@Heidi Hellington m’explique que @Edward Fitzgerald est un de ses clients. J’apprends au passage qu’elle est créatrice de vêtements. On ne discute pas bien plus longtemps parce qu’elle reprend de parler à Edward qui est toujours dans le vague. Je regarde ses constantes et je prie pour que le bateau fasse demi tour le plus rapidement possible. S’en suis l’épisode où @Vittorio Giovinazzo et moi allions attacher le type qui nous a attaqué. Ce fou saute par dessus bord. @Yasmine Khadji s’inquiète de sa personne et je lui fais « oui » de la tête pour lui faire comprendre qu’il est hors de danger. @Charlie Hazard-Perry nous a indiqué qu’il l’avait vu.

« Il a attrapé la bouée. »

On déplace Edward tous ensemble et Yasmine nous fausse compagnie, apparemment il y a une autre urgence médicale. Je lui fais un signe de tête pour lui faire comprendre qu’elle peut y aller, que je reste avec Edward et Vitto. J’écoute d’une oreille la conversation entre @Heidi Hellington et @Elio Harrington. Contrairement à moi, elle a l’air de connaître du monde sur ce bateau cette jeune fille. J’observe Elio et je le trouve un peu curieux d’être habillé ainsi. Je ne fais pas de remarque pour autant. Il doit avoir de bonnes raisons je suppose. Heidi lui fais d’ailleurs la remarque et il esquive la question. Curieux. Un cri se fait entendre et je me demande de quoi il s’agit encore. Il faut vraiment que ça cesse. Je crois reconnaître @Sofia Axworthy mais je suis trop occupé avec Edward, je n’y prête pas plus d’attention. Charlie non loin parle d’une radio pour contacter les gardes côtes, il parle du personnel aussi. C’est une bonne question. Moi je n’ai pas bougé d’ici, je ne sais pas du tout ce qu’il s’est dit lors du rassemblement. Charlie et Sofia s'éclipsent. Et là d’un coup, je le sens, je l’entends, les moteurs du bateau sont de nouveau en route et nous sommes en train de faire demi tour.

« Ah, enfin une bonne nouvelle on dirait. »

En espérant que le bateau rentre au port à vive allure. Il faut qu’on regagne la terre ferme le plus rapidement possible.

Couleurs :

Je n’avais jamais ressenti autant d’émotions contradictoires qu’à l’instant même. Partagée entre la panique, le soulagement de retrouver un visage connu, l’angoisse que mes proches soient blessés et l’appréhension grandissante concernant l’état d’Edward. « Tu-Tu savais que j’étais là ? » demandait #Elio. « Je t’ai aperçu avant que tu ne disparaisses dans la foule, tu étais avec un type (#Aaron) que je ne connais pas. » lui expliquais-je alors qu’il enchaînait avec une nouvelle question, à propos d’#Edward cette fois-ci. « Il est avec toi ? Qu’est ce qui lui est arrivé ? » Jetant un nouveau regard à l’homme inconscient, je répondais à Elio : « Je ne suis pas venue avec lui non. Mais je le connais du boulot. Il s’est fait poignarder par le cinglé » dis-je l’air sinistre. Une fois #Edward sur le brancard de fortune, je m’étais jetée au cou d’#Elio, comme pour m’assurer qu’il était bien vivant et en pleine forme « Ne t’inquiète pas… Je suis là, je ne vais nulle part. » Mais un cri strident nous séparait bien vite, faisant monter la pression d’un cran, si cela était encore possible, nous poussant à battre en retraite. « Une femme a trouvé une main… Elle est encore chaude et il y a un mot avec… C’est l’homme qui nous parle c’est lui qui a fait ça… Et il ne va pas s’arrêter là. » nous informait un type que je n’avais encore jamais vu. Et cette nouvelle information m’amenait à songer à Douglas que j’avais perdu sur le bateau lorsque les lumières s’étaient éteintes : « Douglas est là lui aussi ? Non je… Je ne l’ai pas vu. J’étais avec #Charlie et #Sofia et… Je les ai perdus. » disait-il en cherchant ses amis du regard et j'hochais la tête pour lui confirmer la présence de Douglas. J’étais tellement inquiète que même la mention de #Sofia n’avait pas réussi à me faire tiquer. Il fallait vraiment que je mette la main sur Douglas avant que ce tueur ne le fasse avant. « Je… devrais peut-être essayer de trouver Douglas… » proposait Elio, aussi pâle que moi. Je glissais ma main dans la sienne, entrelaçant nos doigts. « On ira, je viendrai avec toi. Peut-être qu’on retrouvera #Charlie et #Sofia par la même occasion » suggérais-je, tâchant de rester optimiste. « Mais il faut peut-être avant qu’on aide #Vitto et #Kane à s’occuper d’Ed » suggérais-je. Si l’homme était maintenant sur un lit d’appoint, il était évident que l’italien ne pourrait pas faire grand-chose maintenant qu’il avait la main entaillée. « Où est-ce qu’on bouge ? » demandais-je alors, attrapant d’ores et déjà un coin du lit pour le pousser, jetant un coup d’œil à #Edward qui me semblait un peu plus blanc à chaque instant. « J’espère qu’il ne perd pas trop de sang… » soupirais-je, la peur au ventre. Rapidement, nous avions commencé à pousser le lit, jetant régulièrement des coups d’œil inquiets aux alentours à la recherche du moindre mouvement suspect. « Je commence vraiment à me demander quel but et quel plan suit ce type » demandais-je, plus à moi-même qu’aux autres, en faisant référence au tueur. S’il avait fait une nouvelle victime et qu’il avait décidé de s’amuser à disperser ses membres un peu partout dans le bateau, il était difficile de savoir jusqu’où il était prêt à aller dans sa boucherie. Finalement, le bateau se mettait à avancer de nouveau, dans quelle direction, ça restait une question. « Ah, enfin une bonne nouvelle on dirait. » indiquait #Kane et je ne pouvais m’empêcher de me montrer septique : « Ou une encore plus mauvaise nouvelle » Si ce type avait pris les commandes du bateau, dieu seul savait ce qu’il allait advenir de nos pauvres carcasses. Pour sûr, cette histoire était loin d’être terminée.

