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 The Times They Are a-Changin' ღ Wreniel

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Message(#)The Times They Are a-Changin' ღ Wreniel - Page 10 EmptySam 15 Fév 2020 - 23:16

Wren ne désirait pas descendre de ce petit nuage, gardant fermement ancré le beau brun dans son dos, comme s'il avait peur de le perdre en cours de route. Cela pouvait encore arriver, ils n'étaient à l'abri de rien, jamais, surtout pas dans cette vie qui ne s'adaptait jamais franchement à la notion de douceur. Doherty lui même n'était pas un exemple de ce genre de qualités, lui qui jouait au sauvage énigmatique, voire parfois au bestial sommaire, complètement happé par ses instincts les plus primaires. Pour le suédois, c'était une question de survie plus qu'autre chose parce qu'on ne lui avait jamais appris à agir autrement, pas peu fier de son mode de vie loin des rudiments du commun des mortels. Il savait que ce n'était pas des plus adaptés pour une histoire d'amour de cette envergure aux côtés de Carnahan et pour cela, le nordique était prêt à faire tous les efforts, même s'il avait bien du mal à reprendre son souffle à l'heure actuelle. Wren avait encore besoin de temps pour s'y faire, pour capter le sens de ce qui leur arrivait, se laisser bercer par l'amour le plus pur au monde sans avoir une réelle envie de le fuir. Ce n'était pas des plus simples à gérer, surtout pas quand l'artiste sur lui jouait aux vils tentateurs en se laissant dire tous ces mots si purs et si doux. Gabriel était si innocent contrairement au Doherty, lui qui avait tout vu et sûrement tout fait. Le petit brun ne devait pas e rendre compte de la toile dans laquelle il était en train de s'emmêler parce qu'il n'était pas une personne à qui on pouvait faire confiance. C'était, en tout cas, ce que ses histoires passées laissait présager parce qu'il était l'infidèle notoire, celui qui promettait pour mieux briser, qui prononçait des mots pour mieux les reprendre. Voilà pourquoi l'historien ne s'exprimait jamais, pas avec des mots en tout cas, bien plus par es gestes, en témoignait la manière dont sa main s'agrippait à la peau de Carnahan pour qu'il ne le quitte pas, même s'il laissait entendre des mots trop intenses pour sa grande silhouette. "Je peux pas entretenir un peu de mystère, mon bouclé? C'est mon gagne-pain pourtant." Il avait la tête contre le canapé, il fermait les yeux, essayant de sentir l'odeur de Gabriel envers et contre tout, s'abreuvant des mots qu'il venait de prononcer et c'était sûrement le plus beau moment qui lui eût été donner de vivre jusque là. Il était heureux comme un dingue à l'heure actuelle et il ne voulait rien gâcher, le suédois. "Je crois que n'importe laquelle de tes initiatives sera récompensée, tu sais... Quand tu dis ces mots là déjà, ça fait grimper les chances inexorablement." Il avait un sourire collé aux lippes et il respirait de plus en plus sereinement parce qu'il était enveloppé dans un cocon entièrement composé de Gabriel Carnahan. C'était la définition même du bonheur, ce genre de cadeau.
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Message(#)The Times They Are a-Changin' ღ Wreniel - Page 10 EmptyDim 16 Fév 2020 - 19:12

The Times They Are a-Changin'
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Ils étaient si doux ces instants suspendus, loin de leurs tourments et soucis respectifs, juste emplis de douceur et d’amour. Il ne songeait à rien d’autre Gabriel, rien d’autre que ces secondes qu’ils passaient ensemble, bien avant que le monde ne les rattrape. Il se laissait juste porter par tout ce qu’il éprouvait, ce que son cœur lui soufflait, ni plus, ni moins. Peu lui importait si sur le papier Wren était de ces personnes qu’il aurait mieux fait de fuir comme la peste pour se préserver. Dans la réalité tout était si différent, si juste, il se sentait à sa place le jeune artiste, parfaitement à l’endroit où il devait être. Après tout celui qui l’avait le plus blessé, détruit, était un homme de prime abord bien sous tout rapport. Comme les apparences pouvaient être trompeuses. Il l’avait appris Gaby. Et puis de toute façon il ne savait que se fier à ce que lui dictait son palpitant, celui-là même qui tambourinait furieusement chaque fois que son beau suédois posait ses yeux verts sur lui, qui se gorgeait d’amour quand il le touchait. Alors pourquoi ne pas écouter ce que chaque battement avait à lui dire ? C’était ce qu’il faisait, et ils lui disaient qu’il avait le droit de l’aimer, ce grand brun. « C’est vrai. Va pour le mystère alors. » Il rit doucement, Gaby, en posant son regard sur le visage serein de son tendre amant. « N’importe laquelle… Ca me va. », qu’il souffla doucement tout contre la peau du suédois, entre deux baisers tendres qu’il y déposait amoureusement, sur le haut de son dos, sur son épaule. « Dans ce cas je trouverai mille façons de te les dire, ces mots-là. » Le ton bas alors qu’il continuait son manège tout en délicatesse, ses lèvres glissant entre les omoplates de son grand brun, jusqu’à sa nuque, s’attardant dans son cou. Et ça en faisait peut-être déjà une, finalement, tant chacun de ses gestes était entièrement imprégné de toute l’affection du monde. Les secondes s’étiraient inexorablement, peut-être même avaient-elles tout bonnement cessé d’exister, tant et si bien que Gabriel aurait été bien incapable de dire combien de temps s’écoula alors qu’il laissait ses doigts caresser lentement la peau satinée de son bel amour, qu’il s’enivrait de lui à chaque inspiration. La respiration de Wren se faisait toujours plus douce, plus profonde, plus régulière, et il l’écoutait le jeune artiste, en saisissant chaque souffle pris ou expiré, calant son propre rythme dessus, paisiblement. Et il ferma les yeux. Une poignée de minutes ou bien une éternité, au fond quelle importance quand tout ce qui comptait était ce qu’ils vivaient présentement. Ces instants de parfaite harmonie, d’une pure quiétude, d’une tendre sérénité. Le reste n’était rien à coté de ce bonheur-là. Alors quand Gaby finit par rouvrir ses paupières, reposer ses prunelles bleues sur le monde, il avait totalement perdu toute notion de temps. S’était-il réellement assoupi ? Peu probable. N’avait-il donc clos les yeux qu’un infime moment ? Il n’en savait vraiment rien. Tout ce dont il était certain c’était que sa première vision renouvelée de cet univers était Wren, et que rien n’aurait pu le combler davantage. Aussi s’abreuva t-il de cette belle scène, si paisible, de son suédois, immobile, yeux clos et sourire aux lèvres. Il était si beau, si tranquille. Alors Gaby ne put que sourire à son tour en le voyant ainsi, son petit cœur tout gonflé de tendresse. Et il aurait pu rester là encore longtemps s’il n’avait pas perçu les vibrations de son téléphone dans le silence de l’appartement. Il souffla doucement le petit brun, pas décidé à bouger pour un sou. Après tout si la personne qui cherchait à le joindre avait quelque chose à lui dire elle laisserait un message. Voilà ce qu’il se disait en somme pour justifier son immobilisme le plus total. Seulement voilà, le petit appareil sonnait de plus belle, et face à tant d’insistance Gaby dut se résoudre à se détacher délicatement de son homme, à quitter sa chaleur et le canapé, repasser un sous-vêtement, ramasser sa chemise qu’il se contenta d’enfiler, et se traîner à contre cœur jusqu’au piano qui trônait dans un coin de la pièce et sur lequel il avait totalement abandonné son portable, sûrement depuis la veille, comme il avait cette tendance à très bien s’en passer et le laisser traîner là où il n’était pas. Gabriel décrocha à la va-vite, sans vraiment prendre la peine de lire le nom qui s’affichait sur l’écran. A quoi bon ? Tant d’insistance ne pouvait être le fruit que d’une seule personne. Gaby le jour où tu auras ton portable sous la main… « Salut Lola, moi aussi je suis content de t’entendre… », qu’il répondit simplement, se passant très bien du couplet sur le principe du portable qu’il connaissait déjà par cœur. Désolée, mais bon... Ca va ? Ca s’est bien passé avec Wren ? Gaby passa une main dans ses boucles brunes en jetant un coup d’œil au principal intéressé avec un sourire. « Ca va. » Ca allait très bien, plus que bien même. Ca va… T’es sûr ? C’est tout ? L’artiste roula légèrement des yeux. « Oui, tout va bien. Je vais pas te faire un compte-rendu minute par minute quand même. » Oh ça non, il ne le ferait pas, il ne fallait pas qu’elle y compte. Rooh t’es vraiment pas causant quand tu t’y mets toi ! Bon je rentre dans la soirée, je sais juste pas à quelle heure alors si tu pouvais faire quelques courses, ce serait génial. Il y a la liste sur le bar tu sais… Gabriel souffla doucement, c’était bien le troisième tour de courses que son amie arrivait à zapper. S’il te plaiit Gaby… « Ok c’est bon je m’en occupe. » T’es un ange, je t’adore ! On se voit tout à l’heure ! « N’exagère pas non plus... », qu’il lâcha avec un sourire amusé. « A ce soir. » Le petit brun raccrocha alors, reposant le téléphone au même endroit, son attention déjà happée bien loin de l’appareil, toute polarisée par un grand brun aux yeux vert d’eau.
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Message(#)The Times They Are a-Changin' ღ Wreniel - Page 10 EmptyDim 16 Fév 2020 - 20:44

