dire comment je m’appelle, c’est pas bien mais j’ai oublié. Je fais un grand sourire pour me faire pardonner parce que des fois ça marche. Je tiens toujours la main de la dame blonde (charlotte) à qui je demande : « Et toi tu t’appelles comment ? » J’ai envi de connaître son nom parce que ce sera plus simple de l’appeler comme ça. Je l’écoute expliquer ce qu’il faut ramasser. Je n’aime pas trop la nature, moi j’aime que le sable et me baigner mais il faut être courageuse comme auntie Gwen. Je regarde les feuilles et les branches qu’elle montre et je ne lâche pas sa main. La dame m’entraîne dans un endroit avant que l’on se mette au travail. J’essaye de bien ramasser les choses mais c’est pas facile pour moi parce que c’est lourd. Mais je montre ce que j’ai trouvé à la dame en lui demandant : « Ca c’est bien ? » J’ai toujours mon sac à dos sur les épaules, je ne veux pas le perdre. Mais j’ai faim et j’ai soif et je commence à avoir la tête qui tourne. Je vais voir Jordan sur des jambes un peu en cotons en disant : « Jordan, j’ai la tête qui tourne, j’ai faim et j’ai soif. » J’ai une petite bouteille dans mon sac et de quoi grignoter mais je n’ai pas pensé à le dire encore, ni à le manger parce que quand on est coincé quelque part il faut garder le plus de nourriture possible.
Tout le monde était en train de se diviser pour partir chacun chercher quelque chose. J'avais le cerveau un peu déconnecté mais si je comprenais bien, certaisn allez chercher du bois pour le feux, d'autres des plantes pour soigner, certains s'occupaient de l'abri et d'autre de la bouffe et de l'eau. Autant dire que j'étais quelque peu traumatisé. Mon bras en portait les marques, quelques griffures du ma chute qu'on va rapidement oublier pour ne pas taper mon égo encore plus. Alors quand j'étais arrivé en hurlant au rhinocéros j'avais un peu paniqué tout le monde, sauf un qui semblait ce demandé ce que j'avais pris... Il n'avait pas tord, mais j'en avait prit après... J'avais vraiment vu ce foutu rhino et autant dire que je n'avais pas envie de retomber nez à nez avec lui. Un rhino c'est un peu un ours mais avec des cornes alors il peut carrément facilement t’empaler. Fin j'ai pas du tout envide penser à ça... Enfaîte si, j'arrivais pas de m'enlever de l'esprit mon pauvre corps frêle embroché par l'une des corne si convoité par les chasseurs. Mon Dieu je veux pas finir embroché ! Non j'avais la vie devant moi ! Foutu naufrage ! Ils commençaient à se diviser et je ne savais pas où me mettre, autant dire que je ne connaissais pas vraiment des personnes comme certains qui se connaissent depuis belle lurette. Alors autant dire que je me sentais un peu seul, mais en même temps ça me plaît la solitude mais il fallait que je me mélange et serve à quelque chose. Après tout j'étais l'un de ses foutus hommes, merde ! Alors je fis quelque pas sur la plage et.. et hésita, autant dire que j'avais envie d'en apprendre plus sur la végétation et peut-être que je trouverais de quoi calmer mon corps qui s'emballais face à mon anxiété. C'est donc vers un petit groupe, celui de l'homme qui avait le nez en sang, je n'avais retenu aucuns prénoms mais ils semblaient d'attaque et je ne pouvais pas transporter de bois à moins d'infecter très probablement mes plaies. Et puis à la vue de l'homme en costard qui ne t'arda pas à foncer tout droit dans un buisson pour créer des rires à l'unissons. Je ne cacha pas mon hilarité, après tout, il fallait que l'on se lâche, il y avait soudainement tellement de pression sur nos épaules. "Hey attendez moi ! J'viens pour la bouffe je serais certainement plus utile, il faut que je bouge !" Je commençais légèrement à trembler. Si il fallait je prendrais ma dernière dose mais il fallait que je bouge sinon ça n'allait pas le faire. "Vous vous y connaissez ? Moi je chasse pas le sanglier par contre..."
Jameson Winters
la louve raffinée
ÂGE : quarante-six ans. SURNOM : Jaimie, Jam'. Maître Winters au boulot. Au lit, aussi. STATUT : Célibataire. Succombe parfois aux plaisirs sans lendemain. MÉTIER : Avocate associée chez Ashburn Rose. Militante écologiste et condition animale. LOGEMENT : #102 Logan City, une immense villa bien trop vide. POSTS : 6455 POINTS : 0
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Irlandaise & Amérindienne du Canada, j'ai un petit accent. Je me ressource dans la nature. Combattre les injustices me fait vibrer. Je suis aussi à l'aise dans les bas fonds de Dublin que dans les soirées guindées de l'élite australienne. Vegan depuis mes 15 ans, je milite pour préserver la nature. Légalement, de nos jours. Du moins j'essaie. J'ai adopté une chienne/louve que j'aime comme ma fille. Je n'ai jamais perdu un procès. Certains me décriraient comme une féministe autoritaire et mal baisée. Ceux là sont toujours perturbés lorsqu'ils rencontrent une femme qui se comporte comme eux.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #336699 RPs EN COURS : Christmasbin [7] ↟
PHOENIX — I want to heal, I want to feel like I'm close to something real, I want to find something I've wanted all along: somewhere I belong. Nous avions à peine vingt ans et nous rêvions juste de liberté.
ROBIN — Her eyes look sharp and steady into the empty parts of me. Still my heart is heavy with the scars of some past belief.
LAOISE — We've been gone for such a long time that I'm almost afraid to go home. A long road is a long, dragged-out imagination where things can go wrong, but we keep rolling on.
GABRIEL — I'll keep your heart safe in the palms of my hands until it can beat on its own again.
KYTE — Old growth holds hope, let the brambles scrape your skin; scars are story books, blood will wash away our sins.
