Mentalement, Leah remerciait le ciel que cette attaque n’ait pas eu lieu la veille. Si ça avait été le cas, elles seraient mortes à l’heure qu’il est, c’était certain. Lors de la première déflagration, la brune échappa de peu à une balle dans la tête. Ces enfoirés savaient viser, c’était mal barré. Elle ordonna à Raelyn de se mettre à terre, dans un réflexe au cas où la jeune femme ne se serait pas encore rendu compte de la gravité de la situation. Rampant en direction de leur lit de fortune, la brunette s’habilla en deux secondes et s’arma autant qu’elle le pouvait ; poignard dans la bottine, un flingue dans chaque main et encore un dans son dos. Elle ignorait combien ils étaient et il était hors de question qu’elle tombe à court de munition. . « Putain qu’est-ce qu’il se passe ? » Le cœur de Leah battait à tout rompre et l’adrénaline la rendait déjà prête à bondir sur quiconque rentrerait dans cette maison. Heureusement, les pièges mis en place semblaient les ralentir pour le moment. Elle ne prit pas la peine de répondre, sachant qu’elle se rendait compte qu’elles étaient attaquées mais que le réveil avait été un peu compliqué. . « T’as pu voir combien ils sont ? » La jeune femme secoua la tête. « Il fait trop noir. Je pense avoir distingué deux silhouettes, mais ils encerclent peut-être la maison. » Elle enleva la sécurité de ses deux glock avant de regarder Raelyn. « Il y a une arme planquée dans chaque chambre en dessous du lit si tu tombes à court. Un dans la salle de bain dans la baignoire. » Elle ignorait si elles devraient aller jusque là, mais autant que la brune sache où elle pourrait se servir si besoin était. « On est moins qu’eux. J’espère que tu sais viser. Et te battre. » Le sang martelait les tempes de Leah qui sursauta en entendant le premier piège se faire défoncer à l’arrière de la maison. La brune sauta derrière le fauteuil et mit cette entrée en joue. Pata se mit à grogner et banda ses muscles, prêt à attaquer. « Je couvre l’arrière. » Lança-t-elle en fronçant les sourcils, laissant le choix à Raelyn de rester au rez-de-chaussée avec elle ou bien de monter au premier.
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Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34332 POINTS : 3250
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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Apocalypse now Raelyn Blackwell & @Leah Baumann – Univers alternatif 2 ans depuis la fin du monde – Jour 4
Je jette un œil autour de moi. Mon jean est trop loin, reposant sur une chaise de la salle à manger, à hauteur de fenêtre. Tant pis, j’essaye de chasser de mon esprit l’impression d’être vulnérable alors que je ne porte qu’un t-shirt beige par-dessus mes sous vêtement. J’ai mon glock, et c’est bien le seul vêtement dont j’ai besoin pour l’instant. Leah s’arme, bien plus que moi qui n’ai récupéré que le contenu de mon sac à dos. Mon flingue et son chargeur plein, et mon long poignard effilé. Si nous avons à faire à tout un groupe je sais que je risque de me retrouver rapidement en difficulté. « Il fait trop noir. Je pense avoir distingué deux silhouettes, mais ils encerclent peut-être la maison. » Deux personnes. Deux c’est faisable. On peut neutraliser deux assaillants. Leah semble lire dans mes pensées, puisqu’elle me fait un rapide topo sur l’emplacement des armes qu’elle a planquées dans la maison plus tôt. Un topo que j’aurais pu penser à lui demander avant. « Il y a une arme planquée dans chaque chambre en dessous du lit si tu tombes à court. Un dans la salle de bain dans la baignoire. » Je hoche la tête, notant l’information. Les chambres et salles de bain sont à l’étage de toute façon, et pour l’instant je ne prendrai pas le risque de me redresser pour monter les marches. « On est moins qu’eux. J’espère que tu sais viser. Et te battre. » Les mains serrées sur le flingue, si fort que les motifs de la crosses s’impriment dans ma peau, je réponds à voix basse. « Parce que tu crois que j’ai survécu deux ans en faisant quoi ? Les yeux doux à nos assaillants ? » La question est rhétorique, un simple sarcasme. Oui je sais tirer. Et oui, j’ai appris à me battre, même si le terme de débattre serait surement plus juste. Je remercie silencieusement chaque jour Aaron qui a insisté pour m’enseigner les rudiments de la boxe, me transmettant son goût pour la discipline. « Je couvre l’arrière »Je hoche la tête, et me retourne vers la porte à l’avant de la maison, comprenant que cela sera mon rôle. De ce côté aussi j’entends les pièges en train d’être mis à mal et saccagés, mais les battements de mon cœur, plus forts encore, couvrent le vacarme. Les pièges doivent céder, parce qu’alors que je mets la porte en joue elle s’ouvre, et deux silhouettes se dessine. Je pointe le flingue sur l’une d’entre elle, mais avant que je n’ai le temps de tirer j’entends un grognement, et discerne la silhouette sombre du chien se ruer sur l’individu qui ouvre la marche, lui sautant à la jugulaire. Dans le noir, impossible de tirer sans prendre le risque de tuer le compagnon à poils de Leah, et je laisse échapper un juron, quand deux coups de feu déchirent à nouveau l’atmosphère, suivis d’un couinement.
