| We're so full of sugar, honey, ice, and tea - JorBir |
| | (#)Lun 20 Sep 2021 - 20:05 | |
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Vous voilà dans le premier vol, direction Dubaï. Un direct depuis Brisbane qui est si interminable sur le papier. 14 heures de vols. Le fait d’avoir Birdie a tes côtés annonce quand même un bien meilleur vol que d’habitude où tu es tout le temps seul. Le décollage s’est bien passé. Tu as bien évidemment sur toi ton hoodie magique. Tu as miraculeusement pas pris ton ordinateur avec toi. Signe de ta bonne foi sur le statut de vacances avec ta partenaire. Tu le lui as répété quelques fois déjà que tu te sens à poil de ne pas avoir ton ordinateur dans tes bagages. Tu voyages super léger et sans ton matos pour bosser, t’es carrément au niveau baluchon sur l’épaule pour toi là. Birdie va se faire plaisir à faire les boutiques et toute la place dans ta valise sera rempli, t’as confiance en elle. En plus du hoodie t’as mis un bas de jogging. Ta dégaine s’apparente complètement à un pyjama. Il est très important d’être à l’aise quand on va passer 24 heures dans un siège. Comme toujours tu as payé un poil plus afin de pouvoir choisir ton siège dès l’achat du billet. Il est extrêmement important pour toi d’avoir une place au début d’une rangée. Tes jambes sont trop grandes pour avoir des sièges devant toi. Ton petit oiseau lui passerait même dans les soutes au dessus de vos têtes. T’as un sac à dos avec trois paquets de biscuits, un brownie - carrément oui - du Sprite, et des bonbons. C’est comme ça que tu te nourris à ta guise dans tes voyages. Ca se sent que t’as l’habitude de ce genre de trajets.
Vous êtes installé sur deux sièges d’une lignée de quatre. A côté de vous se trouve un couple de personnes âgées. A côté de vous, de l’autre côté de l’allée y’a un jeune père visiblement, mais surtout, un petit garçon bien trop cute qui vous a déjà jeté une de ses peluches dessus dans les premières heures du vol. « Damn. J’aurai du prendre mon wombats. Quoi que. Ça serait prendre le risque de le perdre. » Tu l’aimes trop ton wombat, tu veux pas qu’il disparaisse.
Ca fait maintenant bien six heures qui sont passées. T’as déjà check tous les films et t’as regardé In the Heights. Il est encore au cinéma et tu n’as pas pris le temps pour aller le voir, t’es content d’avoir pu le regarder. Tu défais ton bras de ton oiseau car oui, tu es presque toujours en contact avec elle, et tu vas prendre ton sac à dos qui est à tes pieds pour en sortir un paquet de bonbon. Des fraises tagada. Tu l’ouvres, en mets deux dans ta bouche avant de te remettre bien dans ton siège. Tu mets le paquet sous le nez de Birdie. « On se met un film ensemble? » La sélection de films est très grande, entre les classiques et les nouveautés. Y’a possibilité de brancher deux pairs d’écouteur sur un seul écran. Y’a bien longtemps que l’accoudoir entre vos sièges est relevé et que vous presque quasiment un tous les deux. Le vol est tranquille malgré le petit gosse cute qui pleure de temps à autre. Il est adorable alors tu ne lui en veux pas. Tu lui proposeras même de te jeter de nouveau ses jouets à la gueule si ça lui fait du bien. Tant qu’il n’y a pas de turbulences ou de trous d’air, tu es un être humain heureux.
@Birdie Cadburry
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| | | | (#)Lun 20 Sep 2021 - 22:23 | |
| 19 septembre
(outfit) C’est long. C’est très long. C’est trop long. C’est pour la bonne cause. La bonne cause est longue à venir. Les heures dans les airs, combinées à celles d’attente pour prendre ledit avion parce que Jordan arrive vraiment quatre heures avant pour être que l’oiseau d’acier ne parte pas sans lui - sans vous, cette fois. Heureusement que vous avez eu la brillante idée de revenir à Brisbane la veille après quelques jours à Elimbah. Tu n’as pas aimé l’idée de laisser ton van pendant des jours au parking de l’aéroport et n’être qu’à quelques minutes au lieu d’une heure, ce n’est pas négligeable. Le pire est qu’il y a deux avions à prendre et que cela va te demander une patience et une volonté incroyable de rester assise pendant autant d’heures, coincée sur un siège où tu vas te dandiner dans mille et une positions différentes en râlant que ça sera toujours pire que celle d’avant mais mieux que celle d’après - ou dans l’ordre inverse, qu’importe. Tu avais été insupportable avec Will quand vous êtes allés à Vegas et il n’y avait “que” 15 heures de vol. Là, il y a en 14 et juste pour un vol, t’as envie de crever d’avance. Non pas de stress ou d’angoisse dans les airs mais d’impatience et d’agacement.
En voyant les places, t’as boudé un peu. “J’ai pas de vue sur l’extérieur.” t’es un oiseau. Tu n’as pas l’air ocmme ça, mais tu peux passer du temps à observer le ciel. Au moins, ça t’aurait occupé. Alors que là, les visions qui s’offrent à toi est une paire de vieux et une paire de jeunesse. Et Jordan. Heureusement qu’il y a Jordan. C’est une belle vision et tu te rappelles que tu n’as pas à l’abandonner à l’aéroport, cette fois-ci. Alors que t’en prends conscience (pour la énième fois), tu t’accroches à son bras comme le petit koala australien que tu es en le serrant fort dans ton étreinte. En plus, ton partenaire n’a pas ramené son ordinateur. Pas du tout du tout. Tu as cru qu’il plaisantait quand il te l’avait dit mais quand tu l’as vu l’abandonner chez lui avant de partir, tu as été surprise. Il compte vraiment en profiter ; du séjour, de ses amis, de la musique et de toi. Alors non, ça ne t’a pas dérangé qu’il travaille à Elimbah. Tu respectes son travail, après tout. Et dans le fond, c’est drôle de chercher à le déstabiliser et d’attirer son attention. Lui faire du charme perpétuellement, l’aguicher et le séduire le plus innocentement du monde (ou pas). T’aimes bien faire ça. T’es une petite lolita dans le fond et attiser l’appétit de son compagnon est un plaisir sans fin.
« Damn. J’aurai du prendre mon wombats. Quoi que. Ça serait prendre le risque de le perdre. » vos regards sont sur le petit gosse là-bas, loin mais proche quand même parce que le bidule réussit à vous balancer des peluches. C’est le début de la domination, ça ; les joues bien remplies, la bouille toute mignonne mais le regard malicieux, qui chouine pour l’attention et qui rit quand tu lui tires la langue - ça te rappelle personne, Birdie ? Shut up. T’aurais dû demander des cachets pour dormir. Le trajet aurait été moins là. Parce que regarder 14h de films - premier vol! - c’est beaucoup trop pour toi. D’ailleurs, tu commences à somnoler légèrement sur le bras de Jordan quand ce dernier décide de bouger sous tes grommelements qui s’interrompent directement en voyant ce qu’il remonte dans ses mains. « On se met un film ensemble? » “T’essaies de m’attendrir avec des bonbons ? Parce que ça fonctionne. C’est la technique numéro une vers mon coeur.” t’exagères, oui, et alors ? Pas tant que ça, en plus ; il n’y a qu’à voir comment tu plonges ta main dans le paquet et que tu lèves ces jolies petites fraises sucrées posées sur ta paume vers tes yeux avec un doux sourire. “Hi, pretties.” t’aimes - t’adores, tu rafoles - des fraises tagada. Alors forcément, tu les mets une à une dans ta bouche sans prendre le temps de les savourer. Par contre, t’as les joues comme celles d’un hamster et c’est foutrement adorable. “Y a Mean Girls dans ‘eur ca’a’ogue ?” que tu demandes avec classe et élégance (non), la bouche remplie. “T’as dé’à vu Mean Girls, pas vrai ?”