Il souriait, le suédois, en sentant les baisers que Gabriel parsemait sur sa peau brûlante. Wren se sentait bien là, parfaitement en sécurité et surtout ô combien heureux de recevoir tant d'attentions, lui qui s'en échappait relativement rapidement habituellement. Cette fois, il se laissait happer par l'idée, laissant le beau brun prendre soin de lui, le combler de caresses et de baisers, son coeur tapant plus fort contre sa poitrine alors que ses membres fléchissaient toujours un peu plus contre le canapé. Il se sentait partir et c'était doux, c'était merveilleux et surtout, une belle surprise. Néanmoins, les mots de l'artiste eurent raison de lui alors qu'il s'assoupit avec ce rictus de beauté encore étalé sur ses lèvres, les cheveux en bataille, son corps totalement amorphe. Il ne se rendit plus compte de rien ensuite et se laissa porter vers les limbes, sans en sortir avant que son cerveau ne lui envoie un message d'alerte: fraîcheur. En effet, la peau de Carnahan n'était plus contre la sienne, c'était un signe qui ne trompait pas puisqu'il avait la chair de poule et qu'il se sentait s'éveiller au fur et à mesure. Hors de question d'ouvrir les yeux tout de suite cela dit et Wren laissa en premier lieu un autre sens le ramener vers cet univers. Ce fut la voix de Gabriel un peu plus loin qui le ramena vers la réalité, il avait l'air d'être au téléphone et devait subir les remontrances habituelles de son amie Lola, ce qui fit d'autant plus sourire Doherty, bougeant un peu contre le tissu du divan. Il entendit Gabriel dire au revoir et resta complètement allongé, sans le regarder, sans rien faire, juste à sentir son regard sur sa peau et c'était grisant au possible, évidemment. "Qu'est-ce que Lola voulait d'aussi important pour oser nous réveiller là?" Il tendit la main vers la silhouette de Gabriel, les yeux encore clos, l'invitant sûrement à revenir vers lui pour combler ce froid qui frappait sa peau. Wren n'avait pas spécialement envie de se lever, encore moins d'affronter le monde, même s'il savait que c'était un fait des plus inévitables car la Terre continuait de tourner autour d'eux. Aucune possibilité de rester à stagner donc, même si ce nouveau paradis le rendait toute chose. Le nordique osa zieuter Gabriel à demi vêtu non loin de lui et il put sourire encore et toujours. "En plus, elle t'a rhabillé, vraiment un enfer comme réveil." Un léger clin d'oeil fut lancé alors qu'il s'étira plus ou moins, sans pour autant être prêt à s'asseoir ou se lever. Juste profiter du moment et espérer que la chute de ce réveil ne serait pas trop brutale pour eux deux.
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Message(#)The Times They Are a-Changin' ღ Wreniel - Page 10 EmptyLun 17 Fév 2020 - 8:52

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Gabriel souriait en raccrochant. Lola… Unique en son genre, et c’était certainement heureux pour le monde, d’un caractère bien trempé, volontiers terrible, parfois limite autoritaire, mais une amie précieuse. Et il l’adorait. Elle ne l’avait jamais laissé tomber, même lorsqu’il avait pu se montrer désagréable ou amorphe, l’âme et le cœur trop douloureux pour songer à autre chose. Il avait été égoïste, s’était muré dans sa tristesse, perdu dans ses travaux et livres, en oubliant de vivre. Il l’avait envoyé promener, ils s’étaient disputés, avaient claqué les portes, élevé le ton. Et pourtant elle était restée là, à veiller sur lui, à le secouer, à lui dire quand il faisait n’importe quoi, à le réconforter lorsque les choses n’allaient plus. Ce lien là était fort, indéfectible, et Lola aurait toujours cette place particulière pour le jeune artiste. Elle était sa famille de cœur, là où celle du sang l’avait, en grande partie, abandonné en coupant les ponts, et tout ça en raison de son homosexualité. Le monde ne tournait décidément pas rond quand des personnes en jugeaient et condamnaient d’autres pour ce seul fait. Mais qu’y pouvait-il le petit brun ? Personne ne choisissait d’être attiré ou non par quelqu’un, ça arrivait, voilà tout. Alors comment aurait-il pu ignorer la danse de son cœur dans sa poitrine alors qu’il posait les yeux sur son beau suédois étendu dans le canapé ? Il ne le pouvait pas. Pas plus qu’il ne put retenir un sourire en entendant sa voix, ni en le voyant s’étirer comme un grand félin encore tout engourdi de sommeil. « Elle voulait savoir si ça allait. » Tout en parlant le jeune artiste couvrit les quelques mètres qui les séparaient. « Et prévenir qu’elle rentrerait sans doute tard, et me demander de faire les courses aussi. » Il soupira, saisissant la main que lui tendait son grand brun, mêlant ses doigts aux siens, avant de finalement revenir se lover tout contre lui, enfouissant tendrement son nez dans son cou. « Mais là, tout de suite, j’ai vraiment pas envie de bouger. » Pas du tout même pour être tout à fait honnête. Il fallait dire que la perspective de devoir se décoller de Wren, de sortir de leur bulle, et remettre les pieds dans le monde extérieur ne l’enchantait guère. Mais il fallait bien que cela arrive, tôt ou tard. « Désolé de t’avoir réveillé. » Murmuré contre la peau pâle, avant d’y déposer un baiser. « Et pour cette vision de l’enfer, j’avais oublié que t’étais allergique aux fringues toi. » Et il riait Gabriel comme un grand gamin, tout en laissant ses doigts libres dessiner d’invisibles lignes sur le dos du beau nordique. Il se sentait si léger à cet instant précis, insouciant et amoureux. Qui aurait pu le croire, imaginer le retrouver si rayonnant, alors que quelques semaines, quelques jours, plus tôt, il errait comme une âme en peine, sans plus vraiment trouver goût à quoi que ce fut. Bien sûr qu’il était encore vulnérable, il le serait sans doute toujours, parce qu’il était ainsi fait, d’une sensibilité exacerbée, cela faisait partie intégrante de lui, de sa personnalité. Il vivait les choses avec tant d’intensité, tanguait perpétuellement sur le fil du rasoir de ses émotions, luttait pour ne pas chavirer, jouait les funambules au dessus du vide. Bien sûr. Mais seulement voilà, depuis qu’il avait croisé l’insondable regard vert de Wren, il retrouvait son équilibre perdu.
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Message(#)The Times They Are a-Changin' ღ Wreniel - Page 10 EmptyLun 17 Fév 2020 - 15:39

