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 joamie + all that matter is my family

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Message(#)joamie + all that matter is my family EmptyLun 18 Juil 2016 - 8:18

all that matter is my family
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


Toute la famille avait hâte d'être à la maison de campagne. Cela faisait un certain temps qu'ils n'avaient plus eu l'occasion de s'y rendre, et tout le monde attendait impatiemment ce weekend. Même le pauvre Ben qui avait la patte dans un plâtre, s'étant fait renversé par une voiture quelques jours plus tôt. Joanne s'occupait beaucoup de lui, rendant Milo un petit peu jaloux, et ne lésinait pas pour se faire remarquer par sa maîtresse, tout en ayant Daniel dans les bras. Ben ne semblait pas être un chien douillet. Arrivés à destination, la jeune femme aida le golden retriever de sortir de la voiture, pendant que Jamie se chargeait de Daniel. Le jardin était si grand que Milo pouvait courir où il voulait, et c'est ce qu'il fit dès qu'il déposa ses pattes dans le jardin. Le couple rentrait toutes leurs affaires avant de permettre de souffler un peu. L'intérieur de la maison était frais, ce qui contrastait beaucoup avec l'air extérieur. Elle vola un baiser à son fiancé avant d'embrasser son fils. "Tu reconnais la maison, Daniel ?" lui demanda-t-elle avec un large sourire. "Ca fait longtemps que nous n'y avons plus été." Le bébé savait charmer sa mère avec ses innombrables sourires et ses yeux pétillants. "Oui, tu es beau, mon trésor." lui dit-elle tout bas avant l'embrasser  le bout de son nez. "Il va falloir que tu nous aides un peu ce weekend, tu sais, il y a plein de choses à faire, à choisir pour le mariage. Je compte sur toi." Il agitait ses petits membres d'excitation. Joanne se demandait s'il commençait à comprendre ce qu'ils pouvaient raconter. Il y avait certainement des mots qu'il commençait à assimiler, à comprendre. "Tu sais que tu peux narguer Papa en lui disant que toi tu sais comment sera ma robe." Elle le chatouilla un petit peu avant d'apporter son attention à Jamie. Elle l'embrassa à plusieurs reprises. "On a du pain sur la planche ce weekend." On était en juillet, le mariage était dans quatre mois. Les weekends allaient s'amoindrir avec les divers événements, dont le gala à Londres en août. Ils allaient bien évidemment profiter de leur petit weekend en famille, mais ils avaient quelques impératifs, surtout en matière de décoration et d'organisation. Ben, lui, s'était directement mis dans le jardin pour s'y allonger et somnoler un peu. Le voir aussi limité dans ses mouvements rendait triste Joanne. Elle avait tellement hâte que sa patte guérisse. "J'ai préparé une citronnade avant de partir, histoire d'avoir l'esprit sobre le temps de prendre les grandes décisions." dit-elle en riant. Elle avait fait en sorte que la boisson soit bien fraîche pour être consommée dès qu'ils arriveraient à destination. Elle sortit deux verres des placards et les remplit de sa préparation. Puis, Joanne s'empara d'un grand bloc notes dans lequel elle avait écrit toutes les idées qu'ils avaient pu avoir jusqu'ici, ainsi que le livret fait par le traiteur pour lequel ils avaient tous les deux flashé. Il y avait là-dedans tout ce qu'il proposait, tous les plats, buffets. Un livret offrant une multitude de choix, sachant que chacun des plats proposés étaient personnalisables. Daniel restait dans les bras de son père. Même si celui -ci le voyait bien plus en semaine, il aimait tout de même passer un maximum de temps avec lui le weekend. Ils se dirigèrent à l'extérieur, là où les festivités allaient principalement se dérouler. Ils avaient déjà défini où serait la piste de danse, et où seraient disposés les tables pour le dîner. "Pour l'apéritif, nous pourrions mettre d'autres tables en retrait, où il y aurait les boissons et les mignardises." proposa-t-elle. Cela laisserait de l'espace pour discuter ensemble. "Tu crois que nous pourrons demander au traiteur s'ils s'occupent aussi du service ?" lui demanda-t-elle. Elle ne savait pas comment ces traiteurs de luxe fonctionnaient exactement. Joanne se dit soudainement si elle allait trop vite. Mais elle connaissait sa famille, et savait qu'il était parfois difficile de se mettre à la tâche lorsque l'on passait du bon temps ensemble. "Je vais trop vite ?" lui demanda-t-elle soudainement, soucieuse. "Je me dis qu'il vaudrait mieux qu'on s'y colle tout de suite." expliqua-t-elle en haussant les épaules. "Après l'effort, le réconfort." ajouta-t-elle en lui faisant un clin d'oeil.

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Message(#)joamie + all that matter is my family EmptyLun 18 Juil 2016 - 9:12


☙ all that matter is my family


Quand vous rentrez un soir et découvrez votre chien, ami le plus fidèle, la patte dans le plâtre parce qu'un idiot ne l'a pas vu et l'a renversé, et quand vous avez déjà du mal à maîtriser votre tempérament, autant dire que cela signe une soirée des plus explosives. Sûrement tout le quartier a pu m'entendre jurer plus que je ne l'ai jamais fait en cinq ans de vie sur le sol australien, et comprendre que si j'avais eu cet homme sous la main, se sont ses quatre membres qui auraient finis dans le même état. Difficile de cesser d'être en colère pour un rien suite à cela. J'ai de la peine dès que je pose les yeux sur lui. Comme si ce chien n'avait pas déjà assez souffert comme ça. Je ne sais pas combien de fois j'ai du répéter que Ben avait été maltraité par ses précédents maîtres, puis abandonné ; qu'il a besoin de pouvoir avoir confiance dans les Hommes, et que ce genre d'incident peut faire capoter des années d'efforts en un claquement de doigts. Heureusement qu'il sait que nous l'aimons et que nous le traitons bien, et je pourrais même dire heureusement que Hassan est parvenu à l'amener chez le vétérinaire en s'y prenant bien, sans quoi certains des travers de l'animal seraient revenus au galop, et avec un bébé à la maison, il aurait été impossible de gérer les envies de mordre de l'immense golden retriever. Il y a plus de peur que de mal, mais cela me met quand même hors de moi. Quelques jours plus tard, quand je m'occupe de Ben, je me surprend encore à pester et maudire le type qui l'a blessé en rêvant de le faire passer sur mon propre capot. Il semblerait que le week-end à la maison de campagne ne soit pas de trop. Quitter la ville, le bruit, les gens, les voitures. Nous isoler dans notre coin loin des abrutis et des demeurés. Oui, c'était forcément une bonne idée. Et puis, nous avons beaucoup à faire. Le mariage ne va pas s'organiser tout seul, et dans la mesure où Joanne et moi avons des idées relativement précises concernant ce que nous voulons, autant nous mettre d'accord vite et bien afin de donner les bonnes instructions à Madison. Le délai est serré malgré tout. Dans mon sac, j'ai pris de quoi griffonner. Un grand bloc de papier, des crayons, des marqueurs. De quoi rendre les idées plus concrètes. Du reste, je n'ai pris que le strict minimum. Nous n'avons pas d'engagement autre que de boucler cette première étape du mariage. Arrivés devant la grande demeure et son éternel toit bleu, je sors mon fils de la voiture et prend une grand inspiration de cet air plus doux que celui de la ville. Home sweet home. Cet endroit m'avait manqué. Je dépose deux ou trois sacs dans l'entrée, laissant en même temps Joanne cajoler le petit. « Je suis pas certain de vouloir laisser un droit de veto à notre bébé. En tant que mini Keynes je ne doute pas qu'il ait de bons goûts, mais ça reste un bébé. » je réponds pour plaisanter. Daniel est bien calé dans mes bras. Il commence à faire son poids, mais ce n'est pas génant. Ce n'est pas comme s'il était un bébé gigotant beaucoup et donnant des coups de pied dans le ventre -même si cela lui arrive de temps en temps. Il semble ravi de sa place. Je crois que cela l'amuse d'être à hauteur du visage de son père, et donc, plus grand que sa maman. « Si tu veux jouer à ça je peux vous narguer tous les deux en disant que moi je sais de quoi les alliances ont l'air. » Et ça, ça doit être aussi frustrant. Je devine que Joanne est un peu speed, alors qu'elle installe de la citronnade dans la cuisine. Je prends le verre qu'elle me tend avec flegme et prend quelques gorgées rafraîchissantes. L'hiver, en Australie, c'est pour de faux. A peine ais-je avalé ma gorgée que déjà la jeune femme s'est précipitée dans le jardin, son bloc notes en main, indiquant ça et là les endroits où elle s'imagine installer des tables. « Eh bien, maman est très motivée aujourd'hui. » je murmure à Daniel avant de me rendre enfin à l'extérieur avec lui. Il porte la casquette que nous lui avons trouvé à Melbourne, elle est un rien trop grande alors je dois régulièrement remonter la visière hors de ses jolis yeux bleus, mais il est adorable avec. « Ils s'occuperont du service, ne t'en fais pas pour ça. » je réponds, un peu distrait par Daniel qui joue avec sa bouche et fait de drôles de bruits. Joanne en vient immédiatement à se demander si elle s'y prend trop précipitamment. Je lui souris, attendri. Elle est adorable. Entre elle et Daniel, je ne sais plus qui trouver plus mignon que l'autre. « Non, pas du tout, je t'écoute. » Elle a raison, si nous prenons le temps de nous installer, boire un verre, discuter, nous ne nous y mettrons jamais. Autant taper immédiatement dans le vif du sujet. Au moins ça sera fait. S'il y a une promesse derrière ce clin d'oeil, j'achète d'autant plus. « Tu peux poursuivre, nous sommes curieux d'entendre tes idées. » dis-je en me montrant cette fois parfaitement attentif.