Couleurs  :

Une fois de plus, nous avions perdu #Elio dans la foule rassemblée sur le pont, nous retrouvant seuls, #Sofia et moi pour voir ce type passer par-dessus le bastingage. Je m’inquiétais aussitôt de l’état de la demoiselle qui répondait : « Je. J'sais pas. Ils ont dit qu'il avait blessé quelqu'un. C'est peut-être lui. » suggérait-elle et je levais les épaules, incapable de savoir qui pouvait bien être ce tueur. Mais j’avais comme l’impression que les événements de la soirée n’étaient pas terminés, qu’ils ne faisaient que commencer même. De toute façon, un cri effroyable venait confirmer mes pensées. Je perdais patience, bloqué sur ce maudit bateau avec rien d’autre que la perspective d’attendre que ne vienne mon tour. Il fallait que je m’occupe l’esprit, au moins fictivement. Et les questions autour de l’équipage de ce bateau commençaient à s’accumuler. Je réfléchissais à voix haute, m’adressant à moitié à #Sofia qui m’écoutait avant de s’exclamer. « Viens ! » s’était-elle exclamée en me tirant brusquement avec elle, zigzaguant parmi la foule. Mes doigts fermement accrochés aux siens, je la suivais sans broncher, la laissant mener la danse pour une fois, curieux de savoir quelle idée elle avait eu. « Faut qu'on trouve quelque chose pour nous défendre. » Là -dessus, je ne pouvais qu’être d’accord avec elle, cherchant comme elle autour de nous de quoi nous défendre quand #Sofia repérait un extincteur, dont elle se saisissait aussitôt. « Regarde, y'a des caméras de sécurité. » Il pointait de sa main libre des caméras et je lui lançais un regard satisfait. « Brillant » comprenant aussitôt où elle venait en venir. « Il doit y avoir une salle de contrôle, ou un truc du genre. Faut qu'on la trouve. Peut-être que les agents de sécurité sont à l'intérieur. » Nos esprits se rencontraient, donc. J’adhérais totalement à son plan, décidé à essayer en plus d’obtenir davantage d’informations. « C’est reparti pour un tour » lâchais-je avec un petit sourire grave, songeant que ce n’était qu’une mission de plus à laquelle nous participions. J’attrapais alors une barre de fer trouvée par terre, sûrement venant du bateau abîmé par les mouvements de panique. Main dans la main avec #Sofia, nous nous faufilions entre les gens pour gagner l’avant du bateau où se situait la cabine du capitaine et donc peut-être la salle de contrôle. « Ouvre-bien l’œil » lui intimais-je, à propos du tueur. Au détour d’un couloir, dans une partie du bateau abandonnée et vidée de ses occupants, j’entendais des bruits de pas venant dans notre direction. Je posais un doigt sur mes lèvres pour intimer à #Sofia de ne pas faire le moindre bruit, levant la barre de fer au-dessus de ma tête, prêt à frapper. Lorsque la personne (#Yasmine) arrivait à la hauteur du virage, je m’apprêtais à bondir, suspendant cependant mon mouvement avant de la toucher, me rendant compte au dernier instant que c’était une femme. « Bon sang ! Vous m’avez fait peur ! Vous ne devriez pas vous balader seule de la sorte ! » m’exclamais-je aussitôt, me rendant compte qu’elle avait échappé à un sacré coup.

Couleurs  :

Brillant. un sourire vient étirer ses lippes. Sofia est assez satisfaite d'elle-même. elle a besoin de s'occuper l'esprit. Bonnie et Clyde sont à nouveau réunis. alors, autant profiter d'être aux côtés de Charlie pour mettre en oeuvre des investigations. se prêter à ce jeu qui dure depuis déjà quelques années. après tout, ils sont assez doués, tout les deux. autant en profiter. C’est reparti pour un tour. et rapidement, les voilà qui traversent à nouveau la foule. ils se dirigent vers l'avant du bateau. Ouvre-bien l’œil. elle acquiesce doucement tandis que son regard se porte ici et là. laissant Charlie les conduire et frayer le passage entre les personnes à bord. puis, soudain, elle retient son souffle. percevant des bruits de pas venant dans leur direction. la pénombre qui l'empêche de bien entrevoir les silhouettes qui arrivent à leur rencontre. la main de Charlie qu'elle lâche pour lui laisser plus de liberté. elle, elle lève l'extincteur. on sait jamais, s'il se loupe, Charlie. mais, rapidement, elle reconnait l'infirmière. et la fille qui était avec elle à tambouriner la porte de l'infirmerie plus tôt dans la soirée. Bon sang ! Vous m’avez fait peur ! Vous ne devriez pas vous balader seule de la sorte ! vous l'avez échappé belle. qu'elle ajoute, Sofia. ils sont dangereux. tous autant qu'ils sont. parce que, sur leur garde, ils peuvent en venir à s'entre-tuer. c'est peut-être ce qu'il veut, l'autre gars. un carnage. on cherche une pièce qui ressemble à une salle de contrôle. autant s'informer. peut-être qu'elles savent où elle se trouve. y'a des caméras sur le bateau. on pourra peut-être trouvé des gars de la sécurité. ou, réussir à trouver ce type. le psychopathe. et puis quoi, si Charlie et Sofia le repèrent, ils feront quoi ? elle n'en sait rien, Sofia. mais, elle ne peut plus se permettre de rester passive. d'être le mouton. elle veut devenir le loup, elle aussi. ou, faire quelque chose, en tout cas.

