ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34355 POINTS : 3470
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
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Apocalypse now Raelyn Blackwell & @Leah Baumann – Univers alternatif 2 ans depuis la fin du monde – Jour 2
Arriver à blaguer d’une situation qui possédait un tel degré de gravité, une situation dans laquelle nous avions bien failli y rester, c’est bien quelque chose qui n’est possible qu’après la fin du monde. Oubliés tous les tracas qui nous agaçaient autrefois et nous tenaient éveillés. Adieu les problèmes d’argent, de drogue et de manque – même si ce dernier avait été particulièrement difficile à gérer pour moi dans les premiers temps, tant le sevrage s’était fait de façon brutale. Je ne mangeais pas particulièrement équilibré, mais au moins j’avais éliminé cette façon-là de me tuer à petit feu. Par certaine pourtant que mon espérance de vie ait fait un bond en avant, surtout si on prenait en compte les éléments extérieurs, les morts vivants affamés de chair fraîche par exemple. « C'est ça. Les fenêtres fermées je trouvais ça surfait. » Je laissai échapper un sourire en secouant doucement la tête. Elle s’était forgé un caractère la demoiselle, une vraie carapace de dure à cuire. Comment arrivait-elle à ne pas devenir folle, en passant toutes ses journées seule depuis plusieurs mois ? Rien d’étonnant à ce qu’elle ne converse avec son chien, en fait.
Finalement en la regardant se débattre avec sa voiture je prends sur moi pour l’aider, enfilant avec une facilité déconcertante le costume d’infirmière de façon temporaire en tout cas. Elle me tends finalement sans trop d’hésitation la compresse, ainsi que le reste de la trouve qu’elle transporte. « Alors ? » La plaie saigne et c’est finalement assez difficile de se rendre compte. « File moi une bouteille d’eau. » Elle s’exécute et je fais couler un filet d’eau sur la plaie, avant d’attraper la compresse humidifiée d’alcool pour nettoyer sa plaie. « C’est profond et moche, mais je pense pas qu’il te reste de bout de verre dedans. » J’observe un peu plus la plaie avant de repasser la compresse dessus. « De toute façon vu l’emplacement, si y’avait plus de dégâts tu t’en serais vite rendue compte. » Parce que le nerf optique se situait juste en dessous de la plaie, et qu’elle serait passée du jour à la nuit en un claquement de doigts s’il avait été touché. « Je peux tenter une suture, mais sur ton visage je te le conseille pas. J’ai un tube de glue dans mon sac sinon. » La glue pour suturer les plaies : c’était bien le genre de découverte et d’expérience qu’on ne fait qu’après la fin du monde. Mais c’était efficace. Pas pour éviter les cicatrices, mais l’apparence n’avait plus réellement d’importance, mais pour rapprocher les bords de la plaie et favoriser la cicatrisation. Ma plaie au flanc est trop étendue pour que je m’y sois risquée, mais pour une plaie de cette taille ça me semble être la meilleure solution. Mais je lui laisse le choix cependant, l’observant silencieusement en attendant sa réponse.
Maintenant qu'elles sont à l'arrêt, le temps leur est compté; pour peu que la horde continue de courir dans leur direction, elles n'en avaient pas pour des heures à papoter au bord de la route. Mais Leah devait s'occuper de cette vilaine blessure avant de reprendre le volant, la douleur était trop forte et le sang lui obstruait la vision. Et puis cette odeur là.. Il fallait faire quelque chose. S'acharnant à y voir quelque chose dans une glace de moins de dix centimètres et ce à contre jour, la brune s'énervait de ne pas parvenir à y voir clair. C'est là que Raelyn intervint, lui proposant son aide contre toute attente. Dans sa position, Leah se força à accepter et leva légèrement la tête afin de lui donner la possibilité d'ausculter la plaie. « File moi une bouteille d’eau. » Lui intima la brune, ce que la jeune femme fit sans rechigner. Le contact de l'eau sur la plaie béante la fit grimacer, mais elle serra les dents. « C’est profond et moche, mais je pense pas qu’il te reste de bout de verre dedans. De toute façon vu l’emplacement, si y’avait plus de dégâts tu t’en serais vite rendue compte. » C'était rassurant, d'un certain point de vue. Raelyn rappuya avec la compresse afin d'arrêter au maximum l'écoulement de sang et la brunette releva les yeux vers elle. "Merci." Les mots lui brûlaient presque, mais elle devait bien avouer que Raelyn n'était plus aussi Raelyn qu'avant. « Je peux tenter une suture, mais sur ton visage je te le conseille pas. J’ai un tube de glue dans mon sac sinon. » La jeune femme hocha légèrement la tête. "Fais donc ça. Je ferai les sutures moi-même si ça s'avère nécessaire, mais va pour du rafistolage express." Lança-t-elle avec un petit sourire.
