| If you're happy, don't let it go - JorBir |
| | (#)Dim 8 Aoû 2021 - 15:18 | |
| Je pose mon dos contre le lit derrière moi alors que Jordan entre un peu plus dans la chambre - ce qui est une bonne chose car je n’avais pas envie qu’il ait l’impression que je foute une frontière entre nous. Même si je ne peux m’empêcher de lui en vouloir d’avoir laissé une telle situation arrivée, même s’il n’avait pas pu le prévoir. Est-ce que Maria a l’habitude de passer à l’improviste, sans en informer personne ? J’en doute fort. Mais encore une fois, ce n’est qu’un rappel que je suis une intruse dans leurs habitudes déjà bien élaborées au fil du temps. « J’ai vu ouais… » J’ignore comment il a pu le voir avant que je le lui dise mais c’est un détail qui me passe au-dessus de la tête, là. La même tête que je garde levée alors que je fais ma curieuse sur ses colis. C’est une bonne distraction, ça aussi, et je souris même en voyant la première pochette qu’il me montre. « Badlands, pink edition. » Halsey, évidemment. C’est adorable de le voir aussi fan au point d’acheter plusieurs fois le même album - ou vinyle sous différentes formes. Je n’approuve pas forcément ce marketing qui pousse à la consommation - mais ça, c’est sûrement parce que j’en ai rien à faire de tout ça et que c’est une politique qui n’a jamais été en coordination avec les valeurs familiales. Cependant, je ne juge pas Jordan. Il a Halsey dans le cœur et aussi dans la peau, ce que je me rappelle en glissant ma main sur le mollet où sa figure y est dessinée, alors que mon compagnon ouvre son deuxième colis et que je vois un sourire grandissant sur ses jolies lèvres. « Pvris EP for Record Store Day. » Je fronce le nez et le front d’incompréhension. “I have no idea what it means. But they look pretty.” Mais c’est un truc qui s’écoute dans tous les cas.
« Je vais monter la table du garage… Même si tu restes par terre tu pourras poser des trucs dessus. » J’hoche la tête en me retournant vers ma machine, pensant que Jordan va sûrement me laisser pour aller ranger ses nouvelles possessions. Mais non, il ne bouge pas. « Did she say something ? » Je profite de ne pas avoir maintenu de contact visuel ni même mon visage porté sur le sien pour me mordre la joue en me demandant ce que je suis censée répondre. Dans un cas, je paraitrai trop détachée pour être sincère et dans l’autre, j’aurai juste l’impression de prendre pleinement l’apparence d’une gamine qui vient chouiner dans les jambes de l’adulte. Autant dire que les deux options ne me plaisent moyennement dans tous les cas. “A part sous-entendre que je suis une alcoolique ? Rien du tout.” Je n’appuyerai pas sur le fait qu’elle m’a fait sentir comme indésirable ou, pire, une imposteuse. Mais le fait qu’elle n’ait rien dire est encore pire parce que cela laisse trop de place à des pensées que je vais mener aux extrêmes parce que je suis moi. Est-ce que cela aurait changé quelque chose que Maria parle ? Je ne peux pas le savoir puisque ça ne s’est pas fait. “I forgot my coffee.” Dont la moitié doit être tiède voire froide, je me lève pour aller dans la cuisine où je trempe mon doigt dans le liquide. Une excuse pour me dégourdir les jambes alors que je fais le tour pour ramener la tasse dans le micro-onde en fermant la porte avec un peu trop d’entrain. |
| | | | (#)Dim 8 Aoû 2021 - 15:51 | |
| Sentir sa main sur ton mollet te rassure. Elle n’est pas totalement fermé bien que tout dans son être et son aura le hurle. T’as l’impression de devoir avancer à petits pas, avec délicatesse. T’as peur que quelque chose se soit brisé. T’as peur de devoir aller parler à Maria et lui dire de pas mettre son nez dans ta vie privée si ça a changé quelque chose entre toi et Birdie. “I have no idea what it means. But they look pretty.” Celle ci même qui a essayé d’orienter la conversation vers ton courrier que tu t’es allé récupérer. Mais tu reviens sur d’autres choses. Son installation dans cette chambre et surtout, ce qu’il s’est passé avec Maria. Elle prend trop de temps à répondre et c’est déjà une belle partie de ce que tu voulais savoir. Birdie n’en est pas restée indemne quoi qu’il se soit passé. “A part sous-entendre que je suis une alcoolique ? Rien du tout.” Hmmm. Bien sûr qu’elle a remis ça sur le tapis. Bien sûr que Maria est inquiète de te voir passer toujours plus de temps avec ta partenaire après l’avoir vu dans un état pareil. “I forgot my coffee.” Tu la regardes se lever et tu la suis jusqu’au salon où elle va côté cuisine alors que tu poses tes vinyles sur la grande table.