Leah savait qu'elles n'avaient pas beaucoup devant elles pour se préparer et elle mit ce temps à profit pour prévenir Raelyn des endroits où elle pourrait retrouver une arme si il le fallait. La maison était grande, avec un peu de jugeote elles pourraient se servir de leur connaissance des lieux pour prendre l'avantage sur leurs assaillants. Le principal soucis étant qu'elles ignoraient combien ils étaient exactement ni leur puissance de feu. « Parce que tu crois que j’ai survécu deux ans en faisant quoi ? Les yeux doux à nos assaillants ? » Raelyn lui répondait vertement tandis qu'elle s'assurait de sa capacité à se battre et à viser correctement. Elles n'avaient pas le droit à l'erreur et si elle savait ce dont elle était capable, elle ne s'était jamais retrouvée dans une telle situation avec la brune. Rien d'étonnant à ce qu'elle s'inquiète à ce sujet donc. Leah préféra ne rien répondre à ça et se contenta de préciser qu'elle couvrait l'arrière tandis que Raelyn se mettait tout naturellement en position pour gérer l'avant. Il fallu moins d'une minute pour que les pièges ne se fassent défoncer et pour qu'ils intègrent la maison. Leah tira à plusieurs reprises et eu la satisfaction de voir tomber l'un des assaillants au sol. Elle voulu tirer une nouvelle fois mais son regard fut attiré sur le côté. Assez pour voir Pata se jeter sur l'homme qui était entré en premier... Pour se faire ensuite tirer dessus. Elle retint ses larmes en entendant les couinements du chien et se retint de faire le moindre commentaire, se mordant la lèvre tout en contournant le fauteuil pour se diriger vers les escaliers afin de les prendre par surprise quand ils passeraient devant eux. Les yeux larmoyants, elle laissa une nouvelle fois son regard se perdre sur le corps inerte de son chien, reprenant son souffle difficilement. Elle ne voyait rien et avait du mal à savoir ce qu'il se passait.
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Apocalypse now Raelyn Blackwell & @Leah Baumann – Univers alternatif 2 ans depuis la fin du monde – Jour 4
Quand la porte s’ouvre, l’adrénaline monte en moi. C’est une situation de vie ou de mort, je le sais, ces gens n’ont pas l’intention de poser des questions ou de nous demander gentiment de partir. Nous avons quelque chose qu’ils veulent, cette endroit, des vivres et des armes, et ils ont décidé de se servir par la force. Je n’ai pas envie de mourir, pas ici, pas aux côté de Baumann – même si notre relation a bien évolué en 48h – et pas sans que Mitch soit là, qu’il se pose éternellement la question : et si elle était en vie ? Qu’il prenne des risques inconsidérés pour me retrouver. L’attaque du chien m’offre quelques secondes de réflexion, mais rapidement il tombe à terre et je serre les dents. Il ne s’agit plus de morts vivants, mais d’individu doté de capacité de réflexion et armés, il était évident qu’il n’avait pas la moindre chance. Sans savoir s’il est en vie ou mort, je braque mon glock en direction de la porte et tire. J’appuie sur la détente à trois reprises, et un cri aigu me laisse penser que je touche quelqu’un, le blesse gravement ou le tue j’espère. Plus de mouvement de mon côté de la porte, je me tourne pile au moment de voir Leah foncer à l’étage, et dans la précipitation et la panique de nos assaillants, deux d’entre eux au moins sont morts ou blessés, celui que j’ai touché et celui que le chien a attrapé au niveau du cou, je me redresse et tenté de courir vers l’escalier à mon tour. Sauf que j’ai le salon entier à traverser, contrairement à Leah, et au moment où je l’atteins, la porte arrière s’ouvre et un type pointe son arme sur moi. « Lâche ton flingue. » Je le braque à mon tour, pensant pouvoir faire pencher la balance, mais sens une présence féminine dans mon dos, et le métal froid d’un canon de flingue sur l’arrière de mon crâne. Une voix féminine reprend. « Lâche ton flingue connasse. » Je m’exécute, la rage au ventre et des larmes de colère au coin de l’œil, alors que l’homme qui me fait face s’approche et me contourne, avant de m’attraper violement les bras pour les ramener en arrière, avant de sortir une corde pour me les attacher dans le dos.