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Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34355 POINTS : 3470
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Apocalypse now Raelyn Blackwell & @Leah Baumann – Univers alternatif 2 ans depuis la fin du monde – Jour 2
J’observe sa plaie un instant avant de donner mon verdict : un verdict qui est ce qu’il est, à prendre avec pas mal de recul, je ne suis pas médecin, et je me fie plus à une vague impression, qu’autre chose. Inutile de trop la rassurer où de trop l’inquiéter, je préfère jouer franc jeu et lui donner ma brève vision de la situation. Elle a de la chance que son nerf optique ne soit pas touché, être privée de la vue dans un univers comme celui-ci revient à peu près à la même chose que de recevoir un poignard en plein cœur. Je pense que si cela venait à m’arriver, je demanderais à Mitchell de m’achever proprement, d’une balle dans la tête, à défaut d’arriver à appuyer moi-même sur la détente. « Merci. » Je hoche la tête, peu habituée à savoir comment réagir face à ce genre de petite phrase toute simple. Les actes purement désintéressés ne sont pas ma grande force, et je suis donc peu habituée à recevoir ce type de gratitude. J’ai surement changé, mais au fond elle aussi, et c’est certainement ce qui arrive à apaiser un peu les tensions qui existaient autrefois entre nous deux, parce que nous étions bien trop différentes et que je réveillais en elle une facette qu’elle n’aimait pas. Aujourd’hui toutes ces considérations semblent accessoires. Elle s’est durcie, et ce n’est clairement pas de mon fait. « Fais donc ça. Je ferai les sutures moi-même si ça s'avère nécessaire, mais va pour du rafistolage express. » Je tends la main en direction du siège passage. « Tu m’attrape mon sac ? » Une fois de plus elle me sert d’assistante, et je fouille le sac à la recherche du petit tube de colle. Les fournitures médicales ont vite été pillées dans les grandes surfaces. Personne n’a pensé à prendre de la glue, et j’avoue que sans Mitchell je n’en aurais pas eu l’idée non plus. Mais c’était efficace pour des petites plaies, même si elles étaient profondes, même si c’était loin d’être très orthodoxe. Avec application j’essuie une dernière fois la blessure, puis j’approche le bec du tube de colle de la plaie et applique un mince filet, resserrant les bords avec mes mains. Tâchées de sang. Bon pour les conditions d’hygiène du bloc opératoire, on repassera. Je tiens la plaie fermée quelques secondes, avant de la relâcher doucement. « Du travail d’artiste. » Je lui adresse un sourire en demie teinte, avant d’humidifier une dernière fois la compresse pour essuyer la plaie une dernière fois, enlevant son sang et celui que j’ai ajouté avec mes mains.
Je relève les yeux vers les siens, avant de désigner de la main l’arrière de mon crâne. « Tu jettes un œil ? » J’attends sa réponse avant de me retourner. Telle que je la sens, la blessure doit se situer pile entre mes deux tresses, là où mes cheveux bruns se séparent. Au moins c’est déjà ça de pris, elle y verra quelque chose.
Leah laissa Raelyn observer la gravité de sa blessure. Elle fronçait les sourcils, grimaçait légèrement, mais au final lui annonça que ça n'avait pas l'air bien grave. C'était profond et il y avait évidemment un risque d'infection, mais comme elle l'avait souligné, le nerf optique n'avait pas été touché. Si tel avait été le cas, la brune se serait tiré une balle dans le crâne sans même y réfléchir à deux fois. Être borgne dans ce monde où tous les sens étaient nécessaires relevait du suicide, autant s'épargner le supplice d'avoir à résister quand tout était déjà perdu. « Tu m’attrape mon sac ? » A défaut de se lancer dans des sutures, Raelyn lui avait proposé la solution de la glue. Leah connaissait, mais n'avait jamais été amenée à s'en servir. Heureusement que la brune en avait avec elle donc. Elle tendit le bras pour attraper le sac de Rae, conservant sa tête vers le haut pour empêcher la gravité de refaire couler le sang en abondance. La jeune femme s'en empara et en sorti le tube de glue dont elle appliqua la substance sur la plaie ouverte de Leah. Celle-ci se demanda si tout cela était bien hygiénique, mais tant que ça empêchait la blessure de se rouvrir, ça lui allait. « Du travail d’artiste. » Ajouta finalement la brune avec un petit sourire tout en contemplant son oeuvre. La brunette jeta un coup d'oeil rapide à la glace et ce qu'elle vit la rassura un peu; nettoyée et recollée, c'était déjà moins foireux. "Je vois ça." Lança-t-elle simplement en lançant un regard reconnaissant à son interlocutrice. « Tu jettes un œil ? »Lui demanda ensuite la jeune femme en désignant l'arrière de son crâne et Leah hocha la tête; un échange de bon procédé. Elle se releva pour inspecter la blessure de Rae, commençant elle aussi à la nettoyer pour y voir plus clair. "Toi aussi t'as une belle entaille, ça saigne pas mal. T'es plutôt pour la glue ou les points de suture?" Lui demanda-t-elle avec un sourire ironique.
