| If you're happy, don't let it go - JorBir |
| | (#)Dim 18 Juil 2021 - 18:08 | |
| « I don’t remember. » évidemment qu’il ne va pas s’en rappeler. Alors que toi, si tu as quelque chose à gagner quelque part, évidemment que tu t’en rappeleras. Mais ce n’est pas grave. Il y a d’autres choses plus importantes à se rappeler de toute façon. Comme quand tu lui as affirmé que tu l’attendrais. T’as tenu parole, t’as été sage, t’as été là et tu seras là encore pour Jordan durant les jours à venir parce que c’est la pause et le répit que tu juges que t’as envie. Qu’après tous les mots évoqués, les paroles douces et les chansons envoyées, tu te sentiras bien mieux dans ton élément à naviguer tes phalanges sur lui, à retrouver sa silhouette pressée contre la tienne ; c’est un discours silencieux qui n’a pas besoin de se tracasser d’explications, c’est instinctif, organique et inné chez toi, ce qui est d’autant plus vrai quand ta main est nichée au creux de la sienne et que tu respires la contentement le plus total.
T’es tellement bien que tu ne relèves pas et ça, c’est assez exceptionnel pour le souligner. « I’m Mrs Lifestyles of the rich and famous… you want a piece of me. » tu secoues les épaules car tu t’es foutue la chanson dans la tête ; amusée, ton visage se dirige vers Jordan. “Sounds like you.” tu te moques, tu joues l’espiègle, tu te fous de lui avant de serrer tes doigts autour des siens. “I definitely want a piece of you.” tu n’étais pas obligée de l’affirmer à voix haute mais tu le fais quand même car ça, c’est le genre de choses que t’es capable d’assumer. Canalisée dans tes envies, tu pourrais dire que tu veux toutes les pièces qui le composent mais bout par bout te suffit pour l’instant très bien. De toute façon, Jordan a tendance à donner bien plus que t’es capable de recevoir, il est d’une générosité folle et tout te dépasse assez rapidement pour en finir au résultat du jour ; comblée par une seule et même personne. C’est vraiment indécent comme les choses ont tourné et dévié aussi rapidement et soudainement.
« Tant que tu me laisses pas tout seul là bas ça sera aussi bien que tu me l’as annoncé. » tu passes une main dans tes mèches blondes pour canaliser la frénésie sous les appels d’air de la fenêtre ouverte. Ce n’est définitivement pas ce que tu as prévu, de le laisser seul, bien au contraire. Jordan sera sûrement étouffé par ta présence, il va sûrement ne plus en pouvoir un moment ou un autre, pire situation où il finirait par se lasser ; mais tu veux jouer et vivre dangereusement, tu oses tirer sur la corde tant que tu peux car tout peut s’arrêter demain et tu t’en mordrais les doigts si tu n’en avais pas profité. « T’as dit t’allais me protéger des bestioles j’ai pas oublié ça et c’est vrai que m’imaginer collé à tes boobs tout le temps je vais être très déçu. » ton léger rire résonne dans le véhicule, que t’interrompt en foutant ta clope de nouveau entre tes lèvres pour te mettre en mute toi-même. “Espèce d’obsédé des boobs.” que tu balances après avoir tiré dessus, accélérant doucement la cadence du van. “Tu ne vois plus qu’eux. Je suis invisible. Transparante à ce point. Il n’y a donc plus rien qui compte pour toi ?” le timbre digne d’une dramaturge shakespearienne, la moue fauseement décomposée, maussade à outrance d’entendre et de réaliser que ta poitrine a toujours plus de faveur que toi - alors que pourtant, tu prends plus de place qu’eux, tu es bien placée pour le savoir. Mais Jordan a une passion pour eux que tu n’avais pas vu venir, depuis le premier jour, et si tu as déjà eu des complexes futiles dans un passé lointain sur ta poitrine menue et peu opulante, autant dire qu’avec Jordan dans les environs, ces complexes disparaissent dans un nuage de fumée comme celle qui se dégage par la fenêtre.
T’es tellement coincée dans ta petite mise en scène que t’en oublies presque la conversation principale. « Nan mais sinon j’ai oublié c’était quoi comme genre de bestioles. Je veux bien un refresh… » tu pinces tes lèvres, tu joues avec pendant un moment en balançant le pour et le contre entre raconter des conneries ou dire la vérité. De toute façon, tes conneries seront limpides pour lui, Jordan ne pourra jamais croire tes histoires de loup-garou et de licornes dévoreuses de lutins ; ça fonctionnait quand t’avais neuf ans, c’est beaucoup moins impressionnant maintenant. “C’est toujours en Australie, ce n’est pas une terre étrangère non plus.” que tu soulignes légèrement. “Donc il y aura un peu de tout. Aussi bien des trucs volants que des trucs rampant, marchant, sautillant, courant. Des libellules, des moustiques, des serpents, des araignées, des vaches, des cheveux, des renards, des loups… La routine, quoi.” pour un australien qui se respecte, il n’y a rien de surprenant. Après, cela dépend si l’on parle d’un australien des villes ou des champs, clairement. “Mais comme tu l’as dit, je serai là pour te protéger. Bestioles ou autre.” including me. c’est une promesse que tu fais en tournant la tête vers lui, plus sérieusement, tes traits transpirants la sincérité de tes paroles. I’m here for you. To pick you up at the airport. To hold your hands. To share your hoodie. To make love to you. “Ce qui tombe bien car je compte bien rester coller à toi pendant des jours comme le bon bouclier que je suis. Sans oublier qu’il faut que j’honore mon nouveau job en tant que ton personal sex worker assistant.” car ça non plus, tu ne l’as pas oublié. Et pour le fun, t’espères que Jordan non plus.
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| | | | (#)Dim 18 Juil 2021 - 19:22 | |
| “Sounds like you.” Ca te touche même si c’est juste une parole comme ça. “I definitely want a piece of you.” Il suffit vraiment de pas grand chose pour que tes sourires redoublent. Birdie n’est pas avare de compliments envers toi et tu te sens véritablement cute quand tu vois son regard sur toi. « I want all of you. » Que tu dis légèrement dans une transe. T’es totalement en train de t’imaginer la manger entière. Tu en as envie depuis trop longtemps.
“Espèce d’obsédé des boobs.” « De tes boobs. »
Tu corriges subtilement car il est clair que y’en a pas d’autres que tu as envie d’embrasser, de toucher à outrance. « I miss them so much I’m gonna cry. » Tes yeux rivés dessus d’ailleurs alors que tu fais ton dramaqueen. “Tu ne vois plus qu’eux. Je suis invisible. Transparante à ce point. Il n’y a donc plus rien qui compte pour toi ?” Pas un pour rattraper l’autre et tu ris de sa connerie ajouté à la tienne. I said the truth tho. Oui mais t’étais un peu extrême. Tu l’observes fumer toujours et tu te demandes si elle est particulièrement nerveuse pour qu’elle utilise la nicotine là alors qu’elle ne l’a jamais véritablement fait devant toi avant.
“C’est toujours en Australie, ce n’est pas une terre étrangère non plus.” Du coup t’as pas spécialement besoin d’avoir peur de quoi que ce soit. Tu vis ici depuis toujours. Tu sais à quoi t’attendre. Mais tu vas prétendre tranquillement avoir besoin d’être protégé par elle, ça c’est sûr. “Donc il y aura un peu de tout. Aussi bien des trucs volants que des trucs rampant, marchant, sautillant, courant. Des libellules, des moustiques, des serpents, des araignées, des vaches, des cheveux, des renards, des loups… La routine, quoi.” Tu retournes les yeux vers la route car ça te rassure de voir que la voie est dégagée. “Mais comme tu l’as dit, je serai là pour te protéger. Bestioles ou autre.” Sourire doux sur tes lèvres car cette phrase là. Surtout la fin. Tu tournes la tête en même temps qu’elle et vos regards se croisent. I trust you. Mais les mots ne sortent pas. « Thank you. » Ceux là par contre, en tant que petit enfant de choeur numéro 1 du Queensland, ils sortent facilement.
“Ce qui tombe bien car je compte bien rester coller à toi pendant des jours comme le bon bouclier que je suis. Sans oublier qu’il faut que j’honore mon nouveau job en tant que ton personal sex worker assistant.” Immense sourire sur ton visage. « I did not forget that part. » Ton cerveau est très sélectif bizarrement. « On arrive dans combien de temps ? T’as une maison du coup ? Je me souviens plus. On sera que tout les deux ? Y’aura ta famille ? » La dernière question qui est la plus importante de toutes car tu te souviens vaguement de la mention de ses soeurs. Là oui tu vas avoir besoin de protection parce que rencontrer sa famille ça risque d’être quelque chose… Tu sais pas si t’es prêt. Tu penses pas qu’elle le soit non plus mais… Si ils sont là et que vous y allez aussi… Tu fais 1 + 1 et tu conclus une chose évidente, vous pouvez être tous au même endroit. Tu te rends pas compte que tu maltraites doucement le bord de ton short, sur ta cuisse, avec tes doigts.