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Message(#)joamie + all that matter is my family EmptyLun 18 Juil 2016 - 9:38

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Le pauvre Ben traînait sa patte. Mais voyant que l'animation était un peu plus loin, il se leva pour rester auprès de ses maîtres pendant qu'il parlait. La patte cassée était quelque chose qui avait beaucoup énervé Jamie. Leur bébé était impressionné par la force de la voix de son père, elle avait du le rassurer en lui disant que ce n'était pas pour lui. Cela lui permettait certainement d'avoir une idée de ce que c'était si l'on venait à énerver papa un jour. Finalement, ce week-end en campagne tombait assez bien, pour détendre l'atmosphère, et faire passer certaines pilules. Tout n'allait pas être de tout repos, il fallait bien préparer le mariage. C'est pourquoi Joanne décidé de se lancer de suite, avant qu'ils ne songent à s'installer pour faire un apéritif prolongé. C'était peut-être idiot, mais la jeune femme adorait voir Jamie porter leur fils. Daniel, bien calé, était bien comme il était, particulièrement fier d'être plus grand que sa mère. Joanne savait d'avance qu'il y avait de fortes chances qu'il finisse par la dépasser durant l'adolescence. "S'il a des aussi bons goûts que son père, tout le monde lui tombera dessus." dit-elle en riant. Jamie, quoi qu'il portait, était toujours particulièrement classe. Même dans son accoutrement pour peindre, il restait élégant. Certainement le côté british qui faisait cela. Jamie se plut à rétorquer à sa belle qu'il était le seul à savoir à quoi ressemblait les futures alliances. "Tu marques un point, j'avoue." reconnut-elle avec un large sourire. C'était frustrant de n'avoir aucune idée du bijou qui allait être précieux sous tous les angles, et qui allait surtout être représentatif de leur amour. Joanne savait que les alliances allaient être somptueuses. Elle préférait laisser ce choix à Jamie, elle craignait trop de faire un faux pas pour un bijou de si grande valeur. "Ce n'est pas difficile de gagner contre moi, en même temps." dit-elle en toute connaissance de cause, en en riant joyeusement. Dans le jardin, Ben se mit donc aux pieds de ses maîtres. Joanne se mit accroupi pour pouvoir lui faire quelques caresses. "Par contre, je suis bien trop rapide pour toi." dit-elle d'un air navré. "Je suis désolée, Ben." Elle le caressa quelques minutes, le golden retriever se laissait largement faire. Malgré tout, son comportement n'avait pas changé envers son maître. Ni même envers Joanne, ou Daniel. "Promis, on ne bouge pas d'ici, mon loulou, repose-toi." dit-elle en lui faisant une dernière caresse sur la tête avant de se redresser. Joanne était contente de savoir que le service sera également géré par le traiteur, ça faisait une chose en moins à se soucier. Elle demanda à son fiancé si elle n'allait pas trop vite, en mettant en avant un argument de taille, mais il lui assura qu'il suivait bien le tout. "Et moi, je suis curieuse d'entendre les vôtres." leur répondit-elle. Je ne savais pas si tu avais déjà, mais il y a toute une série de crochets au niveau de la gouttière. Sur des photos plus vieilles de la maison, j'ai vu que ça avait servi à suspendre des glycines. Je me suis dit que nous pourrions accrocher les rideaux de lumière là, et l'autre côté sur les arbres." lui montra-t-elle avec le bout de son stylo. "J'ai aussi trouvé une entreprise qui louait du parquet pour faire une piste de danse, au mètre carré. J'ai noté son numéro quelques parts en disant que nous le recontacterions. Je n'ai pas vraiment le compas de l'oeil pour prendre ce genre de mesures." Joanne avait essayé de penser à un maximum de choses, elle craignait tellement de passer à côté d'un élément fondamental qu'elle préférait dire tout ce qui lui passait par la tête. "Et il faut que nous demandions qui compte rester ici pour dormir pour savoir comment nous pouvons organiser et aménager les chambres." Il y avait certainement largement de quoi héberger tout le monde, mais Joanne préférait tout de même prévoir, tout en sachant que le couple de jeunes mariés allaient se trouver une chambre d'hôtes digne de ce nom dans le coin - Joanne n'avait pas planché sur ça, d'ailleurs. Elle dégagea des yeux de Daniel la casquette qui lui tombait dessus. Ca le faisait rire, à chaque fois. "Et nous avions parlé de trouver quelqu'un pour gérer un peu les enfants, aussi." dit-elle en caressant la joue de leur fils. "Et vous deux, vous aviez des idées à partager avec moi ?"

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Message(#)joamie + all that matter is my family EmptyMar 19 Juil 2016 - 2:41


☙ all that matter is my family


Joanne reprend donc le cours de ses idées. J’avoue que dans un premier temps, j’ai du mal à la suivre, et je fronce les yeux, ne parvenant pas vraiment à imaginer ce qu’elle me dit. Tout ce que je comprends, c’est que d’un point de vue logistique, il risque d’y avoir quelques facteurs à prendre en compte d’une manière qui va sûrement dépasser nos compétences. « C’est une sacré distance, et les lumières pèsent leur poids… Je pense que tout ce côté technique des luminaires, nous devrions le laisser à des personnes qui savent ce qu’elles font. » Nous viendrons ici avec une équipe pour leur montrer les lieux, donner nos idées, et ils se chargeront de nous dire ce qui est faisable ou non, et de quelle manière. J’acquiesce d’un signe de tête quand Joanne m’explique avoir les coordonnées de l’artisan qui pourra nous créer la piste de danse. « J’imagine bien une piste ronde, assez grande, dans un bois plutôt clair. » Ce genre de piste est toujours sombre, c’est un coup à ne plus savoir où l’on met les pieds une fois la nuit tombée. Et puis, c’est bien trop sobre. « Il ne faut pas oublier d’engager un chauffeur. » j’ajoute au sujet de la nuitée. Nous trouverons comment loger tout le monde, je n’en doute pas, la maison est bien assez grande. En revanche, nous, nous ne savons toujours pas où nous dormirons. « Hors de question que nous conduisions nous-mêmes jusqu’à la chambre, nous n’allons pas nous brider toute la soirée juste pour être en mesure de prendre le volant. » j’explique en haussant les épaules, faisant comprendre que cela coule tant et si bien de source que le sujet n’est pas ouvert à négociation. Mais pour m’adoucir après cet élan d’autorité, une fois Joanne près de moi et Daniel, je lui vole un baiser. « Peut-être que Madison connaît une agence de nounous qui pourra nous envoyer quelqu’un de compétant. Il n’y aura pas de monstre en puissance à gérer parmi les enfants. » Que ce soit Daniel, Alex, Clara, Mathis, ou je ne sais qui d’autre, il s’agira surtout de bambins qui faudra savoir distraire. Ma fiancée m’invite à exposer mes idées à mon tour. La dernière fois que nous en avons parlé me semble lointaine. Il faudra vraiment que je mette tout cela sur papier pour m’en souvenir. « Par où commencer… » Il y a tant de choses à décider, du plus général au moindre détail –et malheureusement, je suis très dans le détail, peut-être trop, et je m’y perds parfois. « Nous avons un hectare de terrain à utiliser, il y a matière à voir grand. Nous pouvons rester un peu éloignés de la maison, et simplement en mettre la valeur la terrasse avec des fleurs et des bougies le soir. Elle est un peu trop petite pour être vraiment utile pour l’apéritif par exemple. » Ne serait-ce qu’à la taille de ma famille, et sachant que quasiment tous voudront amener une personne en plus pour les accompagner, compter sur cet espace là pour autre chose que la décoration est ridicule. « Néanmoins, je crois que ton polaroid peut servir. On peut le laisser à disposition là-bas, sur un trépied avec un système d’activation à distance. Tu sais, tu te mets devant l’appareil, tu appuies sur un bouton quand tu es prêt et la photo se prend toute seule. L’éclairage sera sûrement joli, alors les invités pourront l’utiliser pour prendre des photos ensemble. Ils pourraient, je ne sais pas, les accrocher quelque part, et ça nous fera des souvenirs supplémentaires en attendant les clichés du photographe –et d’ailleurs, nous devons trouver un photographe. » Je n’y avais pas pensé avant, pourtant, c’est important. Gardant Daniel dans les bras, je fais quelques pas dans le jardin. Je m’éloigne d’une bonne dizaine de mètres de la maison, voir un peu plus. « Du coup –ce ne sont que des idées, hein, je n’impose rien. Du coup, donc, la piste débuterait par ici. Il faudra compter au minimum cinquante ou soixante-dix mètres carrés pour que tout le monde ait de l’espace, qu’on ne se marche pas dessus. » Cela peut sembler immense, dit comme ça, pourtant ce n’est même pas un dixième de la taille de terrain. Alors si nécessaire nous pourrons toujours décider de finalement faire largement plus grand, et toujours avoir énormément d’espace. « Je ne sais plus trop ce que nous avions dit la dernière fois. Je me suis souvenu que pour l’anniversaire de Maddy, l’année dernière, j’avais déjà fait installer une très grande table, façon banquet, et j’aimerais éviter de faire la même chose pour le mariage. Je me disais que nous pourrions avoir plusieurs petites tables rondes, pour, peut-être six personnes par table. » Décorées finement et simplement. Je ne supporte pas ces tables où l’on a l’impression que l’assiette disparaît complètement entre les décorations. Nous ferons sûrement intimiste et cosy pour chaque tablée. « Si on opte pour cette option, les formes se répondent et peuvent donner quelque chose de joli. Nous pouvons soit regrouper les tables toutes ensemble à côté de la piste, d’une manière un peu aléatoire, ou alors les faire graviter autour de la piste. » Les invités seraient plus éloignés les uns des autres, mais dans la mesure où chacun risque de ne parler qu’avec les personnes à sa place pendant le dîner, ce n’est pas dramatique. Je continue de marcher et arrive sous l’un des arbres les plus grands et larges du jardin aux branches souples qui tombent légèrement. « Et concernant ton espace pour l’apéritif, il y a cet arbre –je n’ai aucune idée de quel genre d’arbre il s’agit- et je pense qu’il serait pas mal d’accrocher des suspensions lumineuses depuis les branches hautes qui tomberaient jusqu’ici. On peut disposer des tables avec les mignardises autour du tronc, et des canapés et fauteuils non loin. » Parce que Dieu sait que nos postérieurs apprécient une surface plus moelleuse de temps en temps, surtout après un long moment passé sur une chaise pendant la cérémonie. Parlant de ça, je continue d’avancer un peu mais cesse de m’éloigner en me rendant compte que Ben tient décidément trop à nous suivre et que je commence à le faire sacrément galoper. « Pour tout ce qui est cérémonial, je pense que nous pouvons vraiment nous perdre dans les profondeurs du jardin, tout là-bas au fond, et... » Je cherche Joanne du regard, par-dessus mes épaules, et la retrouve à la gauche. Je me rends compte que je m’emporte facilement. Elle n’imagine pas le cauchemar que je suis avec les professionnels lorsqu’il s’agit d’organiser quelque chose. Mais elle le verra en novembre quand je jetterai à la figure des employés leur incompétence jusqu’à leur donner envie de s’exiler au sommet d’un palmier. « Excuse-moi, dis-moi si je parle trop vite. » dis-je avec un petit rire gêné, avant de redresser la visière de Daniel une nouvelle fois.