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| | | | (#)Lun 20 Sep 2021 - 23:54 | |
| “J’ai pas de vue sur l’extérieur.” Tu fronces le nez et puis tu vas embrasser sa moue parce que 1) elle est adorable 2) t’es désolé de pas avoir taper dans le mil ce coup ci. Tu sauras pour la prochaine fois, le retour. Tu essayeras même de changer les sièges du prochain vol si vous pouvez encore le faire une fois que vous serez sur le sol avec de la connexion internet. Oh la vérité c’est que si tu veux là, tu peux. Mais le Mega Octet d’internet dans les airs ça coûte un bras et c’est même pas sûr que ça fonctionne. Tu t’es déjà fait avoir par le passé. C’est si lent tu t’arraches tous les cheveux avant même d’avoir la page désirée affichée.
“T’essaies de m’attendrir avec des bonbons ? Parce que ça fonctionne. C’est la technique numéro une vers mon coeur.” Tu souris de l’entendre dire et de la voir faire. Ça fait bien longtemps que tu sais son attrait pour les fraises tagada mais tout porte à croire que seulement aujourd’hui tu lui fais l’honneur d’en avoir avec vous. “Hi, pretties.” Elle leur parle comme tu le fais envers ses boobs. Tu trouves ça adorable af. Elle se goinfre et tu vas replonger ta main dans le paquet avant qu’elle ne mange tout. Note pour la prochaine fois, prendre deux paquets. Ou trois. Tu proposes de voir un film avec elle. “Y a Mean Girls dans ‘eur ca’a’ogue ?” Tu avales ce que tu as dans la bouche alors que tu souris de la voir comme ça. Tu la trouves si cute que t’as même pas fait attention à ce qu’elle a dit. “T’as dé’à vu Mean Girls, pas vrai ?” Mais elle te fait un petit rappel aussitôt.
« Nope. » T’es presque sûr qu’elle va te frapper car tu sais que c’est un classique mais pour une raison que tu ignores, tu ne l’as jamais regardé. Jamais eu l’occasion. Jamais pensé. « Si je te donne tout le reste des fraises tu ne me renies pas ? » Tu la regardes l’air de dire oops. « Est-ce que tu as vu Coyote Ugly? » Car ça c’est un de tes films favoris que tu as vu un milliard de fois et tu espères de tout ton coeur qu’elle ne l’a pas vu. Histoire de pouvoir la contrer là dessus. « J’ai du brownie dans le sac. » Que tu ajoutes pour essayer de l’amadouer. Est-ce que ça va fonctionner ? Tu sais pas. Mais déjà tu fais une croix sur le reste des fraises tagada parce que tu sais avant tout qu’elle va aimer ce geste. Et l’aimer, ça oui tu l’aimes. Tu lui donnerais bien des choses que tu aimes juste pour la voir elle et ses yeux briller.
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| | | | (#)Mar 21 Sep 2021 - 6:56 | |
| « Nope. » il a été distrait par ta cuteness overload mais maintenant, Jordan peut admirer tes traits faciaux qui se scindent dans une expression outragée. Du flanc, du faux, du jeu mais l’idée reste la même. “T’as pas VU Mean Girls ?” certes, ce n’était peut-être pas son genre quand il était plus jeune mais quand même, ce film reste culte à tes yeux, une véritable institution. Dire que tu n’as pas essayé de faire venir la vraie mode des tee-shirts coupés au niveau du soutien gorge serait mentir ; mais tu n’étais plus au lycée à ce moment-là donc les gens te regardaient étrangement. Ce qui ne change pas de d’habitude, ceci dit. « Si je te donne tout le reste des fraises, tu ne me renies pas ? » tu plisses les yeux vers ton partenaire, te demandant la démarche à suivre. Parce qu’après tout, Jordan reste bien trop adorable et beau et charmant pour que tu le renies. Mais, si c’est pour avoir un paquet de fraises tagada entier, il faut bien faire des sacrifices. “Je vais essayer.” que t’affirmes avec suspicion - t’es vraiment ridicule mais où serait le fun, sinon ? Vous êtes coincés pendant la moitié d’une journée dans un avion, autant essayer d’alléger l’atmosphère. Ce n’est pas comme si vous avez mieux à voir pour l’instant.
« Est-ce que tu as vu Coyote Ugly? » non, ça ne fonctionnera pas car t’as déjà la main sur le paquet pour le lui voler. “Nope. Mais le nom est fun.” tu en as vaguement entendu parler mais ta patience a raison de toi pour les films ; tu n’en as pas beaucoup pour rester assise dans un fauteuil - imaginer l’enfer que la pauvre petite créature est en train de vivre, on pourrait presque être désolé pour elle. « J’ai du brownie dans le sac. » okay, il est clairement en train de t’amadouer d’une façon ou d’une autre - ça pourrait mieux fonctionner si Jordan te proposait de s’envoyer en l’air dans tous les sens du terme, queen Britney serait si fière de vous. Tu poses une main sur sa cuisse après t’être enfilée d’autres fraises dans le gosier. “Les fraises me suffisent pour l’instant mais ne t'arrête pas pour moi.” si ton partenaire a envie de se mettre quelque chose sous la dent, t’es loin, très loin d’être de ceux qui vont le stopper. “J’ai aussi pris des trucs, t’inquiète pas.” après tout, t’as déjà voyagé aussi - sûrement moins que Jordan, certes, mais tu as ton sac à dos défraîchi multicolore à licorne, avec des pin’s dessus - dont celui de Gryffondor et même un de Britney, un sac que tu as depuis que t’es arrivée à Brisbane et qui traîne toujours quelque part. Il y a même une petite peluche de licorne arc-en-ciel accroché, sans oublier une trace de crayon qu’un pote d’Asher a fait sans faire exprès quand t’étais à Melbourne et qui t’avais faite hurler comme pas possible - t’es la seule à pouvoir martyriser tes objets, tout comme tes proches. Et dans ledit sac, t’as la bouteille d’ice tea, une d’eau, des gâteaux (chocolat noir seulement), un carnet avec stylo et t’as craqué pour des bonbons coca à l’aéroport. Et un magazine de découverte. T’espères toujours voir le nom d’Elwyn quelque part.
Tu prends d’ailleurs ledit sac pour y chercher tes écouteurs tout en t’installant un peu mieux, le paquet de fraises posé sur les cuisses de Jordan qui est bien plus stable que toi qui te dandine dans tous les sens. L’avantage (ou pas) d’être petite, tu supposes, car tu ne t’ai pas gêné pour ôter tes chaussures afin de pouvoir profiter pleinement de l’espace sur ton siège - et aussi pouvoir te lover comme il faut contre ton partenaire. Tant pis si les vieux d’à côté jugent, tu les emmerdes superbement. Tu sors aussi tes lunettes pour les mettre au bout de ton nez avant de tirer et d’enrouler tes écouteurs autour de ta main. “Au moins, on va être occupé au moins pendant les 4 prochaines heures. Bon dieu, comment tu fais pour supporter ça plusieurs fois dans l’année, sérieusement ?” tu replis tes jambes sous tes fesses, tu utilises Jordan en guise d’oreiller après avoir branché le fil de tes écouteurs et tu reprends ton paquet, attendant sagement le film pour t’en servir en guise de pop corn. “Déjà que Vegas avait été affreusement long, alors là… Londres a intérêt à être clinquant et magnifique pour qu’on passe une journée entière en l’air pour y aller. C’est complètement barbare.” oh la drama. Tu ne peux pas t’empêcher de tourner ton visage vers lui, ton nez contre sa mâchoire et ton sourire contre son cou. “Heureusement que s’envoyer en l’air demande moins de temps et d’argent.” tu te mords la lèvre mais cela ne suffit pas pour retenir ton gloussement alors que t’embrasses ton épaule.
