| If you're happy, don't let it go - JorBir |
| | (#)Ven 6 Aoû - 10:17 | |
| “Tu es la personne au milieu des gens.” « Nice save. »
Tu aimes l’entendre confirmer que tu es bel et bien différent au milieu de tous les autres. Quand bien même en premier lieu tu penses à ton statut vis à vis d’elle, tu penses aussi que tu es une personne bien singulière quoi qu’il en soit. Comme elle. Elle qui a l’air toujours plus émerveillée à chaque fois que tu lui fais comprendre que tu es in love et que tu lui fais confiance. Tout autant de choses que pas grand monde - personne ? - n’a déjà ressenti à son égard. Tu sais bien ce que c’est de se rendre compte qu’on mérite peut être ça nous aussi. Même si on est différent. Même si c’est pas dans ce qui est habituellement la norme pour la société. Tu sais qu’elle mérite et tu sais qu’elle tient à ta confiance. Tu sais que ça va bien se passer. Tu sais que tout ça est fort et qu’elle veut que ça dure aussi.
“Thanks for trusting me with this.” Elle fait tinter les clés et son air est si adorable. Une enfant à qui on laisse entrer dans la cours des grands pour la première fois. I wanna eat her. Mais il est l’heure de filer si tu veux rentrer pas trop tard tout en restant un temps correct également avec la famille. “I like driving, better be useful for something.” C’est tellement le jour et la nuit avec toi qui déteste ça. « I’m very lucky. » Et tu la guides jusqu’à destination que tu connais par coeur. Une fois devant la maison elle dépose un baiser sur tes lèvres. Ton sourire qui est pas mal niais sur ton visage alors qu’elle caresse ta joue. “Call me if you need a ride back.” Tu te penches vers elle pour lui en déposer un autre sur ses lèvres. « Thanks. See you in a few hours. »
****** Tu frappes chez Maria, c’est Ana qui ouvre et qui annonce la nouvelle à tout le monde d’une seule voix avant de te faire une étreinte. La maison est bien remplie d’une très grande partie de la famille et tu peux entendre Maria. « Everyone move away, I am his favourite. » Quelle dit d’un ton tout à fait théâtral tel la drama Queen qu’elle est. Ça te fait sourire bien plus largement encore. Tu t’avances jusqu’à elle pour la serrer avec tendresse contre toi. Elle te serre bien plus fort et ouais, ça fait un mois que vous vous êtes pas vu. Elle caresse ton dos et tout le monde autour de vous reprennent leur conversations parce qu’ils savent que vos retrouvailles peuvent durer longtemps. Quand elle se détache enfin pour te mettre une tape sur le torse.
« You didn’t say you were coming!!! » « I didn’t know myself! This was not planned. »
Elle te regarde l’air de désapprouver tes mots, elle ne te croit pas forcément bien qu’elle sache que tu n’es pas de ceux qui mentent. Encore moins à elle.
« So you’re back? » « Yeah… » « Good. Come eat something. »
Elle te tire par le hoodie et fait se lever un cousin du canapé pour que tu puisses t’installer à côté d’elle. L’après midi qui te fait un bien fou. Tu prends quelques minutes pour aller te doucher et te changer car il y a pas mal d’affaire à toi ici. Tu as vécu dans cette maison plusieurs années. Maria te met plusieurs tapes sur la cuisse parce que le cadeau que tu lui a ramené de Mexico est la meilleure chose - as usual. Tu la connais très bien et tu sais toujours quoi prendre pour lui faire plaisir. Même si t’as vraiment des facilités vu qu’elle a dû mal à trouver certaines choses pour faire la cuisine Mexicaine ici, au moins elle aura les ingrédients, ces épices là 100% Made in Mexico pour un certain temps. « You’ll have to find something else to complain for a while now Maria. » Elle fusille sa soeur du regard et ça te fait bien trop sourire. Tu téléphones à Birdie en fin d’après midi. Tu t’es réfugié dans le jardin pour se faire et quand tu vois son van par la fenêtre tu dis au revoir à tout le monde, gardant Maria plus longtemps que les autres dans tes bras.
« I love you baby. » « I missed you too. »
Elle est trop fier pour le dire ça, mais tu comprends son langage depuis le temps. D’ailleurs ça te fait gagner une nouvelle tape, sur le torse cette fois ci. Ça te fait sourire.
Affublé d’un hoodie jaune One Love Apparel et d’un short tu t’approches de la rue. “Hi, stranger. Need a ride ?” T’avais déjà un sourire aux lèvres en sortant et voilà que la voix et la vue de Birdie le font s’accentuer. “Enjoyed yourself ?” Qu’elle demande alors que tu montes du côté passager. “I mean...” Elle est en train de se fourvoyer et elle est cute af. “You know.” Tu vas déposer un baiser sur ses lèvres. « I know. » Tu attaches ta ceinture. “The food was good ?” Tu hoches la tête. « Yeah I’m full for at least three days. » Toujours en train d’abuser toi aussi Jordan, mais tu le penses vraiment en plus, c’est ça le pire. T’as même un peu de sauce tomate sur ton hoodie parce que tu ne sais pas manger Jordan. Tu as laissé tes autres fringues dans le panier à linge sale chez elle. « Let’s go home. I wanna crash in my couch very very much. » Ta maison qui t’as manqué. Vraiment. Et la perspective d’avoir Birdie qui y reste cette nuit - et pas mal d’autres - te fait du bien à l’âme aussi.
****** Tu laisses Birdie ouvrir la porte de chez toi, puis celle de l’étage. Un immense sourire sur tes lèvres alors que tu l’observes faire. « Looks easy. » Elle a déjà le coup de main. La porte s’ouvre et tu ne t’attendais pas à voir toutes ces affaires autant partout là. « Je comprends mieux quand tu parlais d’envahir… » Car tu ne l’avais jamais vu avec tout ça chez toi avant. Y’a pas mal de trucs sur le canapé mais c’est pas ce qui t’empêche de te faire une place pour t’asseoir sur ton canapé tout en faisant attention à ne rien écraser, enjambant ce qui jonche le sol. Tu fermes les yeux appréciant d’être chez toi. Tu réfléchiras à tout son bordel plus tard, tu veux profiter de te poser enfin. Tu soupires doucement en étandant tes jambes. Enlevant tes chaussures avec tes pieds. Tu t’étires. « Un petit peu de musique là ce serait parfait. » Tu ouvres les yeux cherchant Birdie du regard l’air de dire ’Would you be my bitch and put some music on?’ Tu as cet air de petit con amusé sur le visage. Tu te dis que ça peut marcher. Elle sait peut être même comment faire fonctionner ton tourne disque pour y mettre un vinyle de son choix. Ouais peut être que là tu vois trop loin et tu fantasmes carrément. Yup.
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| | | | (#)Ven 6 Aoû - 15:52 | |
| « Nice save. » Tant mieux car c’est la vérité. Il a gravi des échelons, Jordan, et il n’est sûrement pas assez stupide pour ne pas le savoir. Mais s’il veut que tu le lui confirmes, alors tu peux le faire même si tu penses que ça coule de source. « I’m very lucky. » Une complémentarité non négligeable. Tu te demandes s’il le dit juste pour ça ou s’il le pense de façon générale. No, not going there. Tu réfutes, tu arrêtes tes propres pensées. Tu ne veux pas aller jusque là. A voir et à réfléchir à chacune de ses paroles. Cela est absurde. Il ne faut pas voir des choses là où il n’y a rien. Et il ne faut pas non plus se créer une montagne alors qu’il y a seulement le néant. Tu refuses catégoriquement. « Thanks. See you in a few hours. » How casual that shit it.