Dans ce genre de situation, tout se passait bien trop vite. Pas le temps de réfléchir ou de concocter des plans, il fallait suivre son instinct car c'était à peu près la seule chose qui pouvait faire pencher la balance du bon côté. Leah n'avait qu'une envie; se jeter aux côtés de son chien afin de voir s'il était vivant ou non. Mais elle ne pouvait pas faire ça, il fallait d'abord qu'elles se débarrassent de ces enfoirés venus leur prendre ce qu'elles avaient. Est-ce qu'ils les avaient espionnées avant l'attaque? Ou seulement suivies après leur raid pour trouver de l'essence? C'était la solution la plus plausible. Ils auraient pu attaquer à ce moment là, mais peut-être avaient-ils attendus de voir où elles les mèneraient... Vers cet endroit que Raelen appréciait tant. « Lâche ton flingue. » Leah se trouvait dans les escaliers et avait vu la brune tenter de la rejoindre. La voix glaciale la fit se figer lorsqu'elle comprit qu'un type tenait son amie en joue; oui elle était devenu une putain d'amie. Comment appeler autrement une personne avec qui on vit des trucs aussi intenses, hein? La jeune femme se colla à la paroi du mur avant de continuer à monter silencieusement les escaliers lorsqu'elle aperçu une silhouette s'approcher de Raelyn par derrière. Elle fut tentée d'intervenir, mais elle était à découvert la brune y passerait à la seconde où elle ouvrirait la bouche. Mauvais plan. « Lâche ton flingue connasse. » Oh toi tu vas ramasser pensa Leah en fronçant les sourcils, cherchant une solution face à cette situation de merde. Sans un bruit, elle se dirigea vers les autres pièces où elle avait planqué des armes, espérant secrètement qu'ils ne la tueraient pas tout de suite. "Réfléchis Leah, réfléchis...." La potentielle perte de Pata et la prise d'otage de Raelyn lui brouillait l'esprit et l'empêchait de penser correctement, il fallait qu'elle se ressaisisse.
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Apocalypse now Raelyn Blackwell & @Leah Baumann – Univers alternatif 2 ans depuis la fin du monde – Jour 4
Quand le canon de l’arme se colle à l’arrière de ma tête, une décharge douloureuse m’arrache une grimace, parce que cette pute est en train d’appuyer sur mes points de suture. Je n’ai pas besoin de plus de deux secondes pour comprendre que je ne suis pas en position de faire la maligne, et pas plus de trois pour lâcher mon arme, après avoir remis la sécurité. Je le laisse tomber au sol et l’homme qui me fait fasse s’avance, me tordant violement un bras puis l’autre, avant de les nouer dans mon dos. Il m’attrape par le bras droit avant de me trainer sans ménagement jusqu’à la salle à manger, où il me fait asseoir violement en appuyant sur mes deux épaules. « Vous êtes combien ici ? » Une lueur mauvaise dans le regard, je verrouille mes pupilles dans les siennes. J’entends des bruits de pas, des portes de placard qui claquent, la femme qui menacée de son arme semble être en train de fouiller la cuisine. Il faut que je gagne du temps, pour que Leah nous sorte de là. Je penche la tête sur le côté, en le regardant avec tout le mépris dont je suis capable. « Soixante-neuf. C’est un bon chiffre soixante-neuf, tu trouves pas ? » Le poing du type vient s’écraser sur ma pommette, me donnant l’impression que mon cerveau est projeté contre ma boite crânienne. Aïe. Des larmes de rage me montent aux yeux, et je tente de les repousser. « Combien vous êtes ? » Il peut aller brûler en enfer. Je préfère clairement qu’il me colle une balle entre les deux yeux plutôt que de lui donner satisfaction, à lui la salope qui l’accompagne. Alors quand je reprends, c’est d’une voix rauque, mais en prenant le temps de détacher chaque syllabe, comme si je voulais être certaine qu’il comprenne. « Va te faire foutre. » Cette fois ci je m’y attends, au coup qu’il m’assène à nouveau, toujours sur la même pommette déjà sensibilisé. La femme revient au salon, puisque sa voix me parvient, plus proche, alors que je tente de retrouver mes esprits, clairement sonnée par la droite que je viens de me prendre. « Bute la. Elle a buté Elliot. » Elle est donc morte la silhouette que je visais. Parfait. La tête qui tourne encore, je fais un effort pour relever le menton vriller mes yeux dans les siens.