Wren avait certainement encore une bonne nuit de sommeil à rattraper mais sa nouvelle colocataire en avait décidé autrement en interrompant un moment doux dans les bras de Morphée... Et de Gabriel, accessoirement. Il n'allait pas lui en vouloir pour autant, bien sûr, en soit, la jeune femme leur rendait un sacré service en les empêchant de se renfermer dans leur petite bulle. Il y avait encore tout un tas d'événements à affronter en dehors de leur misérable appartement et en sortir était une première épreuve à affronter, en sachant qu'il y en aurait un petit paquet d'autres. Doherty n'était pas spécialement pressé, en témoignait la manière dont il prit le temps de s'étirer ainsi que de se frotter les yeux avant de tendre sa main à Carnahan pour le ramener un peu plus proche de lui. Allez savoir si tout cela serait une réussite, surtout que leur colocataire n'avait aucune idée des festivités qu'ils avaient entrepris la veille au soir, oups. L'ambiance allait sûrement changer au moment où elle rentrerait de son petit week end improvisé parce qu'ils allaient se cacher, les tourtereaux, et qu'ils allaient jouer avec le feu, tout ce que le nordique adorait, forcément. En attendant, Wren accepta les caresses et la présence du corps de Gabriel contre le sien une fois de plus, celui-ci annonçant le plan obligatoire décrété par Lola, ce qui amorça un soupir dans la bouche de Wren. "Des courses sans déconner? Moi qui pensais qu'on vivait d'amour et d'eau fraîche... Enfin de peinture aussi, dans notre cas." Entre autres, oui, mais ce ne serait pas le suédois qui empêcherait le reste du monde de se rasséréner, surtout pas quand les examens approchaient. Il fallait pouvoir se sustenter pour affronter les épreuves de partiels et c'était plutôt mal parti pour que Wren aie envie de réviser, soyons honnêtes trente secondes. "C'est une allergie très handicapante ouais... Mais comme il faut affronter le dehors, je vais essayer de vivre avec, sinon Lola va te trucider de pas lui avoir ramené son fromage." Wren finit par se relever, fringant comme au premier jour, quoique un poil courbaturé d'avoir dormi sur le divan, enfilant à la hâte ses vêtements en souriant à son artiste. "Bouge toi, avant que les magasins ferment. Si tu gères le truc, peut être que je te récompenserai et que t'auras le droit de faire un deuxième essai de phénix, tiens." Wren avait, en tout cas, la patience pour et il devait l'avouer, il était plutôt pressé de voir le résultat.
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Message(#)The Times They Are a-Changin' ღ Wreniel - Page 10 EmptyLun 17 Fév 2020 - 20:56

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Gabriel savait bien que s’il voulait être un minimum efficace il ne valait mieux pas qu’il retourne se lover tout contre la peau douce de Wren. Et évidemment c’est ce qu’il fit quand même, sans une once d’hésitation. Sa volonté n’était déjà pas excessivement vaillante mais à la seconde où il entremêla ses doigts fins à ceux de son grand brun, où il se posa contre lui, elle avait définitivement disparue. Partant de là le fait de faire des courses semblait s’éloigner de seconde en seconde, et pourtant il faudrait bien s’y résoudre. « Sans déconner oui. Je sais que c’est pas franchement glamour comme programme mais c’est encore pire quand le frigo est vide. » Et il n’était pas loin de l’être d’ailleurs. « D’amour, d’eau fraîche et de peinture… C’est vrai que ce serait bien ça. » L’artiste laissait ses idées papillonnaient et les questions d’ordre pratique, au premier rang desquelles les fameuses courses, lui semblaient présentement bien lointaines alors qu’il était revenu se blottir contre son beau suédois. Il ne put cependant profiter de sa douce présence autant qu’il l’aurait voulu. En effet Wren ne semblait pas franchement l’entendre de cette oreille puisqu’il se levait déjà rapidement, pimpant comme au réveil après une nuit des plus reposantes, obligeant Gaby à suivre vaguement le mouvement en se redressant. Et voilà que l’historien, prétendument allergique à toute sorte de vêtements, se rhabillait tout aussi prestement. « Je lui dirai que c’est de ta faute, on verra bien qui elle trucidera le premier. » Gabriel laissa un long soupir lui échapper alors qu’il se laissait retomber sur le dos dans le fond du canapé. « Eh normalement c’est l’artiste qui se la joue autoritaire et qui décide des sessions de travail, pas le modèle. » Mais à vrai dire Gaby, lui, n’avait décidément rien d’autoritaire. Et il commençait sérieusement à se demander comment il allait survivre en cohabitant avec les terreurs qu’étaient Lola et Wren, espérant que la colocation avec ces deux là n’allait pas finir par faire voler en éclat l’appartement ou exploser l’immeuble, voir tout le quartier. « Et puis je ne fonctionne pas au chantage moi Monsieur. » Il protestait le petit brun, bien que ce fut surtout pour la forme comme perçait dans son ton un certain amusement. Mais Lola lui avait souvent reproché de trop se laisser faire alors il essayait de retenir la leçon, de ne pas s’effacer trop facilement cette fois. Et comme pour accompagner ses mots d’un petit geste de rébellion, il attrapa l’un des coussins qui traînaient à portée de main pour le lancer sur la silhouette du nordique. Non mais. Il n’attendit cependant pas de savoir si ledit coussin reviendrait atterrir sur sa tête par la même voie aérienne. Et ce fut visiblement l’impulsion suffisante pour que Gabriel se décide à bouger, se levant rapidement, il attrapa au passage son pantalon pour s’y glisser rapidement un peu plus loin avant d’entreprendre de reboutonner cette belle chemise qui avait échappé au sort que Wren avait pensé lui réserver un peu plus tôt. Jean, chemise, baskets, une main qui passait dans ses boucles brunes indisciplinées pour tenter d’y remettre un semblant d’ordre, en quelques minutes il était fin prêt le jeune artiste. « Alors, tu viens ou tu restes ? » Le sourire aux lèvres alors qu’il attrapait la liste sur le bar de la cuisine puis son portefeuille posé sur un meuble près de l’entrée, glissant le tout dans sa poche, la main déjà sur la poignée de la porte. L’épicerie où il avait ses habitudes était tout juste à quelques rues de là, de quoi prendre l’air, et marcher un moment mais point trop non plus. Et alors qu’il poussait la porte pour sortir sur le palier Gaby se souvint d’une chose. « Ah tiens ! En rentrant il faut que je te montre quelque chose, c’est plutôt cool tu verras, ça devrait te plaire. » Lui aussi pouvait entretenir un peu de mystère après tout.
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Dernière édition par Gabriel Carnahan le Mar 10 Mar 2020 - 13:03, édité 1 fois
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Message(#)The Times They Are a-Changin' ღ Wreniel - Page 10 EmptyLun 17 Fév 2020 - 22:02

