Le Deal du moment : -28%
-28% Machine à café avec broyeur ...
Voir le deal
229.99 €

Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4 ... 15 ... 27  Suivant

 joamie + from a life to another

Anonymous
Invité
Invité
  

joamie + from a life to another - Page 3 Empty
Message(#)joamie + from a life to another - Page 3 EmptyMar 27 Sep 2016 - 12:19

from a life to another
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


Il était un peu surpris de la voir, mais cela ne semblait pas particulièrement agréable. Celso avait le visage plus fermé que d'habitude. Il finit par s'écarter un peu de l'entrée afin de pouvoir l'inviter dans un humble chez-lui. "Vous m'aviez pourtant invité à venir chez vous." lui répondit-elle doucement, perplexe qu'il lui dise ceci alors que c'était lui qui l'avait convié. Grace regardait la pièce dans laquelle elle vivait. Elle ne s'attendait pas à autre chose, c'était à son image. Et après tout, il y avait de fortes chances que ce ne soit la demeure que de ses débuts. Elle ne doutait pas de son succès, et il pourrait un jour se permettre de voir bien plus grand. Le jeune homme préférait tout de même lui suggérer de ne pas faire attention au manque de rangement. Cela ne la gênait pas. Ses yeux parcoururent la petite pièce jusqu'à ce qu'ils tombent sur lui. L'artiste se contenta d'un signe de tête pour lui indiquer la chaise sur laquelle elle devait s'installer. Grace s'exécuta dans la seconde. Son regard était impassible, il semblait bien moins ravi que la veille. Grace sentait qu'il s'était passé quelque chose, mais elle ne savait pas quoi. Il finissait de préparer son matériel, et lui suggéra de parler d'autre chose le temps que le croquis ne se fasse. Il la regardait à peine, à se demander comment il parvenait à la représenter sur son morceau de papier. Grace ne parvint pas à cacher sa surprise lorsqu'il se mit à parler de mariage. Cela laissa la Comtesse bouche bée qu'une telle rumeur ait pu s'étendre. Pire, que lui y ai cru sans venir lui en parler à elle. C'était assez vexant. "Vous n'êtes ni un cadeau, ni un animal de compagnie, ni un simple bout de viande, Celso." rétorqua-t-elle sèchement, vexée à son tour. "Et ce n'est pas moi, c'est plutôt la Cour qui s'est bien fichu de vous." Il était dur avec elle, elle allait l'être avec lui, puisqu'il ne lui accordait même pas le bénéfice du doute. "Avant de me porter toutes mes accusations, vous auriez du peut-être m'en parler." Elle avait les sourcils froncés. "Lord Lyle pourra se vanter autant qu'il le voudra, on se moquera bien de lui lorsque tout le monde réalisera que ce n'est qu'un tissu de mensonge. Je ne suis promise à personne, et mon frère et moi somme d'accord sur ce point. J'en ai même reparlé avec lui ce matin." Grace finit par se lever de sa chaise. "Les demandes de mariage sont incessantes, vous le savez. Bon nombre de titrés viennent voir mon frère avec la bouche en coeur, en lui demandant ma main sans avoir pris le temps de discuter avec moi. Si une personne a étendu cette rumeur, ce doit être lui, ou sinon, ce soit être Lord Lyle, et ce, uniquement par fierté. Mon frère en a assez de voir arriver tous les jours un autre Lord dans l'espoir de gagner une dot conséquence. Mais il reste très respectueux envers moi, et ne veut pas que je sois moi, un simple bout de viande pris à l'arrachée pour une somme d'argent qui ferait envie à tout le monde." Il ne devait pas comprendre à quel point cela devait être agaçant qu'autant d'hommes parvienne à faire et maintenir une telle pression, ce n'était pas tous les jours tout roses. "Si c'est mon frère qui a étendu cette rumeur, c'est pour qu'on me laisse un peu de répit. Aussi pour tester les personnes qui s'y intéressent, voir leur réaction et ce qu'il se passe par la suite. Ce n'est qu'une stratégie de sa part, pour voir jusqu'où certains peuvent aller pour surpasser celui qui prétend être mon fiancé." Grace finit par s'accroupir devant, suffisamment droite pour retrouver la même proximité de leur visage que la veille. "A ce jour, je ne suis rien d'autre qu'une veuve." Le bout de son nez finit par effleurer l'arête du sien, ses yeux plongés dans les siens. "Faites-vous plus confiance aux rumeurs de la Cour ou préférez-vous me faire confiance à moi, Celso ?" lui demanda-t-elle tout bas. Ces très légères caresses se poursuivaient pendant de longues minutes, Celso ne semblait pas vouloir y échapper. Grace jeta un bref coup d'oeil au croquis de l'artiste. Il n'y avait pas même un seul coup de crayon. Il demeurait bien silencieux, et elle finit par croire qu'il n'avait pas confiance à ce qu'elle venait de lui dire. "Puisque je ne semble pas vous inspirer ce soir, il vaudrait mieux que je m'en aille." finit-elle par dire en se redressant, se rapprochant de la chaise où elle y avait déposer sa cape, afin de la poser sur ses épaules.

crackle bones
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

joamie + from a life to another - Page 3 Empty
Message(#)joamie + from a life to another - Page 3 EmptyMar 27 Sep 2016 - 15:41


☙ from one life to another


Muet, mon regard finit par quitter celui de la Lady pour se figer sur le papier ocre et toujours vierge. Je n’ai aucune envie d’ouvrir la bouche et répondre quoi que ce soit. Que ce soit elle ou n’importe qui d’autre qui se soit fichu de moi, j’en veux à la totalité, et je m’en veux d’avoir été crédule si tout est en effet faux. Je me contente de pester intérieurement, de répondre en pensée. Je suis ce que je suis, et j’en ai assez que Grace dise ou veuille me faire croire le contraire. Elle ne me connaît pas, elle ne sait strictement rien à mon sujet, alors elle s’avance sur un terrain inconnu. Je sais très exactement ce que je vaux, qui je suis, on me l’a répété longtemps, et cela est loin d’être ce qu’elle pense. Si je me laisse traiter comme un morceau de viande, puisque c’est le terme adopté, c’est parce que je l’ai choisi et que ce statut me plaît tant que j’en jouis. Ce n’est néanmoins pas une raison valable pour se payer ma tête. Ils regretteront ça un jour. Je suppose que le Lord Lyle a pris plaisir à corroborer la rumeur lancée par le frère de Grace, et à lui rajouter quelques détails aussi faux que ces prétendues fiançailles. Sûrement avait-il remarqué notre rapprochement, et vu mon brin de réputation, s’était-il douté que je la voulais pour moi. Je ne suis que le dindon de la farce dans cette histoire, fonçant tête baissée dans les calomnies qui rythment es ennuyeuses journées de la Cour. S’il était question de tester qui que ce soit, alors ma réaction doit être des plus décevantes. Quoi que je ne veux pas la main de Grace, je me fiche encore plus de la dot. Pourtant le Lord est parvenu à me faire ressentir une jalousie immense. L’idée qu’un autre homme l’ait eue avant moi m’a rendu furieux, autant que l’idée qu’elle se soit tout bonnement jouée de moi. Parce que je l’apprécie. Je m’autorise trop rarement à avoir de l’affection pour quelqu’un, ce n’est pas pour que cette personne en profite pour me faire un tour pareil. Même si la jeune femme m’assure le contraire, je reste muet et fermé. Je ne fais que tenter de me défaire de son regard alors qu’elle approche son visage du mien pour l’effleurer délicatement. Lui faire confiance ? Je ne peux pas, je ne veux pas. Je me suis déjà trop impliqué, je me sens trop concerné par tout cela alors que je ne le devrais pas. Je déteste l’allure à laquelle mon cœur bat à cet instant. Se passent de longues minutes où, envoûté par la chaleur de Grace, mon esprit se débat contre une foule de pensées opposées. Enfin elle s’en va. Oui, elle ferait bien mieux de s’en aller. Je saute de mon tabouret, me lève et vais lui ouvrir la porte. Mon regard n’ose plus croiser le sien. Je ferme derrière elle puis fais quelques pas dans la chambre. De colère, d’incompréhension, je finis par renverser le chevalet. Je ne peindrai pas ce soir, j’en suis incapable. A vrai dire, je suis incapable de faire quoi que ce soit à part penser à elle.

Après des jours à continuer d’alterner entre mes obligations auprès du roi et mes peintures à terminer à temps, je décide de m’autoriser une soirée de répits. Je n’ai pas reparlé à Grace, et pour les quelques fois où nous nous sommes croisés je ne lui ai pas accordé mon attention –du moins, pas de manière visible, mais le moindre regard était une brûlure à vif. Elle est présente à ce petit banquet, toujours bien entourée, soit de prétendants, soit de sa famille, ou de proches du roi. De mon côté, toute une tripotée de demoiselles se plaisent à rester pendues à mes lèvres afin que je leur narre tout ce que je sais sur la France. Elles papillonnent tant des paupières que je pourrais m’envoler dans une bourrasque. Un court instant, mon regard croise celui de Grace. Elle se fiche bien de ne plus avoir ma compagnie, n’est-ce pas ? Parce que contrairement à ce qu’elle disait, c’était bien tout ce que j’étais. Une compagnie divertissante, comme pour n’importe qui. Pour ne plus y penser, j’invite une des jeunes femmes à danser. Elle suit les mouvements agréablement et ne manque pas d’élégance dans ses gestes. Elle possède un joli sourire, et d’autres atouts qui ne peuvent pas laisser indifférents. Nous nous sommes bien entendus toute la soirée, il y a des chances pour que nous repartions ensemble ce soir. Sauf qu’elle cesse au milieu de la danse lorsqu’elle intercepte un nouvel échange de regard entre moi et Grace. Sa main heurte ma joue. « Je sais ce que vous faites, Monsieur, et je ne serai pas votre faire-valoir. » Je me débats avec les mots pour lui dire que ce n’est pas ce qu’elle pense –mais ça l’est. Elle m’interrompt avant ; « Non, si vous ne voulez pas être honnête envers moi, soyez-le envers vous-même. » Elle m’abandonne avec cette humiliation. Alors je quitte la salle, attrape mon manteau et vais trouver refuge dans le froid de l’hiver. Hampton Court sous la neige me semble plus morose que jamais.
 