Couleurs :

Le pont supérieur, encore assez silencieux pour y entendre le bruit des vagues lorsque Vittorio et @Yasmine Khadji l’avaient quitté quelques minutes plus tôt, était maintenant envahi de bruit et de monde, la foule pressée dans la salle principale y ayant de toute évidence trouvé refuge pendant qu’@Eva Adams, elle, les avait rejoints. Empêcher qu’@Edward Fitzgerald – ainsi que @Heidi Hellington et @Kane Williamson – ne soient les victimes d’un mouvement de foule malheureux qui les piétinerait devenait une nécessité, et tandis que les trois jeunes femmes s’occupaient de blessé, Vittorio avait lui quémandé l’aide du pompier pour immobiliser l’homme qui avait tenté de s’en prendre à eux. Il n’était probablement pas méchant, du moins l’italien semblait avoir vu dans ses yeux bien plus de peur et d’incompréhension que de véritable menace ; Non, le pauvre bougre était seulement imprévisible. Imprévisible et potentiellement dangereux, à la fois pour les autres et pour lui-même. « Pourquoi il a fait ça ? » Encore sidéré par ce que venait de commettre l’individu, Vitto était resté interdit plusieurs secondes, presque pétrifié, secouant simplement la tête et finissant par murmurer « Il a eu peur … » avec l’impression que c’était lui, en tentant de régler la situation, qui lui avait fait peur. C’était presque comme s’il l’avait poussé lui-même par-dessus bord, en fin de compte, après avoir manqué lui briser la nuque. Plus loin on s’affairait déjà à l’aider, quelqu’un lançait une bouée, d’autres surveillaient sa capacité à l’attraper. « Vitto, viens m’aider. » Décrochant enfin son regard du bastingage auquel certains passagers s’agglutinaient avec autant de virulence que des hooligans à la sortie d’un match de West Ham. « On va le déplacer lentement pour le mettre là-dessus. » Silencieusement Vittorio avait suivi « Yasmine, tout le monde … Mettons-nous de part et d’autre de son corps pour pouvoir tous le soulever en même temps. » Le pompier avait compté, chacun avait fait ce qu’il avait affaire, et presque au même moment un nouveau cri s’était élevé au-dessus de la cacophonie ambiante « Pitié pas un autre blessé. » Tandis que chacun se relevait, l’infirmière était finalement abordée par une femme lui intimant « Vous devriez venir … » d’un air grave. « Pourquoi ? » - « Une femme a trouvé une main … Elle est encore chaude et il y a un mot avec … C’est l’homme qui nous parle c’est lui qui a fait ça … et il ne va pas s’arrêter là. » Pourtant pas du genre à se laisser impressionner facilement, Vittorio avait blanchi légèrement, de moins en moins persuadé que cette soirée trouverait une issue favorable. Et sans crier gare il avait soudainement eu la nausée en repensant à sa dernière conversation avec Nino. Dernière à peut-être plusieurs niveaux, désormais. Avant que l’italien n’ait pu protester la jeune femme, accompagnée d’Eva, avait suivi l’inconnu sans se poser plus de questions. « Ah, enfin une bonne nouvelle on dirait. » Pardon ? Fixant Kane avec une certaine incrédulité, tant il ne voyait pas la moindre bonne nouvelle à l’horizon, Vittorio avait finalement compris que le blond faisait référence à la mobilité retrouvée du bateau « Ou encore une plus mauvaise nouvelle. » Ils semblaient bifurquer pour retourner à la terre, mais quelle assurance y’avait-il que celui ou celle aux commandes n’allait pas sciemment les précipiter contre un récif et tous les faire couler ? « Mesdames et Messieurs les passagers. » La voix, désormais presque familière, avait repris d’un ton oscillant entre calme factice et volonté de garder le contrôle « Les services de secours ayant pu être joints par radio, le bateau va à présent amorcer un retour au port. Pour des raisons de sécurité les passagers seront évacués par petits groupes à bord de zodiacs dépêchés par les garde-côtes. » L’annonce se voulait rassurante. Et elle l’était dans un certain sens … Mais elle risquait aussi de provoquer la colère de celui ou celle qui semblait décidé à ne pas voir les passagers rentrer chez eux sains et saufs. « Le retour va être long … » n’avait alors pu s’empêcher de murmurer Vittorio, presque plus pour lui-même que pour autrui. « Si le staff a repris le contrôle de la cabine du pilote, c’est que l’assassin n’y est plus … » Il avait levé les yeux vers Kane. Plus en état de nuire, ou simplement à nouveau en cavale dans les coursives du navire, à la recherche d’une victime de plus.

