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 The Times They Are a-Changin' ღ Wreniel

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Message(#)The Times They Are a-Changin' ღ Wreniel - Page 8 EmptyMer 15 Jan - 16:59

Ils avaient fini par prendre leur courage à deux mains, au moins le temps d'une heure ou deux pour remettre en état un appartement qui avait bien souffert en l'absence de Lola. Quelle impression Wren donnerait-il de lui si, à peine arrivé, il créait Bagdad dans leur lieu de vie commun? Il avait suffisamment de jugeote pour faire un poil attention, du moins pour le moment parce qu'il était fort probable qu'il ne tienne pas ce genre de résolutions sur la durée. On parlait tout de même d'un Doherty et ce genre de spécimens ne restait jamais fort sage bien longtemps. Quand on voyait l'existence qu'il avait mené jusque là, il était impossible pour le suédois de nier qu'il n'avait pas eu un parcours idéal, qu'il y avait sûrement deux ou trois (mille) erreurs accumulées au fil des années mais ce n'était peut être plus si grave depuis qu'il s'était éloigné de sa famille pour faire des études. Jamais il n'aurait pensé pouvoir rêver autant, en vue du peu d'argent que les Doherty avaient dans la caisse, comment imaginer qu'il puisse suivre sa voie? Il avait dû agir en traître à bien des reprises cela dit, mais il n'avait aucun remords. Lorsqu'il était question de survie, Wren n'en avait jamais. Surtout pas à l'heure actuelle. Ses actes lui avaient effectivement permis de faire cette rencontre, de croiser le regard de Gabriel alors qu'il sortait de la salle de bain superbement apprêté avec une chemise impeccable. Wren, lui, était assis sur le canapé à terminer sa cigarette toujours torse nu parce qu'il restait un nordique dans l'âme et le moins de temps il portait un tee shirt, le mieux il allait. Il observait Carnahan avec un sourire pudique mais bien présent parce qu'il était magnifique cet homme-là et qu'il était le chanceux avec qui il partageait son lit. Autant dire qu'il n'avait pas spécialement envie de s'en séparer pour le moment, plutôt l'inverse même. Le bouclé s'approcha de lui et Wren jeta sa cigarette dans un cendrier de fortune avant de l'attraper par le bras et le faire s'asseoir sur ses genoux pour caresser son nez contre le sien. "Est-ce que apprendre à connaître mon petit ami faisait partie aussi de tes plans ou tu comptais faire autre chose de ton côté?" Wren ne parlait pourtant jamais de lui mais pour une raison (pas du tout) obscure, il avait envie d'en savoir plus sur l'artiste, sur ses rêves, son passé, ses envies futures. Tout savoir, et pas seulement les moindres recoins de son corps, ce qu'il avait dans l'âme comptait peut être bien plus encore. Les deux allaient de pair et c'était l'homme dans son entité globale que le suédois appréciait. Il lui sourit en passant une main dans ses cheveux encore humide, pressé de les voir boucler à nouveau parce que c'était ce qui le rendait bien plus beau encore. Gabriel était, de toute évidence, parfait en tous points à ses yeux.
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Message(#)The Times They Are a-Changin' ღ Wreniel - Page 8 EmptyMer 15 Jan - 18:23

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Sortis du lit et les tâches qu’ils s’étaient fixées désormais derrière eux, les deux étudiants bénéficiaient à présent de tout le temps du monde pour eux, et quoi de mieux que de le passer ensemble. C’était du moins ce qu’envisageait Gabriel alors qu’il quittait la salle d’eau pour gagner la pièce de vie dans laquelle Wren siégeait tranquillement, installé sur le canapé cigarette à la main. Evidemment que le jeune artiste se laissa aller à le contempler, un sourire tendre vissé aux lèvres, alors que son palpitant tambourinait de nouveau dans sa poitrine. Et il était beau Wren, toujours aussi beau, présentement tout auréolé de la dernière bouffée de fumée qu’il venait d’expirer. A cette seconde Gaby regrettait de ne pas avoir son appareil sur lui, imaginant déjà quelques clichés en noir et blanc, profitant de la belle lumière naturelle de l’appartement pour mettre en valeur la silhouette du grand nordique. A la place il s’avança, le pas souple et long comme à son habitude, pour mieux venir se planter devant lui, mains sur les hanches, l’air faussement froissé, dans une attitude de pseudo réprimande. « Cigarette, dehors, tu as déjà oublié ? », qu’il rappela un petit air malin accroché au visage. Mais il ne put s’empêcher de sourire lorsqu’il sentit la main de Wren se refermer sur son bras pour l’attirer à lui, l’inviter à s’asseoir sur lui, recréant cette proximité, ce contact, qui leur été visiblement indispensable, vital presque. Il se berça du contact du nez de son bel amant contre le sien, de ses mains jamais bien loin de lui, de ses yeux pétillants. Mon petit ami, trois mots qui lui arrachèrent un frisson sans qu’il ne se l’explique bien, trois mots qui lui gonflèrent le cœur d’un étrange mélange de bonheur, d’amour et de fierté, se laissant alors aller à déposer un baiser à ses lèvres tout bonnement irrésistibles. « Ce plan là me va parfaitement », qu’il souffla en se détachant doucement, déposant un autre baiser sur le bout du nez du suédois. « A condition que je ne sois pas le seul à parler », car lui aussi voulait en savoir un peu plus sur ce qui se cachait derrière ces éblouissantes prunelles vertes et il devinait que le grand brun éviterait sans doute la question autant que faire ce pouvait, aussi autant la jouer donnant-donnant. « Alors, je t'écoute. » Le jeune irlandais attendait la première question, enroulant amoureusement ses bras autour du cou de son beau brun, laissant ses doigts jouer parmi les mèches qui mourraient sur sa nuque, perdant une nouvelle fois ses yeux dans les siens. Il était prêt à lui confier tout ce qu’il avait envie de savoir. Il n’était pourtant pas fait de ce bois là en temps normal le jeune artiste, plutôt d’un naturel discret, plus du genre à écouter les autres qu’à s’épancher en longs discours sur son existence. Pourtant il était totalement en confiance, prêt à parler à Wren de ce qu’il y avait au fond de son âme, aux tréfonds de son être, parce que c’était lui et personne d’autre, parce qu’il n’aurait à souffrir nul jugement dans ses errances, parce qu’il n’avait plus peur avec lui. Et que ça, ça comptait plus que tout.