CODE ☙ LOONYWALTZ
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

joamie + from a life to another - Page 3 Empty
Message(#)joamie + from a life to another - Page 3 EmptyMar 27 Sep 2016 - 16:39

from a life to another
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


Il ne la croyait pas. Offusquée, Grace était presque ravie de quitter ses appartements et de rentrer chez elle. S'il ne croyait en aucune parole, il n'avait qu'à se morfondre dans ce qu'il se plaisait à croire. Ce fut avec grand plaisir qu'elle finit cette soirée seule dans son lit, bien que le sommeil peinait à arriver. Elle pensait bien trop à lui, et elle n'aimait pas cela. Elle n'aimait pas la manière dont il occupait ses pensées. De savoir qu'il était énervé et qu'il lui en voulait sans raison valable la travaille autant. Elle ne parvint qu'à fermer les yeux pour une poignée d'heures. Les jours suivants lui semblaient bien monotones, son fils lui manquait énormément, et ce n'était pas les lettres qu'elle recevait qui pouvaient combler ce manque. Elle passait donc ses journées à la Cour, comme beaucoup de nobles qui avaient ce privilège. Grace se plut à humilier celui qui faisait croire à tout le monde qu'elle lui était promise devant le groupe de Ducs avec lesquels ils discutaient. Il ne recevait que la monnaie de sa pièce, et les autres hommes ne manquaient d'en rire avec une certaine retenue. Grace n'appartenait pour le moment à personne et elle refusait laisser les rumeurs croire que c'était le cas. Elle ne vit que brièvement Celso. De brefs échanges de regards, pas le moindre sourire ni la complicité qu'ils avaient pu construire au bout de ces quelques jours. Lors de l'une de ces soirées, il semblait bien l'avoir oublié. A se dandiner avec de jeunes femmes en quête de chaleur nocturne. Grace l'observa de temps en temps, cela la mettait hors d'elle. Qui se fichait de qui ? Ce n'était pas elle qui dansait au milieu de la pièce avec une cavalière différente après chaque danse. Et parfois il changeait même de partenaire au beau milieu de la musique. Grace finit par sortir, s'excusant auprès de son amie proche, avec qui elle avait passé le plus clair de son temps. Arrivée chez elle, elle réclama immédiatement du vin. Puis elle ordonna à un des fidèles servants de la maison, qui lui servait de garde du corps surtout depuis le décès de son mari, à aller retrouver Celso. Il n'attendit pas une seconde de plus pour sortir de la demeure et pour retrouver le jeune homme. Il était particulièrement musclé et grand, il n'aurait aucun mal à le ramener ici, même si c'était de force. Ils arrivèrent tout deux une heure plus tard. "Merci, Anthony." dit-elle à son garde du corps. "Vous pouvez disposer." D'un signe de tête, elle demanda aussi à ce que le reste du personnel quitte la pièce. "Je vois que vous avez trouvé maintes consolations, ces derniers jours." dit-elle d'un air hautain, n'ayant aucune difficulté à soutenir son regard. "Pour le coup, c'est bien vous qui se fiche de moi, et non l'inverse." Elle s'approcha d'un pas lent vers lui. "Croyez ce que vous voulez, Celso, puisque ma parole n'a guère de valeur à vos yeux. Mais je vais vous dire, ce que moi je crois." Désormais face à lui, il n'avai aucun moyen de décrocher de son regard. "Je crois que vous êtes en train de vivre ce sentiment qui vous révulse, que vous pensez n'être que pour les enfants." Elle parlait désormais plus calmement. "Ce n'est pas tant le fait que j'ai pu vous cacher quelque chose qui vous a offusqué, n'est-ce pas ? Je pense que ce qui vous a réellement énervé est d'avoir su que j'allais appartenir à un autre homme, que j'allais partager mon lit avec lui tous les soirs. L'idée même que quelqu'un d'autre puisse me divertir et m'amuser comme vous étiez si bien capable de le faire est insupportable pour vous. Parce que vous voulez l'exclusivité. Vous voulez que je ne regarde que vous, que je ne danse qu'avec vous. Et vous savez que ce ne sera plus possible dès lors que je serai mariée." Grace était quasiment sûre de ce qu'elle avançait. "Tout comme vous avez brillamment réussi à me rendre jalouse à vous entourer d'autres femmes plus belles que les autres, cela m'a mis hors de moi si bien que j'ai quitté la salle bien plus tôt que prévu." reconnut-elle. "Je pense que nous sommes devenus particulièrement possessifs de l'un l'autre sans que nous ne puissions nous y attendre. Et je pense que nous désirons que l'un de nous deux cède en premier, nous sommes juste bien trop fiers pour être celui ou celle qui initiera tout ce qui pourrait se passer ensuite." Grace se retrouvait proche de lui, comme ils avaient pu l'être auparavant. Son visage n'était qu'à quelques centimètres du sien, Grace effleurait à peine ses lèvres sur les siennes. "Je pense que la question n'est pas si l'on va céder ou non, mais plutôt qui sera le premier à faire tomber cette barrière."

crackle bones
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

joamie + from a life to another - Page 3 Empty
Message(#)joamie + from a life to another - Page 3 EmptyMar 27 Sep 2016 - 17:51


☙ from one life to another


Nul besoin de me traîner de force chez la Lady. Quand son valet se présente à moi et me demande de le suivre, je m’exécute sans opposer de résistance. Sûrement trop curieux de savoir ce qui pousse Grace à me sommer de venir. Elle ne vit pas loin de la Cour mais en hiver un tour en calèche est néanmoins nécessaire pour ne pas geler des petits doigts aux orteils. Il fait bien meilleur à l’intérieur grâce aux nombreux foyers où crépitent de grandes flammes. L’air aussi nonchalant que d’habitude, je pose mon manteau pendant que le personnel évacue la salle. La petite Lady semble particulièrement contrariée, et je mentirais si je disais que cela ne me ravit pas. J’espère bien l’avoir irrité autant que je l’ai été. Elle pense que je me suis consolé auprès d’autres jeunes femmes, et elle a bien raison. Il est hors de question que mon train de vie pâtisse d’une aventure qui n’aura jamais lieu. Je me fais impassible, un véritable mur. Mon sourire a disparu, il n’est qu’un léger rictus narquois qui s’évapore à son tour lorsque Grace débute sa tirade. Je sais bien que je tombe amoureux, et c’est la raison pour laquelle je dois rester à bonne distance d’elle. C’est même plus grave, plus ancré que ce que je pensais ; je remarque que ma gorge, mon estomac et mon cœur se serrent à ses paroles, rien qu’en imaginant que, oui, un autre homme puisse prendre cette place privilégiée que je m’étais faite auprès d’elle. Ce qui me rend malade, c’est que je serai forcément remplacé. Parce qu’à ce jour, aux yeux de cette Cour et du monde, je ne suis qu’un artiste sans nom. Et les Ladies n’épousent pas les hommes de ce rang. Je ne pourrai éventuellement aspirer à demander sa main qu’à mon retour d’Italie, si j’obtiens enfin un nom. Si je reviens. Mais elle sera mariée d’ici là. Je ne peux pas me laisser tomber dans ce piège parce qu’il ne me fera que souffrir encore une fois. C’est une histoire qui ne s’écrira pas. Qu’importe à quel point j’ai envie de poser mes lèvres sur les siennes et de me laisser aller, cela n’arrivera pas. Pour ne pas finir le cœur brisé, mieux vaut tuer ce sentiment dans l’œuf. Alors la question pour savoir qui fera le premier pas ne se pose pas. « Ca ne sera pas moi. » je murmure. Mon regard se durcit tandis que mes mains saisissent Grace par les épaules pour la faire reculer à contrecœur. « Et vous avez tort. Je ne suis pas amoureux de vous. » C’est un mensonge dont je peux me persuader, j’en suis certain. Qu’importe si la jeune femme ne le croit pas, tant que je le crois. Je ne l’aime pas. Ce n’était qu’un jeu, un jeu dont j’ai perdu le contrôle, et maintenant, j’en reprends les rênes avant que tout ne dérape plus encore. Je me fais un peu plus froid, plus hautain. Je mure toutes ces émotions et coupe la langue de toutes les voix qui me disent que je ne devrais pas leur tourner le dos de cette manière. « Une seule chose m’intéresse de votre part. Tant pis si vous ne voulez pas me le donner, d’autres s’en chargeront à votre place. Vous n’êtes ni unique, ni irremplaçable. Je danserai et je ferai rire d’autres femmes, je suis doué pour ça. » Je finirai bien par ne plus penser à cette histoire. J’arrêterai de chercher le regard de Grace et son attention, je me ficherai bien du nom de son futur époux ou de qui la divertira en attendant. Elle ne m’intéressera plus. « D’ailleurs, vous m’ennuyez. » j’ajoute en haussant les épaules. « N’ayez pas l’orgueil de penser que vous pouvez changer mes convictions à propos de l’amour. » Elle perdrait son temps, voilà tout. Et pourquoi faire ? Elle sait comme moi qu’en l’état des choses, toute histoire de ce genre entre nous est inutile, vouée à l’échec. Elle est simplement apparue au mauvais moment de ma vie. Tirer un trait sur Grace me fend déjà le cœur, mais je me dis que c’est un moindre mal. Ca l’es aussi pour elle, mais elle m’en remerciera le jour où elle s’en rendra compte. « Puis-je disposer ? »
 