La porte du micro onde qui se ferme bien trop fort et tu tournes la tête vers Birdie avant d’aller jusqu’à elle. Tu glisses tes bras autour d’elle, restant dans son dos, tu penches ton visage vers le sien pour embrasses sa joue. « You can tell me anything… I won’t let Maria upset you like this. She has no right. » Tu aimes pas voir Birdie comme ça vraiment ça te brise le coeur. Tu la serres doucement. Tu sais que c’est nouveau pour Maria aussi cette situation mais visiblement elle ne la prend pas de la bonne façon vu la contrariété de ta miss Cadburry. « Won’t be the first time we fight because she is overprotective of me. » Tu veux pas non plus que Birdie pense que ce serait une première spéciale pour elle. Sur ce sujet précis oui, mais dans sa globalité non. En tout cas ça te conforte dans ton idée de ne pas les présenter officiellement encore. C’est trop tôt. Maria ne comprend sûrement pas que c’est très sérieux entre vous et pour cause, tu ne lui en as rien dit. Le fait qu’elle ait croisé Birdie plusieurs fois ces derniers mois doit lui mettre la puce à l’oreille mais tu te demandes ce qu’elle en retire de ces moments car tu n’en parles juste pas. Et si elle contrarie autant Birdie dans ton dos, c’est pas demain la veille que tu vas lui offrir une occasion supplémentaire de la faire se sentir mal. Tu vas aller doucement doucement de ce côté là car tu n’es sûr de rien quant à l’avenir. La seule chose certaine c’est que Maria n’a rien à voir avec ta relation avec ton oiseau. Tu berces doucement Birdie dans tes bras, embrassant sa tempe à de multiples reprises sans avoir réellement prévu de t’arrêter.
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| | | | (#)Dim 8 Aoû 2021 - 18:46 | |
| Il me suit sans que je n’y fasse attention, mes pieds nus établissant un rythme rapide qui ne m’est pas forcément habituel. Je suis en train d’abhorrer ce que je suis en train de faire et encore plus ce que je ressens. Cela ira mieux plus tard, dans quelques heures, il faut juste laisser du temps au temps. Le plus serait le mieux parce que ce n’est pas quelque chose que je veux supporter sur mes épaules très longtemps. Et encore moins dans mon esprit. Elle ne va pas avoir raison de moi, Maria, mais pour l’instant, on ne dirait pas. Je reste devant le micro ondre pour regarder la tasse tournée, comme un chat qui se prend de passion pour une futilité passagère du quotidien - seulement un chat, il n’a pas de contrariété qui vient l’emmerder prodigieusement. Il aurait sûrement donné un coup de griffe ou il aurait feulé, tout simplement. Je suis restée à m’enterrer sur place en attendant que ça passe.