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| | | | (#)Mar 21 Sep 2021 - 14:41 | |
| “T’as pas VU Mean Girls ?” Help. Tu sentais que c’était un affront et elle te le confirme de tout les pores de son être. Tu as déjà une petite liste de chose en tête pour l’amadouer et qu’elle oublie bien vite cette faute. “Je vais essayer.” Ça a l’air de fonctionner de passer ça sur la bouffe, ou plutôt sur les fraises tagada. Pas sûr que ça marche sur autre chose. Tu sais pas. Tu tentes toujours avec la bouffe parce qu’il parait que c’est vraiment un des trucs préférés de la plupart de l’humanité. Tu comprends jamais mais tant que ça fonctionne ça fait bien ton affaire.
“Nope. Mais le nom est fun.” « T’as pas VU Coyote Ugly? »
Que tu réponds en mettant tout ton coeur à l’imiter et également à ne pas lever ton poing en l’air en signe de victoire. Tu es bien trop heureux qu’elle ne l’ait pas vu. C’est un film culte pour toi mais très clairement y’a pas les mêmes intérêt qui sont présentés dans chacun des films et certains traits de vos personnalités ressortent indéniablement. “Les fraises me suffisent pour l’instant mais ne t'arrête pas pour moi.” Ah oui ça les fraises tu vois bien que ça lui suffit, elle arrête pas de les engloutir. Elle va se remplir l’estomac et aura l’air d’être enceinte de quelques mois. T’abuses un tout petit peu mais si vous pouvez utiliser ce détail pour passer devant tout le monde ou avoir des trucs en plus, tu le ferais. Ce voyage est très long, tu penses que vous méritez un petit quelque chose de plus. “J’ai aussi pris des trucs, t’inquiète pas.” T’espères que c’est du chocolat et des trucs sucrés sinon tu t’en fou. Si elle te sort son meilleur sandwich ou des chips meh. Tu sais qu’avec Birdie tout est toujours possible.
Elle se penche pour prendre son sac, ta main qui se retrouve par hasard sur les fesses de ton oiseau. I’m supporting her. Mais oui Jordan, comme si elle allait tomber ou un truc du genre ? Exactly. Elle t’utilise comme support avec ses fraises déjà, ok, ton cheminement de pensée n’est pas si stupide. “Au moins, on va être occupé au moins pendant les 4 prochaines heures. Bon dieu, comment tu fais pour supporter ça plusieurs fois dans l’année, sérieusement ?” Elle se recale bien alors que ta main toujours autour d’elle, se retrouve sur sa cuisse. Peut être même qu’on pourrait dire qu’elle est sous sa jupe mais… Faut dire qu’elle est courte cette jupe aussi. The best skirt from Australia. “Déjà que Vegas avait été affreusement long, alors là… Londres a intérêt à être clinquant et magnifique pour qu’on passe une journée entière en l’air pour y aller. C’est complètement barbare.” Tu la regardes en souriant, elle a vraiment du mal avec la longueur du voyage. Imma eat her. “Heureusement que s’envoyer en l’air demande moins de temps et d’argent.” Son visage contre le tiens, tu la serres un peu plus contre toi, ayant très bien entendu ce qu’elle vient de dire. « D’hab j’ai mon ordi et je travaille du coup que je sois ici ou n’importe où… » Tu hausses les épaules. C'est un détail pour elle mais pas pour toi. Et tu te sens réellement à poil de ne pas avoir ton ordi avec toi. Elle risque de l'entendre souvent pendant le séjour. « … ça revient au même. Le temps passe vite. » Parce que t’as la chance de ne pas avoir besoin d’internet pour une importante partie de ton job. Tu es limite plus productif de cette façon là car personne ne peut te contacter de part le manque de réseau. Tu restes un des maîtres à ne pas être trop distrait par ton téléphone quand tu es à fond dans un projet. Il est même parfois carrément éteint. Ta main qui caresse la cuisse de ta partenaire. Celle ci même qui n’est plus trop visible d’ailleurs car sa jupe est revenue par dessus. « Mais t’avoir à côté qui tire la tête c’est distrayant aussi… » Tu tends ton cou pour aller déposer un baiser sur son front. « Are you part of the mile-high club already…? » Ta main qui attrape un peu plus sa cuisse après ces mots que tu as murmuré contre elle.
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| | | | (#)Mar 21 Sep 2021 - 22:39 | |
| « T’as pas VU Coyote Ugly? » Il t’imite et tu tires la langue ; son imitation est grotesque, tu t’insurge et tu vas lui foutre ton poing dans son épaule en faisant la moue. Mais intérieurement, tu souris et t’es contente de voir que vous êtes aussi doués l’un comme l’autre d’être aussi idiots. Vous vous amusez comme des adolescents, vous agissez comme des adolescents et tu ne vois aucun problème ni inconvénient dans ce schéma. “Okay, okay, balle au centre, match nul, on va s’éduquer tous les deux.” de toute façon, vous êtes bloqués dans un oiseau mécanique pendant un nombre conséquent d’heures - tu ne préfères même pas regarder car tu pourrais être cette chieuse de gosse qui demande toutes les cinq minutes “quand on arrive ?” et même la patience légendaire de Jordan ne pourrait pas supporter ça. Alors deux films à voir, c’est bien. D’autant que t’as déjà lu ton magazine en long et travers, manque plus que le large - les sudokus t’ont lassé et ton téléphone (et tes yeux) recharge après avoir abusé de divers candy crush et de coloriage virtuel. Alors tu n’as rien d'autre à faire maintenant que te prélasser contre la silhouette de ton partenaire pour regarder deux films qui ne vont pas vous demander trop d’activité cérébrale - tant que le temps passe, c’est le plus important.
Tout comme le contact que Jordan garde sur toi, malgré tes mouvements ; le changement de trajectoire apprécié et appréciable. Qu’il cherche le contact lui aussi te fait sourire tout en mettant du baume à ton cœur. Il le fait très souvent, et sans s’en rendre compte, mais c’est justement là toute la beauté de votre histoire. Vous êtes juste vous et sans vous en rendre compte, vous êtes aussi compatibles que différents mais dans une symbiose extraordinaire. « D’hab j’ai mon ordi et je travaille du coup que je sois ici ou n’importe où… » Jordan t’épate mais est-ce que tu n’es pas la même quand t’es plongée dans quelque chose ? Dans un projet ou dans un texte ? Tu oublies à quel point être passionnée peut demander du temps et de l’énergie - mais comme c’est une passion, tu ne le vois pas. « … ça revient au même. Le temps passe vite. » tu fais la moue songeuse avant de secouer la tête. “That’s fair.” même si dans le fond s’interroge toujours une petite voix qui se demande pourquoi et comment malgré tout. Mais tu supposes que Jordan se déplaçant soit pour le fun soit pour le travail, souvent les deux combinés, ce n’est que du plaisir en général donc moins de contrainte dans la tête. Outre sa phobie de l’avion, cela va s’en dire. Tu es d’ailleurs plus surprise de voir que ton partenaire arrive plutôt bien à se contrôler ; il t’avait semblé plus soucieux le jour où tu l’avais emmené à l’aéroport. Est-ce que c’est parce que t’es avec lui ? Que ce soit le cas ou pas, tu aimes bien le penser et le croire alors tu décrètes que oui. Peut-être que tu lui demanderas quand vous serez arrivé à Londres ; faire un rappel de sa peur de l’avion quand vous êtes déjà dans ledit avion, fausse bonne idée.