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Message(#)The Times They Are a-Changin' ღ Wreniel - Page 8 EmptyJeu 16 Jan - 5:09

Il voulait créer un petit cocon avec Gabriel, quelque chose qu'il n'avait jamais pu vivre jusque là. Effectivement, Wren était plutôt un homme solitaire, qui s'attachait peu et s'engageait encore moins, résultat flagrant d'une éducation altérée par les tragédies. Depuis son adolescence, de ce fait, Doherty faisait toujours en sorte de s'échapper de la moindre situation qui pourrait créer un quelconque lien avec autrui. Il n'était pas spécialement fier du résultat parce qu'il en avait blessé des individus pour en arriver jusque là, se laissant porter par ses envies plutôt que par sa sensibilité. Il avait tout terré, le suédois, et puis, il avait croisé la route de Carnahan. Les choses changeaient irrémédiablement depuis qu'il était là, avec lui. Le nordique ne voulait que l'avoir contre lui, qu'on lui offre cette chance au bonheur sans condition en espérant que l'artiste ne viendrait pas le juger pour toutes les failles qu'il avait. Et grand dieu, il en avait des tonnes, de quoi avoir honte pour les millénaires à venir. Il n'était pas issu d'un monde rempli de paillettes et de strass, lui c'était plutôt la drogue et les incendies qui l'avaient forgé. Wren avait fini par devenir froid, parfois insensible mais jamais totalement invulnérable. Il le montrait depuis la veille avec Gaby, s'autorisant à paraître plus humain qu'à l'accoutumée, souriant comme jamais au moment de l'inviter sur ses genoux. Ne pas le lâcher du regard, exposer le programme en ignorant totalement qu'il avait déjà enfreint une règle en fumant à l'intérieur de l'appartement. Le jour où Doherty suivrait des principes établies n'était pas prêt d'arriver et peu importait ce que pourrait dire son petit ami, il avait toujours besoin de se sentir proche du feu, même si c'était un contact infime comme celui du tube qu'on plaçait entre ses lippes. Cela dit, l'affaire fut bien vite oubliée après que le suédois eut exposé son plan pour la suite de la journée. Rien d'extravagant, juste une envie de tout savoir de l'existence de Caranahan, comme si le petit bouclé n'allait pas lui demander des comptes de son côté. Effectivement, le verdict tomba bien vite et Wren se mit à sourire en continuant de caresser ses cheveux, pour déjà les transformer en un champ de bataille qui lui plaisait bien plus. Qui ressemblait plus à son artiste. "Je peux pas vraiment te parler de moi si tu me poses pas de questions. Surtout que je suis pas un enfant de choeur. Je dirais même que tu pourrais me virer de ta vie dès que t'en sauras plus. Je suis pas comme toi, Gaby, je suis pas doux, adorable et sensible, je suis... Autre chose. Et j'ai pas fait le bien autour de moi très souvent. Peut être que tu as regretter de savoir alors que moi, je sais que je vais t'apprécier encore plus en entendant parler de toi." Il était forcément réservé sur la question, le Doherty, ayant conscience de ses failles, déposant un tendre baiser sur la joue du brun parce qu'il avait la sensation de jouer son avenir. C'était ridicule, certes, mais il n'était jamais très simple d'accepter le passé de quelqu'un qu'on pouvait aimer sans avoir mal au coeur. Et Wren avait peur, en conséquence, que Gabriel change d'avis sur son compte. Qu'il arrête de l'aimer.
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Message(#)The Times They Are a-Changin' ღ Wreniel - Page 8 EmptyJeu 16 Jan - 9:55

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Gabriel s’était laissé faire quand son beau brun l’avait attiré à lui, se lovant même amoureusement contre lui, ses yeux clairs égarés dans le vert d’eau des siens, ses doigts perdus dans ses mèches brunes. Son être débordait de tant d’affection, de tant de tendresse, c’était flagrant, ça émanait de toutes parts, dans son regard, dans ses gestes. Il ne savait pas mentir, l’irlandais, pas plus que dissimuler ce qu’il éprouvait, ça lui était tout à fait impossible, et il n’en avait de toute façon nulle intention, surtout pas avec Wren. Parce qu’auprès de celui-ci il voulait, et pouvait, être juste lui. Il en avait le droit, et l’envie. Tout naturellement. Il le lui avait prouvé, le nordique, en le bousculant, en l’obligeant à redéployer ses ailes, en le poussant à se consumer pour mieux renaître. En le faisant revivre, tout simplement, si simplement. Alors Gaby se laissa aller à ses petites marques de douceur qui trahissaient si joliment ses sentiments, dans un baiser, puis un second, une caresse, un sourire tendre. Autant de pétales d’amour qu’il égrenait autour d’eux, comme il l’aurait fait pour de petites touches de couleur sur une toile. Avec une infinie délicatesse. Il avait souri en entendant la réponse du suédois à sa question. Apprendre à se connaître. L’idée lui convenait merveilleusement bien quand tout ce qu’il souhaitait était de demeurer là, tout proche de lui. Et il était prêt à conter tout ce que son bel amour voudrait bien entendre à propos de sa petite existence. Cela aurait sans doute pu paraître étonnant quelque part, parce que ce n’était réellement pas dans ses habitudes, parler de lui, de son passé, de ses rêveries, jusqu’alors seule Lola avait cet accès privilégié à ses pensées et son âme, car bien au-delà d’être uniquement sa colocataire elle était avant tout son amie la plus proche. Mais était-ce vraiment surprenant qu’il veuille à présent tout en partager avec Wren ? Certainement pas le moins du monde. Et c’était en soi une belle marque de confiance de sa part, peut-être même la plus grande. Il le faisait pourtant avec une telle aisance, sans même la moindre hésitation, quand il aurait pu confier, les yeux fermés, jusqu’à sa vie entière au suédois. A tort ou à raison, la question n’était pas là, pas pour Gabriel. Alors il se contenta de laisser un sourire doux s’étirer sur ses lèvres à l’écoute des paroles de son grand brun. Il y avait ce soupçon de doute, cette crainte subtile qui perçait entre les lignes, celle qu’avait Wren de le voir l’abandonner en connaissant tout de son histoire. Le bouclé ne pouvait le laisser penser cela, souhaitant le rassurer de son ton doux. « Le passé c’est le passé, on ne peut rien y changer », et il commençait à le savoir Gaby, « alors ce qui compte vraiment c’est le présent tu sais. » Quand à l’avenir il essayait généralement ne pas trop y penser le jeune artiste, préférant avancer au jour le jour, même si les choses lui paraissaient déjà bien moins sombres et incertaines quand il y avait les beaux yeux verts de Wren posés sur lui. « Mais si tu préfères ne pas en parler ce n’est pas grave. » L’irlandais détacha une de ses mains du cou de Wren pour venir la passer sur sa joue, avant que celle-ci ne se fraye un chemin jusqu’à son front, écartant une ou deux mèches qui y traînaient. « Sache juste que si tu décides de le faire je serai là. » Il l’attendrait Gabriel, son beau nordique, saisirait les confidences qu’il voudrait bien lui faire, s’il le souhaitait, les écouterait, mais ne le jugerait pas, jamais. Après tout il ne s’était jamais fait juge des errances et erreurs des autres, il ne s’en sentait pas légitime. Alors il n’allait pas commencer maintenant, moins encore quand qu’il s’agissait du suédois. « Mais ne pense pas que je le regretterais ou que je voudrais te sortir de ma vie pour ça, surtout pas. » Rien ne saurait être plus éloigné de la vérité. Et sur ce front qu’il avait si tendrement dégagé il déposa un baiser. « Avec moi tu es tout ça. » Doux, adorable et sensible. Il le pensait si fort Gaby. Puis ses doigts cherchèrent la main du nordique, s’y mêlant, s’y emmêlant, pour la ramener contre sa poitrine, contre son cœur qui dansait joyeusement sous sa peau. « T’as fait le bien là, pour moi ça compte plus que tout le reste. » Son ton était si sincère, son sourire si doux, et il l’aimait tellement son homme. « Dis-moi toi ce que tu aimerais savoir sur moi. » Le ramener à lui comme pour l’apaiser un peu, lui prouver qu’il n’imposait rien, qu’il pouvait se sentir libre de parler ou non, qu’il accepterait son choix.