Nouveau mouvement de surprise quand je sens les bras de Jordan s’enrouler autour de moi avant de me laisser me prélasser contre son torse alors qu’il m’embrasse la joue. « You can tell me anything… I won’t let Maria upset you like this. She has no right. » Je n’ai pas envie d’être de ceux qui balancent, qui se plaignent, qui viennent chouiner. Quand je le fais, c’est en général pour me moquer, pour emmerder, pour embêter mon enoutrage. Ce sont sur des futilités, des choses sans aucune importance. Quand il s’agit de réelles contrariétés, je me referme comme une huître et je rumine dans mon coin. Ce qui peut donner un résultat assez amer quand on essaie de venir percer ce qu’il se passe en moi alors que j’essaie justement de ne pas créer de problèmes - ironiquement. « Won’t be the first time we fight because she is overprotective of me. » Je passe une main sur les siennes car je vois bien ce qu’il fait. Il essaie de me rassurer, de me réconforter pour des sentiments dont il n’a que des suppositions et franchement, je dois bien avouer qu’il réussit brilllamment son coup. Ce qui me rappelle subtilement qu’il y a peut-être Maria, mais il y a surtout Jordan et lui, il ne me fait pas sentir comme une étrangère. Ni chez lui, ni dans ses bras. D’instinct je sens mes membres me détendre alors qu’une pluie de baisers déferle sur ma tempe qui n’a rien demandé mais qui est plus que flattée d’autant d’affection. “It’s not because it wouldn’t be the first time that I’ll be okay with it.” Je n’ai rien à prouver à Maria, Jordan n’a pas non plus à aller se chicaner pour elle en ma faveur. Ce n’est que le problème de sa belle-mère, à ce stade, pas le nôtre. Je tente tout de même de me mettre un coup de pied aux fesses parce que Jordan me demande de ne pas avoir peur de lui parler ; j’ai juste pas envie de foutre un nuage sur sa relation avec Maria. Alors je soupire légèrement comme pour prendre un peu de courage qui me manque cruellement. “Elle n’a rien dit, elle m’a juste toisé. Autant j’ai l’habitude qu’on me juge, autant j’ai l’impression que je suis une indésirable à ses yeux.” C’est le pire sentiment du monde. “Que je ne serai jamais à la hauteur de sa fille.” Même si j’ignore finalement tout de Rosa. Il a souvent été suggéré dans le passé qu’on se ressemblait sur certains points mais je n’ai jamais demandé et mon partenaire ne s’est jamais amusé à me faire une liste de nos différences et de nos similitudes. Je n’en voudrais pas, de cette liste, de toute façon. Nous ne sommes pas en compétition. Même si la présence de Rosa pique de temps en temps sur mes épaules. Comme hier. Comme maintenant. J’en sais rien, je vais sûrement loin dans mes réflexions et c’est pour cela que je ne veux pas que Jordan aille se prendre la tête avec Maria. C’est juste la mienne qui me joue des tours. Je n’ai pas besoin de grand chose pour que mon insécurité envers sa défunte femme reprenne le dessus. Le micro-onde signale que les secondes se sont écoulées et je prends ma tasse tout en grimaçant légèrement de sa chaleur avant de me tourner vers Jordan. "Ça a pas d’importance. Je me fais des idées, comme d’habitude. Je m’en remettrai.” Je tente un sourire rassurant envers mon compagnon avant de le contourner pour aller me poser sur le canapé d’extérieur de la terrasse, nursant ma tasse contre ma poitrine. Un peu d’air frais ne pourra que me faire du bien. |
| | | | (#)Dim 8 Aoû 2021 - 19:19 | |
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Elle ne cherche pas à se défaire de tes bras, elle se relaxe un peu contre toi et tu es rassuré. Tu ne sais pas à quoi t’attendre dans ce genre de situation avec Birdie car c’est la première fois. Tout est trop nouveau à chaque fois avec elle et c’est pas évident de pas t’en faire une montagne toi aussi de ton côté. Y’a jamais eu de mère projective pour Rosa car tu n’en as pas. Elle l’a eu plus simple ? Ou tu l’as normal maintenant ? Tu ne sais pas, tu veux juste que ni l’une ni l’autre ne se tirent dans les pattes. “It’s not because it wouldn’t be the first time that I’ll be okay with it.” Tu glisses ton nez dans ses cheveux, la gardant bien toute contre toi. Elle ne veut pas créer de problème mais c’est Maria qui les a créé toute seule. Est-ce que tu dois les laisser régler ça entre elles ? Maybe. “Elle n’a rien dit, elle m’a juste toisé. Autant j’ai l’habitude qu’on me juge, autant j’ai l’impression que je suis une indésirable à ses yeux.” Tu fronces le nez car tu visualises parfaitement Maria la toiser la miss Birdie. T’aurais peut être dû lui parler de Birdie au lieu que ça se passe comme ça dans des situations hasardeuses à chaque fois.
“Que je ne serai jamais à la hauteur de sa fille.” « Bird… »
T’aimes pas du tout savoir que c’est le genre de trucs qui passent par la tête de Birdie, surtout que c’est totalement absurde à ton avis. "Ça a pas d’importance. Je me fais des idées, comme d’habitude. Je m’en remettrai.” Elle s’est tournée et avec son café chaud dans les mains tu ne tentes pas de la retenir contre toi alors qu’elle file vers la terrasse. Tu la suis néanmoins.