CODE ☙ LOONYWALTZ
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

joamie + from a life to another - Page 3 Empty
Message(#)joamie + from a life to another - Page 3 EmptyMar 27 Sep 2016 - 18:48

from a life to another
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


Celso ne comptait pas céder, il n'avait pas l'air d'en avoir envie. La Comtesse pensait que ce n'était qu'un demi-mensonge, et qu'il préférait enfermer tous ces sentiments quelque part en lui, pour ne plus jamais les faire émerger. Il mentait comme il respirait lorsqu'il disait ne pas être amoureux d'elle, et de ce fait, Grace ne sentit pas son coeur se briser. Il pouvait cacher ses sentiments comme il le voulait, prétendre la haïr et l'ignorer, elle savait qu'au fond de lui, il y avait toujours cette partie au fond de lui qui ne désirait qu'elle. Il pourra se mentir d'autant qu'il le voudra, coucher avec une multitude de femmes, il y aura toujours une partie de lui qui voudrait que ce soit Grace. Il se referma totalement, changement de ton et de comportement certainement dans l'espoir que la jeune femme ne s'éloigne de lui. Il pensait l'atteindre, mais ça ne marchait pas. Elle restait impassible lorsqu'il tentait de se persuader que Grace n'avait rien de différent par rapport aux autres, qu'il trouverait satisfaction ailleurs si elle ne voulait pas lui donner ce qu'il convoitait le plus. Elle fut néanmoins bien plus touchée lorsqu'il parvint à dire à qu'elle l'ennuyait depuis le début. A ce moment là, Grace le fusilla du regard, elle finissait par lui en vouloir énormément d'être soudainement aussi dur avec elle. A cause de quoi ? D'une rumeur qui s'était avérée être fausse qui l'avait rendu quasi fou. Des larmes de rage venaient même border ses yeux, mais elle n'avait aucun mal à lui soutenir le regard. Il semblait bien pressé de partir, demandant s'il pouvait partir. Elle secoua négativement la tête. Grace s'approcha de lui et, sans la moindre hésitation, déposa ses lèvres sur les siennes. Elle l'embrassa longuement, ayant ses qui tenaient son visage pour qu'il ne soit pas tenté une seule seconde de s'éloigner d'elle durant ces secondes qui ne devaient être qu'une torture pour lui, vu tout ce qu'il venait de dire. Mais elle le faisait aussi parce qu'elle en avait envie, que c'était certainement la seule occasion qu'elle avait encore pour pouvoir goûter ses lèvres. Et c'était beaucoup plus agréable qu'elle ne l'aurait pensé. Il ne semblait pas s'y opposer pour le moment, alors elle le prolongeait encore de quelques secondes avant de retirer ses mains et de s'éloigner un peu de lui. "Maintenant, vous pouvez disposer." dit-elle, tout aussi froidement qu'il avait pu l'être avec elle. "Allez donc faire rire et danser d'autres jeunes femmes, si c'est ce dont vous désirez. Allez donc coucher avec elle. Et ne tombez jamais amoureux. C'est tout ce dont vous désirez, n'est-ce pas ?" Elle haussa les épaules. "Cela vous fera oublier ce baiser qui ne vaut rien pour vous, je suis certaine que vous parviendrez à m'oublier facilement." C'était tout ce qu'il voulait, après tout. Des femmes, du plaisir, et rien d'autre. Elle lui tourna ensuite le dos, et se dirigea vers la table de la salle à manger, où il restait un pichet de vin. Elle allait certainement passer le reste de la soirée à le boire, il était loin d'être mauvais. Peut-être que son baiser était particulièrement cruel, elle ne s'en souciait guère. Celso l'avait été avec elle, elle ne faisait que lui rendre la monnaie de sa pièce. Lorsqu'elle se retourna, il était toujours là. "Je vais annuler ma commande aussi, je vous inspire si peu. Je doute que vous ne vouliez perdre du temps avec mes exigences, vous avez tellement de choses à faire." Ca ne devrait pas l'attrister plus que ça, il n'avait même pas été fichu de commencer un croquis. Grace ne faisait que lui enlever une épine du pied, après tout. Elle allait bien finir par l'oublier, se dit-elle. Ce n'était qu'un amusement passager et purement éphémère, il n'y aurait jamais rien eu de plus. Elle lui avait donné ce baiser, et c'était certainement bien plus que ce qu'il ne pouvait espérer. Grace préférait boire d'autant qu'elle le voulait pour oublier le fait qu'elle avait envie de l'embrasser une nouvelle fois et de se laisser totalement aller dans ce désir qu'elle avait pour lui.

crackle bones
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

joamie + from a life to another - Page 3 Empty
Message(#)joamie + from a life to another - Page 3 EmptyMar 27 Sep 2016 - 19:52


☙ from one life to another


C’est si cruel. Ce baiser qui donne tant envie de plus, et je ne dois pas réagir. Je le subis, comme un fer chaud sur mes lèvres et sur mon cœur. Plus il dure, plus je hais Grace pour cette douleur qu’elle m’inflige. Paralysé, j’ose à peine respirer. Je ne veux pas le prolonger, ni la rejeter. Je sens simplement mon être trembler de rage. Je ne peux que la détester pour ça, puisqu’il n’est pas question que je l’aime. Et pourtant une partie de moi chérit ce moment, ce baiser qui sera sûrement le seul que nous échangerons. Pendant ces quelques secondes, tout s’effondre ; elle va atrocement me manquer, et il me faudra plus d’un voyage en Italie pour oublier ce moment. J’ai l’impression qu’il me faudra une vie entière pour que mon cœur cesse de battre à cette vitesse en pensant à elle, qu’il faudra mettre plus d’un monde entre elle et moi. Plus je goûte ses lèvres, plus Grace s’incruste dans ma chair et prend possession d’un morceau. Ce bout de cœur et de tête qui ne l’oubliera jamais. Comme une sorcière, c’est un sort qu’elle me jette en m’embrassant. Pour avoir rejeté mes sentiments et les siens, elle me condamne à être hanté par ce baiser éternellement. Quand elle s’écarte enfin, mes yeux se sont bordés de larmes de colère. Elle me jette ses mots à la figure comme une malédiction, la prophétie de mon malheur. Nous nous tournons le dos. Je reste statique, sonné. Qu’elle annule sa commande n’a plus vraiment d’importance. J’ai envie de lui hurler dessus qu’elle ne se rend pas compte que nourrir ces sentiments serait complètement vain, et que cela ne peut pas bien se terminer. Ni pour elle, ni pour moi. Je me sens trembler comme une feuille alors que je récupère mon manteau et le glisse sur mes épaules. Des mouvements lents qui semblent durer une éternité. Il me faut encore plusieurs minutes avant que mes jambes obéissent et me fassent quitter la demeure.

Depuis lors, aucune femme n’a le même intérêt, le même sourire, le même humour, le même esprit, ni le même goût. Rien ne semble à la hauteur ou juste assez satisfaisant pour me faire oublier ce baiser pendant un instant. Je passe la semaine à tenter de fuir ce souvenir, à boire, flirter, danser, peindre des visages ; mais toutes ces femmes n’ont pas un dixième de ce qui pourrait convenir pour m’ôter mes chaînes. Aucune balade, aucune musique n’est assez longue, aucun vin n’est assez enivrant, aucune conversation assez passionnante pour empêcher mon esprit de divaguer. Il revient constamment à ce moment, à ce soir-là, et à chaque fois il en modifie la fin pour me narguer. Mon sourire ne disparaît pas, il est seulement plus faux que jamais. Néanmoins il suffit à charmer celles dont mes états d’âme ne les intéressent pas et n’attendent de ma part que de la compagnie et de la chaleur pour la nuit. Tant mieux, c’est tout ce que je demande aussi.