En attendant que le nez de Sam arrête de saigner, j’étais pas restée assise à ne rien faire. J’ai fait le tour des naufragés sur la plage, leur faisant part de mon plan d’aller chercher de l’eau et les encourageant à me confier leurs gourdes et bouteilles d’eau déjà vides. J’ai aussi hérité de deux sacs, qui me seraient indispensable pour transporter les vivres. Je venais tout juste de m’installer de nouveau aux côtés de Samuel quand j’ai vu un jeune homme aux cheveux bruns ( Kyeran) s’approcher de notre groupe pour demander si c’était bien moi qui avait proposé de partir en forêt pour chercher des vivres. J’ai hoché la tête et sauté sur mes pieds pour lui serrer la main.
- Tout à fait, j’ai répondu avec un sourire amical. Puis je me suis présentée : Jameson Winters. Et voici Samuel. On attendait de voir comment évoluait sa blessure au nez pour savoir s’il pourrait m’accompagner ou non.
Ce disant, je me suis penchée vers Sam pour observer son visage. Il était encore couvert de sang séché, mais j’avais pas l’impression que ce soit nouveau. Je me suis accroupie à ses côtés pour jeter un coup d’œil à ses narines, écartant délicatement ses doigts pour les déboucher, et j’ai senti un petit sourire étirer mes lèvres.
- Bon, apparemment ça ne saigne plus. On va pouvoir y aller.
J’ai dit en me redressant, poings sur les hanches. J’étais pas forcément rassurée à l’idée d’emmener Samuel avec moi dans les terrains accidentés de l’île, mais j’avais l’impression qu’il n’accepterait tout bonnement pas de rester en arrière sur la plage. Il n’y avait plus qu’à espérer que ses vaisseaux sanguins aient bien cicatrisé et que les vannes ne s’ouvriraient pas à nouveau dès que son corps entamerait le moindre effort. J’ai relevé les yeux vers Kyeran qui venait de me poser une question et suivit son regard.
- Ceux qui partent vers la forêt sont à la recherche d’herbes médicinales et de bois pour faire un feu. Tu peux les rejoindre si tu veux, mais je ne cracherais pas sur ton aide.
J’avais pas besoin de lui demander s’il était sportif, un simple coup d’œil à son corps suffisait à le confirmer. J’ignorais s’il s’y connaissait en survie ou encore en plantes comestibles, mais c’était secondaire. Tout ce dont j’avais besoin, c’était de types capables de marcher des heures et d’escalader quelques roches. J’ai rajusté mon sac sur mes épaules et me suis éloignée des deux garçons pour rejoindre Blake.
- On part en forêt chercher de l’eau et de la nourriture. Je pense qu’on devrait être de retour d’ici deux ou trois heures maximum. J’ai fait glisser mon sac sur le côté et j’ai sorti deux barres énergétiques et la bouteille d’eau qu’elle m’avait donnée pour Samuel. Prends ça, vous en aurez bien plus besoin que nous sur la plage. On aura aucun mal à trouver de quoi se nourrir et s’hydrater en chemin si besoin.
Je l’ai serrée brièvement dans mes bras et j’ai rejoint mes deux compagnons, qui m’attendaient déjà à la lisière de la forêt. J’allais leur demander s’ils étaient prêts quand une voix attira mon attention. J’ai relevé la tête pour voir un jeune homme à la peau hâlée et aux yeux clairs trottiner vers nous en proposant ses services pour « la bouffe » ( Sohan). J’ai hoché la tête. Aucune aide ne serait de trop.
- Alors tu es au bon endroit, j’ai répondu avec un sourire. Moi c’est Jameson, voici Samuel et Kyeran.
Je l’ai écouté se présenter à son tour et j’ai repris :
- Bienvenue dans l’équipe, Sohan. On va partir maintenant pour ne pas se faire prendre par la nuit. Quant au sanglier, rassures-toi. Il est hors de question qu’on chasse pour se nourrir. Cette île regorge de fruits que nous n’aurons qu’à cueillir en quantité suffisante. Mais d’abord il nous faudra trouver de l’eau, et les sources les plus pures se trouvent toutes un peu plus haut dans les roches.
follow in no footsteps listen for the true guides
The river's a hymnal and the leaves are applause. Trees sing in whispers with the wind pulling their arms. Hold still and listen, your hand on my heart. If you need them these beacons will lead you back to the start.