Se lever pour aller faire des courses, le diable avait un nom et Wren l'avait finalement trouvé, Lola. Il n'allait pas la mépriser, évidemment, mais il aimait bien le petit confort qui s'était installé dans ce salon qu'ils n'avaient même pas mis sans dessus dessous, miracle total. Après tout, d'autres pièces de la maisonnée ne pouvaient pas en dire autant mais cela, Wren n'irait pas le crier à leur colocataire qui resterait parfaitement innocente sur tout ce qu'ils avaient vécu depuis la veille. A la place, le suédois se détacha à contre coeur de son bouclé, s'habillant plus vite que prévu, lui qui abhorrait porter des vêtements pendant plus de deux minutes quand ce n'était pas réellement nécessaire. Se rendre à l'épicerie du quartier était un cas de nécessité, certes, dans une société qui n'était pas très encline au naturisme à cet époque et Wren devait faire avec. Il ne grogna pas, même en voyant Gabriel s'effondrer au fond du canapé avant de lui lancer un coussin que le nordique esquiva très bien, fruit d'avoir vécu toutes ces années avec la folie violente des jumeaux. Il lui offrit un sourire sarcastique en retour avant de balancer le coussin de nouveau sur le canapé tout en terminant de se vêtir. "Toi? Parce que bon, c'est toi qui devais me babysitter et ça voudrait dire que t'as pas géré, petit bouclé." Il n'allait tout de même pas le laisser le tourner en bourrique de la sorte, le nordique avait un minimum de répartie pour calmer les ardeurs victorieuses de son Appolon, apparemment enclin et très motivé pour sortir faire les courses. Cela en faisait au moins un parce que Doherty avait encore parfaitement envie d'aller s'effondrer dans un lit quelque part, même s'il donnait le change en ayant l'air parfaitement à l'aise de suivre des yeux un Carnahan fraîchement vêtu et qui attrapait les clés de l'appartement. "Tu fonctionnes à quoi, alors, m'sieur l'artiste?" Il fallait qu'il joue au petit malin en le suivant jusqu'à la porte, se glissant à l'extérieur au moment où Gabriel ne le regardait pas, le pauvre se retrouvant à l'inviter à se bouger les fesses alors qu'il dévalait déjà les escaliers de la résidence. "Grouille toi alors, si y a une surprise qui m'attend en rentrant!" Les courses furent une corvée qui dura peut être moins longtemps que prévu, sûrement parce que Wren fit preuve d'un esprit décisif impétueux dans l'affaire, probablement pressé d'en finir avec tout ce tintamarre. En bon gentleman, il porta même les sacs dans l'escalier pour laisser Carnahan ouvrir la porte de l'appartement en toute tranquillité. "J'espère qu'elle est cool la surprise sinon je mange tout ce qu'il y a dans le sac en représailles et tu retournes faire les courses tout seul." Gamin à souhait alors qu'il lui faisait un clin d'oeil avant d'aller déposer les sacs sur le trottoir, pas peu fier de la mission accomplie.
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Message(#)The Times They Are a-Changin' ღ Wreniel - Page 10 EmptyMar 18 Fév 2020 - 0:08

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Il jouait Gabriel, en se risquant à se rebiffer gentiment, à lancer un coussin au grand brun, que ce dernier évita sans peine. Il jouait en sachant déjà au fond de lui que Wren trouverait sûrement une manière d’avoir sa revanche, il le devinait à son sourire et son air malin. Mais il était bien incapable d’y résister le petit brun, cela lui plaisait bien trop et captait toute son attention et son intérêt. « Te babysitter, rien que ça. » Il eut un rire soufflé. « Je ne serai pas aussi catégorique au sujet de qui a été confié à qui. » Gaby connaissait bien Lola, et il avait vu dans son regard, deviné dans son attitude, qu’elle espérait que le grand dadais qu’elle avait ramené parviendrait à le bousculer avec ses manières toutes personnelles et son attitude déconcertante d’assurance. Bingo. L’histoire avait toutefois pris une tournure bien plus importante que l’effet initialement escompté. Ceci dit elle était tout de même bien capable de le trucider en premier lieu, connaissant la demoiselle. Gabriel leva les yeux un instant, l’air songeur. « Je sais pas… » C’était réellement une bonne question que lui posait le nordique. « Mais essaye des choses, on verra bien. » Son sourire qui vint ponctuer sa phrase alors qu’il reportait son attention sur son terrible suédois, ou du moins sur l’endroit où il était supposé se tenir la seconde précédente. Mais ce diable d’homme dévalait à présent déjà les escaliers, visiblement pressé d’en finir avec cette corvée pour rentrer au plus tôt. Et le jeune artiste ne put que laisser un nouveau soupir lui échapper alors qu’il tentait de le rattraper après avoir verrouillé la porte derrière eux. Les courses furent rapidement mais très efficacement expédiées et à vrai dire cela convenait grandement au petit brun. Décidément Wren ne manquait pas de sens pratique et de pragmatisme, des atouts non négligeables pour pareille tâche, quand le jeune artiste de son coté avait l’esprit toujours un peu trop rêveur et la tête trop ailleurs pour se montrer aussi efficient. C’était déjà le cas en temps normal, alors quand le beau suédois était dans les parages c’était bien pire. Il avait d’autant plus de mal à se concentrer, parce que son regard bleuté cherchait presque instinctivement l’historien, se posait sur lui, c’était plus fort que Gaby, et il pouvait sentir l’arythmie de son propre cœur à chaque fois qu’il croisait ses prunelles vertes. Autant dire que rien ne l’aidait à fixer son attention sur ce qu’il faisait. Absolument rien, et ce même s’il essayait, tant bien que mal, de faire mine de rien. Ils furent pourtant vite rentrés, plus vite que Gabriel ne l’aurait pensé, et c’était uniquement du fait du nordique qu’il remerciait intérieurement comme les courses demeuraient quand même une vraie corvée pour le petit brun. Au moins pour une fois l’affaire fut courte et rondement menée. L’appartement les accueillit de son atmosphère douce et chaleureuse après leur ascension alourdie du poids de leurs emplettes. Gaby s’affaira alors rapidement à leur rangement, non sans ponctuer les mots de son amant d’une moue mi-exaspérée, mi-amusée. « A toi de me le dire quand tu la verras. » Qu’il lui souffla alors qu’il refermait avec assurance le réfrigérateur avant de l’attraper par le poignet, l’entraînant dans son sillage pour repasser la porte d’entrée et atterrir sur le palier. Mais cette fois, plutôt que de se diriger vers la cage d’escalier qui menait vers les étages inférieurs, il les conduisit à l’opposé, pour monter une volée de marche et les mener vers ce qui semblait clairement être une porte de service. Porte que Gabriel poussa doucement pour laisser passer le grand suédois devant lui. « Et voilà… » Le temps que leurs prunelles s’habituent à la luminosité d’un soleil encore présent, et voilà que le toit plat de l’immeuble s’offrait tout entier à eux. « Bienvenue ! » Autour un panorama sur le quartier, les parcs alentours formant des nappes de feuillages au milieu du béton de la ville, par intermittence se distinguait le scintillement de la Brisbane River et non loin les hautes tours du centre-ville qui s’élevaient en flèches vers le ciel, contrastant avec les bâtiments bien plus bas aux alentours et puis ailleurs, plus lointaine, la ligne de la côte. « C’est un peu mon refuge ici, personne ne vient jamais. Et puis comme on est les seuls à habiter au dernier étage, on est tranquille. » Un refuge où il avait évidemment laissé quelques petites œuvres ici ou là, griffonnées à la craie à même le sol de béton, où Lola et lui avaient aménagé un coin tranquille pour les soirs où ils refaisaient le monde à la belle étoile. Gabriel s’était avancé, tournant sur lui-même pour désigner l’endroit. « Il faut bien qu’il y ait des avantages à loger au dernier étage sans ascenseur ! » Et il riait, parce qu’il était heureux comme un gosse. « Alors ? » Ses yeux qui revinrent se fixer sur Wren, interrogateurs, curieux de connaître son verdict. Alors cool ou pas cool ?
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Message(#)The Times They Are a-Changin' ღ Wreniel - Page 10 EmptyMar 18 Fév 2020 - 15:06