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Message(#)The Times They Are a-Changin' ღ Wreniel - Page 8 EmptyJeu 16 Jan - 10:42

Il n'était pas un spécialiste des relations de confiance, bien au contraire. Wren avait pris l'habitude de se renfermer sur lui-même dès que la situation échappait à son contrôle, certainement parce qu'on avait trop abusé de lui par le passé. Il n'y avait qu'à regarder sa famille et toutes les exactions commises en son sein pour comprendre que Doherty n'était pas franchement capable d'être franc et direct lorsqu'il était question de se laisser aller à narrer son passé. Pour une fois, pourtant, il avait envie d'essaye, d'arrêter d'être un affreux froussard, ce lâche qui ne vouait qu'un culte au mensonge. En vue de son âge et du chemin qu'il avait choisi en venant jusqu'à l'université, il était évident que Wren avait pris le temps de mûrir et c'était peut être aujourd'hui, maintenant, qu'il devait prendre les choses en main. Il n'en avait aucune véritable idée, se confier, c'était toujours prendre un risque puisque personne ne savait ce que chaque relation adviendrait après coup. On ne pouvait pas anticiper les réactions de l'autre et Doherty était un des premiers à le savoir. Autant le dire à Gabriel, observer la manière dont il allait le rassurer, l'aimer encore bien plus que ce qu'il méritait en conséquence. Wren resta pantois, à recevoir ses baisers et ses caresses, laissant ses mains jouer avec ses mèches parce que le bouclé avait absolument tous les droits sur lui à l'heure actuelle. En effet, il lui avait déjà tant apporté mais le suédois était persuadé que Gabriel n'en savait absolument rien. Il était encore bien candide et d'autres personnes avaient profité de ses qualités sans avoir une once de regret une fois qu'il l'eut quitté. Wren n'était pas cet homme là, il était hors de question qu'il l'abandonne ou qu'il le blesse, pas maintenant, pas alors que leur bulle grandissait au fur et à mesure. Hors de question de la faire éclater. Il ne dit rien alors, Wren, même pas quand Gabriel retourna la situation pour lui demander de l'interroger à son tour. Doherty savait déjà tant de choses sur l'artiste parce qu'il avait lu en lui comme dans un livre ouvert la veille, comprenant d'où venaient ses souffrances, d'un homme qui l'avait détruit avec une certaine nonchalance. Certes, il n'en savait pas forcément plus sur son enfance mais il avait la sensation que tout avait été normal, quoiqu'il n'ait pas dû être trop confronté aux douleurs que ce monde pouvait créer sur des enfants innocents. C'était l'inverse pour Wren et il lui cria dans un regard armé d'une beauté incomparable à ce moment précis. "C'est pas juste que ce soit toujours à sens unique, tu mérites beaucoup mieux que ça." Il n'avait pas changé d'avis, le brun, Gabriel méritait le monde à ses pieds et il allait lui procurer cela, ou du moins la sensation qu'il pouvait le faire, même si c'était physiquement impossible en réalité. "Mon père est en prison. Il est pyromane et il a essayé de cramer notre baraque il y a quelques années de ça. Depuis, ma mère est folle. Alors, j'ai dû m'occuper de mon petit frère et ma petite soeur. Le premier est complètement largué et passe son temps à se droguer, la seconde est bipolaire et mal dans sa peau. J'ai dû voler, j'ai dû dealer, j'ai dû tromper et... En un sens, je suis comme mon paternel, j'ai cette noirceur au fond de moi. Je veux pas me réveiller demain avec un briquet à la main pour cramer l'appart' tu vois... Je suis un peu dangereux, je crois." Il ne prononçait que les grandes lignes, Wren n'avait pas spécialement d'autres mots pour développer de toute manière. Tout ce qu'il put faire, c'était regarder Carnahan et espérer qu'il ne partirait pas en claquant la porte en voyant avec quel taré il s'était acoquiné. Il en aurait le coeur brisé pour sûr, le suédois.
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Message(#)The Times They Are a-Changin' ღ Wreniel - Page 8 EmptyJeu 16 Jan - 16:22

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Gabriel l’avait senti la vulnérabilité qui émanait du suédois, qui transparaissait entre les lignes de ses mots, et ça ne pouvait pas le laisser indifférent, ça ne pouvait que l’émouvoir, parce qu’il avait bien plus l’habitude d’être considéré dans ce rôle là, celui du garçon sensible et vulnérable. Alors sans doute ne s’y était-il pas attendu, bien qu’au fond de son cœur il devinait que l’assurance crâne de Wren était avant tout une couverture, une certaine manière de se protéger peut-être. Ce que lui n’arrivait pas à faire, incapable d’édifier de solides remparts derrière lesquels se réfugier. Malgré tout le grand brun semblait d’humeur à se confier et l’irlandais ne pouvait que s’en sentir profondément touché, quand il considérait cela comme une belle marque de confiance. Car parler de son passé, de ses blessures, de ses craintes ou de ses espoirs, était de loin la mise à nu la plus totale et la plus intime qui soit, parce que c’était aussi prendre le risque de dévoiler ses failles, ses fragilités. Ou ses démons. Il n’y avait nul doute à ce sujet. Alors Gaby s’était déjà juré de ne pas trahir cette confiance que lui accordait le nordique et qui lui valait ses confidences. Aussi écouta t-il avec attention chacun des mots de l’historien, en assimilant chaque syllabe. A mesure s’imprima sur le visage du bouclé un imperceptible froissement, une tension légère qui naquit quelque part entre ses sourcils. Il n’y avait qu’une seule raison à cela. « Wren… » Et voilà qu’il y avait dans ce seul prénom tout un univers, dans l’air désolé qu’il affichait aussi, comme il aurait pu s’excuser pour toutes les offenses que le monde lui avait fait subir. Pour tout ce poids que le jeune suédois avait dû supporter sur ses épaules et qui l’avait forcément écorché. Evidemment que l’artiste espérait pouvoir apaiser un tant soit peu ses tourments, lui apporter un soupçon de douceur, si petit soit-il, dans cette existence qui ne l’avait visiblement pas épargné jusque là. Alors oui, il ne voulait que le rassurer, lui assurer qu’il ne voulait pas le voir quitter sa vie pour cette raison, qu’il le consolerait de ses bras et de son amour, il voulait avoir cette force là pour le grand brun. « Ce n’est pas parce qu’il t’est arrivé de mauvaises choses que ça fait de toi une mauvaise personne. Pas plus qu’être le fils de ton père te condamne à devenir comme lui. » Gabriel resserra tendrement son étreinte, déposant un baiser sur la joue de son beau suédois avant de nicher son visage dans le creux de son cou un instant. « Si elle existe vraiment, alors je l’effacerais cette noirceur-là », qu’il souffla doucement contre sa peau soyeuse. Il la tuerait à coup d’amour jusqu’à la voir totalement disparaître. Et il y songeait en dessinant lentement du bout de ses doigts fins des arabesques sur le torse nu du nordique. « Ca n’arrivera pas Wren », le ton posé mais assuré. Gabriel revint alors se perdre dans ses prunelles vertes, un mélange de sérieux et d’une éclatante sincérité émanant de lui. « Je n’ai pas peur de ça tu sais, je n’ai pas peur de toi. » Ses mains qui se posèrent sur les joues du grand brun, les caressant de ses pouces, et ses lèvres qui vinrent chercher les siennes dans un long baiser d’une terrible douceur comme pour le lui assurer encore une fois. Il ne le craignait pas, pas lui, parce que depuis la veille il les avait entraperçu son âme, son cœur, les avait deviné entre les lignes, et ils n’étaient pas sombres comme son tendre amour le laissait croire. Et il le comprenait désormais réellement le jeune irlandais, qu’ils avaient simplement été abîmés par les méandres de la  vie, alors qui aurait bien pu le blâmer pour cela ? Pas Gaby en tous cas. Jamais lui.