C'était étonnant de voir à la vitesse où tout le monde s'était organisé. Quelques fortes têtes avaient déjà pris en main la situation et donner d'une certaines façons des directives. Et le chef de bord restait aussi silencieux que possible. Ils étaient pas formé un minimum pour aider les naufragés ? Là, assis à attendre que son nez arrête de saigner comme le lui avait si gentiment demander la trentenaire, il en avait déjà assez d'être assis. C'était pas qu'une envie de bouger, il savait que s'il restait ici il tournerait vite en rond. Comme lui expliqua Jameson, la fille qui s'appelait apparemment Charlotte avait une idée bien précise en tête. Elle allait leur construire des petites cabanes de fortune ? Pour le coup il était impressionné. « Ah ouais quand même. C'était peut être un naufrage calculer par notre commandant de bord... Une expérience pour voir comment autant de gens avec des capacités plus ou moins similaire pouvaient s'en sortir... » Un remake de Lost en moins pire, avec un peu moins de morts (et bien heureusement) et un peu moins de suspense. Enfin, pas tout à fait... Il n'y avait qu'à tourner un peu la tête pour voir un mec en costard tomber dans un buisson. Il avait au moins le mérite de dérider un peu tout le monde et de rendre ce détour par l'île plus appréciable... Quoique lorsque la nuit tomberait, les bruits de la forêt et les moustiques auraient de quoi en énerver pas mal. C'était vraiment pas facile de dormir à même le sol dans un milieu plutôt hostile... Un homme (Kyeran) arriva dans leur direction pour demander à Jam s'il pouvait les rejoindre. Elle fit les présentations rapidement et s'occupa même de regarder son nez en lui demander de retirer sa main. C'était peut être terminer, mais Sam attendait de trouver quelque chose qui lui permettrait de se débarbouiller. Il avait l'impression d'avoir de la colle dans la figure et ça commençait vraiment à devenir désagréable. Le feu vert était donné, et elle avait bien compris qu'il aurait pris le risque de partir avec eux. Il s'était relevé, sans tituber cette fois, le sourire aux lèvres alors qu'une autre personne se portait volontaire. « Hé. Mais t'es le mec qui a vu le rhinocéros ? » Plus une affirmation qu'une vraie question. Il était toujours pas sûr que le mec en ait réellement vu un et doutait vraiment de ce qu'il avait dit. Il préférait voir ça de ses propres yeux. Cette île n'était pas sensé regorger de ce genre de bestiole si ? Il avait peut être lit la plaquette en deux minutes, mais il l'aurait vu ça... Il effectua une légère tape sur l'épaule de l'homme : « T'aurais dû faire un scénario pour un épisode de Lost toi. » Et c'est à ce moment là qu'il remarqua la présence d'une bouille blonde qu'il connaissait que trop bien. Et brune aussi. Comment il avait pu les louper ? Il n'était plus sonner depuis un moment déjà. Il glissa à Jam de l'attendre juste deux minutes et s'approcha de l'autre groupe de survie pour se rapprocher de Jordan et de Scarlett. Il était même pas au courant qu'elles se connaissaient... Mais le truc c'est qu'elles étaient toutes les deux là. Si la joie de connaître des visages l'emportaient sur le reste, il restait étonné que le hasard ait fait qu'elles soient aussi elles deux du naufrage. Il s'était glissé derrière elles et avait attrapé leurs épaules en lâchant : « Hey. C'est pas un hasard à ce stade, de tomber sur les deux plus jolies filles de Brisbane en plein naufrage... » Il aurait bien aimé les retrouver dans d'autres circonstances, surtout que le groupe était près à partir. Et à trop s'éparpiller, Jam allait partir avec ses deux princes charmants vers la forêt et le laisser derrière... « Vous avez pas l'air amoché. » On avait compris, il était le seul (avec Sohan maintenant) à se retrouver avec une blessure de guerre sur cette île maudite. « C'est pas tout... Mais j'dois aller aider le groupe pour rapporter quelque chose à manger et à boire. » Presqu'aussitôt, il relâcha les épaules des deux jeunes filles avant de souhaiter bon courage au petit groupe qui était en train de préparer la zone. Déjà il repartait vers Kyeran, Jameson et Sohan. « J'pense qu'on peut penser à y aller. Par contre, Jameson... Tu es à cheval sur les heures. On pourrait très bien passer le double d'heures dans la forêt. Si on se perd. » C'était pas très positif, mais c'était surtout dit sur le ton de la plaisanterie. Il ne comptait pas se perdre, mais il était tout à fait probable que le groupe risque de tourner un peu en rond. « L'idéal aurait été aussi de faire bouillir l'eau qu'on trouve, on pourrait se retrouver avec des crampes si on ne le fait pas... Mais je doute que quelqu'un ici ait apporté des casseroles... » Et à ces mots, il jeta un dernier regard vers le bateau qui continuait à faire des grincements sinistres contre la roche.
« Je ne dois pas vous expliquer ce que c'est, donc ? » Soren fit un petit sourire en coin à la jeune femme (Hope), confirmant implicitement ses dires. Il préféra quand même verbaliser ses connaissances, pour qu’elle puisse voir qu’il était sérieux quand il parlait des plantes qu’elle avait cité, même s’il ne savait pas réellement si elle attendait une réponse ou non. « Je vais vous épargner ça, je vois très bien, vous inquiétez pas. » « On va rester ici au moins pour la nuit donc si vous trouvez autre chose d'utile, vous n'hésitez pas. » « On prendra tout ce qui sera nécessaire. » Soren avait l’impression qu’il avait une mission capitale sur les épaules. En réalité, il s’inquiétait surtout du fait qu’aucun d’eux ne savait pour combien de temps il en avait à parcourir cette île avant de rentrer chez eux. S’il avait été meilleur nageur et s’ils n’avaient pas été aussi loin des côtés, Soren aurait probablement réfléchi au fait de rentrer à la nage. Mais il n’était pas dans ces conditions, cette possibilité partait donc en fumée. La jeune femme qui semblait être sa compagne pour les recherches finit par se tourner vers lui. « Moi c'est Taylor, celle qui t'as dit que le sable n'y étais pour rien tout à l'heure mais je pense que tu t'en souviens. » Soren fut étonné qu’elle se présente ainsi. Il s’en souvenait, bien sûr, mais il ne voyait pas à quoi elle voulait en venir en lui parlant de ce moment précis. Elle baissa la tête avant de continuer. « Vu qu'on part que tous les deux, je préfère que les choses soient claires. Je voulais pas t'embêter tout à l'heure. J'espère que tu es un peu calmé. » Soren eut alors un sourire. Une personne qui faisaient attention aux autres