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| | | | (#)Dim 18 Juil 2021 - 21:00 | |
| « I want all of you. » I want all of you. C’est une confession percutante dans tes oreilles, que t’arrives à peine à comprendre et assimiler que Jordan ait pu dire ça. He did. Tes émotions s’en rendent compte en premier, car c’est dans ton corps entier que tu sens et ressens ce que ces simples mots te font subir. Un voile de douceur encore plus extrême, t’as l’impression que tu fonds de l’intérieur, que tu te perds un peu mais sûrement pour le meilleur, n’est-ce pas ? La chanson n’avait été qu’engagée pour son aspect amusant, Jordan a le chic pour rendre tout bien plus sérieux - émouvant, romantique. Tu n’es pas habituée. Ce n’est pas pour rien que ton palpitant s’embrase à la seconde même où ton ouïe percute, là où ton cerveau a encore du mal et semble s’enrailler magistralement dans ses propres systèmes. Elwyn s’amuserait à dire qu’il y a une error 404 et c’est bien pour cette raison que ton souffle coupé ne laisse aucun son sortir de ta gorge. De toute façon, tout ce que tu aurais pu dire n’aurait que gâché le moment et la beauté de sa phrase alors effectivement, Birdie, tais-toi et profite. De votre bulle qui se reforme gentiment autour de vous, de ces sensations inédites qui se forment sous ta peau, de la présence de Jordan qui apaise autant qu’elle enclenche les tourments et les tempêtes. Au final, la seule chose que tu es capable de faire, c’est de déclencher un simple regard du coin de l'œil et de presser une nouvelle fois vos mains liées, indisociables, qui ont décrété qu’elles ne se sépareront pas jusqu’à nouvel ordre. Fine by me.
« De tes boobs. » Jordan précise et l’oiseau que t’es de nom hausse un sourcil, subtile interrogation que tu tairas. Il semble les vénérer comme jamais personne et rien que ça, ça te fait sentir incroyablement bien. Jordan n’a pas peur de complimenter, Jordan n’a pas peur de communiquer, il est tellement honnête et sincère, tout ton inverse ; un mal pour un bien ? Un bien pour un mal ? L’avenir le dira un peu plus précisément mais à cet instant, ça te semble parfait. He’s perfect. « I miss them so much I’m gonna cry. » Tu secoues la tête avec un léger sourire de coin, ce qui dénote avec les battements qui s’affolent à chaque fois que ton partenaire parle comme ça. “T’abuses.” Même si t’apprécies ton corps, même si t’as aucun problème avec, ce n’est qu’une plastique qui permet à ton esprit de vivre et d’habiter. Tu n’y accordes pas plus d’importance ; pas autant que Jordan qui donne l’impression que ta poitrine sordide est une énième merveille supplémentaire et t’en aurais presque le rose sur les joues qui apparaîtraient. Ceci dit, tu notes qu’en précisant les tiens, cela signifie que Jordan n’en a pas regardé d’autres. Ou pas fantasmé sur d’autres. Tu n’aurais pas songé à quel point ce micro détail aurait été rassurant. Juste un petit peu. Pas grand chose. Mais un peu. “They missed your devotion.” que tu ne peux t’empêcher d’ajouter, ramenant un peu plus d’huile sur le feu qui ne demande jamais grand chose pour s’enflammer un peu plus.
« Thank you. » and I’m gonna cry because you’re so damn fucking polite. “My pleasure.” tu réponds tout aussi poliment avec un signe de la tête ; toi aussi, tu peux être polie quand tu le veux. Bon dieu que Jordan te donne envie d’être polie à outrance. Please, kiss me. Would you hold me tight ? May I suck you off ? Should we make love on the sofa or the bed ? Thank you for being you. Tant et tant de possibilités ; ton cerveau ne s’occupe pas de ce qu’il faut, les priorités sont complètement perdues, à ce stade. « I did not forget that part. » Un fier sourire s’étale sur ton visage de la petite malicieuse que t’es alors que tu penches la tête à son encontre. “Etrangement. Tes priorités sont dévoilées, honey.” Tout comme t’es à peu près confiance que ce job se passera tellement bien que tu vas le répéter mille et une fois jusqu’à ce que l’un ou l’autre croule de fatigue - et aujourd’hui, t’es à peu près sûre d’avoir de l’avance sur lui. Jordan a beau être magnifique comme un cœur de dieu, il n’empêche qu’il n’a pas assez dormi et ça se voit.
« On arrive dans combien de temps ? T’as une maison du coup ? Je me souviens plus. On sera que tous les deux ? Y’aura ta famille ? » okay, buddy, take a breath, tu penses intérieurement en écrasant ses phalanges sous ton impulsion volontaire. “Dans moins de trois quart d’heure. Oui c’est une maison, heureusement.” Pas certaine qu’un appartement aurait pu subir les quatre Cadburry que vous étiez, ni même vous, ni même les voisins potentiels. “Tu crois que je t’y emmènerai si ma famille y était ?” okay, Birdie, c’est un peu dur de dire ça comme ça. Tu t’en rends compte car tu te reprends. “Enfin, ce que je veux dire, c’est que… Je veux qu’on soit que tous les deux. Qu’on puisse se retrouver tranquillement. Non pas que…” j’ai honte ou que j’aurai pas envie - même si sur ce dernier point, tu as des réserves. Non, tu n’as pas envie que ta famille connaisse Jordan, pas pour l’instant, pas maintenant, pas aussi tôt dans ce qui vous compose alors que même toi, tu n’en es toujours pas certaine. Il est ton jardin secret et rien que les interrogations de Lila en compagnie d’Heather il y a déjà des semaines de cela te refroidissent un peu plus dans ta témérité - si tu en avais eu une. C’est bien trop de pression, il n’y a qu’à se rappeler le coup de stress que tu as pu avoir quand tu as rencontré Maria sans faire exprès. “Tout ça pour dire que non. On devrait être que tous les deux. Seuls.” Normalement. Vous n’avez pas pour habitude avec vos sœurs de vous tenir informée sur vos emplois du temps alors que tu n’as pas pensé à leur envoyer un message juste par précaution. C’est toi qui y vas le plus souvent, de toute façon, tu sais que tes aînées ne viennent qu’une fois de temps en temps. “Pourquoi, t’es curieux de rencontrer les autres Cadburn ?” essayons la note légère pour voir si ça évacue le petit stress passager. “Je suis la plus intéressante d’entre elles, de toute façon.” en toute objectivité et modestie, évidemment.
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| | | | (#)Lun 19 Juil 2021 - 9:52 | |
| Elle fait la meuf légèrement surprise quand tu dis spécifiquement que c’est ses boobs à elle. Quoi ? Elle a pas encore compris que tu touches pas les gens facilement. Les personnes avec des boobs et un vagin spécifiquement. She knows. Oui elle sait que tes conquêtes féminines ne se comptent que sur les trois doigts d’une main. Or does she? Ta mémoire qui te fait défaut une nouvelle fois. Mais ses seins qui t’ont véritablement manqué et uniquement les siens parce qu’ils sont une partie d’elle. Yup. “T’abuses.” Un tout petit peu mais franchement, pas tant que ça. “They missed your devotion.” Elle aurait pu ne rien dire mais elle confirme que ça lui plaît bien plus qu’elle ne le laisse croire avec ses remarques. “My pleasure.” Y’a ton oiseau qui s’est véritablement transformé en enfant de choeur on dirait et ça te plaît plus que tu ne l’aurais cru de l’entendre encore être si polie. Oof. T’as un coup de chaud. Soft and polite Birdie c’est quelque chose.
“Etrangement. Tes priorités sont dévoilées, honey.” « Pris en flag'. »
I just really REALLY want to have sex with you right now. Tu as été assez clair quelques fois déjà depuis que tu as remis les pieds sur Terre. Tu te retiens de le répéter. Tu te saoules toi même presque. Alors tu passes en mode gosse avec toutes tes questions qui sortent d’un coup. “Dans moins de trois quart d’heure. Oui c’est une maison, heureusement.” Tu hoches la tête, appréciant cette nouvelle là. Trois quart d’heure c’est dans pas longtemps. “Tu crois que je t’y emmènerai si ma famille y était ?” Ca aussi ça te rassure. D’ailleurs tu respires mieux d’un coup. Tu n’as pas tant fait attention au ton de Birdie parce que l’info qu’elle a donné est celle que tu voulais le plus. “Enfin, ce que je veux dire, c’est que… Je veux qu’on soit que tous les deux. Qu’on puisse se retrouver tranquillement. Non pas que…” Mais elle se reprend et elle confirme de nouveau qu’ils seront pas là. Perfect. “Tout ça pour dire que non. On devrait être que tous les deux. Seuls.” Sauf que là elle utilise le conditionnel et ça pue un peu nan ? « On devrait ? » C’est plus très sûr tout ça. En gros elle en sait rien, ce qui en soit est pas du tout rassurant. Au pire soit toi même Jordan. Pas comme si tu pouvais être quelqu’un d’autre. Il est vrai que ton level de awkwardness peut être critique et que ça parte en catastrophe. Respire ça va aller je suis sûr. Birdie a dit qu’elle te protégerait dans toutes les circonstances.