Couleurs :

J’avais l’impression de ne pas tenir en place - de ne pouvoir faire un focus sur ce qui était important, mon esprit partant un peu dans tous les sens. Seul le contact avec Heidi semblant me recadrer un peu, son esprit sans doute un peu moins embrouillé que le mien. « On ira, je viendrai avec toi. Peut-être qu’on retrouvera #Charlie et #Sofia par la même occasion » @Charlie Hazard-Perry  et @Sofia Axworthy … Ils avaient disparu, créant une nouvelle panique en moi alors pourtant que je restais proche d’@Heidi Hellington or=#cc6666] « Mais il faut peut-être avant qu’on aide #Vitto et #Kane à s’occuper d’Ed » [/color]J’avais hoché la tête, Tentant de me recentrer sur le plus important, la connaissance d’Heidi ( @Edward Fitzgerald ) qui avait été blessée. Je n’étais pas sûr de pouvoir beaucoup aider, mais si il était question de le déplacer, c’était bien la seule chose dont j’étais capable. « Où est-ce qu’on bouge ? » Mon regard s’était automatiquement tourné vers le blond. ( @Kane Williamson ) qui avait l’air de savoir plus ou moins ce qu’il faisait, assez au moins pour que je l’imagine dans un métier de la santé.  « J’espère qu’il ne perd pas trop de sang… » La blancheur de l’homme était effrayante mais je tentais de ne pas trop y penser alors que nous déplacions le corps d’Edward pour le mettre un peu plus à l’abris. Le bateau reprenant marche soudainement. « Ah, enfin une bonne nouvelle on dirait. » Je n’en étais pas aussi sûr et Heidi était apparemment de mon avis. Jusqu’à ce qu’une voix se fasse à nouveau entendre dans le haut parleur. « Mesdames et Messieurs les passagers. » Passé l’angoisse de réentendre la voix du psychopathe j’avais vite compris que ce n’était pas lui. « Les services de secours ayant pu être joints par radio, le bateau va à présent amorcer un retour au port. Pour des raisons de sécurité les passagers seront évacués par petits groupes à bord de zodiacs dépêchés par les garde-côtes. » L’annonce résonnait comme une bonne nouvelle. Mais la soirée était loin d’être finie et l’annonce n’enlevait pas cette sensation d’insécurité qui me tenait. « Le retour va être long … Si le staff a repris le contrôle de la cabine du pilote, c’est que l’assassin n’y est plus … » Et la question restait alors en suspend. Ou était-il maintenant. Me tournant vers Heidi j’avais jeté un nouveau regard vers son ami encore inconscient. « Je crois que rester statique ici va me rendre fou… » Je comprends qu’elle ait le besoin de rester à ses côtés, mais j’ai juste l’impression d’attendre de me faire sauter dessus pour finir comme le capitaine.

Couleurs :

@Heidi Hellington demande où on bouge @Edward Fitzgerald maintenant qu’il est sur le lit de fortune et c’est une très bonne question. Le plus important c’est de ne pas avoir à se faire esquiver par tous les passagers qui passent dans le coin.

« Il faudrait trouver un endroit au calme, en intérieur je pense. »

On commence à le déplacer, prenant notre temps, il ne faut pas brusquer les choses, ça pourrait faire empirer son état. Que le bateau redémarre n’est visiblement pas une bonne nouvelle pour tout le monde. Heidi n’est pas rassurée. Une nouvelle annonce micro se fait entendre et on stoppe notre progression. Le bateau met effectivement le cap vers le port. @Vittorio Giovinazzo fais la remarque comme quoi ça va être long et je veux bien le croire. J’hoche la tête quand il parle de l’assassin et de la salle des commandes.

« Ca veut aussi dire qu’il peut être n’importe où sur ce bateau. »

Quelque chose me dit qu’ils ne l’ont pas encore attrapé. Dans tous les cas ce message micro était le bienvenue, un peu de nouvelles sur ce qui se passait ne faisait pas de mal. @Elio Harrington parle de devenir fou d’être statique et on reprend aussitôt de déplacer Edward.

« On devrait aller à l’infirmerie, il sera tranquille là bas. C’est par là ? C’est au même niveau ? »

Parce que se taper des escaliers c’est hors de question, ça serait bien trop dangereux pour Ed. Je regarde Vitto qui est allé à l’infirmerie il n’y a pas très longtemps. On attend ses indications et on reprend à bouger. On progresse assez lentement mais on tient bon.

« Attendez ! »

Il y a une porte, alors je me redresse pour aller tester et malheureusement elle est fermée à clé. Je force un peu sur la porte pendant quelques secondes et j’abandonne. On reprend notre chemin à tirer le matelas à un rythme assez lent.