Un autre soir, un autre banquet. Ils se ressemblent tous et réunissent toujours les mêmes personnes. C’est d’un ennui. Quoi que la grande salle est particulièrement pleine aujourd’hui, et festive. Hauts les cœurs, sans trop savoir pourquoi, tout le monde est de belle humeur et je me sens spectateur d’un grand étalage de bonheur qui se joue sans moi. Je tue le temps dans le vin et les danses, accordant ma guidance sur la piste à tour de bras sans être sélectif. C’est un jour de fête après tout, pour moi en tout cas. Je serai bientôt loin d’ici, loin d’eux tous, et loin d’elle. Et pour l’occasion, je compte bien profiter de la nuit jusqu’à l’épuisement. Pendant la danse, dans cette anarchie de mains, de bras, de pieds et de jambes, plus personne ne sait vraiment avec qui il a débuté la chorégraphie et encore moins avec qui il la finira. C’était amusant jusqu’à ce que le contact de cette main en particulier m’électrise ; je devine de qui il s’agit sans avoir à poser les yeux sur elle. Mais bien sûr, je le fais, il ne peut pas en être autrement. Il y a une seconde qui stoppe le temps, et pendant laquelle je me dis que Grace m’a manqué, qu’elle est toujours magnifique, peut-être plus ce soir que n’importe quel autre soir. Et après avoir tournoyé l’un autour de l’autre jusqu’à la fin de la musique, c’est essoufflé que nous applaudissons les musiciens qui prennent une pause –et nous aussi. Je reste devant Grace un instant, mon regard dans le sien. « Je pars demain. »
 
CODE ☙ LOONYWALTZ
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

joamie + from a life to another - Page 3 Empty
Message(#)joamie + from a life to another - Page 3 EmptyMar 27 Sep 2016 - 20:47

from a life to another
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


Il avait pris une éternité à partir, et à fermer la porte derrière lui. Grace ne voulait même plus le regarder à un moment donné. C'était lui qui ne voulait rien de tout ça, parce que toutes ces belles choses le révulsaient. Elle ne le regardait plus, il avait pris sa décision, après tout. Elle était surtout déçue. Les artistes avaient la réputation de s'autoriser à rêver, voir vivre un idylle, même si le retour à la réalité était particulièrement brutale. Ca en valait le coup, de vivre ces bonheurs et ces plaisirs éphémères. Mais il n'en voulait pas. Il préférait tourner ses talons en se disant qu'il ne serait plus jamais la bienvenue dans cette belle demeure. Contrariée, Grace resta longuement auprès de la cheminée, à siroter son vin. Elle le détestait, mais dans tout cela, elle avait adoré l'embrasser. Elle n'oublierait ni la douceur de ses lèvres, ni la manière dont leur baiser était parfait, il y répondait malgré lui avec tout autant d'ardeur. Son regard perdu dans les flammes, Grace se surprenait à la désirer, que les choses eut été différentes. Il aurait prolongé le baiser, déposé ses mains sur son corsage afin de deviner les courbes de sa silhouette dissimulée par les tissus. Il lui aurait demandé où se trouvait sa chambre, et s'il pouvait la partager avec elle pour la nuit. Grace aurait accepté, et ils auraient couché ensemble. Oui, elle se surprenait à le désirer à ce point, et c'était particulièrement déroutant pour elle de désirer un homme dont elle n'était pas l'épouse. Les jours suivants étaient bien monocordes, bien plus que les précédents. Edward était toujours loin d'elle. Il lui avait écrit une lettre de ses propres mains. Les lignes n'étaient pas droites, et certaines courbes de lettres bien maladroites, mais l'intention la touchait énormément. Elle se rendait à quel point il progressait, c'était un garçon très curieux. La nuit, elle rêvait de lui. Elle se réveillait bien trop tôt, se demandant si tous ces baisers échangés étaient vrais ou non, jusqu'à ce qu'elle réalise que ce n'était qu'un rêve parmi d'autre. Elle n'aimait pas le fait qu'il puisse lui manquer. La jeune femme n'avait pas non plus le coeur d'aller à la Cour, prise d'assaut par une valse de prétendants. Elle passait donc ses journées à broder, ou bouquine, en compagnie de ses suivantes. En fin d'après-midi, une amie de longue date, Mary, Comtesse de Kendal, vint lui rendre visite. "On ne vous voit pas souvent à la Cour, ces derniers temps. Serait-ce votre liste bien trop longue de prétendants qui vous agacent ?" demanda-t-elle en riant. "Entre autre." "Il y a un fabuleux banquet organisé pour ce soir. Tout le monde semble tellement s'en réjouir, je ne sais trop pourquoi. Ce serait peut-être l'occasion pour vous de vous changer l'idée." Mary, mariée à un homme bien trop vieux pour elle, avait un amant. Fait amplement puni par tous, elle partageait ce secret avec Grace. Cette dernière était digne de confiance, et Mary le savait très bien. Elle se confiait à elle dès qu'elle en ressentait le besoin. Elle savait le risque qu'elle prenait, mais elle ne pouvait plus se passer de l'affection et de l'amour de cet homme. "Je vous en prie, venez. Mettez l'une de vos plus belles robes, et venez danser. Vous aimez tellement danser, et vous êtes si belle. Ignorez tous ces regards comme vous le faisiez si bien jusqu'ici, ça ne peut pas être bien différent." Grace soupira. Il y avait un regard en particulier qu'elle ne voulait pas croiser, et une présence qu'elle ne voulait pas sentir. Mais la Comtesse finit à céder à la demande de son amie, et fila se changer dans sa chambre, enfilant une robe bleue qui s'accordait parfaitement avec ses yeux. Arrivées au banquet, la fête battait son plein. Une multitude de danseurs étaient au centre, et tout le monde semblait particulièrement joyeux, sans raison apparente. Mary prit sa main et l'entraîna dans la foule, afin qu'elles rejoignent la danse. Grace finit par se laisser transporter par la musique et rejoindre le reste du groupe en rattrapant le pas. Elle parvint même à sourire. Les cavaliers et cavalières se mélangeaient harmonieusement entre eux, reprenant la main d'un ou d'une autre avant de reprendre de plus belle. Grace reconnut cette main là, elle aurait pu, parmi tant d'autres. Elle sentit son coeur se serrer dans sa poitrine, et fut incapable de lui adresser un regard jusqu'à la fin de la danse. Cela n'empêchait pas d'applaudir les musiciens, méritants de ce franc succès à la Cour. Contre toute attente, Celso resta poster devant elle, prenant d'assaut son regard bleu. Grace conservait une expression impassible bien qu'au fond, elle était attristée de savoir qu'il partait. "Et alors ?" lui dit-elle. Il n'avait aucune raison de lui donner ce genre de détails, vu son discours de l'autre jour. Elle se mit à parler plus bas. "Je ne suis ni unique, ni irremplaçable, vous trouverez quelqu'un ce soir qui saura vous satisfaire, j'en suis certaine." Elle ne faisait que reprendre les mots qu'il avait utilisé pour la qualifier. "J'avais cédé, Celso. J'avais cédé, il y avait absolument tout pour vous, et vous n'en avez pas voulu. J'ai cédé parce que je savais que vous ne le feriez jamais, mais ça n'a vraisemblablement pas suffi." lui lança-t-elle froidement. Elle lui en voulait énormément. "Qui se fiche de qui, désormais, mh ?" Grace ne voudrait pas que ce soit leur dernier échange avant qu'il ne quitte le pays, mais il fallait qu'il comprenne ce qu'il avait fait, qu'il avait abusé de certaines choses, et qu'elle n'allait pas se laisser faire comme si de rien n'était. Elle le défia du regard avant de tourner les talons, en quête d'une coupe de vin.

crackle bones
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

joamie + from a life to another - Page 3 Empty
Message(#)joamie + from a life to another - Page 3 EmptyMar 27 Sep 2016 - 22:14


☙ from one life to another


Son regard est si froid, si perçant. Oui je suppose qu'elle se fiche bien que je m'en aille, voire même qu'elle s'en réjouit, ce qui lui donnera un raison supplémentaire de festoyer avec tout le monde pendant que je me contenterai de faire bonne figure et d'oublier mes maux. Je suis le seul instigateur de ceux-ci. J'ai fermé mon coeur et voilà le résultat. Je suis une personne habituée à la solitude, quelqu'un qui ne s'attache pas et qui vit au jour le jour. Qu'importe les peines, les joies, la nuit efface tout et le lendemain tout recommence comme si hier n'avait pas existé. Grace a chamboulé passé, présent et avenir, et voilà que je ne sais plus à quoi riment mes journées si ce n'est pas pour qu'elles me mènent à elle. J'apprécie toujours la frivolité qui fait partie de mon essence, néanmoins ce n'est plus assez. Et maintenant, entouré d'un millier de nobles, leurs regards ne suffisent plus, ne me donnent plus la sensation d'exister. Me voilà si seul dans mon monde rempli de personnes qui ne connaissent même pas mon prénom. J'ai besoin de plus, et ce plus, c'est la manière qu'elle a de me regarder. Même si à cet instant elle me hait. Pourquoi n'ai-je pas tout simplement accepté ce baiser ? Ce n'était pas de la fierté c'était de la peur. Je ne veux pas être blessé à nouveau, et je ne donne pas mon coeur pour des histoires sans avenir. Je donne mon corps pour une nuit, mais l'amour, c'est une chose bien trop dangereuse pour être l'objet d'un tel jeu. Me voilà à préférer avoir appartenu à Grace juste une nuit plutôt qu'aucune, à lui donner mon coeur afin qu'elle le garde à jamais plutôt que de vivre avec ce poids dans ma poitrine lourd d'un vide qui ne sera jamais comblé. Cette fois je ne laisserai pas ma chance passer. “Grace.” J'attrape sa main avant qu'elle ne soit hors de ma portée. Je devine sur moi tous les regards des prétendants qui s'offusquent de voir l’artiste se croire à leur hauteur et digne de faire la cour à la petite Lady. S'ils savaient. Je tire la jeune femme hors de la foule puis dans le couloir où le plus grand calme règne. Il faut que nous soyons tranquilles et qu'elle m'entende haut et fort. Malgré ma délicatesse, une certaine fougue me rattrape lorsque j’adosse Grace au mur. Je capture ses lèvres et colle mon corps au sien. Je l'embrasse comme si ma vie, ou au moins ma sainteté d'esprit en dépendait, son visage entre mes mains. C'est un baiser différent de tous ceux que j'ai pu donner. Celui-là est sincère et débordant de sentiments. Il y a, dedans, un petit bout de moi, celui qu'elle a marqué au fer la dernière fois et qui lui appartient désormais. “J'avais tort.” je murmure, mon regard planté dans le sien, demandant pardon. Elle me rejettera peut-être malgré ça et prendra plaisir à briser le coeur que je lui donne juste par vengeance. Après tout j'arrive trop tard, et mon désarroi n'excuse peut-être pas mon précédent rejet. Grace a été cruelle une fois, et c'est ce que les dames de la Cour sont, cruelles, alors elle peut l'être encore. Pourtant je m'y risque, qu'importe, je pars demain, et si elle ne veut pas de moi alors je ne remettrai pas les pieds en Angleterre. Pas pour la voir avec un autre. “Vous êtes unique et irremplaçable, et vous m’avez manqué.” Plus qu'elle ne peut l'imaginer. Plus qu'il n'est raisonnable de manquer à quelqu'un en une semaine seulement. Ce manque d'oxygène allait me rendre fou. Je garde une main sur sa joue, mon regard planté dans ses iris bleus, priant. “Et je vous aime.” Mon coeur se serre. Je déteste toujours autant ce sentiment, je ne supporte pas sa manière de me faire sentir vulnérable. Je le suis, vulnérable. Cet amour est une fêlure qui peut me briser en mille morceaux. “Restez avec moi cette nuit. Ne me faites pas supplier.”
 