Leah percevait très nettement les voix qui venaient du rez-de-chaussée. Ils n'étaient plus que deux. Cela voulait dire qu'ils en avaient butés trois, et ça c'était déjà une victoire en soi. La brunette savait qu'elle pouvait se les faire, il fallait juste qu'elle agisse avec intelligence. Elle ne pouvait pas débarquer comme une fleur en plein milieu de salon tant que Raelyn était attachée et en joue, elle se ferait immédiatement tuer. Songeuse, la jeune femme avançait de pièce en pièce, cherchant une alternative. « Vous êtes combien ici ? » Parfait. Ils ignoraient qu'il n'y avait plus qu'elle et ils avaient peur d'éventuelles représailles. Il fallait que Raelyn donne le change le temps qu'elle trouve quoi faire pour la sortir de ce mauvais pas. « Soixante-neuf. C’est un bon chiffre soixante-neuf, tu trouves pas ? » Un vague sourire étira les lèvres de la jeune femme, à la fois à cause de la réponse de la brune et aussi parce qu'elle venait d'avoir une idée. Elle entendit un premier coup et comprit que Raelyn était entrain de se faire taper dessus, il fallait qu'elle fasse vite. Sans plus attendre de savoir la fin de cette charmante conversation, elle ouvrit la fenêtre de la salle de bain. Celle-ci donnait sur une annexe qui lui permettrait de sortir et de se laisser glisser dehors. Elle fit donc attention à ne pas faire le moindre bruit, grinçant des dents lorsque la fenêtre se mit à couiner. Mais ils étaient trop occupés à interroger la jeune femme pour y faire attention. Elle se laissa tomber à terre après avoir marché sur le petit toit de l'annexe et elle observa la scène de l'extérieur. Le type était plutôt baraqué mais c'est lui qui donnait les ordres. Du coup elle était presque certaine que si elle faisait du bruit, c'est la femme qui allait venir. Croisant les doigts pour que ça soit le cas, elle attrapa une pierre qu'elle lança contre une poubelle à proximité.Elle put les apercevoir relever la tête tous les deux dans sa direction. "Va voir." Lança finalement l'homme avant de se tourner vers Raelyn, l'air mauvais.
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Apocalypse now Raelyn Blackwell & @Leah Baumann – Univers alternatif 2 ans depuis la fin du monde – Jour 4
Ma tête tourne et ma pommette me brûle, alors que l’homme m’assène un second coup de poing. S’il veut me buter il le fera, que je lui combien nous sommes ou pas, que je fasse la maligne ou pas. Autant partir avec un peu de classe, et surtout avec ma dignité. Parce que je fais partie de ceux qui s’y accrochent, même quand cela peut sembler stupide et insensé. Je devrais le supplier de m’épargner, voilà ce que quelqu’un de censé se dirait. Faire profil bas pour sauver ma peau. Sauf que je ne vis pas dans le monde des bisounours, et je sais que ma seule chance de sauver ma peau s’appelle malheureusement encore une fois Leah Baumann. Il ignore une première fois l’injonction de la femme, m’incitant à en finir avec moi. Ça c’est une erreur espèce de pourriture. Parce que je te jure que si je me tire de ce mauvais pas, je vais te faire regretter chaque coup que tu m’as porté. « T’es drôlement courageux en tout cas, un montage de muscles comme toi, de frapper une femme attachée. » Il me jette un œil mauvais, et la colère tend ses muscles. Je ferme les yeux, m’attendant à recevoir une nouvelle beigne, quand un bruit attire leur attention, et la mienne de concert. Faites que ce soit Leah. Ils échangent un regard, et l’homme adresse un signe de la tête à la jeune femme. « Va voir ce qu’il se passe. » Elle disparaît de mon champ de vision restreint et alors que je tourne la tête il s’approche à nouveau pour attraper le bas de mon visage dans sa main, serrant violement pour faire redresser la tête, me broyant la mâchoire. « Faire la maligne te sauvera pas. » Non, mais ça fait sacrément du bien. Je ne réponds pas, pas certaine qu’il veuille entendre ce que j’ai à dire. Il porte une main à sa ceinture pour en décrocher un long couteau effilé, qu’il pose doucement sur mon genoux, avant de remonter le long de l’intérieur de ma cuisse en laissant glisser l’arme blanche, sans me blesser ni faire couler la moindre goutte de sang, mais me griffant sur son passage. « Je te jure que si je dois encore reposer la question tu vas le regretter. Combien vous êtes ? » Ma poitrine est soulevée par des battements de cœur irréguliers, ma respirant est saccadée et bruyante, et que mes méninges tournent à pleine allure. Putain, j’ai pas envie de crever.