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Raelyn Blackwell
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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
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Apocalypse now Raelyn Blackwell & @Leah Baumann – Univers alternatif 2 ans depuis la fin du monde – Jour 2
L’hygiène est un peu passée à la trappe depuis l’épidémie. Nous avions la chance avec Mitch d’avoir installé notre campement dans une grange qui se situait à quelques minutes de marche d’un accès sur une fine rivière, nous permettant, hors expéditions pour chercher des vivres, de rester relativement propres, relativement était le mot clé de la phrase mais sur pas mal d’autres points, toutes ces considérations étaient passés au second voir troisième plan. A commencer par les vêtements : je n’avais bien sur jamais pas eu le temps de repasser une dernière fois à mon appartement après le début de l’épidémie, et mes robes luxueuses et autres pièces auraient de toute façon été peu adaptées. Nous avions fait un stop dans une boutique de station essence abandonnée sur le route où j’avais récupéré quelques sous-vêtements, une paire de rangers noires, deux jeans, quelques débardeurs et t-shirt, deux pull noirs et une veste aviateur molletonnée qui m’aidait à conserver ma chaleur corporelle l’hiver ou pendant les nuits froides. Et c’est tout. Bon, le mode de vie minimaliste était en train de revenir à la mode après tout non ? Il est fréquent de devoir enfiler des vêtements portés depuis plusieurs jours et tâchés de sang, même si nous prenons le temps de les laver dans la rivière aussi fréquemment que possible. Et lorsque nous partons en expédition nous voyageons léger. Adieu shampoings hors de prix, masques pour les cheveux et le visage, je m’estimais déjà chanceuse d’avoir un bloc de savon. D’ailleurs, j’aurais bien besoin d’une douche, c’est ce à quoi je pense en observant les mains que j’ai posées sur la blessure de Leah. « Je vois ça. » J’observe le résultat quelques secondes encore, avant de répondre. « Surveille bien la plaie dans les jours qui viennent, on peut pas réellement dire que mon bloc opératoire était stérile. »
Très de plaisanterie, je me retourne pour lui offrir une vision sur ma plaie alors qu’elle descend de la voiture pour l’observer de plus près. « Toi aussi t'as une belle entaille, ça saigne pas mal. T'es plutôt pour la glue ou les points de suture ? » Lorsque la compresse humide touche mon crâne, je tressaille sous l’effet de la douleur, avant de pousser un long soupir. « Si tu sais suturer, lance toi. La colle, avec mes cheveux, ça risque d’être un enfer à entretenir. » Les sutures aussi en fait, mais je ne préfère pas y penser, me faisant la réflexion que je ferai mieux de faire bien attention à ne pas m’approcher de la zone avec mon peigne dans les prochain jours. « Fais chauffer l’aiguille par contre. J’ai un briquet si besoin. » Je me doute qu’elle connait les règles basiques pour éviter une infection mais préfère préciser. Pendant qu’elle prépare son matériel, j’attrape mon sac pour en sortir le drap dans lequel j’ai dormi cette nuit, avant de le replier sur lui-même. Je vais avoir besoin de mordre dans quelque chose. « Je suis prête. » Je ferme les yeux et attrape le drap entre mes dents, prête à passer un quart d’heure désagréable.
Leah était plutôt contente de ne s'en sortir qu'avec cette mauvaise blessure, bien que son genou ne soit lui aussi légèrement ouvert. Mais c'était moins grave, elle le sentait. Cette séance de rafistolage était plutôt improbable et la brune avait bien du mal à réaliser que la veille encore elle était seule dans cet immeuble, encerclée de rôdeurs, et qu'aujourd'hui elle s'était sortie de là grâce à Raelyn Blackwell. Franchement, comme si la fin du monde n'était pas suffisante. « Surveille bien la plaie dans les jours qui viennent, on peut pas réellement dire que mon bloc opératoire était stérile. » Sans blague. La brunette voulu lui demander si elle la prenait pour une débile, mais elle s'abstint d'être désagréable alors que la jeune femme n'avait pas montré le moindre signe d'hostilité à son égard. Elle se contenta donc de hocher la tête avant de se lever pour inspecter à son tour l'état du crâne de Raelyn. Il fallait refermer, et elle laissa le choix à la brune; sutures ou glue? « Si tu sais suturer, lance toi. La colle, avec mes cheveux, ça risque d’être un enfer à entretenir. » Evidemment qu'elle savait suturer. Cette conversation lui rappela celle qu'elle avait eu avec Lene des mois plus tôt et elle fronça les sourcils pour retenir les larmes qui lui montaient aux yeux. Comment un moment aussi foireux nécessitant de suturer des plaies béantes ensanglantées pouvait-il lui remuer le cerveau à ce point? Bienvenue dans la logique de la fin du monde. « Fais chauffer l’aiguille par contre. J’ai un briquet si besoin. » Leah attrapa tout ce qui lui était nécessaire tout en répliquant un "T'en fais pas j'ai l'habitude." supposé rassurer la Raelyn. « Je suis prête. » La jeune femme s'empara d'un drap qu'elle coinça entre ses dents et la brunette balança une dose d'alcool à même la plaie, avant de brûler l'aiguille et de commencer à suturer. Elle avança vite, essayant de réduire le temps de souffrance de la brune qui devait prendre cher avec la douleur. "J'ai bientôt fini." Se sentit-elle obligé de dire, dans l'idée de motiver Rae sur le fait qu'elle n'aurait bientôt plus mal. Plus autant en tout cas. Quelques minutes supplémentaires furent nécessaires, mais elle termina enfin et nettoya elle aussi le contour de la blessure avec douceur. "Et voilà!"