CODE ☙ LOONYWALTZ
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

joamie + from a life to another - Page 3 Empty
Message(#)joamie + from a life to another - Page 3 EmptyMar 27 Sep 2016 - 22:46

from a life to another
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


Celso était un charmeur, elle se doutait qu'il n'aurait aucune difficulté de trouver une dernière partenaire anglaise avec qui coucher avant qu'il ne parte pour le Vatican. Lui ayant dit tout ce qu'elle pensait afin de régler leur histoire, elle comptait aller s'occuper autrement pour le reste de la soirée. Mais le bel homme saisit délicatement sa main alors qu'elle ne s'était éloignée de lui que de quelques pas. Elle le regarda alors d'un air interrogateur, plus que surprise qu'il l'appelle par son prénom, et uniquement son prénom. Il l'extirpa en dehors de la foule afin d'avoir un peu plus de calme et d'intimité. Ils firent quelques pas dans le couloir avant qu'il ne la plaque contre le mur et qu'il l'embrasse avec une fougue peu commune. Il tenait son visage entre ses mains, et la maintenait collée au mur en approchant son corps du sien, comme s'il voulait être sûr qu'il ne lui échappe pas. Grace répondait à ce baiser avec tout autant d'ardeur, délectée d'avoir encore l'occasion de caresser ainsi ses lèvres. C'était comme s'il se donnait totalement à elle, comme il ne l'avait jamais fait. Un homme à femmes comme lui n'avait pas à ouvrir son coeur, ce n'était que pour le sexe et le plaisir de deux corps, ça n'allait jamais plus loin. Le bel homme reconnaissait avoir tort. Il avait plongé son regard dans le sien, transmettant ainsi bien plus de mots en plus de ceux qui sortaient de sa bouche. Il reconnaissait que ses paroles de leur rencontre précédente ne correspondait pas à ce qu'il pensait véritablement, et admettait qu'il était incapable de se passer d'elle. Grace esquissa un léger sourire, mêlé entre le bonheur et la satisfaction. Heureuse qu'il puisse ainsi l'aimer, au point de ne pas pouvoir supporter une quelconque distance avec elle, et satisfaite qu'il ait pu être capable de lui dire des mots d'amours. Bien qu'elle devinait dans son regard que c'était un sentiment qu'il n'appréciait. Mais c'était bien trop fort pour lui pour pouvoir lui résister et espérer pouvoir s'en passer. Il lui demandait de passer la nuit avec lui. Il ne voulait pas supplier mais il le faisait déjà. Grace le regarda d'un air tendre, comme elle ne l'avait jamais fait avec lui auparavant. "Je vous aime aussi." lui souffla-t-elle tout bas. "Et chaque nuit tenait à me le rappeler, parce que vous étiez à chaque fois dans mes rêves." confessa-t-elle d'un air malicieux. Grace posa à nouveau ses lèvres sur les siennes, désireuse de goûter encore une fois à ses caresses. "Allons chez moi, nous y serons plus tranquilles." dit-elle tout bas, sentant l'envie palpable entre leur corps déjà collé l'un à l'autre. Elle l'invita à le suivre, et ils prirent tous les deux la calèche jusqu'à arriver à son domicile. Arrivés à destination, Grace l'entraîna avec elle en lui prenant la main, ne parvenant plus à cacher une certaine impatience. Ils se dirigèrent directement dans sa chambre et elle claqua la porte derrière elle avant de se jeter sur ses lèvres, ne contenant absolument la passion et la fougue qu'elle éprouvait pour lui. Il fallait que depuis le début, ils se promenaient chacun de frustration en frustration, et cela ne faisait que s'accumuler. Grace était tout de même un petit peu nerveuse. Cela faisait une éternité qu'elle n'avait pas couché avec un homme. Du moins, pas de rapport direct. Son mari parvenait à lui procurer une certaine satisfaction avec ses mains habiles, mais ça ne valait tout de même le rapprochement entre les deux corps. Elle l'embrassait longuement, puisant en lui tout cet amour qu'il avait à donner et dont il voulait très certainement se débarrasser. Il y avait des instants où la fougue laissait place à une grande tendresse, avec de doux baisers et des regards qui s'échangeaient. Elle ne voulait pas coucher avec lui comme il avait pu le faire avec sa maîtresse, habillés, dans un couloir. Non, elle voulait que tout soit bien fait, parfaitement orchestré. Tout en continuant de l'embrasser, elle lui retira alors dans un premier temps sa veste, avec une lenteur certaine. "Mon visage vous inspire-t-il à nouveau ?" souffla-t-elle entre deux baisers. "Parce que j'aimerais beaucoup passer commande..." Qu'il la dessine comme bon lui semblait, Grace voulait surtout qu'il garde ses yeux rivés sur elle pendant tout ce temps, n'avoir que son attention. C'était une autre forme d'intimité qu'elle avait tout autant hâte d'expérimenter.

crackle bones
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

joamie + from a life to another - Page 3 Empty
Message(#)joamie + from a life to another - Page 3 EmptyMer 28 Sep 2016 - 0:57


☙ from one life to another


« Vous n'avez plus à le rêver. » ais-je répondu au bord de ses lèvres avec un petit sourire, retrouvant la malice qui m'avait quittée bien longtemps. « Je suis tout à vous. » Non pas comme j'ai pu l'être à présent avec qui que ce soit. Elle saura la différence. Je ne serai pas ce morceau de viande pour elle, l'amant à sa disposition. Je serai vrai pour elle, pour une fois. Je ne lui ferai pas seulement don de ma personne, mais aussi d'une partie de mon âme. Je la lui cède ce soir, m'avouant vaincu dans cette bataille. L'amour aura pris le dessus sur moi, sur nous. Nous sommes bien trop à découvert dans le couloir, visibles par les regards médisants. Ce genre d'aventure est toujours discrète, car il y a constamment une paire d'yeux trop pieuses qui épie et rapporte tous ces pêchés à la chapelle pour que les hérétiques soient connus de tous. Tout femme ayant une aventure avec moi en connaît les dangers et la gravité de ses crimes. Ne serais-ce que l'envie d'avoir un homme dédié à son propre plaisir est perçu comme une hérésie méritant une punition. Encore faut-il être attrapé. C'est un risque qu'elles acceptent de prendre pour avoir droit à un amant dévoué pour une nuit dans leur vie. Nulle femme n'est supposée tirer du plaisir, mais tout le monde sait que cela est le cas. Une énième hypocrisie ecclésiastique que les femmes osent défier pour ma compagnie. C'est on ne peut plus flatteur je dois l'avouer. Grace se lance dans une relation hors mariage, et pour certains prêtres, cela vaut la mort. Si cela se sait, elle pourrait être répudiée, impossible à remarier. Elle en a sûrement conscience, c'est pourquoi nous filons nous cacher chez elle. Entre ces murs, personne n'en saura rien. Nous rejoignons sa chambre, et une fois la porte fermée, le secret est scellé. Il n'y a plus qu'elle et moi, et ce désir dévorant enfin libéré qui nous pousse à nous dévorer l'un l'autre. Ma veste est le premier vêtement à tomber. C'est à maudire la mode d'être aussi compliquée. Je souris à Grace qui décide que j'aurai finalement le droit de la peindre. « Votre commande est déjà prête. » Le portrait est dans mes appartements attendant qu'un beau cadre vienne le sublimer. La peinture sèche de la veille. Je devine les petites mains de la jeune femme qui se glissent dans son dos pour défaire la première couche de sa robe. Délicatement, je la retourne, et mes doigts prennent la place des siens sur les liens qui la nouent. « Laissez, c'est mon travail après tout. » dis-je tout bas. Pendant que mes lèvres embrassent son cou, sa nuque, je lui retire les pans bleus de tissus qui la couvrent. Avec la même habileté et la même patience, je défais lentement le corset en dessous. « J'espère que vous n'êtes pas trop chrétienne. Ou que vous savez garder les secrets. » Non pas que je craigne qu'elle file nous dénoncer après coup dans une confession qui nous serait tous deux préjudiciable. Mais parce qu'elle pourrait être elle-même choquée de la manière dont je compte me comporter et qui est loin d'être acceptée par les religieux. Je me penche à son oreille pour le lui expliciter ; « Parce qu'il ne restera rien sur vous. » L’Église est parvenu à tous nous rendre honteux des corps qui sont supposés avoir été façonnés par Dieu, à son image. La nudité est une question qui ne se pose plus. Personne n'exerce son devoir conjugal dans un minimum de tissu. Mais cette fine robe qui l'habillera une fois que j'en aurai terminé avec son corset lui sera aussi retirée avec moi. D'ailleurs, celui-ci libère enfin sa poitrine et sa respiration. Je fais faire demi-tour à Grace afin qu'elle me fasse face. Délicat dans chaque geste, je récupère ses lèvres dont j'ai été séparé trop longtemps. Mon regard est doux, rassurant. « Ne le prenez pas comme… un manque de respect ou de pudeur. » je poursuis tout bas en saisissant les bretelles du dessous de robe pour leur faire quitter ses épaules. « Disons que c'est… pour l'art. » Lentement, je la mets à nu. « Et parce que je veux pouvoir vous admirer toute entière quand je fermerai les yeux une fois que je serai loin de vous. » Je me demande si même son mari a pris le temps de l'admirer ainsi. Ou s'il faisait partie des idiots répugnés par la chair alors que l'on ne fait pas plus merveilleux et beau que le corps d'une femme. Je m’assois sur le bord du lit un instant que je passe à l'observer de près, comme une de ces sculptures antiques. Mon coeur bat à toute allure tant elle est belle, et tant je brûle de sentir cette peau pâle contre la mienne. D'être tout à elle, et elle toute à moi.
 