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Message(#)The Times They Are a-Changin' ღ Wreniel - Page 8 EmptySam 18 Jan - 11:48

La vie l'avait abîmé, c'était indéniable mais Wren avait décidé de continuer sa route, de faire comme si de rien n'était, comme si le monde autour de lui n'essayait pas constamment de le mettre à terre. Il arborait toujours un visage courageux, l'expression d'un homme pour qui rien n'était grave parce que rien ne l'atteignait, pas vrai? Si cela avait été aussi simple que cette réalité, il ne se serait pas retrouvé avec autant de culpabilité sur les épaules après avoir quitté sa famille une fois de plus. Doherty voulait toujours bien faire, être un roc pour tout le monde alors qu'il n'arrivait déjà pas à subsister par lui-même, quelle belle ironie. Il faisait toutefois de son mieux, se doutant que ce n'était pas assez, que cela ne le serait jamais pour réparer toutes les erreurs que son nom de famille avait pu faire autour de lui. Son père était le principal responsable de cette déroute mais Wren se sentait le devoir divin de passer derrière lui pour éponger les traces restantes, marquantes, tristes à souhait. En vain, bien évidemment. Alors, il se tuait à la tâche pour rien et voilà qu'il avait tout quitté du jour au lendemain pour poursuivre des études qui ne lui offriraient aucune carrière en bout de course, il en était certain. Ce n'était pas si grave parce qu'il y avait Gabriel désormais et que celui-ci avait l'air d'être en mesure de supporter le fardeau pour deux, même si ce n'était pas joué d'avance. Au final, le bouclé était sûrement bien plus fort que le suédois mais il le montrait moins, tout simplement. Wren reçut son baiser avec un amour certain, la douceur s'emparant de la moindre partie de son corps au moment de sentir tout ce que Carnahan pouvait ressentir pour lui, sans avoir à le lui dire. Wren avait conscience de tout cela car ses mots ne manquaient pas de le convaincre, c'était si franc, si tendre, ce que le suédois ne pensait pas mériter de prime abord mais il n'allait pas s'en priver, néanmoins. "N'aie pas peur alors mais... Me laisse pas te détruire. S'il te plaît. Je veux que tu t'en ailles si jamais ça commence à arriver, promis?" C'était dur ce qu'il lui demandait, bien sûr mais que pouvait-il faire d'autre, Wren, que de le protéger de lui-même? Gabriel avait besoin de quelqu'un qui saurait s'occuper de lui à sa juste valeur, pas un monstre qui mettrait sa vie à feu et à sang sans en comprendre les raisons. Il avait le droit au meilleur, son bouclé. "Et toi, alors? Qu'est-ce que tu peux m'apprendre sur toi?" Il lui sourit en laissant sa tête se poser sur son épaule, ayant ce besoin constant de se rassurer en étant proche de lui, le plus possible. Toujours le plus possible.
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Message(#)The Times They Are a-Changin' ღ Wreniel - Page 8 EmptyDim 19 Jan - 4:06

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Il y mit tout son cœur dans ce baiser le jeune artiste, tout son amour, comme pour confirmer tout ce qu’il venait de dire à Wren, lui promettre tout ce dont il était capable pour lui apporter son soutien, son réconfort. Et la suite des propos de l’historien le toucha si vivement au cœur que Gabriel laissa courir quelques secondes, peut-être trop longues en apparence, son regard clair perdu dans celui, vert d’eau, du suédois. L’air grave qu’arborait son visage trahissait l’importance qu’il donnait aux mots que celui-ci venait de prononcer, quand il sentait tout le sérieux toute la réalité, de sa requête. Il avait conscience que cette dernière était motivée par l’attachement qui les liait déjà, par le fait que Wren ne voulait pas le blesser, mais elle demeurait une demande difficile, une promesse à faire, et le jeune irlandais ne donnait jamais sa parole en l’air. Lorsqu’il le faisait c’était toujours avec une évidente sincérité. Alors ces instants grappillés au temps ou au monde prouvaient bien tout le poids et le crédit qu’il donnait aux paroles du grand brun. « C’est promis », qu’il avait soufflé doucement, mesurant les conséquences de mots qu’il n’oublierait probablement jamais. Et ce même s’il ne voulait pas penser à la fin alors qu’il n’y avait encore qu’un début tout en beauté entre eux. Mais puisque c’était lui, puisque c’était Wren, il offrait sa parole et la valeur qu’elle pouvait avoir à ses yeux. « A condition que ce soit moi, et seulement moi, qui décide de ce qui me détruit ou non. » Il posait là son seul et unique terme à ce contrat, celui sur lequel il ne ferait pas de concessions, parce qu’il ne voulait pas que son beau nordique le décide pour lui, d’autres l’avaient trop fait avant. Il ne voulait plus avoir à souffrir de cela, préférant choisir lui-même les limites de ce qu’il pouvait supporter. Il avait oublié de le faire autrefois, il ne l’oublierait plus. Et, comme pour chasser un peu de la gravité qui lui semblait s’être installée, il revint poser avec délicatesse un baiser sur les lèvres de son bel amour, y scellant définitivement cette promesse qu’il espérait ne pas avoir à tenir. Jamais. Puis ce fut au tour de Wren de le questionner, et il souriait le suédois, alors Gaby se sentit un