AVENGEDINCHAINS
Raelyn Blackwell
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TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
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cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
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Apocalypse now Raelyn Blackwell & @Leah Baumann – Univers alternatif 2 ans depuis la fin du monde – Jour 2
Suturer une plaie, la Leah d’autre fois voilà quelque chose qu’elle ne devait pas savoir-faire. En tout cas, la Raelyn d’autrefois, celle qui portait des vêtements moulants de créateur, buvait plus que de raison et prenait tout ce qui lui passait sous la main pour planer, elle n’aurait jamais laissé Leah approcher une aiguille à plus de cinquante centimètre de sa tête. La Leah de l’époque aurait été bourrée, elle aussi aurait porté des vêtements bien trop courts pour se faire remarquer, aurait parlé trop fort pour exister, aurait tremblé et m’aurait enfoncé l’aiguille dans l’œil en trébuchant. Aujourd’hui ses gestes étaient assurés, comme si elle avait fait ça toute sa vie, le sang sur son visage lui donnait l’air d’une militaire ou d’une super héroïne, et on venait de fuir une putain de horde de morts vivants. A quel moment ce genre de situation était devenue la norme ? A quel moment cela ne me surprenait même plus de devoir enfoncer un poignard dans le crâne d’un être qui marchait et respirait ? Je donne quelques instructions à Leah concernant la suture, même si je me doute vu son air assuré qu’elle sait de quoi elle parle. « T'en fais pas j'ai l'habitude. » Je hoche la tête, déjà plus occupée à me préparer mentalement à la douleur. La première fois que Mitchell a recousu l’une de mes plaies, je tremblais comme une feuille et la douleur a été insoutenable, parce que je n’étais pas capable de concevoir ce type de souffrance, la chair à vif agressée par le mordant d’une aiguille, sans la moindre anesthésie. Et si je sais à quoi m’attendre, mes dents s’enfoncent quand même dans le tissu, le serrant de toutes mes forces et étouffant un hurlement, qui devient grognement. A chaque passage de l’aiguille je sens mon estomac au bord de mes lèvres, et j’ai l’impression que je vais flancher et perdre pied. On ne m’avait jamais recousu une plaie au cuir chevelu ou au visage avant aujourd’hui, et bordel, ça fait mal.
Ma respiration est saccadée, sèche, je ferme les yeux, serre ma mâchoire autour du tissu et y enroule mes mains tremblantes pour ne pas bouger, par peur que la douleur s’intensifie si Leah venait à se rater. Au bout de longues minutes qui me sembles des heures, Leah cesse ses mouvements avant de s’adresser à moi. « Et voilà ! » Je ne peux m’empêcher d’ouvrir ma bouche et d’expirer tout l’air de mes poumons, de soulagement. La douleur continue à pulser et la plaie me lancera surement encore quelques jours, mais le plus dur est derrière moi, si elle ne s’infecte pas. Sans plus attendre je rassemble mes affaires dans mon sac et fait le tour de la voiture pour reprendre ma place. « Merci. » Que je lui réponds en claquant la portière et me posant sur le siège. « Tu… Tu vas réellement continuer seule ? » Je n’irai pas jusqu’à lui proposer de m’accompagner, parce que même malgré les dernières heures singulières que nous venons de passer, je n’ai pas assez confiance en elle pour mettre Mitch en danger. Mais elle me fait un peu de peine, au fond.