personnes, alors. Il lui fit signe de la main de laisser tomber. « Moi c’est Soren. Et non, je sais bien. J’étais énervé, t’es juste tombée là à ce moment là. Ca va maintenant, je ne vais pas péter un câble en pleine forêt, si c’est ce qui t’inquiète. Je sais me contrôler. » Parfois, quand il s’entendait parler, il avait l’impression qu’il parlait tout le temps comme s’il parlait à ses élèves. Ce besoin de les rassurer comme s’ils se retrouvaient face à l’examen final de l’année. « On y va tu es prêt ? » Il acquiesça d’un signe de tête, jetant un dernier coup d’oeil au groupe de Callie qui partait de son côté. Il soupira légèrement avant de suivre Taylor de leur côté à eux pour leurs recherches. Il aurait peut-être préféré être avec Callie, ils auraient pu avoir une vraie discussion, leur dernière s’étant écourtée à cause de Soren lui même. Mais s’ils étaient coincés là pour la nuit, ils auraient sûrement le temps de trouver un autre moment. Les deux compagnons partirent alors en s’enfonçant dans la forêt, très silencieux. Ca ne gênait pas Soren qui savait garder le silence même en présence de personne, mais apparemment ce n’était pas le cas de Taylor qui elle semblait avoir envie de parler. « Tu t'y connais en plantes, pas vrai ? Comment ça se fait ? Une passion, un métier ? Tu n'es pas obligé de répondre si tu veux pas parler on peut y aller en silence aussi. » Soren tourna légèrement sa tête vers la jeune femme, avant d’écarter une branche de leur route et de la laisser passer. Il prit ensuite la parole. « Ca ne me dérange pas de discuter, on est parti pour être ensemble quelques heures en plus je pense. Pour répondre à ta question, métier. Je suis prof de biologie à l’université de Brisbane, et la biologie végétale était obligatoirement couplée à la biologie animale lorsqu’on était en études. » Ils arrivèrent à une intersection, et Soren ralentit. Aucun des deux chemins ne lui donnait envie, mais ils fallait bien qu’ils aillent quelque-part. « Droite ou gauche ? » Il laissa sa partenaire décider, surtout qu’il n’était pas le meilleur de la terre en orientation. « Et toi, tu fais quoi ? Ta tête ne m’est pas inconnue, tu es à la fac aussi non ? »
Blondie hoche simplement la tête à ce que dit Charlotte, sans vraiment rien comprendre. Si elle a d’autres idées ? Aucune, elle se demande bien ce qu’on peut attendre d’elle. Deux mains, elle serait surtout du genre à suivre les directives plutôt qu’à les donner, ne sachant par où commencer. Et elle se rend compte de combien elles sont différentes charlotte et elle. Cette dernière prend rapidement les rênes, fait des propositions intéressantes. « D’accord » répond Jordan à se lançant à la recherche des morceaux de bois suivant les conseils de son amie. Elle se demande bien s’il est possible de faire quoique ce soit de tout ça, elle a jamais assisté à la construction d’une maison et c’est pas un palais qu’ils essaient de mettre sur pied, alors pourquoi pas, oui. Charlotte est sûre de ce qu’elle dit alors blondie décide de la suivre, de toute façon, elle n’a rien de mieux à proposer. « Jordan, j’ai la tête qui tourne, j’ai faim et j’ai soif. » jordan se met à la hauteur de Lily-Rose, la prenant dans ses bras pour la faire confortablement asseoir. « Quelqu’un aurait quelque chose à manger ? » crie-t-elle alors afin d’avoir l’attention de plus de personnes. La situation va devenir de plus en plus compliquée se rend-t-elle compte et avec le passage forcé dans l’eau, elle a perdu le peu de sucreries qu’elle a pris avec elle afin de la faire patienter le retour à Brisbane. Une voix la sort de ses réflexions, une voix familière qu’elle ne serait pas attendu à entendre ici. Se tournant vers le jeune homme, elle a un petit sourire « Samuel ! Ça, pour une surprise ! » Elle l’est sûrement autant que lui, quel hasard que la plupart des gens qu’elle connaissait se soient retrouvés ici, comme si ça avait été orchestré, heureusement, elle ne fait pas dans la paranoïa, sinon il y en aurait des scénarios à faire. Elle remarque les traces de sang sur son nez et tend la main, un peu machinalement, un air inquiet sur le visage « Ca va toi ? » du sang séché, ça veut dire que c’est fini non ? Que tout va mieux non ? « Ok, bon courage, de notre côté, on va essayer de tout mettre en place » elle le regarde s’éloigner quelques secondes avant de se reconcentrer sur le plus important. « Vu qu’ils vont chercher à manger, je propose qu’on mette en commun ce que tout le monde a et qu’on essaie de faire des portions » elle se souvient avoir vu ça dans un film ou bien un dessin animé, elle ne sait plus. Soudain, son regard parcourt la plage et elle repère le bateau abandonné « Et pourquoi pas aller jeter un œil dans le bateau pour ceux qui le sentent, il peut y avoir des trucs utiles » mais à noter qu’elle ne se voit pas s’aventurer dans l’eau…à moins que ce soit vraiment mais vraiment nécessaire.
« Kyeran Lloyd » répond-t-il à son tour après qu’elle se soit présenté, le blessé avec. Kyeran suit l’inspection de la blessure du dénommé Samuel et effectivement ça l’air d’aller mieux. Ils vont pouvoir se mettre en route et autant le faire avant que la nuit ne tombe, même s’il doute qu’ils puissent revenir avant le coucher du soleil. Au moins à l’allée, ils pourraient voir où ils mettraient les pieds et trouveraient bien un moyen pour essayer de revenir sur leurs pas. « C’est bon je vous suis » dit-il à Jameson avec un mince sourire. Les autres sont assez nombreux et ne devraient pas trop s’éloigner de la plage, contrairement à eux et ils sont seulement deux pour cette mission pouvant s’avérer périlleuse. Heureusement, ils sont rejoints par une quatrième personne, une dénommé Sohan, celui qui prétend avoir vu un rhinocéros dans les bois si le brun a bonne mémoire. « Bienvenue dans le groupe » il lève la main en signe de salutations, petit sourire aux lèvres. Kyeran regrette de n’avoir pas pris son sac et quelques effets personnels qui auraient pu être utiles dans cette situation, de quoi le laisser démuni, au moins, il a pensé à mettre une paire de baskets digne de ce nom. « J’ai cru comprendre qu’il y avait des sources chaudes sur cette île, où exactement, ça reste à déterminer » il hausse les épaules et continue d’avancer, son regard se perd ci et là, en quête de repères. « Si j’ai bien compris, on part plus sur des fruits, c’est ça ? » dans l’immédiat et au vu du manque flagrant d’armes en leur possession, ils auraient dû mal à se lancer après des cibles plus imposantes.