Leah pouvait entendre que ce type là ne plaisantait pas ; si Raelyn ne lui donnait pas bientôt l’information qu’il attendait, il la tuerait quand même. Elle se retrouvait donc à devoir improviser, pas certaine du tout de ce qu’elle faisait. Si jamais elle jetait cette pierre et que c’était l’homme qui décidait de sortir, elle était foutue. Le but de l’opération était de liquider la femme sans faire de bruit, afin qu’il n’ait pas le temps de tuer la brune. Autant elle savait qu’elle pouvait se faire la connasse qui paradait dans le salon, autant un combat « David contre Goliath » ne la tentait pas plus que ça. Heureusement, l’homme demanda d’un signe de tête à la femme d’aller voir la source du bruit, et un mince sourire de satisfaction se posa sur les lèvres de la brunette. Elle recula suffisamment pour se positionner sur le côté de la maison, laissant la jeune femme sortir et s’éloigner. Elle ramassa une nouvelle pierre et la lança cette fois-ci de façon à ce qu’elle ait à passer devant elle pour aller voir ce qu’il se passait. Leah était petite et menue, ce qui jouait en sa faveur puisqu’elle n’eut aucune difficulté à se dissimuler derrière une espèce de moissonneuse-batteuse qui se trouvait là ; vive la campagne. La brune tenta de retenir son souffle tandis que la femme avançait lentement, son arme à la main. Finalement, elle banda ses muscles et s’approcha doucement. Il ne fallait pas qu’elle se foire, ou Raelyn était morte. Et quand elle fut assez proche, elle passa à l’attaque. Elle trancha d’un geste net la gorge de la jeune femme, l’empêchant ainsi de prononcer le moindre mot ou d’avoir le temps d’alerter son ami. Une fin rapide. Relevant la tête, elle tendit l’oreille pour voir si le type ne l’avait pas entendue. Après quelques secondes, elle s’avança à nouveau vers la porte, attendant le meilleur moment pour lui loger une balle dans la tête. Elle se positionna, relevant à peine les yeux pour croiser le regard de Raelyn.
AVENGEDINCHAINS
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34332 POINTS : 3250
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
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Apocalypse now Raelyn Blackwell & @Leah Baumann – Univers alternatif 2 ans depuis la fin du monde – Jour 4
Quand la pointe du couteau se pose sur ma cuisse, je regrette un peu de ne pas avoir pris le risque de me lever pour aller enfiler mon jean. C’est idiot, ça n’aurais rien changé et il aurait tout de même aisément pu enfoncer le couteau dans mon artère fémorale. Mais les jambes nues je me sentais particulièrement vulnérable, et alors qu’il glisse je couteau de long de ma cuisse, je sais que ma vie ne tiens plus qu’à un fil. S’il l’enfonce il touche mon artère. Et s’il touche mon artère, même Leah ne pourra plus me sauver, elle ne pourra que me regarder me vider lentement de mon sang, les bras attachés dans le dos. Alors je me tais, je me tais parce que je sais quand il faut arrêter de faire la maligne malgré tout. Je sais quand il est temps de fermer ma gueule. Quand il me demande à nouveau combien nous sommes mon cœur bat la chamade, parce que je sais qu’il ne plaisante pas. Je sais que c’est la dernière fois qu’il demande aussi gentiment.