Tu t’assois sur le canapé à côté d’elle, cherchant quoi dire. Tu restes un moment silencieux car tu es perdu dans tes réflexions. « I’ve got no idea how to handle that. » Que tu avoues sans mal parce que tu te sens obligé de dire quelque chose malgré tout. Tu ne peux pas laisser Birdie comme ça. C’est ta partenaire. « If you want me to talk to her I will, if you don’t want me to I won’t. » Tu tournes la tête vers elle. « If you want me to properly introduce to her I will… I don’t think it’s the best idea tho but maybe it will ease things ? I don’t know… » Tu vas poser ta tête sur son épaule, ne cherchant toujours pas à trop la bousculer physiquement parce qu’elle a son café chaud dans les mains. T’as pas envie de filer aux urgences au service des brûlés. Tu caches néanmoins ton visage contre elle en te tournant un peu plus vers elle. « I can shut up also… » Car t’as bien compris qu’elle voulait arrêter d’en reparler et toi tu remets ça sur le tapis plutôt trois fois qu’une. « Je vais monter la table parce qu’à force d’en parler tu vas croire que c’est qu’une légende et que je joue l’esquive. » Voilà une belle ouverture sur quelque chose de totalement différent pour oublier et mettre tout ça derrière vous si elle le souhaite. T’aimes vraiment pas cette atmosphère et tu espères qu’une fois la nuit passée ça ira mieux pour tout le monde. Car tu te connais, si y’a une gêne comme ça encore pour quelques jours, t’as beau avoir dit que si elle veut pas que t’en parles à Maria tu ne diras rien, mais tu finiras par dire quelque chose car c’est pas juste cette situation.
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| | | | (#)Dim 8 Aoû 2021 - 19:58 | |
| « Bird… » Non, pas ça, je ne veux pas entendre ça parce que ça ne sonne pas bien. C’est de mauvaise augure quand il a la voix traînante de la sorte, le petit air exaspéré et soucieux, me faisant comprendre que je fais vraiment une montagne de rien du tout. Je n’ai pas besoin de toi pour cela, Jordan, j’y arrive très bien comme une grande. Je ne suis pas assez détachée de la réalité pour ne pas comprendre que mes réactions sont stupides. Alors je m’échappe de son étreinte, aussi bien pour profiter de l’air extérieur qui fait du bien que pour éviter d’avoir l’image de mon compagnon qui me fait des reproches silencieux car je suis idiote.
Cela ne l’empêche pas de me suivre, encore une fois, alors que je suis contre le dossier avec mes jambes repliées contre ma poitrine, la tasse entre tout ce joli monde. « I’ve got no idea how to handle that. » Je passe la pointe de ma langue sur mes lippes, je détourne le regard sur l’horizon, je profite de la vue sympathique qui nous offre sa terrasse en hauteur de la ville qui nous entoure. Un point extérieur, l’assurance que le monde n’est pas fermé, que personne ne va venir me noyer dans l’immédiat. « If you want me to talk to her I will, if you don’t want me to I won’t. » Est-ce qu’il pense que je serai mieux placée pour le savoir ? C’est sa belle-mère. C’est la mère de sa fiancée. C’est lui qui sait comment elle fonctionne. Et pour ne rien arranger, j’en sais encore moins que lui sur cette situation. On ne peut pas dire qu’avoir une relation me soit familière. Une relation avec quelqu’un qui est veuf encore moins. « If you want me to properly introduce to her I will… I don’t think it’s the best idea tho but maybe it will ease things ? I don’t know… » Jordan me bouscule aussi bien physiquement que dans mes retranchements. Je pensais que je lui avais fait comprendre que je m’en sortirai très bien comme la grande fille que je suis mais il persiste à vouloir arrondir les angles. Ce n’est pas moi qui les aiguise, ces angles, et je ne l’enverrai pas faire cette tâche sordide. Ce n’est pas de son ressort ni du mien. Si Maria ne peut pas passer au-dessus de sa première vision de moi pour accéder à la deuxième, ce n’est pas mon problème - si je le répète assez, je finirai par m’en convaincre totalement. « I can shut up also… » Je tourne la tête vers son visage si proche du mien et je ne peux pas m’empêcher d’esquisser un doux sourire face à son air adorable. « Je vais monter la table parce qu’à force d’en parler tu vas croire que c’est qu’une légende et que je joue l’esquive. » Mon sourire se fait un poil plus grand et j'embrasse le bout de son nez avant de poser mon