CODE ☙ LOONYWALTZ
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

joamie + from a life to another - Page 3 Empty
Message(#)joamie + from a life to another - Page 3 EmptyMer 28 Sep 2016 - 1:40

from a life to another
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


Grace comprit dans ses mots qu'il était extrêmement rare qu'il se donne ainsi à une femme. Ses autres conquêtes, ce n'était que pour le plaisir de chair. Mais cette fois-ci, il s'agissait d'une toute autre affaire, à exécuter avec bien plus de précision et d'attention que n'importe quel autre. Afin d'éviter de répandre cette rumeur là dans la Cour, ils partirent discrètement d'Hampton Courts, loin des regards indiscrets ou envieux. Ils s'enfermèrent rapidement dans la chambre de la jeune femme, où ils pouvaient faire ce que bon leur semblait. Entre deux baisers langoureux, la Comtesse se permit de renouveler finalement sa commande. Elle le regarda d'un air à la fois surpris et ravi lorsqu'elle l'entendit dire que c'était déjà fait. "Je croyais que vous n'arriviez pas à me dessiner, que vous n'en aviez plus l'envie." lui dit-elle au bout de ses lèvres afin de le taquiner. Pendant qu'elle parlait, ses mains glissaient dans son propre dos afin de défaire sa robe. Cela prenait tout autant de temps à mettre qu'à enlever. Celso finit par vouloir le faire lui-même, invitant la petite blonde à lui tourner le dos. Pendant qu'il s'occupait du corsage, il parsemait son cou de baisers. Chacun d'entre eux fit frissonner Grace, qui fermait les yeux pour ne sentir que sa bouche sur sa peau. "Disons que je sais garder les secrets au point où certains de mes amis proches viennent me confier des faits inavouables, mais qui leur pèsent bien trop sur leur conscience." répondit-elle tout bas, avec un faible sourire. Le jeune homme devait bien se douter qu'elle n'allait jamais dénoncer ce qui allait se passer cette nuit là. Dès lors que Grace n'avait plus son corset sur elle, elle se sentait déjà nu. Non pas qu'elle complexait sur son propre corps, elle savait qu'elle avait des atouts. Mais elle tentait de se rappeler si son défunt mari l'avait déjà vu entièrement nu, et elle n'en avait pas le moindre souvenir. Il aimait tout autant toucher sa poitrine ou intimité, elle ne se souvenait pas qu'il ait osé ne serait-ce qu'une seule fois poser son regard sur elle, sur son corps dépourvu de tout vêtement. Le portraitiste la sortit de cette pensée en la faisant faire demi-tour. Elle n'aimait pas être dans cette situation de faiblesse, ça ne lui ressemblait pas. Puis elle se demanda s'il y avait véritablement un rapport de force ou de faiblesse à cet instant. Elle n'en était pas si sûre. Celso l'embrassa avec tendresse. Il plongeait son regard dans le sien, lui faisant habilement comprendre qu'il comptait la déshabiller totalement. Les doigts du bel homme prirent avec délicatesse les bretelles du dernier vêtement qui était sur les épaules de Grace. Elle se mit à trembler très légèrement, malgré le regard serein et rassurant de son amant. Pourtant, elle ne bougeait pas d'un pouce et se laissait faire. "Et si vous n'aimez ce que vous verrez ?" finit-elle par demander avec une certaine incertitude. Grace savait que les artistes voyaient une personne d'une manière totalement différente que le reste de la société. Ils voyaient bien au-delà des tissus précieux, des bijoux coûteux, ou des coiffes et tiares sublimant un visage. Ils cherchaient ce qu'il y avait de plus vrai au travers d'un homme ou d'une femme en les retranscrivant sur un tableau, dans un poème dans une sculpture. Grace avait entendu parlé de cet artiste italien ayant fait une statue de David entièrement nu. L'on se plaisait à représenter toute sorte d'être illustre sans le moindre vêtement, mais l'être humain devait être gêné de son propre corps. Le coeur de Grace se mit à battre de plus en plus vite lorsqu'elle sentit le vêtement glisser le long de son corps. Alors, le bel homme s'installa au bord du lit, les yeux rivés sur elle. Elle ne savait pas pourquoi elle ne se cachait pas de lui, elle était si embarrassée. Peut-être qu'elle s'était vite mise à apprécier la manière dont il la contemplait. Muet, il semblait regarder chaque détail, les mémoriser pour pouvoir les revoir indéfiniment le temps de son voyage en Italie. Comme si elle était la plus belle chose qui soit. Grace aimait qu'il la regarde ainsi. Et malgré les minutes qui s'éternisaient, il ne semblait pas s'en lasser. Elle finit par prendre délicatement sa main afin qu'il se relève. Elle embrassa délicatement ses lèvres avant de lui retirer son chemiser, le mettant ainsi torse nu. Elle ne se souvenait plus à quand remontait la dernière fois qu'elle avait vu un homme aussi peu vêtu. Le bout de ses doigts effleurait son torse parfaitement structuré. Sa peau était si douce, si chaude. Les yeux rivés dessus, elle admirait chaque traits, chaque détail, sur lequel elle passait ensuite ses doigts. Elle se demandait si toutes ces femmes avec qui il avait couché avaient pris le temps d'admirer sa beauté extérieure et intérieure. Grace avait l'impression que c'était sa première fois. Certes, les circonstances étaient bien différentes, et elle était très jeune lorsqu'elle avait perdu sa virginité. Malgré le grand respect qu'avait son mari pour elle, celui-ci n'avait jamais pris autant de temps à la déshabiller et à l'admirer comme Celso le faisait. La Comtesse s'apprêtait à coucher avec un homme pour qui les sentiments étaient venus sans la moindre union, et c'était nouveau pour elle. Ce n'était pas un devoir, c'était une envie, un désir ardent. Et cela changeait du tout au tout. Elle était nue face à lui, et il n'allait pas tarder à l'être face à elle. Il était certainement beaucoup moins nerveux qu'elle. Elle déposa ses lèvres sur le haut de son torse, à sa hauteur. Puis elle fit quelques autres baisers ici et là avant de remonter le long de son cou et de sa mâchoire pour l'embrasser. Là, elle se colla à lui, collant son torse au sien. Il avait la peau si chaude, c'était réconfortant, et fit accélérer le rythme cardiaque de la jeune femme. Ils avaient tout le temps du monde, et elle comptait bien profiter de chaque minute.

crackle bones
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

joamie + from a life to another - Page 3 Empty
Message(#)joamie + from a life to another - Page 3 EmptyMer 28 Sep 2016 - 16:52