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Message(#)joamie + all that matter is my family EmptyMar 19 Juil 2016 - 3:35

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I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


Joanne oubliera toujours tout ce dont ils pouvaient se permettre avec la somme d'argent monumentale dont Jamie disposait. Dans sa tête, il y avait toujours des choses à faire soi-même, pour lesquels ils pouvaient se débrouiller. Mais son fiancé lui rappelait systématiquement qu'ils étaient bien au-dessus de cela, et qu'ils pouvaient largement se permettre de faire appel à un tas de professionnels pour faire de leur mariage un événement parfait. Elle se faisait avoir à chaque fois, et ce n'était pas le lendemain la veille que tout allait s'arrêter. La jeune femme prit note de contacter une entreprise qui s'occuperait de l'installation des luminaires. Elle admirait toujours Jamie pour sa manière de voir les choses, son imagination débordante. Comme elle n'aurait jamais pensé qu'ils pouvaient demander à créer une piste de danse ronde. Elle trouvait l'idée fabuleuse, et l'écrivit également sur son bloc notes. "Pas trop clair non plus, les bois qui se rapprochent plus du blanc et du crème qu'autre choses..." Elle grimaça légèrement. "Ce n'est pas trop mon truc." Elle trouvait que cette couleur de bois manquait de naturel. "Pourquoi pas du pin ? C'est le même bois dont était composé mes meubles dans mon appartements." proposa-t-elle. Il était évident pour Jamie qu'ils emploient aussi un chauffeur pour que les futurs jeunes mariés soient conduits dans leur chambre. "Pas forcément une limousine, hein." dit-elle en riant nerveusement. "Il faut aussi que nous la trouvions, cette fameuse chambre." Et il ne fallait pas lésiner sur les moyens, cette soirée-là allait être particulière. C'était leur nuit de noces, après tout. Même pour Joanne, le prix de la chambre importera peu. Elle lui fit un clin d'oeil avant d'écrire quelques notes. La jeune femme avait tout de même été assez surprise de la fermeté de son fiancé par rapport au chauffeur. Ce sujet n'était pas discutable et il s'était bien fait comprendre. Il s'était certainement rendu compte de sa fermeté parce qu'il se rapprocha de sa belle pour l'embrasser tendrement. "Qu'elle trouve quelqu'un de fiable, surtout." demanda-t-elle doucement. "Quelqu'un qu'avec de bons retours, de l'expérience, que l'agence connait bien." Le traumatisme de l'enlèvement de Daniel était encore bien là. "Même si je pense que pour Daniel, il passera sa soirée de bras en bras, et il sera très content ainsi. Mais... si jamais cette nounou prend le relais, il faut qu'elle soit... fiable, et digne de confiance." Joanne serait certainement intransigeante à ce sujet, hors de question de mettre des enfants en danger à cause d'erreurs d'inattention le plus beau jour de sa vie. A son tour, Joanne demanda au bel homme quelles étaient ses idées. Et elle fut plus que bien servie vu la tirade dans laquelle il se lançait. Joanne prit le temps d'écrire tout ce qu'il disait sous forme de tirets, une page de son bloc notes était consacrée à un brainstorming. "J'aime beaucoup l'idée des photos. Nous pourrions peut-être trouver des portants en bois que nous disposerions sur des tables ici et là dans le jardin, ou même aposé contre le mur. Tout le monde pourrait y accrocher les photos faites. Ce seront de merveilleux souvenirs." compléta-t-elle, sous le charme de cette idée. "Nous avions une fois parler de disposer les tables en U, mais j'avoue que je préfère l'idée de faire plusieurs tables rondes." lui dit-elle. "Avec une décoration pas trop chargée, que les interlocuteurs puissent tout de même se voir de pars et d'autre de la table. Et je verrais bien les tables un peu tout autour de la piste, celle-ci serait comme le centre du tout." Joanne essayait de penser, d'imaginer comment tout ceci serait. Elle écrivait continuellement, peinant à suivre la vitesse du cours des pensées de son fiancé. Elle restait longuement silencieuse, concentrée sur tout ce qu'il pouvait dire. Cela ne lui permettait pas de commenter en plus. Sa tête ne se releva que lorsque Jamie s'excusa, se rendant certainement de la rapidité de son élocution. "Ce n'est pas grave." dit-elle après un petit moment de silence, tenant à terminer son mot. "J'ai juste peur d'oublier des choses qu'on aurait pu dites, je préfère tout noter." expliqua-t-elle en se relisant rapidement. Joanne n'était pas très douée en matière d'organisation. Mis à part son propre mariage, elle n'avait pas à gérer de tels événements. Et d'ailleurs, pour son union avec Hassan, beaucoup de choses étaient gérés par ses parents; toujours pour les mêmes raisons. Elle se relit rapidement, histoire de savoir ce qu'elle pourrait bien commenter. "Une sorte de salon de jardin ? Ou plutôt des canapés comme nous trouverions dans un salon ?" finit-elle par demander, craignant de ne pas saisir toute son idée. "Avec des tables basses, ce serait toujours apprécié de pouvoir déposer son verre ou d'autres choses." pensa-t-elle, en haussant les épaules. "Certaines personnes apprécieront certainement de s'isoler ici pendant le reste de la soirée pour discuter. Nous pourrions aussi laisser un Polaroid ici, et en mettre un près de la piste de danse. Celui qui veut prendre un cliché en prend un. Je ne doute pas que le photographe fera très bien son travail, mais je pense qu'il y a des souvenirs que seules certaines personnes sont capable de saisir au bon endroit, au bon moment. Autant leur laisser les outils nécessaires pas loin pour qu'ils en aient l'opportunité." Joanne se mit à mordiller nerveusement son stylo. Il y avait tant de choses à prévoir, tant de personnes à prévenir, elle avait un peu peur de ne pas s'en sortir. Et Jamie ne pouvait certainement pas gérer tout tout seul, ses journées au travail étaient déjà bien chargées. Mais elle avait peur de faire un pas de travers, ou de mal s'exprimer ou de mal se faire comprendre par les entreprises. Jamie avait certainement conscience que sa belle se ferait bien plus facilement marcher sur les pieds par les employés que lui. "J'aimerais beaucoup qu'il y ait des lanternes, des bougies disposées un peu partout." Et hors de portée des enfants, cela allait de soi. "Pour les couleurs, je pensais que nous pourrions prendre une palette qui s'accord sur tout ce qui est couleur crème, champagne, beige, pourquoi pas une couleur taupe en une très très légère note pour contraster un petit peu." Joanne ne savait pas sur quelles couleurs Jamie voulait se baser, mais elle, elle ne se voyait pas employer de couleurs particulièrement vives. Le décor sera à la base riche en luminaire, autant utiliser des tons doux pour tout ce qui est linge de maison. En se relisant rapidement, elle rit nerveusement. "Ca va faire beaucoup de personnes à appeler la semaine prochaine." Joanne se fit sur une nouvelle page une liste de toutes les personnes à contacter, et les entreprises à rechercher. "Il faut que nous trouvions quelqu'un pour la musique, aussi. Et que nous trouvions un créneau pendant lequel nous goûterions les différents plats du traiteur afin de déterminer le menu." Il y allait certainement avoir un menu végétarien et un menu plus carnivore.  Joanne se nota dans un coin qu'il fallait qu'elle appelle Ewan pour dire qu'elle serait bien occupée dans les prochains temps. Elle ne se voyait pas gérer sa maison et sa famille en même temps que son travail et l'organisation de son mariage. Elle savait faire beaucoup de choses en même temps, certes, mais il ne fallait pas non plus la pousser à bout.