front sur le sien en fermant les yeux. “I can’t help you with that. You know her better than I do. I guess my first impression is my forever impression in her eyes.” Je ne sais pas si ça a du sens ce que je dis mais pour moi, ça en a. Ma drunkself aurait-elle ruiné mes chances de pouvoir me faire accepter - ou au moins tolérer - auprès de Maria sans qu’elle me regarde avec suspicion ? “And I can’t say I have many experiences in that area. Let’s not worry about it for now. I had enough for today.” J’ai horreur des sentiments négatifs, surtout ceux qui brisent ma confiance et qui me font sentir aussi vulnérable. “You also can kiss me.” que je murmure doucement, les paupières toujours renfermées alors que j’ai le voile de l’attente qui me rend fébrile. “Kiss me please.” Juste histoire d’être sûre qu’il le fasse. Même si ma voix est basse, elle chuchote, elle n’est pas assurée ; j’ai envie qu’il efface ça. Y a que lui qui peut le faire. Y a que lui qui peut faire du bien à mon âme à ce moment-là. |
| | | | (#)Dim 8 Aoû 2021 - 23:21 | |
| Elle reste silencieuse au fur et à mesure de tes suggestions. Tu es totalement gauche car tu ne sais vraiment pas quoi faire et tu espères qu’elle te guide dans ce qui lui semble la meilleure chose à faire. T’as peur que ça finisse aux mains entre elles un jour. Nah quand même pas. Mais t’y as pensé quand même. Quand tu proposes de te la fermer elle sourit enfin et bien sûr que c’est ça la meilleure solution. Tu es content de la voir avec une meilleure mine malgré tout. Tu ajoutes ta connerie à propos de la table et tu gagnes même un baiser sur le bout du nez. Elle se cale contre toi, tu te sens mieux parce que tu la sens mieux. “I can’t help you with that. You know her better than I do. I guess my first impression is my forever impression in her eyes.” Bien sûr que Birdie est bloqué là dessus. “And I can’t say I have many experiences in that area. Let’s not worry about it for now. I had enough for today.” Tu hoches la tête, appréciant qu’elle te dise d’emblée qu’elle veut changer de sujet pour aujourd’hui. And tomorrow. Parce que tu ne seras pas le premier à revenir là dessus. Si tu la sens bien, y’aura pas de raison. Tu verras également comment se comporte Maria la prochaine fois que tu la verras. Si tu la sens bizarre, tu mettras le sujet sur le tapis. Tu voulais lui parler de Birdie de toute manière, mais tu aurais préféré que ça ne soit pas dans une telle configuration, après avoir vu ton oiseau faire une moue triste. “You also can kiss me.” Tu souries en l’entendant. Tu rouvres les yeux, vos visages l’un contre l’autre. “Kiss me please.” Et tu décolles ton front du sien pour pouvoir entamer un baiser. Doux.
Tu ne fais rien de plus que juste poser tes lèvres sur les siennes et tu murmures contre. « Ton café me fait peur j’ose pas bouger plus. » Tu ne veux pas qu’elle se brûle ou toi, c’est vraiment un truc qui te bloque depuis qu’elle l’a dans ses mains. Tu es très très précautionneux. Tu déposes plusieurs baisers sur ses lèvres sans chercher à l’approfondir plus. Tu reprends la parole une dernière fois, toujours contre ses lèvres. « Je vais chercher la table. » Au moins la cinquième fois que tu le dis. Tu déposes un baiser final avant d’enfin te détacher pour aller véritablement la chercher cette table. « Le lit dans la chambre se converti en canapé, ça te fera plus de place encore. Tu me diras si tu veux une chaise aussi. » Et te voilà en train de t’éclipser à l’intérieur pour descendre à ton garage. Tu remontes dans les cinq minutes parce que ton garage est très bien rangé et tu sais exactement où la table se trouve. Tu passes de nouveau dans le salon, parlant plus fort pour que Birdie t’entende depuis la terrasse. « Je la mets dans la chambre. » Et tu te mets à l’oeuvre pour fermer le lit en canapé, le plus long étant d’enlever tout ce que Birdie a posé sur le lit ainsi que la couverture et les coussins. Le mécanisme pour plier le lit est simple comme bonjour et il est devenu un canapé en quelques secondes. Y’a déjà bien plus de place, tu plies la couverture et la met dans le placard encastré qui est dans la chambre. Tu y mets également les deux coussins car leur place s’y trouve. Tu vas ensuite déplier la table, la laissant au milieu de la pièce, te disant que Birdie saura mieux comment disposer tout ça.