C’est le moment où mes yeux rencontrent ceux de Leah, postée au niveau de la porte d’entrée. Elle a dû neutraliser la jeune femme qui accompagnait Mr Muscles, où en tout cas je l’espère. Si elle rate son attaque, je suis morte. Alors je relève vers mon assaillant un faux regard larmoyant, et lui réponds finalement la gorge serrée. « Je suis seule. On était deux, mon compagnon et moi. Enfin trois avec le chien, mais on a croisé une horde à quatre-vingt kilomètres au nord-ouest, il y a deux jours et on a été séparés. » Une part de vérité, une part de mensonge, Y’a plus qu’à espérer que je sois convaincante. Avec un peu de chance ils ont aperçu la horde aussi, et c’est pour ça qu’ils ont cherché refuge ici. S’ils ont aperçu Leah, je suis foutue. Un sourire mauvais se dessine sur son visage et il serre à nouveau le bas de mon visage. Mon cœur bat la chamade, et l’instant me parait une éternité. « T’es une bien piètre menteuse. » Le couteau entaille ma peau, et je n’arrive pas à retenir un cri, mais avant qu’il n’ait le temps de l’enfoncer plus loin j’entends une détonation, et il bascule en arrière. Leah s’approche et tire un nouveau coup de feu pour l’achever. Un mince filet de sang coule sur ma cuisse mais la blessure est bien superficielle, et je suis en vie. Encore une fois grâce à elle. « Putain t’as pris ton temps. » Le souffle saccadé, les mains attachés dans le dos, je tente de calmer les battements de mon cœur.
Le cœur de Leah s’accélérait tandis qu’elle cherchait une faille, le bon moment pour frapper. Elle n’avait pas le droit à l’erreur, ce type avait un couteau dans une main et son flingue dans l’autre. Raelyn était attachée, elle ne pouvait absolument rien faire. Dans un soupir, elle attendit qu’il lui tourne complètement le dos, comptant sur la brune pour détourner au maximum son attention. « Je suis seule. On était deux, mon compagnon et moi. Enfin trois avec le chien, mais on a croisé une horde à quatre-vingt kilomètres au nord-ouest, il y a deux jours et on a été séparés. » Les sourcils froncés, Leah observait l’homme se pencher davantage sur elle, encore bien trop de profil pour qu’elle n’ose entrer dans la pièce pour tirer. « T’es une bien piètre menteuse. » Putain. Il n’y avait plus de temps à perdre. La brunette ne réfléchit pas une seconde de plus et tira une première fois pour l’éloigner de Raelyn puis l’acheva d’une balle dans la tête en entrant dans la pièce. Son regard glissa sur la cuisse ensanglantée de la jeune femme et fut soulagée de constater que la blessure n’était pas profonde. « Putain t’as pris ton temps. » Leah haussa un sourcil avant de détacher ses liens à l’aide du poignard qu’elle avait utilisé pour tuer la jeune femme quelques minutes plus tôt. « Désolée d’avoir réfléchi un minimum pour que tu te fasses pas buter sous mes yeux. » Elle avait même joué aux Yamakasi pour la peine, ça méritait d’être souligné. Sans attendre, elle se rua sur le corps inerte de Pata, les larmes aux yeux. Lorsqu’elle posa ses mains sur lui, un gémissement lui indiqua qu’il était encore en vie. « Tu veux bien m’éclairer ? » Demanda-t-elle sans même se retourner, attendant de pouvoir voir l’étendue des dégâts tout en priant de toutes ses forces pour que ça ne soit pas grave.