Leah s'appliquait, faisait du mieux qu'elle pouvait pour suturer rapidement et efficacement. Elle essayait d'aller vite pour la faire souffrir le moins longtemps possible, mais le but n'était pas de se précipiter au risque que ses points sautent au moment où elles se seraient séparées. Raelyn prenait sur elle de ne pas hurler et la brune l'en remerciait, parce que devoir gérer une attaque au milieu d'une intervention chirurgicale comme celle-la, c'était pas vraiment le must. Elle avait bien fait de prendre un tissu dans lequel mordre. La première fois que Leah avait dû se recoudre elle-même, c'était quand Camden lui avait lancé une bouteille de verre dans un accès de colère. Celle-ci avait explosé contre son bras et l'avait profondément entaillée, l'obligeant à se démerder elle-même afin de ne pas retourner une énième fois à l'hôpital, au risque d'alerter les flics. Et elle avait énormément souffert, alors elle n'osait imaginé la douleur ressentie par Rae à se faire ainsi recoudre le crâne. « Merci. » Lança finalement la brune lorsque Leah lui annonça que c'était terminé. Elles ne se seront jamais autant remercié que ces deux derniers jours, c'était la folie. "C'est normal." Répondit la jeune femme en remballant ses affaires avant de se rappeler qu'elle avait encore son genou à soigner et à désinfecter. « Tu… Tu vas réellement continuer seule ? » Raelyn était revenue s'assoir et la brunette se dépêcha de nettoyer son autre plaie avant de se réinstaller à son tour derrière le volant. "Oui. Mais ça va aller. Je fais ça depuis longtemps, t'en fais pas." Répondit-elle en se remettant en marche. Non pas que Raelyn s'en fasse, mais elle lui dit quand même. "Bon allez, on va t'amener jusqu'à ton intersection." Leah lui adressa un petit sourire avant de se reconcentrer sur la route.
AVENGEDINCHAINS
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34355 POINTS : 3470
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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Apocalypse now Raelyn Blackwell & @Leah Baumann – Univers alternatif 2 ans depuis la fin du monde – Jour 2
Un instant de grâce, c’est tout ce dont il s’agit. Entre notre synchronisation presque parfaite pendant la fuite et la bataille contre la horde, nos discussions presque détendue et notre séance de médecine improvisée, une certaine synergie semble s’être créée entre nous. Mais c’est temporaire, cela ne veut pas dire que nous sommes devenue des amies, des partenaires de survie, que nous allons lutter ensemble contre les Autres à la vie à la mort et sauveront l’humanité. C’est un instant de grâce, seulement ça, un coup du sort qui nous a rapprochées l’espace de moins de 24h, et d’ici quelques instants nos routes se sépareront à nouveau. Parce qu’on est pas dans un blockbuster hollywoodien, parce que Leah semble bien décidée à continuer sa route seule, et parce que je ne suis animée que par une seule motivation : retrouver Mitch. Pas me faire une nouvelle amie, même si je ne peux nier que nous avons été plutôt efficaces ensemble, nous nous en sommes sorties avec des blessures relativement superficielles, alors que les chances n’étaient pas en notre faveur. Alors que si elle ne m’avait pas entendue et secourue, je serais morte hier soir, et elle surement ce matin ou dans quelques jours en essayant de quitter seule le bâtiment. « C'est normal » Je pourrais lui dire que non, ce n’est plus la norme. Ce n’est plus la norme de se serrer les coudes, parce que dans d’autres circonstances elle m’aurait achevée d’une balle dans la tête, et je ne suis pas blanche colombe, j’ai déjà tué dans me poser de question plutôt que de prendre le moindre risque de compromettre ma sécurité ou celle de Mitchell. Mais je ne suis pas une sentimentale, je ne suis pas du genre à relever ce genre de chose et à les exprimer, alors je me contente de hocher la tête. « Oui. Mais ça va aller. Je fais ça depuis longtemps, t'en fais pas. » Je la regarde quelques secondes avant de hausser les épaules et d’attraper mon sac pour vérifier que tout est en ordre et que j’ai bien toutes mes affaires. « Si tu le dis. » Elle m’adresse un sourire, avant de se reconcentrer sur la route désertique. « Bon allez, on va t'amener jusqu'à ton intersection. » Je hoche la tête en silence avant de vérifier le réglage des anses de mon sac à dos. Je suis prête. Dans quelques minutes nos routes se sépareront.
En un peu plus de dix minutes nous arrivons à l’endroit que j’ai récupéré sur la carte, et j’indique le croisement à Leah d’un geste de la main. « C’est ici. » La voiture se gare et je descends, ajuste mon sac sur mes épaules avant de relever une dernière fois les yeux sur elle. « Bonne chance Leah. » Je n’ai jamais détesté Leah, et aujourd’hui, je n’en serais plus capable même si je le voulais, je pense. Dernier hochement de tête, un dernier regard au clébard qui m’a sauvé la vie et je me retourne, les mains sur les anse de mon sac, avant de m’enfoncer dans la forêt.