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| | | | (#)Lun 9 Aoû 2021 - 7:06 | |
| Je ne compte pas évoquer ce moment une nouvelle fois dans un futur proche. Les pensées vont finir par partir et cela, j’en ai la certitude assurée car c’est ce que je ressens alors que Jordan répond à ma requête. C’est trop doux à mon goût, j’aurai besoin de quelque chose de plus passionné pour étouffer complètement mon intérieur et ses idées sordides - j’ai une grande gueule, même en silencieux - mais cela suffit cependant pour me réconforter que lui a la capacité de pouvoir apaiser. J’aime ses baisers, j’aime ses attentions, j’aime sa présence, et ce n’est pas Maria qui pourra faire voler en éclat tout ça. Ce n’est qu’un petit séisme passager, il faut que tout le monde s’habitue, s’adapte, vive avec et je dois comprendre de mon côté comment fonctionne tout cela. Si Jordan et moi ne savons pas comment gérer ça, on va apprendre. Ensemble parce qu’on est une équipe et que je n’aurai pas vécu, connu tout ça si ça n’avait pas été avec lui. « Ton café me fait peur j’ose pas bouger plus. » Je lâche un léger rire qui fait du bien, qui me détend un peu plus de l’intérieur alors que je secoue légèrement la tête. “Aurais-je trouvé une arme de protection pour lutter contre tes attaques ? Un café ?” Je tiens pourtant bien ma tasse qui n’est qu’à moitié remplie mais Jordan est sûrement déjà en train de penser aux potentielles tâches qu’un peu de mouvement peut provoquer alors forcément, forcément qu’il ne va pas s’y risquer - la pensée me fait sourire.
Néanmoins, mon partenaire m’accorde de furtifs mais multiples attentions sur mes lippes, ce qui continue à me faire doucement rire. « Je vais chercher la table. » “Mmh mmh.” Car je n’y crois pas pour l’instant, Jordan toujours à mes côtés et sans aucune volonté visible de vouloir décoller, ce qui me convient très bien. Mais finalement, il le fait quand même, le fourbe, et je fais une nouvelle moue, la boudeuse, qui efface celle de la contrariété présente. Il vaut mieux me voir sur ce créneau-là. « Le lit dans la chambre se converti en canapé, ça te fera plus de place encore. Tu me diras si tu veux une chaise aussi. » Je l’observe se lever, je le scrute quand il part et je repose mes yeux sur le paysage quand il n’est plus dans mon champ de vision. Trempant mes lèvres dans le liquide, je souris comme une idiote au ciel matinal devant les attentions de Jordan qui veut être sûr que la chambre me convienne en guise d’atelier improvisé. Je ne suis pas si compliquée, je suis véritablement heureuse quand il y a juste un sol et quelques oreillers pour le rendre plus confortable. Je prends une nouvelle gorgée de caféine quand j’entends du bruit à l’intérieur. « Je la mets dans la chambre. » J’hausse les yeux pour le voir passer avant de finir le fond de ma tasse rapidement pour me lever. J’abandonne le mug sur la table basse de l’extérieur alors que je file vers la chambre d’amis pour voir le maître des lieux pliés soigneusement la couverture du lit devenu canapé avant de la ranger - je me note qu’il y a une couverture, un détail non négligeable face à des températures qui se rafraîchissent irrémédiablement pour ma peau d’australienne certifiée. Les bras croisés, j’appuie mon épaule contre l’encadrement en l’observant toujours mettre du cœur à l’ouvrage. Pour mes jolis yeux. La table est plus grande que celle que j’ai dans ma chambre - ou alors, elle est déjà ensevelie sous bien trop de babioles pour que j’apprécie sa longueur à sa valeur. “J’ai l’habitude d’avoir un lit qui trône au milieu de mon bordel. Atelier et chambre est un mélange habituel chez moi.” Même si j’apprécie l’espace supplémentaire que confère le canapé mis en place. “Avoue que c’est pour être certain que je dorme dans ton lit que t’as