Je me tais, je ne pense pas au casque qui a certainement encore plus détruit mon bushing que la dernière vague que je me suis prise en pleine figure. Je me suis pas concentrée sur ceux qu’ils faisaient pendant que Jack me rattrapait. Ils auraient pu partir que je ne m’en serais même pas rendue compte. Je regrette presque qu’ils ne soient pas partis sans nous. Je souffle encore une fois, lance un nouveau regard noir à mon ancien binôme et son meilleur ami. Ils ont baissé leurs rames et leurs sourires et rires ont l’air d’avoir disparu. J’ai cassé l’ambiance ? Peut-être. J’en ai quelque chose à faire ? Absolument pas.

Jack qui essaie encore de redonner le sourire à tout le monde, qui tente de faire comme s’il ne s'était rien passé, comme si cette activité n’était pas dangereuse. J’ai l’impression que le bateau va se retourner en moins d’une minute, et je panique. Je m’accroche à ma rame, et je reste dans ma bulle. C’est mieux pour tout le monde, tant qu’on est pas officiellement lancé dans l’épreuve il vaut mieux que je fasse comme si j’étais seule. Martin s’est calmé et il m’ignore, il a peut-être enfin compris que j’en avais marre de ses conneries et qu’il allait me falloir de longues minutes pour digérer ses “”””blagues””””. Il passe derrière moi et je me demande pourquoi, je secoue la tête et continue de m’accrocher à la rame en échangeant un regard désolé avec le brune. Oui il faudra peut-être que je lui demande son prénom finalement.

On va partir, vraiment. J’ai soudainement envie de me jeter à l’eau pour rentrer à Brisbane. Mais c’est trop tard, le bateau est lancé. “Oui sortez nous vite de cet enfer.” J’aime la façon de penser de la brune, elle fait étonnamment écho à tout ce qui passe dans ma tête. Le bateau tape un rocher et je ne peux retenir un cri perçant. “Mais c’est quoi cette activité pourrie ?” Je hurle en m’accrochant à la corde alors que le bateau fait demi tour et on avance à l’aveugle. J’écoute plus rien et je regarde même pas autour de moi, il y a trop d’eau, et j’ai juste décidé de placer mes mains sur mon visage pour m’empêcher de hurler.

Le sourire de Kelly lui réchauffe automatiquement le coeur, un peu comme l'aurait pu Colleen si elle avait été là aujourd'hui. Il y pense à sa binôme, il y pense tout le temps en fait, se disant que comme une reine elle aurait géré l'épreuve comme personne. Comme une reine semble être un bon qualificatif tout bien choisi pour la Sainsbury, lui qui l'imagine de la royauté à alterner entre le bain à remous de la chambre et la piscine de l'hôtel. Elle le mérite.

"Allez, le plus vite on y va, le plus vite on arrive et on bat les autres."
“Oui sortez nous vite de cet enfer.”

Deux salles deux ambiances. N'en reste que les filles réussissent facilement à redorer le blason de la motivation en direct du raft, quand tout le monde agrippe sa rame, prêt à avancer. Et tout va, en vrai, tout est relativement stable et tout avance et tout était nickel, ça y allait et ça y allait bien. Sauf, sauf. "Martin fait gaffe sur la droite!" wait what? "Okay Jack, Kelly. A trois on plonge la rame le plus profond dans l'eau." il entend son nom, il s'assure surtout que Kelly est en mesure de bien faire le mouvement, et la seconde d'après, donne le premier coup de rame qui tente de redonner une chance au raft qui dérive, loin, trop loin. En sens absolument inverse à celui que le Jack à l'avant de bateau sans la moindre pointe d'autorité (ils sont tous comme ça en vrai, pas de surprise) tente de leur pointer. "Un, deux, trois!" un, deux, trois - “Mais c’est quoi cette activité pourrie ?” et il éclate de rire, un rire franc, un rire de gamin, à la remarque d'une Ivy à nouveau prête à exploser.

S'en suit d'un dialogue de sourd, le Jack en charge du raft tentant de reprendre la charge du sens du raft aussi, fascinant.

