| We're so full of sugar, honey, ice, and tea - JorBir |
| | (#)Jeu 7 Oct 2021 - 12:58 | |
| « We should. » adjugé vendu dit ton air sous-entendu. C’est fourbe et de la pure gaminerie mais c’est bien pour cela que vous êtes ici, pour vous amuser. Et vous adorez vous tourmenter, vous embêter, vous chamailler. Et vous faire peur, aussi, peut-être, comme disparaître sans prévenir du champ de vision de l’autre même si rien, absolument rien ne vous en empêche. Mais jusqu’à présent, depuis ces semaines qui ont suivi son retour d’Amérique, vous n’avez rarement été loin des yeux l’un de l’autre. Outre quand tu travaillais. Ou quand lui travaillait. Ou quand tu décidais de rester chez Mason. Vous savez être en autonomie ensemble. Même si tu apprécies quand Jordan te tient informé de ses allers et retours. Tu n’aimes pas ne pas savoir où il est ou quand tu vas le revoir ; tu peux vite tourner en rond si tu n’as pas eu une information quelconque. Toi, t’as opté pour la technique des post-its ; et quand t’as oublié le post-il sur le frigo, sur sa porte de studio, sur la lunette des toilettes ou sur le miroir du dressing, tu envoies un sms rapide. T’as pris ce réflexe en partant du principe que tu n’aimerais pas qu’il ne fasse pas de même. Et parce que t’apprécies grandement avoir quelqu’un qui puisse t’attendre quand tu reviens. Ça change des colocations ; celle-ci est différente parce que tu dors dans le lit du propriétaire et que tu peux l’acheter en nature avec ton amour en surplus - une valeur comme une autre. Mais rien que pour l’emmerder, tu serais bien tenté de partir avec Oli quelque part, en chronométrant combien de temps ils faudraient aux Jordans de venir vous retrouver.
« I’m just asking cos you’re the party animal between us two. » “Damn right I am.” que tu dis avec le même air con que Jordan arbore, une fois tous les deux ; pourtant, t’as la sensation qu’il participe à autant de soirées que toi, sachant que ça a été la base même de vos premières rencontres. Des soirées où tu ne connaissais pas vraiment grand monde mais où tu finissais par le retrouver lui - comme quoi, l’univers a forcé les choses d’une façon ou d’une autre. “Mais t’as pas l’air de pouvoir assurer une after party.” que tu piques, chantonnant à la suite un petit “papiiiii” avec un espèce d’accent espagnol à la con, souriante à l’extrême et terriblement satisfaite de prouver que tu peux être aussi idiote que lui. « Pas sûr que je le fasse avec toi. » “Chicken.” que tu balances en secouant les sourcils. “Don’t care. I will. With or without you.” t’as pas peur. Tu veux explorer. Visiter. Voir. “Tu pourrais être en bas et je devrai te chercher. Ça peut être drôle. Ca sera comme jouer à “où est Charlie” mais version rose et blond.” à chaque moment son amusement avec toi. Tu trouveras toujours moyen de t’occuper ; que ce soit en faisant le chimpanzé vers l’îlot des projecteurs ou en tapant la conversation avec des inconnus. Parce que ça arrivera, ça, forcément. Surtout si tu continues à traîner près du bar.
Une fois dehors, tu apprécies deux fois plus le bras de Jordan et son flanc tout entier contre toi, t’y raccrochant comme à l’accoutumée. La chaleur de la salle te manque, t’as froid et tu te fais une note interne dans ta cervelle de penser à acheter ce qu’il faut pour affronter ce foutu froid d’automne anglais. « How are your feet? » tu lèves les yeux, surprise de sa question aussi spontanée et inattendue - tu n’aurais pas pensé qu’il se serait souvenu que les talons sont signe d’un petit enfer chez toi. “They need some cold water to breathe again. And perhaps a little massage.” que tu demandes l’air de rien même si ce n’est clairement pas subtile comme message, Cadburn. De toute façon, ce n’est pas un secret pour personne - encore moins pour Jordan - que tu adores les massages, surtout les pieds et le crâne. “I’m also a bit cold. Do you mind if I jump on you ?” tu n’attends pas vraiment son aval pour le stopper ; t’as juste besoin de sa coopération pour qu’il se baisse et que tu puisses faire ton bébé sur son dos. Serrée contre lui, t’as déjà la température qui augmente un peu - non, pas celle de tes reins, mais la corporelle de tout ton être. “That’s very sweet of you to remember and ask.” que tu soulignes dans un murmure contre son oreille car t’es vraiment touchée par ce genre de petites attentions ridicules. Tu déposes un baiser sous son oreille, les bras bien attachés autour de son cou et le visage ancré tout pareillement.