Il fallait qu'il conserve ce caractère taquin, toujours prêt à dégainer la moindre connerie qui traversait son cerveau parce que Wren n'avait jamais vraiment mûri. Enfin, en apparence. A l'intérieur, il avait certainement plus d'un siècle avec tous les drames qu'il avait dû supporter mais vis à vis du monde, il paraissait être un de ces jeunes adultes qui se fichaient de tout et ne faisaient absolument rien pour arranger les problèmes qu'il voyait autour de lui. C'était vrai que Doherty ne s'occupait que de sa petite personne depuis qu'il était entré à l'université mais si on creusait un peu, on se rendait aisément compte qu'à l'inverse, il avait dédié tout le début de sa vie à autrui. Encore adolescent, il avait dû gérer son frère et sa soeur, complètement traumatisés et en pleine période de construction identitaire, une mère qui avait totalement abandonné le combat. C'était lui qui avait dû organiser les emplois du temps de tout le monde, gérer ses études et les petits jobs à côté histoire de faire subsister toute la marmaille et évidemment, arrivé à un moment, il avait besoin d'une petite pause. Il la prenait maintenant, depuis qu'il écumait les bancs de la faculté pour apprendre tous les secrets que l'Histoire avait à lui révéler, naviguant toujours entre divers océans pour profiter pleinement de sa toute fraîche indépendance. Les gens ne pouvaient pas tout saisir de ce qui animait le suédois, c'était proprement impossible mais lui-même arrivait à s'en amuser très aisément, surtout en jouant avec les émotions de son petit bouclé, celui-là même qui le cherchait en retour. Wren était convaincu d'avoir toutes les armes nécessaires pour décontenancer l'artiste mais il le laissa étonnamment remporter cette bataille, persuadé que les prochaines seraient siennes à n'en pas douter. De toute manière, il n'eut pas le temps d'épiloguer à ce sujet puisque Gabriel l'entraînait de nouveau dans le couloir de la résidence, lui faisant monter l'escalier de service cette fois. Wren suivit sans rechigner plus que cela, épaté dès l'instant où la porte s'ouvrit sur une jolie cour d'un haut d'immeuble, aménagé par les soins de Carnahan et sa colocataire. Le nordique ne put que sourire en voyant quelques oeuvres éparpillées ça et là, un endroit plus cosy où ils devaient bien rire les soirs d'été australiens. "Rien que ça, hein? Et pourquoi on habite pas là carrément? Vivre à poil sur le toit en Australie, ça, c'est le pied non?" Wren s'étala dans le vieux canapé du coin, observant le paysage de la ville alentour, étonné de constater qu'il y avait du beau partout, même dans un Brisbane habillé par un trop plein d'habitants. "Ton refuge devient mon refuge ou...?" C'était comme s'il voulait avoir l'exclusivité, de quoi s'amuser de lui un peu plus encore, assurément.
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Message(#)The Times They Are a-Changin' ღ Wreniel - Page 10 EmptyMar 18 Fév 2020 - 16:53

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Gabriel n’avait pas laissé à Wren le temps de tergiverser à leur retour de la corvée des courses, il s’était contenté de ranger rapidement ces dernières avant de l’entraîner à sa suite pour enfin lui dévoiler cette surprise dont il lui avait parlé avant de partir. Celle-ci n’était rien d’autre qu’une escapade sur le toit de leur petit immeuble avec tout le panorama qui se dévoilait sous leurs yeux. Et il ne put qu’en être fier, d’avoir ménagé son petit mystère quand il voyait l’expression qui se dessinait sur le visage de son grand brun, tout comme le sourire qui vint l’éclairer. « Rien que ça oui. » Son ton doux qui se perdait dans l’air tandis que son regard s’offrait un nouveau tour d’horizon et qu’un sourire serein s’accrochait à ses lèvres. Il se sentait bien là, sur ce toit qui l’avait bien souvent accueilli alors qu’il lui semblait étouffer à l’intérieur tout autant que parmi la foule des gens qui arpentaient les rues de Brisbane. Ici il respirait mieux, prenait de la hauteur, se sentait un peu plus libre, un peu plus léger. Et c’était d’autant plus vrai quand la silhouette d’un grand suédois hantait désormais ce toit. Celui-là même qui ne perdait décidément pas le nord et il en rit de bon cœur Gabriel. « Toi alors ! » L’amusement qui teintait sa voix. « J’en déduis que ça te plaît. » Mais après tout Wren avait-il vraiment tort ? Vivre au-delà du plancher des vaches et de tous ceux qui l’arpentaient, presque isolés du monde alors qu’ils étaient au beau milieu d’une ville qui comptait plus de deux millions d’habitants. Il devait bien lui concéder ce fait, et il le fit dans un murmure. « C’est vrai que ça doit être pas mal… » Avant que son regard ne se pose de nouveau sur le nordique, déjà confortablement installé dans le divan passablement usé qui meublait, entre autres, l’endroit. « Enfin de vivre là j’entends. » Quand à la question de le faire nu, il avait bien compris que, où que ce soit, porter des vêtements relevait d’un véritable effort pour son géant brun aux yeux verts. Alors, bien sûr, il en arborait un sourire amusé le jeune artiste. « Et encore tu n’as rien vu, c’est bien plus beau au coucher du soleil. Au lever du jour, aussi, c’est magnifique et presque silencieux… » Il en savait quelque chose lui, de toutes ses nuits blanches passées sur ce toit il en avait vu des aubes naître, le ciel s’embraser de lueurs bleutées, rosées, orangées, s’inonder lentement des premiers rayons solaires, ceux qui ne brûlaient pas encore la peau. Il en était tout songeur Gaby. « Oh et la nuit, il y a toutes les lumières qui scintillent. » Il aimait tous ces instants en fait, un peu coupés du monde, juste assez pour oublier un moment le reste. Et il en avait souvent eu besoin, d’oublier, l’espace de quelques minutes, de quelques heures, au fond de trop nombreux verres ou sur ce toit. Les deux souvent. Mais il n’en dit rien à cette seconde, parce qu’il ne voulait plus y penser, parce que pour l’instant il était heureux, et que c’était parfait comme ça. Son attention revint toute entière à Wren lorsque sa dernière question atterrissait à ses tympans. Un sourire se dessina sur ses lèvres alors que ses yeux bleus se perdaient dans le vert de ceux de son bel amour. « Je n’emmène jamais personne ici tu sais… » C’était déjà une réponse en soi. Jusqu’à présent cet endroit-là n’appartenait qu’à Lola et lui, et clairement, d’eux deux, c’était bien Gabriel qui y passait le plus de temps. « Alors, ça se pourrait bien oui. » Il avait fait quelques pas le petit brun, juste assez pour faire le tour du canapé, et venir s’accouder sur le dossier, derrière son beau suédois, le regard perdu quelque part devant lui, les pensées un peu vagabondes. « Enfin, si c’est vraiment ce que tu veux ? » Qu’il avait finit par lâcher quand ses yeux revenaient s’ancrer au visage de Wren, et au fond d’eux ce petit éclat d’insouciance et d’espièglerie qui brillait.
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Message(#)The Times They Are a-Changin' ღ Wreniel - Page 10 EmptyMar 18 Fév 2020 - 21:24