“Pourquoi, t’es curieux de rencontrer les autres Cadburn ?” « Je sais pas si curieux c’est le mot. »
T’es stressé ouais. “Je suis la plus intéressante d’entre elles, de toute façon.” Une deuxième fois qu’elle rabaisse ses soeurs, tu te souviens bien qu’elle t’avait dit qu’une d’entre elles avait un balaie dans le cul. « J’en doute pas une seconde. » Car y’en a pas deux comme Birdie. T’as légèrement l’impression qu’il doit y avoir une histoire d’une façon ou d’une autre vis à vis de ses soeurs. Une qui a piqué un partenaire de l’oiseau ou quoi. Tu sais pas mais pour qu’elle veuille autant se mettre en avant, tu sens un truc du genre et tu vas bien éviter de demander parce qu’à sa place, t’aimerais pas retourner dans ce genre de souvenirs.
« Y’a le wifi là bas ? Ça capte la 4G ? Ou juste la 3G sinon, je suis pas à ça près. » Des questions qui t’intéressent parce que tu ne sais pas combien de temps tu vas rester. Tu ne vas pas lui demander non plus. Tu ne te souviens pas de gros projets dans les jours à venir sur lequel tu as besoin d’être dans ton studio mais si tu peux faire quelques trucs via ton ordi, ça serait bien. Tu peux bosser de n’importe où et ça c’est une chance que tu t’es créé. Tu n’envies le métier de personne. Le tiens est parfait pour toi. « T’as une baignoire ? » Parce que bizarrement, t’as envie de nouveaux souvenirs dans une baignoire avec elle, dans son environnement naturel.
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| | | | (#)Lun 19 Juil 2021 - 14:45 | |
| « Pris en flag'. » et quel délit. Celui de ne vouloir que ta poitrine, la tienne, et c'est flatteur. Ça te plaît d'avoir les confirmations que Jordan ne regarde que toi. Tu te rappelles qu'il avait évoqué n'avoir eu que des relations masculines mais cela n'a pas d'importance pour toi. Tu n'es pas de nature jalouse et quand bien même tu as confiance en lui, tu ne l'attaches pas s'il veut assouvir son besoin ailleurs - tant que tu n'es pas au courant. Ceci dit, tu te complais de plus en plus à ne l'avoir que pour toi. Après tout, dernièrement, aucune silhouette ne t'a fait envie, aucun corps n'a su t'attirer. Tu n'es pas allée chercher non plus. Tu n'en as pas ressenti ni le besoin ni l'envie. Entendre Jordan te suffisait, te pâmer devant les clichés qu'il t'envoyait te comblait. T'avais l'impression d'être avec lui jusqu'à là bas, le musicien qui te faisait part de chaque excitation de ses journées, te faisant sentir plus proche de lui que tu ne l'as jamais été avant. C'est sacré, comme petit bonheur, et t'apprends qu'il faut le conserver autant que possible parce qu'il fait du bien à l'âme.
« On devrait ? » Jordan appuie là où tu as pu laisser couler un potentiel petit doute quant au fait où vous ne serez pas interrompus. Ton visage fait une moue d'une gosse prise en plein flag à son tour, la bouche contorsionnée dans une légère grimace face à ton blond qui a l'air plus soucieux de ce détail alors que toi, tu as la tête ancrée sur ce qu'il t'a dit. A chacun ses priorités il faut croire. Mais cela serait de très mauvais goût si Lila ou, pire, Aurora pointe le bout de son nez à la demeure familiale. Tu notes dans ta tête de leur envoyer un message, au cas où. « Je sais pas si curieux c’est le mot. » Le musicien a l'air soucieux et c'est sûrement le terme qu'il aurait utilisé. Alors tu caresses doucement sa peau de ton pouce, passant outre le fait qu’il serait assez nerveux de voir ta famille - alors qu’il lui a dit il y a quelques mois qu’il ne la présentera pas officiellement à sa belle-mère. Au final, il faut toujours que l’univers se foute de vous et ce constat te fait avoir un léger soupir. “It will be fine, I promise.” si t’es là, ça ira. “Penses à l’enfer d’être enfermé avec moi.” ton sourire léger veut se transmettre sur le sien car tu n’aimes pas le sentir nerveux alors qu’il n’y a pas de raison de l’être ; t’as foi en tes sœurs qu’elles ne vont pas venir te perturber tes retrouvailles, ni vos séances à venir, dieu seul sait à quel point t’en brûles d’envie. Tu fais une demande silencieuse en te disant que vos gènes peuvent aider à faire transmettre le message, non ? « J’en doute pas une seconde. » ni une deuxième.
« Y’a le wifi là bas ? Ça capte la 4G ? Ou juste la 3G sinon, je suis pas à ça près. » Jordan est adorable. “Oula. On a une connexion internet qui nous permet parfois de charger une page mais sinon…” t’es sérieuse alors que tu parles, t’y mets tout ton coeur et ta bonne volonté, les traits peinés pour lui qui vont avec alors que tu tournes ton minois vers sa forme. “Tu vas pouvoir survivre, tu penses?” visiblement, faire croire à Jordan que vous avez un internet précaire des temps anciens est bien plus réaliste et facile que les autres mensonges pourtant bien plus fantasques que tu pouvais avoir en stock. Tu comptes le faire mariner ? Totalement. Ne serait-ce que pour t’amuser de voir si tu passes avant internet ou pas. Juste pour quelques minutes, I swear. « T’as une baignoire ? » décidément, Jordan a le cerveau rempli de questions, tu ne t’y étais pas forcément attendue. "Yup. Une dedans et une dehors." Parce que vous avez la place. Parce que c’est drôle. Parce que c’est bien toi qui a demandé à Elwyn et Aurora de foutre une baignoire trouvée dehors quand t’avais à peine cinq ans. Remplie avec le tuyau d’arrosage, c’est bien plus original qu’une piscine - même si ça, vous en avez eu. “Tu en auras bien besoin, d’ailleurs.” que t’affirme avec une condescendance de bitch intégrale. Un peu d’eau fraîche ne pourra qu’être bénéfique pour le working boy complètement décalé qu’il est. “Le retour a pas été trop long ?” même s’il a dû être pénible car trois vols et deux escales, ça demande une patience que tu n’imagines pas d’avoir.
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| | | | (#)Lun 19 Juil 2021 - 18:19 | |
| Elle vient caresser sa peau pour te rassurer, c’est pas mal comme move. Tu apprécies. “It will be fine, I promise.” Elle dit ça mais son visage sous entend autre chose. Tu vas quand même lui faire confiance parce que t’as pas trop le choix. Tu comprends mieux le terme kidnapping qu’elle a utilisé. Si tu te retrouves coincé avec sa famille ça va être quelque chose où tu aurais aimé être préparé. Elle dit que ça va bien se passer quoi qu’il en soit et tu te raccroches à ça. Tu lui fais confiance. Au pire quoi ? Tu lui fais honte et elle veut plus te voir ? Sa famille t’approuve pas et elle veut plus te voir ? Better sooner than later. T’es encore là dessus Jordan ? La vérité c’est que ça n’est jamais bien loin malgré tout. Tu n’arrives pas à t’empêcher d’imaginer le pire, même si tu espères le meilleur.
“Penses à l’enfer d’être enfermé avec moi.” « Then maybe hell, ain’t so bad after all… »
Human jukebox strikes again. Ses mots, ses gestes, cette chanson, tu te détends doucement malgré tout. Au pire le chapitre aurait été plus court que tu le souhaites. Ça ne sera pas la première fois que ton bonheur s’arrête de manière soudaine. Been there. Done that.
“Oula. On a une connexion internet qui nous permet parfois de charger une page mais sinon…” Tu avais bien peur qu’elle dise un truc du genre. Tu sais bien que vous allez passer du temps ensemble mais la connexion c’était important pour d’autres choses. A toi de voir ce que tu fais passer en premier. Le boulot ou l’oiseau ? “Tu vas pouvoir survivre, tu penses?” Tu tournes les yeux vers elle en fronçant le nez. T’es vraiment pas une personne de la campagne. Tu ne t’en étais pas rendu compte avant là. "Yup. Une dedans et une dehors." Au moins elle a deux baignoires ça remonte les points de Elimbah. “Tu en auras bien besoin, d’ailleurs.” Un sourire sur tes lèvres alors qu’elle te taquine de la sorte. « Pour le bien des citoyens de Elimbah. » Que tu dis en faisant échos à d’autres mots que tu lui as dit y’a plusieurs semaines de ça.