L’hôtel n’est pas loin alors tu donnes les clés, que t’avais accroché à ton collier pendant pour ne pas les perdre, à Jordan, ne descendant de son dos qu’une fois dans la chambre. T’en as rien eu à faire des regards des employés de nuit ou des quelques clients qui vous observent passer. D’autant que Jordan est grand, tout transpirant et que tes étoiles ne sont pas franchement invisibles - j’aurai dû les faire phosphorescantes. Tu pourras la modifier pour une prochaine fois. Qaund t’auras la patience de refaire autant d’étoiles. Pour l’instant, tu te soucies d’ôter tes chaussures et de les envoyer danser à travers la pièce avant d’aller sauter sur le lit - inépuisable gosse, vraiment. “So, where neeeeeext ? It’s gonna be the same songs ? The stages are gonna be bigger ? Are you gonna perform somehoooow ?” t’as une poussée d’adrénaline il faut croire ; il faut aussi remarquer que contrairement à Jordan, tu es restée bien sagement dans le fond, non loin du bar pour étouffer la soif qui venait avec la chaleur (tu n’as pas pris d’alcool après ton premier verre, parce que tu n’as clairement pas besoin de ça), te contentant de danser quand tu pouvais et faire baver de jalousie Lila qui t’as déjà traité de sale pélicane de la forêt enchantée, rien qu’ça. T’as vraiment envie de voir Jordan sur une scène. Ca serait encore mieux s’il chantait mais il faut savoir se contenter de ce que l’on peut avoir. Mais rien que l’idée de le voir sur scène… Ca, ça serait une fabuleuse raison pour tester la fosse. Premier rang, près de la barrière, quitte à crever de souffle avec la pression des gens derrière. Pour Jordan, t’en serais capable. T’es sa groupie numéro une, après tout.
Dernière édition par Birdie Cadburry le Lun 11 Oct 2021 - 4:10, édité 1 fois |
| | | | (#)Jeu 7 Oct 2021 - 16:18 | |
| “Damn right I am.” Tu pensais pas qu’elle serait si fière mais tu adores la voir avec cet air sur le visage. Elle se joue de toi autant que toi d’elle. Vous êtes stupides. Vous êtes les meilleurs. “Mais t’as pas l’air de pouvoir assurer une after party.” Ça te fait doucement rire mais… Au fond elle a raison car t’es bien fatigué, tu te sens déjà tout courbaturé.
“papiiiii” « Papi ? Moi ? Attends t’as quel âge déjà ? 36 ? 37 ? »
Que tu dis avec un vrai air rempli de réflexion. La palme du petit con que tu es en train de souffler, ou du moins, tu essaies. “Chicken.” Et il en faut parce qu’elle est en train de te démonter avec ses affirmations là. T’as le vertige et clairement c’est pas le genre d’endroit là-haut qui ont l’air très safe. Tu sais d’avance que tu ne pourrais pas tenir le choc. “Don’t care. I will. With or without you.” Elle est si fierce. Tu n’as plus ton air stupide sur le visage. T’es en train de l’admirer car elle n’a pas peur et c’est beau à voir quelqu’un de si sûr de lui comme ça. Tu aimerais pouvoir être plus comme elle à ce niveau là. Peut être qu’avec elle ça te fera moins peur ? Tu sais pas. Tu as trop peur d’anticipation pour essayer. Tu as d’autres moyens de te faire couler de l’adrénaline dans les veines. Tu préfères ne pas risquer une crise de panique alors que c’est des vacances qui se passent sans encombre pour l’instant. “Tu pourrais être en bas et je devrai te chercher. Ça peut être drôle. Ca sera comme jouer à “où est Charlie” mais version rose et blond.” Tu hoches la tête, amusé de cette proposition. « Ca je peux faire. » Tu notes qu’elle veut du rose. Tu porteras du rose.
Vous êtes calmés une fois dehors, l’un tout contre l’autre. La fraîcheur de Cardiff est bien là. Les hauts talons de Bird aussi. Elle lève le nez vers toi, tu la regardes l’air de dire ’Quoi?’ “They need some cold water to breathe again. And perhaps a little massage.” Un sourire sur ton visage aussitôt que tu prends note de sa requête. “I’m also a bit cold. Do you mind if I jump on you ?” You don’t mind. Tu t’arrêtes de marcher. « Want my hoodie? » Car elle sur toi, elle te tiendra bien chaud. Elle grimpe sur toi, elle se tient si bien que tu as limite même pas besoin de la tenir, mais tu le fais quand même pour la sentir encore plus contre toi. Même si c’est difficile de faire plus proche là. “That’s very sweet of you to remember and ask.” Qu’elle susurre au creux de ton oreille. Tu tournes la tête pour aller poser un baiser sur son visage. I love you. Autant tu prends soin d’elle, autant elle est freaking adorable de dire ces mots là à voix haute. Il est important qu’elle prenne soin de ses pieds. Si elle peut plus marcher ce sera compliqué pour la suite du voyage. Rien n’est impossible mais vous avez bien plus d’options si vous êtes en bon état tous les deux. C’est bien joli de penser ça Jordan mais faudrait que tu penses à manger aussi toi hmmm. T’as bu des trucs sucré ce soir c’est juste ça qui t’a fait tenir. I’m fine. T’es vraiment chiant. Et c’est d’ailleurs pour ça que tu ne dis pas à voix haute à Bird qu’il est important qu’elle prenne soin de son corps car… c’est l’hôpital qui se fou de la charité. Elle bataille souvent pour que tu manges et tu grognes presque parfois. T’es libre de faire ce que tu veux même si c’est contre indiqué. Manger t’énerve. Moins quand elle se ramène avec du brownie et de la chantilly.