« Mais t’avoir à côté qui tire la tête c’est distrayant aussi… » “Qui tire la tête ?” genre, comme si tu n’avais pas ce sourire con qui revenait toutes les dix minutes et l’envie perpétuelle d’aller chercher quelque chose à tenir ou te coller contre depuis que vous êtes dans les airs. “Au moins, je suis pas comme ce gosse là-bas qui passe son temps à faire semblant de pleurer. Espèce d’égocentrique.” que tu dis en regardant l’adorable mais bruyant petit bébé - c’est un bébé, Birdie, il ne fait pas semblant - si si, parce que c’est malin, ces petites bestioles, il ne faut pas croire. Sous leurs airs de grosses joues d’idiots et de regards innocents se cachent de véritables petits monstres. « Are you part of the mile-high club already…? » il t’embrasse tendrement le front - comme une gosse, en somme - et deux secondes après, il t’allume. Si tu en juges par le positionnement de sa main qui ne cesse de caresser ta cuisse, frôlant l’indécence publique, et sa question prononcée si basse, c’est clairement un abus de pouvoir et de faiblesse qu’il opère. Tu mords ta lèvre en relevant la tête vers lui. “T’es le passage d’entrée de ce club ?” tu n’as jamais eu l’opportunité de t’envoyer en l’air dans les airs, ce qui est un drame en soi. Ce qui t’intéresse quand tu redresses ton buste contre le sien, ton bras autour de lui par l’avant de son tronc pour que sa main aille se poser tranquillement sur son flanc. Mais mettre tes pieds sous tes fesses te permettent de gagner de précieux centimètres pour aller croquer les lèvres de ton compagnon de tes (crocs) dents. “Are you ?” voilà une question intéressante alors que ta main descend gentiment contre le haut de son jogging. Quand tu vois la lueur brillante dans les yeux de Jordan, ça a tendance à ne pas te laisser indifférente - comme s'il y avait beaucoup de choses chez lui qui te laissent indifférente.
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| | | | (#)Mar 21 Sep 2021 - 23:16 | |
| “Okay, okay, balle au centre, match nul, on va s’éduquer tous les deux.” Ah elle aime pas quand tu rends la monnaie de sa pièce. Encore pire quand c’est par exactement la même façon qu’elle. En imitant très mal ses mots, ses mimiques. I’m good. Not really. Ca te fait gagner un coup dans l’épaule et la plus belle moue du monde sous tes yeux. Winning.
“That’s fair.” Tu hoches la tête avant d’aller doucement posé ton front contre le haut de sa tête brièvement. Ta main qui est toujours bien sur le trop haut de sa cuisse à même la peau. T’es vraiment trop bien installé là. Tu te rends pas compte de ce que vous pouvez éventuellement renvoyer comme image. La lumière est très tamisée, vous ne faites pas de bruit, ça passe crème. “Qui tire la tête ?” Elle est outrée par les mots que tu as utilisé et ça te fait beaucoup sourire ça aussi. “Au moins, je suis pas comme ce gosse là-bas qui passe son temps à faire semblant de pleurer. Espèce d’égocentrique.” Tu te mordilles doucement la lèvre inférieure alors que tu l’observes faire une compétition avec un bébé qui n’a rien demandé. Too adorable dkghdjkfhgsd. Ta main qui se contracte un peu plus sur sa chaire. Mine. Tu embrasses son front en lui murmurant une question simple. “T’es le passage d’entrée de ce club ?” Tes lèvres qui forment un sourire en coin alors que tu comprends qu’elle attend après toi pour entrer dans le club. Sweet. Parce que tu connais ton oiseau, elle va forcément vouloir avoir sa carte de membre. Tu es tout à fait le passage d’entrée au club. Ta question n’était pas du tout innocente.
Elle se redresse pour mieux t’observer ? Pour mieux te toucher ? Tu sais pas, mais elle se repositionne mieux et tu trouves ça cute. Dis moi quand tu ne la trouves pas adorable Jordan ça ira plus vite. Elle vient s’emparer de tes lèvres plutôt sauvagement. Ce qui te fait un joli effet supplémentaire. “Are you ?” Bien sûr qu’elle te retourne la question. « Yeah. » Bien sûr que tu fais déjà parti du club. « I used to be very easy to get. » Avec de parfaits inconnus. Des simples regards qui se croisent et qui en disent long ont suffit plusieurs fois à avoir raison de toi. Tu sais pas si Birdie arrive à t’imaginer de la sorte quand elle te connait tel que tu es maintenant. Vraiment très différent de ton toi d’avant vis à vis des relations sexuelles. Ca ne fait que deux ans que tu as remis le pied à l'étrier et tu te contentais de partenaires de jeux récurrent car t'as une flemme monstre autrement. Car ça te dérange pas de rester sans tirer un coup si personne n'est disponible. Sauf que maintenant t'as le buffet à volonté avec Birdie. Tu serres un peu plus ta main sur elle. « Toi et ta jupe vont faire parti du club real quick. » Parce que tu trouves que c’est bien trop facile d’accéder aux parties qui comptent pour entrer dans le club sélect. « You felt it, didn’t you? » Ta main qui cette fois ci en toute conscience se glisse plus haut sur sa cuisse encore. Le bout de tes doigts qui passent sous son sous vêtement car oui, madame en a encore mis un. Tu commences à t’habituer à ces obstacles constant. Ta vie est si dure Jordan.
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| | | | (#)Mer 22 Sep 2021 - 13:45 | |
| Jordan a le sourire au coin qui veut tout dire. Si ses caresses ne sont pas suffisantes pour comprendre la tournure de votre moment, sûr que son expression faciale combinée à sa question lubrique suffisent pour mettre sur la trajectoire. Heureusement que le ciel t’a béni d’un esprit aussi tordu que le sien - même si à ton sens, il n’y a aucune folie à répugner quand on agit simplement sous l’émotion d’un cœur amoureux et d’un corps désirant l’autre à chaque opportunité. Il ne t’en faut pas beaucoup pour monter au créneau et Jordan le sait très bien. Tu ne fais rien pour le contrer de toute façon. Ta jupe n’est pas un appel aux vices, c’est un souci de confort ; mais si Jordan souhaite devenir coquin et téméraire à des kilomètres du sol, ce n’est pas toi qui t’en plaindra. C’est qu’il va bien, il a l’air d’aller bien, et que toi aussi, ça te distrait beaucoup, à en juger par ton propre sourire qui perle sur tes lippes. « Yeah. » “Really ? ” tu ne sais pas pourquoi l’information te surprend. Elle ne devrait pas, pas après les coins téméraires où vous avez été délicieusement fourbes de vos attributs. Still more to try. C’est certain que vous n’avez pas exploré un tiers de vos capacités.