“Le retour a pas été trop long ?” Tu hausses une épaule. « Nan ça va. J’avais des bons sièges… » Parce que tes jambes sont immenses tu essaies toujours de choper la première rangée pour ne pas avoir à être recroquevillé. « …Tant que je peux bosser sur mon ordi ou que j’écoute de la musique. Ça me change pas beaucoup de chez moi… » T’as maté quelques films aussi sur l’écran à disposition dans l’avion. C’est passé vite. D’ailleurs à ce propos tu reviens sur le sujet de la connexion. « Et la 3G comment ça se passe chez toi ? Y’en a ? » Tu te mordilles la lèvre. « Au pire je peux faire partage de connexion avec mon tel. » T’es véritablement emmerdé là. Voilà que tu sors ton téléphone de ta poche pour vérifier quelques deadline de certaines choses au niveau de ton travail. Si tu peux pas envoyer les morceaux ça leur fera une belle jambe. « Combien de temps t’as prévu qu’on reste ? » T’es en train de te dire que tu aurais dû envoyer ce que t’as fait dans l’avion une fois arrivé à l’aéroport, mais tu pouvais pas être au courant de ce kidnapping dans un endroit où internet est chose rare. Mais tu te dis que Birdie a un job à faire aussi donc vous allez devoir rentrer à Brisbane sous deux ou trois jours ? Nan ? Ca te semble correct comme longueur de kidnapping. T’as aucune idée et si y’avait internet vous pourriez rester à l’infini…
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| | | | (#)Lun 19 Juil 2021 - 20:14 | |
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« Then maybe hell, ain’t so bad after all… » Jordan chantonne et c’est la meilleure des rassurances à tes yeux. S’il chantonne, c’est que ça va. Tu penses que les pots ne sont pas près de se briser, que tu viens de colmater la brèche même si tes mots n’étaient pas assurés et tu prétends que tu commences à t’améliorer. Il te fait confiance, il chantonne, il murmure que l’enfer n’est pas si terrible et cela suffit pour détendre la pression que t’ignorais avoir dans la poitrine. L’idée simple de ramener quelqu’un d’aussi important à Elimbah te paraît naturel, mais celle qu’une de tes soeurs se pointe est un détail que tu as foncièrement oublié. A force de réfléchir à te séparer de l’entourage de ton musicien, t’en as oublié le tien ; mais tes soeurs sont à Brisbane présentement - Lila ailleurs sûrement - et elles n’auraient aucune raison de se montrer au même instant que toi, que vous. A part si l’univers a un message à transmettre - ce qui n’est pas le cas, pas maintenant, pas encore. Tu commences tout juste à avaler l’idée de n’avoir les yeux que pour une personne, sans le chercher, sans le demander. Jordan a quelque chose que les autres n’ont pas - sûrement le privilège incroyable de pouvoir quérir ton coeur que t’as toujours pensé dénudé de possibilités de sentiments amoureux, que t’as toujours vu comme un petit truc à clôturer de l’humanité car c’est une faiblesse, une terrible, une qui peut faire mal. Tu l’as vécu dans le passé ; t’as été optimiste, t’as été naïve, t’as eu de l’espoir et ça t’a bouffé dans l’autre sens. Hors de question de faire les mêmes erreurs. Mais au final, Jordan te donne envie de renouer avec la personne que tu étais, il y a longtemps. L’adolescente qui a débarqué les yeux plein d’étoiles à Brisbane pour y déposer ses valises, les rêves nichés au creux de son être et une envie incroyable de se frotter au monde. Alors on ne peut pas te demander maintenant de présenter ton musicien à ta famille ; tu l’as déjà fait avec Will, c’est déjà un grand pas et c’était avant même tout ça. Avant que ton coeur provoque de la fusion dans tes veines quand tu l’entends fredonner et t’aurais envie qu’il vienne t’embrasser parce que t’oses pas dévier de ton siège, ça serait si simple qu’il le fasse lui. Et maintenant que t’y penses, t’as pas senti le goût de ses lippes depuis si longtemps ; tu pourrais le lui demander. “Kiss me ?” good girl.
« Pour le bien des citoyens de Elimbah. » tes yeux dévient du rétroviseur de ton côté sur le visage de Jordan, satisfaite qu’il comprenne le sous-entendu de tes propos. Tu n’as pas oublié, même à moitié-nauséeuse, même en pleine gueule de bois que le blond a été particulièrement vil dans ces mots, dans son excuse sordide pour te garder un peu plus prisonnier de son emprise. Et toi, ton excuse ? Le voir nu et trempé ; aucune excuse à avoir, une simple vérité. T’as envie de lui, autant de t’en abreuver par les yeux que par les lèvres, de faire le plein de ses sourires, de ses regards autant que de sa peau et de ses paroles. Donc oui, Fisher, t’auras le droit à deux bains plutôt qu’un et c’est une exigence que ta partenaire aura bien mérité avoir t’être arraché à elle pendant de si longues semaines. « Nan ça va. J’avais des bons sièges… Tant que je peux bosser sur mon ordi ou que j’écoute de la musique. Ça me change pas beaucoup de chez moi… » tu hoches la tête, n’étant nullement surprise par ses réponses car tu commences à le connaître bien suffisamment.
« Et la 3G comment ça se passe chez toi ? Y’en a ? » oh my god. Tu ne t’attendais pas à ce qu’il revienne dessus. T’as été surprise de voir qu’il a avalé ce que tu lui as dit. Autant dire que c’est une petite danse de la victoire qui s’opère en toi ; tu pourrais te sentir bitch mais le goût de la réussite est bien trop bon alors que tu serres ta mâchoire pour étouffer ton rire qui se profile tout en déviant ton regard et ton visage hors de sa vision, profitant à ce moment-là du paysage de ton côté fenêtre. « Au pire je peux faire partage de connexion avec mon tel. » tu rajoutes la torture de ta lèvre sous l’impulsion de tes dents parce que vraiment, Jordan est en réel panique sur ça et il pense vraiment que ton quartier natal est isolé à ce point. C’est de ta faute, aussi, tu as bien joué ton coup pour cette fois et t’as été foutrement convaincante - ça fait du bien de voir que t’as encore des capacités de duperie. Tant que ce n’est pas méchant. « Combien de temps t’as prévu qu’on reste ? » quand tu tournes ta tête vers lui, tu le vois sur son téléphone et c’est un rire que tu ne peux plus retenir qui s’échappe. Tu lâches sa main pour attraper son téléphone et le balancer à l’arrière de son van - pas avec une force brute non plus, que Jordan se relaxe, tu n’es pas suicidaire à ce point. “Il faut savoir couper, buddy. Tu vas vraiment rechigner si tu passes trois jours sans connexion avec le monde extérieur ?” tu secoues la tête tout en finissant ta clope, ta deuxième main attrapant le volant le temps que tu écrases ta nicotine dans le cendrier que t’avais toi-même fait et décoré. “Je ne t’emmène pas chez les barbares, sweetheart. Evidemment qu’il y a internet. Même chez les Cadburn, on regarde Youtube et on chattait en ligne. C’était plus rapide que les pigeons voyageurs, il faut dire.” tu pourrais être vexée que Jordan insiste autant, qu’il veuille travailler même de là-bas, même avec toi dans les environs alors que ça fait trois semaines qu’il fait ça (plus ou moins) ; mais t’es bien trop fière de ta connerie pour être vexée et tu veux garder ça comme ça. Ta main libre vient réunir tes cheveux sur un même côté de ton crâne alors que tu lâches un nouveau bref rire. “C’est même moi qui paie l’abonnement.” t’es fière de ça aussi car il faut bien avouer que tu ne paies pas grand chose dans ta vie. Un loyer, par exemple. “Si tu penses avoir le temps d’aller relooker des dickpics...” ta phrase en suspension est juste un message clair que tu ne lui laisseras aucun temps pour faire quoique ce soit et que s’il se met à travailler, tu seras la plus chieuse au possible. Jordan le sait, Jordan s’en doute, Jordan commence aussi à te connaître ; il ne peut pas s’attendre à autre chose venant de toi, au final.
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| | | | (#)Lun 19 Juil 2021 - 21:43 | |
| “Kiss me ?” « Anytime. »
Tu t’attendais pas à une demande de la sorte mais my god t’es docile comme le chien le mieux dressé d’Australie. Tu n’attends pas une seconde de plus pour te pencher et aller poser tes lèvres sur sa joue car tu n’oses pas lui bloquer la vue sur la route en allant sur ses lèvres. Tu restes cependant bien longtemps contre sa peau parce que tu as envie de plus. Tu ne cherches pas à la taquiner plus même si l’envie de la mordre est bien présente. T’as bien trop peur en voiture pour jouer avec le feu.
Elle prend ton téléphone des mains pour le foutre à l’arrière. Tu roules les yeux. Pas inquiet qu'elle le casse, il en a vu d'autres et tu sais qu'il y a le matelas juste derrière. “Il faut savoir couper, buddy. Tu vas vraiment rechigner si tu passes trois jours sans connexion avec le monde extérieur ?” T’as pas d’horaires et elle le sait très bien, tu peux bosser de n’importe où. T’as aussi oublié la partie où elle t’a kidnappé Jordan. C’est correct qu’elle t’enlève de ton quotidien. Hmmm. « Juste trois jours? » Tu voulais plus ? Tu imaginais plus ? T’as des trucs importants sur le feu et si ce n’est que trois jours ça sera un moindre mal. Tu te débrouilleras pour les prévenir quoi qu’il en soit. Tu veux pas mettre en jéopardy certains projets alors qu’un mail pour expliquer un délais est rapidement fait. “Je ne t’emmène pas chez les barbares, sweetheart. Evidemment qu’il y a internet. Même chez les Cadburn, on regarde Youtube et on chattait en ligne. C’était plus rapide que les pigeons voyageurs, il faut dire.” Mais voilà qu’elle change son discours et tu comprends qu’elle t’a fait marché tout le long. “C’est même moi qui paie l’abonnement.” Elle se marre et tu souris de la voir comme ça, maintenant que t’es rassuré. Tu pourras prévenir les gens comme il se doit. T’as bien compris qu’elle n’a pas envie de te voir connecter en sa présence. “Si tu penses avoir le temps d’aller relooker des dickpics…” Un rire qui sort de tes lèvres.