Vous formez une équipe parfaite car elle te fourni la clé tel ton co-pilote. Tu n’as pas besoin de bouger plus que tes jambes pour continuer votre ascension vers votre chambre. Des regards sont posés sur vous auquel ni toi ni elle ne portez attention. Il serait totalement stupide de ne pas remarquer les chaussures de ton oiseau qui sont forcément une torture de la mode. Tu la fais retrouver le sol sous ses pieds et elle ne perd pas une seconde pour se déchausser et sauter sur le lit. “So, where neeeeeext ? It’s gonna be the same songs ? The stages are gonna be bigger ? Are you gonna perform somehoooow ?” Tu es en train d’enlever tes chaussures quand elle est en train de t’asséner de toutes ces questions. Elle te fait beaucoup sourire. Elle est toute excitée. « Same songs, bigger stages. » Ca va aller crescendo en plus. Tu ôtes ton pass AAA pour le poser précieusement avec ton portefeuille. « I don’t think I’ll be able to perform with them on stage. » Tu te grattes le front car il te semble bien que tu lui avais dit que ce serait peut être possible mais peut être bien que t’es en train de chicken out une fois de plus. « I could perform for you now if only I had a piano… » Oh comme c’est dommage. Comme c’est pratique surtout oui. Jordan n’a pas d’instrument. Jordan ne peut pas jouer du coup. Tu vas te laisser tomber sur le lit à côté d’elle. Lit qui n’est pas aussi confortable que l’hôtel précédent nope. « What would you like me to perform? » Que tu lui demandes en tirant sur ton cou pour la voir, restant toujours sur le dos. T’aimes bien le terme qu’elle a employé car tu pars sur la musique plus qu’autre chose. Tu as aussi l’impression qu’elle parle d’une chanson de la setlist de BMTH. Tout des trucs qui t’arranges oui, même si tu sens qu’elle va partir sur autre chose. Et peut être bien que tu auras envie de lui donner d’une façon ou d’une autre. Car tu lui en avais parlé ouais. Peut être bien que t’as déjà des idées ouais, peut être bien.
Dernière édition par Jordan Fisher le Ven 8 Oct 2021 - 8:43, édité 1 fois |
| | | | (#)Ven 8 Oct 2021 - 6:02 | |
| « Papi ? Moi ? Attends t’as quel âge déjà ? 36 ? 37 ? » “C’est l’esprit qui compte! Espèce de petit con, va. ”
T’es peut-être la plus âgée des deux mais si vous pouviez établir un âge mental, t’es persuadée que tu gagneras la palme d’infériorité haut la main. Même s’il peut y avoir des doutes qui subsitent quand tu le vois réagir aussi stupidement que maintenant. « Ca je peux faire. » tu souris encore plus fort car t’aimes bien l’idée. La hauteur ne te fait pas peur et t’es très excitée à l’idée. Il ne t’en faut pas beaucoup pour t’ambiancer et te satisfaire, il faut le dire. Comme la gamine que t’es. Si Jordan n’est pas très enthousiaste, et même si tu t’amuses à te foutre de lui pour ça, tu n’inciteras pas à venir s’il ne le sent pas. Il a peut-être le vertige. Ou il peut appréhender pour une raison X ou Y. Ne pas tenter le diable car vous n’êtes pas là pour ça. Chacun peut trouver son amusement là où il veut ; vous n’avez pas besoin d’être collés constamment. « Want my hoodie? » “Nah, it’s ok. You’re enough. ” et ça te donne une excuse (comme si t’en as besoin d’une) pour te lover un peu plus contre lui en serrant tes bras et tes jambes autour de sa forme. C’est sûrement psychologique et non corporel que tu te sens à meilleure température.
Mais la température de la chambre est quand même bien meilleure et tu peux ôter tes chaussures - même si au final, tu les as mieux supporté que tu veux bien le dire car t’aurais pu les enlever bien plus tôt si ça avait vraiment été le cas d’une souffrance élevée. T’es déjà dans le lit, avachie comme pas possible avant de te redresser totalement pour le regarder ôter ses chaussures avec moins de précipations que toi. Normal, il n’est pas aussi chiant que toi pour ça. « Same songs, bigger stages. » bigger, t’as des étoiles dans les yeux ; plus de monde, plus de fun. « I don’t think I’ll be able to perform with them on stage. » tu fais une moue boudeuse, contrariée et tout ce qui va avec parce que ce n’est pas ce que tu veux entendre. Qu’il ne souhaite pas grimper est une chose que tu comprends totalement. Mais tu adorerai le voir sur scène. T’es à peu près sûre qu’il serait encore plus beau à voir. Car t’es persuadée que ton partenaire serait comme un poisson dans l’eau. « I could perform for you now if only I had a piano… » tu plisses les yeux. “Not what I’m asking. ” t’es capricieuse, parfois. T’es facilement satisfaite mais t’as tes moments où tu sais ce que tu veux et t’accroches jusqu’à l’avoir. Tu peux être patiente quand tu le veux ; les nerfs d’autrui finissent souvent par craquer avant toi.
« What would you like me to perform? » t’hausses les épaules. “Your pick. What you’re feeling the most. Surprise me. Whatever will be good for me. ” t’es pas exigeante. Tu veux juste le voir. Sur scène. Tu te tournes vers lui pour poser ton menton sur son torse. “I want to play your favorite fangirl. ” parce que tu seras la meilleure d’entre eux. T’ignores comment tu aurais pu vivre si Jordan avait été plus connu. S’il avait des fans qui se pâmeraient devant lui. Tu l’as vécu avec Dan mais c’était différent ; Dan était loin. Jordan est loin par moment. Tes doigts viennent pianoter sur son ventre, sous son hoodie et son tee-shirt de la Nasa qui t’as bien fait rire quand tu l’as vu la première fois - tu ne l’aurais pas pris pour un nerd. “What does a girl need to do to make her dream come true ? ” t’es gentille ; tu proposes de lui donner une motivation. Même si en vrai, rien que la possibilité de te voir les yeux en coeur et fiers devrait lui être suffisant. “I can be naked if you want. ” que tu rajoutes en gloussant légèrement ; de toute façon, même avec des fringues, tu peux être nue. Tu peux être subtile quand il le faut. Surtout quand c’est pour charmer.