« I used to be very easy to get. » t’es encore plus curieuse sur ce point-là. Jordan t’a déjà raconté qu’il a eu une période de son existence où il n’avait aucune estime pour lui. Ce qui te semble difficile à comprendre tellement qu’il paraît plus calme et posé aujourd’hui - dans la mesure du possible. Tu essaies de te rappeler de votre première (vraie) rencontre car t’es à peu près certaine qu’il était en pleine période à ce moment-là. Même si tu ne te rappelles pas de l’année exacte, vous étiez sérieusement plus jeune. “What about now ?” tu te rapproches contre sa mâchoire, ta main déviant de plus en plus bas. “You gonna be hard to get ? ” ta voix feutrée pour ne pas outrer les oreilles de vos voisins plus âgés - quand bien même vous pourriez les faire fantasmer sur leur jeunesse perdue. « Toi et ta jupe vont faire parti du club real quick. » “You think ? ” « You felt it, didn’t you? » oh. Ce que tu sens, ce sont ses phalanges qui glissent, qui parcourent, qui se faufilent subtilement mais sûrement sur ton épiderme, qui remonte sous ta jupe. Et ça te fait frissonner, il ne faut pas le cacher. Quand Jordan commence à être insolent comme ça, ça te donne chaud, et ça te donne envie de continuer à baisser ta main jusqu’à ce qu’elle se pose sur son entrejambe sans aucune pudeur. Mais vu comment t’es collée à lui, les jambes repliées sous tes fesses et les genoux contre ses cuisses, ça passerait plutôt discrètement. Surtout que ce n’est pas le grand éclairage, que tout le monde est soit comateux et/ou fatigué, occupé à se distraire autant que vous. “C’est quoi, les conditions ? ” demande la maligne au visage d’ange alors que les doigts appuient doucement sur son entrejambe - just checking if everything is here. Oui, bien sûr. C’est vous qui volez, pas les bijoux à Jordan. Ni ta culotte, pour l’instant - et ça, c’est avec un sourire amusé que t’y penses. Parce que ton partenaire a toujours une réaction quand il te surprend avec, comme si c’est une habitude. Sorry not.
Et sinon, ces films, mmh ? Shut up.
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| | | | | | | | (#)Mer 22 Sep 2021 - 19:47 | |
| « Gonna be hard, full stop. » “Good to know.” objectif premier. En tête de liste. La priorité absolue. Tu lui as tendu une perche, il l’a prise, tu es très fière de lui. Il a su lire dans ton esprit, vous voyagez sur les mêmes ondes quand il s’agit de vous faire plaisir - quand il s’agit de faire plaisir à l’autre sûrement. Une compétition qui n’en est pas vraiment une car vous êtes tous les gagnants et les perdants. Aussi faibles et acquis l’un comme l’autre, aussi ambitieux et téméraires malgré tout dans vos gestes avec pour unique objectif de vous prouver que jamais vous ne vous lassez de l’autre. « I’m sure. » une autre réponse dans ces conditions n’aurait pas été engageable, plausible et tolérée. Tu préfères demander juste pour le plaisir d’entendre Jordan te confirmer qu’il va prendre le risque et, mieux, te montrer la voie - chose que t’aurais pu faire toute seule mais si quelqu’un d’habitué peut montrer les choses à faire ou non, tu ne vas pas cracher dessus.
« Do I really need to explain you how sex works? » “Yes, please. I’m such a virgin up here...” tu feins ton air le plus innocent et mielleux, celui où tu regardes par-dessous tes paupières, la tête à moitié baissée. Tu minaudes à l’extrême, la vierge Birdie n’existant que dans ta tête car la terre entière, voire la galaxie, est au courant que tu ne l’ai pas. C’est le meilleur professeur du monde et il sera certain que ce sera le cours le plus attentif de ta vie ; tu risques même de lever la main pour les travaux pratiques. A moins que ta main reste plutôt en bas parce que c’est là que se passe le cours et l’action. Vous êtes vraiment stupides, parfois. And I love it.
Et t’insistes furtivement parce que tu veux que Jordan dise. Tu veux qu’il parle, qu’il murmure, qu’il te rebrousse les poils juste en évoquant ce qu’il a en tête, sur sa stratégie, sur ce qu’il compte faire. Ce qu’il aimerait faire. Le faire s’exprimer quoiqu’il arrive, sa voix pouvant te provoquer beaucoup de choses en toi sans le moindre d’efforts. Sous ses airs de bad boy tatoué et son visage d’ange en plus de son caractère d’enfant de coeur, c’est une passion dévorante que tu as pour ce foutu charmeur qui place ses phrases comme il faut. Et où il faut. « Me inside you. Any way you want. Above the clouds… » comme dans le creux de l’oreille, d’une voix voilée, appuyée d’un mordillement que tu ressens contre ton lobe, tout comme la vague de chaleur qui te fait vriller de l’intérieur. « The toilets in the end of the aircraft seems to be the most isolated ones… » c’est qu’il y a déjà pensé, en plus, le grand malin. « You go and I join you? » t’as fini de jouer les mijaurées quand tes prunelles se dressent contre les siennes après qu’il t’est embrassé la tempe - c’est adorable au milieu de cette tempête décadente. « I’ll take your panties off with my teeth… » tu prends une inspiration tout en mordant tes lippes entre elles, commençant à te recalibrer sur ton siège. Ton cœur bat fort, sous l’excitation de ton envie mais aussi de la folie à venir parce qu’évidemment que tu vas y aller. Il vaut mieux que ce soit toi la première, de toute façon, car tu n’es pas connue pour ta subtilité ni ta discrétion.
Ta main toujours sur lui l’empoigne fermement alors que ton buste se colle de nouveau contre lui. “I’m gonna go and I’m gonna wait and you better hurry the fuck up.” Tu masses légèrement ses jolis bijoux de l’extase alors que tu croques sa mâchoire. “You fucking lil shit, so vicious and cheeky. You’re the worst.” and I love it as much as I love you. Il est absolument parfait pour toi, tu t’en émerveilles à chaque fois, même là alors que tu te lèves en prenant (trop) soin d’abuser de lui passer devant, prenant le soin de passer au-dessus de ses grandes jambes devant lui. “Sorry, it’s so tight.” que tu murmures doucement alors que t’as de la place, le timbre taquin et le sourire pareillement. Tu n’es pas désolée du tout, même si tu te frustres aussi dans ta manœuvre à ne pas l’embrasser une seule fois. Mais si vos lèvres se seraient touchées à ce moment-là, ça aurait été tellement décadent que vous auriez pu vous faire virer de l’avion en plein vol.
C’est dommage que l’arrière est dans votre dos car tu aurais pu faire un petit numéro à Jordan en défilant dans l’allé central ; mais tu restes sage - pieds nus, mais sage. Tu attends même patiemment que les toilettes se libèrent avant d’y rentrer à ton tour et attendre de nouveau. Tu te sentirais presque dans le clip de Britney, Toxic. Autant dire qu’au moment où t’entends des faibles coups à la porte, tu n’attends pas dix ans pour ouvrir ladite porte. “Too long enough.” il pourrait même s’être écoulé qu’un millième de seconde que ça aurait de trop pour toi. Cela justifie sûrement ton empressement à passer tes bras autour de son cou pour l’abaisser contre toi et attraper ses lippes dans une étreinte sauvage - après avoir bien refermé la porte à clé car il ne faudrait pas abuser encore plus. Il va falloir te rappeler d’être discrète, Birdie. Vu les soupirs d’aise que t’as déjà alors que vos langues dansent joyeusement entre elles, ce n’est pas gagné pour que tu apprennes cela aussi aujourd’hui.