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Message(#)joamie + all that matter is my family EmptyMar 19 Juil 2016 - 7:38


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Pour le bien de la continuité de mes idées, sachant que si je m'interrompt trop longtemps j'en perdrais le cours et ne saurais plus du tout ce que j'avais en tête -les hommes sont comme ça- je me contente le plus souvent d'acquiescer d'un signe de tête auquel s'ajoute un vague son d'approbation. Ce n'est pas que je fiche de l'avis de Joanne ou des détails qu'elle peut ajouter à mes idées, mais que je préfère tout débiter d'une traite et revenir sur les détails plus tard. J'approuve donc rapidement le choix d'un bois clair restant naturel à l'instar du pin -qu'importe le bois en réalité tant que cela est assez solide pour l'événement et d'une teinte qui nous convient. De même pour le chauffeur et la chambre d'hôtes que nous devons encore trouver -je me dis que cela pourra nous occuper la soirée. Pareillement pour la nounou qui s'occupera des enfants. Cette personne fera l'objet d'un long casting sur lequel aucun détail ne sera laissé au hasard. Elle devra non seulement être compétente, mais surtout nus inspirer confiance. Il nous faudra la baby-sitter parfaite, ni plus, ni moins. Je pense que Madison saura nous faire une bonne première sélection. Ravi que l'idée des photos avec le polaroid plaise à Joanne, je lui adresse un large sourire. Je suis certain que ça amusera les invités, et après quelques verres, nous aurons non seulement de beaux souvenirs, mais aussi d'excellents moyens de les ridiculiser. J'approuve une disposition des tables autour de la piste de danse. C'est le seul moment où je m'interrompt pour ajouter ; « Du coup, peut-être que la piste pourra servir à accueillir une animation avant le repas par exemple. » Mais je ne sais pas quel genre d'animation, et quand mon idée n'est pas assez précise, elle me semble immédiatement mauvaise. « Oublie ça. » Je reprend donc au sujet de l'espace apéritif, et m'interrompt enfin au moment d'en venir à la manière dont j'imagine le lieu où la cérémonie aura lieu. Je vois le crayon de Joanne galoper sur la papier pour prendre des notes du mieux qu'elle le peut. « Plutôt style salon de jardin. » je lui précise une fois qu'elle est parvenue à tout écrire. Et j'acquiesce pour les tables bases. Je trouvais meilleure l'idée qu'il n'y ait qu'un seul appareil photo à utiliser sur la terrasse, mais ma fiancée semble emballée par le fait de proposer à tous de participer aux souvenirs de la soirée en mettant des appareils à disposition ailleurs. Je me dis que c'est prendre le risque que tout le monde soit trop absorbé par la prise de cliché plutôt que de réellement profiter du moment. Je hausse les épaules, lui concédant cela. Pourquoi pas après tout. « Il y aura des bougies à chaque table, c'est certain. Des lampes dans les arbres, au dessus des têtes, un peu partout. » Les couleurs proposées par Joanne me semblent très classiques et sobres, mais d'un autre coté, avec les lumières, l'atmosphère sera quand même chaleureuse. « Peut-être une minuscule touche de rouge de temps en temps ? Quelque chose comme du bordeaux, à la place du taupe. Le taupe me fait penser à ses ridicules émissions de décoration ou tout fini en gris et en taupe, sans personnalité et sans saveur. » Ca ne serait que des détails, qu'une fleur rouge ici ou là, des serviettes de cette couleur, et quelques lampions. « Nous pouvons commencer à appeler dès aujourd'hui, pas mal de services sont ouverts le samedi. Nous devrions faire comme une check list pour nous y retrouver, et planifier les premiers rendez-vous avec ceux qui décrocheront le téléphone. Et pour le reste, n'hésite pas à appeler Madison pour avoir de l'aide, elle est là pour ça. » Après tout, le samedi est le jour du shopping pour tous les domaines, même pour les futurs mariés qui, eux aussi, travaillent en semaine. La parenthèse fermée, je reprends avant que les images ne m'échappent. « Du coup, pour la cérémonie. Je pense qu'il faudra demander au même artisan de la piste de danser de nous faire un chemin en dur pour toi et au niveau de l'autel, histoire que tu ne trébuches pas dans l'herbe en talons, ça serait quand même fâcheux. Je pense que nous pouvons délimiter un peu l'espace juste à l'entrée du chemin avec deux panneaux en plantes grimpantes de part et d'autre ; comme ça, les invités ne verront pas cette partir du jardin de loin et découvriront cet endroit en allant s'asseoir. Je me dis que nous pouvons border le chemin de fleurs, il faut bien que ton arrivée ait quelque chose d'aussi romantique que toi. Nous avions déjà parlé de l'arche, je pense que nous pouvons rester sur quelque chose de très naturel, des lianes courbées formant d'arc de cercle par exemple. » Nous devons déterminer qui seront les témoins, et je prie pour que Joanne n'ait pas en l'idée d'avoir des petites filles jetant des pétales de rose devant elle parce que je ne saurais pas comment rejeter diplomatiquement une chose aussi ridicule. « Nous aurons le maire en personne pour nous marier, pas un adjoint. C'est un ami, il se réjouit à l'idée d'être là. » j'ajoute avec un sourire. Être marié par Isaak est une épreuve pour tous les mariages, mais j'ose espérer que ma fiancée ne louchera pas sur sa stature de mannequin pour sous-vêtements.

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Message(#)joamie + all that matter is my family EmptyMar 19 Juil 2016 - 8:15

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Joanne n'arrivait pas vraiment à déterminer si Jamie faisait attention à ses commentaires ou s'il restait absorbé par son propre fil d'idées. Alors elle se contentait de prendre des notes malgré tout, ne voulant pas manquer une miette. Elle le voyait parfois acquiescer d'un signe de tête, ou lui sourire brièvement, mais elle ne saurait dire s'il retenait bien ses idées ou non. Il proposa alors une animation pour le début des festivités, au niveau de la piste de danse. D'emblée, l'idée n'emballa pas la jeune femme et elle fut soulagée qu'il finisse par réaliser que ce n'était pas franchement brillant. Joanne trouvait que cela pouvait dépersonnifier la soirée, ou mettre certaines personnes mal à l'aise. Jamie revint rapidement sur l'apéritif, voyant plus mettre en place un salon de jardin plutôt que de l'ameublement en tissu. Joanne en prit note pendant qu'il parlait des bougies et des divers luminaires. Elle était impressionnée par sa capacité à absolument tout planifier. Comme si tout était déjà parfaitement tracé dans son esprit. Cela intimidait un peu Joanne, et elle finissait par se demander si son avis comptait réellement. Dans le fond, elle adorait tout ce qu'elle proposait. Comme par rapport à ces histoires de couleurs, elle avait la sensation de faire encore une fausse note, que son fiancé préférait rapidement rattraper. Elle se demandait si elle avait de si bons goûts que ça, comme il pouvait toujours le lui dire. "Pourquoi pas pour le bordeaux, oui." dit-elle en tentant de s'imaginer l'association de couleurs dans sa tête. "Pas trop foncé non plus." dit-elle plus bas, en le griffonnant sur sa feuille de papier déjà bien pleine. Jamie fit une brève parenthèse en lui assurant qu'ils pourraient commencer à passer les appels ce jour. Joanne espérait qu'ils ne passent pas des heures au bout du fil, elle voulait tout de même profiter de ce weekend avec sa famille. Elle acquiesça d'un signe de tête alors qu'il se replongea dans sa tirade en se focalisant sur le lieu de cérémonie. Dans tous les cas, ils étaient d'accord sur un point: il y avait toujours un détail qui rappelait la nature. Les plantes, l’utilisation du bois. Tant que cela restait harmonieux avec le jardin, qui était déjà en soi particulièrement magnifique. Qu'il mentionne l'autel rappela à Joanne que ça allait encore être un de ces jours où toute l'attention des invités sera portée sur Jamie et elle. Cette pensée lui traversa l'esprit, la faisant regarder dans le vague, mais ce n'était pas pour autant qu'elle perdait un mot de ce que son futur époux pouvait dire. "Le reste de la décoration sera bien assez romantique comme ça, ce n'est peut-être pas nécessaire de le rappeler encore une fois." dit-elle en riant nerveusement, amusée et touchée que Jamie s'attarde tant sur ce détail de sa personnalité. Joanne ne savait pas vraiment quoi ajouter d'autre par rapport à tout ce que Jamie avait dit, elle reconnut que les mots lui manquaient. Il avait déjà tout prévu, et elle ne savait pas vraiment quoi dire d'autre. Suite à quoi, il lui annonça que c'était bien le maire qui allait acter la cérémonie et les unir, enfin. "C'est une merveilleuse nouvelle." lui dit-elle en souriant. Un petit moment de silence s'imposa. Joanne regarda autour d'elle, se disant qu'elle se rappelerait peut-être d'un détail qu'elle aurait oublié en voyant tout ce qui l'entourait. "Je crois que nous avons vu déjà pas mal de choses." dit-elle en relisant ses innombrables notes. "Je suppose qu'il va bien falloir se lancer dans la partie la moins plaisante." Passer tous ces coups de fil, convenir des dates de rendez-vous pour les présentations de produits, commander tout ce dont ils pourraient avoir besoin, trouver les meilleures adresses. Cette immense tâche administrative n'était pas ce qui réjouissait le plus la jeune femme, mais elle s'encourageait en se disant que cette épreuve là passer, il n'y aura que des réjouissances. Elle préférait ne pas se dire qu'il pourrait y avoir des problèmes, à certains niveaux. Elle savait que son fiancé était intransigeant pour ce genre de choses, il le sera certainement moins pour son mariage. C'était un sentiment étrange, de voir que tout ceci était en train de se concrétiser, de devenir réel. Tout ceci lui semblait tellement lointain, jusqu'à ce jour. Quatre mois plus tard, ils allaient se retrouver là, et ils seraient mari et femme. "Je vais aller chercher l'ordinateur." finit-elle par dire au bout d'un moment, avant de filer à l'intérieur. Ils pouvaient très bien s'installer sous un arbre pour continuer de tout planifier, le temps s'y prêtait merveilleusement bien. Joanne fit un deuxième aller-retour pour ramener sur un plateau de quoi boire et grignoter. Assis dans l'herbe, Jamie pouvait se reposer les bras en laissant son fils assis à côté de lui. Pour parfaire cette image de famille parfaite, les chiens ne purent s'empêcher de rejoindre leurs maître, sachant pertinemment qu'ils auraient droit à toute sorte de caresse, même si Jamie et Joanne étaient au bout du fil.