Couleurs :

Je reste un moment contre la barrière à reprendre ma respiration. J’essaie de faire en sorte que mon coeur reprenne un rythme normal, c’est pas évident. J’ai l’impression que le temps où j’étais sur la piste de danse avec Elio est bien loin alors que c’était juste tout à l’heure. Je regarde l’horizon et je ne vois rien, je suis pas du côté où on voit la côte. J’hausse les sourcils quand je sens le bateau virer, s’en suis une annonce micro qui me rassure. On va bientôt être sur la terre ferme, enfin. Je me promets de ne plus jamais mettre les pieds dans un restaurant Hungry Jack après cette soirée. Déjà que ce n’était pas mon favoris, ils peuvent courir avant que je mange un de leurs burgers. Je reprends à marcher sur le pont, je regarde les gens que je croise, espérant tomber sur Elio. Je ne sais pas pourquoi j’ai tant envie que ça de le retrouver, c’est pas comme si on s’était fait des promesses. Ok si je lui ai fait une promesse. Mais on sait tous les deux qu’avec les événements de ce soir c’est compromis. Non je veux juste le revoir parce qu’il a un côté rassurant. J’aime bien avoir un type contre qui me coller quand j’ai peur. Ouais je l’avoue.

C’est là que je le vois. @Elio Harrington il est avec d’autres personnes en train de tirer un corps. J’observe un instant avant de montrer ma présence.

« Elio ! »

Je me rapproche d’eux et je vois qu’il y a du sang. Je grimace. J’ai l’impression que Elio attire les corps ensanglanté. Je ne leur propose pas mon aide, ils ont l’air d’avoir la situation bien en mains. Je suis leur petit cortège, à leur rythme, j’ai trouvé Elio je n’ai pas envie de le perdre une nouvelle fois. Il est le seul que je connaisse sur ce bateau.

Couleurs :

Le manque d’entrain des gens autours d’elle n’avait pourtant pas fait faiblir les motivations de Yasmine qui avait fini par se relever un peu blanche pour retourner à l’endroit ou @"Edward Fitzgeral" était auparavant, si le corps du blessé avait disparu le couteau quand à lui était bien là sur le côté, assez caché pour que personne ne s’en soit saisi, c’est avec discrétion qu’elle était allé le chercher, espérant être assez agile pour ne pas se blesser elle même avec ce dernier, ou pire un innocent. Avançant un peu à taton elle ne savait pas vraiment ce qu’elle cherchait, un indice, peut être un autre bout de corps. Son regard sur le sol tentait de trouver la moindre trace de sang qui pourrait avoir été laissé par le tueur. Se retrouvant presque seule dans un couloir un cris strident était sortie de sa bouche quand en tournant elle s'était retrouvé face à deux personnes armés et proche de lui défoncer le crâne. « J’ai rien fait je… » Voyant que tous deux avaient baissé leur garde et reconnaissant les deux personnes qui quelques secondes auparavant n’avait pas été loin d’elle. « Bon sang ! Vous m’avez fait peur ! Vous ne devriez pas vous balader seule de la sorte ! » Avait dit l’homme. (@Charlie Hazard-Perry ) Elle en était bien consciente mais contrairement à beaucoup sur ce bateau elle n’était pas venu avec ses amis pour faire la fête. «  Vous l'avez échappé belle. » avait même ajouté la jeune femme. (@Sofia Axworthy ) « On dirait bien oui… Mais vous ne devriez pas tenter de tuer tout ceux qui croisent votre chemin… La majorité des gens sont innocents. » Évidemment ils avaient peur mais si c’était pour qu’ils en viennent à s'entretuer, le tueur aurait tout gagné. « on cherche une pièce qui ressemble à une salle de contrôle. y'a des caméras sur le bateau. on pourra peut-être trouvé des gars de la sécurité. ou, réussir à trouver ce type. » L’idée était bonne. « Je ne sais pour où ça se trouve mais… Je peux chercher avec vous. Une femme est blessée et si on ne la trouve pas rapidement je ne donne pas chère de sa peau. » Grimaçant un peu elle avait sorti le couteau qu’elle avait avec elle. « Et j’ai de quoi me défendre. » Pas vraiment sur que Yasmine soit capable de blesser qui que ce soit avec ça, pour preuve elle ne l’avait même pas sorti quand les deux avaient semblé proche de l’attaquer. « Je crois que la sécurité à parlé d’une salle en hauteur quand ils sont venus nous faire le petit speech avant la soirée. » Elle n’avait pas pensé alors que cette info pourrait lui être utile un jour.

Couleurs :