☙ from one life to another


La question d’une Grace nerveuse me fait sourire en coin. « Ne dites pas de sottises. » Ce n’est pas tellement ce que je vois qui est important, qu’importe à quel point je peux me montrer superficiel par moments. Ce n’est pas pour cela qu’elle a gagné mon cœur, même si son regard bleu a conquis mon attention avant le reste. Je ne choisis pas l’enveloppe de celle que j’aime, ni ce que j’en aime, et celle-ci ne changera pas parce qu’un détail me déplaît. Je ne peux que l’adorer toute entière. Je ne doute pas un seul instant d’aimer tout ce que la jeune femme est. Et s’il devait y avoir des défauts, j’apprendrai à les aimer aussi. Nul n’est parfait. Mais comme je le pensais, Grace est parfaite, sous toutes les coutures. A mes yeux, elle est sublime. Malgré la nervosité que je lui devine, même si sa respiration tremble un peu, elle me laisse l’observer un moment, la découvrir et graver cette image dans un coin de ma tête. Je dois tout retenir, ne rien oublier, pas un détail, pas un grain de beauté. De la pâleur de sa peau au creux de sa taille en passant par le galbe de sa poitrine et la courbe de ses jambes, cette fois, je l’admire d’assez près pour pouvoir la peindre de mémoire si je le veux. Grace me tire de cette contemplation et me relève afin de me déshabiller un peu plus à mon tour. Je la laisse m’ôter ma chemise et mettre le haut de mon corps à nu. Elle aussi, elle prend le temps d’observer. Dieu sait combien de temps mon voyage durera. Les allers et venues entre l’Angleterre et l’Italie sont nombreux et généralement sans contretemps, mais nul n’est à l’abri d’être au mauvais endroit au mauvais moment. Mes affaires sont également complexes, laborieuses. Peut-être que les jours deviendront des mois. La pensée me traverse que peut-être que je ne la reverrai jamais. Ou pire, de revenir pour la découvrir mariée. Elle ne m’attendra pas. On ne la laissera pas m’attendre. Je glisse mes doigts à travers ses cheveux blonds alors qu’elle dépose quelques baisers sur mon torse et mon cou. Mes doigts se resserrent et rapprochent son visage ; je caresse ses lèvres avec une tendresse et une ardeur mélangés. La jeune femme se colle à moi, afin que nos corps découvrent la chaleur et la douceur de la peau de l’autre. Je sais déjà que j’adore la manière dont sa présence m’enrobe, dont ses doigts filent entre mes mèches brunes pour qu’elle puisse se hisser jusqu’à mon visage. C’est avec la même lenteur et la même délicatesse qu’elle défait, dénoue, débarrasse mes jambes de chaque centimètre carré de tissu qui les recouvre encore. Jusqu’à ce qu’il n’en reste plus un seul, et que je me retrouve aussi nu qu’elle sous ses yeux. Je me demande ce qu’elle en pense à cet instant, si cela lui plaît ou la choque. Si elle pense avoir laissé le démon entrer dans sa chambre comme j’en ai parfois eu la remarque. Je n’ai rien à cacher, pas pour Grace en tout cas. Chaque bout de chair est à elle si elle en veut. Je prends sa main et l’attire jusqu’au lit. Elle s’installe pudiquement comme on le lui a appris, dans la seule position qui lui est autorisé en tant que Lady. Je souris en coin ; elle ne l’a peut-être pas remarqué mais ses longs cheveux tombent en cascade sur sa poitrine pour la couvrir et lui donner le plus adorable des airs ingénus. Du bas du lit, je m’approche et remonte le long de son corps en déposant quelques baisers sur son ventre. Je dégage les mèches qui couvrent ses seins afin de pouvoir les caresser avec tendresse. Quand je retrouve ses lèvres, mon corps se colle immédiatement au sien ; s’épousant à la perfection, ils se suivent désormais dans chacune de ces ondulations inspirées par le désir grandissant. J’attends encore un peu. Nous avons le temps de nous imprégner de ces caresses, ces frôlements qui laissent échapper les premiers soupirs, et de nous embrasser inlassablement. Et parfois, je me laisse simplement happer par son regard.
 
CODE ☙ LOONYWALTZ
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

joamie + from a life to another - Page 3 Empty
Message(#)joamie + from a life to another - Page 3 EmptyMer 28 Sep 2016 - 17:52

from a life to another
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


joamie + from a life to another - Page 3 3180130893

Il retenait le moindre détail, et semblait être satisfait de la moindre chose qu'il pouvait remarquer. Grace avait désormais les cheveux défaits, et il y glissait délicatement ses doigts alors qu'elle découvrait avec ses lèvres la peau de son torse. Elle aimait sa chaleur, elle se sentait en sécurité, ainsi collée à lui, dans ses bras. Lorsqu'elle atteignit à nouveau ses lèvres, ils s'embrassaient avec amour et tendresse. Par moment, ils peinaient à dissimuler l'envie que l'un avait pour l'autre, rendant, le baiser particulièrement langoureux. Grace avait la sensation d'avoir attendu cela toute sa vie. Estimant qu'elle en avait aussi le droit, elle lui retira avec lenteur et application les derniers vêtements qui lui restaient. Nu à elle, Celso s'assumait parfaitement et ne cherchait rien à cacher. Elle n'avait pas vu d'homme nu depuis une éternité, elle ne savait même plus si elle avait vu son mari ainsi, un jour. Du moins, elle était certaine qu'il n'était pas aussi bien bâti que le bel artiste. Ce dernier n'avait également aucun problème d'impuissance, de ce que Grace pouvait voir. Elle prenait le temps de l'admirer, n'ayant jamais rien vu d'aussi beau. Se mettre ainsi à nu était quelque chose qu'elle ne connaissait pas, il fallait dire que ça l'effrayait un peu. Mais il avait toujours un regard, une caresse ou un sourire qui cherchait à la rassurer, à la mettre en confiance. Elle finit par se dire que c'était peut-être le seul moyen pour que deux êtres qui s'aimaient puissent être le plus proche l'un de l'autre. En lui prenant délicatement la main, Celso l'approcha du lit, afin qu'elle s'y allonge comme elle l'avait toujours fait. Encore là, il prit un certain moment pour l'observer, avec un sourire en coin. Désormais au pied du lit, il remonta progressivement sur son corps, déposant de nombreux baisers sur son ventre. Il dégagea même ses cheveux de sa pointrne afin de pouvoir les caresser et les embrasser, jusqu'à arriver à hauteur de ses lèvres. Le sentir tout contre elle fit exploser son coeur. Il exerçait de très légers mouvements de hanche qu'elle suivait harmonieusement avec son propre bassin. Ils avaient envie l'une de l'autre, mais ils se montraient particulièrement patients. Parfois, ils ne faisaient que se regarder longuement. Grace laissa échapper de temps en temps des soupirs lorsqu'elle sentait sa virilité caressait ainsi son entrejambe. Il n'avait pas idée combien elle le désirait, combien elle ne le voulait que pour elle. Elle espérait déjà qu'il revienne glorieux de son voyage en Italie et qu'il soit titré, cela leur permettrait d'envisager un mariage. Comme lui ne supporterait certainement pas qu'un homme ne partage sa couche, Grace savait d'avance qu'elle ne supporterait pas qu'un autre après lui ne lui fasse l'amour. La jeune femme prit alors l'une des mains de Celso, qu'elle déposa sur sa cuisse. Elle la guida ensuite jusqu'à son fessier, puis son ventre, ses côtes, et son sein. Il avait mémorisé visuellement son corps, elle voulait qu'il se souvienne de ses formes qu'il avait pu toucher et caresser avec ses mains. Cela lui permettait aussi d'y marquer en quelque sorte son territoire, une idée que Grace appréciait, même si ce n'était qu'illusoire. Elle prit d'assaut ses lèvres alors que leur corps se mouvait à l'unisson de plus en plus intensément. Les soupirs se multipliaient, elle pouvait sentir la peau de Celso devenir brûlante. Elle s'essayait également à parcourir la peau de son dos. Son toucher était timide, parfois, elle effleurait à peine sa peau. Sans qu'elle ne s'en rende véritablement compte, ses jambes avaient fini par encercler sa taille. Elle adorait sentir ses doigts glisser sur son corps ou se mêler à ses mèches blondes pour lui offrir un baiser des plus langoureux. Au bout de longues minutes de baisers et de contemplation, Celso finit par guider sa virilité afin de l'introduire délicatement en elle. La jeune femme fit un long gémissement, ses doigts se crispant sur la peau de son amant. Son coeur battait à toute vitesse, c'était intenable, et le sentir ainsi en elle lui apportait un plaisir certain qu'elle n'arrivait pas à décrire. Son bassin effectuait quelques mouvements de va-et-viens qu'elle ne contrôlait pas, son corps redécouvrant totalement le plaisir de la chair.

crackle bones
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

joamie + from a life to another - Page 3 Empty
Message(#)joamie + from a life to another - Page 3 EmptyMer 28 Sep 2016 - 19:12