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Message(#)joamie + all that matter is my family EmptyMar 19 Juil 2016 - 9:13


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Joanne ne se permet plus vraiment d'ajouter ou de commenter quoi que ce soit. Elle note les idées, le nez à la pointe de son crayon. Alors qu'elle écrit, je la regarde parfois furtivement, les yeux plissés. Je sais sa peur de s'imposer ou encore de me contrarier, mais je ne veux pas que ces deux facteurs l'empêchent de me dire si quelque chose que je suggère ne lui plaît pas. Je ne veux pas qu'elle me concède quoi que ce soit par pur dépits. Il est important que tout nous plaise à tous les deux. Jusqu'à la moindre fleur du moindre bouquet. Hors de question qu'au dernier moment, en posant le regard sur un détail, ni elle ni moi ne nous disions que nous n'aurions vraiment jamais dû faire pareille concession sans se battre un peu plus. Il y a forcément des terrains d'entente à trouver sur tous les sujets. Peut-être que Joanne ne parle pas parce que les idées lui plaisent, mais j'ai du mal à le deviner. Je suppose que je le saurai plus tard. Tout est à la fois très précis mais très abstrait, et fluctue d'une imagination à l'autre. Je suis certain que tout sera plus clair et que nous pourrons discuter plus facilement si je lui fais le croquis de tout ce que je lui ai décris. Alors peut-être qu'elle découvrira que certaines idées ne lui plaisent absolument pas. Mais pour le moment, la seule chose qui la fait tiquer, ce sont les fleurs que je voyais plutôt bien le long du chemin vers l'autel. « Alors tu préfères laisser la bordure sans rien ? Ca ne fera pas trop vide ? » je demande, surpris. Si ça se trouve, laisser les bords nus lui conviendrait mieux. Pour ma part, la seule décoration à exclure sont les bougies à même le sol. C'est certainement fort beau, mais bien trop dangereux, et je ne veux pas de ce genre d'incident à un moment aussi crucial. Puisqu'il n'y a visiblement plus de stock d'idées à partager, Joanne et moi nous installons sur un coin d'herbe à l'ombre d'un arbre pour débuter nos prospections téléphoniques à la recherche des entreprises qui pourront participer à l'organisation de ce mariage. Ce qui est amusant, c'est le nombre de « félicitations » auxquels nous avons droit et d'entendre tout ce monde ravi de mettre la main à la pâte pour ce genre d'occasion. Madison m'avait fourni un immense catalogue de son agence avec un tas d'entreprises partenaires et de numéros à appeler avec lesquels elle travaille régulièrement, et c'est forcément vers ces personnes que je me tourne en premier. Nous avons divisé les tâches en deux avec Joanne ; pour ma part, je prend en charge tout ce qui concerne les luminaires, le plus technique, ainsi que la location de mobilier pour le jardin, la réservation d'un chauffeur et une première sélection de photographes. Nous passons sûrement deux bonnes heures au téléphone sans voir le temps passer, et gardant toujours un œil sur Daniel qui, dans l'herbe, s'amuse à caresser le poil de Ben et se laisse parfois tomber sur lui pour lui faire un câlin, trouvant très drôle la manière dont son pelage lui chatouille le visage. « J'envoie un mail à Madison avec le détail de nos trouvailles et futurs rendez-vous, et nous en aurons terminé pour toute la partie la moindre drôle d'aujourd'hui. » Cela nous a pris assez de temps et mieux vaut ne pas arriver trop vite à saturation. Nous pourrons chercher la chambre d'hôte plus tard dans la journée. Je crois que c'est quelque chose que j'aime bien, choisir ce genre d'établissements avec un verre de vin à la main. Le mail envoyé, je fais un aller-retour à l'intérieur pour faire le plein de boissons et de nécessaire à grignotage, et apporte également de quoi dessiner. C'est agréable de s'allonger dans l'herbe, sur le ventre, à l'ombre, et noircir le papier pour concrétiser toutes ces idées. C'est étrange de se dire que dans quelques mois, tout cela sera réel. « J'appréhende un peu. » j'avoue tout bas, griffonnant le feuillage de quelques arbres de manière distraite. « J'espère que ça sera comme tu le souhaites. » Comme elle se l'imaginait, comme elle en rêvait. Pas moins bien, sinon mieux. J'espère qu'il n'y aura pas de fausse note, et qu'elle n'en gardera que de bons souvenirs. Que ça sera bel et bien le plus beau jour de sa vie, celui dont elle ne se lassera pas de regarder les photos en se disant que c'était une bonne décision.

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Message(#)joamie + all that matter is my family EmptyMar 19 Juil 2016 - 9:44

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I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


"Je ne sais pas vraiment." dit-elle, ayant du mal à visualiser si l'allée de l'autel serait mieux avec ou sans fleurs. "J'ai peur que ça fasse de trop." dit-elle en haussant les épaules, hésitante. "J'ai du mal à me représenter comment ça rendrait, avec ou sans." Tout comme la fois où Jamie avait décidé de retirer tous les meubles du salon pour le réaménager dans son intégralité, afin que Joanne se sente enfin un peu chez elle. Elle n'arrivait pas vraiment à gérer les espaces, à prendre en compte tous les facteurs. Elle ne manquait pas d'imagination, c'était certain, mais c'était le passage au concret et à la réalité qui ralentissait le processus. Elle avait son univers, et il fallait qu'elle parvienne à le remoduler pour qu'il puisse coller à celui dans lequel elle vivait en temps réel. C'était bien plus compliqué que ce qu'on pourrait croire. Joanne n'ayant rien à ajouter, elle chercha tout le nécessaire pour passer à la partie de l'organisation qui la réjouissait le moins. A l'ombre de l'arbre, les tâches se répartirent assez vite. Joanne finissait par avoir mal à l'oreille, tant elle avait le téléphone collé contre celui-ci. Elle veillait constamment sur Daniel, qui semblait bien s'amuser avec Ben. C'était toujours aussi surprenant que celui-ci ne bronche pas une seconde, même lorsque le bébé ne tombait pas sur lui. S'il s'agissait de Milo, il aurait fini par s'énerver. Il avait une patience sans faille avec le bébé, et cet air d'amitié qui planait entre les deux faisait plaisir à voir pour la jeune maman. Elle ne vit pas le temps passer, tant elle enchaînait les recherches et les appels, ponctué par quelques gorgées de citronnade. Alors que le bel homme envoyait un mail récapitulatif à Madison, le bébé attira l'attention de Joanne par des petits sons - mais des bruits qui n'avaient vraiment rien d'alarmant. "Viens par là, Daniel." lui dit-elle doucement. En position assise, il finit par se retrouver sur le ventre. On devinait la frustration qu'il avait à l'idée de ne pas pouvoir se déplacer comme il le voudrait. "Il faut encore se muscler un peu pour le quatre pattes, mon chéri, c'est un peu limite, là." lui dit-elle en riant. Elle finit par le prendre dans ses bras. Joanne le tenait en position allongée, pour pouvoir regarder cette paire d'yeux qu'elle adorait. Le bas de son corps était appuyé contre ses cuisses, et elle laissa sa main libre à disposition de Daniel. Ou elle l'utilisait pour lui caresser tendrement la joue, ce qui finit par le bercer. "Le voyage t'a épuisé... A moins que tu n'aies trop réfléchi pour toute cette organisation." lui dit-elle tout bas, avec un large sourire. Il somnolait encore lorsque Jamie partageait son appréhension. "Moi aussi." lui avoua-t-elle, en le regardant dessiner d'où elle était. "Je suppose que c'est un peu normal." dit-elle en haussant les épaules. L'Anglais voulait tellement le meilleur pour elle, il n'accepterait aucune erreur pour cet événement si important. Comme s'il voulait se prouver à elle, comme s'il ne voulait plus jamais voir de déception dans son regard. "Il faut aussi que ce soit comme tu le souhaites, toi." Elle tenait à le lui rappeler. Jamie avait parfois tendance à s'oublier. Il y aura toujours cette éternelle appréhension par rapport à la robe, au choix des bijoux, du maquillage, ou de la coiffure. C'était bien la seule chose sur laquelle il n'avait pas le contrôle, et c'était à elle de se débrouiller pour ne faire aucune erreur de ce côté-là non plus. Elle se mettait certainement beaucoup trop de pression par rapport à ça. "Je suis certaine que ce sera comme nous l'imaginions." dit-elle plus tard. "Que ce sera si beau que, l'espace d'une journée, tout le monde verra dans quel monde nous vivons. Ils verront comment nous vivons notre rêve." D'ailleurs, il y en avait un autre qui s'était mis à rêver, et c'était Daniel, qui s'était profondément endormi dans les bras de Joanne. Celle-ci continuait malgré tout à caresser sa joue du bout de ses doigts. Ils profitaient tous ensemble de la sérénité de leur jardin, de leur deuxième lieu de vie. Au bout d'un moment, Joanne manoeuvra pour se lever sans perturber le sommeil du petit. "Je vais le coucher, il est épuisé." dit-elle tout bas, avant de l'installer dans sa chambre. Elle l'embrassa une dernière fois sur le front avant de le laisser se reposer, puis rejoignit son fiancé en s'asseyant juste à côté de lui, regardant ce qu'il dessina. Tout ce qu'elle se permit de faire était de glisser ses doigts dans ses cheveux pour les caresser tendrement, ses iris bleus rivés sur ses croquis.