Maintenant que leurs blessures respectives avaient été nettoyées et rafistolées grâce à leur aide réciproque, les deux jeunes femmes n’avaient plus aucune raison de s’attarder l’une avec l’autre. Raelyn devait retrouver son binôme et Leah allait continuer sa route comme elle l’avait toujours fait. Cependant, la brune avait l’air d’avoir des remords à la laisser repartir ainsi toute seule, mais la jeune femme la rassura ; elle avait l’habitude. « Si tu le dis. » Hochant la tête, Leah se remit en route pour l’amener à l’intersection que la brunette lui avait indiqué sur le plan. Le reste du trajet se passa en silence, sans doute étaient-elles entrain de se rappeler des évènements qui venaient de se passer en vingt-quatre heures, la façon dont elles avaient échappé à la mort juste en retombant l’une sur l’autre par le plus grand des hasards. Une relation difficile il y a quelques années qui s’était muée en une solidarité face à l’adversité amenée par ce nouveau monde plein de dangers. Ca en était presque émouvant. « C’est ici. » Raelyn la tira de ses pensées en pointant son index vers l’endroit om elle désirait être déposée et Leah se rangea sur le bas côté sans un mot. « Bonne chance Leah. » Leurs regards se croisèrent une dernière fois avant que la brune n’embarque ses affaires et se dirige vers la forêt qu’elle comptait couper pour gagner du temps. « A toi aussi » Souffla la brune sans être sure qu’elle l’ait entendue. Elle attendit quelques secondes, le temps de voir la jeune femme disparaître au milieu des arbres, puis se reprit la route. Elle roula environ une demie-heure avant de s’arrêter net. Elle était pratiquement arrivée à un énorme carrefour, quand elle remarqua une horde. Gigantesque. Immense. S’emparant de sa carte, elle observa vers où la route menait… Et c’était tout droit sur Raelyn. Maugréant, la brunette décida de faire demi-tour pour alerter la jeune femme avant que celle-ci ne se fasse bêtement tuer.
AVENGEDINCHAINS
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34355 POINTS : 3470
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Apocalypse now Raelyn Blackwell & @Leah Baumann – Univers alternatif 2 ans depuis la fin du monde – Jour 2
J’adresse un dernier regard à Leah, lui souhaitant bonne chance. Parce que cela faisait sans l’ombre d’un doute partie des choses qui nous maintenait en vie à présent, la chance. La condition physique, le fait d’être impitoyable et de n’avoir aucune hésitation à faire des choses que l’on n’aurait probablement jamais faites par le passé, et une énorme dose de chance. Sans elle Leah et moi n’aurions pas été réunies aujourd’hui. Sans elle nous saurions toute les deux mortes hier. Alors c’est la seule chose que je trouve à dire, la chose la plus intelligente que je trouve à lui souhaiter. Une fois descendue de la voiture, je claque la porte, et sans un regard me retourne pour ajuster mon sac sur le dos. Pas le vitre ouverte, j’entends Leah m’adresser elle aussi ces derniers mots, comme dans un murmure. « A toi aussi » Je ne me retourne pas, mais un sourire étire mes lèvres. Leah Baumann me souhaite bonne chance. Mais est-elle encore Leah Baumann ? Subsiste-t-il en elle encore une part de la jeune femme que j’ai connue ? Je ne sais pas, je ne sais même pas qui je suis, ce que ressens pour mon compagnon de voyage, je ne sais plus rien, parce que j’ai l’impression de survivre plus que de vivre et d’expérimenter les émotions humaines en demie teinte. Comme avec un voile, qui rend tout plus superficiel et fade. Et ce voile c’est la peur constante dans laquelle nous vivons. D’un coin de l’œil j’observe la voiture démarrer, en m’enfonçant dans la forêt, puis le silence. A nouveau, la solitude. Je suis prise d’un frisson que j’ai du mal à expliquer, comme si déjà je regrettais de l’avoir laissée partir, parce que si Leah et moi ne sommes pas des amies, il n’y a rien de pire que la solitude, pas à mes yeux. Je ressens même une sensation désagréable au creux du ventre. Je secoue ma tête pour chasser ses idées noires, avant de vérifier machinalement que mon poignard et mon flingues sont bien accrochés à ma ceinture et de me mettre en route. Le soleil filtre à peine à travers les immenses eucalyptus australien, et d’un coup l’ambiance devient plus lugubre, plus inquiétante. Bordel, je suis pressée de retrouver Mitch, et je chasse de mon esprit la crainte qu’il lui soit arrivé quelque chose. Je ne dois pas y penser. Juste mettre un pied devant l’autre et recommencer.