Dernière édition par Birdie Cadburry le Lun 11 Oct 2021 - 4:10, édité 1 fois |
| | | | (#)Ven 8 Oct 2021 - 9:10 | |
| “C’est l’esprit qui compte! Espèce de petit con, va. ” T’es totalement fucked up - comme d’hab - car quand elle t’insulte ça te fait beaucoup de choses. Comme toujours. T’as envie de la manger entière. Surtout qu’en plus de tout, tu as gagné cette joute verbale à ton avis. Il n’y a jamais de juge mais tu sais lui donner ses victoires quand elle les gagne. Celle ci est pour toi. En toute objectivité.
“Nah, it’s ok. You’re enough. ” Ces trois derniers mots qu’elle dit alors qu’elle grimpe sur ton dos te font quelque chose aussi. Rien à voir avec ceux d’un peu plus tôt. Cette fois ci c’est des mots que tu as toujours attendu de la bouche de ton père et que tu n’entendras jamais. Des mots qui font du bien parce que tu as toujours l’impression de ne pas mériter ta place sur Terre au dépend de ta mère. Des mots que tu aurais eu besoin d’entendre bien des fois en grandissant car il est très traumatisant de se sentir de trop et pas considéré en même temps. Ta seule erreur depuis toujours face à ton père est d’être toi et malheureusement, c’est bien une chose que tu ne peux pas changer. Tu vas embrasser doucement la joue de Birdie qui ne va certainement pas se rendre compte de tout ce conflit en ton for intérieur, ni tout le bien qu’elle te fait sans même le vouloir. Juste en étant elle. Elle t’aime toi, tel que tu es.
Calmé tous les deux, allongés sur le lit. Tu la vois changer d’expression au fur et à mesure que tu te défiles. “Not what I’m asking. ” Tu joues sur les mots et elle te reprend à juste titre. Elle veut vraiment te voir performer. “Your pick. What you’re feeling the most. Surprise me. Whatever will be good for me. ” Tu as bien envie d’entendre sa phrase comme ’Quelque chose qui sera bon pour moi’ Mais tu sais aussi que si tu commences en plus à y mettre un sens plus profond que juste le plaisir de chanter une chanson devant elle, car tu as bien compris que c’était ça qu’elle voulait. En tant que musicien et chanteur à tes heures perdues, tu es vraiment a lil bitch de ne pas lui en faire profiter plus. Tu es réellement timide et pudique à ce niveau là. C’est toutes tes insécurités qui ressortent et chanter pour quelqu’un c’est s’exposer quand toute ta vie tu as toujours cherché à être invisible. C’est pas évident, même si tu l’as fait quelques fois. Sans préavis surtout.
T’es dans tes pensées et elle se rapproche de toi, posant son menton sur ton torse. “I want to play your favorite fangirl. ” Un doux sourire se forme sur tes lèvres. Tu tournes les yeux vers elle. Toujours dans tes pensées. Elle caresse ton ventre, tu vas poser ta main sur son bras pour être un peu plus en contact avec elle. Sa main sur ta peau, c’est un rappel qu’avec elle tu t’exposes déjà de bien des manières. Il n’empêche que pour toi le sexe c’est facile. Pas comme chanter des mots qui te parlent d’une façon ou d’une autre. Car c’est bien souvent ça qui se produit. Si les chansons te touchent c’est pas pour rien. “What does a girl need to do to make her dream come true ? ” Tu souris un peu plus, amusé de la voir insister autant. Ta tête qui se détourne un peu car tu es toujours dans tes pensées. Tu pourrais essayer Jordan. “I can be naked if you want. ” Tu ris avec elle à cette proposition. « Baby you’re the right kind of wrong… » Car bien sûr qu’elle a fait une référence direct à Coyote Ugly. Bien sûr que c’est exactement ça. Tu caresses toujours doucement son bras alors que tu tournes les yeux vers les siens. « I’ll sing something for you at the next soundcheck. » Et juste comme ça, tu lui fais cette promesse. Tu seras sur scène, tu auras le piano que tu veux, elle pourra être nue de toute les manières qu’elle le veut si elle le souhaite toujours. Tu vas essayer de ne pas trop y penser car, de toute façon ce sera juste elle, toi et peut être quelques personnes de l’équipe technique. C’est jouable. Très jouable. Faut juste que tu te lances. C’est pas demain soir, ce sera celui d’après. A Birmingham. Va falloir que tu trouves quoi lui chanter. Y’a beaucoup trop de choix sur cette planète, entre les tiennes, celles que tu aimes, celle qu’elle aime, celles qui ont été écrites pour elle…
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| | | | (#)Ven 8 Oct 2021 - 13:07 | |
| « Baby you’re the right kind of wrong… »[/i] tu tapes légèrement son ventre. “Please, you love it.” que tu dis avec humour, le petit sourire de coin qui signifie bien que tu ne rigoles qu’à moitié. La faute à ton manque de pudeur tangible pour certains sujets, ton corps en tête de liste, tu en serais foutrement capable et personne ne serait surpris. Tes yeux ne le quittent pas, comme si tu tentais d’analyser ce que ton partenaire peut penser à cet instant. Pourquoi Jordan n’a pas l’air enthousiaste à l’idée. Ce n’est pas la première fois que t’évoques le sujet mais à chaque fois, il trouve moyen de trouver une tangente. Ce qui finit par te titiller et t’interroger. Il n’y a peut-être rien à creuser mais la musique est la vie du Fisher ; pourquoi ne veut-il pas la partager ? Pas qu’avec elle (même si déjà rien que ça, ça semble être une grande et difficile étape) mais avec le monde entier. Coyote Girls t’a fait réfléchir, malgré tout. Tu as repensé à cette fille qui écrit pour les autres mais qui n’ose pas aller sur scène. Tu te demandes si c’est le cas pour Jordan aussi. Tu vois sûrement trop loin, mais en même temps… Ça ne serait pas si fou que ça. Tu aurais déjà connu plus dingue, en tout cas.