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| | | | | | | | (#)Jeu 23 Sep 2021 - 18:56 | |
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Ce n’est pas sérieux. Ce n’est pas correct. Les lois de la bienséance sont en train d’être trouées, percées, brisées sans aucune impunité. Les mains parcourent, les membres retiennent, les souffles s’expient et c’est une danse connue, apprivoisée depuis des mois, mais l’endroit rendant le moment plus unique encore. Un goût de danger et de sauvagerie, mélangé à la nouveauté et l’excitation venant avec, c’est doux et piquant à la fois. Autant que les langues se chevauchant et s’humidifiant, se cherchant et se caressant, le reste des silhouettes s’appelant comme des chants à faire perdre la tête jusqu’à ce qu’une action soit fête. Les fesses posées sur le lavabo, inconfortable au possible, les maux qui passent au dessus de la tête parce que c’est bon, c’est délicieux, et quand il prodigue les premiers soins, toujours les plus vitaux, c’est absolument exquis. Le poing vole contre la bouche, la main ne suffisant pas pour contrôler les doux sons qui parcourent les cordes vocales d’un oiseau en plein vol. Chaque touche, chaque sensation, chaque geste sont fait pour tenter, pour séduire, pour mettre l’autre à genoux ; c’est un succès autant qu’un échec, aussi fort et faible, un parfait équilibre de deux entités qui continueront à danser dans cette pièce exigue où le prolongement risque de créer interrogations et/ou sourires de coin de l’autre côté de la porte. Ne sont pas sots les membres du personnel, ni les passagers qui sont proches. Mais vous êtes isolés, vous pensez être discrets et même si vous ne l’êtes pas, qu’importe. Trop extasiée pour s’en soucier, trop envieuse pour s’en préoccuper. Surtout quand c’est aussi sauvage qu’ardent où il n’y a pas de place à la réflexion, mais à l’instinct.
L’instinct qui fait place à la satisfaction quand le dernier râle est étouffé contre l’épaule, dents serrés contre la chair de ton partenaire, n’écartant cependant pas les jambes pour le libérer. Vibrante, ronronnante, comblée, c’est un baiser qui suit la morsure, pour apaiser autant que s’excuser, avant de relever le buste pour frôler sa bouche, chercher la dernière goutte de chaleur et de désir alors que t’espères, oh t’espères avoir les traces de ses doigts sur tes cuisses. Tant pis si ça, ce n’est pas discret. Sienne autant que sien, appartenance affirmée et convaincue au fur et à mesure du temps, le coeur qui trépigne et qui joue à la mesure de votre attraction et de votre tendresse grandissantes. Il se calme, cependant, il devient plus sage ; mais le rouge sur les joues ont plus de mal à s’atténuer alors que les pieds touchent le sol et que tes doigts se chargent de remettre tes vêtements correctement. Y compris ton sous-vêtement. “Don’t pout.” l’intonation malicieuse, adorabilité totale sur tes traits de poupée, dévouée à l’observation des traits soigneux et beaux de ton compagnon que t’aime si fort et si bien. “You’re extraordinary, my love.” le compliment sur le bout des lèvres qui vont se déposer sur son hoodie magique à défaut de ne pouvoir atteindre l’apogée de son visage anguleux, finement dessiné. Elle a été savourée, chaque millimètre, mais le manque crée l’envie, c’est bien connu. “Merci pour la leçon. Ne pas hésiter à faire une révision de temps en temps. J’ai jamais été une très bonne élève.” les phalanges glissent fourbement sous son sweat alors que le sourire malin perle ; rassassiée mais jamais pleinement, tu seras sage, tu le promets.
Assez pour les prochaines heures en tout cas où vos films respectifs vous servent d’excuse pour passer le temps et vous éduquer l’un l’autre. Ainsi que le bras puis le torse de Jordan qui devient ton oreiller officiel, son bras autour de toi alors que tes yeux ne quittent pas l’écran. “I guess I understand why you like that movie.” tu commentes doucement alors que Violet évoque sa peur de monter sur scène mais qu’elle aime créer des chansons. La main serre l’autre et la tête se penche en arrière pour regarder ton musicien à toi avec un petit sourire de coin. “Songwriter, doesn’t like to go on stage, pretty fierce girls…” okay, la dernière réflexion est peut-être plus pour toi que pour lui. Tu apprécies ce que tu vois. Les idées ancrées dans la tête alors que tu embrasses son cou avant de te repositionner, l’attention de nouveau sur l’écran. Oh oui, ça te donne des idées, clairement. |
| | | | (#)Ven 24 Sep 2021 - 17:10 | |
| Tes yeux ne sont jamais trop longtemps loin de son visage car c’est un bonheur de la voir prendre son pied. Incroyable de la voir poser sa main sur ses lèvres pour que ses gémissements soient atténué. Ça ne sonne que comme un appel à y aller encore plus intensément si tu peux. Elle finit par y mettre le poing et tu te sens bien satisfait de la voir perdre autant le contrôle. Tu donnes beaucoup de ta personne faut dire, mais c’est aussi bon pour elle que pour toi. Tu es un giver. Quand tu aimes, c’est l’autre qui t’importe en premier. Tu ne penses pas qu’elle sache combien elle te donne, combien t’as de plus en plus besoin d’elle. Tu ne le lui diras pas beaucoup trop inquiet que ce genre d’information ne lui fasse peur car c’est le cas pour toi. Tu n’aimes pas être dépendant de qui que ce soit mais Birdie est en train de changer tout ton monde. Pour le meilleur. For now. Tu ne dis peut être pas toute l’étendue de ce qu’elle représente pour toi mais grand dieu tu le montres physiquement d’une façon ou d’une autre parce que tu ne sais juste pas être faux. Parce que tu ressens trop aussi. Ton regard sur elle en dit beaucoup. Sûrement comme ça que vos potes se sont rendu compte de votre mascarade en premier.
“Don’t pout.” Qu’elle te dit alors qu’elle remet le petit bout de vêtement que tu as bien martyrisé. Tu fais claquer tes dents en avançant brièvement et furtivement ton visage vers le sien. Comme si tu étais en train de la menacer de la mordre. Comme si ça allait lui faire peur vu tout ce que tu as mordu a bien des reprises juste dans ces dernières minutes là. “You’re extraordinary, my love.” Tu mords mais tu embrasses aussi. Le chaud, le froid, le doux, le fort, ça vous résume bien. Elle taquine et elle complimente derrière. Elle est toute calée contre ton hoodie et t’as une main qui va aussitôt sur ses fesses. « You too. » Tu la serres un peu contre toi même si tu te dis que vous pouvez faire ça dehors. Les gens qui attendent, s’il y en a, ne seront pas à une minute près. “Merci pour la leçon. Ne pas hésiter à faire une révision de temps en temps. J’ai jamais été une très bonne élève.” Tu ris de l’entendre. « Une révision. On dirait t’es une voiture. » Tu vas mordre sa pommette because you can. « Nah you're not a car, you're a fucking fierce bird. » Puis tu reprends. « Wanna do this more ? Follow me on all of my trips then. » Tu lances ça comme ça - l’air de rien. Mais y’a une véritable demande sous cette phrase sorti de nul part sur le ton de l’humour. I’m dead serious. Faudra le redire sinon ça va faire comme pour ce voyage. Tu crois qu’elle a dit oui, mais elle ne te prenait pas au sérieux ou elle a oublié ou tu ne lui avais pas véritablement dit.