****** Tu le récupères donc quelques heures plus tard, et il a eu le temps de passer du rose au jaune ; le détail qui te fait légèrement sourire, mais qui n’a d’égal à celui que tu lui transmets quand tu vois le sien et sa forme entière se diriger vers le véhicule. T’es maladroite dans tes propos pour l’accueillir, tu te reprends et si tu pensais que Jordan allait se fâcher à ce moment-là de l’être - parce que c’est un sujet délicat malgré tout - il n’en est rien, au contraire. Il vient t’embrasser légèrement comme pour te rassurer. « I know. » Good. C’est une double bonne chose. Tu supposes que ça s’est bien passé vu son air ravi. Au moins, ça te réconforte de savoir que vous n’êtes pas revenus pour rien. Les clés et le bonheur de Jordan en même pas douze heures de retard dans la ville mère. « Yeah I’m full for at least three days. » Tu pouffes de rire en secouant la tête. “Je peux comprendre ça. Les repas de famille prennent toujours de la place dans l’estomac.” Ta famille n’est pas très grande mais Aurora met toujours un point d’honneur à mettre les petits plats dans les grands, surtout si les cousins se décident à se ramener après des invitations envoyées mais auquelles personne ne répond jamais, à part le jour J. « Let’s go home. I wanna crash in my couch very very much. » Tu démarres le van avant de tapoter son ventre. “Aw, quelqu’un va nous faire un coma gastromique, je le sens.”
« Looks easy. » Tu lui fais un clin d'œil tout en claquant ta langue contre le palais, l’expression très satisfaite sur tes traits. “Elles n’ont déjà plus de secrets pour moi.” Tu es une professionnelle maintenant. Il n’y a plus qu’à espérer que tu ne vas pas égarer les clés. Ton petit doigt te dit qu’il y a peu de risques. Tu vas sûrement y faire attention plus qu’autre chose car c’est dans ta nature de faire gaffe à ce qu’on te donne et qui peut paraître précieux. « Je comprends mieux quand tu parlais d’envahir… » La bouche dans une grimace exagérée, d’un air désolé qui ne l’est que pour la forme parce que pour le fond, tu ne l’es pas forcément. “Oopsie. Je t’avais prévenu, ceci dit.” que tu dis en levant les mains, l'innocence marquée sur ton visage. Il va enjamber le bordel malgré tout et tu regardes qu’il ne salisse rien, n'abîme rien, ne casse rien - non pas que tu doutes de sa sagesse à lui, mais on n’est jamais trop prudent. « Un petit peu de musique là ce serait parfait. » Tu croises les bras en le toisant. “Et avec ça ? Deux doigts de whisky, un massage de la voûte plantaire et des cocombres pour les yeux ?” Est-ce que t’es en train de te foutre de son air de pacha qu’il est en train d’avoir ? Totalement. T’as très bien compris le regard que te lance ton partenaire et tu aurais bien envie de lui balancer un verre à la figure juste pour lui faire comprendre à ton tour qu’il a beau être comateux, ce n’est pas de ton ressort. Mais. Tu repenses à la chanson qui t'a accompagnée ici et là cette après-midi. Tu te rapproches du canapé en sortant ton téléphone et aussi en créant un passage plus sécuritaire pour tous en foutant quelques fringues et des étoffes de tissu sur le côté. “Speaking of music.” T’as le sourire de coin malicieux alors que tu pianotes sur ton téléphone pour rechercher la chanson. “J’ai trouvé quelque chose d’intéressant de mon côté.” Les premières notes de Colour Me In se font entendre de ton cellulaire alors que tu vas t’asseoir à califourchon sur lui. “Apparently, someone is ‘obsessed’ with it.” Oh t’es fière de toi. La perche que Jordan a tendue est bien trop belle pour que tu passes à côté. Une main contre son flanc tandis que l’autre tient toujours ton téléphone entre vous pour faire apprécier la chanson. Ton partenaire voulait de la musique, il en a. I’m pleased to serve.
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| | | | (#)Ven 6 Aoû - 20:16 | |
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Voilà qu’elle rit à ta réponse et tu préfères cet air là sur son visage que celui inquiet de juste avant. “Je peux comprendre ça. Les repas de famille prennent toujours de la place dans l’estomac.” Tu te demandes combien ils sont quand ils font ce genre de repas dans la famille de Birdie. Tu imagines que c’est pareil pour tout le monde vu ce qu’elle dit également. T’as pas squatté de famille de qui que ce soit - à part celle de Rosa évidemment. T’es toujours curieux de savoir comment sont les dynamiques entre frères et soeurs pour les autres. “Aw, quelqu’un va nous faire un coma gastromique, je le sens.” Qu’elle te dit en touchant ton estomac. Tu la laisses faire parce que tu apprécies le contact tu lui fais un sourire pour réponse car elle a sûrement raison.
“Elles n’ont déjà plus de secrets pour moi.” Elle est si adorable t’as envie de mourir. Ça se voit dans tes yeux qu’elle te gonfle le coeur et puis l’ascenseur émotionnel un peu vu le bordel que tu accueilles chez toi. “Oopsie. Je t’avais prévenu, ceci dit.” T’aurais bien aimé un peu plus de détail parce que là vraiment, t’es trop fatigué pour prendre la mouche à ce propos. Tu veux juste t’avachir dans ton canapé qui t’a tant manqué. Tu gémis doucement une fois dans ton confort habituel. Ta maison. Ton havre de paix. Tu proposes gentiement de mettre de la musique et ta partenaire capte bien l’air de ton visage. Tu aimes beaucoup trop l’attitude qu’elle est en train de montrer. “Et avec ça ? Deux doigts de whisky, un massage de la voûte plantaire et des concombres pour les yeux ?” Tu ris de ses propositions. « Un petit masque du visage aussi. » Que tu ajoutes l’air de vraiment y croire. Tu ne dirais pas non à tout ce qu’elle a proposé. Ça sonne comme le paradis à ce moment précis alors que tu ne comptes pas bouger de là. T’es trop bien. Chez toi. Tu refermes les yeux car tu ne penses pas qu’elle va vraiment te prendre au sérieux.
“Speaking of music.” Elle sait dire les mots pour reprendre ton attention. Tu la regardes, la suivant du regard. What is she gonna do? “J’ai trouvé quelque chose d’intéressant de mon côté.” Elle pique ta curiosité, tu comprends bien qu’elle va mettre de la musique depuis son téléphone et tu reconnais aussitôt les notes car tu l’as écouté bien trop de fois cette chanson. Elle vient s’installer sur toi et c’est une position que tu aimes bien trop. “Apparently, someone is ‘obsessed’ with it.” Exposed. Ton sourire et tout l’air sur ton visage qui le confirme. Tu n’as pas voulu le cacher en même temps mais parfois, tu préfères donner des choses indirectement car t’es pudique comme ça aussi. A moitié. Car tu n’as pas honte de ça, c’est juste que tu n’as pas non plus envie de l’étouffer avec toutes ces choses qui te font penser à elle, à vous. « This one goes in the list of songs I wish I had written. » Parce qu’elle est parfaite. Elle te parle si fort. Ta main va se poser sur sa cuisse, sur le tissu de sa longue jupe. Tu fais du playback de la chanson ici et là. Tu n’oses pas la chanter à voix haute. Tu préfères l’écouter. Tes yeux qui se sont baissés sur le corps de Birdie alors que tu ressens tous les mots qui sortent de son téléphone. Tu remontes ton attention à son visage alors que tu caresses faiblement sa cuisse d’une seule main. L’autre qui est abandonné sur le canapé, car t’es toujours plutôt très avachi. Tu l’écoutes religieusement la chanson, t’as l’impression que t’es en train de la lui chanter même si le son de ta voix n’est pas et que tes lèvres ne bougent pas tout le temps non plus. Ta main passe de sa cuisse à son haut pour la tirer vers toi, le mouvement qui te donne un petit aperçu de sa poitrine et ça te fait sourire doucement. Puis tu montes ta main à sa nuque et tu connais si bien la chanson que t’es synchronisé avec les paroles you’re mine, you’re mine, you’re mine… mine alors que tu l’embrasses avec douceur, en prenant tout le temps aussi.
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| | | | (#)Ven 6 Aoû - 21:55 | |
| C’est assez drôle de voir Jordan comme ça. Avachi, l’air décédé qui le guette, presque amorphe et te donnant la sensation que tu peux lui faire n’importe quoi, il ne dira rien. Non pas que tu oserais profiter de sa faiblesse passagère pour quoique ce soit - ce n’est pas ton genre, n’est-ce pas, Birdie ? Tu souris légèrement, c’est une réponse à la question silencieuse. Tu n’as pas forcément de scrupule à ce que tes affaires soient en plein milieu. Tu n’as pas forcément réfléchi, quand bien même tu as pu voir des pièces inoccupées et certainement inutilisées. Ce n’est pas non plus un endroit familier pour toi, c’était la première fois que tu étais toute seule chez lui, le moindre son est inhabituel. Alors le salon a été le premier choix privilégié tout simplement car il y a accès à la porte. Mais cela ne t’a pas empêché d’aérer partout et toute l’après-midi ; y en avait besoin après un mois à être enfermé. « Un petit masque du visage aussi. » Et il y croit tellement que c’est ton majeur vulgaire mais sincère que mange son regard avant qu’il ne ferme les yeux. “In your dreams, baby.” Non pas que tu serais incapable de faire tout ça mais par esprit de contradiction, il peut aller voir ailleurs, ton mignon.