Jordan tourne la tête vers toi et tu redresses en plus le cou pour l’observer. « I’ll sing something for you at the next soundcheck. » tu penches ta figure, toujours en le regardant. L’épiant serait le mot plus adéquat. Tu scrutes ses prunelles, les traits de son visage, t’essaies d’y déceler ce qu’il se passe à l’intérieur. Mais tu n’es pas devin comme tu as pu le laisser croire lors d’un ou deux jobs que t’as eu dans le passé ; tu ne sais toujours pas lire de boules de cristal et il n’y a qu’une façon de savoir. “Are you afraid to be seen, Jordan ?” l’utilisation du prénom n’est pas anodine ; t’es sérieuse. Est-ce qu’il veut vraiment se terrer dans son trou et faire en sorte que personne ne soupçonne son existence alors qu’il a tant à offrir ? T’as l’impression qu’il esquive quand tu le suggères ou le sous-entends ; ça te surprend car tu pensais que les musiciens ne rêvaient que d’une chose : transmettre et en vivre, avec un public de préférence. “Je peux pas m’empêcher de penser que t’as… peur de la scène. Et je ne comprends pas car je pensais que c’est là tout l’intérêt de faire de la musique ; la partager, la vivre, la transmettre.” tu plisses le front, soucieuse de ne pas dire ce qu’il ne faut pas car là n’est pas le but de la manoeuvre. Tu cherches à comprendre. T’embrasses son torse malgré tout, finissant par y poser ta joue, te rassurant du bruit des battements de ton compagnon. “But I’m very honored to have a private perf from you.” derrière ton petit sourire adorable, tu n’imagines pas que tu as pu l’inspirer d’une façon ou d’une autre. Tu lui laisse le choix de la chanson parce que tu lui fais confiance, et parce que ça va sûrement te faire fondre un peu plus - pour l’instant, d’impatience. Tu enlèves sa main sur son torse mais tu lèves l’autre vers ses cheveux avant de caresser la courbe de sa mâchoire. “You should take a shower, babe. Even if you’re very hot, you’re also very stinky.” le sourire de nouveau amusé, car Jordan va sûrement se laver ou rincer ses cheveux et t’en es fébrile d’avance. Il ne t’en faut pas beaucoup, vraiment.
Dernière édition par Birdie Cadburry le Lun 11 Oct 2021 - 4:04, édité 1 fois |
| | | | (#)Ven 8 Oct 2021 - 13:44 | |
| “Please, you love it.” Ouais. Peut être même autant qu’elle, ce qui est vraiment une aubaine quand on y pense. Elle aime se foutre à poil autant que tu aimes la contempler. Son corps, tout son être dans son ensemble. Elle t’inspire Bird. Elle t’inspire tellement. Si elle savait tout ce que tu as écrit à son propos. Et tu te dis que si y’a bien quelqu’un avec qui tu ne devrais pas avoir peur c’est elle. Alors tu lui promets une chanson. “Are you afraid to be seen, Jordan ?” Pas que tu sursautes, nope, mais tu le ressens bien son Jordan. Tellement que tu trouves son regard un instant avec une brève remontrance silencieuse. Why do you have to be so rude? Nah pas vraiment. Tu dis rien, mais tu plaisantes dans ta tête également. Elle sait très bien ce qu’elle vient de faire avec sa phrase là. Un sourire sur tes lèvres ensuite qui équivaut à un oui que tu ne prononces pas. Elle pose une question dont elle connait déjà la réponse à ton avis. Elle a peut être envie de l’entendre histoire que ce soit acté et pas que des déductions. T’as bien perdu ta langue là. Tu cherches doucement mais sûrement comment lui faire comprendre ce qui se passe dans ta tête. Ta main qui caresse toujours son bras qui est sur toi. “Je peux pas m’empêcher de penser que t’as… peur de la scène. Et je ne comprends pas car je pensais que c’est là tout l’intérêt de faire de la musique ; la partager, la vivre, la transmettre.” Elle est véritablement en train d’essayer de dire les mots qui vont peut être t’aider à t’exprimer là dessus. Elle embrasse ta poitrine avant de s’y lover. “But I’m very honored to have a private perf from you.” Elle a la bouche pleine de mots et toi t’es encore en train de réfléchir à comment lui faire comprendre le problème, si c’en est réellement un.