L’idée de trouver un endroit tranquil à l’intérieur était tentant évidemment, et d’un autre côté ça semblait un peu dangereux. Pourtant sans rechigné j’avais suivi en aidant à porter le blessé. Cependant le blonde ( @Kane Williamson ) avait semblé comprendre mes réticences proposant rapidement une autre alternative. « On devrait aller à l’infirmerie, il sera tranquille là bas. C’est par là ? C’est au même niveau ? » Ce n’était pas idiot, puis si il se dégradait il y aurait sans doute plus de matériel à disposition là bas. Ainsi qu’une potentielle aide. Avec un peu de chance le vrai personnel soignant avait retrouvé sa place. Ou alors le maintenant connu pas infirmier qui nous avait accompagné pendant un moment avec Aaron. « J’y suis allé avant, je crois que je vois plus où moins par où c’est de ce côté là.» Et nous avions tous repris le chemin de la fameuse infirmerie, mon regard se posant sur @Heidi Hellington, comme pour m’assurer qu’elle tenait le coup. Nous ne sommes pas bien rapide, mais après quelques minutes à zigzaguer entre les gens je vois enfin l’infirmerie se dessiner devant nous et j’entends mon prénom. « Elio ! » Je ne reconnais pas de suite la voix, tournant le regard pour finalement entrevoir @Aaron Kennedy ! « Putain Aaron t’étais passé où ? Je suis revenu te cherché t’avais disparu. » Malgré tout je l’aime bien, je ne voudrais pas qu’il lui arrive quelque chose, même si évidemment le fait que je ne le connaisse que depuis quelques secondes me mets dans une autre position face à lui. « On l’accompagne à l'infirmerie. » J’avais dit en désignant le corps meurtri d’Eward Fizgerald. « Tu nous donne un coup de main ? » Voyant le regard d’Heidi j’avais alors ajouté. « C’est une bonne amie à moi Heidi, elle était aussi sur le bateau. Et Heidi, Aaron j’imagine que c’est lui que tu as vu de loin. » Je ne sais jamais trop sur quel pied danser avec Heidi, mais on a décidé d’être amis, et d’en rester là, alors je tente de paraître le plus à l’aise possible en le disant.

Couleurs :

J’ai l’impression qu’@Elio Harrington est content de retomber sur moi. Il dit qu’il m’a cherché en vain, je ne sais pas où il m’a cherché, dans cette salle ? C’est vrai qu’avec le mouvement de foule on a pas mal bougé. Je suis quand même content de voir qu’il a essayé de me retrouver. Il avait dit qu’il le ferait et il s’y est tenu.

« Je sais pas où j’étais et puis y’a eu cette femme sur le carreau j’ai pas pu resté plus longtemps là bas. »

Je grimace grave à l’évocation de la femme qui s’est fait piétiner. C’est vraiment horrible de mourir comme ça. Tu viens pour passer une bonne soirée et tu termines mort. Comme le capitaine. Ca fait déjà deux morts sur ce rafiot. Plus une main trouvé et visiblement un autre type blessé sous mes yeux. Je sors de mes pensées quand Elio m’explique qu’ils vont à l’infirmerie. Il veut que je file un coup de main et je me baisse instinctivement pour attraper un bout du matelas et les aider dans leur ascension. Je me débarrasse de la blouse que j’avais encore dans les mains. Je la jette dans un coin du bateau. Il me parle de la fille (@Heidi Hellington) à côté, m’expliquant qu’il l’a connait bien. Je la regarde, moi je me souviens pas d’elle si on s’est déjà croisé ce soir. En même temps si elle nous a vu avec Elio on devait être bien occupé à danser ou s’embrasser. Le bon vieux temps, comme si ça remontait à des années. Je n’ai plus la même notion du temps depuis que tout les drames s’enchaînent. Comme si c’était la dernière soirée de ma vie et qu’il fallait qu’elle dure le plus longtemps possible.

« Et lui c’est qui ? »

Je parle du type allongé sur le matelas qu’on traîne. Je regarde un peu tout le monde, je connais personne. En même temps je suis venu tout seul sur ce bateau. J’ai quand même croisé mon voisin, Tommy, comme quoi le monde est petit.

Couleurs :

C’est rassurant de voir qu’@Aaron Kennedy va bien, évidemment ça ne calme pas mes angoisses concernant mes deux autres amis, mais c’est au moins une personne qui est soustraite pour le moment. Et il semble d’accord pour nous aider donc il va sans doute rester un peu avec nous. Malgré tout je me demande où il était passé. « Je sais pas où j’étais et puis y’a eu cette femme sur le carreau j’ai pas pu resté plus longtemps là bas. » Je me sens un peu blêmir en repensant à ce qui c’est déroulé à l’intérieur de ce bateau, ce nouveau bain de sang. « Tu l’as vu… » Lui aussi, un deuxième drame qui nous uni, et quelques insomnies qui nous attendent pour le futur en repensant à cette soirée je n’en doute pas. Pourtant on va de l’avant, on reprend notre ascension jusqu'à l’infirmerie qui n’est plus loin maintenant. « Et lui c’est qui ? » Je regarde l’homme blessé sans trop savoir répondre, me rendant compte que je ne connais même pas son prénom. « Une des victimes… » Il serait temps maintenant qu’ils retrouvent le tueur avant qu’il en ait plus encore sur le carreau, et alors que je pense à ça, l’infirmerie devant nous je vois sur le pas de la porte quelque chose qui attire mon attention. « C’est quoi ce truc ? » On s’approche encore un peu et je sens mon estomac se retourner quand je comprends ce qui se dessine devant nous. « C’est un pied… » Je ne sais pas comment c’est possible que je n’ai pas encore vomi. Je m’arrête net pour ma part n’osant pas aller plus proche. A côté du pied un message, un message que je ne suis pas sûr de vouloir lire pourtant je m’avance, ayant laissé le brancard de fortune derrière moi. « En quoi ce pied est différent de celui d’un cochon ? De la viande que vous mangez sans honte ? » Je commence à comprendre ce qui motive cet homme, ce qui ne le rend pas moins fou à mes yeux. « Sérieux j’ai un tronche à manger des pieds de cochons ? » C’est la seule réflexion qui me vient… J’avoue j’aurais pu trouver plus fin.  