Gabriel pouvait lui aussi posséder un brin de mystère, même si celui-là était radicalement différent de ce que Wren pouvait taire de son côté. Ils n'avaient, en effet, pas grand chose en commun, les deux hommes, si ce n'était cette soif de savoir qui les avait amenés jusqu'aux bancs de la faculté malgré les difficultés familiales et financières. Doherty comprenait que Carnahan avait également souffert avant d'en arriver là, qu'il avait sûrement dû se construire une conne carapace avant d'oser se glisser au milieu du monde et une fois que ce fut chose faite, il n'oublia toutefois pas de retourner dans ses quelques refuges pour s'en remettre. Le toit de l'immeuble en faisait apparemment partie et Wren trouvait cela grisant que le beau brun ait pu avoir l'idée d'y monter quelques affaires pour faire de ce bien lugubre endroit un joli cocon loin des yeux et oreilles de l'humanité. Gabriel tapait dans le mille, clairement, en montrant ce genre de réalités au nordique, évidemment qu'il adorait le résultat et qu'il s'extasiait devant le paysage autant que ces quelques bruits de la ville qui arrivaient jusqu'à ses tympans. Sentir la foule éloignée, n'être que deux au beau milieu de cette jungle urbaine, il n'en fallait pas plus pour que le suédois hoche la tête face au hoquet de surprise de l'artiste. Il était conquis, vraiment, et s'affala bien vite dans le vieux divan pour profiter pleinement des festivités que Gabriel lui offrait à nouveau. Il se perdit dans ses pensées une milliseconde, s'étonnant sûrement des ressources créatives sans limite de son conjoint et résultat des courses, Wren se trouvait bien chanceux d'avoir le droit de partager un bout d'existence à ses côtés puisque le bouclé avait clairement beaucoup à lui apprendre. "Du coup, on reste là jusqu'à la nuit, si je comprends bien? Moi, ça me va. En Suède, c'est monnaie courante quand je vais voir ma famille, aurores boréales tout ça... OK, il y en a pas à Brisbane mais tu me parles de lumières, je reste curieux." Ce ne serait clairement pas le même genre de spectacles que ceux qu'il avait pu observer de l'autre côté de l'océan mais Doherty était convaincu que ce serait tout aussi merveilleux, surtout parce qu'il le partageait avec Gabriel, le reste n'était qu'un plus. Celui-ci avait fini par s'approcher du canapé, s'accoudant juste derrière la silhouette de Wren le grand dadais ayant toujours son regard rivé vers l'horizon tout en écoutant attentivement les paroles du petit brun. "Bien sûr que c'est ce que je veux. Tu me vends l'horizon, un canapé ultra confy et un petit bouclé mystérieux, qui refuserait ça?" Le tableau parfait franchement et les yeux verts d'eau de Wren le montrèrent en se tournant vers ceux de Carnahan, une belle dose de félicité se mêlant à la tendresse. Personne ne pouvait être dupe et il espérait que l'artiste ne le serait pas non plus.
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Message(#)The Times They Are a-Changin' ღ Wreniel - Page 10 EmptyMer 19 Fév 2020 - 20:50