« Okay à gauche maintenant. »
« Okay à gauche. »
« Et à droite maintenant. »
« Okay à droite. »
« Okay à gauche maintenant. »
« Mais droite serait pas mieux? »
« DROITEDROITEDROITEDROITE À DROITE! »
« Qu'est-ce que je disais... »

10 km de faits.

When I find myself in times of trouble, Mother Mary comes to me speaking words of wisdom :

Elle hurle si fort Ivy lorsque notre bateau dérive que mon âme tout entière en frissonne. Ce n'était pas un cri de princesse, pas une exagération de plus, elle vient d'avoir peur. Vraiment peur. Et je le comprends, alors que notre embarcation décide de n'en faire qu'à sa tête et que l'on tournoie sur nous-même avant de terminer tête à l'envers, ne plus savoir où débute la fin. Le courant nous emporte et il faut agir vite, sans réfléchir, directement. Heureusement, Martin connais les bons réflexes, mais le reste de notre équipage galère complètement. C'est indescriptible tant tout va bien trop vite. “Mais c’est quoi cette activité pourrie ?” Jack explose de rire, je le suis dans la seconde. C'est l'adrénaline, les nerfs de la semaine. C'est tout. Pis c'est si bon de juste rire un peu, non pas d'elle, mais de nous tous. Tout semble bien trop cocasse. Dire que l'on est filmé. A nous le bêtisier.

A l'avant, nos Jack tentent tant bien que mal quelque chose. La manœuvre semble comprise tant l'un ne comprends rien de l'autre. On tangue, on se rapprocher des rochers. Le courant a complètement décidé de nous malmener. On va y passer. Puis soudainement, le calme plat. "C'est le moment où jamais de se remettre droit." C'est le moment où jamais de respirer un bon coup, de retrouver ses esprits. Quelques coups de rames par le duo de Jacks, des coups bien plus sec de notre côté et nous voilà dans la bonne direction. Enfin… Plus ou moins. Un brin de travers, mais voguant droit devant. "Alors, c'est qui les pirates?!" que je tente de plaisanter, alors que tout le monde semble se remettre de ses émotions. Ce n'est que le début. On va encore en baver, mais mon regard croise celui de Martin puis celui de Jack. La croisière s’amuse au masculin.

Jack rit, il finit toujours par rire de toute manière. Je suis certaine que la brune est dans le même état que moi. Peut-être même pire. Comment on est censé réagir si l’un d’entre nous fait un malaise au beau milieu de ce bateau ? C’était pas dans les détails de comment arriver en vie ça. Peut-être parce qu'en réalité il n’y a aucun moyen d’arriver en vie au bout des 30 kilomètres. Je suis sûre qu’il va nous arriver tous les malheurs du monde. Ca a déjà été comme ça tout au long de l’aventure, je suis certaine que ça va être exactement la même chose pendant ces quelques kilomètres. Est ce que j’aurais pu essayer de les payer pour qu’ils nous laissent gagner cette épreuve sans rien faire ? Ca existe les effets spéciaux pour les quelques images dont ils auront besoin non ? C’est trop tard, on est parti, et les galère s’enchainent alors que je vois encore la plage qu’on a quitté il y a quelques secondes.

Je hurle plusieurs fois, j’ai envie de sortir de là c’est affreux. Je ne sais pas si je vais pouvoir m’habituer à ça. Si jamais je reste au milieu en priant pour que ça ne se retourne pas peut-être que ça peut marcher. Mais pour le moment je ne fais absolument rien, et j’espère qu’ils ne vont pas avoir beaucoup besoin de moi. Ca crie des à droite, puis des à gauche, ils peuvent pas se mettre d’accord ? Et l’embarcation est encore en train de tourner une nouvelle fois, on commence à se remettre dans le bon sens. Pitié faites que ça se passe bien et que ce soit facile.

Mes supplications sont inutiles, Loan pense sûrement qu’on s’en sort mais le raft se coince derrière un rocher. “Pas nous apparemment.” On est pas des pirates, juste un groupe de cons coincés entre deux rochers, incapables d’avancer.