Un mignon que tu ne prends pas longtemps à rejoindre malgré tout. Tu l’encercles de tes jambes, mais tu restes le dos droit sur ses cuisses avec ton expression de petite maligne bien trop fière d’elle d’avoir pu lui poser sa découverte comme elle vient de le faire. Même si t’as le cœur, les tempes et les veines et chaque signal nerveux en toi qui battent fort car tes prunelles sont contre les siennes cette fois alors que les paroles défilent doucement. « This one goes in the list of songs I wish I had written. » Cela suffit pour que t’es une douce vague en toi qui t’engloutisse - la seule noyade que tu peux accepter. Une vague de sentiments, d’affection qui ne fait qu’accroître alors que tu ne pensais pas cela possible. Tes membres doivent être de doux chamallows et il ne manquerait plus qu’on vienne te les griller pour que tu transformes en poupée toute molle de tendresse. Tu ne quittes pas Jordan des yeux alors qu’il te caresse la cuisse, que les siens te parcourent, qu’il réussit à te faire frissonner les muscles et t’hérisser gentiment les poils sous l’émotion. Il ne chante pas, il fait du playback mais cela te suffit amplement. Tu penses à cet instant que tu n’es pas au bout de tes peines avec un partenaire pareil. Celui qui se cache derrière ses chansons et parfois son instagram pour transmettre ses états et ses pensées.
C’est quand Jordan t’amène contre lui que ton bras tenant ton téléphone lâche du zèle en déviant sur le côté. Il s’applique à épouser lentement vos lippes, et tu n’es pas pressée non plus alors tu prends le temps. Tu lui laisses le loisir de rapprocher ton visage un peu plus du sien, le guide par excellence pour cette douce étreinte. “I’m sure you can write something even better.” que tu murmures contre ses lèvres quand l’appel d’air se déclare. La main sur son flanc est montée à son cou, le pouce jouant contre sa joue. T’es la meilleure supportrice du monde, tes amis peuvent en témoigner. Tu es toujours là pour les pousser quand il le faut - ou pas - et Jordan ne va pas y échapper non plus. A cette foi incroyable que tu as en lui aussi.
Tu as oublié que c’est ta youtube playlist que t’as lancée - car évidemment que celle de Jordan l’a rejointe. Alors la prochaine chanson se fait entendre. Tu pinces ta lèvre de tes dents alors que les paroles se poursuivent lentement et t’attrapes les lèvres de Jordan en attendant. I'm a little bit of everything all rolled into one. Tu apprécies bien trop cette chanson, c’est toi qui aurait envie de la sortir de tes poumons mais tu préfères pour l’instant te couper le souffle en l’embrassant avec un peu plus de vigueur. I'm a bitch, I'm a lover. I'm a child, I'm a mother. I'm a sinner, I'm a saint. Tu le relâches pour fredonner les mots en coinçant ton visage sous son menton. “I'm nothing in between you know you wouldn't want it any other way.” Tu n’aurais pas pensé que ça t’aurait parlé encore plus avec lui. Tu souris légèrement en refusant de le regarder mais levant quand même tes lèvres vers son oreille. “I'm a bitch, I'm a tease I'm a goddess on my knees.” Tu ne prétends pas avoir la même voix que la chanteuse alors ton timbre reste bas mais c’est bien suffisant vu que tu lui sussures les mots directement dans le creux de son ouïe. “When you hurt, when you suffer I'm your angel undercover.” how appropriate is that. Ta deuxième main abandonne ton cellulaire pour passer ton bras autour de sa taille. “I've been numb, I'm revived, can't say I'm not alive.” et ça, c’est ça qui tape le plus fort en toi, qui résonne brillamment ; I’m still that breathing bitch that is still surviving. T’embrasses le dessous de son oreille, camouflant ton minois dans la courbe de son épaule avant d’aller tâter pour ton téléphone pour couper l’écran et arrêter ta playlist. “Mais c’est pas parce que je suis à genoux que je dirai amen à tout.” tu dis avec humour pour briser le potentiel truc qui pourrait y avoir là ; tu ne sais pas trop quoi mais t’es presque gênée. C’est peut-être parce que c’est une preuve tangible de ta vulnérabilité et que tu ne sais jamais comment gérer ça. Même si avec Jordan cela semble si facile à perdre ses propres appuis - I will catch you, il l’a dit, tu n’as pas peur. Même juste pour ça, oui oui.
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| | | | (#)Ven 6 Aoû - 23:24 | |
| “In your dreams, baby.” Son majeur dressé est loin d’avoir l’effet escompté sur ta personne car tu kiffes bien trop quand elle jure ouvertement. C’est limite si ça ne commencerait pas à t’allumer bien que tu sois très fatigué. Tu mords ta lèvre inférieur comme un petit con pour montrer combien tu apprécies son attitude, mais tu te gardes bien de faire un commentaire à voix haute.
Tu la sens bien soft sur toi. Son corps entier, ses lèvres, tout est encore plus léger qu’à l’accoutumé car tout est comme sur un nuage à ton avis. Elle écoute la chanson aussi solennellement que toi et ça n’est pas la première fois qu’elle est si respectueuse. Tu remarques toujours, ça te touche à chaque fois. Elle comprend que c’est plus que juste une chanson qui passe pour toi. Celle ci. Même si ce n’est pas ta plume qui l’a signé. “I’m sure you can write something even better.” Une phrase qui te fait du bien de l’entendre, surtout au milieu de ce baiser qui à l’air de monter un peu plus en intensité. Elle te soutient dans ton art et croit en toi, c’est vraiment super beau à voir. My partner. L’oiseau a monté sa main sur ta joue alors que la tienne est redescendue se poser sur sa cuisse en bonne personne fatiguée que tu es qui peut pas garder son bras en l’air trop longtemps. Tu vas appuyer un peu plus tes lèvres contre les siennes pour qu’elle y sente combien tu apprécies ses mots.
Une autre chanson commence et la musique ne te parle pas, mais l’air de ton oiseau prouve que elle elle sait très bien de laquelle il s’agit. Elle revient t’embrasser et tu suis le mouvement, tranquillement, avec douceur. Quand les paroles commencent à se faire entendre, tu es surpris de les connaître et tu réalises qu’il s’agit d’une reprise. A freaking good one. Elle se blottit un peu plus contre toi et elle est si adorable que tu te trouves la motivation, la force, d’aller l’enlacer doucement d’un de tes bras. “I'm nothing in between you know you wouldn't want it any other way.” Tu ne t’attendais pas à ce qu’elle chante les mots. Tu comprends que la chanson lui parle à un niveau assez haut alors tu écoutes mieux, même si tu connais les paroles par coeur, surtout que cette version est folle. “I'm a bitch, I'm a tease I'm a goddess on my knees.” Elle chante au creux de ton oreille. This. Is. Porn. Mais comme tu prêtes beaucoup d’attention aux paroles, surtout celle qu’elle chante, tu ne te laisses pas entraîner trop par là. I’m tired also. “When you hurt, when you suffer I'm your angel undercover.” Tu te demandes si elle parle à toi. T’as envie d’y croire mais tu trouves que c’est beaucoup. Elle se serre encore plus contre toi. Tu déposes un baiser là où tes lèvres arrive sur elle. Dans ses cheveux, comme souvent. “I've been numb, I'm revived, can't say I'm not alive.” Tu gardes le silence le plus total alors que ton autre bras va l’enrouler seulement maintenant. Elle t’embrasses près de l’oreille ce qui ajoute un frisson à toutes ces émotions qu’elle te fait traverser. Elle t’a vraiment coupé le sifflet avec cette chanson qu’elle t’a carrément chanté presque en entier. Une déclaration. Une confession. Une très grande électricité est dans l’air. Elle se niche contre toi. Tu ne cherches pas à la sortir de sa cachette car tu comprends exactement le sentiment de vulnérabilité qui doit l’avoir prise. Tu déposes un baiser de nouveau dans ses cheveux. My brave bird. T’es touché d’être la personne qui la fait se sentir vivante. Vous vous dites beaucoup au travers des chansons. T’es encore bien secoué par celle qui était passé à l’hôtel alors que vous étiez dans le bain. Tu n’entendras plus jamais cette chanson : ’Bitch’ de la même façon après ce moment. Elle est à tout jamais associé à Birdie à présent car c’est juste bien trop parfait. Ca t’a mis une belle claque tout ça… Need to find that version. Car oui, tu vas la réécouter. En repeat peut être. Probably.