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Il était trop heureux Gaby, trop fier de constater le résultat de sa petite surprise, de lire l’appréciation de son beau suédois sur son visage, dans ses yeux. Jamais il n’aurait pensé, l’artiste, que cela aurait un tel effet, mais son petit cœur s’en trouvait tout gonflé, tout empli, d’une drôle de joie, et c’était pour le mieux ainsi. Parce qu’alors il se sentait plus léger, insouciant presque, laissant un moment de coté ce qui le tourmentait pour mieux profiter de chaque seconde que le monde l’autorisait à passer en compagnie du grand brun. Et c’était tout ce qu’il souhaitait, tout ce qu’il espérait, Gabriel. Réapprendre à vivre. Un jour après l’autre. Un jour à la fois. « On peut faire ça oui. » Approuvant l’idée de profiter des dernières heures du jour sur leur toit du monde à eux. « On peut manger là aussi, et puis même y passer la soirée, ou la nuit. » Il s’emportait peut-être. Pourtant il l’avait déjà fait plus d’une fois Gaby, à laisser ses pensées vagabonder et son regard se perdre quelque part entre les scintillantes lumières urbaines et les tréfonds d’un ciel sombre, sur le toit de cet immeuble baigné d’une obscurité seulement perturbée par la lueur des rayons lunaires ou de quelques bougies. Tantôt ses nuits étaient entièrement blanches, tantôt il finissait par s’endormir là, à la belle étoile, loin de tout, comme hors du monde. La nuit le jeune artiste l’aimait autant qu’elle l’effrayait parfois, lorsqu’il était coincé entre insomnies et angoisses nocturnes et redoutait alors la tombée du jour. Mais présentement il l’appréhendait avec une sérénité certaine, et il était évident que la présence de Wren n’y était pas étrangère. « Des aurores boréales… Ca ça doit être quelque chose. » Son ton s’était fait songeur, lui qui, dans ses bons jours, était capable de s’émerveiller d’un rien, lui dont la fibre artistique avait toujours soif de beau, dont la curiosité avait inlassablement faim de découvertes, ne pouvait que se perdre dans ses rêveries en imaginant pareil spectacle. Ce devait être fantastique, ces couleurs, ces lumières naturelles, dansant dans le ciel nocturne. Et il s’y perdit, quelques instants, son regard égaré dans le vague avant de finalement revenir à son géant nordique. « C’est comment la Suède ? » Il était curieux le petit brun, les yeux brillants d’un intérêt qu’il ne cherchait pas le moins du monde à dissimuler alors qu’il se calait bien davantage contre le dossier, arborant une bouille digne de celle d’un gamin curieux. Et curieux il l’était, comme au fond de son être il rêvait de voir le monde et d’autres horizons, lui qui n’avait jamais quitté l’Australie et savait seulement les origines irlandaises de son père sans toutefois avoir mis les pieds sur cette île à l’autre bout du monde. Il ne connaissait qu’assez peu le coté de sa famille qui y vivait, son paternel, qui ne parlait guère de ses racines, étant en froid avec une partie de celle-ci. C’était donc la branche maternelle qui avait primé sur le reste, famille d’australiens pure souche dans laquelle avait grandi le petit Gabriel, ne conservant de ses aïeuls que leur nom venu d’ailleurs. Toutefois tout s’envola soudain, sa curiosité, ses envies de voyages, ses questions, absolument tout, à la seconde où les prunelles vertes de Wren vinrent accrocher les siennes. Gaby aurait pu jurer que son cœur manqua un ou deux battements à cette seconde, sûrement parce que personne ne l’avait jamais regardé comme ça jusqu’à présent. Et l’attitude du jeune artiste, l’expression sur son visage, changèrent alors, ses airs de gamin laissant place à quelque chose de plus doux, définitivement amoureux, tandis qu'un sourire charmeur s’étirait sur ses lèvres. « C'est vrai, qui refuserait ça ? » Les derniers mots du grand brun qu’il reprenait avant de finalement réduire à néant la distance qui les séparait encore, recréant ce contact entre eux, caressant son nez du sien. « Pas toi en tout cas… », qu’il souffla, leurs lèvres proches s'effleurant délicatement. « Et tant mieux », susurré avant de finir par venir chercher un baiser suave à sa bouche, long comme le monde, jusqu’à en oublier l’univers entier qui continuait de tourner partout autour, mais sans eux.
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Message(#)The Times They Are a-Changin' ღ Wreniel - Page 10 EmptyJeu 20 Fév 2020 - 23:19

Wren aurait aisément pu vivre en extérieur et il avait bien failli le faire puisque l'existence de sans domicile fixe avait bien failli lui tendre les bras avant de trouver ce plan d'enfer de colocation. Il n'était pas malheureux finalement parce qu'il avait obtenu un toit, entre autres. Les relations qui se construisaient au fur et à mesure étaient clairement d'importance et le Doherty en avait déjà conscience, ce qui faisait battre son coeur à un rythme de torture inégalé. Il n'avait pas l'habitude de ce genre de réactions, lui qui avait l'air de ne s'intéresser à rien du tout, se perdant juste dans ses bouquins pour oublier que le monde était pourri jusqu'à la moelle. Il n'était pas vraiment un philanthrope, le suédois, et il le prouvait dans ses airs dédaigneux fréquemment de sortie, ses manières de rustre quand il sortait et qu'on ne répondait pas positivement à ses demandes. Wren était très clairement dur à vivre mais c'était quelque chose qu'il assumait depuis l'adolescence parce que c'était son caractère de dur à cuire qui lui avait permis de rester vivant dans les moments les plus difficiles. Combien de fois s'était-il empêché de pleurer juste parce que son ego était encore suffisamment vivace pour le sauvegarder encore un peu? Doherty n'était pas facile à abattre mais il n'était pas non plus un ange à qui on pouvait tout offrir sans le regretter. Gabriel lui avait déjà donné son coeur, ce n'était pas rien comme legs, mais allez savoir ce que le nordique allait en faire. Il n'y avait aucune certitude, à part sur le fait que la soirée ne faisait que débuter sur ce toit et l'invitation de l'artiste de rester là pour manger voire sommeiller lui plaisait beaucoup. Wren se contenta donc de hocher la tête, son regard de nouveau porté vers cet ailleurs qui lui faisait tant envie. Quitter Brisbane, retourner en Suède, là où le soleil ne venait pas vous cramer l'épiderme tous les cinq du moins, il n'y avait pas à dire, cela lui manquait et les questions de l'étudiant ne firent qu'accentuer ledit phénomène. "Tu verras ça, je t'inviterai. C'est très froid, la Suède, niveau météo parce que les gens, c'est tout l'inverse. La bouffe y est merveilleuses, les paysages n'en parlons pas et puis... C'est mes racines alors c'est pas très objectif ce que je dis. Toi aussi, tu dois penser la même chose de là où tu viens." Que ce fut Brisbane ou ailleurs, on ne pouvait que conserver ce lien mythique avec ses origines, quoiqu'on en dise. Wren les avait méprisés en bien des circonstances, surtout à cause du mal qui rongeait sa mère mais il avait finit par relativiser, se dire que ce n'était pas sa faute, que la Suède n'avait pas à pâtir du manque de force de sa génitrice. En attendant, son regard se portait vers celui du petit brun et il sentit cette chaleur émaner de lui au moment où ses lèvres empruntèrent le chemin des siennes, abruptes dans leurs envies mais c'était quelque chose qui était forcément partagée. Effectivement, Wren avait une main sur la joue du bouclé et il lui rendait cette magie avec une tendresse infinie. "Pas moi, non. Je suis qu'humain après tout." Il lui fit un clin d'oeil avant de l'attraper par le col et le faire basculer dans le canapé. Usant de ne pas l'avoir à côté à observer le paysage et tout de suite, Wren se sentit mieux en portant la tête de Gabriel sur ses genoux, en caressant les boucles avec un air vif dirigé vers l'horizon. Bonheur assuré.
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Message(#)The Times They Are a-Changin' ღ Wreniel - Page 10 EmptyMar 25 Fév 2020 - 12:13