Couleurs :

J’étais à fleur de peau, obligée de me concentrer et de me faire violence pour ne pas céder à la panique. L’état d’#Edward ne s’améliorait pas et son teint blafard n’annonçait rien qui vaille. Pour la toute première fois de ma vie, je regrettais amèrement de ne pas avoir choisi une autre voie que celle de la mode pour ma carrière professionnelle, me sentant terriblement inutile dans un instant comme celui-ci. Le bateau était de nouveau en marche et avançait en direction du port comme l’avait indiqué le personnel : « Mesdames et Messieurs les passagers. Les services de secours ayant pu être joints par radio, le bateau va à présent amorcer un retour au port. Pour des raisons de sécurité les passagers seront évacués par petits groupes à bord de zodiacs dépêchés par les garde-côtes. » C’était surréaliste d’entendre l’équipage s’adresser à nouveau de cette façon alors que quelques instants plus tôt un psychopathe menaçait de nous tuer tous. « Le retour va être long … » murmurait #Vittorio, faisait écho à mes propres pensées. « Si le staff a repris le contrôle de la cabine du pilote, c’est que l’assassin n’y est plus … » L’annonce au haut-parleur avait provoqué une vive réaction de la part des autres occupants, certains paniquaient à l’idée de savoir que le tueur était de nouveau en cavale, quand d’autres commençaient déjà à essayer de s’approcher du bastingage, dans l’espoir d’être évacués plus rapidement par les garde-côtes. « Ca va être la guerre » songeais-je, remarquant à quel point l’homme pouvait agir de façon assez cruelle et égoïste quand sa sécurité personnelle était menacée. « Il faudrait que l’équipage essaye de contenir un peu tout le monde, ça va mal finir sinon. L’idéal serait d’évacuer les blessés en premier » ajoutais-je, lançant un regard à la silhouette d’#Edward toujours dans les vapes. « Je crois que rester statique ici va me rendre fou… » soupirait #Elio, et je ne pouvais que le comprendre, caressant doucement le dos de sa main de mon pouce, pour l’apaiser un peu. « On devrait aller à l’infirmerie, il sera tranquille là-bas. C’est par là ? C’est au même niveau ? » suggérait finalement #Kane et j’hochais la tête, n’ayant pas de meilleure idée à proposer dans l’immédiat. « J’y suis allé avant, je crois que je vois plus ou moins par où c’est de ce côté-là. » indiquait #Elio, entrainant à sa suite le reste de notre petit groupe et du blessé que nous poussions sur le lit. « Elio ! » Je me retournais à la recherche de celui qui interpellait #Elio pour découvrir le visage du jeune homme que j’avais aperçu avec lui plus tôt. Et si en temps normal savoir #Elio en compagnie de quelqu’un d’autre m’aurait piqué à vif, je n’en avais que faire à cet instant précis. Tant qu’il était en sécurité et en pleine forme, le reste m’importait peu. « C’est une bonne amie à moi Heidi, elle était aussi sur le bateau. Et Heidi, Aaron j’imagine que c’est lui que tu as vu de loin. » #Elio faisait les présentations, et bien que j’avais l’esprit totalement ailleurs, j’adressais au fameux jeune homme un petit sourire contrit « Désolée de te rencontrer dans pareil merdier ». Mais déjà, j’avais reporté mon attention sur #Edward qui n’avait plus parlé depuis un moment, jetant un coup d’œil interrogatif à #Kane en quête de réponses. « Il faudra absolument qu’on prévienne l’équipage de l’état d’Ed. Pour qu’ils puissent le faire évacuer plus vite. » J’étais parfaitement volontaire pour y aller une fois le brancard à l'infirmerie et #Edward en sécurité, mais pas assez courageuse et inconsciente pour être déterminée à y aller seule. Il fallait cependant que ceux qui restent auprès d’#Edward soient assez nombreux pour se défendre, au cas où. « Et lui c’est qui ? » demandait #Aaron. « Une des victimes… » répondait #Elio. « Edward Fitzgerald, un de mes clients » lui expliquais-je, pas réellement concentrée sur ce que je racontais. « C’est quoi ce truc ? C’est un pied… » Elio s'était approché de la porte de l'infirmerie, découvrant alors un pied humain. Ce fut la goutte d'eau qui faisait déborder le vase, sans même que je ne puisse me retenir, je sentais un haut le coeur me saisir. Je m'écartais vivement du groupe, pour rendre mon repas dans une poubelle qui se trouvait là, tremblante comme une feuille. J'avais du mal à respirer, à calmer mon coeur qui battait la chamade. C'était un cauchemar. Je me laissais tomber au sol, tentant de reprendre contenance, sans grand succès. Il fallait surtout que je parvienne à retenir la crise de panique et de larmes qui semblaient sur le point de se saisir de moi.

Couleurs  :

Si je l’avais vu celle qui était par terre inerte ? Bien sûr que je l’ai vu. Je pense que tout le monde l’a vu. Sauf peut être ceux qui l’ont piétiné. Je me demande si ces gens sont conscient qu’ils ont tué quelqu’un dans leur panique. Je crois que je ne pourrais pas vivre avec ça sur la conscience personnellement. Je demande qui c’est le type sur le brancard de fortune, @Elio Harrington  n’a pas l’air trop au courant car il m’indique juste que c’est une victime. @Heidi Hellington  elle me dit qu’il s’agit d’un de ses clients. Ca m’avance pas trop mais je comprends quand même par là qu’ils se connaissent d’avant cette soirée.