AVENGEDINCHAINS
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34332 POINTS : 3250
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
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danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
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Apocalypse now Raelyn Blackwell & @Leah Baumann – Univers alternatif 2 ans depuis la fin du monde – Jour 4
Quand le corps du type bascule en s’affaisse et que la brune l’achève avant qu’il n’ait le temps de se saisir de son flingue pour m’emporter avec lui, le poids qui pesait sur ma poitrine se lève un peu, et alors que ma respiration met du temps à se calmer, je ferme les yeux, savourant cette singulière sensation d’être encore en vie, avant de les rouvrir. Je suis en vie certes, mais les coups de feu vont avoir rameuté les créatures des environs, il ne faut pas l’oublier. Leah passe dans mon dos pour détacher mes poignets endoloris, et ramenant mes mains devant moi je frotte la marque des liens qui me laissera des bleus pendant plusieurs jours. Mais je m’en fou. La trace des cordes est visible sur mes mains, une fine estafilade superficielle barre ma cuisse et vu les coups qu’il a porté cela sera un miracle si je n’ai pas d’œil au beurre noir demain, mais je suis en vie. J’ai l’impression d’avoir été passées dans une machine à laver à vitesse d’essorage maximum, mais je me redresse sur mes jambes, tentant d’ignorer cette impression qu’elles ne me portent plus. « Désolée d’avoir réfléchi un minimum pour que tu te fasses pas buter sous mes yeux. » Je ne réponds rien et l’observe se ruer sur le chien qui git prêt de la porte. Un couinement m’indique qu’il est en vie, et j’observe la brune poser sa main sur lui sans un mot. Sa peine n’est pas la mienne, mais je suis capable de respecter ça. « Tu veux bien m’éclairer ? » Je fais quelques pas, d’un équilibre approximatif jusqu’à mon sac à dos, dont je sors une lampe torche, avant de revenir vers la brune et de braquer le filet de lumière en direction du chien. Pendant un instant je ne dis rien, hésitant à briser le silence, mais ma prudence fini par prendre le dessus. « Leah, les coups de feu vont rameuter tous les morts vivants du coin, on a pas énormément de temps… » Je ne veux pas la brusquer, mais nous ne pouvons pas nous permettre de nous attarder dans le coin, ni de terminer notre nuit. Il faut se barrer et vite, alors j’espère que la blessure du chien n’est pas trop grave, parce que je ne suis pas prête à mourir pour lui.
Maintenant que Raelyn était tirée d’affaire, toute l’attention de Leah était dirigée sur Pata. Elle savait qu’il n’avait aucune chance contre des êtres humains dotés d’une réflexion, pas comme avec les morts-vivants. Et en temps normal, elle aurait fait en sorte qu’il ne participe pas à ce combat… Mais grâce à lui, une troisième personne avait été abattue et c’est sans doute grâce à ça qu’elles avaient pu s’en tirer aujourd’hui. Sans répondre, la brune lui apporta de la lumière, ce qui lui permit de voir que la balle était logée au-dessus d’une de ses pattes arrière. L’équivalent de la cuisse pour un être humain. Elle n’était pas ressortie, il fallait qu’elle l’enlève. La tête du chien vint se poser contre elle pendant qu’elle l’examinait, et elle passa sa main entre ses oreilles. « Ca va aller mon grand. » Elle soupira légèrement, le temps de se souvenir d’où se trouvait la trousse de secours. Cette attaque l’avait retournée et maintenant que l’adrénaline retombait, elle ne parvenait plus à réfléchir correctement. Typiquement le problème quand on s’attachait. « Leah, les coups de feu vont rameuter tous les morts vivants du coin, on a pas énormément de temps… » Le poing de Leah se serra légèrement tandis qu’elle serrait les dents. « Ce chien t’a sauvé deux fois la vie. On ne partira pas tant que j’aurai pas extrait cette putain de balle et arrêté le saignement. » Sa voix tremblait et si elle s’efforçait de rester calme, son ton était plutôt clair. « Tu peux déjà ramener toutes les affaires dans la voiture et la préparer pendant que je m’occupe de lui. » Ainsi elles gagneraient du temps. Leah était consciente du danger et du risque potentiel de s’attarder ici, mais elle s’en fichait. Sans rien ajouter de plus, elle se leva pour aller chercher ce qui lui serait nécessaire pour extraire la balle.