Jameson Winters
la louve raffinée
ÂGE : quarante-six ans. SURNOM : Jaimie, Jam'. Maître Winters au boulot. Au lit, aussi. STATUT : Célibataire. Succombe parfois aux plaisirs sans lendemain. MÉTIER : Avocate associée chez Ashburn Rose. Militante écologiste et condition animale. LOGEMENT : #102 Logan City, une immense villa bien trop vide. POSTS : 6455 POINTS : 0
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Irlandaise & Amérindienne du Canada, j'ai un petit accent. Je me ressource dans la nature. Combattre les injustices me fait vibrer. Je suis aussi à l'aise dans les bas fonds de Dublin que dans les soirées guindées de l'élite australienne. Vegan depuis mes 15 ans, je milite pour préserver la nature. Légalement, de nos jours. Du moins j'essaie. J'ai adopté une chienne/louve que j'aime comme ma fille. Je n'ai jamais perdu un procès. Certains me décriraient comme une féministe autoritaire et mal baisée. Ceux là sont toujours perturbés lorsqu'ils rencontrent une femme qui se comporte comme eux.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #336699 RPs EN COURS : Christmasbin [7] ↟
PHOENIX — I want to heal, I want to feel like I'm close to something real, I want to find something I've wanted all along: somewhere I belong. Nous avions à peine vingt ans et nous rêvions juste de liberté.
ROBIN — Her eyes look sharp and steady into the empty parts of me. Still my heart is heavy with the scars of some past belief.
LAOISE — We've been gone for such a long time that I'm almost afraid to go home. A long road is a long, dragged-out imagination where things can go wrong, but we keep rolling on.
GABRIEL — I'll keep your heart safe in the palms of my hands until it can beat on its own again.
KYTE — Old growth holds hope, let the brambles scrape your skin; scars are story books, blood will wash away our sins.
Je n’ai pas pu retenir un petit rire quand Samuel a sorti sa référence à Lost. IL fallait avouer que l’attaque d’un rhino faisait tout à fait penser au genre de scénarios loufoques que les producteurs de cette série étaient capables de pondre. J’ai hoché la tête et suivi mon blessé du regard alors qu’il fonçait vers la plage pour rejoindre une amie à lui, apparemment. Un instant, je dois avouer que j’ai hésité à en profiter pour partir, tant une randonnée en terrain sauvage avec un blessé me paraissait une idée tordue. Mais quelque part je lui avais donné ma parole en l’autorisant à nous accompagner, alors j’ai pas bougé. D’ailleurs, il revint rapidement, me faisant remarquer que les horaires que j’avais données à Blake concernant notre retour étaient peut-être un peu optimistes.
- On ne va pas se perdre, j’ai répliqué avec assurance.
Du moins il le fallait. Samuel avait beau avoir dit ça sur le ton de la plaisanterie, mais la survie de ceux qu’on laissait sur la plage en dépendait réellement. Pour avoir déjà parcouru cette île, je savais qu’il n’y avait aucune source d’eau potable sur ce versant. Or, vu les efforts qu’ils allaient fournir dans les prochaines heures pour construire un abri, les naufragés que nous avions laissés sur la plage auraient besoin de s’hydrater, au plus vite. Je revis le visage souriant de la jolie blonde Charlotte, celui de Blake et de cette gosse aux boucles dorées Lily-Rose. Je savais que je ne pourrai jamais me le pardonner si on ne revenait pas à temps et mettait leur vie en danger. Sam parla de faire bouillir de l’eau et j’ai hoché la tête.
- Je pense qu’il doit y en avoir dans le bateau, mais ce serait trop dangereux d’aller les rechercher et nous ferait perdre un temps précieux. J’ai haussé les épaules en continuant à avancer. Si on parvient à atteindre l’autre versant de la falaise, on tombera sur une source où l’eau est plutôt potable. Mais c’est à une bonne heure de marche, donc il ne faut pas traîner.
Une heure de marche certes, mais en dénivelés, et en traversant une forêt qui pouvait se montrer légèrement hostile par endroits. Mais je ne voyais pas vraiment l’intérêt de préciser ça maintenant à mes compagnons. J’avais pas envie de saper le moral des troupes, d’autant que j’étais persuadée que si un obstacle se présentait, on parviendrait à le surmonter. On s’est enfoncés dans les bruyères et je me suis retrouvée à avancer aux côtés de Kyeran qui me parla de sources chaudes.
- C’est possible, mais je n’en ai jamais entendu parler. Puis, j’ai ajouté avec un sourire : pourquoi, tu te sentais d’humeur à tremper dans un jacuzzi ?
J’avoue que l’idée ne me déplaisait pas forcément. Si j’avais été seule sur ce bateau et seule sur cette île, je me serais aventurée dans la nature et y serais volontiers restée plusieurs jours jusqu’à ce que les secours se décident à venir me récupérer. Mais là, j’arrivais pas à me détendre. C’était peut-être à cause du crash. Ou alors parce que cette situation avait re-déclenché mon côté mère-louve qui s’inquiète pour ses petits.
- C’est ça, on trouvera tout un tas de fruits sur le chemin du retour et nous n’aurons plus qu’à les ramasser.
Comme on venait de gravir un pente un peu coriace, je me suis arrêtée en haut et j’ai jeté un coup d’œil par-dessus mon épaule pour voir comment Samuel et notre chasseur de rhinocéros (Sohan) s’en sortaient.
- Tout va bien, vous avez besoin d’aide ?
C’était facile pour moi : j’avais des chaussures de randonnées adaptées au terrain. J’espéraient que mes compagnons avaient au minimum des baskets et pas des chaussures de ville…
follow in no footsteps listen for the true guides
The river's a hymnal and the leaves are applause. Trees sing in whispers with the wind pulling their arms. Hold still and listen, your hand on my heart. If you need them these beacons will lead you back to the start.