peu plus léger. « Alors voyons… », qu’il réfléchit une seconde, laissant ses doigts jouer distraitement dans les mèches brunes de l’historien venu se blottir contre son épaule. « J’ai grandi dans une petite ville pas très loin d’ici, dans mes souvenirs la vie était plutôt paisible là-bas. Il paraît qu’enfant je passais le plus clair de mon temps dans les jambes des chevaux du ranch voisin ou à escalader les arbres. » Il laissa échapper un rire soufflé. « Mes parents attendaient beaucoup de moi mais ça allait, j’étais heureux, je crois. C’est à la fin du lycée que les choses se sont… compliquées. Il y avait ce garçon et… » Gaby marqua une courte pause, comme perdu dans ses souvenirs. « Je ne sais pas comment ils l’ont su, je sais juste que je leur ai avoué que j’étais homosexuel, que c’était comme ça, qu’ils ne pourraient rien y changer. Ca a été terrible. Ils m’ont mis à la porte, j’avais dix-sept ans. J’ai traîné un moment à droite à gauche, jusqu’à ce que les parents de Lola apprennent ma situation. On était dans le même lycée et déjà amis à l’époque. Ils m’ont accueilli chez eux comme si j’étais de la famille, je ne les remercierai jamais assez pour ça. J’ai fini le lycée, j’ai décroché une bourse, j’ai pu entrer à l’université grâce à ça et l’aide d’une de mes tantes, puis Lola et moi avons emménagé ici. Et me voilà ! » Conclut-il avec un sourire, excluant au passage l’épisode Thomas déjà partiellement évoqué la veille. « Ah et je travaille quelques heures par semaine à la bibliothèque universitaire, et aux dernières vacances chez un fleuriste. S’il me reprend je t’offrirai des fleurs. » Et il laissa un rire léger lui échapper Gaby, parce que malgré les anicroches de la vie il était heureux, ici et maintenant, retrouvant presque un soupçon d’insouciance alors qu’il se nourrissait la peau soyeuse de Wren sous ses doigts, de sa chaleur contre son corps, de son parfum emplissant ses poumons, de chaque seconde passée près de lui.
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Message(#)The Times They Are a-Changin' ღ Wreniel - Page 8 EmptyDim 19 Jan - 8:13

Il allait essayer de s'y tenir, Wren, mais ce ne serait probablement pas aisé pour autant. Il avait toujours eu cette tendance à fuir lorsqu'il sentait le vent tourner, pas pour lui, non, mais pour les gens autour de lui justement. Et là, c'était Gabriel qui prenait des risques en choisissant de rester avec lui alors qu'il n'était clairement pas un homme bien sous tous rapports. Arrivait toujours un moment où les événements dérapaient, où la vie de Doherty le rattrapait et il se devait de quitter des lieux heureux pour retrouver la morosité de son ancienne vie. Cela ne voulait pas dire pour autant qu'il ne nourrissait aucun regret mais il savait néanmoins que c'était nécessaire pour préserver les individus qu'il aimait. On parlait de Gabriel Carnahan, de son avenir, de ce qu'il pourrait devenir si Wren ne venait pas tout gâcher parce qu'il avait un véritable artiste sur ses genoux, un homme qui serait en mesure d'accomplir de grandes choses si on ne venait pas atteindre à sa créativité. Wren ne voulait pas être responsable de ce genre de soucis, pas quand il l'avait vu à l'oeuvre et c'était exceptionnel ce qu'il pouvait donner, son bouclé, proprement magistral. La veille, il lui avait prouvé avec une simple ébauche d'un phénix qui avait terminé par ne plus ressembler qu'à un gribouillis à cause des élans séducteurs du nordique. Il aurait certainement dû regretter de gâcher quelque chose d'aussi beau mais au final, ensemble, ils avaient créé quelque chose d'encore plus beau et le suédois désirait en profiter pour la journée à venir. Alors, il sourit à Gabriel après cette promesse, le laissant l'embrasser en posant sa main délicatement sur sa joue pour lui donner raison. Wren ne discuterait pas des termes de cette affaire, ils auraient sûrement le temps de voir tout cela plus tard. Là, ils étaient heureux, tous les deux, hors de question de gâcher une telle perfection. A la place, Doherty écouta attentivement le récit de Gabriel, apprenant ainsi qu'il avait vécu une enfance basique et heureuse avant de faire un coming out douloureux mais Lola l'avait aidé à s'en sortir et Wren en était heureux. Chez les Doherty, il n'y avait pas ce genre de problèmes, tout le monde s'en fichait pas mal de la sexualité du voisin mais le grand suédois imaginait que Gabriel avait dû passer des moments fort difficiles avant d'en arriver là. "J'ai affaire à un bouclé bien courageux, dis moi. Des fleurs, pour moi? Que de romantisme en toi. Je sais pas ce que je peux t'offrir de mon côté, à part des disserts' sur la mythologie grecque mais c'est moins glamour." Il lui souriait en continuant de caresser son visage, tout doucement comme s'il cherchait à l'apaiser, mais de quoi? Il n'en savait rien. "J'ai toujours une idée ou deux mais à part mon corps, j'ai pas grand chose à offrir. Les Doherty ont pas une thune en poche." Ils avaient autre chose, du charme, un magnétisme et Wren en usait à foison, faisant un joli clin d'oeil à son partenaire avant de déposer un baiser de sa joue jusqu'à sa mâchoire, happé par cette douceur entre eux. Par cet amour nouveau mais qui le portait aux nues.