Birdie va couper son téléphone. Vous aviez coupé la musique aussi après les chansons à effets choc la dernière fois. C’est beaucoup d’émotions parce que vous prenez tout ça au sérieux. It is very serious. Exactement ce que je disais. “Mais c’est pas parce que je suis à genoux que je dirai amen à tout.” Un sourire qui se forme sur tes lèvres sachant exactement ce qu’elle est en train de faire. T’es comme elle à ce niveau là. « Toi à genoux hmmmm… » T’es bien sûr en train de visualiser des choses pas catholique dont elle est extrêmement capable à bien des instants la miss Cadburry. « You know what would be nice right now? » Que tu dis avec ton air de je vais dire une connerie. « Something that would make me even more horny than you on your knees… » Tu te mords la lèvre avant d’enfin lâcher le morceau. « Watching you tidying your things to the guest room. » T’es une pute Jordan. What. No. Elle sait très bien que tu aimes l’ordre et la voir ranger ça va pas te laisser indifférent. Surtout que objectivement il sera mieux que ce soit rangé ce soir plutôt que demain. Tu sais et tu espères qu’elle aussi, que ça n’aurait jamais pu rester comme ça dans ton salon. « I could even help you out. There’s a table you might find useful in my garage, we can pick it up. » Tu veux qu’elle soit bien installée. For real. Tu aimes bien trop la voir dans son élément comme ça. Tu n’as pas encore eu l’occasion mais de voir sa machine et tout ces tissus, tu sens sa passion rien qu'avec ça. « So you can make me something… Will you be inspired? » Peut être qu’elle ne fait que les fringues pour elle, pas pour les autres.
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| | | | (#)Sam 7 Aoû - 0:32 | |
| Ses lèvres sur mes cheveux, je ressens son étreinte qui se fait plus serré sans que j’y prête forcément attention. Ce n’est pas anodin ce que j’ai transmis, même si je ne suis pas une chanteuse née. Mais je veux faire en sorte que ça l’est. Il n’y a pas de quoi faire tout un plat de chaque chanson écoutée. Je ne veux pas que ça devienne un réflexe trop récurrent ; si j’entends quelque chose qui ne me plait pas, qui sonne mal à mes oreilles, me monter le cerveau n’est pas dans ma liste d’envies dans ma relation avec Jordan. J’ai déjà connu ça avec Dan, moins de chansons mais moins de paroles tout court entre nous. Ce n’est pas comme cela que je souhaite vivre mon aventure avec mon compagnon actuel. Avec celui qui m’a donné bien plus en un mois que mon ex en un an. Alors j’en savoure chaque instant, avec le moins de prises de tête possibles. Je sais que cela ne sera pas une chose aisée me connaissant mais dans ses bras, à ce moment précis, je n’ai aucune contrariété qui peut venir me perturber.
« Toi à genoux hmmmm… » évidemment qu’il va sortir un truc comme ça. Jordan est un saint et un sinner tout pareillement. C’est bien cette carapace de bienséance et de politesse que j’aime gratter à outrance. Je n’ai jamais aimé me contenter des apparences. Il y a toujours plus à découvrir que ce que la couverture crie. Je ne me suis jamais laissée avoir par celle de Jordan sûrement parce que le contexte a été d’une facilité incroyable et qu’il m’en faut plus pour me faire rebrousser chemin. Développer des sentiments, par exemple. Finalement, heureusement que ma fameuse et redoutable drunkself est passée par-là ; j’ignore si j’aurai eu le cran de revenir vers lui sans elle. Je lui pince la peau du cou pour oser émettre une telle appréciation à voix haute, même si j’en serai capable, évidemment. « You know what would be nice right now? » Cette fois, je n’ai plus besoin de me cacher et, mieux encore, je veux voir son visage. Je m’attends au pire, d’autant que les traits de mon partenaire ont l’air bien trop satisfaits pour être sérieux - croyez-en mon expérience, il a ce sourire de coin qui veut tout dire. « Something that would make me even more horny than you on your knees… » Pourquoi il parle d’être excité ? Je retiens ma langue, et aussi mes doigts qui peuvent aller contre son entrejambe bien plus rapidement que Jordan pour émettre la fin de sa phrase. « Watching you tidying your things to the guest room. » Uuuuuugh. “Whaaaat ?” Là, je lâche un long gémissement, le plaintif, celui que font les gosses quand on leur demande exactement la même chose mais qu’ils ne veulent pas le faire. C’est moi, totalement moi, définitivement moi. J’en fais même la moue qui va avec. « I could even help you out. There’s a table you might find useful in my garage, we can pick it up. » Je grogne, aussi, parce qu’il veut vraiment tenter de me convaincre de bouger maintenant. “Noooo, not nooooow, pleaseeeee.” J’ai pas envie même si j’ai conscience qu’à deux, on y arrivera plus vite et qu’au final, je n’ai pas tant de choses que ça a trimbalé. Mais quand même. “I’m good here, don’t wanna move.” Et pour le prouver, je m’accroche à lui de mes deux bras en même temps que je resserre mes cuisses autour des siennes. “ButdidyousayIcanusetheguestroom?” que je bafouille contre sa nuque que j’ai retrouvée et contre laquelle je viens de parler de façon presque inaudible. J’aurai dû m’en douter. Chez Jordan, tout est rangé et clean. Après avoir ma chambre et Elimbah, il aurait pu se douter que le mot “envahissement” aurait pris une dimension plus réelle. Mais il m’offre quand même un endroit où je pourrai aisément m’étaler ; ça vaut beaucoup. Enormément. C’est la première fois. Les clés et une pièce. Je ne suis pas difficile, au final.
Mais du coup, je ne me détache pas plus de lui. « So you can make me something… Will you be inspired? » Je reste un moment emmitouflée contre sa peau. “Maybeeee. Do you want something ?” Je n’ai pas oublié la robe. Ou au moins quelque chose qui s’illumine la nuit. A la texture douce et soyeuse. Je trouverai d’autres choses à faire, sûrement. “Il faudra que je prenne tes mesures.” La base de la couture, après tout. Je me redresse avec la moue toujours incrustée au visage. “But I’m soooo tired, can’t we do that tomorrow ?” Je peux prétendre que la route m’a fatiguée mais mon timbre d’enfant capricieuse suffira à faire comprendre que je le suis simplement pour éviter cette corvée. “Je croyais que tu voulais fusionner avec ton canapé, ce soir.” Because I’m totally fine with it. Je n’aurai pas non plus à bouger.
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| | | | (#)Sam 7 Aoû - 10:26 | |
| Elle te pince alors que t’as même pas dit ta connerie encore. Elle va être servi. Surtout que toi tu kiffes bien trop qu’elle aille jusque là pour montrer sa désapprobation de tes mots. Pinch me harder. T’es vraiment malade Jordan. Elle sent la connerie arriver parce qu’elle sort de sa cachette et sa réaction ne se fait pas attendre. “Whaaaat ?” Elle est pas contente du tout. Elle te fait toute la performance de la gosse gonflée. Too cute. “Noooo, not nooooow, pleaseeeee.” T’arrives même pas à retenir ton sourire pour tenter d’être un poil sérieux dans ta demande qui l’est réellement au bout du compte. “I’m good here, don’t wanna move.” Elle se cale encore mieux et fort contre toi. Tu dois avouer que cette sensation est une des meilleures. La sentir complètement verrouillée accrochée à toi. Tes deux bras autour d’elle, tu as l’impression que si tu te lèves - jamais de la vie tu aurais la force de le faire là - tu pourrais le faire sans la toucher elle serait toujours bien accrochée solidement. “ButdidyousayIcanusetheguestroom?” Ca n’est quand même pas sorti dans l’oreille d’une sourde ça. Tu sais que vous allez le faire à un moment donner mais pas maintenant. Tu embrasses sa joue doucement mais sans rien dire, donc pas sûr qu’elle ait gagnée cette bataille. Il n’empêche qu’elle est tellement cute que bien sûr qu’elle a gagné là. Elle veut pas bouger. Tu ne bougeras pas non plus. Tu caresses son dos doucement alors qu’elle est toujours en train de se nicher dans ta nuque.