On continue de tirer le matelas et on arrive à l’infirmerie, sauf qu’on a une petite surprise une fois là bas. Un pied d’après Elio. Oh non, après une main, un pied. Ce tueur est un véritable psychopathe. Je ne vois pas pire scénario pour une soirée. Elio lit le papier et un frisson me parcours l’échine. Je prends bien soin de ne pas regarder le pied qui est posé par terre.

« Mais qu’est ce que ça peut lui foutre ce qu’on mange ? »

Oui je ne comprends pas le soucis et ça commence à m’énerver cette histoire. Heureusement que le bateau est en train d’avancer, direction le port. Je me dis que notre calvaire devrait bientôt prendre fin. Heidi se met à vomir et je ne peux pas lui en vouloir. Je n’ai personnellement pas regarder ce pied. Je n’ai pas besoin d’images supplémentaires pour me faire peur la nuit. Je sens que je vais cauchemarder sur ce soir pendant un moment. Je me laisse tomber, assis par terre, mon regard croise le pied et je ferme les yeux presque aussi vite. Je ne voulais pas voir ça bordel ! Je me redresse et je vais ouvrir la porte de l’infirmerie, il y a des gens à l’intérieur.

« On a un blessé… »

Les personnes dans la pièce sortent et nous aident à faire entrer Edward à l’intérieur. Ils s’occupent de lui, pratiquant quelques gestes médicaux et je les laisse faire. J’y connais rien.

« Y’avait un pied aussi devant la porte avec un mot… Vous n’avez pas vu quelqu’un passer par ici ? »

Et là je pense au pire. Et si c’était un d’eux le tueur.

« Un pied ? Oui y’a quelques personnes qui sont passés pour des petits soucis. Ils nous ont parlé d’une personne dans la salle aussi. »

Oui c’est trop tard pour cette personne là.

Couleurs :

On n’était jamais trop prudents et me retrouver ainsi, dans une partie du bateau où la foule avait déserté n’avait rien de rassurant. Aussi, je m’étais préparé à me défendre en cas de bruits suspect et c’était exactement ce qui était arrivé quand, au détour d’un couloir, j’avais entendu des pas. J’avais aussitôt levé ma barre en fer prêt à frapper si jamais la personne face à nous tentait quoique ce soit. J’avais, heureusement, stoppé mon mouvement net en me rendant compte que c’était une femme (#Yasmine), une infirmière qui plus est que j’avais aperçu un peu plus tôt sur le pont. « Vous l'avez échappé belle. » s’exclamait à son tour #Sofia. « On dirait bien oui… Mais vous ne devriez pas tenter de tuer tout ceux qui croisent votre chemin… La majorité des gens sont innocents. » avait répondu la jeune femme (#Yasmine). « On n’est jamais trop prudent » m’étais-je contenté de mentionner en haussant les épaules. Aussitôt #Sofia avait décidé de faire part de notre plan à la jeune femme : « On cherche une pièce qui ressemble à une salle de contrôle. Y'a des caméras sur le bateau. On pourra peut-être trouvé des gars de la sécurité. Ou, réussir à trouver ce type. » et l’infirmière avait répondu : « Je ne sais pour où ça se trouve mais… Je peux chercher avec vous. Une femme est blessée et si on ne la trouve pas rapidement je ne donne pas chère de sa peau. Et j’ai de quoi me défendre » Je soupirais, songeant au nombre grandissant de victimes faites par ce cinglé. « Deal » avais-je conclu, attrapant de nouveau la main de #Sofia, pour avancer dans le couloir aux côtés de #Yasmine qui menait le cortège. « Je crois que la sécurité a parlé d’une salle en hauteur quand ils sont venus nous faire le petit speech avant la soirée. » Nous nous étions alors mis à la recherche d’un escalier, ouvrant un peu au hasard les portes qui nous trouvions sur notre chemin, toujours la peur au ventre de faire une découverte macabre derrière. « Par ici ! » m’exclamais-je soudainement après avoir découvert une petite porte qui menait sur un escalier sombre. J’avais entraîné #Sofia à ma suite, montant les marches une à une, suivis par l’infirmière. Dans la pénombre des escaliers, je sentais mon cœur qui s’accélérait, l’adrénaline qui coulait à flot dans mes veines et je ne pouvais nier être soulagé d’arriver enfin en haut. Intimant à #Sofia et #Yasmine de ne pas faire de bruit, je posais mon oreille contre la porte pour tenter d’entendre d’éventuels bruits suspects. A peine l’avais-je fait que j’entendais des pas précipités qui passaient devant la porte, me figeant sur place, main sur la poignée dans l’espoir que celui qui était derrière la porte ne vienne pas par ici et ne soit pas le tueur. Après quelques minutes passées dans un silence de mort, je me décidais à ouvrir lentement la porte, passant la tête dans l’entrebâillement pour jeter un coup d’œil à gauche et à droite. « La voie est libre, allons-y. » Je m’avançais dans le couloir, les deux filles en faisant de même, et nous reprenions nos recherches un étage au-dessus, ouvrant des portes au hasard à la recherche de cette fameuse salle de contrôle. Pour sûr, ces caméras de sécurité étaient notre seule chance de repérer ce sale type.

Couleurs  :