Tu tournes la tête vers elle alors qu’elle a ses mains qui sont bien sur ton visage également, tes cheveux aussi. “You should take a shower, babe. Even if you’re very hot, you’re also very stinky.” Elle te fait sourire. Elle te donne aussi une porte de sortie. Elle ne te force en rien. Tu vas doucement prendre sa main qui est sur ta mâchoire pour aller la porter à tes lèvres et y déposer un baiser. Puis tu vas lentement mêler tes doigts aux siens… En murmurant : « How would you feel if you had to read your diary in front of an audience ? » Tu vas embrasser la jointure de ses doigts qui sont entre les tiens, toujours proche de ton visage. Tes yeux qui vont trouver les siens avant de reprendre. « Recording your own songs is easy. I’ve got… About two hundred songs on my computer. Probably three hundred by now maybe more. I stopped counting a while ago. » Car tu écris énormément. Tu enregistres dans la quiétude de ton studio personnel. Sans public, ou un très restreint d’artistes qui te donnent un coup de main quand tu collabores. Tu continues de jouer avec la main de ton oiseau aussi, avec tes lèvres, avec ta main. « C’est encore plus facile quand c’est destiné à quelqu’un d’autre… Un beau mélange de deux esprits ou plus. Et c’est même pas toi qui est voué à partager ces mots là. » Tu te mords la lèvre doucement. « Have you ever written with someone? » Que tu murmures avant de reposer un baiser sur sa peau tout en cherchant le regard de ta partenaire. La douche peut attendre encore un moment.
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| | | | (#)Ven 8 Oct 2021 - 15:08 | |
| « How would you feel if you had to read your diary in front of an audience ? » “That’s definitely not the same.”
Tu réagis rapidement parce que tu ne vois pas le rapport entre tes journaux intimes qui portent admirablement bien leurs noms et ses musiques. Tu resserres tes doigts qui tiennent les siennes, le coeur gonflé de le voir aussi doux avec ta main, l’embrassant et la chatouillant de son souffle qui s’est apaisé maintenant que vous êtes au calme. T’es frustrée que Jordan soit aussi malin - aussi bien dans la connerie que dans le sérieux. Parce que même si tu ne vois pas le rapport, tu comprends quand même le ressenti. Tu n’aimerais pas qu’on vienne lire tes carnets. De toute façon, t’es certaine que personne ne pourrait y comprendre grand chose. C’est des gribouillages, des cafouillis, des trucs farfelus partout ; tu y tiens parce que l’écriture t’accompagne depuis que t’es gosse et, au final, c’est une des rares activités calmes que tu réussis à faire, avec la couture. Un pilier majeur après ton agression, ta troisième jambe à toi ; tu tuerai n’importe qui essayant de toucher à tes carnets.
Alors tu comprends sans le faire - c’est un étrange sentiment. « Recording your own songs is easy. I’ve got… About two hundred songs on my computer. Probably three hundred by now maybe more. I stopped counting a while ago. » t’écarquilles les yeux, un “holy shit” sortant naturellement de tes lèvres. Mais est-ce si surprenant ? Si Jordan cumule les chansons depuis autant d’années que toi avec tes carnets, évidemment qu’il en a un nombre conséquent qui dorment dans son ordinateur. Une chance que son engin ne soit pas là car tu le lui aurais mis sur le tronc avec un petit air angélique en lui demandant de t’en faire écouter une. Tu devrais aller squatter plus souvent son studio, aussi. Peut-être que s’il s’habitue à partager avec toi, il n’aura au moins pas peur avec toi. Tu aimerais que Jordan te fasse confiance. A ce point-là. Partager ses draps est une chose. Partager sa musique en est une autre.
Tu l’observes jouer avec ta main, n’opposant aucune résistance parce que c’est ainsi que vous fonctionnez ; toujours à vous toucher, à vous rassurer l’un et l’autre que les mots ne sont pas là pour heurter mais pour vous comprendre. Tu apprécies que Jordan soit aussi tactile avec toi que tu peux l’être - et tu apprécies qu’il ne le soit pas avec le reste du monde, il faut bien l’avouer. « C’est encore plus facile quand c’est destiné à quelqu’un d’autre… Un beau mélange de deux esprits ou plus. Et c’est même pas toi qui est voué à partager ces mots-là. » tu fronces sourcils et front sous la réflexion, essayant de t’imaginer d’écrire pour quelqu’un d'autre. Ça semble si compliqué à ton sens. Tu n’es pas dans l’esprit de la personne. Tu ne peux pas connaître ses ressentis, sa vie, son histoire, son expérience, ses sentiments. Une tâche ardue à ton sens mais qui a l’air de plaire et contenter Jordan. How weird. « Have you ever written with someone? » “No… It’s not my job and I don’t… know it would or could happen.” tu ne te vois pas écrire pour vivre, et encore moins écrire avec quelqu’un d’autre. A vrai dire, ce n’est pas quelque chose que tu as pensé faire car l’écriture dans tes carnets est personnelle. Et tu n’aurais pas la patience de gérer la vision de quelqu’un d’autre alors que tu n’arrives même pas à voir la tienne en premier lieu. “I don’t write for a living. It’s my third leg. It’s my therapy. But you… You write songs for others but you don’t share yours. I understand it’s terrifying. I just thought music was sharing stuff, emotions, words.” tes yeux se sont posés au fur et à mesure sur l’oreiller à côté de la tête de Jordan, alors que tu essaies, tentes de rester cohérente. “You’re not afraid of being seen. You’re afraid of being naked.” tu lèves tes paupières vers lui. “And I’m obviously speaking of your soul.” que tu précises avec un petit sourire de coin. Le corps, c’est différent. Devant toi, Jordan n’a pas peur de ça. Mais il est sur la retenue quand il s’agit de sa passion.