*** Calé l’un contre l’autre vous avez regardé les deux films que vous vous êtes jeté au visage coup à coup. “I guess I understand why you like that movie.” C’est sûr que ça doit être assez facile à s’en rendre compte quand on te connait un minimum. Birdie elle te connait bien plus que juste un minimum. “Songwriter, doesn’t like to go on stage, pretty fierce girls…” Tu tournes la tête vers elle alors que t’as un sourire amusé aux lèvres. « I am exposed. » Tu vas déposer un baiser sur son front alors que vous regardez la suite et fin du film. Tu n’as aucune idée de quel heure il est réellement, car le réel n’existe plus. Vous n’êtes plus en Australie, vous n’êtes pas encore en Europe, la moitié voir plus, de l’avion sont en train de dormir, alors vous restez sage et discret. Ou du moins, autant que vous le pouvez. Et oui, vous le pouvez. « Do I need to figure out why you love Mean Girls so much? » Que tu demandes, amusé. Tu la serres un peu plus contre toi alors que le capitaine annonce l’arrivée sur Dubaï. Premier vol de 14 heures bientôt terminé.
*** London, 8h25, 20 septembre 2021 C’est encore une dizaine d’heures plus tard que vous vous posez enfin dans votre chambre d’hôtel. Dans l’hôtel St Pancras. Celui là même. La date du jour est le 20 septembre et il est extrêmement tôt dans la journée. 8h du matin par là. Birdie a le nez dans son téléphone. C’est l’anniversaire de Will. Tu sais. Il est 17h à Brisbane et tu la laisses se gérer alors que tu enlèves tes chaussures, ton hoodie, ton pantalon de jogging et tu t’affales dans sur le lit. Prêt à te reposer quelques heures avant de sortir voir la ville avec ta moitié. Ca fait tellement du bien de s’allonger et d’être dans le confort absolue. Y’a pas de doutes que tu vas réussir à t’endormir un moment. T’es carrément mis en travers du lit les bras tendues mais tu vas choper un des coussins pour mieux caler ta tête. Tu soupires doucement, bien là. Content d’être arrivé. Ton stress de l’avion qui peut s’en aller pour une dizaine de jour maintenant. Tu es en sécurité ici. Sur la terre ferme.
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| | | | (#)Ven 24 Sep 2021 - 22:47 | |
| « You too. » approbation et signature partagées, souriante de l’entendre retourner un compliment dont tu n’en attendais rien d’autre que la simple envie de lui répéter à quel point il est incroyable. Les compliments coulent de tes lèvres d’une facilité déconcertante, autant de façons et de manières de lui sussurer ton affection intense envers lui dans des mots différents, de formes nouvelles. Aucune force à avoir, il n’y a rien de plus naturel à ton sens que de donner une saveur spéciale à chaque moment, de faire sentir que ton partenaire est aimé, que ses actions le sont autant que sa présence et puis, qui pourrait t’empêcher de le faire en premier lieu ? « Une révision. On dirait t’es une voiture. » le gloussement déferle, tu te sentirai presque idiote mais ton excuse est claire ; tu subis les vagues qu’il vient de te faire vivre à des milliers de pieds d’altitude. Que le ciel te pardonne. « Nah you're not a car, you're a fucking fierce bird. » again, pas les mots, mais les gestes. La chaleur de ses doigts contre toi, en toi vont te manquer, autant que ses dents qui ont décidé d’être mis à l’honneur ce jour. Oh que tu les veux, ses morsures. S’il a le talent de la délicatesse, Jordan a aussi celui de la passion et vous êtes si doués pour vous rejoindre où il faut quand il le faut que tu savoures avec dévotion quand sa casquette est retournée pour assouvir le fantasme de la parfaite mauvaise graine que Fisher peut être. « Wanna do this more ? Follow me on all of my trips then. » wait what ? La surprise est réelle ; l’expression faciale fait du mieux qu’elle peut pour ne pas trop t’exposer mais ton silence, ton incapacité à pouvoir émettre le moindre son happé par ladite surprise, est une preuve que Jordan vient de réussir l’impossible. La phrase balancée avec une nonchalante amusée mais dont tu restes stoïque un moment avant de réussir à décrocher un léger rire - nerveux, celui-là - tout en tapotant son épaule et embrassant son bras à travers son hoodie. L’invitation pour le suivre à ses déplacements est limpide et claire ; est-ce que seulement tu accepterais de tout quitter à chaque fois pendant des semaines quasiment tous les deux mois pour aller à droite et à gauche ?
**** « I am exposed. » la facilité de pouvoir déceler les attraits que ton compagnon a pour ce film n’est pas très compliqué. L’inspiration trouvée pour de futures soirées, de futures idées, tu conserveras dans ta cabosse ce détail afin de le ressortir dans les moments les plus opportuns. Après tout, tu pourrais très bien être une coyote toi aussi ; t’as l’attitude, la confiance en soi et le charme est aussi naturel que respirer pour toi. Et si cela permet à Jordan de vouloir de toi - à Brisbane ou ailleurs - tu ne vas pas cracher dessus. « Do I need to figure out why you love Mean Girls so much? » “Rachel McAdams. Porter du rose le mercredi. La jupe vintage. Et surtout… Les memes.” une passion commune dont tu es friande et dont tu blameras Will de t’y avoir plongé. “Et peut-être aussi parce que j’aurai bien aimé être aussi maligne pour mettre à mal les populaires de mon propre lycée.” si tu étais populaire et reconnue, ce n’était pas pour les bonnes raisons ; la folie cadburienne t’a fait du tort plus d’une fois mais ce n’est pas pour autant que tu l’as proscrit de ton être, bien au contraire. La preuve en est constante et tous les jours.
**** A peine arrivés sur le sol grisonnant d’Angleterre, les membres engourdis d’une fatigue cumulée à l’inconfort d’une journée entière de voyage (quasiment), ton esprit n’oublie cependant pas son devoir. Le courage de la lionne en toi doit sortir et il est temps d’affronter la réalité des choses ; tu n’avais pas souhaité envoyer un message à Will à Dubaï, sachant que la frustration de ne pas pouvoir avoir sa réponse dans les airs aurait été bien trop grande. Tu as déjà été assez frustrée de devoir tenir autant de temps assise. Tu n’as pas non plus souhaité le messager dans le taxi so british, tes yeux émerveillés de voir un paysage inconnu qui s’offre à toi. Et que dire de l’hôtel - non, l’Hôtel ? Si tu as été excitée comme une puce quand Jordan t’a donné le passe-droit de réserver la chambre de ton choix (et tu l’as remercié plusieurs fois, de la meilleure façon du monde, en tant que sa professional sex worker que tu es), tu as eu le souffle coupé en arrivant devant le bâtiment. Tu t’es sentie si petite, si intruse que ton trait forcé de bourge est pour l’instant aux abonnés absents ; c’est la gamine qui s’émerveille du double escaliers, des arches, des couloirs, de la tapisserie, de la décoration, des chemins de traverse.