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Message(#)The Times They Are a-Changin' ღ Wreniel - Page 8 EmptyDim 19 Jan - 13:43

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Il l’avait faite cette promesse, l’avait consentie, à contrecœur sans doute quand il ne voulait pas déjà imaginer la fin d’une histoire, d’un monde, qui commençaient à peine. Mais quand il lisait tant de sérieux dans les prunelles vertes de Wren, il ne pouvait que lui donner sa parole, non sans toutefois y poser une condition, la seule. Que ce soit lui et lui seul qui détermine à quel moment il estimerait son intégrité en péril. Le suédois n’y opposa aucune contestation alors le jeune artiste pris ce fait pour acquis. A tort, à raison, qui aurait pu le dire en cet instant. Personne, pas même lui quand il était évident qu’il se refusait à y songer outre mesure. Pas maintenant, pas ici, pas alors qu’ils étaient en si parfaite harmonie à l’heure actuelle, confortablement installée dans leur bulle de douceur. Alors lorsque son beau nordique lui offrit l’opportunité de couper court à ses pensées à ce sujet, Gaby sauta sur l’occasion. Et ce même s’il s’agissait présentement de parler de lui, de sa vie, du chemin qui l’avait amené à cet instant précis. Une enfance paisible malgré des parents exigeants avec leur unique fils, une fin de lycée mouvementée, sa mise à la porte de chez lui, l’aide des parents de Lola, celui de sa tante, la bourse, l’université, la colocation et les petits boulots par-ci par là. Relativement concis, il s’étonna presque de parvenir à parler de tout cela aussi facilement. Etait-ce réellement si surprenant que cela quand il se sentait si en confiance dans les bras de Wren ? Car celui-ci avait beau lui dire qu’il ne faisait pas le bien et qu’il était dangereux, c’était un fait, Gabriel, lui, s’était rarement senti aussi confiant, autant en sécurité, auprès de quelqu’un. Et ça, ça lui donnait toutes les raisons d’y croire, au bonheur qui s’offrait gentiment à eux. Ce fut certainement d’ailleurs porté par cette humeur amenant de nouveau plus de légèreté, qu’il esquissa un sourire amusé aux mots du grand brun. « Oh ne te méprend pas, c’est uniquement pour éviter de jeter les invendus. Ce serait dommage tout de même », son petit ton malin qui revenait à la charge, joueur alors qu’il se noyait dans le vert d’eau des yeux de son bel amour. « Pourtant j’adore la mythologie grecque moi. » En général même, nordique, romaine, qu’importait, tout ce qui relevait du fantastique, des mythes et légendes, avait le don de l’intéresser au plus haut point. Gaby inclina doucement la tête, comme pour mieux encore lover son visage dans la main qui caressait tendrement sa joue. Et dans cette grande paume il finit par venir poser un baiser délicat avant de poursuivre. « Ah, j’aurai dit l’inspiration, ou le bonheur… » Le jeune irlandais afficha sa plus belle moue de fausse déception. « Mais bon je crois que je devrais éventuellement réussir à me contenter de ton corps. » La pointe d’espièglerie qui ne se cachait plus alors que de l’index il vint effleurer les lèvres du suédois, puis son nez, avant de remonter lentement jusqu’à son front où il tapota délicatement. « Enfin tout dépend de ces fameuses une ou deux idées qui trottent là-dedans, j’imagine. » Et pour ce qui concernait l’argent Gabriel s’en moquait terriblement. Il répondit au clin d’œil de Wren par un sourire, avant que celui-ci ne viennent glisser quelques baisers sur la peau de son visage. Tant et si bien qu’il en ferma les yeux un instant l’artiste, savourant la tendresse de chacun des gestes que son homme avait envers lui dans un soupir doux.
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Être si proche de quelqu'un n'était pas si naturel que cela pour Wren. Il avait tellement peur de se brûler les ailes au contact d'autrui, d'aller trop loin, sentir que son caractère n'était pas accepté dans sa totalité qu'il passait le plus clair de son temps à s'enfuir. Il aurait pu en avoir honte mais pendant longtemps, cela avait été une véritable question de survie pour un homme qui ne savait pas vraiment comment se comporter en société. Doherty avait besoin d'être en total contrôle de son environnement, de diriger son petit peuple et ne laisser aucun individu happer son coeur de manière extrême. C'était bien trop tard pour cela à l'heure actuelle en vue de l'entrée fracassante du petit brun dans son existence. Wren n'envisageait pas une seule seconde de s'enfuir là, tout de suite, bien au contraire, il se nourrissait des réactions de Gabriel pour l'aimer plus encore, si c'était possible après aussi peu de temps. Le tout relevait de l'irréel aux yeux du suédois parce que personne n'arrivait à lui faire tant d'effet, à provoquer chez lui autant d'écoute alors qu'il ne s'intéressait jamais à la vie d'autrui pourtant. Avec Gaby, il y avait quelque chose de différent et le nordique était très fier d'être devenu son compagnon parce qu'il avait du courage, l'artiste, qu'il avait su remonter en selle malgré les obstacles qu'il avait peinés à franchir. Là, il paraissait tout à fait serein, entre les bras de Wren, lui qui ne donnait jamais l'impression de vaciller mais qui était clairement le plus proche des deux de le faire au quotidien. "Hum, c'est pour l'écologie bien sûr... J'en connais un qui fantasme sur des dieux grecs, non?" Il y en avait bien qui avait des calendriers des dieux du stade, peut être que Carnahan cachait dans un placard un calendrier comprenant Zeus et tout le toutim. On n'était jamais sûr de rien et l'idée faisait rire Wren, il le montrait bien à ce moment précis, même s'il reprit son sérieux pour suivre le fil apaisant de la conversation parce qu'ils avaient toujours de la suite dans les idées lorsqu'ils se retrouvaient ensemble, ces deux là et rien ne restait jamais totalement sage et innocent à cent pour cent, peu importe les intentions premières. "T'as l'air si triste de te contenter de ça. Je sais qu'il y a mieux sculpté que moi mais cache ta joie, p'tit bouclé." Il lui fit un clin d'oeil taquin parce que Wren avait conscience d'avoir une bonne condition physique et Gabriel l'avait instantanément remarqué. Il avait cet atout là, à défaut d'être un homme de confiance ou un intellectuel parfait. Doherty avait énormément de défauts mais il était toujours charmeur et joueur, un plus non négligeable pour s'en sortir dans la vie. "Je sais pas... Dans à peu près toutes mes idées, t'as plus ta belle chemise sur le dos, comme c'est bizarre, hein?" Il attrapa la main de Gabriel qui avait osé toquer à sa tempe pour entrelacer ses doigts aux siens, véritable démon qui en jouait en embrassant les parties de son visage qu'il avait sous la main, la seconde, elle, était dans le dos du brun et passait sous ladite chemise pour le coller encore plus à lui et là, il pouvait fermer les yeux, parfaitement heureux dans un tel contexte. Son idéal de vie, c'était cela.