Elle a envie d’hurler, de tout lâcher, de se rouler en boule dans un coin ; intérieurement, en somme, Kelly est dans le même état qu’Ivy. Mais elle a son mental et son calme à son avantage, et elle sait qu’à se laisser envahir par la panique, ils n’iraient nulle part. Si Lee avait perdu ses moyens à l’annonce de l’épreuve, elle avait réuni ses esprits une fois l'embarcation lancée. C’était son schéma habituel ; hurler, souffler, se recentrer, et gagner. "Okay Jack, Kelly. A trois on plonge la rame le plus profond dans l'eau." Elle acquiesce, prépare sa pagaie, attend le signal. A trois, elle enfonce la rame dans l’eau et commence une prière silencieuse, les yeux fermés, espérant de tout coeur qu’au moment de rouvrir les paupières ce mauvais départ serait derrière eux. Ils y étaient presque, désormais de traviole, toujours emportés dans les rapides, soumis à leur caprices plus qu’ils ne soumettaient les vagues. Et boum, un rocher les immobilise. Tout l’équipe redouble d’efforts pour en profiter pour se remettre dans le bon sens de la marche. "Alors, c'est qui les pirates?! - Pas nous apparemment.” Kelly souffla un coup, les bras déjà en compote. Elle avait déjà malheureusement prouvé que les démonstrations de force n’étaient pas son truc. “Les bonnes pensées amènent les bonnes choses, Ivy. J’ai aussi peur que toi, mais essaye d’être positive.” elle tenta de conseiller avec bienveillance. Après tout, faire avancer ce raft, c’était comme faire avancer les chameaux. Un gros chameau gonflable avec six personnes dedans. Encore un effort et le bateau voguait à nouveau. “Eh voilà !” s’exclamait Kelly, fière de la pas-si-joyeuse troupe malgré tout. Peut-être allaient-ils parvenir à trouver une synergie dans tout ce chaos. Puis elle se tourna vers Ivy, prête à lui vanter une nouvelle fois les bienfaits de la pensée positive, lorsqu’un détail l'interpella ; “Ivy… où est ta rame ?”

Win : Sous les fesses de Martin.
So close : Cassée dans un coin du canot
Fail : Tombée dans l’eau

Le raft tourne d'un sens et de l'autre, eux avec et Jack se fait la réflexion - stupide, on en convient - que si quelqu'un a le mal de mer c'est pas mal maintenant le moment où il/elle dévoilerait ses cartes aux autres. N'en reste que le raft finit entre les encouragements de Kelly et les râles de Ivy par prendre un air d'allée qui semble satisfaire le capitaine qui n'en a que le nom.

Souffler de bonheur d'avoir passer la première embûche serait précoce, quand aussi vite ils reprennent leur air d'aller qu'aussi vite ils se retrouvent stoppés dans l'élan. Avec toutes les précautions du monde il se lève au ralenti le canadien, les yeux partout et nulle part, essayant de trouver l'objet de leur infortune. Rien ne sort de l'eau, pas de branches en vue, pas de cordes attrapées entre une souche ou une autre roche malveillante. Ça l'énerve le gars, il est à même de sauter à l'eau pour directement trouver sous le raft ce qui peut bien les bloquer, quand le mouvement reprend, lui faisant momentanément perdre l'équilibre.

Il finit par se rattraper de lui-même dans une chorégraphie désarticulée qui n'a rien mais alors là rien de gracieux. Son attention dérive de suite vers Ivy quand c'est Kelly qui la dénote, la rame manquante qui est un nouvel obstacle à l'épreuve. La rame est horriblement cassée, il la pointe du doigt se voulant messager de la mauvaise nouvelle à une Waterhouse qu'il ignore s'il est en mesure d'à nouveau calmer. « Prends la mienne. » pas le droit à la négociation, il est catégorique Epstein, quand sa rame devient celle d'Ivy et qu'il improvise en allongeant son bras à l'extérieur du bateau pour ramer à sa façon.

Ils ont déjà perdu un temps considérable rien que sur le départ, c'est pas dit qu'il n'aidera pas de toutes les façons possibles et inimaginables le temps qu'ils reprennent tous du nerf. Un dernier regard à tout le monde et il suit les indications qu'on lui donne, entièrement trempé, relativement heureux malgré les nouvelles échappées.