Tu te redresses pour aller embrasser furtivement ses lèvres chaudes. “I hope I didn’t intrude somewhere I shouldn’t.” t’as pas envie de le saouler, même si c’est ta spécialité, et c’est adorable malgré tout de voir que t’es quand même soucieuse d’être enquiquinante alors que d’habitude, tu t’en fiches assez. Si Jordan n’avait pas voulu aborder le sujet, il n’aurait pas répondu en premier lieu ; il aurait sauté sur l’occasion de la douche, puis il t’aurait massé les pieds et tu aurais été trop perdue pour y repenser. C’est un adulte, Birdie, tu n’as pas à t’inquiéter de vouloir en savoir plus sur ses inquiétudes, sa vision des choses, ses états d’esprit. Jordan est ton partenaire, tu es en droit de t’intéresser à lui. Toi qui a à présent ton visage au-dessus du sien avant de poser ta tête de sorte que tes lèvres touchent son menton. I just want this trip to be perfect. Il le sera, Birdie. Cela ne doit pas empêcher les conversations sérieuses ; après tout, c’est sérieux, ce que vous vivez tous les deux. Et beau. Incroyablement beau.
Dernière édition par Birdie Cadburry le Lun 11 Oct 2021 - 4:03, édité 1 fois |
| | | | (#)Ven 8 Oct 2021 - 16:07 | |
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“That’s definitely not the same.” La rapidité de sa réponse te fait sourire mais tu ne contredis pas. Ou du moins, pas maintenant. Quelque chose te dit qu’elle a quand même compris ce que tu as voulu dire par là. “holy shit” Elle est soufflée par le nombre. Faut dire que tu n’as jamais parlé de ça avec elle. Tu lui as envoyé une chanson. Une seule. Pas des moindre cela dit. Une qu’elle t’a inspiré. Une dont tu es à peu près content. Car y’a ça aussi. Tu te juges bien trop fort. Et puis l’idée plutôt très douce d’écrire avec ton oiseau te vient dans un petit coin de ta tête. Tu prends ton tour à lui poser une question après les siennes. “No… It’s not my job and I don’t… know it would or could happen.” Sa réponse est très révélatrice à ton avis. Tu aimes aussi beaucoup le côté où non, elle n’a jamais écrit avec personne. “I don’t write for a living. It’s my third leg. It’s my therapy.” Ca te fait quelque chose de l’entendre utiliser ces mots là. Ca te ramène si loin et pourtant pas si loin dans votre histoire. “ But you… You write songs for others but you don’t share yours. I understand it’s terrifying. I just thought music was sharing stuff, emotions, words.” « Yeah… » Que tu lui confirmes même si elle n’en a pas besoin. Elle a tout juste. “You’re not afraid of being seen. You’re afraid of being naked.” Un sourire plus large sur tes lèvres. “And I’m obviously speaking of your soul.” Cette précision inutile à ton avis car tu as peur de te retrouver à poil dans tous les sens du terme. Ton visage qui se détourne de celui de Bird pour regarder le plafond, pensif toujours. Tu gagnes un doux baiser sur tes lèvres. “I hope I didn’t intrude somewhere I shouldn’t.” Ton coeur qui se gonfle de tout l’amour que tu lui portes. Tu fais doucement non de la tête. « You didn’t… » Alors que tu caresses son bras à présent. Tu prends le temps de rassembler tes pensées, caressant sa peau doucement toujours. Un de tes bras en vrac sur le matelas pendant que l’autre, monte doucement doucement jusqu’à son épaule, ta main qui se retrouve ensuite près de son visage.
Tu passes ton index sur sa joue en même temps que tu remets une mèche de ses cheveux derrière son oreille. Tu reprends la parole. « I’m not a singer. It’s not my job to sing in front of people… » Ton pouce qui se retrouve délicatement sur ses lèvres que tu frôles. « My songs are my diary. Took me five years to decide some bits were good enough to be shared as an album. » Tu te mordilles la lèvre doucement, réfléchissant à la suite de tes mots. Tes doigts toujours sur son visage, entre sa joue, son menton et ses lèvres. « I wanted to create something that will exist forever in her memory. Like a book. A memoire about my dead wife… » Ton coeur qui bat bien plus fort car c’est pas tabou de parler de Rosa à Bird, mais tu réalises que tu penses de moins en moins à ta Mendez. Tu ne peux pas t’empêcher de toujours ressentir une poil de culpabilité quand tu t’en rends compte, même si tu sais que c’est la vie. Que tu avances. Au passage t’as un joli reminder de Dan et sa mort récente également.
Tu grattes doucement la joue de ta partenaire quand tu sors de ta légère absence. « I’ve sent you a bit of my diary once… » La chanson, dans l’email. Tu la regardes… Would you be brave enough to share a bit of yours? Mais tu ne le dis pas à voix haute car ce n’est pas juste. Elle ne t’a rien demandé. Tu l’as fait de ta propre volonté. Ta main qui est à présent sur sa joue que tu caresses de ton pouce. « It’s easier to sing somebody else’s diary even if we relate. » Voilà pourquoi toutes les covers que tu fais. « Feeling less naked. » Tu ris légèrement avant de te reprendre car tu n’as apparement pas encore fini. « I’ll sing you a song. Don’t know if I’ll be brave enough to sing one of mines… » One about you… Tu aimes le challenge malgré tout. « It’ll be one I relate to any way. » Donc ça aura de l’importance dans tous les cas. Tu réfléchis beaucoup trop Jordan. Elle veut juste entendre ta voix mélodieuse et ton corps sur une scène pendant qu’elle est là en train de baver sur l’image que tu renvoies.