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Message(#)The Times They Are a-Changin' ღ Wreniel - Page 8 EmptyDim 19 Jan - 16:50

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Son humeur espiègle était revenue, et Gaby adorait cette légèreté qu’il retrouvait, qu’il ré-apprivoisait au contact de Wren. Comment ce dernier pouvait-il songer être tout empli de noirceur quand il ne faisait que rayonner dans la vie du jeune artiste, quand il y rallumait tout, qu’il y ramenait la lumière qui avait tant manqué des derniers temps ? Peut-être était-ce cela la cause de toute cette évidence entre eux, au fond. Au-delà de leurs points communs, c’était la rencontre, le choc, de leurs différences, de leurs opposés, de leurs contradictions, desquels naissait quelque chose d’infiniment beau. Et c’était sûrement ainsi qu’ils étaient repassés d’une certaine gravité à une nouvelle douceur de vivre. « Bien sûr, tu en doutes ? » Gaby qui joua une seconde de son ton le plus faussement outré quand à la remise en question de sa profonde conscience écologique. Juste une seconde quand déjà il s’enivrait de l’air rieur de son beau brun, de ces précieuses bulles d’insouciance qui naissaient de leur rencontre comme de celle du savon et de l’eau. Et il aurait sans doute donné cher pour connaître cette pensée qui semblait tant l’amuser tandis qu’il le regardait en souriant tendrement. Il était si beau son suédois, et plus encore quand ses yeux verts étincelaient de cet éclat là. « Je dirai plutôt les dieux nordiques, tout bien réfléchi », qu’il ronronna en venant déposer un ou deux baisers dans le cou de Wren. « Mieux sculpté hein ? » Et ses doigts qui glissaient distraitement sur la peau nue de son torse qui lui paraissait bien assez superbe comme cela. « A quoi bon trouver mieux quand tu es déjà parfait pour moi ? » Parce qu’à ses yeux il l’était. Oh oui il l’était, en tous points. Sinon les choses n’auraient pas pris une telle tournure en si peu de temps, sinon il n’y aurait pas eu comme ce vent d’évidence qui soufflait entre eux, pas vrai ? Gabriel en était convaincu, et pour rien au monde il n’aurait voulu échanger quoique ce fût du grand nordique. Jamais. Là il n’était plus question d’une simple plaisanterie physique. Non, il l’acceptait avec ses beautés et ses failles, ses qualités et ses défauts, avec tout ce qui faisait qui il était. Ni plus, ni moins. Parce que c’était tout cela qu’il aimait le jeune irlandais, tout, dans ce superbe mélange, dans le joli foutoir de la vie, dans ce cocktail à la peau pâle et aux yeux verts. Il rit l’artiste aux deniers mots de Wren. « Ca alors, qui l’eut cru ? » Il s’amusait de ce faux étonnement qu’ils feignaient tous deux. « Une si jolie chemise en plus… Je ne comprends pas. » Le sourire en coin parce que même s’il s’agissait effectivement là de l’une de ses préférées, à cet instant précis il s’en moquait passablement Gaby. Et il laissa les doigts de son bel historien s’emmêler aux siens, il savoura chaque baiser égrené sur sa peau, mais ce fut la main qui glissa sous le tissu de la fameuse chemise qui le fit frissonner plus que de raison. Si sensible qu’il était, plus encore qu’à son habitude quand c’était le suédois qui le touchait là. Et sa peau qui se souvenait de tout. Il en soupira d’aise, doucement, un souffle qui se perdit irrémédiablement contre la peau soyeuse du nordique, alors que ce dernier le ramenait un peu plus à lui, contre lui. Il se sentait si serein à cette seconde, et il lui semblait trouver le même écho chez son tendre amant, dans son attitude tranquille, dans ses yeux clos, dans son souffle régulier. Et de constater un tel fait ne pouvait que rendre Gaby plus heureux encore. Alors avec toute la tendresse du monde il vint caresser son nez du sien, avant de consteller ce si joli minois d’une myriade de baisers doux, sur son front, ses paupières closes, le bout de son nez, sur ses tempes, ses joues, sa mâchoire, sur son menton, pour mieux finir par ses lèvres que Gabriel effleura des siennes. Un baiser à peine esquissé, aussi léger que le battement d’ailes d’un papillon, et Gaby qui ne bougeait plus, son souffle paisiblement égaré contre celui de Wren.
@Wren Doherty & Gabriel
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Wren s'enivrait de l'angelot sur ses genoux parce qu'il était l'homme idéal en tous points, son Gabriel, toujours optimiste et joyeux, vif et délicat, doux comme lui ne pouvait l'être. Il n'y avait rien à changer chez lui, certainement pas ce petit manque d'assurance provoqué par sa dernière rupture parce que c'était cette coquille brisée qui avait probablement attiré l'oeil du suédois en premier lieu. Effectivement, il avait vite vu qu'il y avait une part d'ombre au fond de ses prunelles bleutées et il avait voulu voir plus loin, le géant, essayer de creuser cette affaire pour comprendre ce qui avait bien pu arriver à l'artiste pour qu'il ait si peur de vivre désormais. Maintenant, Wren avait toutes les cartes en main, il avait reconstitué le puzzle en entier et il aimait beaucoup ce qu'il pouvait y lire parce qu'il subsistait une grande part de légèreté dans la manière d'être de Carnahan, une preuve supplémentaire qu'il était encore bel et bien vivant et que son ex petit ami ne lui avait rien enlevé de vital. Gabriel était sûrement à l'apogée de son existence maintenant que le suédois ne comptait plus se détacher de lui, profitant au maximum de sa chaleur corporelle contre la sienne au moment de souffler contre son mensonge écologique assumée. Ils arrivaient si aisément à rire ensemble, ils partageaient tant et il n'y avait pas la moindre gêne dans leur manière de se comporter l'un envers l'autre. Tout était parfaitement inné, comme si la danse n'avait pas besoin d'être chorégraphiée mais juste vécue tant elle était parfaite dès les premiers gestes. Il fallait avouer que c'était sacrément plaisant pour le nordique, surtout quand il arrivait à lire quelques beaux compliments dans les plaisanteries de son amant. "Serais-tu en train de me comparer à un dieu nordique empli de perfection? Si j'étais capable de rougir, je l'aurais sûrement déjà fait, mon bouclé." Il était bien trop fier pour cela, Wren, même s'il lui offrit un joli clin d'oeil en guise de remerciement, son regard vert d'eau se portant vers le sien avec un peu plus d'intensité encore. L'heure était à la spontanéité, à la plaisanterie après un instant plus sérieux qui aurait pu laisser des marques indélébiles sur leur relation naissante. Ce n'était pas le cas le moins du monde alors que Wren continuait de sourire en passant une main sous la belle chemise de Gabriel. Evidemment, il ne pouvait que jouer la carte de l'ironie en retour, même s'il accapara son visage de milliers de baisers, Wren caressant sa main de son pouce parce qu'elle était collée à la sienne et qu'il était heureux comme jamais, cet idiot. "Du coup, si elle est aussi belle, il est hors de question que je déchire les boutons ni rien?" Il était aussi complice de tout un tas de vices, le suédois, réceptionnant le baiser délicat de Gabriel en lui en rendant un bien plus avide, comme pour lui prouver qu'il avait encore plein de cordes à son arc, qu'il pouvait l'aimer jusqu'à la prochaine planète. Voire plus loin encore, beaucoup beaucoup plus loin.