Tu lui demandes qu’elle te fasse une fringue. Changeant un petit peu le sujet sans que ça le soit vraiment car c’est de son atelier entier qu’il s’agit. Celui que tu veux bouger dans la chambre plutôt que ça reste dans le salon. “Maybeeee. Do you want something ?” Tu hoches la tête, posant ton visage contre elle. Limite si tu vas pas fermer les yeux bientôt. “Il faudra que je prenne tes mesures.” Elle se décale pour te regarder. T’es déjà en train de te demander si t’as besoin d’être à poil pour les mesures. “But I’m soooo tired, can’t we do that tomorrow ?” Elle reprend à faire l’enfant et ton visage n’émet qu’une seule expression. T’as l’air tout niais en plus d’être fatigué. “Je croyais que tu voulais fusionner avec ton canapé, ce soir.” Tu hoches la tête alors qu’elle insiste encore pour argumenter en sa faveur. Une de tes mains qui est redescendue à sa cuisse. « Yeah let’s do that tomorrow. You’re too cute I can’t. » Ton sourire qui se fait bien plus large après avoir dit ces derniers mots. « Kiss me. » Que tu lui demandes parce que apparemment t’as plus assez de force ni pour lever un de tes bras et la tirer jusqu’à ton visage, ni pour redresser ton torse pour l’atteindre. « Fusionne avec le canapé et moi. » Que tu susurres comme un doux souhait. T’as pas envie qu’elle se tire et tu préfères le dire directement plutôt que d’avoir une mauvaise surprise si jamais elle a envie de t’embêter car tu sais qu’elle en est très capable la miss. Rien que pour te rendre la monnaie de ta pièce de cette proposition indécente de ranger maintenant ses affaires.
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| | | | (#)Sam 7 Aoû - 12:42 | |
| Le temps est raccroché aux vestiaires. Enfouie dans les bras de Jordan, tu n’as aucune volonté de briser cet espace qu’il y a entre vous pour aller vaquer à du stupide rangement qui peut être remis à plus tard. Ce n’est qu’un détail à tes yeux ; la vision de ton partenaire est différente de la tienne, cela se voit de part vos habitations respectives. Cela n’a rien d’étonnant non plus. Tu respecteras son lieu de vie, tu rangeras - ou tu déplaceras ton bazar plus loin, ailleurs, qui ne gênera pas, mais pas aujourd’hui. Pas ce soir alors que Jordan est affalé sur le canapé et que le voir de la sorte te donne cruellement envie de te réfugier contre lui. Tu as le droit et tu uses de tes cartes les plus enfantines, les plus attendrissantes pour le convaincre de ne pas bouger. Vous êtes si bien comme vous êtes, vous ferez vos trucs d’adulte demain. Ce soir, vous pouvez juste profiter de votre moment à défaut d’en avoir été arrachés à Elimbah. La maison de Jordan n’est pas pareille mais elle est assez tranquille pour que tu t’y sentes bien et à l’aise. Mais pas autant que dans ses bras qui respirent de plus en plus le réconfort et une habitude qui, pour une fois, ne te déplais absolument pas. « Yeah let’s do that tomorrow. You’re too cute I can’t. » Tu fais un sourire à pleine dents tellement que tu es ravie qu’il se mette de ton côté. Pour une fois. Tu n’as pas l’impression d’aligner beaucoup de victoires, mais celle-ci en est une belle. Même s’il dit que t’es cute et que ça a tendance à vouloir te faire grimacer et rouler des yeux tellement que tu n’assumes pas. Pas ce soir, où tu pourrais quasiment ronronner de plaisir contre son cou. Tu ne vas même pas réfuter ou protester contre l’affront qu’il vient de te dire - il serait temps d’accepter qu’avec Jordan, tu es particulièrement adorable et soft. Si niaise, mielleuse et amoureuse. C’est plaisant de te voir comme ça, les barrières, le masque, le spectacle en moins.
« Kiss me. » Ton tronc se déploie pour se redresser contre son visage, le bout de ta bouche attrapant le coin du sourire de ton compagnon alors qu’il exige et quémende - visiblement, être comateux et rempli de nourriture le rend particulièrement capricieux. « Fusionne avec le canapé et moi. » “C’est déjà ce que j’étais en train de faire.” L’idée même de te décoller de lui te parait absurde. Même pour l’emmerder, tu ne l’aurais pas fait car ça t’aurait emmerdé toi aussi. Et tu ne souhaites que le calme et le confort de son être contre le tien, ressentir ses battements contre vos torses collés alors que tes lippes vont chercher de nouveau les siennes, pressantes et fondantes à souhait. Ton emprise ne lâche pas de rigueur alors que t’assouvie sa demande, la plus délicieuse d’entre elles, ta langue attrapant la sienne pour approfondir, expier, renforcer votre étreinte. Il s’est passé tant de choses dernièrement, l’accumulation se brise sur tes épaules alors que ça amplifie toujours plus cette sérénité que tu ressens dans chaque fibre de ton être. “Do you want to watch something ? I still haven’t finished that tv show with Penny in it. Or my friend's Disney show.” Tu n’as pas eu le temps de tout rgarder en trois semaines. Votre soirée va être chill, tu peux le sentir, et tu n’y vois aucun inconvénient. D’autant que Jordan a vraiment l’air de déjà commencer sa nuit, il est au bord, t’es à peu près certaine. Au moins, ton retour marque aussi ton retour à ABC ; plus besoin de tirer la corde pour quelques jours encore. Tu appeleras ton responsable demain pour savoir quel créneau tu prendras.
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| | | | (#)Sam 7 Aoû - 15:49 | |
| Elle apprécie tes mots et compliments. Elle sourit de milles feux et t’as encore plus envie de manger sa bouille totalement adorable. Too. Fucking. Cute. Tellement que tu ne te retiens pas de lui demande de t’embrasser. Need. Et elle ne se fait pas prier pour picorer ton visage de petits baisers. Tu soupires doucement, appréciant qu’elle se soit plié à ta demande si facilement. Tu veux qu’elle reste avec toi dans cette position, tu aimes beaucoup trop sentir tout son poids sur toi et si bien accroché comme une moule sur son rocher. “C’est déjà ce que j’étais en train de faire.” Ton visage qui se tourne un peu afin de poser tes lèvres sur elle alors qu’elle vient t’embrasser carrément. Le baiser est lent et doux, tu sens qu’il gagne en intensité mais ce n’est que le résultat de vos sentiments respectifs. Une main sur sa cuisse que tu serres doucement. “Do you want to watch something ? I still haven’t finished that tv show with Penny in it. Or my friend's Disney show.” Tu colles ton visage contre le sien alors qu’elle te propose cette suite pour la journée. Tes yeux sont fermés. « Anything you want. »
Et c’est comme ça que tu te retrouves calé contre Birdie dans le canapé. En vous installant, l’air de rien - mais sans être discret DU TOUT - tu tires sur l’élastique de sa jupe longue afin de vérifier si elle a des sous vêtements ou non sur elle. Tu croises son regard qui veut dire. Just checking. Histoire de te rendre compte si elle est devenue plus docile à en porter régulièrement. Histoire de te remettre tes attentes au bon niveau en ce qui concerne les dessous de la miss.
Elle a mis le bon programme, tu as enlevé ton hoodie et tu as placé ta tête contre sa poitrine. Toujours bien avachi sur ton canapé mais de manière un peu plus stratégique pour profiter de tes babies. Comme si t’étais parti longtemps alors que pas du tout. Juste quelques heures dans l’après midi. Il n’en reste que tu es heureux de retrouver ton oiseau et son corps magnifique entre tes murs. Tu somnoles, ouvrant les yeux de temps à autre quand quelqu’un parle plus fort à la télé ou la musique de fond qui se fait plus intense. Tu glisses ta main sous son haut pour toucher son ventre à même la peau. Tu n’en as pas encore assez d’elle. Never.