Il se présenta à son tour. « Moi c'est Soren. Et non je sais bien. J'étais énervé, t'es juste tombée là à ce moment là. Ça va maintenant, je ne vais pas péter un calme en pleine forêt, si c'est ce qui t'inquiète. Je sais me contrôler. » Taylor n'aimait pas les conflits. Voilà pourquoi elle préférait que les choses soient apaisées entre Soren et elle sachant qu'ils étaient forcés de passer du temps ensemble. Taylor avait sentie une certaine tension quand Soren avait alors dis à la jolie blonde qu'il ne partait pas avec eux. Ils devaient certainement se connaître, c'était même sûr. Elle avait senti un sentiment de gêne entre eux ou peut-être autre chose, elle ne savait pas mais peut-être qu'elle serait assez courageuse pour se lancer sur ce sujet là plus tard. Ils marchèrent côte à côte. Taylor n'aimait pas les moments de silence qu'ils pouvaient y avoir entre deux personnes qui ne se connaissaient pas. S'en était gênant, elle trouvait. Voilà pourquoi elle essaya d'en savoir un peu plus sur le fameux Soren. Lui non plus n'était pas contre la rupture du silence, au moins ils étaient sur la même longueur d'ondes sur ce point. « Ca ne me dérange pas de discuter, on est parti pour être ensemble quelques heures en plus je pense. » Dans sa tête, Taylor se dit que cela ne lui déplaisait pas. Il était bel homme et elle savait apprécier la compagnie de ces derniers sans pour autant être une vorace. « Je suis prof de biologie à l'université de Brisbane, et la biologie végétale était obligatoirement couplée à la biologie animale lorsqu'on était en études. » Taylor l'écouta attentivement. C'était donc un professeur, à Brisbane. Peut-être l'avait-elle déjà vu. En tout cas, jamais elle ne l'aurait en professeur. « Ah je comprends mieux maintenant les fameuses connaissances en plantes. C'est marrant j'aurais jamais parié que tu étais professeur. C'est drôle, je trouve. » Soren s'arrêta Deux chemins s'offraient à eux. Il reprit la parole devançant Taylor. « Droite ou gauche ? » C'était donc à elle de faire le choix. Elle n'en savait pas plus que lui, alors au hasard, elle répondit. « Disons, gauche. » Ainsi, ils reprirent la marche sur le sentier de gauche. « Et toi, tu fais quoi ? Ta tête ne m'est pas inconnue, tu es à la fac aussi non ? » demanda t-il à Taylor. « C'est exact. Je suis étudiante. Rien à voir avec la biologie par contre. Je suis en histoire de l'art. J'aimerais travailler dans un musée ou dans la conservation du patrimoine australien. Même Brisbane regorge de belles choses artistiques. Je ne l'aurais jamais pensé en devant étudier dans une si petite université et une si petite ville. »
Jonathan n'était pas fait pour l'aventure. Lui, il aimait les hôtels grands luxes, les beaux vêtements, le confort… Tout ce qu'on ne trouvait pas sur cette fichue île. Le mettant même dans des situations dans lesquelles il pensait ne jamais se retrouver. Comme maintenant, coincé dans ce fichu buisson qui ne voulait pas le laisser partir. Jon repensait à cette histoire de rhinocéros. Se disant qu'une autre grosse bête pourrait venir le manger, servi sur un plateau d'argent, enfin façon de parler. Le brun s'agitait pour essayer de sortir de son emprise, mais rien à faire. Plus il bougeait, plus Jon avait l'impression de sentir des lianes l'enchaîner. Un bruit de déchirement lui fit écarquiller les yeux. « Mon pantalon ! » Ce n'était pas qu'un simple pantalon. Il était fait un dans un coton venu tout droit d’Égypte qui valait une petite fortune. Il avait cette capacité de laisser passer l'air, d'être d'une fluidité sans égale. Jon pourrait vous faire une thèse sur le bien-être que lui procurait ce pantalon. Le styliste essayait d'apercevoir où la déchirure s'était faite, espérant que ce ne soit pas au niveau de ses fesses. Sa fierté en avait déjà pris un sacré coup. Se retrouver les fesses presque à l'air serait le coup de grâce. Jonathan entendit des voix s'approcher de son buisson. Reconnaissant certaines voix. Il s'agissait d'Ethan, Kyeran et Jameson. « C'est le moment de sauver un bel homme en détresse ! » Dit-il avec un faux sourire charmeur, histoire de donner un brin d'humour. Il attrapa les bras qu'on lui tendait. Mais rien à faire, Jonathan était bel et bien coincé. Il essayait de se débattre pour donner un coup de main. Mais le styliste était complètement impuissant. Jon sentit quelque chose bouger en dessous de lui. « C'est quoi ça encore ?! » Pourquoi fallait-il que ça tombe toujours sur lui ? Il en était sûr, c'était encore une bête. « Les amis, je crois qu'il y a un truc qui a décidé de s'inviter dans mon pantalon ! » Il sentait la panique venir. « Et ce n'est pas la main d'une femme ! » Jonathan sentit quelque chose le mordre. Ce qui le fit encore hurler, mais aussi tirer sur les bras de ses amis. Les amenant avec lui dans le feuillage. Sans comprendre le pourquoi du comment, Jonathan sorti du buisson, mais pas du bon côté. Le brun ainsi que les personnes qui lui étaient venus en aide déballaient une falaise. Jonathan roula sur lui-même. La tête dans la boue, puis dans les feuillages morts, pour terminer la face dans le sable. « Pffhffffdjfsdfjdfsggh» Jon essaya de recracher le sable qu'il avait dans la bouche. Jonathan se releva pour faire face à ses amis, l'air faussement désolé. « Bon… C'était plutôt drôle non ? Avouez ! » Personne ne répondait. « Allô ? » Ils avaient l'air sous le choc. En les dévisageant un peu plus, le brun compris qu'ils regardaient derrière lui. « Ne me dîtes pas que c'est le rhinocéros ! »