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Message(#)The Times They Are a-Changin' ღ Wreniel - Page 8 EmptyLun 20 Jan - 14:34

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Etait-ce bien raisonnable d’aimer tant, si fort, si vite ? Certainement pas. Mais la raison n’avait jamais vraiment fait partie de la vie de Gabriel après tout. Lui qui se laissait porter avant tout par ses émotions, par ses passions. Il s’y était souvent abîmé à ce jeu, pour sûr. Seulement voilà, il ne savait vivre que comme cela lui. Il n’y avait guère de demi-mesure dans son existence, c’était bien trop souvent ou tout l’un ou tout l’autre. La légèreté ou le dépérissement. Et, bien qu’il ait progressé dans un équilibre un peu moins précaire entre les deux, sa rupture douloureuse l’avait ramené dans de sombres travers. Le jeune artiste avait alors erré comme une âme en peine, s’isolant à dessein, personne ne parvenant à l’atteindre, même Lola y arrivait à peine. Seuls les yeux verts de Wren l’avaient touché en plein cœur, foudroyé sur place. Un véritable petit miracle qui perdurait encore. Qui s’accentuait, se confirmait, de seconde en seconde, quand Gaby redevenait plus lumineux, qu’il retrouvait un peu d’insouciance, une pointe d’espièglerie, ces traits qui étaient pourtant indissociables de lui mais que l’existence avait piétiné au point qu’il les avait refoulé au plus profond de son être dans une piètre tentative de se protéger. Mais aucune de ces duperies n’avait fonctionné sur le grand nordique, pas la moindre, il avait tout balayé sur son passage pour mieux se tracer un boulevard jusqu’au cœur du petit brun. Un vrai hold-up, digne d’un braquage de haut vol, rien n’avait su lui résister. Une évidence, celle d’une vie pour sûr. « Hm, ne prend pas trop la grosse tête quand même », qu’il se moqua gentiment l’artiste, l’air amusé sur le visage, et sa main qui glissait sous le menton de Wren pour mieux l’attirer à lui, imprimant ses lèvres sur les siennes, bien incapable d’y résister, moins encore quand son beau suédois jouait de ses clins d’œil malicieux, quand son regard scintillaient comme cela. Pas davantage quand il sentait ses doigts glisser sous sa chemise, courant le long de son dos qui se tendait sous ces caresses. Celles-ci ne manquant pas de faire naître sur leur passage une foule de frissons comme autant de petites étincelles provoquées par ce seul contact sur sa peau qui semblait ne rien avoir oubliée des sensations des premiers instants. Evidemment qu’à cet instant l’irlandais ne pouvait qu’être tout empli de tendresse et d’amour. Couvrant de baisers délicats le visage de celui qui le faisait se sentir si vivant, si bien, quand présentement il ne songeait plus guère à ses craintes comme la seule présence de son beau brun suffisait à les faire taire. Et c’était pour le mieux, parce qu’elles ne faisaient que l’entraîner vers le bas, que le paralysait, quand lui semblait le hisser au-dessus de tout, lui rendre ses ailes. Gaby serra un peu plus ses doigts contre ceux de son bel amant comme pour ne pas qu’il s’éloigne, qu’il ne le lâche pas, plus jamais. L’éternité pouvait-elle vraiment leur être accordée ? Il n’y songea qu’une seconde ou deux Gabriel, son attention appelée ailleurs alors qu’il recevait avec plaisir et délice le baiser plus gourmand du nordique. « Je te confirme que c’est tout à fait exclu. » Cette chemise là il l’aimait bien assez pour ne pas avoir spécialement envie de la voir réduite en chiffons, même par les belles mains de Wren. « Désolé mais il va falloir te montrer délicat et appliqué si tu veux que tes idées deviennent réalités. » Le sourire en coin avant qu’il n’aille déposer un baiser à l’angle de la mâchoire du suédois pour finir par laisser glisser doucement ses lèvres le long de celle-ci, tandis que ses doigts cajolaient les flancs et le ventre, si doux, si chaud, du nordique. Que ces instants suaves semblaient coupés du monde, qu’ils étaient beaux, et bon sang, qu’il les aimait Gabriel.
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Dernière édition par Gabriel Carnahan le Mar 21 Jan - 4:24, édité 1 fois
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Message(#)The Times They Are a-Changin' ღ Wreniel - Page 8 EmptyLun 20 Jan - 15:20

Il avait un plus grand coeur qu'il n'aurait pu le penser, forcément. Wren n'était pas de ceux qui s'étendaient mille ans sur leurs sentiments, bien au contraire, il faisait plutôt partie de cette race d'hommes qui préféraient ne rien dire ou mentir que d'entendre parler de ce genre d'absurdités. Néanmoins, le grand suédois ne pouvait pas les faire taire en compagnie de Gabriel parce que son petit bouclé avait tout changé, avec sa douceur, ses mimiques et son excédent de tendresse. Wren ne pensait pas les mériter mais il acceptait le tout volontiers. Pour une fois que la vie n'essayait pas de le lacérer de tous les côtés, il n'allait clairement pas rejeter la seule personne de son univers qui lui procurait cette sensation de vivacité qui l'engourdissait tellement c'était fort. Il faisait avec, il appréciait, le moindre instant, la moindre seconde, la moindre unité de temps que l'univers laissait exister. Doherty n'avait pas envie de couper court à leurs échanges, jamais, même si c'était un peu particulier à l'heure actuelle parce qu'ils avaient dû parler d'eux-mêmes, de leurs histoires respectives, de ce qui les avait forgés mais parfois bien trop abattus. Chacun avait été marqué différemment par la vie mais ils avaient tout de même réussi le miracle de se rencontrer, ce qui n'était pas si aisé que cela quand on les regardait de près. Rien n'aurait pu laisser présager qu'ils se seraient adressés la parole dans un autre contexte, même en se croisant dans les couloirs de la faculté. Rien ne serait arrivé si Doherty n'était pas tombé sur cette annonce de colocation avant de se présenter devant Lola pour la supplier de tous les moyens possibles de le prendre, lui, plutôt qu'un autre pour jouer ce rôle du troisième type. Maintenant, il ne se voyait plus partir et il était évident que le suédois mettrait tout en place pour conserver le petit bouclé à ses côtés, voire sur ses genoux, s'échangeant des baisers doux puis plus langoureux, visitant leur peau respective comme si c'était la première fois que leurs doigts passaient là. C'était loin d'être vrai après tout ce qu'ils avaient déjà pu partager la veille mais chaque seconde supplémentaire était une redécouverte constante et on ne pouvait pas dire que Wren en était consterné, plutôt l'inverse relativement. "Est-ce que ça vaut le coup dans ce cas? Je veux dire, je me faisais une joie là de t'en débarrasser mais s'il faut être délicat, tu sais..." C'était une manière comme une autre de lui suggérer que son envie de lui était bien trop avide la plupart du temps pour que Wren puisse prendre des pincettes avec le moindre obstacle sur son passage. Là, il souriait, faisait un effort exceptionnel en caressant la peau du brun, se laissant aller à déposer sa tête dans son cou pour respirer le plus doucement possible. Il aurait pu s'endormir là si on lui avait laissé le choix mais peut être qu'il essayait de jouer avec les nerfs de Gabriel, seul lui le savait en réalité.
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