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Message(#)joamie + all that matter is my family EmptyMar 19 Juil 2016 - 17:11


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La semaine promet déjà d'être chargée -tout comme celles qui vont suivre. Le temps va soudainement s'accélérer, et le mariage se rapprocher à grande vitesse. On ne peut pas nier que nous nous y prenons un peu tard et que nous imposons des délais fort serrés. Mais nous payons grassement, je suppose que cela suffit à nous faire passer en priorité et nous faire offrir ce qu'il y a de meilleur en un temps record. Malgré le travail, je me suis promis que je serai aussi présent que possible à tous ces rendez-vous. Histoire de ne pas laisser Joanne seule face à tous ces choix, et me disant que cela lui ferait plaisir que je sois auprès d'elle. Par téléphone, par visioconférence, mais surtout en essayant d'être présent en personne quand je le peux. Les journées seront chargées, et je courrai un peu plus dans tous les sens, mais il faut ce qu'il faut, n'est-ce pas ? Et la terre ne s'arrête pas de tourner parce que je me marie. Néanmoins, nous ne comptons pas passer le week-end entier sur cette organisation -d'autant plus que nous sommes limités dans nos actions, et dehors de décrocher le téléphone et planifier des rendez-vous, nous ne pouvons pas faire grand-chose de plus pour le moment. C'est lorsque Joanne et moi sommes libres que Daniel se met à somnoler. Comme quoi, nous arions pu travailler pendant qu'il dormait plutôt que tout de suite, histoire de profiter de sa présence. Tant pis, nous jouerons plus tard. Ma fiancée et moi avons aussi besoin de nous reposer un peu. « J'ai conduis pour venir et j'ai bien travaillé, j'aurai aussi droit à des câlins ? » je demande en voyant Daniel dans les bras de sa mère alors que je reprends ma place dans l'herbe, paré à griffonner un peu. Je lève régulièrement le nez pour m'assurer d'être aussi fidèle que possible aux proportions du jardin, que les arbres soient à bonne distance les uns des autres et de la maison. Je me rend vite compte que plusieurs croquis seront nécessaires pour donner autant de détails que possible. Une ou deux vues d'ensemble ne seront pas suffisantes du tout. Pour le moment, les traits sont fins. Il s'agit surtout de formes grossières qui seront détaillées plus tard -puis colorées avec les marqueurs assez brièvement, par touches, pour obtenir une ambiance générale. Je dispose les éléments selon ce que nous venons de dire. Les tables ne sont que des ronds et les chaises des rectangles pour le moment, les pieds apparaissent pour à peu, le tout gardant un design basique sur lequel nous nous pencherons plus tard. Je ne suis pas très assuré quand ce que je fais. Je me dis qu'à n'importe quel moment Joanne peut intervenir pour dire qu'un élément ne va pas du tout. Dans le fond, c'est surtout ma vision que je pose sur le papier, et que je crois conjointe vu ce dont nous avons parlé. « Pour le moment j'ai l'impression que c'est plus majoritairement mon cas. » Mais Joanne a toujours été quelqu'un qui a besoin de concret. Je pense qu'elle aura une meilleure idée de ce qu'elle voudra quand nous arpenterons les magasins ou quand les professionnels nous exposeront leurs suggestions. Il y aura une bonne part de dernière minute aussi, au moment de l'installation, pour que tout soit parfait. J'acquiesce d'un signe de tête avec un petit rire. Il n'y a pas de raison que ce ne soit pas comme nous l'imaginons. La jeune mère file coucher le petit qui s'est assoupi. Je la regarde s'éloigner avec son bébé qui a bien grandi. Ce n'est plus la crevette qu'elle a mis au monde il y a quelques mois. Quand elle revient, le premier dessin est bien avancé. L'on y voit la maison, face à nous, tout au fond, dont j'ai aléatoirement décoré la terrasse. Il y a la piste de danse et les premières tables autour. Le grand arbre pour l'apéritif, orné de lumières qui pleuvent sur les canapés. Me laissant faire en silence, Joanne se contente de caresser mes cheveux. « Si tu continues tu vas m'endormir aussi, et je pèse bien plus lourd que Daniel. » dis-je avec un petit rire alors que je sens bien que les caresses de la jeune femme mettent à mal ma concentration et que je m'imagine de plus en plus piquer un somme dans l'herbe. Je finis par laisser tomber mon feutre , éloigner un peu le dessin, et me tourner pour m'allonger sur le dos, invitant ma fiancée à venir se caler contre moi. Je me contente d'observer le feuillage de l'arbre qui nous couvre en caressant machinalement l'épaule de Joanne pendant quelques minutes d'un silence des plus reposants. « Nous devrions faire creuser une piscine ici aussi. » je murmure au bout d'un moment, songeant que cela pourrait vite me manquer de ne pas pouvoir faire quelques longueurs dans cette maison là quand je le souhaite.

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Message(#)joamie + all that matter is my family EmptyMar 19 Juil 2016 - 19:46

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Joanne avait noté tous les rendez-vous à venir sur l'agenda de son téléphone. Voir le programme des semaines à venir lui donnait quelques sueurs froides, elle n'avait pas souvenir d'avoir déjà des périodes aussi chargées que celles-ci. Elle savait que Jamie ferait tout son possible pour être là au maximum, elle ne se voyait absolument pas à être confrontée à autant de choix toute seule. Elle craignait tellement de faire une grosse erreur, ou un faux pas. Daniel avait fini par réclamer les bras de sa mère et somnola volontiers dans ceux-ci. Il fallait s'y attendre, il y en avait un autre qui ne put s'empêcher de faire une remarque. Joanne riait doucement et le regarda avec malice. "Papa serait-il un peu jaloux ?" Elle continuait de bercer Daniel en regardant le bel homme s'installer pour dessiner un peu. "Il ne devrait pas s'inquiéter, il sait qu'il en aura plein plus tard." dit-elle plus bas. La jeune femme n'osait jamais l'interrompre ou parler pendant qu'il planchait sur un dessin, que ce soit pour le plaisir, soit pour faire une représentation de l'un de leur projet. Et puis, elle le trouvait toujours particulièrement séduisant lorsqu'il se plongeait dans l'une de ses passions. Alors elle l'observait silencieusement en continuant de caresser la joue de son bébé qui avait déjà bien grandi. "C'est vrai." reconnut-elle. "Je pense que j'arriverai mieux à ajouter mon grain de sel quand tu auras fini de crayonner tout ce que tu as en tête." Ca avait été le cas pour leur salon, ça le sera aussi pour tous les endroits utilisés pour leur mariage. Joanne finit par se lever pour aller coucher Daniel, et se libérer les bras. Quand elle revint, elle jeta un oeil sur le dessin qu'il avait plus ou moins presque terminé. Il avait déjà mis quelques pointes de couleur, dont le rouge dont il avait parlé. Il ne s'agissait que de quelques lanternes et de tout petit détail sur la table. "J'aime beaucoup cette petite touche de rouge, effectivement." dit-elle après quelques secondes de réflexion. Ses doigts s'entremêlaient avec ses mèches brunes, et Jamie avouait qu'il allait aussi finir par s'endormir. Elle rit avec lui. "Ca ne me dérangerait pas." De l'avoir contre elle pendant qu'il s'endormait. Il abandonna son crayon et ses feutres pour s'allonger sur le dos. Joanne se cala contre lui et caressait sa main libre, en jouant avec l'anneau représentant leurs fiançailles. Elle se demandait s'il allait la garder après le mariage, s'il allait l'enfiler à son autre doigt. Elle allait garder la sienne, c'était certain. "Et nous pourrions reprendre le salon de jardin de notre mariage pour le mettre juste à côté de la piscine. Nous pourrions y prendre des goûters à peine sortis de l'eau, avec les enfants." Elle ne savait pas pourquoi elle employait toujours le pluriel dans ces cas-là. Leur conversation de la semaine précédente lui rappelait que ça ne se réalisera peut-être jamais. "Avec Daniel." se reprit-elle tout de même au bout de quelques secondes de réflexion. "On pourrait demander à la faire creuser juste après le mariage, nous pourrions encore en profiter le reste de l'été." proposa-t-elle. Pas question de le faire avant le mariage, sinon il fallait redoubler de surveillance avec les enfants, et même avec les grands. "Cette maison sera encore plus parfaite. Je nous y vois déjà passer nos vacances." Plus qu'un weekend, du moins. Ils étaient isolés de tous, personne ne les dérangeait ou ne venait les interrompre durant quoi que ce soit. "On mettra aussi une balançoire quelques part." En somme, il y avait encore de nombreuses idées en réserve pour embellir davantage le jardin. Le potager n'entrait pas vraiment en ligne de compte, ils ne venaient pas assez souvent pour pouvoir s'en occuper correctement. Joanne finit par se redresser pour l'embrasser tendrement. "J'aime tellement cette maison." lui dit-elle tout bas, avant que ses yeux ne se lèvent pour admirer les alentours. "C'est l'endroit rêvé. Notre petit paradis." Jamie était toujours particulièrement doué pour trouver la perle rare, qu'importe l'objet de sa recherche. "Tu crois qu'on pourrait mettre un petit toboggan, au bord de la piscine ?" demanda-t-elle, ayant l'idée soudaine. "Ca amuserait beaucoup." [/color]ajouta-t-elle en riant. "Les petits comme les grands. Moi la première."