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ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34332 POINTS : 3250
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danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
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Apocalypse now Raelyn Blackwell & @Leah Baumann – Univers alternatif 2 ans depuis la fin du monde – Jour 4
Les mains encore tremblantes sous l’effet de l’adrénaline, je me contente de tenir la lumière en direction de la brune et de son chien un moment, sans rien dire. Mais j’ai un mauvais pressentiment, une mauvaise sensation qui me tord le ventre. Parce qu’un seul coup de feu suffit à rameuter tous les zombies du coin, et que nous en avons échangé plus d’un. La fusillade a fait un raffut qui n’a pas pu passer inaperçu, et cette maison que je voyais déjà comme un havre de paix risque de devenir un réel enfer terrestre d’ici quelques minutes. « Ça va aller mon grand. » J’observe Leah, qui traite l’animal comme s’il s’agissait d’un vrai compagnon de voyage. C’est surement ce qu’il est pour elle, mais à mes yeux j’ai beau ne plus me méfier de lui, il n’en reste pas moins un animal. « Ce chien t’a sauvé deux fois la vie. On ne partira pas tant que je n’aurais pas extrait cette putain de balle et arrêté le saignement. » Je ne réponds rien mais ne peut m’empêcher de serrer la mâchoire. Quand je répétais que je m’inquiétais pour Mitchell – un réel être humain – elle prêchait la prudence, et à présent que les rôles sont inversés elle en perd la raison. Tant pis, si jamais les Autres débarquent et que Leah ne veut pas s’en aller, je ne risquerais pas ma vie pour son clébard. Je monterais dans la voiture et me tirerais sans aucun scrupule. Je lui devais la vie, à elle aussi, mais j’avais fait la promesse silencieuse que je retrouverais Mitch, elle cela avait à mes yeux bien plus de valeurs que ma dette envers elle. « Tu peux déjà ramener toutes les affaires dans la voiture et la préparer pendant que je m’occupe de lui. » Sans un mot je dépose la lampe par terre, et file vers le salon. J’essuie le sang sur ma cuisse avec mon t-shirt tâché de sang de la veille, avant d’enfiler mon jean et de passer mon sac à dos sur les épaules, le remplissant de toutes les provisions que nous avions laissées au salon. Je monte à l’étage ensuite pour récupérer les armes encore cachées sous les lits et dans les salles de bain, les glissant à leur tour dans mon sac. Je ne vais pas mentir, mon altercation avec la montagne de muscle m’a remuée, et je refuse de lui avoir survécu et d’avoir pris des coups pour crever parce que Leah a été trop sotte pour abandonner un chien derrière elle. Finalement je redescends, toutes nos affaires réunies avant de pousser un soupir et de m’adresser à Leah. « Je peux conduire, pendant que tu t’occupes de lui. » Si le chien est déplaçable, elle peut extraire la balle à l’arrière du pick-up, il suffit que je sois prudente et ne fasse pas d’à coups.
Leah était consciente que la situation leur échappait, mais elle ne pouvait pas se résoudre à abandonner Pata derrière elle. Il était blessé mais il avait de bonnes chances de survie. Ce chien était tout ce qui lui restait de Lene, et depuis des mois il était la seule chose qui l’empêchait de sombrer totalement dans la folie. La solitude aurait dû l’amener à se tirer une balle dans le crâne, à laisser tomber tout espoir, mais le fait de devoir s’occuper d’un autre être vivant qu’elle lui avait permis de prendre le dessus et de continuer à se battre. Raelyn ne pourrait jamais comprendre ça, et sans doute se préparait être psychologiquement à partir sans elle. Dans une vaine tentative de gagner du temps, elle proposa à la brune de prendre les devants en réunissant déjà leurs affaires, de les mettre dans la voiture et d’amener celle-ci à proximité pour faciliter lui fuite le moment venu. Sans prononcer la moindre parole, la jeune femme obtempéra. Pendant ce temps, Leah commença à nettoyer la plaie tout en cherchant à localiser la balle. Lampe de poche entre les dents, elle rassurait le chien comme elle le pouvait ; lui non plus n’avait pas droit à une anesthésie pour la peine. Mais comme s’il comprenait qu’elle cherchait à l’aider, il se laissait faire. Elle essuya rapidement une larme avant de plonger ses doigts dans la plaie, observant Pata gémir avec tristesse. . « Je peux conduire, pendant que tu t’occupes de lui. » Leah secoua la tête, concentrée qu’elle était à attraper la balle. Ses gestes étaient précis, parce qu’étonnamment elle avait l’impression de passer son temps à faire ça. Un coup d’œil lui indiqua que le chien avait perdu conscience, la douleur devait être trop forte ; rien d’étonnant. Enlevant la lampe de sa bouche, elle se tourna finalement vers Raelyn. « J’ai trouvé la balle. J’en ai pas pour longtemps, mais il saigne beaucoup. Il faudra que je le suture avant de partir d’ici. » Elle reporta son attention sur son chien avant de terminer sur un ton froid. « T’as qu’à me laisser ici, je sais que t’en meurs d’envie. » Et sans plus de cérémonie, elle remit la lampe entre ses dents pour continuer l’opération.
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