« Après une longue marche, ça ne peut que faire du bien » dit-il avec un petit rire. Tout le monde était en bonne santé et sur ses deux jambes, cela aurait pu être pire. Le tout était maintenant de trouver de quoi tenir le temps qu’ils resteraient ici, pas trop longtemps espérait-il. Heureusement, Kyeran avait pensé à prévenir sa sœur quant à sa venue sur cette île et en n’ayant aucune nouvelle de sa part, elle alarmerait certainement les autorités compétentes. Alors qu’il finissait de gravir une pente assez difficile et se félicitait à nouveau d’avoir troqué ses espadrilles pour une paire de baskets, il entendit des hurlements, d’hommes visiblement. Il redressa vivement, laissant courir son regard dans les environs. Il reconnut la voix comme étant celle du dénommé Jonathan s’il avait bonne mémoire. « je crois que ça vient de la plage » dit-il aux autres avant de rebrousser chemin, les sens en alerte. Leur situation était déjà assez précaire comme ça sans qu’ils aient également à faire de face à ce genre de problèmes…peut-être réagissait-elle un peu trop vivement et qu’il n’y avait pas de quoi s’alarmer de la sorte. Pourtant, il ne parvenait pas à se raisonner, sans doute le contexte de leur présence sur cette île. Arrivé à la hauteur de Jonathan, Kyeran put remarquer qu’il n’y avait plus de peur de mal, de quoi le rassurer un minimum, il avait cru instant que cette histoire de rhinocéros était avérée. Il alla prêter main forte au brun déjà en train d’essayer de l’extirper du buisson dans lequel il s’était embourbé. Et bien embourbé se dit Kyeran dont la force se révélait complètement inutile. Ils durent donc s’y mettre à plusieurs, sans plus de succès, ou bien avec une certaine conséquence dont ils se seraient bien passés, à savoir une chute de l’autre côté, dans le vide. Le dj roula sur plusieurs mètres, se protégeant le visage autant qu’il put, s’écorchant violemment ses bras dénudés au passage avant de finalement aller bouffer du sable, non pas qu’il eût faim mais la nature se montrait visiblement trop généreuse à son égard. « Tout le monde va bien ? Rien de cassé ? » Demanda-t-il dès qu’il pût se mettre sur ses genoux et constater qu’il n’avait rien de cassé. Il leva la tête pour savoir où ils avaient bien pu atterrir, et ce qu’il vit derrière Jonathan n’était pas une vision des plus enchanteresses. Loin de là, il avait l’impression d’être Jack Sparrow débarqué sur une île qui découvrait une tribu pas forcément très accueillante, même si à l’heure actuelle, il ne savait que penser de leurs intentions. Et il n’était sûr que ce fût une bonne idée de rester pour le savoir. « Rapproche-toi de nous » dit-il à Jonathan d’une voix calme et sous tension. « Vite » le pressa-t-il, il préférait jouer la carte de la prudence et au vu des visages qui leur faisaient face, il n’était pas du tout rassuré. « Préparez-vous à courir, au besoin »
Jameson Winters
la louve raffinée
ÂGE : quarante-six ans. SURNOM : Jaimie, Jam'. Maître Winters au boulot. Au lit, aussi. STATUT : Célibataire. Succombe parfois aux plaisirs sans lendemain. MÉTIER : Avocate associée chez Ashburn Rose. Militante écologiste et condition animale. LOGEMENT : #102 Logan City, une immense villa bien trop vide. POSTS : 6455 POINTS : 0
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Irlandaise & Amérindienne du Canada, j'ai un petit accent. Je me ressource dans la nature. Combattre les injustices me fait vibrer. Je suis aussi à l'aise dans les bas fonds de Dublin que dans les soirées guindées de l'élite australienne. Vegan depuis mes 15 ans, je milite pour préserver la nature. Légalement, de nos jours. Du moins j'essaie. J'ai adopté une chienne/louve que j'aime comme ma fille. Je n'ai jamais perdu un procès. Certains me décriraient comme une féministe autoritaire et mal baisée. Ceux là sont toujours perturbés lorsqu'ils rencontrent une femme qui se comporte comme eux.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #336699 RPs EN COURS : Christmasbin [7] ↟
PHOENIX — I want to heal, I want to feel like I'm close to something real, I want to find something I've wanted all along: somewhere I belong. Nous avions à peine vingt ans et nous rêvions juste de liberté.
ROBIN — Her eyes look sharp and steady into the empty parts of me. Still my heart is heavy with the scars of some past belief.
LAOISE — We've been gone for such a long time that I'm almost afraid to go home. A long road is a long, dragged-out imagination where things can go wrong, but we keep rolling on.
GABRIEL — I'll keep your heart safe in the palms of my hands until it can beat on its own again.
KYTE — Old growth holds hope, let the brambles scrape your skin; scars are story books, blood will wash away our sins.
J’étais arrivée en haut dans la montée quand un cri se répercuta contre les parois de la falaise. Kyeran et moi échangeâmes un regard et j'ai hoché la tête à sa remarque. Le hurlement provenait bel et bien de la plage, ce qui signifiait que l’un de nos compagnons était en danger. Un instant, j’ai hésité : si nous voulions survivre, nous aurions besoin d’eau et de nourriture. D’un autre côté, il n’y avait plus que quelques personnes sur la plage, et nous ne pouvions pas les laisser livrées à un danger sans essayer d’intervenir. J’ai fait un signe à Samuel, et je me suis lancée à la suite de Kyeran. En quelques minutes, nous étions aux côtés de Jonathan. J’ai secoué la tête, partagée entre soulagement et irritation, quand je constatai que le gentleman était simplement prisonnier d’un buisson. Kyeran a attrapé sa main pour essayer de l’en tirer et j’ai sorti mon canif pour tenter de le dégager des lianes qui s’enroulaient autour de ses bras. J’ai pas pu retenir un éclat de rire quand il s’horrifia que quelque chose remontait dans son pantalon et qu’il ne s’agissait pas d’une main de femme. Les nerfs peut-être. Toujours était-il que cette perspective avait l’air de sérieusement l’inquiéter.