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Message(#)joamie + all that matter is my family EmptyMer 20 Juil 2016 - 1:27


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Observant le dessin qui évolue par-dessus mon épaule, Joanne s’avoue finalement conquise par les détails d’un rouge légèrement foncé qui sont disséminés ici et là. Ils attirent un peu le regard, mais ils ponctuent harmonieusement l’espace, et surtout, à mes yeux, ils participent à rendre l’atmosphère encore plus chaleureuse, la couleur se mariant bien avec les luminaires. Je souris à la jeune femme, satisfait. Si ça n’avait pas été celle-ci, j’aurais dans tous les cas voulu une touche d’une couleur un peu moins sobre que le blanc, le crème, le champagne pour égayer le tout. [color=#009900]« C’est la couleur de l’amour. »[/color] dis-je en me risquant à dépoussiérer un français qui n’a jamais été très bon, la faute à mon immense mauvaise foi lorsqu’il était question d’en apprendre les fondamentaux afin de pouvoir discuter avec la famille de ma mère –ils n’ont qu’à parler anglais, comme tout le monde, me disais-je. « Mon français est terriblement mauvais. » dis-je avec un rire. Ma mère aurait honte. De toute manière, cette langue ne m’a jamais été utile. Ni aucune autre d’ailleurs. Bercé par les caresses de Joanne, je finis par laisser tomber mon croquis en cours de route afin de m’allonger et cajoler ma fiancée. Je la sens en train de jouer avec mon alliance, et cela me fait sourire en coin. Finalement un peu ébloui par le bleu du ciel, je ferme les yeux et imagine ainsi facilement notre future piscine, un bel espace pour grignoter ou boire un verre à côté de l’eau tout en prenant un bain de soleil. Je vois forcément la scène avec plusieurs enfants, même si Joanne se ravise et ne cite que Daniel. Nous aurions le temps de faire creuser la piscine avant le mariage, mais elle préfère attendre après, quand l’été battra son plein. « Nous ferons ça. Ca sera notre cadeau de mariage de nous à nous-même. » Ca, et le voyage de noces. Nous devons aussi terminer de planifier ça, mais nous avons le temps. Le premier hôtel est booké, à Florence, et même les places pour la grande galerie sont prises avec quasiment un an d’avance. Au moins, c’est une bonne chose de faite. Puisque je connais Rome, ce sera plus simple d’organiser cette partie du voyage. Il ne manquera plus que l’excursion plus au sud, du côté du Vésuve. Au final, avec tout ce qu’il y a à faire, nous pourrions bien être pris de court. Mais pour l’heure, Joanne rêve de tout ce que nous pourrions faire avec tout ce terrain qui nous appartient. Une balançoire, un toboggan. La totale. « Pourquoi pas. » j’acquiesce simplement avec un sourire. Nous n’avons pas à nous priver, surtout si cela fait le bonheur de tout le monde. Nous avons bien assez d’espace, autant l’utiliser. Silencieux, je me redresse un peu, allonge Joanne sur la pelouse et me met sur le flanc pour la surplomber. Je reste là un instant, me contentant de l’observer, l’admirer, avec ce fin sourire, passant de son regard bleu à ses joues roses, de ses lèvres à ses mèches blondes mêlées aux brins d’herbe. « Je t’aime. » je murmure avant de me pencher sur elle pour l’embrasser délicatement. Au-dessus de sa tête, j’attrape un de mes marqueurs épais, et après d’être éclairci la voix, je prends un air sérieux même si j’use du feutre comme micro ; « Alors, Miss Prescott, dans quelques mois vous serez Madame Keynes –pardon, Lady Keynes. Comment vous sentez-vous ? » Peut-être nerveuse, ou heureuse. Peut-être qu’elle appréhende un peu, ou beaucoup. Qui n’angoisserait pas un peu à l’idée de se marier ? J’ai beau avoir hâte, c’est un peu mon cas. Sans vraiment de raison, mais je suppose que c’est normal. Avec un sérieux plus authentique cette fois, je reprends ; « Je ne t’ai jamais demandé si tu comptais garder une trace du Prescott quelque part. Tu sais, accoler les deux noms par exemple. »

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Message(#)joamie + all that matter is my family EmptyMer 20 Juil 2016 - 2:02

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I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


Joanne ignorait que le bel homme avait de vagues notions de français, mais cela suffit à la faire largement sourire. "Parler français te rend incroyablement craquant, tu sais." remarqua-t-elle, sachant très bien que ses joues prendraient un peu de couleurs avec ces compliments. "Bien que j'adore leur gastronomie, je n'en parle pas un mot." avoua-t-elle en riant, lorsqu'il lui avoua qu'il ne parlait pas bien la langue. "Je peux juste te glisser des je t'aime, mais ça s'arrêtera là." Allongée contre lui, ses yeux bleus étaient rivés sur l'alliance de son fiancé, avec laquelle elle jouait. Le fait que la maison soit si isolée en milieu de campagne rendait le lieu particulièrement calme. Il n'y avait que les bruits de la nature, l'endroit était extrêmement paisible. Joanne appréciait beaucoup ce petit coin, où il n'y avait personne pour les regarder de près comme de loin. Ils rêvaissaient des différents projets à mettre ne place pour améliorer la maison, et la piscine semblait être un choix évident. "Ca me va, comme cadeau." répondit-elle avec un large sourire. "Mais ça ne m'empêchera pas de te gâter toi." Elle voulait aussi lui offrir quelque chose, par ses propres moyens, en plus de son coeur et de leur union. Elle ne savait pas vraiment encore quoi, mais elle voulait à tout prix trouver quelque chose. Certes, le plus beau cadeau qu'elle pourrait faire était de tomber enceinte le soir où elle l'espérait. Parlant d'enfants, Joanne pensait qu'ils pouvaient utiliser la place pour ajouter notamment une balançoire. Elle en avait eu une pendant son enfance et elle y passait le plus clair de son temps les jours d'été, s'imaginant qu'elle était en train de s'envoler dans les airs. Au bout d'un moment, le bel homme se redressa, incitant ainsi sa fiancée à s'allonger à son tour sur l'herbe. A chaque fois, il prenait toujours un temps pour la contempler comme si elle était la plus belle chose qui puisse exister. Elle répondait tout aussi amoureusement à son baiser. Elle riait toujours nerveusement lorsqu'il se rattrapait avec le titre qu'elle porterait une fois qu'elle serait son épouse. C'était si étrange, même si ce n'était qu'honorifique, dans le fond. Elle abaissa d'un geste délicat la main qui tenait le stylo en riant et en secouant la tête. Jamie devint plus sérieux, et demanda si elle voulait garder son nom de jeune fille. Elle réfléchit un moment avant de répondre. "Même si Prescott-Keynes ou Keynes-Prescott, ça peut très bien sonner..." commença-t-elle. "Et même si je vais faire encore une fois hurler les féministes, et que l'on finisse par penser que je suis vraiment très vieux-jeu; je préfèrerais tout simplement m'appeler Joanne Keynes." lui dit-elle avec un sourire tendre. "Il faut qu'ils sachent que je ne suis qu'à toi." Sa main se posa sur sa joue, qu'elle caressa délicatement. "Qu'est-ce que tu en penses ?" Même si c'était un choix qui lui revenait directement, l'avis de son fiancé avait tout de même son poids sur la balance. "Même si je m'en réjouis énormément, notre mariage me rend particulièrement nerveuse, je ne sais pas vraiment pourquoi." dit-elle après un petit temps de silence entre eux, après avoir resongé à la question qu'il avait posé plus tôt. "J'ai hâte de porter mon alliance, d'être enfin ta femme. J'ai hâte de te voir porter la tienne. Mais il y a cette boule d'appréhension. Comme si j'avais peur de ne pas être à la hauteur de quelques chose. C'est difficile à expliquer." Elle haussa les épaules.[color=#006699] "Peut-être que je me mets trop de pression, ce ne serait pas nouveau. J'ai peur de ne pas être à la hauteur, tout simplement." dit-elle avec un rire nerveux. "Je me demande si ça changera quelque chose entre nous, si nous allons ressentir une différence par rapport à tout ce que nous avons vécu jusqu'ici, s'il va y avoir quelque chose de nouveau, ou de retrouvé." Joanne était persuadée que leur relation amoureuse et passionnée n'allait pas se dégrader, mais elle se demandait s'il y allait avoir des nuances, de légers changements ici et là qui allait leur faire vivre leur amour d'une façon différente. "On se sentira certainement plus accompli, plus complet, mais je me demande si nous nous fixerons d'autres objectifs. D'abord, nous avions pris du temps à nous connaître alors que nous rêvions de nous embrasser. Lorsque nous nous embrassions, nous voulions faire l'amour. Quand nous couchions ensemble, nous avions envie de vivre ensemble. En ayant vécu ensemble, nous voulions nous fiancer, fonder une famille. En ayant Daniel dans nos bras, nous pensions à notre mariage. Il n'y a pas de preuve plus ultime de l'amour que le mariage, alors je me demande si nous continuerons à nous projeter ainsi, à avoir hâte d'un événement particulier." Elle haussa les épaules, regardant Jamie. "Je n'ai pas l'air ridicule, en racontant tout ça ?" finit-elle par lui demander, un peu inquiète.