« J’ai quelques mail à envoyer. Ce sera pas du boulot. Ce sera pour reculer le boulot. » Tu insistes sur les mots pour qu’elle comprenne que c’est important. T’as de la chance que tu ne dors jamais beaucoup. Tu pourras faire quelques trucs quand elle dormira la Miss Cadburry. Dans tous les cas tu ne lui laisseras pas trop le choix. Le boulot c’est trop important pour toi et ce sera l’affaire d’une demi heure. « Si t’es pas aussi strict sur mon temps connecté sur l’ordi on peut rester bien plus que trois jours… » Tu marques une brève pause avant de reprendre, haussant une épaule. « Il me suffirait juste de deux heures par jours… Pas besoin de plus. Je dis ça… Je dis rien. » Te voilà en train de marchander. Elle t’a déjà vu terminer une to do list le temps d’une de ses sieste, tu sais revoir les priorités de ton travail quand tu es accompagné, mais tu n’aimes pas tout laisser totalement en plan. La prochaine session prévue à ton studio est courant Août et tu peux carrément la reculer à plus tard s’il le faut. Par conter tu oublies aussi dans l’équation qu’elle a un job qu’elle ne peut pas faire de chez elle ta blonde. Sure she can pretend she’s sick.
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| | | | (#)Lun 19 Juil 2021 - 22:50 | |
| « Anytime. » now please. C’est le but de ta demande. Que Jordan le fasse maintenant parce que t’en fais la requête express. L’envie n’est pas soudain, il est constant, mais c’est à ce moment-là que t’as envie de sentir ses lèvres sur toi. Jordan est si adorable, Jordan est si peu contraignant qu’il le fait ; sur la joue, comme à l’école, comme des enfants qui n’osent pas plus, c’est innocent. T’as une main qui se lève contre sa nuque pour y caresser la racine de ses cheveux, et en profiter de le bloquer un peu plus contre toi, son souffle te chatouillant une partie de visage que t’apprécies grandement. Tes yeux restent sur la route, t’as conscience qu’il ne veut pas te distraire, ce qui est tout à son honneur, et t’es plutôt d’accord avec lui silencieusement car tu as assez enchaîné les accidents de voiture ces dernières années pour une vie entière et la prochaine. Tu soupires quand Jordan s’éloigne, ça ne t’aurait pas distraite qu’il reste le visage contre son épaule mais ce n’est pas pratique. Alors tu accélères une nouvelle fois parce que l’impatience reprend le dessus et finalement, l’heure d’attente supplémentaire que tu lui as imposé s’impose aussi irrévocablement à toi dans le processus.
« Juste trois jours? » Juste trois jours ?, ton cerveau répète alors que tu te penches légèrement, quelques secondes avant de passer ta main dans tes mèches dorées. “Je ne prévois jamais de date retour. C’est une moyenne.” tu ne peux pas te permettre de rester des semaines et des semaines en dehors de tes vacances car il se trouve que tu as un travail et que, même si cela te semble incensé, tu l’aimes bien ce travail. Lexie serait bien trop satisfaite de te faire sauter à la moindre occasion, dès le premier faux pas alors tu ne veux pas mettre en péril ta place chez ABC. “Et puis, sait-on jamais que tu n’aimes pas ou que tu t’ennuies, que t’es d’autres projets après ou que sais-je.” trois jours seraient peut-être trop long pour Jordan, milord “je ne peux pas me passer d’internet”. “Je veux pas que t’es l’impression que je t’étouffe.” t’ajoutes d’une petite voix incertaine, le regard clairement fuyant cette fois ; c’est une telle confession qui t’étouffe présentement et pourtant, l’air continue de circuler dans tes poumons malgré tout, y a du progrès.
« J’ai quelques mail à envoyer. Ce sera pas du boulot. Ce sera pour reculer le boulot. » mmh. Il cherche à te rassurer ou à pointer du doigt à quel point son travail est important ? Tu préfères la première option parce qu’elle est quand même moins vexante que la deuxième. Tu as conscience que son travail est sa passion et en l’occurrence sa vie mais cela ne peut pas t’empêcher d’avoir un tout petit poil de contrariété de voir qu’il ne peut pas céder juste quelques jours. « Si t’es pas aussi strict sur mon temps connecté sur l’ordi on peut rester bien plus que trois jours… » et il a le toupet de faire du chantage, en plus. « Il me suffirait juste de deux heures par jours… Pas besoin de plus. Je dis ça… Je dis rien. » en insistant et en signant, en plus. Tu joues de tes lippes en même temps que de tes dix phalanges sur ton volant. Le silence s’installe et c’est tant mieux car ta réaction à chaud lui aurait déplu autant qu’à toi alors que tu comptes sur les secondes qui défilent pour ne pas laisser les mauvaises ondes venir te piquer. Tu te concentres sur le bon côté de sa proposition ; deux heures, c’est rien. C’est chiant mais c’est rien. Ce n’est pas une coupure comme tu voudrais pour lui, pour son bien, pour son esprit, mais c’est rien. “Je peux m’arranger pour prolonger le séjour aussi loin que possible.” tu prononces quand tes pensées se sont applaties. Tu n'es pas souvent malade mais tu peux le faire croire, sans aucun doute. “Si c’est que deux heures par jour. Si c’est plus, je te réexpédies chez toi. Ou sur Mars.” tu cèdes sur tous les points mais pas sur celui-là. Y a des chances qu’il fasse ses deux heures (et plus) pendant que t’es occupée - à dormir, par exemple. Les roues du véhicule dépassent le panneau “Elimbah”, ce qui te fait automatiquement sourire. “Welcome to Elimbah, babe.” de la verdure, des grands terrains, des champs, une route principale qui donne sur mille autres, une forêt au loin, il y a même la montagne et un champ de fraises. It feels good to be home.
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| | | | (#)Lun 19 Juil 2021 - 23:57 | |
| “Je ne prévois jamais de date retour. C’est une moyenne.” Bien sûr elle est libre Birdie. Tu le sais depuis le premier jour. Elle a l’air de savoir gérer sa présence à son boulot comme elle le souhaite. T’aimes bien ça car faire des trucs sur des coups de tête, ça te connait. La preuve là maintenant. “Et puis, sait-on jamais que tu n’aimes pas ou que tu t’ennuies, que t’es d’autres projets après ou que sais-je.” Tu vois pas trop à quel moment tu pourras t’ennuyer tant qu’elle est à tes côtés. “Je veux pas que t’es l’impression que je t’étouffe.” Tes yeux qui se tournent sur elle mais elle prend bien garde d’esquiver ton regard. « Je serai honoré d’être étouffé par toi. » Car ça veut dire qu’elle te veut à un point si puissant… Et tu veux ça. Tu veux vraiment ça. Tu veux tout d’elle. Tu sais pas si elle va le comprendre comme ça et t’as pas la présence d’esprit d’aller si loin dans tes explications. Ça ferait trop à ton avis. Ca va ça se comprend par tes mots là que tu veux l’avoir proche de toi autant que possible. Etre étouffé par Birdie c’est un concept qui te plaît trop. « Specially if you sit on my face. » T’es con Jordan. What. It’s true. It’s all true. Tu meurs de faim de son corp. Tu veux la bouffer et plus encore.
Mais ce sera après le marchandage qui a l’air de fonctionner. Tu la vois qui réfléchit à ta proposition. Tu la laisses faire les calculs et connexions nécessaires dans sa tête. Tu la regardes, jetant des coups d’oeil à la route aussi, juste histoire d’être sûr que vous êtes toujours bien dans votre file et pas trop proche d’autres voitures. “Je peux m’arranger pour prolonger le séjour aussi loin que possible.” Un sourire en coin qui se forme sur ton visage. Elle va céder aux deux heures par jour vu ces mots là. “Si c’est que deux heures par jour. Si c’est plus, je te réexpédies chez toi. Ou sur Mars.” Winning. Parce que tu te vois déjà utiliser deux heures quand elle est réveillé et une de plus quand elle est chez Morphée. T’es un petit malin toi. « Deal. » Est-ce que vous venez de faire votre premier compromis en tant que partenaire ? On dirait bien. Wow. Nice. Yup ça te plaît surtout que ça s’est plutôt bien ficelé.