Une fois dans la chambre, c’est près de la fenêtre que tu vas pour observer la rue. Devanture de la gare qui est dans la continuité, tu te mords la lèvre. “Une journée pour arriver ici, je ne le vis pas trop mal.” ne parlant même pas de la ville pour le moment, mais simplement de l’endroit où vous êtes. Le léger sourire de coin avant de te rappeler ; tu as un mari à célébrer. À distance, certes. Il risque de faire la gueule, certes aussi. Assise sur le canapé en face de la fenêtre, tu as le dos et la nuque baissés pour ta conversation. Si au début, tu te sens mal, la suite de la conversation te fait pester à voix basse. Jusqu’au moment où Will refuse même de te parler alors que tu aurais préféré une tempête au lieu du silence et de son gif que tu prends comme affront. Mais ce n’est rien comparé à l’absence totale de réponse suite à ton dernier message où t’exposes clairement qu’il te fait chier. Tu savais que Will n’allait pas sauter de joie de te savoir aussi loin de lui aujourd’hui mais t’espères qu’il ne va pas te faire un scandale - c’est en tout cas ce que son silence te donne comme impression. “Je crois que Will me fait la gueule.” tu grommelles tout en te retournant pour avancer dans la pièce. Quand tes yeux se posent sur la forme de Jordan allongé sur le lit, les jambres dénudées et sans son hoodie, tu te rappelles pourquoi t’es ici ; parce qu’il y a ton partenaire et qu’il t’a proposé un moyen de t’échapper de Brisbane qui est bien loin qu’Elimbah. Que c’est votre premier voyage ensemble, que tu ne souhaites pas voir ternir par l’ombre de ton meilleur ami. Tu as déjà Dan pour cela, tu n’as pas besoin de plus. Tu te mords la lèvre en t’asseyant sur le rebord du lit, une main sur une cheville de Jordan et l’autre qui s’occupe d’ôter tes chaussures. “Assez confortable pour vous, princesse au petit pois ?” que tu demandes, amusée, alors que tu grimpes sur le matelas. La position de ton partenaire ne peut que t'inciter à lui faire une petite tape sur les fesses avant de te lover sur lui emmêlant vos jambes nues et coinçant ta tête contre ses omoplates. Très confortable pour moi, en tout cas.” alors que tu te cales mieux sur sa silhouette en soupirant d’aise. Jordan est bien plus confortable et agréable qu’un siège d’avion ; tes fesses craignent déjà le trajet retour, c’est certain. Tu pourrais peut-être demander un massage à ton compagnon, non ?
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| | | | (#)Sam 25 Sep 2021 - 12:11 | |
| Tu le vois bien qu’elle est surprise par ta proposition lancé sur le fil comme ça. Si légèrement qu’on pourrait la louper mais vu sa réaction, elle n’a rien loupé. Vu son petit rire nerveux, elle a très bien entendu. Good. Du coup, vous changez de sujet, le plus naturellement du monde. Maybe it was too much. Peut être, mais sa réaction te prouve qu’elle le considère d’une certaine manière. Tu l’as touché. Elle ne s’y attendais pas. Une nouvelle preuve qu’elle ne se rend pas compte de combien tu la veux avec toi le plus souvent possible. Combien tu as besoin d’elle. Combien tu as peur que ça l’effraie et qu’elle s’éloigne. Mais ça ne va pas entaché ce voyage ci, pas maintenant en tout cas. Elle relève pas avec les mots et vu la réponse de son corps, tu vas lui laisser le temps d’y repenser ou d’oublier totalement.
*** “Rachel McAdams. Porter du rose le mercredi. La jupe vintage. Et surtout… Les memes.” Et surtout les memes. Le genre de phrase qui fait des étincelles dans ton esprit car les memes c’est la vie. Que ce soit un point si important pour elle est clairement une bonne chose. Tu as enlevé ton titre de meme lord dans ta bio instagram il n’y a pas si longtemps mais tu penses détenir ce titre. Tu la dévores carrément des yeux comme si elle venait de te dire la chose la plus chaude qui soit. Vraiment les mots sont aussi fort que son corps pour te faire réagir. Toi qui n’arrêtait pas de te dire que tu ne retrouverais jamais quelqu’un où ça colle en tout point après avoir perdu Rosa… Tu t’étais bien trompé. Il suffisait d’être patient et surtout, de ne pas chercher. Ca t’es tombé dessus par un autre chemin que celui que tu connaissais. C’est totalement différent d’avec Rosa mais les sensations que tu as avec Birdie sont du même niveau d’intensité qu’avec ta fleur. And it is unreal. Comment tu peux avoir la chance de rencontrer deux personnes qui sortent le meilleure de toi comme ça ? Ta vie a été semé d’embuches mais tu as relevé tous les défis avec brio pour en arriver là. C’était pas facile, ça ne l’est toujours pas, mais ça en vaut plus que la peine. “Et peut-être aussi parce que j’aurai bien aimé être aussi maligne pour mettre à mal les populaires de mon propre lycée.” Ah ça, tu ne connais pas ado Birdie mais tu comprends tout à fait ce qu’elle veut dire, bien que tu aies du mal à l’imaginer non populaire. Tu ne connais pas son passé. Elle n’en dit rien. Tu demanderas peut être…
*** “Une journée pour arriver ici, je ne le vis pas trop mal.” Tu l’entends, tu comprends ce qu’elle veut dire. Tu es fatigué et tu ne comptes pas rouvrir les yeux maintenant que t’es allongé sur ce lit des plus confortable, mais tu n’es pas aveugle. Tu as bien vu dès que vous avez mis les pieds dans cet hôtel combien c’est luxueux et chic. Tu es encore très surpris que ce soit très abordable. Peut être qu’en fait t’as juste aucune idée des prix des hôtels de luxes. Et puis heureusement que vous ne restez que deux nuits aussi. Pour toi le prix était vraiment correct car tu as le porte feuille qui va avec et qu’il est rare que tu fasses de si grosses folies. Mais cette fois ci c’est exactement le bon moment avec la bonne personne. Tu ne regrettes rien et tu sais d’avance que ce court séjour entre ces murs va être inoubliable. “Je crois que Will me fait la gueule.” Oh non. Car c’est vraiment un truc qui te tracassais quand elle a nommé que c’était son anniversaire pendant votre séjour. “Assez confortable pour vous, princesse au petit pois ?” Tu hoches la tête sans ouvrir les yeux, sans parler non plus. T’es quand même un poil - même plus - tracassé par la situation avec Will. La main de ton oiseau sur toi te fait l’effet d’un doux tissu de velours. Pas meilleur endroit pour ses mains que sur toi. Elle te met une petite tape sur les fesses et ça te fait sourire. Ca te sort un poil de ta léthargie alors qu’elle s’installe sur ton dos. Très confortable pour moi, en tout cas.” Clairement pas de meilleurs endroits que son corps sur le tiens. Tout son poids sur toi c’est un plaisir immense. Tu la sens bien. Elle est là. Tout ce qu’il te faut pour te rassurer. « J’ai gardé un meme de côté en pensant à lui, je te l’envoie si tu veux essayer de l’amadouer avec. » Avec difficulté tu ouvres tes yeux pour choper ton téléphone qui est posé sur le matelas. Tu l’as jeté dessus avant de te déshabiller. Tu ouvres ton app de photos et tu vas dans ton dossier Memes. Tu le trouves en deux secondes parce que tu es si bien organisé. Ta tête reposé de nouveau sur le coussin, tu tends ton téléphone à ta partenaire pour qu’elle juge d’elle même le meme.
- le meme:
« En plus il est vraiment parfait pour ton état là. » Tu parles d’elle parce que c’est son ami à elle. Il doit certainement s’en foutre que toi tu es fatigué au possible. Il doit sûrement t’avoir oublié - ou pas. Il doit être en train de réfléchir à comment t’envoyer le mauvais oeil pour lui avoir retirer sa meilleure amie, sa femme, le jour de son anniversaire. I’m so sorry. Tu l’es vraiment. Même si en même temps t’es plus touché que jamais qu’elle t’ait mis en priorité. I’m so happy. Des mixed feelings un peu là. But I’m sorry I swear.
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| | | | | | | | We're so full of sugar, honey, ice, and tea - JorBir |
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