☙ from one life to another


joamie + from a life to another - Page 3 3180130893

C’est autre chose de se donner par amour, tout autre chose. Prendre du plaisir avec une femme satisfait pour un temps et apaise le désir de manière momentanée. Se donner corps et âme à l’être aimé nourrit chaque parcelle de votre être et vous redonne vie. A aller de conquête en conquête je savais que je n’aurais jamais été pleinement satisfait, jamais repus, ce qui ne pouvait me pousser qu’à continuer d’aller de femme en femme et de lit en lit pour trouver un plaisir éphémère. C’est une quête sans fin. D’autant plus que d’avoir connu rendait cette éternelle recherche du plaisir désormais sans le moindre sens. Mon corps le savait, mon esprit le savait, et c’est pourquoi toute aventure m’ennuyait dès son commencement, pourquoi je me désintéressais de tout. Parce qu’il n’y avait plus qu’un moyen d’être satisfait –mais pas seulement satisfait, véritablement heureux pendant un instant- et je m’y refusais catégoriquement. C’aurait été ma malédiction, de errer et d’aller d’une amante à l’autre jusqu’à ce que l’église n’en puisse plus de mes frasques et me fasse tuer pour hérésie. La différence entre toutes ces aventures et cette nuit avec Grace se sent dès le début. Dans la teneur des baisers, dans les regards, et surtout dans la manière dont mon cœur s’emballe. Je ne suis pas nerveux, je suis ravi ; dieu sait depuis combien de temps je n’ai pas réellement fait l’amour à une femme, ou même depuis combien de temps je n’ai été aimé ainsi. J’ai hâte d’être tout à elle, plus que je ne le suis déjà. Je sais que pendant un moment où il n’y aura qu’elle et moi, je serai heureux et comblé. Nous ne ferons qu’un et j’emporterai un peu de ce sentiment avec moi. Je le chérirai s’il doit être mon seul souvenir de ce genre. Alors il doit être parfait. Je me délecte de chaque baiser échangé avec ma petite Lady, j’assimile sa chaleur à travers ma propre peau. Je la laisse guider mes mains et m’inciter à parcourir toutes ses courbes. Tout est plus beau, plus doux, plus délicieux parce que c’est elle. Pendant ce temps, nous ne cessons de nous coller un peu plus l’un à l’autre, par ces jambes que la jeune femme enroule autour de ma taille, par ces caresses de mon intimité sur la sienne, aimantés par ce désir qui finira par nous pousser tout naturellement à l’acte. Des joues au bas des reins, je brûle de l’intérieur. L’envie me consume, et lorsque je n’en peux plus je nous unis en m’introduisant lentement en elle. Grace pousse un gémissement que j’avale au bord de ses lèvres, avant de mes prendre d’assaut avec passion. J’étouffe dans les poumons de Grace quelques soupirs de plaisir procuré par les premiers mouvements. Afin de pleinement profiter de chaque seconde, je nous plonge dans une houle délicate et ample dans laquelle chaque caresse se ressent à travers tout le corps. Je me devine allant et venant en elle inlassablement, pendant que je cherche sa langue, embrasse son cou, caresse sa poitrine, entrecroise nos doigts. Je ne pense plus ; le moindre de mes muscles frémit pour elle, et mon cœur grossit un peu plus de minute en minute. Alors je ne peux pas douter de l’amour que je porte à Grace, il devient une évidence. Je suis complètement épris de ce regard qui me fait sentir plus vivant. Ce moment nourrit toutes mes espérances ; je dois revenir d’Italie avec un nom, un titre, recouvrer tout ce qui m’appartient, et à la fin, je la retrouverai elle, et j’en ferai mon épouse. J’émets de plus profonds râles, la cadence s’intensifie d’elle-même. La jeune femme me serre un peu plus fort, ses doigts s’accrochent à mon dos. Encore un peu plus fort. Mon corps brûlant s’est couvert de sueur, mes reins battent un rythme passionné. Un peu plus vite. Mon front se pose sur celui de Grace, l’air manque et nos lèvres ne peuvent plus se joindre que pour quelques baisers furtifs. En revanche, nos regards se sont plantés l’un dans l’autre et il est impossible de détourner les yeux. Oui, elle est sublime, parfaite en tous points. Nous nous complétons à la perfection, comme si nous étions conçus pour cela. Son territoire s’étend désormais à toute mon âme, son nom se glisse dans mes gémissements. J’adore tout bonnement la manière dont elle soupire le mien. Le visage logé au creux de son cou, j’amorce les ultimes coups de reins qui auront raison de moi. Et d’elle, puisque je sens sous mon corps toute sa petite silhouette se crisper, ses doigts se planter dans mon dos. Puis résonne à mon oreille son cri de plaisir. Avant de céder, je m’arrête. Je serre les dents et supplie quelques secondes mon corps de ne pas craquer, comme à chaque fois. Mes muscles restent contractés le temps que mes ardeurs se calment. J’ai pris l’habitude de cette frustration. Me remettant de mes émotions, j’embrasse tendrement Grace. J’ai l’impression que les battements de mon cœur me font trembler des pieds à la tête, et ils font tous résonner mon amour pour elle.
 
CODE ☙ LOONYWALTZ
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

joamie + from a life to another - Page 3 Empty
Message(#)joamie + from a life to another - Page 3 EmptyMer 28 Sep 2016 - 20:41

from a life to another
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


joamie + from a life to another - Page 3 3180130893

Contrairement à bien d'autres hommes, Celso était extrêmement respectueux envers la jeune femme. Que ce soit au niveau physique ou moral, il ne faisait que la chérir. Avant même qu'il n'ait rapproché son corps au maximum, elle savait déjà qu'elle voudrait que chacune de ses nuits soient avec lui. Qu'il l'aime comme il était en train de le faire et qu'il lui fasse l'amour sans aucune retenue. Le désir était tel qu'ils finirent par céder avec délice. Le jeune homme commençait alors ses mouvements de reins, partageant le plaisir que cela lui procurait en laissant Grace inspirer chacun de ses soupirs. Tout en l'embrassant, venant même parfois chercher sa langue - ce qui surprit la Comtesse, il caressait sa poitrine avec ses mains, qui se promenaient où bon leur semblait parce qu'il savait qu'il en avait le droit. Grace aimait sentir ainsi ses mains sur elle, empoignant sa chair ou effleurant à peine son épiderme. Malgré lui, Celso accéléra ses mouvements de bassin, s'engageant ainsi peu à peu dans une houle passionnée. Grace se laissait transporter dans ce plaisir. Elle comprenait alors qu'une vie sans lui devenait totalement inenvisageable. Au bout d'un moment, il ne pouvait même plus l'embrasser avec ardeur, tant ils commençaient à manquer d'air avec ce rythme soutenu. Grace avait planté ses ongles dans son dos, sentant une vague de plaisir prendre peu à peu possession de chaque partie de son corps. Elle se laissait absorber par ses si beaux yeux, voyant que le plaisir était on ne peut plus partagé entre leur corps qui se couvrait d'une fine particule de sueur. Cela ne fit que sublimer les traits de Celso, avec la lueur des bougies qui éclairaient la pièce. Lorsque Grace n'était plus si loin du point de non retour, Celso avait adopté un rythme intense, on ne peut plus passionné. Elle sentit alors chacun de ses muscles se raidir en même temps que sa respiration se coupait. Et lorsqu'elle put expirer, elle évacua un long gémissement de plaisir, qui relâcha peu à peu son corps de cette immense vague de plaisir. Il effectuait quelques mouvements de rein, et elle l'observa se contenir du mieux qu'il pouvait afin qu'il ne jouisse pas en elle. Les risques étaient là, mais il aurait pu se libérer en dehors d'elle, ça ne l'aurait pas gêné. Une fois qu'il avait arrêté ses mouvements, il l'embrassa avec tendresse. Afin d'éviter tout accident, il s'était délogé d'elle pendant qu'il se concentrait sur ses lèvres. Elle se doutait bien qu'il devait avoir l'habitude de ne pas aller jusqu'au bout de son propre plaisir pour de multiples raisons. Alors, délicatement, l'une des mains de Grace effleura son intimité pour lui offrir quelques caresses. Les discussions avec l'autre Comtesse n'étaient pas toujours très catholiques, ne pouvant s'empêcher de raconter quelques unes de ses nuits avec son amant. Et elle avait souvenir que ce genre de caresses rendait fou tout homme. Peut-être serait-ce suffisant pour qu'il ait également cet orgasme. Il y avait aussi droit. Et même s'ils ne pouvaient pas aller au bout de leur désir de s'accoupler, il pouvait se permettre également de jouir en la présence de celle qu'il aimait. Il finit par s'allonger à côté d'elle, sur le dos. Grace se colla à lui pour poursuivre ses caresses tout en continuant de l'embrasser amoureusement. Jusqu'à ce qu'il cède à son tour et qu'elle sente ses muscles s'apaiser après un long râle de plaisir. Elle le laissa à peine reprendre son souffle qu'elle l'embrassa langoureusement. Elle appuya sa tête contre son épaule. Les doigts de Celso caressaient doucement sa peau, et un moment de silence régna. "Je n'ai pas sommeil. Je n'ai pas envie de dormir." finit-elle par dire tout bas. Elle savait que si elle fermait les yeux, lorsqu'elle les rouvrira, ce sera le petit matin, et il ne sera certainement plus là, déjà sur un navire, loin d'ici. "C'est comme si... Je vous avais attendu toute ma vie." Jamais Grace ne s'était sentie si aimée et adorée par un simple regard, ou une simple caresse. Elle finit par se redresser afin de pouvoir l'embrasser amoureusement. Ils désiraient tous les deux la même chose; que Celso revienne glorieux, avec un titre et ainsi pour pouvoir l'épouser. "J'aime sentir vos mains et vos lèvres sur moi." dit-elle dans un murmure avant de passer une jambe de l'autre côté de son corps afin de se retrouver à califourchon sur lui. Elle prit d'assaut ses lèvres, ne pouvant se passer de l'embrasser.

crackle bones
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé
  

joamie + from a life to another - Page 3 Empty
Message(#)joamie + from a life to another - Page 3 Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

joamie + from a life to another

Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4 ... 15 ... 27  Suivant