“Welcome to Elimbah, babe.” Et tu aimes entendre ces mots là. Parce que ça veut dire vous êtes arrivés. Ça veut dire la douche. Ça veut dire ta peau contre la sienne. Tu tournes les yeux vers Birdie et tu peux voir l’air apaisé de son visage. « How long til we’re in the shower? We’re close right? » T’es le pire gosse impatient Jordan. I know. T’étais pas comme ça étant ado. Tu es devenu con comme ça. Yup. Parce que t’avais l’envie de rien étant jeune. Tu subissais tout. Plus maintenant. Tu veux l’avenir et tu le veux rapidement. Elle veut que tu prennes une douche et toi tu veux qu’elle y soit avec toi dans cette douche. Pas subtile pour un sou Jordan. She wants it too. Sauf que tu oublies un léger détail Jordan. T’es fatigué. Il te faudrait un lit pour te reposer. T’en as pas eu un depuis plus de 30 heures. D’ailleurs, voilà que t’es en train de bâiller à t’en décrocher la mâchoire. Tu te rends doucement compte que t’as beau avoir envie de la bouffer, tu vas juste picorer tant que t’as pas dormi quelques heures. Life is unfair.
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| | | | (#)Mar 20 Juil 2021 - 7:10 | |
| « Je serai honoré d’être étouffé par toi. » l’entendre dire cela te console dans tes potentiels remords à en faire toujours trop. De nature un peu extrême, la demi-mesure ne t’étant que très brièvement familière à des moments rares de ton existence, tu n'as pas envie de faire tout capoter parce que t’es juste trop là. Trop envahissante, trop étouffante, trop prenante. Tu demandes de l’attention, tu quémandes d’avoir ton dû, tu détestes être ignorée - Jordan en a déjà fait les frais dans le passé. Vu que t’as déjà tiré sur ladite corde dans le passé et que cela avait provoqué de petites turbulances, à défaut de savoir si tu peux réussir, t’essaies au moins de jauger le juste milieu. Même si t’as juste envie de te l’accaparer pour toi et que cette mise en scène en est la preuve tangible. « Specially if you sit on my face. » qu’il est con, que tu penses naturellement. Chose qui accentue ton sourire car tu ne l’aimerais pas autrement. C’est Jordan tout entier que tu souhaites, et cela inclut sa partie de charmeur con en même temps que celle de vouloir toujours travailler même hors centre ville, même en tête-à-tête avec toi et tout ce qui va avec. Après tout, s’il arrive à te supporter dans ta généralité et n’a pas encore tourné les talons parce qu’il en peut plus, tu peux bien faire pareil à son égard. Le sacrifice que cela demande, personne ne peut s’en douter. “If you ask for it…” tu ne seras pas chiante pour le lui donner, clairement.
« Deal. » tu as réussi à garder ton sang froid. Tu n’as pas pilé devant la contrariété, t’as été raisonnable pour une fois, tu n’as pas lâché ni montré ton agacement. Au contraire, vous avez fait un deal et il te semble bien raisonnable malgré le fait que tu aurais bien aimé qu’il gomme entièrement la partie travail. Finalement, ça sera ça, la plus grande tromperie qui te bute le plus ; la musique est la pire des amantes car elle est avec lui partout tout le temps, bien plus que tu ne le seras jamais et ta moue se détourne pour continuer à camoufler tes traits qui ne sont pas en accord avec sa demande. Mais tu concèdes, Birdie, tu te montres flexible, c’est un pas en avant. Il aurait été de mauvais goût de créer une situation de discorde au moment même où vous arrivez à Elimbah, le lieu même où t’abanbonnes tous tes problèmes d’adulte citadine pour retrouver ton âme de gamine de la campagne. Tu te contentes donc d’hocher la tête et de passer à la suite.
A ta petite ville qui s’étale devant vous, à ton sourire qui finit par revenir sur tes traits comme à chaque fois que t’en franchi le seuil, le sentiment de contentement de respirer l’odeur de l’herbe et des arbres et tout ce qui fait que le lieu est la maison. « How long til we’re in the shower? We’re close right? » tu tournes ta tête vers lui en arquant un sourcil. “Si tu continues à me demander dans combien de temps on arrive, je vais faire mille et un détours et on arrivera pas avant la tombée de la nuit.” il est un gosse et t’es sa mère à le réprimander de la sorte, le ton sévère et défiant mais le sourire toujours présent rendant toute crédibilité à néant. Tu n’es pas sa mère, t’en as conscience, mais t’es sa partenaire et tu te soucies de lui ; son empressement n’a d’égal son envie de dormir, visiblement et le voir bailler te fait porter une main à sa joue avant de la glisser contre sa nuque tandis que tes yeux se baladent de nouveau sur le paysage. “We’re close, yeah.” t’annonces plus sérieusement et doucement. Il faut qu’il patiente encore quelques minutes ; il parle de douche et tu mords d’avance ta lèvre. “Je sens que quelqu’un va explorer la salle de bain et mon lit directement en arrivant.” tu souris légèrement alors que tes doigts caressent la base de sa nuque, comme si tu tentes déjà de le charmer pour rejoindre Morphée. Jordan a besoin de dormir car toi, t’as besoin de lui et t’aimerais bien qu’il soit en forme pour ça. Même si cela ne t’empêchera pas de profiter de lui déjà là. Si Jordan est fatigué, cela ne sera pas une excuse suffisante pour te réfréner à le toucher. Au contraire, tu vas faire en sorte qu’il dorme bien, sachant qu’il a toujours une préférence pour son lit chez lui ; c’est important que ton musicien se sente bien chez toi autant que tu te sens bien chez lui car c’est comme ça que ça fonctionne, n’est-ce pas ?
Après des routes et des virages et des stop à profusion, sans oublier des coups de klaxon, des hi et des salutations par la main des habitants du quartier toujours ravis de te revoir dans le coin, te donnant l’impression d’être bien à la maison, tu te gares enfin dans l’allée à gros cailloux qui zigzag vers la demeure Cadburry. “Home sweet home!” tu t’exclames en regardant la bâtisse en bois, une sorte de chalet qui donne l’impression d’avoir été aggrandi avec les années - un peu comme celle des Weasley mais en moins bariolé et haut mais tout aussi atypique. Tu tournes vers Jordan après avoir coupé le moteur, allant écraser furtivement tes lippes contre les siennes avant de t’échapper du van. “Oublie pas ton téléphone.” t’as vu, je suis gentille, Jordan, je te rappelle de ne pas le laisser mourir sur le matelas. T’es pressée d’aller voir s’il n’y a vraiment personne mais l’absence de véhicule autre que la tienne te rassure déjà ; mais tu te rends à grandes enjambées pour aller vérifier quand même, sait-on jamais que Lila ait fait du stop jusqu’ici, laissant aux bons soins de Jordan de récupérer ses affaires et de te rejoindre. T’étires tes bras et tu pousses un soupir de contentement dépassant les lois de la physique alors que tes prunelles se posent sur les fenêtres de la cuisine pour y voir ton compagnon de séjour au travers. Jordan prend du temps selon toi et tu te postes sur l’encadrement de la porte d’entrée en croisant les bras. “Who are you ? Who allowed you to be here ? We don’t like strangers around here.” tu questionnes avec humour et taquinerie alors qu’il se fraye un chemin via les cailloux vers le porche en bois où tu te trouves. Maintenant, il n’y a plus rien qui vous empêche d’en profiter. De vous deux. Enfin seuls. A part la fatigue de Jordan. Et son besoin de se laver. I’m more than happy to help him all the way. Personne ne doute de ta dévotion, petit oiseau. “Especially the giant ones with too many tattoos and a stupid handsome face.” pas non plus avare en compliments, jamais. Même pour jouer.
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| | | | (#)Mar 20 Juil 2021 - 10:58 | |
| “If you ask for it…” Count on it. Le sourire en coin sur ton visage veut dire exactement ces mots là. Tu ne vas pas manquer la première occasion de lui redire ces mots là. Et puis vient votre premier compromis de couple. Tu vois bien qu’elle n’est pas totalement satisfaite mais elle n’en rajoute pas. Tu sauras te faire pardonner de faire ton travail. Tu essayeras quand même de lui faire comprendre si ce genre de situation se reproduit. T’as pas de patron qui te fait un chèque à la fin du mois, toi, et t’es en train de prévoir encore plus de responsabilité sur tes épaules. Faudrait vraiment que tu te trouves un assistant Jordan. Je crois qu’il est temps. Depuis des mois tu y penses mais tu ne l’as toujours pas fait parce que t’es un control freak quand il s’agit de ton travail. T’es aussi bien trop habitué à être livré à toi même et t’as peu confiance en quiconque que toi pour les choses très importantes comme ça.