***** 31 juillet T’as reçu un avis de passage pendant ton absence et tu sais qu’il s’agit d’une édition limité supplémentaire d’un vinyle. Tu n’as pas envie de laisser ça attendre encore longtemps à la poste alors tu préviens Birdie que tu files vite fait à la poste. C’est pas loin. T’y vas à pied. T’es content de retrouver ton quartier, tes habitudes. C’est le même moment que Maria a pris pour arriver chez toi. Elle lève un sourcil quand elle voit le van devant ta maison. Ce n’est pas la première fois. Elle t’a envoyé un message ce matin mais ton téléphone est encore en ne pas déranger. Ce qui fait qu’elle ne pense pas que tu sois là et ce qui fait aussi qu’elle utilise sa clé pour pénétrer dans ta demeure. Elle monte les escaliers, son sac rempli de vivre avec elle et ouvre la porte sans avoir eu besoin de tourner la clé. Ca c’est bizarre.« Jordan ? » Tu laisses jamais cette porte ouverte si tu dors ou si tu n’es pas là. Elle le sait Maria et elle est sur ses gardes à peine un pied posé dans ton salon.
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| | | | (#)Sam 7 Aoû - 18:31 | |
| « Anything you want. » Tu n’arrives pas à te décider toi-même alors tu vas voir sur le net qui choisira à ta place. Non, tu n’utilises pas le destin pour les choix les plus importants de ta vie - quoique cela ne serait pas une si mauvaise chose par moment. Le destin choisit Penny et tu te demandes si Jordan a déjà vu sa série. De toute façon, vu comment il est collé à toi avec les yeux fermés, t’es à peu près certaine qu’il ne fera pas attention à ce que tu differas à la télévision. Dans le doute quand même et histoire de le faire tenir un peu, tu choisis finalement la série Disney d’Heather - la voir danser et chanter te fait beaucoup rire, surtout dans des tenues adolescentes qui sont hideuses mais colorées.
Vous avez bougé, c’est toi qui a le corps coincé contre le canapé, avachie en tenant Jordan contre toi. Tu arques un sourcil quand il ne prend aucune délicatesse à faire son curieux avant que le sourire narquois vienne s’installer sur tes lippes parce que si, petit malin, tu as mis un sous-vêtement parce que contrairement à ce qu’il pourrait croire, non, tu ne te balades pas tous les jours sans. Tu tiens à ton hygiène et protection intime un minimum. Par contre, il peut profiter en paix de ta petite poitrine sans attache dont il se sert comme oreiller. Ses doigts caressent ton ventre tandis que les tiens caressent tendrement ses mèches de cheveux, son crâne que tu masses délicatement. T’es presque en train de l’inciter à s’endormir sur toi, ce qui est con car ce n’est pas la position ni l’endroit les plus confortables pour y passer une nuit entière. Mais depuis quand fais- tu preuve de lucidité de toute façon ? En tout cas, tu ne peux pas t’empêcher de lui dire “heureusement que l’actrice est moins nunuche que son personnage. j’aurai pas pu coucher avec autrement” en pouffant légèrement de rire parce que c’est la simple vérité sur tous les aspects.
****** T’es en train de te servir de ton café quand Jordan t’informe qu’il doit faire un tour à la poste. Tu fais la moue parce que tu comptais sur lui pour avoir l’aide promise pour déménager tes affaires. Cependant, il y a juste l’apparence de beaucoup de choses mais il n’y en a pas tant que ça. Quand ton partenaire te quitte, t’es accoudée sur l’îlot central en regardant ton bazar qui fait horreur à Jordan - il n’a pas manqué de te le rappeler en chantonnant tranquillement dès le réveil, tu n’as pas manqué de lui tirer la langue en lui frappant le cul - tout en sirotant ton café. Tu abandonnes la tasse à moitié pleine sur le comptoir avant de te décider d’aller voir la chambre d’amis. Jordan t’a parlé d’une table dans le garage à ramener ici et tu comprends pourquoi parce qu’il n’y a rien à part le lit où tu puisses mettre ta machine. Même si le sol est toujours un endroit phare. Tu humes légèrement avant de retourner dans le salon pour aller prendre ta machine avec une extrême précaution pour l’amener vers sa nouvelle demeure. Puis un nouvel aller où tu te penches vers les affaires qui jonchent un peu partout quand la poignée de la porte bouge. Tu penses naturellement que c’est Jordan qui revient et tu t’apprêtes à faire la fière en lui montrant que t’as commencé à faire un effort quand « Jordan ? » et ça, ce n’est pas la voix de ton partenaire. Alors tu te stoppes complètement dans ton geste à moitié baissée, comme prise sur un fait coupable. “Il est pas là.” Tu déglutis en te redressant alors que Maria pose ses yeux sur toi. “Hi.” Tu te reprends subtilement avec tes breloques dans les mains, un léger sourire aux lèvres même si tu maudis Jordan de ne pas être là quand il faut. "Il ne devrait pas tarder à revenir.” Le plus tôt serait le mieux, Fisher, alors ne traîne pas les pattes, s’il te plait.
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| | | | (#)Sam 7 Aoû - 22:57 | |
| Faut que tu te rendes à l’évidence que Birdie est déjà en train de devenir une prude à mettre des sous vêtement à tout va. Elle t’avait habitué différemment. Tu es peut être en train de voir son vrai côté naturel. Celui où elle ne sort pas le grand jeu pour impressionner la galerie en soirée ou lors de sortie à plusieurs, avec du public. Pour qu’elle soit la plus provocante possible. Tu ne sais pas si c’est le bon cheminement de réflexion que tu fais mais c’est celui qui te semble le plus plausible et ça te plaît de la découvrir ainsi aussi. “heureusement que l’actrice est moins nunuche que son personnage. j’aurai pas pu coucher avec autrement” T’as beau être à moitié en train de somnoler tu entends cette phrase et ça te fait sourire. Finalement elle n’est jamais bien loin celle qui aime sortir des phrases choc pour attirer l’attention.
****** Tu fais la queue à la poste et tu n’avais pas réalisé que ça n’était ouvert que le matin le samedi. Y’a du monde. Ils sont tous venu au même moment… Tu es bien loin de t’imaginer ce qui est en train de se passer sous ton toit alors que Maria a passé le seuil de ta porte. Elle tombe face à une Birdie qui a l’air d’avoir vu un fantôme au milieu d’un mouvement que ta belle mère ne saurait comprendre. “Il est pas là.” Elle reconnait la jeune fille du cimetière. Elle n’est pas surprise. Elle l’avait vu également la veille de ton départ pour Los Angeles. Elle voit bien que la jeune fille n’est pas à l’aise. “Hi.” Elle regarde ce que la jeune fille blonde a dans les bras. « Hi. » Elle juge Birdie rien que de part ce petit mot de deux lettres. "Il ne devrait pas tarder à revenir.” Mme Mendez qui passe devant Birdie pour aller jusqu’au coin cuisine, deux sacs dans les mains. Faisant comme chez elle, Maria va ouvrir le frigo pour y mettre ses tupperwear. Elle prend bien plus de temps que nécessaire en observant ce qu’il y a dans le frigo - rien. Car tu n’as pas encore été faire des courses, étant arrivé la veille. T’es pas pressé. T’as de quoi dans le congèle. Elle referme le frigo avant de se tourner vers Birdie en se tenant les mains, à la recherche de la bonne phrase à dire. Elle va ensuite sortir de l’autre sac le hoodie, le t-shirt et le bas de jogging que Jordan portait la veille qu’il a laissé chez Maria. Lavé, plié. Elle les dépose sur le dossier du canapé tout en prenant la parole. « There’s one thing I’d like to say. » Maria sait que c’est légèrement déplacé mais elle en a rien à faire. Elle a besoin de faire sortir ces mots là. Elle relève les yeux vers Birdie l’air des plus sérieuse. « Jordan is my precious baby and I hope you don’t have a drinking problem. » Ta belle mère ne t’a jamais parlé de Birdie et toi non plus. Donc tout ce qu’elle sait, c’est ce qu’il s’était passé dans sa voiture et dans la rue le soir où vous avez été récupéré l’oiseau ivre morte sur le trottoir.