Je la connais à force Kelly, je sais qu'elle est tout autant terroriser que Ivy. Il y a encore quelques minutes, elle ne savait même pas ce qu'étais le rafting. Pourtant, c'est avec un calme et une force admirable, qu'elle écoute mes conseils, tentant tant bien que mal de nous venir en aide. Je l'observe avec le sourire tout en gardant notre objectif en tête : gagner et ne pas se laisser chavirer. C'était sans compter sur Ivy qui semble réellement défaitiste. Ou alors c'est le statut de pirate qui ne l'inspire pas trop ? Pas le temps de penser à tout cela, l'important est de maintenir notre radeau à flot. “Les bonnes pensées amènent les bonnes choses, Ivy. J’ai aussi peur que toi, mais essaye d'être positive.” Et une fois encore, je la reconnais bien là ma partenaire. Je suis fier d'elle que je pourrais en exploser de joie. Elle a tant évolué depuis le tout premier jour et la voir confiante alors qu'au fond elle doit être terrorisée me donne juste envie de la féliciter une fois de plus.

Bloquer par un rocher, on réussi, tant bien que mal à redresser le navire. Tout le monde est en vie, sauf la rame d'Ivy, qui n'a pas survécu au choc et qui se retrouve brisée. Jack lui donne la sienne, sans même réfléchir et plonge son bras dans l'eau. "Jack tu devrais faire attention." Son nez à déjà vécu quelques traumatismes durant l'aventure - je n'ai pas osé demander le pourquoi du comment - si on pouvait le ramener entier et non pas avec un bras en moins.

J'observe le courant qui se dresse à l'horizon. "Vous êtes prêt à repartir." Le rocher est de mon côté, il suffit de pousser un peu pour nous dégager et nous redonner de l'élan. Enfin je crois.

Win : Le bateau se décoince et ils peuvent repartir sans heurts
So Close : C'est compliqué de se dégager et Loan manque de tomber à l'eau.
Fail : Impossible de bouger de son côté, a trop forcer, il tombe à l'eau.

La brune commence à parler de positivité, pourquoi elle n’est pas de mon côté ? Moi qui croyais qu’elle comprenait, finalement non. Alors je boude comme une gamine, je suis certainement en train de gâcher toute la joie de leur moment, mais je n’aime pas cette activité jusque là, et je fais part calmement (ou pas) de mon avis sur les choix de la production.

J’ai fermé les yeux et posé mes mains sur mon visage. Je soupire très fort, et je bouge les doigts juste pour voir si on s’est vraiment arrêté ou si ce n’est qu’un rêve. On est coincé, on pourrait rester là non ? Genre jusqu’à la fin des temps. Ca a l’air sécurisé, et je ne me suis pas encore pris de vague dans le visage. La brune se retourne, un demi sourire aux lèvres avant de froncer les sourcils. Quoi encore ? Qu’est ce que j’ai fait ? Ma rame. Je l’ai perdu apparemment. “Ca fait 5 minutes qu’on est parti, je crois que cet endroit ne veut pas de moi.” Et là personne ne pourra me dire que je joue à la drama queen, je me prends toutes les galères possibles et imaginables.

Elle est cassée la rame, en plusieurs morceaux. Plus utilisable selon Jack Sparrow. “C’est fou j’aurais pas deviné.” Il est vraiment utile ce gars ? Ou ils l’ont posé là parce qu’il y avait une place vacante et que ça faisait moche de laisser ça comme ça pour les caméras ? Il n’a pas l’air de connaitre sa droite et sa gauche, et Loan a été plus efficace pour redresser la barre. Jack le sauveur, Jack qui pense que j’ai vraiment besoin d’une rame. Et je fais non de la tête surtout en voyant qu’il plonge son bras dans l’eau. Mais il utilise son cerveau des fois ? Loan lui dit de faire attention, oh oui ça ça va être très efficace quand son bras sera resté entre deux rochers. J’attrape la rame seulement pour taper l’arrière de la tête de Jack pour qu’il se retourne. “Récupère ça, tu seras bien plus efficace que moi avec.” Parce que si je peux seulement me cacher le visage et hurler pendant les 30 prochains kilomètres je ne suis pas contre.