“Si tu continues à me demander dans combien de temps on arrive, je vais faire mille et un détours et on arrivera pas avant la tombée de la nuit.” Tu fais une moue mais la vérité c’est que tu fatigues fortement et tu vas finir par t’endormir sur ce siège passager si elle fait autant de détours. Surtout que ça a l’air tranquille ici. Y’a pas un chat, tu le vois. Tu sais que tu peux t’endormir sans crainte, ou du moins, tu veux le croire. Bird vient passer sa main sur ta joue puis sur ta nuque. Tu apprécies vraiment beaucoup le contact. Tu fermes même les yeux. “We’re close, yeah.” Ces mots là ajouté à ses gestes. Tu as juste envie de rester comme ça pour la vie. Elle te fait du bien Birdie. Vraiment. Elle s’inquiète pour toi. Elle veut ton bien et ça te rempli toujours plus le coeur de bonheur de le voir noir sur blanc comme ça. Tu penches la tête pour la poser sur son bras sans que ça ne la coupe dans ses caresses. Tu tournes le visage pour embrasser son bras aussi, même si dommage y’a son vêtement sous tes lèvres et pas sa peau directement. Smells like her, it’s good. “Je sens que quelqu’un va explorer la salle de bain et mon lit directement en arrivant.” Tu hoches la tête alors que tu continues de te complaire de sa main sur ta nuque. Tes yeux fermés, tes bâillements qui se font plus intenses. Tu as toujours les yeux fermés et c’est signe que tu es véritablement en train de sombrer. We should have fucked in the parking lot. Car les retrouvailles avec l’oiseau t’ont donné un rush d’adrénaline qui n’est plus une heure plus tard.
“Home sweet home!” Tu ouvres les yeux en l’entendant car oui, tu t’étais peut être un petit peu endormi. Légèrement, pas grand chose. Tu te frottes les yeux pour mieux voir autour de toi. L’endroit à l’air grand. Plus grand que tu pensais. Sachant qu’elle a deux soeurs et un frère bien sûr qu’elle a une grande maison. Faut pouvoir le caser tout ce monde là. Elle vient poser ses lèvres sur les tiennes. “Oublie pas ton téléphone.” T’avais oublié et t’as même pas profité du baiser qui était trop rapide à ton goût. Tu te tournes pour récupérer ton téléphone mais il est trop loin via le siège où tu te trouves. Tu sors du van pour ouvrir l’arrière et prendre ta valise. T’as oublié ton sac à dos tu retournes devant pour le prendre. Tu as oublié ton téléphone tu rouvres l’arrière pour le prendre après avoir ôté ton sac à dos. Tu le mets dans ta poche avant de reprendre tes affaires tu t’approches de la porte d’entrée. “Who are you ? Who allowed you to be here ? We don’t like strangers around here.” Un sourire se forme sur ton visage de la voir comme ça. She looks very very content. Ca se sent que l’air d’ici lui fait quelque chose de spécial à ta partenaire. Tu ne lui réponds que part un très grand et beau sourire endormi sur ton visage. “Especially the giant ones with too many tattoos and a stupid handsome face. Est-ce que c’est du rose que je vois apparaitre sur tes joues Jordan ? Hmmm. T’es cute af. T’as fini par soulever ta valise parce que le sol n’est pas pratique pour les roues et voilà que tu arrives enfin à l’entrée où l’oiseau est posée. Tu déposes un baiser sur ses lèvres sans t’arrêter pour autant. Tu veux poser tes valises à l’intérieur. « Il fait bon. » C’est la première chose à laquelle tu penses parce que tu as dormi sous l’été californien et mexicain ces dernières semaines. L’Australie t’a manqué. « Feels good to be home. » Que tu dis en ôtant ton sac de ton dos. Tu te tournes vers l’oiseau, n’osant pas aller plus loin dans la maison qui n’est pas tienne. Les bras libres de tous tes sacs tu t’approches de Birdie et va l’enlacer doucement en posant ta tête contre la sienne. Tes yeux qui se ferment de nouveau. T’es mort Jordan. T’es trop chou aussi.
Dernière édition par Jordan Fisher le Mar 20 Juil 2021 - 16:07, édité 1 fois |
| | | | (#)Mar 20 Juil 2021 - 12:45 | |
| La conversation finit par se faire entre toi et toi-même ; heureusement que tu as l’habitude, car ça aurait été plutôt gênant autrement. Jordan te démontre sans le dire qu’il est claqué, de plus en plus, et tu souris légèrement quand tu sens la pression de son visage contre ton bras. Il se cale carrément dessus alors que tu continues à lui caresser la racine des cheveux et t’es à peu près certaine de ne pas aider son envie de dormir. Vous vous êtes énormément teasés mais c’est le voir suffisamment en confiance avec toi pour qu’il se laisse bercer - aussi bien par toi-même que par le véhicule, alors que tu sais que ce n’est pas non plus son moyen de locomotion favori.
Une fois arrivée chez toi, c’est toi qui respire le bien être et le réconfort tout entier, le visage levé vers le ciel alors que tu te dis, comme à chaque fois que tu reviens, que l’air est différent ici. Il n’y a pas d’égal à Brisbane par rapport à ici. Brisbane n’est qu’un appui, comme l’a été Melbourne et parfois Sydney. Mais Elimbah, c’est clairement les racines. Ton être tout entier s’est accomodé à son style de vie et ton quartier a grandement aidé à aller dans cette direction. Tu lorgnes déjà sur le grand arbre dans le jardin avec ses gros troncs que t’as déjà grimpé mille et une fois avant de poser tes prunelles sur Jordan, engourdi par la fatigue qui le happe de plus en plus - et il en est de plus en plus adorable en conséquence. Le sourire qu’il te fait est doux, il est beau, il te fait sourire en retour alors que tu le quittes pas des yeux - t’as aucune raison de le faire maintenant que t’as plus de contraintes de la bienséance. T’es chez toi, t’es sur ton territoire, tu connais tous les dangers et les passe-droits que tu as et ça te soulage de pouvoir être aussi libérée avec Jordan pour profiter pleinement de lui.
Jordan t’embrasse avant de passer le seuil et tu vois presque ça comme un symbole. Il ne t’en faut pas beaucoup pour en voir là où tu veux et plus ils s’accumulent, plus t’en es ravie. Comme le simple fait que vos signes sont du même élément et que ça promet le pire, comme le meilleur. « Il fait bon. » Tu tournes ton buste en même temps qu’il rentre, son dos coincé sur l’encadrement alors que tu pinces ta joue de l’intérieur ; tu ne pensais pas que ça te ferait autant plaisir, cette image de ton grand blond dans l’entrée de la maison familiale. Tant qu’y a personne d’autre, everything is perfect. « Feels good to be home. » oh. Tu songes qu’il doit parler de l’Australie en général mais tu ne peux pas t’empêcher d’avoir les traits de ton joli visage qui se morfondent dans une expression béate et adorable. D’autant que Jordan vient t’enlacer et t’es littéralement un cocon dans un cocon, là. “Yeah, feels better than ever.” d’être à la maison, d’être dans ses bras, y a rien qui peut venir te perturber à cet instant précis, juste les battements de ton coeur qui deviennent bien trop aléatoires pour que tu puisses y suivre quoique ce soit. Ton nez profite de son odeur, ta peau retrouve la douceur de son sweat et tes bras autour de sa taille le coince contre toi au cas où il aurait l’envie de s’échapper. Il fait pression de sa tête sur ton crâne et t’as l’impression qu’y a un poids qui va arriver assez rapidement si vous ne bougez pas de là. “Tu te sentiras encore mieux après t’être lavé et reposé.” tu perturbes tout en levant ton minois vers le sien. “Personne veut que tu t'écroules comme une masse au milieu de mon entrée.” tu vas quérir ses lèvres pour enfin les goûter de nouveau, un peu plus longtemps, doucement, tendrement, une main qui monte pour aller plonger dans ses épis bonds et un léger souffle de contentement s’échappe. “Let me take care of you.” tu murmures doucement, jouant de la pointe de tes pieds pour ne pas perdre le contact de vos lippes proches. Vous devriez bouger, tu devrais l’entraîner à l’étage mais tes pieds sont coincés et ta volonté aussi ; “I’ve missed you so freaking much, I don’t understand how it’s possible.” tu le réalises ironiquement encore plus que Jordan est là, alors que ta bouche cherche de nouveau la sienne dans un geste caressant ; vous en avez tellement à rattraper, le compte est perdu d’avance.
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| | | | (#)Mar 20 Juil 2021 - 16:39 | |
| “Yeah, feels better than ever.” Ca se voit sur son visage. Sur ses mains sur toi. Sur les mots qu’elle dit même. Elle en dit plus sur ce qu’elle ressent qu’à l’accoutumé. Tu seras toujours traumatisé par la non réponse à ta triple question : Comment tu vas ? Tu demandes rien et elle te donne tout là. Tu la serres doucement contre toi, appréciant de la savoir si bien. Elle est dans son élément. Elle te fait entrer dans la bulle de son me time. Tu fais doucement pivoter ce M à 180 degrés pour qu’il devienne un W. “Tu te sentiras encore mieux après t’être lavé et reposé.” Tu hoches la tête mais sans bouger pour autant d’un centimètre. Tes yeux sont fermés. Ta tête qui garde son appuie sur la sienne. Sauf qu’elle se défait doucement et tu suis le mouvement parce que t’as pas de force de protester ou quoi que ce soit. “Personne veut que tu t'écroules comme une masse au milieu de mon entrée.” Un sourire se forme sur tes lèvres alors que tu l’imagines essayer de te porter. L’image la plus improbable. Elle vient t’embrasser et ton sourire ne s’en va pas sur tes lèvres. Elle prend le temps. Tu la laisses faire. Tu réponds à ses attentions même si t’as toujours les yeux fermés, tu n’as pas besoin de la voir pour profiter de ses baisers. Keep going. Car la sensation est si douce. Tu aimes tout. “Let me take care of you.” Et ces mots là qui en font résonner d’autres aussitôt dans ta tête. Tu répliques tes lèvres toujours proche des siennes, le volume de ta voix qui est dans le même murmure que l’oiseau.