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| | | | (#)Sam 7 Aoû - 23:44 | |
| C’est une atmosphère étrange qui s’abat sur la demeure. J’ignore ce que je suis censée dire, si je dois peaufiner les courbes des angles en me présentant, en justifiant ma présence ici. En théorie non car pour moi, cette bonne femme ne représente pas grand chose à mes yeux. Mais elle est un tout pour Jordan, une présence maternelle, un lien crucial et ce qui est important pour lui l’est aussi pour moi. Je ne peux que respecter l’affection familiale, et l’approuver même si personne ne me demande mon avis. Donc même si elle ne signifie rien dans mon existence personnelle, j’ai le poids de ses yeux m’observant qui pèsent sur mes épaules. Sûrement que ça doit venir écraser ma colonne vertébrale sans que je m’en rende compte. « Hi. » Un Hi qui me paraît inodore et incolore, insipide et transparent et qui me fait pincer les lèvres entre elles pour contrer son instinct de jugement qui respire de son regard. Elle est sur la réserve, elle ne dit pas un mot de plus et j’ignore si j’ai envie de lui dire d’arrêter de me regarder comme ça ou de retrouver le réconfort de la chambre de Jordan pour aller me cacher sous ses draps qui a récupéré notre chaleur commune la nuit passée. Il faut dire que le jugement qu’elle doit nourrir à mon égard est justifié ; la seule fois qu’elle a pu me voir, j’avais un taux d’éthanol dépassant la limite autorisée et je voguais au milieu d’une illusion pourtant assez réelle.
Mais aujourd’hui, je suis totalement lucide, quand bien même je n’ai pas fini mon café qui trône toujours sur l’îlot. Maria passe devant ma posture stoïque pour se faire un trajet jusqu’au frigo qu’elle remplit. J’avoue que j’irai sûrement jeter un coup d’oeil une fois qu’elle sera partie. Je me retiens de lui dire que j’apprécie sa cuisine, que mon estomac remercie assez souvent quand je suis ici. Mais elle les amène pour Jordan en premier lieu, pas pour moi - et ayant compris le rôle de Maria dans la vie de mon compagnon, il est clair que c’est sa façon à elle de le nourrir. Donc si j’ose émettre que je lui vole son dû, je ne sais pas si je vais gagner des points, même s’il y a de la flatterie par-derrière. Je continue à tripoter stupidement mes tissus que je finis par mettre dans le sac à moitié dégueulant sur le sol ; je compte bien amener au bout mon opération. Je ne vais pas me laisser abattre aussi facilement, même si la situation est assez inédite pour que je sente ce stupide stress engourdir mes membres malgré moi.
« There’s one thing I’d like to say. » Je lève la tête de mon remue-méninge alors que trônent des affaires sur le canapé. Est-ce qu’elle va me dire qu’au moindre mauvais geste, elle connaît du monde ? Ou pire, elle s’en chargera elle-même ? Quels genres de menaces peuvent faire les mères ? Je n’en sais rien ; je n’y ai jamais été confrontée auparavant. Je me fais une montagne sur ce qu’elle pourrait dire, à vrai dire. « Jordan is my precious baby and I hope you don’t have a drinking problem. » Okay. Celle-là, je ne m’y attendais pas vraiment alors je ne peux pas retenir le rire bref que j’étouffe de ma main contre ma bouche. C’est sûrement nerveux, qu’en sais-je. En tout cas, je me reprends en serrant mes lippes entre elles tout en secouant ma main libre. “No, no, I don’t… It was just a night off with my team and, well…” Je n’ai pas besoin de lui faire un dessin pour savoir comment ça s’est fini puisqu’elle était là. “I’m sorry I interrupted your evening with Jordan that night. Especially in that state.” Je crois me rappeler que je l’avais dit à mon partenaire mais pouvoir le certifier devant Maria est encore plus plaisant. Même si elle doit en avoir rien à foutre car tout comme l’inverse est vrai, je ne représente pas grand chose pour elle. A part une pièce rapportée dans la vie de celui qu’elle considère comme un fils. Je baisse les yeux vers mon sac avant de passer un doigt contre mon sourcil en relevant mon visage sur Maria. “You perhaps want to wait for him ? I’m just cleaning my mess before he comes back. I expect him to have a heart attack if it’s not as neat as a new pin. I guess you know the house to make a coffee or a tea or anything, but I can make them too if you need to, I don’t-” Je babille à la cadburienne sous pression. Elle n’a pas besoin de mon aval pour l’attendre, de toute façon, mais je préfère lui assurer qu’elle a de la place pour s’installer si elle le souhaite. Je ne bouge que pour déplacer plus loin et ça ne ressemble plus à grand chose à part un nouveau bazar désorganisé. Je souffle, exaspérée par moi-même ; j’ai envie de garder le contrôle de mon être et de mes mouvements, est-ce trop demandé ? J’ai gloussé de Maria et maintenant, je me perds dans des paroles qui n’ont pas lieu d’être. Je me redresse en tripotant ce que j’ai dans les mains, silencieuse après mon babillement, avant de me décider à vouloir la rassurer du mieux que je peux. “I’m doing my best. I’m trying to be good for him. For us. We mean something. I don’t intend to ruin that.” J’ignore si ça lui fera plaisir ou que ça la rassurera mais moi, c’est une réalisation de plus que je me mange à la figure. Les yeux rivés sur le tissu, j’ai le cœur qui bat fort, le palpitant s’emballant face à ces mots que j’ai prononcés ; j’en ai plus dit à Maria là qu’à Will en quatre mois. Ma justification a des goûts d’aveux. Les doutes ne sont pas permis, et je refuse que la belle-mère de mon compagnon (y a pas un manuel pour ce cas de figure, dites ?) m’en foute dans le crâne. Je passe ma langue sur mes lèvres avant de retourner mettre mes affaires remplir mon sac. Sans redresser mes paupières contre Maria ; j’ai sûrement le rouge aux joues, je ne veux pas lui exposer cela.
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| | | | (#)Dim 8 Aoû - 10:28 | |
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Birdie porte son attention à Maria quand cette dernière annonce avoir quelque chose à lui dire. C’est au moins ça. Maria fonctionne pas mal au ‘faites ce que je dis, pas ce que je fais’ car elle n’a pas prêté beaucoup d’attention à l’oiseau depuis son entré dans la maison. Ses sourcils se lèvent très haut, surpris et pas dans le bon sens, de voir la blonde rire à sa phrase qui était des plus sérieux pour elle. Elle doit voir l’air de la Latina car la jeune s’arrête bien vite. “No, no, I don’t… It was just a night off with my team and, well…” Mme Mendez ne la quitte pas des yeux, attendant la suite. Not impressed, même si au fond elle espère très fort que cette demoiselle n’est pas en train de mentir pour se faire bien voir. “I’m sorry I interrupted your evening with Jordan that night. Especially in that state.” Maria ne l’avouera pas mais cette fois ci elle est surprise dans le bon sens. Elle ne s’était pas imaginé que la jeune fille lui présente des excuses un jour. Il s’était passé ce qu’il s’était passé et l’histoire était à présent ancienne. Aussi surprise qu’elle puisse l’être, Maria ne montre rien et continue à fixer la jeune fille avant de se dire qu’elle a sûrement terminer. Elle replie ses sacs, ne reprenant pas la parole tout de suite car elle fait très attention à ce qu’elle peut dire la Maria. Elle n’a pas envie que tu lui en veuilles si ça revient à tes oreilles. Elle ne veut pas te nuire, juste te protéger. “You perhaps want to wait for him ? I’m just cleaning my mess before he comes back. I expect him to have a heart attack if it’s not as neat as a new pin. I guess you know the house to make a coffee or a tea or anything, but I can make them too if you need to, I don’t-” Mais voilà que le petit oiseau reprend la parole comme si elle était la maîtresse de Maison. Le début de son petit laïus était très bien mais la suite la surprend quand même. Ta belle mère a bien vu Birdie à deux occasions avant et elle est en train de se rendre compte que vous deux c’est sûrement plus sérieux qu’elle ne se l’imaginait. Elle esquive le regard de la petite blonde car elle n’a pas envie que Birdie remarque la condescendance dans ses yeux. ‘Pour qui elle se prend’ ‘Je suis plus chez moi qu’elle ici’ que Maria pense mais qu’elle n’osera jamais dire à voix haute car la vérité c’est qu’ici c’est chez toi avant toutes choses et elle ne vit pas ici. Est-ce que la blonde vit ici à présent ? “I’m doing my best. I’m trying to be good for him. For us. We mean something. I don’t intend to ruin that.” Enfin des nouveaux mots qui veulent dire quelque chose aux yeux de ta belle mère. Elle accorde enfin son regard à Birdie alors qu’elle traverse le salon ses sacs vides et plié proprement dans une de ses mains.