- Essaie d’arrêter de te tortiller dans tous les sens, j’ai dit en lui attrapant le bras pour tenter de le tirer vers nous. Sinon nous n’arriverons jamais à te sortir de…
Je n’ai pas eu le temps de finir ma phrase. Jonathan poussa un nouveau hurlement et m’attira contre lui avec une force insoupçonnée. Du coin de l’œil, j'ai vaguement remarqué que Kyeran se faisait lui aussi emporter dans sa chute, mais je n'ai pas eu le temps d’analyser davantage la situation. Le buisson craqua nous notre poids, et je sentis mon corps se faire attirer vers le bas. Par réflexe, je lâchai mon couteau suisse et tentai de protéger mon visage de mes bras alors que mon corps rebondissait contre les parois terreuses d’une falaise. Après un temps qui me parut à la fois extrêmement court et interminable, je m’affaissai sur le sable d’une plage qui amorti ma chute.
- Putain de bordel de merde, j’ai laissé échapper avant d’avoir le temps de m’autocensurer.
J’ai fébrilement hoché la tête quand Kyeran s’enquit de notre état, puis la remarque de Jonathan attira mon regard. Je ne savais pas si j’avais envie de rire ou de l’étrangler. Au final, je n’ai pas eu le temps de décider, parce que mon regard s’est accroché à ce qui se trouvait derrière notre compagnon. Une tribu d’autochtones, visiblement moyennement heureux de nous retrouver sur leur plage, au beau milieu de ce qui semblait être un rassemblement traditionnel (je supposais, vu le maquillage élaboré qui décorait leur peau). J’ai entendu Kyeran ordonner à Jonathan de se rapprocher de nous et de se tenir prêt à courir. Je me suis accroupie, regardant autour de moi à la recherche de mon canif. Au cas où. Quoi ? Je n'en savais rien. Mais de toutes les espèces qui habitaient sur terre, aucune ne me faisait plus peur que l'homme. Mon arme n'était qu'à quelques mètres. J’ai jeté un coup d’œil aux indigènes qui se rapprochaient de nous. J’avais l’impression d’être dans un mauvais film. Ils devaient parler anglais, non ? Et ils ne pouvaient pas être dangereux… si ? J’essayais de me souvenir ce que m’avait dit Conrad à leur sujet mais, ne trouvant pas, j’ai pas pu résister à l’instinct : je me suis précipitée sur mon couteau suisse. Apparemment c’était une erreur. Ma main s’était à peine resserrée autour du manche que l’un de nos hôtes poussa un cri, bientôt imité par d’autres. C’était quoi ça, un chant de guerre ? J’ai sauté sur mes pieds, mon arme à la main.
- Nous ne vous voulons aucun mal, j’ai tenté de plaider. Nous sommes tombés du haut de la falaise et… boum.
C’était nul. Mais j’avais pas vraiment suivi le module « défendre une cause désespérée face à une tribu à moitié hostile » à Harvard. J’ai jeté un coup d’œil à Jonathan et Kyeran en espérant que l’un d’entre eux avait une meilleure idée de la façon dont se sortir de cette situation. Personnellement je penchais plutôt pour escalader la falaise, et en vitesse.
follow in no footsteps listen for the true guides
The river's a hymnal and the leaves are applause. Trees sing in whispers with the wind pulling their arms. Hold still and listen, your hand on my heart. If you need them these beacons will lead you back to the start.
La progression du groupe gastronomie avait été freiné par un nouveau cri. Un coup d'oeil dans la direction de l'autre groupe, il se rendit compte que c'était le même homme qui était tombé du dit buisson qui beuglait comme un forcené. Ils étaient adorables ces hommes de la ville (jon), mais pourquoi n'était-il pas simplement rester sur la plage ? Déjà ça aurait été beaucoup plus simple pour son trois pièces en lambeaux. Après le jeune geek c'était un peu la même chanson (sohan). Un signe de Jameson en direction de l'homme à sauver, et Kyeran et elle était déjà partie à la rescousse de ce gars là. Sam jeta un regard en direction de Sohan et désigna le groupe d'un mouvement de tête. « Faut aller les aider je suppose... » Ils allaient peut être pas se mettre à vingt sur l'homme de la ville (Jon), mais apparemment en arrivant sur la scène du crime, le sortir du buisson se révélait plus difficile que prévu. Jameson tenta de le défaire avec son couteau suisse, mais alors que Sam s'approchait pour les aider, le brun fit basculer le trio (kyeran, jameson, ethan) de l'autre coté. C'est en voulu rattraper celui qui était le plus proche de lui (kyeran) qu'il se rendit compte qu'en se ruant sur eux il perdit l'équilibre en se penchant trop en avant. Quelques mètres plus bas, alors que tous se remettaient de la chute, Sam se redressa tant bien que mal vérifiant en premier l'état de son nez au cas où le saignement aurait repris. Mais il n'eut droit qu'à un peu de sable un peu de terre sombre sur son visage. Ils seraient vraiment pour trouver de l'eau... Les voix de ses camarades de disgrâce l'avaient obligé à lever aussi les yeux en direction de jon et ce qui se trouvait derrière lui. L'histoire du rhino commençait à devenir plausible dans sa tête, parce que des tribus indigènes on en voyait plus tellement. C'était peut être un mirage ? Un coup qu'ils avaient eu sur la tête ? Parce qu'on ne les aurait pas déposer ici. Il remarqua du coin de l'oeil que Jameson se saisissait de son couteau suisse, comme si ça allait franchement les aider alors que les hommes avaient dans les mains des longs bâtons avec des lames au bout. Et le cri des indigènes lui perça les tympans. « C'était vraiment pas sur le prospectus ça... » Et on était sensé traité comment avec des indigènes ? Courir ne rimerait à rien, même si s'était très tentant.