« Imma love you differently, I’ll give you electricity… » “I’ve missed you so freaking much, I don’t understand how it’s possible.”
Ton coeur qui s’accélère de l’entendre dire ces mots là. Tes bras qui retrouvent un peu plus de force pour la serrer davantage contre toi. Ses lèvres qui caressent les tiennes et c’est toi qui entame un simple et doux baiser. Tu sais même pas quoi lui répondre car t’es touché au delà de l’entendement par les mots qu’elle vient de prononcer. Tu la gardes si proche de toi. Un silence vous enveloppe, tu ne trouves pas les mots pour répliquer alors tu te contentes de chérir ses lèvres tendrement. I’m very much in love with this bird… Au cas où tu en doutais encore Jordan. La vérité c’est que tu ne comprends pas comment vous en êtes arrivés là. A chaque fois que tu penses sincèrement que tu l’aimes, tu es mindfuck. Et quand c’est elle qui te dit combien elle tient à toi c’est encore plus fort. Tu réalises pas comment c’est possible. De plus tu es extrêmement fatigué ça n’aide en rien à réfléchir correctement. Tu trouves quand même la force de l’embrasser encore et encore car c’est juste inné. C’est naturel. C’est vous deux ensembles qui se complètent parfaitement depuis le premier jour. Tu la serres si près de toi qu’une de tes mains fait totalement le tour de son corps menu et tu arrives à atteindre un de ses seins. C’est tout naturellement que tu vas profiter de cette position pour retrouver un de tes babies. Mais comme t’es à moitié endormi t’as pas autant l’air d’un obsédé. T’es cute af. Tu la serres juste bien trop contre toi à ce point là, yup.
Un nombre considérable de minute passe avant que tu murmures contre ses lèvres. « Are you coming in the shower with me? » Car tu as beau avoir très sommeil, tu seras bien mieux après une douche. Le voyage a été très long. Tu en as besoin de cette douche. Juste t’as pas envie de te détacher d’elle. Pas déjà.
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| | | | (#)Mar 20 Juil 2021 - 19:46 | |
| « Imma love you differently, I’ll give you electricity… » il prononce, fredonne, chantonne le mot en L et pour une fois, pour la première fois certainement, ça t’apaise le coeur au lieu de l’affoler de nervosité. C’est une chanson, c’est différent, et t’es trop happée dans votre bulle pour que t’autorises la nouveauté des sentiments (plus si nouveau que ça) à te créer une pression intérieure. C’est un répit, une parenthèse méritée après avoir passé des jours et des semaines à te poser bien trop de questions, à te pâmer devant les mots que tu lisais, que tu entendais et aussi ceux que t’as envoyés et prononcés. T’as beaucoup parlé, Jordan aussi, et si tu as cru pendant un instant que ça allait changer quelque chose, tu avais à la fois raison et tort. Les gestes entre vous reprennent leurs chemins, leurs habitudes, aussi bien vos lippes qui ne cessent de fusionner jusqu’à leur sécheresse prochaine, que vos mains, vos bras, vos troncs qui se cherchent et s’épousent parfaitement dans n’importe quel sens possible. Comme si vous ne vous étiez pas quittés, comme s’il n’y avait pas eu un océan entier qui vous a séparé. Jordan te donne un sentiment plaisant de familiarité et c’est tellement, tellement différent de la dernière fois, de vos dernières retrouvailles, ça te met du baume au coeur de le constater que vous avez progressé dans le bon sens, sur la bonne trajectoire. Mais tu as aussi eu tort car il y a quand même quelque chose de spécial dans l’air et même si tu veux croire que l’effet d’Elimbah, tu n’es pas stupide au point de ne pas comprendre que tout ce que vous vous êtes confiés ont eu un impact sur vous. Sur cette relation dont tu ne pourras indéfiniment tordre et nier toute sa profondeur et son implication. Ton épiderme réagit quand il murmure en chantant et ce sont des coups agréables d’électricité que tu ressens dans chacun de tes nerfs. We won’t fuck. We will make love. La perspective te rend fébrile mais t’essaies de te canaliser ; Jordan a beau prendre position d’un de tes seins et de t’envahir complètement en happant ta petite taille contre lui, il n’est pas en état de te donner quoique ce soit de physique.
Tu peux te contenter de le retrouver spirituellement pour l’instant. De profiter de ses courbes même cachées par des vêtements. Si la connexion physique a toujours eu un attrait prioritaire pour toi, avec Jordan, tu le laisses volontiers la voie vers bien plus que ça. He can penetrate my mind all he wants. T’as confiance. T’es heureuse. T’es la fille la plus chanceuse sur terre, là maintenant. Jordan ne doit pas s’en rendre compte, à moitié endormi qu’il est. Mais il pourrait entendre ton coeur. Qui ne bat clairement que pour lui, dans cette entrée que tu hâtes de refermer pour oublier l’extérieur. Il a de la force pour quelqu’un fatigué. Tu ne t’en plains pas. Au contraire, tu profites pleinement. T’abuserai même de son état pour lui prendre tout son souffle. User ses lippes à outrance comme la gourmande que tu es. Tu ne résistes pas même s’il le faudra bien. Tu le retrouveras bien mieux quand il sera en forme. Oh que le palpitant s’emballe un peu plus à perspective. « Are you coming in the shower with me? » Ou dans la douche. Cette perspective-là aussi fait frissonner ton petit gabarit. Ta respiration se cherche car Jordan l’a expiée jusqu’à la dernière volée. Ta poitrine se fait pression contre son torse et la main sur son dos se dévisse pour aller sous le sweat et le haut de Jordan, quérir la peau de sa hanche et provoquer un peu plus de cette électricité qu’il va falloir contenir. Une demande pareille avec une voix aussi douce ne devrait pas être autorisée. “Nah. I’m gonna let you all alone naked and wet in my shower, obviously. ” tes paroles sont amusées mais ton regard en dit long ; t’es ironique, ça se sent à plein fouet. C’est une question absurde. Il a besoin de toi pour monter et pour se déshabiller et tourner les boutons pour choisir la bonne température. Tu fais du service civique, à vrai dire - tu ris intérieurement parce que t’es stupide. Stupide de l’embrasser de nouveau. Stupide de glisser ton autre main le long de son bras pour attraper la sienne.
Mais enfin censée en te détachant de lui pour vous conduire à l’étage grâce à l’escalier grinçant, première porte à gauche toute peinturée de dessins d’enfants, qui révèle la salle d’eau. Une baignoire comme promis et une douche. “Famille nombreuse oblige. ” Tu justifies alors que tu n’as pas à le faire ; Jordan est tout seul et il a les deux aussi. Mais tu veux partager ces détails avec lui. Il fait partie de ton existence, il doit comprendre ton monde. Comment t’as grandi. C’est ce qu’il souhaite aussi, dans le fond, n’est-ce pas ? Vous n’aviez pas de pudeur. Surtout entre filles, Elwyn étant parti assez vite dans la grande ville. Aucun chichi, comme maintenant, où tu finis par enlever ce foutu pull qui est bien trop lourd pour Elimbah. T’aspires à la légèreté ici. Jordan sera ravi ; ta maison s’apparente à un club nudiste à tes yeux. Par respect pour tes voisins, tu ne l’es jamais entièrement mais t’es libre, ici. And you’re a very very happy bird right now. La jupe suit après avoir tiré sur le gros noeud en guise de ceinture et t’es rapidement en sous-vêtements en regardant Jordan à travers tes yeux qui papillonnent, charmants et charmeurs ; tu joues de la faiblesse de sa fatigue pour le titiller un peu plus, sans même le toucher. “Do you think you could give a hand to your girl here ?” t’as pas besoin d’aide pour enlever ce qui te reste ; mais t’en as envie. Tu ne devrais pas avoir les yeux brûlants ni le bas ventre qui s’éveille ; mais ça fait trois semaines. Toutes les escuses sont bonnes pour que Jordan pose ses mains sur toi autant que l’inverse est réel aussi. “I will help you out too. ” que tu promets. Une concession. Un équilibre entre vous. T’espères que la douche sera froide ; pour te canaliser. Tu sais que tu sauras te montrer raisonnable - on espère. Pour le bien être de Jordan qui souhaite trouver un oreiller le plus vite possible. Le plus vite il dormira, le plus vite tu l’auras pour toi. Le calcul est simple et pourtant, tu retardes l’échéance, Cadburn. I don’t want to lose any second with him.
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| | | | | | | | If you're happy, don't let it go - JorBir |
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