« Good. » Elle ouvre la porte pour partir, disant ses derniers mots à l’adresse de Birdie au passage. « I’ll knock next time. » Une façon subtile de Maria de faire comprendre à ton oiseau qu’elle va lui laisser son intimité si elle est souvent ici. Ta belle mère sait très bien que ce n’est pas chez elle ici et qu’elle en fait excessivement trop pour ton bien être. Elle ne fait pas le ménage parce que tu as une personne qui vient le faire une fois par semaine, mais en ce qui concerne la bouffe, elle ne se prive pas pour entrer. Sauf qu’habituellement tu es souvent seul, ou tes fuck Friends ne sont pas dans le salon. Il n’y a jamais eu quelqu’un qui prenait tes lieux d’assaut comme l’oiseau et tout son bordel que Maria n’a pas loupé.
Tu reviens avec deux cartons dans les bras, un grand sourire aux lèvres alors que tu es déjà en train de les déballer alors que tu as parcouru les quelques mètres de ton jardin. Un est totalement hors de son emballage quand tu arrives dans ton salon mais tes vinyle nouvellement acquis passent en second plan quand tu vois que le salon est de nouveau libéré de tout tissu. Tu remarques ton hoodie et jogging sur le canapé. Maria. L’oiseau n’est pas à l’horizon alors tu vas jusqu’à la chambre d’invité car tu es sûr que c’est là qu’elle se trouve. Tu ouvres la porte qui est déjà entrouverte. « How do you settle here? You OK ? » Tu as des questions à propos du passage de Maria mais tu ne sais pas si c’est judicieux. T’es un peu nerveux de t’imaginer qu’elles se sont retrouvées seules ensemble. T’as toujours tes cartons dans les mains car t’as pas fini de déballer mais c’est plus ta priorité là. Tu restes dans l’encadrement de la porte à l’observer. Le You OK ? qui est bien évidemment une question qui va au delà de juste l’oiseau dans la pièce des invités.
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| | | | (#)Dim 8 Aoû - 11:40 | |
| « Good. » Je n’ai sûrement pas besoin de lever les yeux mais je le fais quand même pour affronter le visage toujours aussi peu expressif de Maria. Elle me fait ressentir comme l’intruse de l’équation. Ma présence est tolérée mais n’a pas forcément sa validation. Heureusement que Jordan n’a pas besoin de son avis pour donner les passes droits de sa propre demeure car je suis intimement convaincue que je n’en aurai qu’à peine effleurer la porte d’entrée. Ce n’est que moi qui doit me faire une image et une montagne de contrariétés dans la tête ; mais ce ressenti ne vient pas de nulle part, je ne suis pas imaginative à ce point. Je n’ai jamais eu affaire aux mères de mes conquêtes - et pour cause, elles n’étaient que des conquêtes - alors ce n’est pas une situation qui m’est familière. « I’ll knock next time. » Est-ce qu’une porte de prison pourrait se montrer aussi aimable ? Je n’en sais rien mais elle a la même capacité émotionnelle, il faut croire. Cela doit être un traitement spécial pour moi. Ou pour ce que je représente. La deuxième après sa fille. Avoir la sensation que je lui vole son beau-fils, que je remplace sa fille. Mais je ne compte pas jouer à ce jeu-là. Je ne suis la remplaçante de personne. Rosa était sa propre entité autant que je suis la mienne. Je n’ai pas à supporter le jugement silencieux d’une femme qui n’a aucun droit sur moi. Je suis d’autant plus frustrée que Maria part en laissant dans son sillage un panel d’ondes - que j’interprète du mauvais sens, évidemment.
Alors je ne dis rien quand elle se décide à partir. Je reste un moment debout au milieu du salon, une image assez stupide en soi, les bras balants et les doigts tenants un sac qui me paraît futile. Ma main libre monte à mon visage pour la passer sur mes yeux alors que je soupire lourdement, les épaules qui s’affaissent naturellement dans le mouvement, me désolant un peu plus. Non, je ne me laisserai pas abattre mais c’est une parenthèse à laquelle je ne peux échapper. Pour ne pas me laisser fondre une léthargie encore plus idiote, je m’active de nouveau dans mon déblayage, aucune trace de ma présence ne devant se faire ici, c’est visiblement un affront pour tout le monde.
Je suis logée dans la chambre d’amis, les jambes croisées au sol et penchée sur ma machine que je fais tourner à plein régime mais sans avoir une idée précise de ce que je veux faire. Le bruit de la machine occupe mes pensées, et mes doigts, et ma concentration est focalisée sur quelque chose, ce qui n’est pas un mal. Je vais en faire quelque chose, cela finira bien par venir. Je ne vois pas le temps défiler. « How do you settle here? You OK ? » Alors forcément, je sursaute quand j’entends la voix de Jordan dans mon dos. Je tourne brièvement la tête vers lui pour adresser un petit sourire à son encontre. “Yeah yeah. As long as there is some floor, I’m a happy gal.” Il est supposé me ramener une table du garage mais au final, être au sol me donne la sensation d’être comme à la maison. “Maria est passée pour remplir ton frigo.” Mon sourire se fige un peu alors que mes yeux se posent sur ce que mon compagnon tient dans les mains. “T’es allé chercher quoi ?” Pourquoi tu m’as laissé face à elle ? Je détourne subtilement la conversation tout en étant réellement curieuse sur les raisons de son départ pour la poste aussi tôt le matin.
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| | | | (#)Dim 8 Aoû - 12:14 | |
| Elle sursaute et le sourire qu’elle t’offre te rend inquiet. Maria what did you do. “Yeah yeah. As long as there is some floor, I’m a happy gal.” T’as toujours dans l’idée de lui monter la table qui est dans ton garage à rien faire mais là ça a l’air d’être le cadet de tes soucis. “Maria est passée pour remplir ton frigo.” Tu entres dans la chambre parce que t’as besoin de réduire la distance entre vous, tout en lui laissant son espace parce que tu sais pas trop… T’as l’impression qu’il y a besoin. Tu poses tes paquets sur le lit où tu t’assois, Birdie juste à tes pieds, par terre. « J’ai vu ouais… » T’as pas vu le frigo mais c’est synonyme de Maria est passée. Ce que t’as vu c’est tes fringues propres.
“T’es allé chercher quoi ?” Tu tournes la tête vers tes paquets et tu lui montres un vinyle de Halsey sans pour autant enlever le film plastique autour pour l’instant, juste la cover. « Badlands, pink edition. » Tu n’avais que la bleu jusque là. Tu collectionnes l’air de rien Jordan. Only my fav. Tu reposes le vinyle pour ouvrir l’autre paquet car tu as une idée de ce qu’il s’agit mais tu n’es pas totalement sûr. Un large sourire se forme sur tes lèvres quand la confirmation est là. Tu montres à Birdie l’autre vinyl, un 45 tours. « Pvris EP for Record Store Day. » Peut être bien que tu parles en chinois pour ton oiseau mais il n’empêche que c’est l’appellation, tu ne saurais dire autre chose. Dans tous les cas, tu vois bien qu’il y a quelque chose qui flotte dans l’air que tu n’aimes pas trop. Elle a l’air toute émue Birdie. « Je vais monter la table du garage… Même si tu restes par terre tu pourras poser des trucs dessus. » T’es sûr qu’elle trouvera un moyen de l’utiliser. Mais tu ne bouges pas pour autant. Pas tout de suite. « Did she say something ? » Que tu demandes enfin parce qu’il s’est forcément passé quelque chose pour qu’elle soit comme ça. Tu n’as jamais été dans cette situation et tu sais comment est Maria. T’as légèrement peur qu’elle ait fait flipper Birdie car elle te fait flipper aussi dans certaines situations. La différence c’est que tu la connais bien et tu sais gérer. Ce n’est pas le cas de ta partenaire.
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| | | | | | | | If you're happy, don't let it go - JorBir |
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