C'est pas l'idée du siècle son bras à l'eau mais c'est la seule impulsion qu'il a sur le moment quand ils sont amputés d'une rame mais pas du moindre kilomètre à parcourir tout de même. Le courant lui fout la frousse à quelques moments, il s'accroche au point où son absence d'ongles le fait chier, lui qui peine à garder ses doigts ancrés sur le plastique quand bien même particulièrement résistant de leur embarcation de fortune. À la caméra, il fait les pires grimaces du monde, le plus involontairement possible - ne se doutant fort probablement pas qu'à la seconde où tout est diffusé sa gamine se fera un plaisir de le transformer en meme sur Facebook. Life's hard, quand on est un boomer.

"Jack tu devrais faire attention." Loan résume en quelques mots fort probablement la totalité de ce que tout le monde pense depuis que le canadien a quasi sacrifié un bras à l'eau. Mais le voilà le con qui lui fait un thumbs up presque convaincu de sa main libre, le sourire du conquérant avec. L'instant d'après, il est sûr que son bras va finir bel et bien arraché.

"Vous êtes prêt à repartir."
“Récupère ça, tu seras bien plus efficace que moi avec.” la rame dont elle se sert pour lui cogner la tête l'heurte seulement physiquement, lui qui roule des yeux d'un sens, mais qui s'agite à ramer maintenant avec le bon matériel l'instant d'après.

Le bateau est stabilisé à nouveau, et il a le goût de l'aventure Jack, il a le goût que le moral revienne aussi, surtout. « Je pense que MAINTENANT c'est le bon moment pour lancer votre cri de ralliement les gars. » l'opportunité manquée de tout à l'heure ne lui frôle même pas l'esprit, quand il sourit de plus belle. Tout va bien, ils avancent et surtout, ils ont une chance.

WIN : la vague prend Jack Sparrow #BienFaitCopieur
SO CLOSE : la vague prend la rame d'Ivy devenue celle de Jack devenue celle de la rivière désormais
FAIL : la vague prend la moitié des participants du raft, certains sont à même de tomber

Je ne veux pas récupérer de rame, moins j’en fais mieux je me porte. Je ne veux pas finir à l’eau, donc si aucune partie de mon corps ne sort du bateau ça devrait bien se passer. A qui j’essaie de faire croire ça ? Même moi j’arrive pas à me convaincre. Je sais que je pense mal, que je suis négative. Mais est ce qu’il y a un seul truc positif qui s’est passé depuis le début ? Spoiler : non.

Le bateau et dans le bon sens, il a l’air de vouloir partir et reprendre un bon rythme. Ok, on a donc survécu à la première embuche. La prochaine est pas loin j’en suis certaine. Alors je ne fais que me préparer psychologiquement au chaos à venir. Jack récupère la rame que j’ai rapidement utilisé pour frapper l’arrière de son crâne. Est ce que ça peut passer pour une erreur ? Certainement pas. Il aurait pu le taper là son scandale, mais apparemment il veut encore laisser du suspens.

Pourquoi au moment où il parle de cri de ralliement je la vois la vague qui se dirige droit sur nous. “Je crois que les mots cri de ralliement sont maudits.” Elle fonce droit sur l’avant du bateau et je m’accroche en me préparant à être secouée. Je secoue la tête, je ferme un oeil. Personne n’a vu ce qu’il était en train de se passer ou quoi ? Bingo, la vague frappe de plein fouet le bateau et submerge la brune et Jack au passage. Pourquoi ce con est à moitié debout ? J’aurais peut-être dû rester assise mais à la place j’attrape son bras pour qu’il ne tombe pas. Il ne passera pas à l’eau. Il risquerait de faire chavirer toute l’embarcation et je refuse qu’on tombe tous. On ne s’en sortirait jamais vivant. Il a dit quoi déjà ? Ah oui, personne est censé se noyer.

Désdésdésdés: