“We can arrange that anytime.” Ton sourire en coin qui se dit que vous n’en avez vraiment jamais assez. Vous vous êtes donnés pas mal en ce début de voyage mais vous êtes resté dans le registre très sage à ton avis. Juste les lieux assez insolite mais y’a pas eu beaucoup de marques sur vos corps. Tu ne dis pas non pour un petit changement d’atmosphère la prochaine fois. “See ya, cute Jordan!” Ca te fait beaucoup rire de l’entendre dire ça. Ca va être son surnom pour la totalité de la tournée ? Y’a fake Jordan, cute Jordan et toi t’es Hot Jordan. T’aimes plutôt pas mal, même si le cute serait plus correct.

***

“Tu veux déjà m’enivrer ?” Tu lâches un rire en la regardant l’air de dire: Look who is talking. Parce que de vous deux, c’est elle qui boit le plus depuis que vous vous connaissez. Ça te fait bizarre de voir le visage de Birdie à un niveau autre que l’habituel. C’est limite si tu peux pas embrasser le dessus de sa tête tranquillement comme ça. Limite comme si t’allais finir par rager. Nah. C’est ses sourcils qui arrivent à tes lèvres, c’est pas mal aussi l’embrasser sur les yeux. “Je dis pas non. J’ai besoin de quelque chose pour me réchauffer.” « Quelque chose pour te réchauffer hmmm. » Car tu entends les mille sous entendu dans cette phrase. Elle glisse sa main dans la poche arrière de ton jeans. My butt? “Y a moyen d'être en mode privé dans les loges ? Genre, en tête-à-tête ?” Tu la regardes avec un beau sourire en coin sur les lèvres. “Asking for a friend.” Qu’elle est cute quand elle fait genre elle dit ça comme ça. Tes yeux sur elle alors qu’elle regarde la scène. « Tu veux déjà me baiser? » Que tu répliques avec le même ton qu’elle.

“Qui joue ?”
« You Me At Six sont les prochains. Nova Twins juste avant. »

Tu serres Birdie un peu plus contre toi et tu vas embrasser son sourcil. T’as bien envie de faire des bêtises avec elle mais t’as aussi très envie de voir le show de ce soir car ça fait longtemps que tu ne les as pas vu eux. Autant You me at six que BMTH, tu les aimes énormément et tu trépignes d’impatience. « J’pense qu’on a un quart d’heure là avant que ça reprenne… » Tu te mordilles la lèvre avant de te pencher à son oreille même si la musique qui passe - pour patienter - n’est pas très fort. « I don’t want to miss the next set but I’m sure we can be fast enough to find a quiet place in the backstage area so you can blow me quick or… I can take care of you. » Des mots qui te font envie quoi qu’elle décide, mais des mots aussi qui lui disent que tu veux faire vite et tu préfères te contenir à ce genre de pratique pour être sûr que dans le temps imparti vous pourrez revenir plus ou moins présentable. Sans que ça soit trop messy. « What do you think? » Parce qu’il faut agir vite. Le temps passe et même si ça ne te tuera pas de louper une ou deux chansons, tu voudrais éviter. C’est le premier soir. Tu te dis que y’a moyen de tout faire. Et c’est ce moment là où la chanson de fond qui commence se trouve être R U mine? de Arctic Monkey. Cette chanson là que tu lui avais envoyé il y a bien des mois de ça et qui n’avait eu comme réponse qu’une esquive de sa part. Ca avait piqué fort ça. Tu t’en souviens très bien.  

« Quelque chose pour te réchauffer hmmm. » “Il fait froid dans ce pays.” est-ce que ça va être l’excuse toute trouvée pour le temps du séjour ? Totalement. C’est plausible. C’est très probable. Tu l’utilises déjà. La moue remplie d’espièglerie alors que tu serres un peu ta main dans la poche de ton partenaire en guise de réponse à son sourire. Il est si beau. Et la journée a été bonne. Le début du séjour a été parfait. Et t’as juste cet appétit encore plus fou ici. Est-ce que c’est l’air différent ? C’est votre premier séjour hors d’Australie, aussi. Un séjour où tu peux avoir tes mains sur sa silhouette en toute circonstance parce que son cul t’appartient tout entier. Y a même ton empreinte dessus. « Tu veux déjà me baiser? » “T’y vois une objection ?” c’est rude de répondre à une question par une autre question. Mais il se trouve que tu t’en fous parce que tu n’attends pas de réponse ; elle est déjà dans ta question et encore plus dans vos airs qui ne trompent personne.

« You Me At Six sont les prochains. Nova Twins juste avant. » des noms qui ne te parlent pas plus que ça mais t’hoches la tête distraitement alors que Jordan embrasse ton visage. Tes dents vont mordre sa mâchoire malgré tout, te tournant un peu plus contre et vers sa forme. « J’pense qu’on a un quart d’heure là avant que ça reprenne… » T’hausses les sourcils ; information précieuse à retenir pour que Jordan le dise, tu pourrais entendre les tik tok d’ici tellement qu’ils sont assourdissants au-delà de la musique de la salle. « I don’t want to miss the next set but I’m sure we can be fast enough to find a quiet place in the backstage area so you can blow me quick or… I can take care of you. » c’est un défi. Un challenge dans les formes de l’art. Tu mords ta joue, vos visages si proches que c’est indécent. « What do you think? » “I think I can make you come in less than 10 minutes.” en prenant une marge de cinq minutes pour trouver un endroit calme. Lui donner l’envie de lui rappeler ce qu’il l’attendra après le show. Comme si Jordan peut devenir amnésique - tu as peur que le bonheur du concert t’occulte ? Nah… Maybe, a bit. T’es étrange, parfois, petit oiseau. La main glisse dans la sienne alors que tu l’entraines à ta suite en jouant des coudes. “La chanson me dit quelque chose mais je me rappelle pas d’où.” il faut dire que tu as une mémoire nulle et sélective. Tu reconnais certaines choses mais sans te souvenir de la source et c’est souvent très agaçant à la longue. Mais là, tu as le timbre léger et le sourire rayonnant quand tu tournes la tête vers Jordan. Y a des chances que ce soit lui qui te l’ait faite écouter, volontairement ou non. De toute façon, t’es trop occupée à vous diriger vers une salle isolée pour chercher dans les tréfonds de ta mémoire. Car c’est toi qui es en mission ce soir. Toi qui vas t’occuper de lui all good and sweet.

“Il fait froid dans ce pays.” Faut dire qu’elle est pas très couverte non plus mais tu te gardes bien de lui faire cette remarque. Tu aimes bien trop sa tenue pour la défier de se mettre plus de linge sur le dos. Car c’est exactement comme ça qu’elle le prendra la miss. Tu la connais. Tu t’amuses à reprendre sa phrase avec une légère variante.  “T’y vois une objection ?” Ton sourire qui se fait si large çar damn. Elle a faim. Faim de toi. « Aucune. » Car tu ne voudrais qu’elle change son tempérament de feu pour rien au monde.

Tu lui donnes des infos, des baisers, elle te rend des coups de dents sur le visage qui te font frissonner légèrement, sourire beaucoup. Le timing est lancé et elle mord à l’hammeçon. “I think I can make you come in less than 10 minutes.” Une phrase qui est véridique et tout aussi hot dans sa bouche. « You can do better than that. » Ca ça ne sera pas la première fois non plus. Tu frétilles doucement d’avance sachant à présent que c’est toi qui va être sous le feu des sensations dans très peu de temps. Car vous êtes déjà en chemin vers les coulisses. Tu ressors ton pass AAA de l’intérieur de ton t-shirt car c’est le graal qui te laisse aller où tu veux dans les locaux. “La chanson me dit quelque chose mais je me rappelle pas d’où.” Qu’elle dit alors que vous êtes main dans la main en train de marcher. Oopsie. « Je te l’ai envoyé y’a longtemps. » Tout ce que tu diras à ce propos. Peut être que tu te sens trop important par rapport à la réalité des choses car Birdie aurait très bien pu l’entendre ailleurs cette chanson. Mais toi tu te souviens comme si c’était hier du jour où tu la lui as envoyé. Apparement elle l’a écouté. Elle écoute tout ce que tu lui envoies, elle est accroché comme ça. Tout autant que toi tu écoutes tout ce qu’elle partage également.

Dans les coulisses vous faites un premier tour dans les loges du groupe et tu ne sais par quel miracle il y a personne à l’intérieur. Un sourire super giga large se forme sur ton visage alors que tu entraines Birdie dans la salle de bain disponible dans cette belle loge. Tu fermes à clés derrière vous. « We’re lucky. » Et tu ne penses pas du tout à l’après. Peut être que quelqu’un va entrer dans l’endroit pendant que vous vous amusez dans la salle de bain. Ce sera une situation pour Jorbir du futur. Là tu frétilles d’avance à l’idée de ton oiseau qui te fait jouir en un temps record. « So... 10 minutes you said? » Un sourire en coin sur ton visage car tu sais qu’elle va donner de sa personne pour que ce soit moins. Tu sais de quoi elle est capable et c’est limite si tu vas pas jouir déjà rien que d’y penser. Nah. I’ll be strong. Tu vas essayer ouais.

« Aucune. » tant mieux. De toute façon, Jordan aurait une objection qu’il y aurait eu deux options de réponses possibles ; s’inquiéter sur sa santé mentale ou une faute que tu aurais potentiellement faite dans les dernières minutes sans le savoir ou bien tu te serais montrée très convaincante pour faire sauter ces objections et les faire tourner en affirmation plus que trépidantes et impatientes. « You can do better than that. » et en plus, Jordan croit en tes capacités ; toi aussi mais tu ne veux pas que ça soit trop rapide non plus - même si le temps n’est pas en ta faveur, Birdie, il ne va pas falloir traîner. Est-ce que ton partenaire va mettre un chronomètre, aussi bien pour veiller au défi qu’à ne pas manquer le set qu’il veut ? I’ll make them eat it up if they do that.

« Je te l’ai envoyé y’a longtemps. » c’est toujours drôle de se sentir adolescente. De se sentir dans un feu de l’action qui n’a même pas commencé. Juste une envie passagère, une soif incroyable de lui faire plaisir. De t’occuper de lui en moins de dix minutes, la promesse de le faire plus longuement une autre fois. Ce n’est pas la première fois. Mais c’est la première fois de façon aussi fébrile. Et rapide. Et dangereuse. Et trépidante. Et drôle. “Tu parles comme si ça fait une éternité.” t’insistes bien sur le dernier mot en gloussant alors que c’est Jordan qui finit par te tirer derrière lui - il connaît mieux les environs et le principe des loges que toi. Ton compagnon a le nez fin car la première salle est un jackpot. C’est donc bien de lui que tu connais cette chanson. Si tu étais plus en phase avec ta mémoire, tu te rappelerais que t’avais senti une petite pointe d’une sensation étrange en l’écoutant.

Mais là, tu ne réfléchis pas plus que tu fais fonctionner ta mémoire. « We’re lucky. » very much alors que t’as pas fait deux pas dans la salle de bain - depuis quand y des salles de bain dans des loges ? « So... 10 minutes you said? » tu te mords la lèvre en hochant la tête tout en grattant les derniers centimètres entre vous pour aller l’embrasser. “Less.” que tu murmures entre ses lippes alors que tes mains s’en vont déjà faire voler l’ouverture de son jean. T’as moins de dix minutes alors que tu joueras les séductrices plus tard. Pour l’instant, t’es sa bitch, sa personal sex worker alors que tu te mets à genoux devant lui, le visage malicieux qui ne quitte pas le sien avant de mettre à contribution ta promesse - et ce challenge qui a un goût de désir incroyable.

Tu ne le laisses même pas aller plus loin que la porte. Tu vogues au gré de ses râles, de ses soupirs, de ses murmures. Tu ne réagis pas forcément en conséquence, ralentissant quand il aurait préféré que tu accélères, comme l’inverse est possible aussi. Tu le frustres, tu tires, tu joues ; c’est toi qui est à genoux mais c’est ton partenaire qui est à ta merci. Une main le caresse en t’aidant tandis que l’autre laisse sillonner ses griffes contre sa cuisse. Tu mords légèrement, ta langue joue, puis tes lèvres ; il n’y a que lui qui compte. Il pourrait bien y avoir d’autres personnes de l’autre côté que tu t’en fous. Au contraire, tu serais fière et très satisfaite de toi-même si on peut entendre à quel point t’es douée dans ce domaine - et aussi cet humain est le tien, qu’y a personne d’autre qui lui fera ce que tu lui fais en ce moment. Jordan t’a mis en avant tellement souvent ; il ne faut pas qu’il s’oublie dans l’équation. T’es là pour le lui rappeler au cas où. En lui prodiguant monts et merveilles dans la salle de bain d’une loge de concert en dix minutes. Sounds so perfect.

“Tu parles comme si ça fait une éternité.” Tu la regardes du coin de l’oeil avec ton sourire amusé sur les lèvres. Tu sais pas si elle peut bien le voir celui là car vous êtes en train de filer. Tu es devant, tu la tires derrière toi. Comme si c’était y’a une éternité parce que ce que vous avez vécu tous les deux depuis est immense. Tu es de plus en plus certains que Bird et toi êtes des âmes soeurs. Que vous avez vécu bien plus que ça. Que ça fait effectivement une éternité car vous vous êtes connu dans plusieurs vies antérieures. Tu vas loin oui. Tu lui diras pas non. Tu sais pas si elle croit à ces trucs là et t’as pas envie de changer le mood alors que vous avez trouvé la grande loge vide. Tu relances le défi à Bird au cas où elle aurait oublié. She would never. Nan pas ce genre de défi là c’est clair. Elle vient t’embrasser et tu te dis qu’elle essaie d’esquiver ta question sur les dix minutes imparties. “Less.” Mais nope. Elle n’a pas oublié le défi que tu lui as lancé. Elle va déjà ouvrir ton jeans et damn qu’est ce que tu aimes la voir faire ça. Tu la surplombes entièrement, elle est à ta merci mais c’est elle qui te fait vriller dès lors qu’elle entre en contact avec ton entrejambe.

Tes yeux se ferment souvent. Tes lèvres laissent s’échapper bien des sons. Tes mains qui vont tantôt dans les cheveux de ton oiseau qui picore, tantôt sur son épaule que tu serres dans tes doigts. Pas que tu la pinces, mais presque. Yeah. Surtout quand elle s’arrête au milieu alors que y’a un timing à tenir. Oui ce sera ton excuse officielle. L’officieuse c’est que damn, elle peut pas se couper dans son élan à ce point là. T’as envie de plus même si tu vas tenir largement moins que dix minutes. T’as jamais honte de monter tes faiblesses à Birdie et c’est sa personne toute entière - ok surtout ses capacités sur ton sexe là - qui te font réagir autant. Les caresses et autres marquent qu’elle te prodigue ne sont pas rien non plus dans l’équation. Tu essaies malgré tout de tenir le plus longtemps possible mais il est clair qu’elle te connait parfaitement et sait appuyer les boutons qui te font réagir plus ou moins. « Oh my god… » Tu essaies d’atténuer tes gémissements mais il arrive un moment où tu gères pas vraiment. Il n’en reste que t’es pas tant vocal que ça mais c’est intense. C’est quand elle te top que les sons qui sortent de ta gorge sont carrément all over the place. Bird qui te top sera toujours une des choses les plus magnifique du monde. Tout comme Bird qui te laisse la surplomber pour te prendre en bouche encore et encore. Petit format mais grandes capacité ton oiseau.

Tu la fais se redresser quand tu as envoyé la sauce en bien moins de dix minutes. Tu embrasses ses lèvres a plusieurs reprises car tu l’aimes beaucoup trop fort et tu es encore totalement au milieu de tes émotions. « I’ll make you cum faster later. » Que tu lui dis comme si ça coulait de source que c’est devenu une compétition tout d’un coup. Mais ce sera après le show. Tu ne penses pas que vous aurez autant de chance plus tard pour que la loge se retrouve vide. Tu l’embrasses encore en même temps qu’elle t’aide à remballer la marchandise car il n’y a pas de temps à perdre. Oui, tu donnes le rythme avec ton pas et quand tu sors de la salle de bain t’es surpris de voir qu’il y a quelqu’un en train de mettre en place encore plus de bouffe et à boire sur une nouvelle table. « Hi. » Parce que t’es poli comme ça, même si t’as la main de Bird dans la tienne, les joues bien roses de ce que ton oiseau t’as prodigué juste avant. Ton pas est pressé vers la porte. Pas que tu aies un problème avec un éventuel témoin auditif. Juste que tu veux pas louper You Me At Six. Tu piques une bière - celle ci est sans alcool - au passage yup. Autant profiter.

Le show n’a pas repris alors que vous vous retrouvez dans la salle avec tout le monde. Tu bois une gorgée de la bière sans alcool, content qu’il y en ait, car au bar ce n’est pas le cas. Vous restez dans le fond, pas collé aux gens, un bon point de vu. Tu vas glisser ton bras autour des épaules de ta partenaire. « Wanna do Sober October with me? » Tu la regardes l’air de dire… I dare you. Sourire de petit con full face et tout ce qui va avec. Tu lui sors ça comme ça d'un coup d'un seul parce que t'es vraiment le pire. The best. Mais c’est aussi le moment où les lumières s’éteignent car le show reprend. Perfect timing. We’re the best.

« Oh my god… » j’espère que t’es en train de le voir, dieu, que tu lui fais coucou et une bise de ma part, ça vaut bien au moins ça. C’est que Jordan pince en plus, il ose protester sans le faire donc naturellement, tu mords en retour. Tu griffes gentiment aussi. Tu fais quand même attention - c’est fragile, ces petites choses. Le but est de lui faire du bien, pas lui faire du mal. Même si vous avez une notion parfois mélangée des choses - ce qui est typiquement vous. Vous êtes dans une symbiose exemplaire, surtout sur le plan sexuel, tu t’en épates à chaque fois. Pouvoir être aussi libre dans tes fantaisies et fantasmes, ce n’est pas donné à tout le monde. Tu maintiens que Jordan est parfait pour toi. Ton égal a bien des égards, supérieur sur bien d’autres. Non pas que votre relation est une compétition. Il faut croire que l’amour que tu lui portes te le fait voir d’un œil différent à chaque fois. Avec encore plus de tendresse, encore plus d’affection. Alors forcément que le piédestal monte. Tu considères tellement. Tu lui accordes une valeur inestimable. Tu t’habitues terriblement à lui. Tu aurais déjà dû t’en douter, à vos débuts. A partir du moment où vous ne faisiez pas que coucher ensemble malgré tout. L’avantage est que vous avez été amis en premier lieu. Puis tout s’est confondu et maintenant, il est un orbite essentiel à ton existence. Quelle belle progression. Tout comme le timbre camouflé et retenu de Jordan que tu juges pas assez vocal, ce qui te frustre assez pour mener à bien ce foutu challenge et accélérer la cadence pour la dernière ligne droite.

Autant dire que l’aide est appréciable pour te relever. Tu as mal aux genoux et un peu aux joues. Celles-ci qui sont bien rougies sous l’effort, mais où prône le sourire qui s’étire sur tes lippes qui sont envahies de multiples baisers que Jordan te donne. « I’ll make you cum faster later. » tu secoues la tête, l’air pff à souhait. “Silly.” non pas que tu ne veuilles pas voir ça, mais ce n’est clairement pas une compétition. Et c’est cruellement injuste et stupide car vous êtes juste tous les deux faibles ; mais c’est bien connu que le corps féminin est plus capricieux à faire venir. Tu es donc curieuse de voir ça, te mordant la joue en te promettant intérieurement de le lui faire rappeler si jamais ton compagnon oublie. En attendant, tu l’aides à se remettre, se rhabiller, tu vérifies ton reflet dans le miroir (sait-on jamais) et en sortant, vous tombez par surprise sur un employé qui fait simplement son travail en étalant boissons et nourriture à tout va. « Hi. » tu fais un signe de main tout en suivant Jordan qui te tire de toute façon derrière lui d’un pas rapide sous tes protestations “doucement, je suis en talons et mes jambes font la moitié des tiennes!” légitimes à ton sens. Car il n’y a rien de faux dans ce que tu dis et limite si tu n’es pas à courir sous l’empressement de ton partenaire.

T’es satisfaite de voir que le show n’a pas repris - ça veut dire que t’étais largement dans les temps, trajet compris, t’es cocky comme jamais, ça se voit sur ton visage. Tu pourrais presque dire aux passants devant vous I did them in less than 10 minutes easy mais tu ne le fais pas car tu n’es pas délurée à ce point pour mettre mal à l’aise Jordan. T’aurais dû prendre une boisson toi aussi car tu as la bouche sèche - la faute à qui - et t’as juste soif. « Wanna do Sober October with me? » t’arques un sourcil. “Why ? What’s that supposed to mean ?” aucun jugement, juste de la surprise simple. Tu n’es pas une alcoolique, tu n’as pas besoin de faire un mois sobre alors que tu n’as aucun problème avec ta consommation. Tu ne connais peut-être pas tes limites quand tes devants mais ce n’est pas comme si tu picolais au petit déjeuner et que tu enchaînes les bouteilles jusqu’à tard dans la nuit. Tu vas même lui prendre sa bière des mains pour y prendre quelques gorgées avant de grimacer. “What is that ?” que tu dis avec dégoût tout en levant la bouteille. “Sans alcool ?” et c’est sur ça que les lumières s’éteignent. Tu remets la bière dans les mains de ton partenaire. “I’m gonna get myself a real drink. Be right back.” le show reprend donc le bar se vide (un peu), ce qui te permet d’être de retour en quelques minutes, une bière alcoolisée avec des fruits qui sent terriblement bon. Jordan est déjà en train de s’enjailler et tu restes à distance de lui, sans qu’il te voit, pour sortir ton téléphone et le filmer. Sourire aux lèvres parce qu’il est vraiment comme un poisson dans l’eau. C’est si beau à voir.

“Silly.” Surtout qu’après vous allez avoir tout le temps du monde. Tu vas avoir oublié cette promesse qui n’en est pas vraiment une. Tu auras la tête et le coeur rempli du show que tu vas voir juste après là. C’est beaucoup d’émotions mélanger tout ça. Que du positif. Tu es clairement au paradis là avec elle et eux. La seule chose que tu vas lui faire c’est du sweet sweet love parce que ta personne ne sera qu’amour, de tes doigts de pieds à la cime de tes cheveux. Ca se voit déjà maintenant que vous filez dans la salle. Absolument impossible de te retirer ce sourire de ton visage. Pas quand elle est si magnifique après l’effort, qu’elle s’est ajusté devant le miroir alors que t’aurais pas de soucis à ce que tout le monde sache ce qu’elle vient de te faire. Parce qu’elle est ta partenaire. Parce que ça fait une dizaine d’années que tu n’en as pas. Tout autant de temps où tu t’es mis dans la tête que ce genre de personne ça se rencontre pas facilement. Sûrement le fait que tu ne l’aies pas cherché qui fait la différence. T’es le gars le plus chanceux de ce soir et personne ne pourra t’enlever ça de la tête. Un poil pressé à retourner dans la salle. Ton corps n’est qu’adrénaline. “doucement, je suis en talons et mes jambes font la moitié des tiennes!” Tu calmes le rythme en buvant déjà une gorgée de la bière que tu viens de prendre. Tu glisses ton bras mieux autour d’elle au lieu de la tirer via ta main.

“Why ? What’s that supposed to mean ?” Alors ça. C’était pas la réponse / réaction à laquelle tu te serais attendu de la part de ton oiseau et ça te fait beaucoup sourire. Presque rire. « Means I’m gonna do it and I’m wondering if you want to do it with me. » Que tu répètes comme si elle était stupide. Tu sais pas comment le dire autrement. C’est une question simple à ton avis. Elle prend ta bière au lieu de répondre à ta question. Oh baby. Car tu attends de- “What is that ?” Voilà. T’es très amusé. “Sans alcool ?” Les lumières s’éteignent, elle rend ta bouteille et se défait de toi. “I’m gonna get myself a real drink. Be right back.” Tu ris dans ta barbe alors qu’elle file et tu regardes la scène où le show reprend. T’as déjà renversé un peu de ta propre bière sur toi parce que tu gigotes trop et que tu t’en fou de te salir. Tes fringues en ont vu d’autres. Tu les as sélectionné avec attention aussi. Tu mets pas n’importe quoi à un show où tu sais qu’il va y avoir des dégâts. Un bras en l’air, l’autre qui tient ta bière, tu bouges la tête en rythme alors que tu chantes toutes les paroles car ton cerveau est doué pour se souvenir de ces choses là dans les chansons que tu aimes. Tu fais des pas de danses approximatifs car y’a la place dans votre spot. Tu t’arrêtes de temps en temps pour boire une gorgée de plus de ta bière. Tu loupes ta bouche à un moment, tu t’en fou un peu plus sur ton hoodie. Tu baisses la tête pour te rendre compte de ta connerie, tu passes ta main libre dessus pour que ton sweet absorbe le liquide. La tâche n’est pas si grande. Mais de toute façon tu vas coincer ta bière entre tes jambes pour enlever ton hoodie parce que tu commences à avoir bien chaud de bouger dans tous les sens comme ça et c’est que le début. Tu vois Birdie du coin de l’oeil alors que tu galères pour tenir ta bière et te désaper. Tu la captes avec son téléphone braqué sur toi. « Fuck youuu !! » Tu lui fais un doigt d’honneur avant de finalement poser ta bière par terre pour pouvoir enlever ton haut de manière optimale. Tu prends soin de bien tenir ton t-shirt en dessous en même temps. Une de tes angoisses qu’il se relève en même temps. Un peu ça passe, trop ça passe pas du tout. Mais tu gères, t’es habitué maintenant. Maintenant que ton hoodie est enlevé tu l’attaches autour de ta taille pour avoir les mains libres.

Quand vous êtes enfin réunis, t’as récupéré ta bière par terre et tu passes un bras autour de la taille de ton oiseau et son breuvage alcoolisé. Tu vas embrasser sa tempe même si la vérité c’est que tu as surtout envie de sentir son odeur, ton nez à moitié dans ses cheveux. T’en profites pour lui parler au creux de son oreille. « It’s ok if you don’t want to do it. » Tu parles de sober October bien sûr. Elle le saura. Tes mots que tu espères auront l’effet tout inverse. Tu veux la teaser. La défier. Tu mords son lobe doucement. Il n’en reste que tu respecteras si elle ne veut vraiment pas le faire.

« Means I’m gonna do it and I’m wondering if you want to do it with me. » l’intérêt pour quelqu’un qui ne boit déjà quasiment pas te dépasse totalement. Tu ne comprends pas et ça se voit ; Jordan te prend pour une idiote alors qu’en vrai, c’est une question qui te vexe légèrement - toujours à être trop brutale dans des réactions et tes pensées, trop impulsive, mais ton compagnon devrait le savoir avec le temps. Mais comme sa phrase est tournée dans un sens plus diplomatique et sous-entendant moins ce que tu penses que ça sous-entend, tu pinces tes lèvres tout en haussant les épaules avant de lui piquer sa boisson. Qui n’est qu’une fausse bière sans saveur. Il semblerait qu’une fille doit s’occuper de ce qu’elle peut prendre en main alors tu files direction le bar - pour te réchauffer, tu as besoin d’éthanol. Et parce que tu n’as besoin de ce sober october. Tu gères. Tu n’as aucun problème. Ce n’est pas un reproche, Birdie, calme-toi. Faut dire que Jordan t’a vu plusieurs fois dans de sales états. Not that much. D’accord, peu de fois mais dans des niveaux très avancés - ça ne justifie pas que tu devrais rester sobre un mois entier. Tu bois juste en soirée, comme là. Tu n’es pas une accro, tu peux très bien t’en passer - il suffit juste de ne pas t’en proposer. Et il n’est pas rare que tu prennes des cocktails sans alcool aussi. Cela te rappelle aussi vaguement Maria ; la seule fois où tu l’as croisée et que vous vous êtes retrouvées seules cinq minutes, elle a largement pu sous-entendre que t’es une alcoolique. A croire qu’on ne peut plus s’amuser. Tu as bien compris qu’elle ne veut pas d’entourage nocif autour de Jordan ; tu n’es pas là pour ça. La seule chose étouffante chez toi est l’absence de limite pour démontrer à quel point tu tiens à lui.

Exactement comme quand tu le filmes. Le sourire amusé mais le regard tendre, de légers gloussements sortant de tes lèvres mais le cœur fondant de voir ton partenaire aussi heureux et enthousiaste, dans son élément le plus pur, le plus euphorisant. Jordan danse - ou il bouge dans tous les sens, tu ne sais pas trop s’il y a une coordination là-dedans mais c’est adorable - avant de se rendre compte qu’il tâche ses vêtements avant de poser sa bouteille et de te remarquer - damn. « Fuck youuu !! » ton rire n’est pas aussi fort que la musique mais il reste rayonnant malgré tout alors que Jordan t’offre le doigt que tu connais personne. Normalement, tu t’amuses à essayer de le lui mordre mais il est bien trop loin de toi, là. Il a l’air de vouloir ôter son hoodie et, si t’as arrêté de filmer, c’est pour mieux voir de tes yeux réels la scène en live, le trouvant beaucoup trop mignon à mettre son sweat autour de sa taille. “Waiting for it.” que tu finis par répondre en t’approchant de lui en souriant, son bras venant automatiquement autour de toi - à la taille, pour une fois, alors que tu te colles pleinement contre son flanc, ton bras libre contre le bas de son dos. « It’s ok if you don’t want to do it. » Jordan remet ça sur le tapis et ce n’est pas parce qu’il lui mord l’oreille que ça suffira à ne pas te faire râler légèrement. “Either you are suggesting that I’m an alcoholic or slash and that I can’t do it. It’s a bit offensive anyway.” tu t’en fiches de boire ou non, tu peux très bien passer des semaines sans toucher une goutte dans l’alcool sans le faire forcément exprès ou non. Tu ne peux pas programmer ni prévoir ce genre de choses. C’est un sujet qui t’avais déjà contrarié aux remarques de Maria et ça te contrarie de nouveau là - et pour contrer ça, tu bois quelques gorgées de ta boisson. Comme un fuck you silencieux à Jordan. Si ça se trouve, tu vas le faire, son sober october ; juste pour lui prouver que tu peux largement le faire et que tu n’es pas une foutue accro.

Heureusement que tu passes à autre chose très vite quand tu te laisses happer par la foule et Jordan. Tu n’as pas assez écouté le groupe pour connaître leurs chansons par coeur mais tu peux au moins te laisser bercer pour respirer et profiter de la musique qui tape - ça, c’est certain que ça tape - jusqu’aux tréfonds de ton être. Tu ne tentes pas de l’emprisonner dans tes bras car tu sens que Jordan gigote, qu’il trépigne, qu’il a l’excitation d’un gosse et que chaque chanson a son petit numéro que t’observes en retenant de rire - et de sortir ton téléphone car t’as peur pour sa sécurité sinon. Tu te contentes de garder les souvenirs dans ta tête en même temps que de profiter des moments de répit où il te cale contre lui. Il est clair que tu n’iras pas dans la fosse car tu n’es vraiment courageuse à ce point - et surtout, tu ne connais pas assez bien le groupe pour t’y jeter pour eux - mais tu tends le cou quand même. “Wanna go ?” que tu demandes à Jordan à un moment donné, prévoyant déjà de retourner au bar - pour un soft, d’accord, calmons-nous.

“Waiting for it.” Oh qu’elle ne s’inquiète pas tu comptes bien la pénétrer d’une façon ou d’une autre un peu plus tard dans la soirée. Vous êtes un poil trop porté sur la chose tous les deux. Ca se voit et vous vivez votre meilleure vie en même temps. Si c’est pas beau ça. Vous êtes l’un contre l’autre de nouveau et tu peux pas t’empêcher de revenir sur le sujet. “Either you are suggesting that I’m an alcoholic or slash and that I can’t do it. It’s a bit offensive anyway.” Sujet qui la fâche visiblement et t’es vraiment un petit con parce que ça te fait sourire alors qu’elle est sous tes yeux à prendre la mouche. Too cute. Surtout que tu ne comprends pas vraiment pourquoi ça la fait réagir de la sorte. She is triggered af. Même si son ton est correct. Les mots de sa phrase veulent tout dire. Son regard alors qu’elle boit son verre avec alcool est aussi très parlant. « You cutie. » Et le sourire sur tes lèvres qui est très large.

Le show continue et tu décides de l’embêter de nouveau sur le sujet plus tard. Ton cerveau est trop accaparé par la musique et ton corps qui réagit à celle ci sans ton accord vraiment. Tu vis trop la musique et tu es toujours en rythme avec elle. Tu gardes ton oiseau contre toi de temps à autre et c’est encore pire quand c’est BMTH qui arrive sur scène ensuite. Ton sourire est indescriptible tellement il est beau. Tu vibres avec toutes les notes que tu as entendu tant de fois en ayant travaillé dessus. Si y’a bien une discographie que tu connais sur le bout des doigts c’est la leur. “Wanna go ?” Bird qui te donne comme son autorisation et elle est freaking adorable alors que Mantra commence. Elle a bien vu comme tu as du mal à tenir en place. Tu te penches jusqu’à son visage pour aller embrasser ses lèvres brièvement mais intensément. « I love you and I’m very happy you’re here with me. » Un baiser de plus sur tes lèvres alors que tu défais ton hoodie de ta taille pour le lui donner car c’est quand même gênant.  « Can you keep this for me please? » Oh Jordan le plus poli de la terre est dans la place. Toujours. Tu vas déposer un baiser de plus sur ses lèvres alors que tu poses ton hoodie sur sa poitrine. « I’ll be right back. » Ou pas. T’en sais rien en fait mais damn ton corps est en train de buzzer. Tu n’avais pas ressenti ça depuis très longtemps. La présence de Birdie donne une dimension différente à ton bien être. C’est indescriptible.

Tu plonges dans le circle pit et tu y resteras pour pas moins de trois chansons. La prochaine chanson commence doucement. C’est un slow. Et tu ressors de la foule.  Tu es en sueur. Tu es heureux. Tu trouves Bird facilement elle est toujours dans le même coin et tu vas prendre son visage en coupe pour l’embrasser sans préavis alors que Follow you commence en acoustic. Ce n’est pas un hasard non. Tu voulais tes lèvres sur les siennes quand le pre-chorus se joue.

Cause I'm telling you you're all I need
I promise you you're all I see
'Cause I'm telling you you're all I need
I'll never leave

Quel loveur tu es Jordan.

« You cutie. » pour toute réponse, tu offres ta langue, celle-là même qui a participé à l’effort de guerre pour le mettre à ta merci et qui maintenant fait office de défense à ton niveau de gaminerie le plus bas. De toute façon, Jordan a ce sourire et cet air d’idiot fier sur le visage ; quoique tu dises, il trouvera cela cute, ce qui te fera un peu plus ragée pour son plus grand bonheur. Un jour, tu réussiras à l’avoir à son propre jeu. Tu le prendra pas surprise et ça sera toi qui pourrait être fière ; mais pour l’instant, c’est quasiment toujours lui qui pique et toi qui finit par passer pour la chieuse qui se vexe toutes les cinq minutes. Il n’y a même pas de fondement solide, c’est juste ta réaction spontanée irréfléchie qui prend le dessus.

Surtout que, cinq minutes après, tu es passée à autre chose. Mieux encore, tu souris car l’ambiance est bonne, ton verre aussi et ton partenaire encore plus. Tu te sens parfaitement inutile, voire même le petit grain enquiquinant dans la chaussure de Jordan qui vit sa meilleure vie. Tu te demandes s’il y a des chansons qu’il a écrites ou/et composées. Sûrement. Et ça a l’air d’être leur premier fan. C’est vraiment attendrissant à voir. Au moins, tu as cette capacité d’avoir la facilité à te dandiner et t’ambiancer rapidement, même quand tu ne connais personne ni même la bande sonore qui hurle jusqu’aux tréfonds de tes tympans. Alors tu prends bien soin de rappeler gentiment à Jordan qu’il peut aller s’amuser plus loin, là-bas, au milieu où la foule est dense - ce qui te surprend un peu venant de ton compagnon mais c’est lui qui sait ses limites.

T’es remerciée par un baiser. « I love you and I’m very happy you’re here with me. » oh, tu ne t’attendais pas à une déclaration aussi spontanée et aussi amoureuse à cet instant précis - mais tu n’es pas tant surprise que cela parce que c’est Jordan sous l’adrénaline qui augmente dans son intérieur qui parle et qui s’affirme, tu le vois dans ses prunelles bleutées. Il ne te laisse même pas le temps de répondre qu’il t’embrasse de nouveau. « Can you keep this for me please? » demande-t-il en te fourrant le hoodie contre toi, que tu prends naturellement car, évidemment, que tu peux. Mais encore une fois, pas le temps de répondre, Jordan vient quérir tes lippes pour la troisième fois. « I’ll be right back. » “Yeah yeah, go away!” tu le pousses quasiment hors de toi, ton partenaire finissant par te laisser. Tu essaies de voir où il se trouve pendant la chanson suivante mais c’est une peine perdue. Alors tu mets son hoodie comme une cape sur ton dos, les bras par-dessus tes épaules tout en te dirigeant vers le bar. Il fait chaud, après tout, et tu as soif. Une limonade plate car oui, tu en es capable.

Tu filmes la foule, la scène même si t’es loin - cela suffit amplement pour les envoyer à Lila et lui prouver que tu vois du Monde, toi aussi. Pour une fois que c’est toi qui peut la rendre jalouse. Tes sœurs qui ne sont pas au courant que t’es avec quelqu’un. Vous n’en êtes pas encore là. Jordan a déjà rencontré Will et c’est presque comme si c’était déjà la famille. Ta fratrie, c’est un autre niveau. Au-dessus, bien au-dessus. Leur faire rencontrer Jordan serait.... Etrange. Cela solidiferait encore plus votre relation. Et ça te fait peur. Parce que tu t’y complais et t’y crois de plus en plus en vous deux. Mais c’est récent, quand on y repense. Est-ce que ça ne finira pas par s’essoufler ? Est-ce que vous aurez tous les deux le même intérêt l’un envers l’autre dans quelques mois ? Est-ce que des broutilles pourraient avoir raison de vous ? Tu n’as jamais été une visionnaire ; tu as toujours préféré vivre au jour le jour. Alors tu ne prévois rien concernant ta relation avec Jordan. Tu te laisses porter et ça aide que vous soyez spontanés et indépendants pour voguer au gré de vos envies. Le fait que tu aies peur si ça s’arrête demain prouve que ce n’est pas rien, ce que vous êtes. C’est une nouvelle preuve de la valeur de votre entité que tu portes.

Tu es retournée vers la foule, toujours au fond, une chanson plus douce se faisant entendre. Tu suivais le mouvement des téléphones portables levés avec des lumières quand Jordan apparaît, Jordan prend ton visage et Jordan t’embrasse sans même avoir eu le temps de dire quidditch. T’es tellement surprise par cette intervention soudaine que ton bras reste en l’air ; mais ta main libre va quand même s’accrocher à son tee-shirt alors que damn gods and heavens, son baiser t’hérisse chaque parcelle de ton épiderme dans le sens le plus agréable du terme. Tu geins légèrement contre ses lippes alors que ta nuque est complètement cassée mais tu t’en fiches, t’es beaucoup trop bien. Tu finis par baisser ton bras pour le passer autour du cou de Jordan ; la surprise passée, t’y mets du tien. Tu entends vaguement les paroles - une belle chanson, en accoustic, c’est la meilleure façon pour l’écouter - et t’entends ton coeur tambouriner fort. T’as peur de l’avenir mais t’es certaine de tes sentiments ; eux ne t’effraient plus. Eux te portent parce que Jordan les partage. Il n’y a pas de mauvaises surprises, que deux êtres amoureux heureux d’être ensemble. Tes doigts passent contre la racine de ses cheveux - transpirants, what a blessing - alors que t’es contrainte de séparer légèrement tes lèvres pour grappiller trois millimètres d’oxygène. “Why, well, thanks, hum, ok, hi, love you too and me being very very happy.” y a aucune cohérence dans ta tête ; Jordan ne rigole pas avec la musique et il est venu te retrouver à ce moment-là, pour cette chanson, où il promet silencieusement de ne pas partir, ça te gonfle le cœur et la poitrine d’un amour incroyable. Tu te répètes mais tu t’en fiches. Tu baisses sa tête contre toi pour que vos fronts se pressent ensemble, tes yeux se fermant, les oreilles attentives - ça nourit l’espoir. T’essaie de ne pas voir plus loin que ce que c’est ; une chanson. But that’s strong and sweet to hear. Tu vous berce gentiment en finissant par fourrer ton visage contre son cou alors que tes doigts vont pleinement dans ses mèches blondes. Tu n’as pas encore eu le temps d’apprécier son apparence ; tu profites de sa présence contre toi - preuve que non, tu ne t’es pas envolée et que oui, il est bien revenu. “It’s fun over there apparently.” que tu remarques à voix basse à la dernière note de la chanson en redressant le buste contre Jordan, tes yeux dégoulinant sur son joli visage en sueur - il n’a pas idée à quel point c’est une image absolument vertigineuse pour toi. Mais tu ne penses pas pour l’instant au sexe ; t’as juste envie de l’embrasser encore et encore, surtout après le baiser qu’il t’a donné. Mais tu ne fais rien de plus - sait-on jamais, si Jordan veut y retourner.

“Yeah yeah, go away!” T’as envie de la bouffer, t’as envie de la garder dans ta poche, t’as envie de la serrer contre toi, t’as envie de l’embrasser encore et lui répéter combien tu l’aimes. T’as vraiment pas besoin d’être ivre pour en avoir le comportement. Cet élan immense d’amour pour elle, celui la même dont tu penses ne pas lésiné à lui montrer tous les jours, mais là, c’est encore pire. T’es dans ton élément, avec elle. Ca vaut tout l’or du monde à ton avis.

Tu es toujours dans ta transe musicale, dans cette communion avec cette musique, ce groupe qui ont joué un rôle si important dans ta vie. Tu n’en serais pas là sans eux. Tu leurs dois beaucoup même si tu mérites tout car tu fais du bon boulot et tu n’as pas à t’excuser d’être aimable. D’être sur la même longueur d’ondes, assez pour que vos atomes soient autant crochu au travail que dans la vie. Ils sont des amis, même si tu ne les vois pas aussi souvent que Teddy par exemple car ils vivent à l’autre bout du globe. Tu leurs as souvent proposé de venir s’installer en Australie mais pour une raison qui t’échappe - pas vraiment - ils préfèrent le temps maussade de l’Angleterre. Ca te dépasse, mais quand tu vois la passion pour la musique qu’on les gens dans ce pays, tu comprends un petit peu. Car vous n’êtes pas en reste en Australie au niveau du métal notamment. Vous avez certains des meilleurs groupe, en toute objectivité.

Tu connais absolument toutes les chansons de la setlist par coeur et tu avais vu l’ordre de ce soir en coulisse. Tu étais peut être un peu trop la tête ailleurs pendant ces trois chansons complètes au milieu du pit et autres Circle pit. Oil a même damandé un wall of death. Tu as participé pour ton plus grand plaisir, ayant l’impression d’avoir de nouveau 15 ans. Tu oublies tout dans ces moments, y’a que du bon, avec des gens qui aiment ce groupe et ces chansons autant que toi. Des gens qui comprennent, des gens qui sont aidés par ces mêmes chansons. Vous êtes tous du même côté. Tu te sens toujours si bien dans les concerts de BMTH car tout le monde te comprend. Personne ne te veut du mal. Tu as la paix de ton esprit que tu recherches tous les jours de ta vie. C’est ça la magie de la musique et de ce groupe là précisément plus que d’autres. Vraiment beaucoup plus que d’autres. C’est comme ça qu’avec une facilité déconcertante tu arrives au bon timing pour embrasser ton oiseau dans un nouvel élan d’amour incroyable. Tu vas sûrement avoir mal partout demain de part le quart d’heure que tu viens de passer dans le pit mais tu te sens si bien, tu en as rien à faire là. Bird a l’air toute retournée par ton geste, au moins vous êtes deux. Elle répond au baiser avec tout autant de douceur que toi. Ses mains sur toi alors que tu es en sueur, tu te dis que c’est vraiment l’amour réel ça pour qu’elle se love autant contre ton corps transpiré. “Why, well, thanks, hum, ok, hi, love you too and me being very very happy.” Un sourire sur tes lèvres de l’entendre perdre ses mots. Elle se cale un peu plus contre toi et entame une sorte de slow à ton avis. Tu sais pas, tu suis son rythme, tu profites du bonheur que tu ressens de l’avoir contre toi ici même au milieu de toutes ces énergies parfaites. Toutes les planètes sont alignées pour toi.

“It’s fun over there apparently.” Tu baisses la tête vers elle, confirmant ses mots d’un signe de tête. Ton sourire toujours bien accroché à ton visage. Tu irradies Jordan. Tu la serres un peu plus alors que tu vas embrasser son sourcil car madame est grande ce soir. « It’s fun over here too. » Que tu murmures contre son visage avant de retourner l’embrasser car l’ambiance global de l’endroit te transperce peut importe où tu te trouves. Il n’est un secret pour personne que tu préfères être contre Bird que n’importe quel autre inconnus ici présent, même si dans ces conditions là, tes peurs ne sont plus et ça fait vraiment du bien à chaque fois de te rendre compte que tu n’as pas toujours peur. Ces moments sont rares et tu es heureux d’avoir été sauter dans le pit. T’avais oublié. Comment t’as pu oublier ?

Il reste quatre chansons que tu chantes intégralement à plein poumons en restant à côté de ton oiseau. La gardant bien contre toi. Drown. Obey. Throne. Ok. Pour celle ci. Throne. T’as pas pu te retenir d’aller te jeter dans le pit une nouvelle fois sans préavis. Quand tu reviens près de Bird pour la dernière chanson, t’es à bout de souffle, avec un si beau sourire aux lèvres. C’est Can you feel my heart tu chantes toutes les paroles en regardant Bird dans les yeux. Tu vas porter sa main sur ta poitrine. « … Can you feel my heart? » Toi tu vas feel ses fesses. Car tu glisses un bras autour d’elle, ta main qui trouve cette partie là de son anatomie avec grand plaisir. La chanson est plutôt bien rythmé à bien des moments mais tu te retrouves limite à faire un slow avec elle à être face à elle en chantant tous les mots en la regardant droit dans les yeux. « I’m scared to get close and I hate being alone… I long for that feeling to not feel at all. The higher I get, the lower I’ll sink I can’t drown my demons they know how to swim… » Ces phrases qui sont répétés un grand nombre de fois pendant au moins une bonne minute de la chanson. Tout le monde autour de vous qui les chantent tout autant que toi. Cette chanson là qui t’as beaucoup aidé à une période de ta vie. Cet album Sempiternal qui t’a aidé à un level que tu ne pourras jamais expliqué avec des mots. Le chemin que tu as parcouru depuis est incroyable. Avoir une nouvelle personne aussi formidable à tes côtés est tout autant incroyable.

Le show qui se termine. Les lumières qui se rallument. Tes lèvres qui se retrouvent sur celles de ton oiseau. Comme une façon pour toi de ne pas terminer le buzz du concert trop prématurément. De toute façon vous allez filer en coulisses pour voir les gars avant de filer. Tu vis ta meilleure vie.

« It’s fun over here too. » tu ne croiras que moyennement que t’es plus fun que la fosse là-bas mais vu le sourire, les ondes et le baiser que Jordan t’offre de nouveau, tu n’as pas de raison de douter plus de ses mots. Profites, ma grande. Tu as quelqu’un qui te met en avant, qui ne t’oublie pas, que tu n’es pas obligée de parcourir la moitié du globe pour lui rappeler ton existence. Jordan ne t’oublie pas, loin de là ; il te le prouve avec ses bras autour de toi et son visage penché vers le tien et vraiment, son sourire est absolument incroyable. Tu n’es pas sûre de l’avoir vu aussi heureux depuis que tu le connais. Ou peut-être que les récents effacent ceux du passé, t’en sais rien. Si tu pouvais, tu prendrais son image telle qu’elle est en ce moment pour la graver à jamais ; tu te contenteras de t’abreuver de lui autant que tu peux, souriante toi aussi. Si Jordan est rempli de joie, alors que tu l’es aussi. Un effet de cause entre deux cœurs battants l’un pour l’autre, non ?

Tu apprécies tellement qu’il t’ai offert et proposé cette parenthèse. Flattée de pouvoir le voir comme ça, d’avoir l’autorisation de partager son bonheur, son enthousiasme, son excitation. Que tu ressens pendant les chansons suivantes, celles-là même où tu l’as tenu jusqu’à ce qu’il s’échappe de tes mains pour une seule chanson - “that’s all?” que t’as presque crié parce qu’un tel aller-retour pour une simple chanson, ce n’est pas cher payé. Jordan est complètement essouflé, il est bien transpirant aussi ; t’as déjà le sourire au coin des lèvres en pensant qu’il va passer tout entier dans la douche, que ça va être ça pendant une semaine et que tu n’es pas prête car il est à tomber. Tu serais prête à le bouffer de nouveau si on t’en laissait l’opportunité.

Les notes de la prochaine chanson te balancent et te rythment à bouger avant que Jordan plante ta main contre son torse. « … Can you feel my heart? » vers son coeur, et c’est qu’il se sentirait presque malin, n’est-ce pas ? Seulement, tu ne rigoles pas alors que ta paume appuie et cherche, trouve et écoute autant que tes oreilles. Les prunelles coincées dans celles de ton partenaire qui a retrouvé la présence de tes fesses, chose que tu ne remarques qu’à peine. T’aimes bien la chanson. T’aimes encore plus ce que Jordan te fait ressentir. Tellement, tellement. D’affection, de tendresse, de frénésie, d’émotions, d’amour. Rien n’est plus beau à tes oreilles que de l’entendre chanter ; t’en as rien à foutre du reste de la salle, chanteurs inclus. « I’m scared to get close and I hate being alone… I long for that feeling to not feel at all. The higher I get, the lower I’ll sink I can’t drown my demons they know how to swim… » t’aurais fermé les yeux si tu ne semblais pas être aussi hypnotisée par ton compagnon. Par sa voix, par les paroles. Ta main libre retrouve le trajet vers ses cheveux avant que ton pouce aille caresser sa joue. Tu n’irais pas à assumer à haute voix que ça te parle car tu ne préfères pas y voir de messages subliminiaux ; mais c’est compliqué quand tu sais que ton musicien ne fait quasiment jamais ce genre de choix de paroles à chanter en te regardant comme ça dans le plus grand des hasards.

Tu le sens, son cœur, qui bat follement sous l’adrénaline que lui fait vivre son propriétaire. Tu sens aussi ses poumons qui cèdent sous les mots qu’il te chantonne et qu’il répète, qui te font chavirer un peu plus à chaque répétition. Tu ne dis rien, n’ayant pas les mots adéquats. N’y voyant pas l’utilité non plus. Jordan t’embrasse et il te faut un moment pour comprendre que les lumières sont rallumées, signifiant que le spectacle est fini. Pas toi, pas le vôtre alors que tes bras vont autour de son cou pour l’approfondir, ce foutu baiser, ta langue allant chercher la sienne dans le plus langoureux des échanges. Tu n’as que faire des gens autour, des regards sur vous - ils doivent être occupés à s’ambiancer encore sur ce qu’ils viennent de voir, de toute façon. Tu le sens aussi, ton cœur. Si c’est ça à chaque concert, tu vas avoir le temps d’en évacuer, des émotions. Et d’en conserver d’autres. Comme le fait que Jordan est magnifique, qu’il est extra et que tu le veux contre toi pour toujours. Toujours, c’est beaucoup, c’est loin, c’est vague mais merde que t’as envie d’y croire. Pour une fois dans ta vie. Tu n’as pas à courir, à chercher, à t’insurger ; il est là, devant toi, à te combiner avec l’amour pour ses amis. Il t’inclut, il y a le groupe mais il y a aussi toi. Tu n’es pas juste la jolie poupée blonde un peu folle à son bras uniquement pour parader.

Quand vos lèvres se quittent, c’est pour mieux embrasser son menton. “You are very handsome right now.” il l’est tout le temps à tes yeux mais après autant de dépenses d’énergie visible en sueur sur son front et ses cheveux, damn. Jordan n’a sûrement aucune idée de l’effet qu’il te fait mais tu réussis à contrôler tes hormones - ce n’est pas si difficile que cela sachant qu’il y a encore du monde autour et que ça dépasse tellement le stade de la relation physique. Tu embrasses sa joue avant de fermer les yeux brièvement. “J’espère que t’as encore de l’énergie car ce n’est que le premier concert.” tu t’amuses doucement, ta main descendant contre son épaule. “Guess we’re gonna see them now ?” tu parles du groupe, chose que Jordan aura forcément compris. Tu déposes le bout de tes lippes brièvement contre les siennes avant de reculer légèrement pour remettre ses cheveux dans un ordre approximatif. Tu laisses deux secondes s’écouler, mordillant ta lèvre, avant de lâcher. “You won’t be alone as long as I am here. It goes both ways.” tu murmures doucement ; tu n’aimes pas être seule aussi, tu as peur de ressentir trop, d’avoir trop d’espoir pour les voir anéanties après. Mais vous êtes liés, maintenant. Encore plus fort à chaque fois. Etroitement reliés et tu n’as aucune intention de te détacher. Jordan te fait vivre la plus folle et trépidante et passionnelle des aventures ; tu serais la reine des idiotes de tourner le dos à tout ça. Surtout quand ton propre palpitant agit et réagit en fonction de la présence de ton compagnon ; un élément essentiel dans ton existence que tu ne vois plus sans lui dans tous les cas. A tes risques et périls mais à quoi sert de vivre si on n’ose jamais ?

“that’s all?” Tu avais complètement oublié que Throne serait juste après. La musique te contrôle plus que tu ne la contrôles. C’est tout aussi vrai dans ton travail. L’inspiration te prend au corps et tu fais avec ce don que tu as et le talent aussi. T’as de la chance. La musique t’a sauvé de bien des manières tout au long de ta vie. La musique est aussi une des rares choses dont tu es sûr qui ne te quittera jamais. C’est pourquoi tu plonges dedans à tous les moments possible. Mais tu n’en oublies pas ton oiseau pour autant car la beauté de la musique c’est qu’elle peut être partagé. Tu peux profiter d’elle avec ton oiseau et c’est comme ça que tu chantes la dernière chanson en la regardant elle plutôt que la scène. Car elle est un facteur non négligeable de ton bonheur à ce moment précis. Et elle écoute Birdie. Tu sais que si tu chantes, ou mime les paroles, elle écoute plutôt trois fois qu’une. Elle a toujours été si respectueuse de ton amour pour la musique. Tu te souviens trop nettement de ce moment dans l’Uber pour aller à la soirée sur la plage. Ce jour là où tu entendais Without Fear pour la première fois à la radio. Un sentiment incroyable et elle a tout compris sans que tu n’aies rien eu à dire.

Sa main dans tes cheveux qui sont plutôt bien humide là. Elle caresse ton visage et tu ne peux pas tenir plus longtemps pour l’embrasser quand la musique touche à sa fin. Dans votre bulle que vous arrivez à former véritablement à n’importe quel moment et n’importe quel endroit. C’est votre monde et les autres y vivent. “You are very handsome right now.” Elle te fait sourire parce que tu ne la prends pas du tout au sérieux. Tu bas besoin d’une douche. Tu es bien trop en sueur, tu dois avoir une super odeur corporelle en plus de ne pas être agréable au touché. Tout porte à croire qu’elle n’a pas de problème avec ces détails. And I love her for that.

“J’espère que t’as encore de l’énergie car ce n’est que le premier concert.”
« Je suis plein de ressources. »

Tu vas embrasser sa joue à la suite de son baiser à elle. Des chances que peu importe le point de vu des prochains shows, tu chanteras du haut de tes poumons tous les soirs. Avec ou sans mosh pit. Sans. Car tu sens que tu as quelques bleus qui vont te sortir. T’as senti les coups. Les loupés. T’as de la chance d’être très grand, ton visage n’a pas été touché. “Guess we’re gonna see them now ?” Tu hoches la tête alors que tu vas embrasser son front en relevant ta tête car elle est grande ce soir. Elle vient chercher tes lèvres et tu rabaisses ton visage pour la laisser faire car ses baisers, aussi brefs qu’ils soient, sont tout autant de velours les plus doux du monde sur ta peau. Sur ton âme aussi.

Elle remet tes cheveux en ordre et tu trouves ça aussi chou qu’inutile parce que là, t’es juste bon à te prendre une douche. Tu profites quand même à la regarder faire car elle est fucking adorable. Elle s’occupe de toi. She cares so much. “You won’t be alone as long as I am here. It goes both ways.” Tu mets un moment à connecter tes neurones et faire le lien avec ses mots et ceux que tu as chanté par dizaine de fois juste avant. Tu vas doucement poser ta main sur sa joue, ton pouce qui va jusqu’à ses lèvres que tu caresses doucement. Ton coeur qui bat encore plus vite si c’est possible. Tu en perds tes mots et tu vas l’embrasser tendrement, amoureusement. Imma write an album about her. C’est une certitude. Elle est un virage si imprévu dans ta vie. Un virage qui n’est que du bonheur - pour l’instant. Et tu veux te prouver que tu peux écrire autant dans la douleur que dans la joie. Tu sais que tu en es capable. Tu espères que l’avenir va te laisser le faire et que votre histoire ne va pas prendre un autre virage plus sombre. Une petite voix dans ta tête qui te dit que dans tous les cas, oui, tu écriras assez de chanson à son propos pour en faire un album. Tu mettras sûrement six ans de nouveau avant de te décider à en faire quelque chose de privé ou de public. Tu as le temps de voir. Mais elle t’inspire et c’est indéniable. Tu as déjà bien des chansons à son propos sous le coude. Tout autant de titres que tu n’as partagé à absolument personne. T’es pudique quand tu veux Jordan. I'm always shy. Si tu le dis.

Et puis tu entraines ton oiseau avec toi dans les coulisses, ta main qui ne lâche pas la sienne. Tu applaudis tes amis pour le show. Certaines chansons que tu as entendus live pour la première fois. Tu commences à parler de choses techniques avec Jordan à propos du rendu du son en live et du bon boulot qu’ils ont fait. Y’a Oli qui vient parler avec ton oiseau. « Look at these nerds. » Qu’il lui dit en se moquant amicalement des deux Jordans. « They’re giving me a headache right now. » Il est loin le temps où y’avait des after party plus wild que wild. Tout le monde va retourner à son hôtel dans l’heure qui suit et c’est tant mieux car tu as vraiment besoin d’une bonne douche. Mais le temps est suspendu quand tu parles musique et techniques avec Jordan qui est clairement tout aussi mordu que toi. « If we go now they won’t even notice. » Ca le fait rire et c’est le moment où tes yeux se tournent vers ta blonde et rencontrent son regard.

Tu vois l’air de Oli et tu plisses les yeux en souriant bien trop largement. « What are you laughing at? » Oli qui se marre de plus belle et tu questionnes du regard ta partenaire du coup. Jordan qui a pris un coup de fil sur son téléphone en même temps, tu te rapproches de Bird alors que la loge s’est vidé considérablement depuis la petite demi heure que vous êtes là. « Whatever you’re planning, I won’t record any vocals before the end of the tour. » Oli qui annonce avant de tourner les yeux vers Birdie. « They’re very bossy sometimes. I need to rest too. » Il joue les drama queen. « He loves it. » Il te fait beaucoup sourire. C'est toujours un plaisir de bosser avec lui, même quand c'est dans une chambre d'hôtel que vous installez un studio portable. Vous l'avez déjà fait yep. C'était génial. « Also need my beauty sleep. I’m off. I’ll see you soon guys. » Il te fait un clin d’oeil avant de filer de son côté alors que tu as été récupérer la main de ton oiseau dans la tienne, ou plutôt, deux doigts de sa main que tu as chopé alors que tu dis au revoir à Oli. Tu baisses tes yeux vers ta partenaire. « Shall we go back to our hotel room? » Une phrase que tu aimes bien plus que tu ne l’aurais cru. Partager un hôtel, même plusieurs différents, avec Bird est bien plus plaisant que bien des choses que le monde peut t'offrir.

« Je suis plein de ressources. »
“J’en ai jamais douté.”

Mais tu demandes au cas où s’il faut te préparer psychologiquement à le récupérer sur une petite cuillère d’ici la fin du séjour - ceci dit, ça serait l’excuse parfaite pour le clouer au lit avec toi une fois de retour à Brisbane, au nom du repos et des corps qui commencent à être trop vieux pour ces conneries, lol. En tout cas, tu sais déjà d’avance que tu lui mangeras dans la main à chaque concert parce qu’il est irrestitible, même si le principal concerné n’a pas l’air de te croire. Ce n’est pas grave, tu auras bien l’occasion de le lui prouver si y a besoin. Tu transpires (ha ha) d’amour pour lui, certains disent que l’amour rend aveugle et c’est peut-être le cas ; il t’attire toujours plus à chaque fois, ce qui t’épate autant que ça te réchauffe l’intérieur. T’as l’impression d’imiter ses expressions, de ressentir ce qu’il ressent et cela un peu plus à chaque seconde que vous passez ensemble. Tu ne t’y connais pas beaucoup en relation mais la vôtre a un goût unique et exceptionnel. Vous n’avez pas besoin de grand chose pour vous retrouver ; il n’y a qu’à observer comment Jordan te regarde alors que sa main caresse doucement ta joue. Comme si tu avais dit quelque chose d’incroyable, alors que ce n’était que la simple vérité. La seule chose qui vous sépare depuis le début, c’est son travail. Tu le sais, t’en as conscience et tu ne t’en plains pas. Pas plus que le baiser qu’il t’offre, celui-là même qui te fait sourire légèrement en même temps que palpiter ton organe toujours plus fort. Y a aussi un goût de perfection dans votre entité qui vous est propre, et cela même si rien n’est totalement parfait. Ça serait ennuyant, sinon.

« Look at these nerds. » Jordan kidnappé par son jumeau de prénom, c’est Oli qui te fait sourire alors que vous les observez, tes bras croisés contre ton torse. « They’re giving me a headache right now. » tu lâches un rire franc. “They never stop, do they ?” visiblement non parce que la conversation a l’air assez enthousiaste et Oli secoue la tête d’un air désespéré, ce qui te fait encore plus sourire. « If we go now they won’t even notice. » ce qui te confirme tes propos. “We should try.” que tu dis en gloussant, avant de mettre ta main devant la bouche quand y a les yeux de ton Jordan qui se lève contre vous. « What are you laughing at? » “You should have stayed here to know.” tes doigts qui miment une bouche qui restera cloturer, les yeux brillants de malice vers Oli qui rigole toujours autant. « Whatever you’re planning, I won’t record any vocals before the end of the tour. » et bim, pan pan, les Jordan. « They’re very bossy sometimes. I need to rest too. » tu secoues la tête à ton tour en ayant aucun mal à le croire. « He loves it. » tu te doutes que le bossy side des Jordan ne dérange pas le chanteur principal, autrement ils ne formeraient pas tous une joyeuse bande que tu regardes en jouant du ping pong de la tête. « Also need my beauty sleep. I’m off. I’ll see you soon guys. » tu fais un signe de la main alors qu’Oli s’éloigne de vous.

« Shall we go back to our hotel room? » tu lèves la tête vers le plafond, une moue déçue. “Oh, diantre, j’aurai pensé qu’on aurait pu dormir sur la scène, ça a l’air hyper confortable après tout, nan ?” est-ce que tu te fous de lui ? maybe. Tout ton être le crie, Birdie, arrête de jouer à l'ingénue. Le sourire malin au visage, les yeux pétillants de malice, tu le regardes du coin de l'œil. Tu t’éloignes de lui à la limite de ce que l’attachement de vos mains vous permet, comme une gosse tirant le bras de son parent car t’es chiante comme ça. Tu regardes là où vous êtes. “Le prochain concert, je veux être dans les coulisses. Et celui d’après, je veux être là-haut. Y a des gens qui peuvent y aller, qu’importe la salle, non ?” tu demandes, la tête cassée pour observer le plafond. Quand tu parles de là-haut, tu parles de là où se trouvent les projecteurs. Même avec toute la technologie du monde, les salles doivent avoir encore besoin de personnel. Tu serais hyper curieuse de voir à quoi la foule ressemble d’en haut. Quitte à voir plusieurs fois le même concert, autant en profiter pleinement. C’est peut-être un peu casse-cou, mais t’es fine et tu ne pèses rien ; ce n’est pas si risqué. Il doit bien y avoir de la place sur ces plateformes.

“J’en ai jamais douté.” Et bien qu’elle ait l’air de vouloir le dernier mot - que tu lui donnes aisément - tu prends ça comme un beau compliment. Tu sais sa capacité à te surprendre et visiblement elle sait aussi que tu es du même genre de ton côté. Vous faites un sacré duo tous les deux. Vous irradiez de loin avec vos regards de merlan frit. Ta grandeur aide aussi à ne pas passer inaperçu, alors que tu cherches à être invisible et t’envoler depuis aussi loin que tu te souviennes.

“They never stop, do they ?” Oli qui fait non de la tête puis signe qu’il veut aller se pendre. “We should try.” « We should. » La même lueur de connerie dans les yeux l’un que l’autre. Peut être bien que toi t’es en train de faire ton nerd avec ton jumeau de prénom mais tout porte à croire que Olive est sur la même longueur d’ondes que Oliver. “You should have stayed here to know.” Et voilà qu’elle joue la maligne mais jokes on her parce que l’air sur son visage quand elle joue à ce jeu là est un de tes favoris. Tu aimes la voir sympathiser avec tes amis aussi facilement. Tu aimes l’avoir à tes côtés mais tu aimes aussi voir que vous évoluer toujours aisément chacun de votre côté. Savoir qu’elle n’est pas loin, que tu peux aller la voir en deux secondes est un feeling que tu aimes. Autant que celui de la voir apprécier la soirée dans sa globalité, pas juste pour toi. Elle n’est pas de ceux qui ont besoin d’être tenu par la main pour faire son nid, loin de là. Elle rayonne et on peut en dire autant de toi.

“Oh, diantre, j’aurai pensé qu’on aurait pu dormir sur la scène, ça a l’air hyper confortable après tout, nan ?” Elle se moque ouvertement de toi et ça te fait bien rire.  « I’m just asking cos you’re the party animal between us two. » Oh le petit con dans toute sa splendeur. Ça se voit sur tes lèvres que t’es fier de toi. Elle te tire avec elle et tu la suis. “Le prochain concert, je veux être dans les coulisses. Et celui d’après, je veux être là-haut. Y a des gens qui peuvent y aller, qu’importe la salle, non ?” Tu pouffes quand elle te parle de là haut. « Pas sûr que je le fasse avec toi. » Mais tu ne dis pas non car tu es sûr que c’est possible. Ton tour de la tirer vers toi alors que tu récupères ton hoodie qui est encore en sa possession. Tu l’avais presque oublié mais comme vient le moment de retourner à l’extérieur et que tu n’as pas envie de tomber malade, il t’est revenu à l’esprit.

Tu l’enfiles, te détachant de ton oiseau et tu glisses ton bras autour de ses épaules. Vous prenez le chemin pour retourner à votre hôtel qui n’est pas bien loin de l’arena. Une quinzaine de minutes tout au plus. Tu la serres contre toi tout en regardant le ciel. Y’a pas l’air d’y avoir de nuages mais tu ne vois pas d’étoiles pour autant ce qui est dommage. Mais tu baisses les yeux vers la petite star à tes côtés car sa tenue n’en manque pas elle. « How are your feet? » Car tu as bien vu les chaussures et tu l’as porté une partie de l’après-midi. Bien sûr que cette question sous entendu qu’elle peut grimper sur toi. Elle peut te grimper dessus absolument tout le temps sans préavis et de toutes les façons possibles. Elle le sait.