Lorsque le regard de Leah s’arrêta sur la horde et qu’elle comprit où celle-ci se dirigeait, son sang ne fit qu’un tour. Une réaction qu’elle ne comprenait pas elle-même alors qu’elle avait été à deux doigts de loger une balle dans la tête de Raelyn simplement parce qu’elle existait. Était-ce sa présence qui avait éveillé chez elle des sentiments de son ancienne vie, révélant ainsi la sensibilité donc elle avait pu faire preuve autre fois ? Ou était-ce simplement à cause de ce qu’elles avaient partagé ces dernières vingt-quatre heures, frôlant chacune la mort dans le but de sauver l’autre. La brune n’en savait rien, mais si son esprit lui soufflait de laisser passer la horde et d’en profiter pour emprunter la route d’où elle venait – ayant ainsi la certitude de ne pas la croiser - sa conscience elle lui disait qu’elle se devait de faire demi-tour pour empêcher Raelyn de foncer droit dans la gueule du loup. Elle qui venait tout juste de réchapper à une mort certaine et qui rêvait de retrouver son compagnon de route, ça aurait été triste de ne survivre que quelques heures supplémentaires finalement. C’était une perte de temps, une perte d’essence et une perte de ressources. Mais après quelques minutes à douter, elle fit demi-tour et traça pour revenir au point d’intersection où elles s’étaient séparées. Raelyn était partie à pied, mais un sentir praticable en voiture sillonnait la forêt non loin de son itinéraire, elle pourrait donc la rattraper en empruntant celui-ci. Et c’est donc ce qu’elle fit, s’engouffrant dans la forêt en traçant aussi vite que possible. Heureusement, le véhicule était un gros 4x4 qui lui permettait une conduite sportive en dépit de la route qui était dans un état lamentable. La fenêtre grande ouverte – ou explosée en mille morceaux plutôt – elle commençant à crier après elle, espérant qu’elle puisse l’entendre. Impossible de savoir à quelle hauteur elle était, ou si même elle avait continué à suivre le chemin qu’elle avait dit. Peut-être était-ce un coup dans le vide, peut-être qu’elle ne saurait jamais la prévenir. Mais elle aurait essayé.
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Mes pas m’enfoncent toujours plus dans la forêt, et je lutte contre moi-même pour renier cette sensation qui monte en moi. Me suis-je déjà habituée à la présence de la jeune femme ? En moins de 24h ? Au point d’avoir ce mauvais pressentiment au creux du ventre alors que nos routes se sont séparées il y a une dizaine de minutes seulement ? Le visage de Mitch s’impose à mon visage, et je ferme les yeux pour m’imprégner de ses traits. Non, je n’ai pas passé un moment si désagréable en compagnie de Leah, mais j’ai un objectif et un seul, une seule personne compte, c’est lui. Et je ne me sentirai pas en totale sécurité tant que je n’aurai pas repris ma place à ses côtés, j’en suis intimement persuadée. Tirant ma bouteille d’eau de mon sac je bois une petite gorgée – j’ai quitté l’immeuble et le stock de Leah, il faut maintenant que je me rationne – avant de ranger à nouveau la bouteille. Mes jambes sont plus solides qu’avant. Jamais je n’aurais pu marcher des heures durant et par cette chaleur avant l’épidémie. Mes mollets se sont affinés mais mon muscle est bien défini à présent, et mes rangers qui portent mes pas à travers la forêt sont devenus de fidèles compagnes. Ma veste reste confortablement rangée au fond de mon sac, par cette chaleur d’été il n’est pas nécessaire de se couvrir, et je sens même ma sueur commencer à perler sur ma peau. Humidité, chaleur, bienvenue dans le climat australien. Mais cela pourrait être pire. J’imagine vivre l’épidémie dans un pays nordique et me trouve finalement chanceuse.
Un bruit attire mon attention, comme un cri étouffé, trop lointain pour que je n’y porte attention. Je m’arrête une seconde, avant de reprendre mon chemin, persuadée que j’ai rêvé, ou surpris un écho. Mais à nouveau je l’entends, et j’ai l’impression qu’il se rapproche à présent, qu’il est beaucoup plus proche de ma position. Je tire mon poignard de son étui pour le serrer dans ma main et reste à l’affut, et le troisième cri je l’entends de façon plus claire. Il s’agit d’une voix féminine, une voix qui hurle mon prénom. Leah ? Sans trop comprendre – je l’ai vu s’éloigner avec la voiture – je tends l’oreille et essaye d’en deviner l’origine. Le bruit me semble venir de l’est, et sans trop comprendre pourquoi et ce qui m’anime, c’est la direction que je prends. Au bout de quelques minutes, je tombe sur un chemin poussiéreux, et j’aperçois la voiture qui arrive à mon niveau. Je l’attends, et lorsqu’elle s’arrête devant moi je fronce les sourcils. « Leah ? Qu’est-ce que tu fous là ? Je te manquais déjà ? » Mais je sais que ce n’est pas ça. Je sais que cela cache quelque chose de bien plus inquiétant.
Leah n'aurait jamais pensé réussir à tomber sur Raelyn, parce que soyons clair; tomber sur elle dans cette forêt immense était tout bonnement improbable. Même si la brune avait entraperçu son itinéraire, la jeune femme aurait tout aussi bien pu dévier de sa route pour une raison quelconque. Et pourtant. Après avoir roulé une bonne dizaine de minutes, Leah se mit à crier son prénom dans l'espoir d'attirer son attention. Une entreprise qui, à ses yeux, se solderait par un échec; mais elle essayait quand même. Et soudain, contre toute attente, Raelyn déboula sur le chemin de terre à quelques mètres d'elle, l'observant comme si elle était complètement folle, et à juste titre. Elle-même ne comprenait pas vraiment ce qui l'avait poussée à rebrousser chemin et à partir à sa recherche afin de lui éviter un destin funeste, ça n'avait pas de sens. Mais elle l'avait fait quand même. « Leah ? Qu’est-ce que tu fous là ? Je te manquais déjà ? » La brunette leva les yeux au ciel avant de sauter de la voiture et de se retrouver à la hauteur de la jeune femme. "J'ai croisé une horde. Mais pas une petite, du genre... Plusieurs centaines. Ils se dirigeaient droit sur la route que tu comptais emprunter en sortant de la forêt. Si tu continues tu vas te faire tuer." Et... Voilà. C'était tout pour elle. Elle l'avait prévenue, mais ne savait pas exactement ce qui allait découler de tout ça. Au fond d'elle, elle espérait que la jeune femme soit assez consciente que pour décider d'abandonner cet itinéraire, quitte à en emprunter un autre qui lui prendrait plus de temps mais qui ne la précipiterait pas vers une mort assurée. Mais au final, ça n'était pas de son ressort. "Je voulais juste te prévenir." Ajouta-t-elle, comme pour justifier le fait qu'elle se retrouve à présent elle aussi dans cette forêt alors qu'elle n'avait rien à y faire.
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TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
Apocalypse now Raelyn Blackwell & @Leah Baumann – Univers alternatif 2 ans depuis la fin du monde – Jour 2
Quand je vois la voiture arriver, soulevant une immense fumée sur le chemin poussiéreux, je fronce les sourcils. Parce que je ne l’attendais pas là Leah, je ne pensais plus jamais croiser sa route à vrai dire, le hasard avait déjà été bien trop grand, et nos chances de survies étaient trop faibles pour croire à une seconde rencontre. Alors la voir sauter de la voiture, tout naturellement, comme si nous ne nous étions pas quittées il y a moins de vingt minutes, ça c’était assez surprenant. J’écoutai ce qu’elle avait à dire sourcils froncés, parce que malgré pour faux air détaché et la pique que j’avais lancée, je n’avais aucune envie de rire. Si elle était là cela ne pouvait pas être annonciateur d’une bonne nouvelle. « J'ai croisé une horde. Mais pas une petite, du genre... Plusieurs centaines. Ils se dirigeaient droit sur la route que tu comptais emprunter en sortant de la forêt. Si tu continues tu vas te faire tuer. » Une horde. Le cauchemar des vivants, ces saloperies avaient une sorte d’instinct qui les poussaient à se regrouper à s’amasser en tas et à marcher tous ensemble, comme si au fond ils n’étaient programmés que pour une chose : tous nous traquer, tous nous trouver et tous nous dévorer. Un Autre isolé n’était pas dangereux, il fallait s’en méfier parce que le moindre coup de dent pouvait offrir un aller simple pour zombieland, mais ils n’étaient pas rapides, pas vifs, et dénués d’intelligence ou de sens d’auto conservation. Mais une horde, une horde c’était autre chose. Des dizaines de ces pourritures pouvaient vous piéger, vous forcer à reculer, vous encercler, vous mettre dos au mur et vous condamner définitivement. Nous avions eu à en fuir plusieurs déjà avec Mitch, mais si j’en croyais les dire de Leah, aucune d’aussi grosse. « Je voulais juste te prévenir. » Leah Baumann était revenue sur ses pas pour me prévenir. Pour me sauver la vie une fois de plus, même si j’aurais préféré m’arracher la langue que l’admettre. « Je te manquais, donc. » Je tente une blague pour détendre l’atmosphère, mais le cœur n’y est clairement plus. Et alors que je vais lui répondre, j’entends un grognement sourd. Ils sont encore loin, mais pas autant que ce que Leah a l’air de penser. La horde est peut-être plus étendue encore. A pied mes chances de survie sont minces s’ils sont vraiment une centaine et s’ils ont déjà invesit les bois. « Me prévenir, ou me sortir de là ? Parce que j’ai l’impression qu’ils se rapprochent, et vite. » J’ai besoin d’elle, que je veuille l’admettre ou non, elle a une voiture et moi pas.
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