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Message(#)joamie + all that matter is my family EmptyMer 20 Juil 2016 - 2:46


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C’est une pensée qui ne m’avait jamais effleurée, que Joanne puisse vouloir garder une trace de son nom de jeune fille. Je me dis que ce doit être étrange pour les parents de voir ce nom effacé du jour au lendemain, même s’ils ont eu le temps de s’y faire –une fois que cela est concret, c’est bien plus frappant. Ce doit être étrange pour la mariée aussi de tirer un trait là-dessus. De plus en plus de femmes ne le font pas et veulent garder cette part de leur identité. Peut-être que je n’y avais jamais songé parce que Joanne et moi avons cette sorte d’obsession consistant à appartenir à l’autre autant que possible, de toutes les manières. Et qu’il n’y aurait pas plus grande et belle trace de ce lien qui nous unira officiellement dans quelques mois que de l’entendre se faire appeler Madame Keynes. Dans un coin de ma tête, je savais que c’était ce qu’elle voulait aussi. Nous sommes tous les deux certainement très vieu jeu, heureusement que nous nous sommes trouvés et que nous avons toujours été sur la même longueur d’onde pour tous ces sujets. « J’en pense que je n’entends aucun hurlement de désespoir de féministe, personnellement, parce que je m’en contre fiche complètement. » je réponds avec un petite rire. « C’est ce que tu veux qui importe. Et moi… Tu sais que je ne suis pas mécontent à l’idée que ma femme porte uniquement mon nom. » Ce que les autres pensent ne m’atteignent pas. Personne n’a besoin de savoir pourquoi Joanne tient à porter mon nom, ni pourquoi je m’en réjouis. Et qu’importe si nous vivons encore soixante ans dans le passé loin des pseudo évolutions qui ne sont devenus que des carcans supplémentaires. Cela ne regarde que nous. Joanne m’avoue finalement sa nervosité à l’idée de se marier. Cela ne semble pas venir du fait qu’il s’agira de son deuxième mariage, c’est au moins ça. Je suppose que nous avons les mêmes appréhensions, les mêmes craintes qui fourmillent dans nos entrailles. Une pression inexplicable, car au fond, nous savons très bien ce que nous faisons, nous n’avons pas de doutes sur notre désir de nous marier et vivre ensemble. C’est autre chose. Comme le trac avant de monter sur scène, les papillons dans le ventre avant de faire le grand saut. Je ne sais pas plus qu’elle si quelque chose changera. Que ce soit flagrant ou subtil, qui sait ? Mais la réflexion de Joanne m’intéresse, ce « et après ? ». Nous aurons accompli ce que nous voulions accomplir, et ensuite ? « Non, tu n’es pas ridicule. » j’assure à ma fiancée en caressant tendrement ses cheveux. « Et je suis un peu nerveux aussi. » Je lui vole un baiser et lui adresse un petit clin d’œil complice. Du bout des doigts, je frôle sa robe le long de son ventre, de haut en bas. « Je pense que c’est un cycle, comme un recommencement. Il y aura peut-être quelque chose de différent. Nous allons apprendre à être ensemble en tant que mari et femme. Nous allons nous embrasser comme tels, faire l’amour comme tels, et continuer de fonder une famille comme tel. Avec cette promesse qui nous liera. » Comme un plus. Quelque chose qui rendra cet amour plus fort et solide. Nous pourrons croquer dans cette vie à deux à pleines dents. Toutes les journées ne seront pas palpitantes, mais c’est aussi cela, la vie. « Ensuite, le prochain objectif sera d’aider nos enfants à prendre leur envol et réussir dans la vie. » Ils seront notre tâche la plus importante. Et s’il n’y a que Daniel, alors nous n’aurons pas droit à l’erreur. « Puis de continuer à vieillir tous les deux en coulant de beaux jours. » je conclus en haussant les épaules. Je m’approche pour frôler les lèvres de Joanne. « A ce moment-là, nous aurons hâte d’être à la prochaine vie. »

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Message(#)joamie + all that matter is my family EmptyMer 20 Juil 2016 - 3:36

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I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


Il y avait de nombreux points qui réunissaient Jamie et Joanne. Plus que beaucoup ne pourraient leur croire. Certes, leurs différences creusent énormément et lorsqu'ils avaient des désaccords, le fossé était immense. Mais il y avait ces nombreux points que l'on avait tendance à oublier pour lesquels ils s'entendaient parfaitement bien. Comme ces faits, ces choix qui pouvaient semblaient un peu vieillots pour les nouvelles générations. Jamie préférait ignorer certaines tendances, n'en voyant pas grande utilité. On pourrait le trouver macho, mais il se basait uniquement sur des principes qui permettaient de créer des bases solides. Des valeurs familiales qu'ils inculqueront à leur descendance sans hésiter. Entendre Jamie l'appeler sa femme créa de petites palpitations dans le coeur de la jeune femme. Elle avait tellement hâte qu'il l'appelle ainsi lorsqu'il la mentionnerait. Ce serait signe que le rêve serait devenu réalité. C'était différent que de n'être que sa compagne, ou sa fiancée. Pour elle, ça changeait tout, même si dans le fond, elle lui appartenait déjà entièrement. L'alliance au doigt, plus personne ne pourrait l'empêcher d'être ce qu'elle désirant tant être. La jeune femme expliqua sa nervosité, son appréhension par rapport au mariage, ne sachant pas vraiment d'où elle venait. Elle expliqua tout ce qui lui traversait la tête sur le coup, au risque de se faire passer pour une simple d'esprit. Mais Jamie l'écouta avec attention et ne semblait pas choqué ou outré par toutes ses craintes. Il avoua lui-même qu'il n'était pas entièrement serein. Ce n'était peut-être que du bon stress. Sentir les doigts de Jamie passer ainsi sur elle fit sensiblement accélérer son rythme cardiaque. "Je suis curieuse de savoir comment ça sera, de s'embrasser en tant que mari et femme." chuchota-t-elle, comme si c'était un secret qu'elle venait de lui dévoiler, totalement subjuguée par ce regard vert qu'elle aimait tant. Jamie non plus, ne pouvait pas s'empêcher de parler de leurs enfants, au pluriel. Même si la semaine précédente, il lui avait assuré que quoi qu'il advienne, il continuerait de l'aimer et d'être heureux ainsi avec elle, Joanne savait qu'il serait véritablement comblé s'il avait plusieurs enfants. Il venait tout juste d'en avoir un lapsus révélateur. S'il avait aussi une petite fille. Il n'avait aucune idée de la pression immense que Joanne s'imposait par rapport à cela, cela dépassait même l'entendement. Même si elle n'avait pas le contrôle sur génétique, elle ne s'en voudrait qu'à elle-même si elle n'arrivait pas à tomber à nouveau enceinte. Elle avait de l'espoir, elle n'en manquait pas, mais aussi beaucoup d'appréhension. Joanne savait qu'ils allaient essayer, encore et encore, tout en y prenant énormément de plaisir. L'appréhension et la pression de Joanne l'incitaient beaucoup à se précipiter sur le sujet. C'était pourquoi elle avait fixé la date de leur mariage comme premier essai, bien qu'elle ne prenait pas de médicament contraceptifs. Ce n'était qu'une preuve de leur difficulté à concevoir, à moins que la psychologie ne l'emporte sur la biologie, et que son cerveau ordonne à l'ensemble de son corps de rester ainsi jusqu'au grand jour. Un peu comme un effet placebo. Cette histoire de vie antérieure les avait profondément marqué, même si cela faisait plusieurs semaines qu'ils n'avaient plus parlé de Dan et Lucy. L'idée de savoir qu'ils se retrouvaient après leur mort la réjouissait, quelque part. Elle se disait que quoi qu'il advienne, elle finirait par le retrouver. Elle était d'accord que leur objectif principal était d'assurer à Daniel le futur dont il désirait. Elle remerciait intérieurement Jamie de ne pas fixer comme objectif d'avoir d'autres enfants, il devait avoir une mince idée d'où ces mots pouvaient mener la jeune femme. Bien qu'elle était on ne peut plus tentée d'embrasser ces lèvres qui effleuraient les siennes. "Il y aura alors plein d'autres première fois." lui dit-elle tout bas. "La première fois que nous nous embrasserons en étant mariés, la première fois où nous ferons l'amour ainsi. Les premières vacances, les premiers weekends, les premiers moments avec Daniel, les premiers restaurants..." Joanne était terriblement curieuse de savoir comment ça allait être. Il n'y aura certainement pas de grande différence vue de l'extérieur, mais au fond d'ellle, elle savait qu'il y aurait quelque chose de nouveau. Puis Joanne attrapa ses lèvres pour l'embrasser langoureusement, soulevant même sa tête du sol. Elle incita Jamie à s'allonger sur le sol et elle passa l'une de ses jambes de l'autre côté de son corps afin de pouvoir être par-dessus lui, sans se détacher de cette bouche qu'elle aimait tant chérir. "Il me tarde d'y être." dit-elle entre deux baisers, en encadrant son visage de ses deux mains.


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