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Wren approuva silencieusement le programme de Gaby, et ce dernier ne put qu’en être heureux, réellement. Plus encore quand son bel historien se prêtait au jeu de répondre à ses questions au sujet de la Suède. Et un sourire s’étira sur son visage lorsque le nordique lui assura qu’il l’y convierait. « En tous cas tu fais un très bon ambassadeur, ça donne envie, et je serai ravi de t’avoir comme guide. » Il n’épilogua toutefois guère plus le petit brun, trop occupé à cueillir un baiser suave aux lèvres de son compagnon. Un baiser rendu avec tout autant de douceur, et il s’y laissait bercer, jusqu’à en oublier un peu trop vite l’espièglerie de son suédois, qui, avec vivacité et fermeté, le fit passer par-dessus le dossier pour qu’il atterrisse avec plus ou moins de légèreté dans le divan. Le jeune artiste n’eut que le temps de laisser un rire lui échapper. Rire qui se mua rapidement en un air tendre alors qu’il sentit l’une des mains du nordique se perdre dans ses boucles brunes tandis que ses propres doigts s’emmêlaient distraitement au bas du t-shirt de Wren, jouant dans ses plis un moment. « Tu sais je ne suis pas sûr de ressentir la même chose au sujet de l’endroit d’où je viens. » Il y revenait soudain à ce sujet, celui des racines, tuant le silence. « Enfin, je ne sais pas… » Gabriel marqua une pause, y songeant, le regard égaré dans l’azur du ciel qui se reflétait si bien dans ses prunelles. Bien sûr qu’il était attaché à la petite ville qui l’avait vu grandir, celle où sa famille maternelle vivait, où ses parents résidaient toujours. Le jeune artiste y avait ses souvenirs de jeunesse. Les bons, ses jeux, l’insouciance, la liberté, les histoires et aventures qu’il s’imaginait, le ranch voisin dans lequel il passait des heures. Mais c’était aussi le théâtre des mauvais. « Je crois que j’ai un rapport… compliqué avec tout ça. » Avec là d’où il venait. « J’ai grandi dans une petite ville, un peu plus loin dans les terres, tu le sais déjà. C’est vrai que j’y suis attaché, il y a toute mon enfance là-bas. » Il avait son ton pensif, un peu lointain, celui qui laissait entrapercevoir, à ceux qui y prêtaient attention, toutes ces petites écorchures dans son âme. « Mais je ne crois pas que j’y retournerai de si tôt… » Parce que c’était le fief de cette famille qui l’avait renié, qui l’avait mis à la porte alors qu’il n’était qu’un gamin de dix-sept ans. Il en avait fait le deuil, mais le départ de Thomas avait réveillé une vieille mélancolie au fond de lui, un sentiment d’abandon, de solitude, qu’il devrait de nouveau apprendre à apaiser. « Je ne suis plus tellement le bienvenu là-bas tu vois. » Il n’y avait qu’Anne, une de ses tantes, qui n’avait pas coupé les ponts, plus encore, elle l’avait aidé depuis tout ce temps, et c’était en partie grâce à elle s’il avait la chance de pouvoir étudier à l’université malgré sa situation. Elle aussi habitait Brisbane, avec mari et enfants, et s’il y avait encore un lien qui l’unissait à cette famille c’était bien elle. Gaby laissa courir de longues secondes silencieuses, perdu dans des pensées qui n’appartenaient qu’à lui. « Je crois qu’il m’en a toujours manqué une partie, de mes racines, en fait. » Parce qu’il y avait cette part qu’il ne connaissait pas, qu’il ne faisait qu’imaginer, effleurer du bout des doigts dans les livres qu’il feuilletait parfois, du bout des yeux dans les reportages sur lesquels il tombait de temps en temps. « Mon père est irlandais. Mais il n’aime pas en parler. J’ai de la famille là-bas mais je ne la connais pas vraiment. Je n’y suis jamais allé en fait. » Son regard, qu’il n’avait expressément toujours pas reposé sur Wren, s’était fait plus brumeux. « J’y pense, des fois… » Ces mots qu’il avait juste soufflé, à peine audibles. Il avait le vague à l’âme facile, le jeune artiste, plus encore ces derniers temps. Il revint pourtant lentement à l’instant présent, posant ses prunelles bleues sur le visage du grand brun, songeant qu’il venait sans doute d’abîmer leur petite bulle de paisible bonheur. « Désolé, je ne voulais pas gâcher tout ça », il fit un vague signe de la main pour désigner leur refuge, « avec mes histoires. » Il venait pourtant de le faire, et il ne se l’expliquait pas, à quel point la présence de Wren le poussait à se confier avec une sincérité déconcertante, alors qu’il ne le faisait, habituellement, pas si aisément.
@Wren Doherty & Gabriel
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Dernière édition par Gabriel Carnahan le Mar 10 Mar 2020 - 13:18, édité 1 fois
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Message(#)The Times They Are a-Changin' ღ Wreniel - Page 10 EmptyMer 26 Fév 2020 - 15:06

Il aurait été le guide de Gabriel où il le désirait, sans hésiter. Wren se sentait parfaitement comblé en sa présence à l'heure actuelle et le baiser qu'il lui offrit en contrepartie grisa son coeur d'une toute nouvelle manière. Doherty n'avait clairement pas l'habitude de l'amour, de ces échanges langoureux et ces partages sans faille. Il était toujours seul, le grand brun, et les quelques personnes qui avaient tâché d'en savoir plus sur sa grande carcasse avaient vite fait de dégager. Wren détestait cela, qu'on s'intéresse d'un peu trop près à lui parce qu'il considérait qu'il n'avait rien de beau à vendre ou à donner. Son existence n'était qu'une accumulation de tragédies bien pensées, de la haine envers son père à la maladie de sa mère en passant par la descente aux enfers des jumeaux. Le grand dadais n'avait pas envie d'en parler, il avait même envie d'effacer son passé mais les gens n'avaient pas forcément la même conception que lui en la matière. Le monde considérait que le passé était une part essentielle de chaque individu et qu'il fallait absolument la découvrir pour se sentir à l'aise en présence de la personne concernée. Pour Wren, ce n'était pas nécessairement le cas: il avait rencontré pas mal de gens avec qui il n'avait jamais rien échangé d'important, juste des futilités, des plaisanteries quelconques et ils s'étaient liés malgré tout. Avec l'artiste, c'était radicalement différent, Doherty le sentit dès l'instant où sa main se balada dans es boucles brunes de l'homme allongé sur lui, l'homme qui parla et évoqua des douleurs profondes, des douleurs issues de ses racines inconnues. Wren avait beaucoup de choses à partager sur le sujet, lui qui avait renié un pan entier de sa famille pour ne pas avoir à penser qu'il était sincèrement mauvais comme ce fichu patronyme qu'il portait. Alors, il écouta Carnahan jusqu'au bout, sans l'interrompre, même quand le beau bouclé se répandit en excuses sur le changement d'ambiance qu'il avait initié. Wren ne lui en voulait pas le moins du monde,  bien au contraire, il était flatté de constater que Gabriel avait suffisamment confiance en lui pour oser se confier aussi aisément. Il n'arrêta donc pas d'apposer de douces caresses dans sa chevelure en élevant la voix à nouveau, son regard porté vers l'horizon nacré face à lui. "T'excuse pas d'être spontané et de te découvrir en ma présence. C'est ce qui fait ta beauté." Entre autres. C'était vrai que Gabriel était sincère et naturel, qu'il ne tâchait pas de retenir ses émotions, il les répandait et espérait qu'on ne lui en voudrait pas pour sa fragilité. Wren l'aimait pour cette raison, sûrement plus qu'il ne pouvait l'imaginer pour le moment. "Je comprends, tu sais. Je dis que je suis suédois mais c'est pas totalement vrai, tu vois... Mon père est irlandais aussi et j'y suis jamais allé non plus. La raison est sûrement différente de la tienne parce que je hais mon père, je hais le nom Doherty pour tout ce qu'on a subi à cause de lui. Alors, j'assume que la moitié de ce que je suis." Les circonstances n'étaient pas les mêmes entre les deux hommes, pour sûr, mais il se retrouvaient quelque part à la croisée des chemins, sans hésiter une seule seconde. "On pourra faire la quête de nos racines ensemble, un jour, quand on sera prêts, si tu veux." En attendant, il y avait toujours la beauté du paysage face à eux, du soleil qui baissait à l'horizon, des caresses de Wren dans les cheveux du brun et du silence alentour. Un silence d'amour.
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