rangé celui-là.” Que j’évoque, malicieuse au possible en m’avançant vers mon partenaire pour encercler sa taille de mes bras en me positionnant sur son flanc. “J’ai plus de café et y a une table dont il faut tester la solidité. J’ai le droit d’avoir un vrai baiser dégoulinant de salive ou pas ?” Romantique à souhait comme image, n’est-ce pas ? Mon nez frotte contre son haut alors que mes prunelles sont levées sur lui, le sourire perlant de mes lippes pouvant aisément comprendre que c’est le meilleur moment s’il veut me faire perdre la tête - j’en ai foutrement besoin. Mes doigts osent dépasser la frontière de ses couches de vêtements emmerdantes à souhait pour aller quérir et fusionner avec la peau de sa hanche à mon opposé, comme pour tenter le vice plus loin. Je m’évertue à me focaliser sur le plus important ; et c’est comment Jordan me regarde, me fait sentir, m’apprivoise qui sont essentiels à mes yeux. Le reste ne sont que des contrariétés passagères. Je m’y ferai. |
| | | | (#)Lun 9 Aoû 2021 - 12:17 | |
| “Aurais-je trouvé une arme de protection pour lutter contre tes attaques ? Un café ?” Sans le vouloir tu la fais rire avec ta phrase qui n’était que des plus véridique. La façon dont elle te répond te fait réaliser que ça peut sonner totalement ridicule et c’est ce côté là qu’elle prend. Perfect. Car tu as bien envie de la voir rire et sourire après ces moments où il n’y avait qu’une moue tristoune sur son visage. “Mmh mmh.” Tes baisers aident aussi à lui changer ses pensées car elle a l’air un peu ailleurs alors que tu continues de la chérir de petits bisous sur sa peau. Elle montre bien son mécontentement quand tu te défais d’elle mais si tu l’écoutais tu serais collé à elle 24/24 et cette table ne se montera jamais de ton garage. She’ll be happy when she has it. Ça aussi. Alors tu files.
Elle apparait dans l’encadrement de la porte pendant que tu ranges un peu de ton côté les choses que tu as mis en place. “J’ai l’habitude d’avoir un lit qui trône au milieu de mon bordel. Atelier et chambre est un mélange habituel chez moi.” Un sourire se forme bien large sur tes lèvres quand elle dit chez moi. Tu sais qu’elle l’a dit de manière globale et pas réellement pour désigner le lieu où elle se trouve, mais ça a résonné de cette façon là pour toi. Elle se sent assez bien ici pour qu’elle qualifie ta maison de son chez elle. Tu n’oublies pas que c’est pour toi que vous avez quitté sa maison d’enfance alors ça te fait du bien de l’entendre dire ces mots là, même si c’est pas ce qu’elle a voulu dire. “Avoue que c’est pour être certain que je dorme dans ton lit que t’as rangé celui-là.” Alors là, tu lâches un gros rire et ton sourire se fait encore plus large quand elle vient se coller à toi. “J’ai plus de café et y a une table dont il faut tester la solidité. J’ai le droit d’avoir un vrai baiser dégoulinant de salive ou pas ?” Ses demandes sont très claires et l’air sur ton visage est toujours plus amusé. Elle ronronne presque son nez contre toi et tu glisses tes bras autour d’elle, parce que t’es pas mieux que ton oiseau au final. Encore plus quand elle est si demandeuse comme ça. « Tu peux pas tenir vingt minutes sans me toucher mais c’est moi qui devrait avoir peur que tu ne dormes pas dans le même lit que moi ? » Oh t’es une pute. Tu es tellement une pute que tu ne la laisses pas répliquer, t’as déjà tes lèvres sur les siennes et tu la soulèves pour aller tester cette table comme il se doit. Pas besoin de se couper pour un quelconque morceau de latex… Vous avez bien vite pris cette habitude. Tu penseras à prendre rendez vous la semaine prochaine pour un test. C’est pas pressé, y’a pas le feu, sauf entre les jambes de Birdie. Heureusement t’as une jolie lance à disposition.
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