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| | | | (#)Sam 9 Oct 2021 - 6:55 | |
| « You didn’t… » même si tu n’as pas à te sentir soucieuse à ce point, t’es quand même soulagée de ne pas avoir abordé un sujet trop épineux pour Jordan. Encore une fois, s’il n’avait pas voulu y répondre, il ne l’aurait pas fait. Prendre des pincettes n’est pas ton genre, d’habitude. It’s different. Quand ça concerne Jordan, ça semble toujours différent. Ce n’est pas étonnant ; toute cette relation que vous vivez est inédite pour toi. Tu respectes le silence qui suit, d’autant que la main de ton partenaire continue à provoquer de petits chatouillements sur son bras jusqu’à remonter sur ton visage. Geste si doux, tu ne réagis toujours pas, attendant que Jordan se décide à s’exprimer - s’il compte le faire. « I’m not a singer. It’s not my job to sing in front of people… » right, ce n’est pas faux. Un petit détail qui fait toute la différence. But still. Tu ne dis rien, tu te contentes d’embrasser comme tu peux le pouce qui passe sur tes lèvres. « My songs are my diary. Took me five years to decide some bits were good enough to be shared as an album. » Tu souris légèrement ; ce n’est pas un serdaigle pour rien, il faut croire. Le souci de la perfection doit être dans les veines du musicien pour avoir passé cinq ans à se décider. Tu n’es pas surprise ; tu sais ce que c’est, de vouloir que le meilleur quand il s’agit des passions. « I wanted to create something that will exist forever in her memory. Like a book. A memoire about my dead wife… » Rosa. Tu oublies que tu l’as “rencontré” il y a quelques mois. Tu es bien trop absorbée dans votre conversation. Et vous n’êtes pas à la maison donc ce n’est pas difficile. Tes yeux se baissent légèrement, car si tu ne penses pas à ta rencontre avec Rosa, tu penses à Dan. Pas un mari et pas d’aussi bons souvenirs que peut avoir Jordan envers sa femme, mais mort tout pareillement.
« I’ve sent you a bit of my diary once… » il gratte, et pas que ta joue. I know what you’re asking without asking. Tu ne lui avais rien demandé mais il l’a fait malgré tout. Seulement, il l’a fait quand vous étiez à distance. Quand il n’était pas là, présent physiquement, pour te voir écouter. They chicken out ; ce n’est pas très anglais mais l’idée est là. Jordan a visiblement plus la frousse que tu l’aurais imaginé. Il te le répète ; c’est une partie de lui. C’est sa façon de se mettre à nu. De se dévoiler. La Miss Pudique que tu es sur tes sentiments devrait le comprendre mieux que cela. I do. « It’s easier to sing somebody else’s diary even if we relate. Feeling less naked. » voilà. Au cas où tu ne l’aurais pas encore compris. Ne le pousse pas ou il va aller dans l’autre sens. Shut up, I’m not pushing anyone. Tu hoches la tête, tout en la logeant un peu plus contre la main de Jordan qui continue à te caresser. « I’ll sing you a song. Don’t know if I’ll be brave enough to sing one of mines… » tu lèves ta main vers la sienne, comme pour lui dire it’s okay. Tu ne veux pas forcément que ce soit une des siennes - même si ça serait encore mieux. Mais tu n’insisteras pas dans ce sens ; c’est son monde, son univers, son journal, son choix. « It’ll be one I relate to any way. » “That’s all that matters.” que tu murmures doucement.
Que la chanson soit une de ses créations ou non, ce n’est qu’un détail ; tu souhaites seulement qu’il partage quelque chose avec toi. “I have my latest diary with me but…” but ce n’est pas joyeux, ce n’est pas rose et c’est personnel car ça concerne Dan - beaucoup. “I can tell that I wrote many pages about you.” tu sens que ton coeur s’embrase un peu, provoquant une légère rougeur qui te monte jusqu’aux joues. Tu ne parles jamais de tes carnets et encore moins de leurs contenus. Mais tambours battants dans ta poitrine, tu te redresses de toute ta silhouette pour venir au-dessus de lui, tes jambes de chacun de ses côtés, attrapant ses mains dans les tiennes. “About how handsome you are. How sweet and gentle and patient you are with me.” vos doigts s’emmêlent en même temps que tu te penches vers lui, les bras suivants le mouvement, les jointures attérissant de chaque côté de sa tête. “How you make me feel. In my heart and in my body. All those feelings I’ve never felt so much before.” que tu chuchotes en caressant ses lippes des tiennes, une confession qui te provoque une micro panique intérieure alors que tu finis par te mordre l’intérieur de la joue. “Reminders of my love for you. It took a lot and a lot of pages.” ton sourire est légèrement amusé mais ton regard est d’une honnêteté incroyable. Tu l’embrasses en te rappelant vaguement qu’un jour, Jordan t’a demandé par message si tu allais écrire sur lui ; il n’imagine pas que ça fait des mois que tu écris sur lui. Des mois que tu poses sur papier les sensations des débuts, la confusion de tes sentiments, tes ressentis après vos premiers dates. Ton musicien a été les instants de lumière de tes journaux ces derniers mois. Ce n’est peut-être pas ce qu’il demande mais tu le donnes quand même. Comme ça, parce que ça t’en as envie.
Même si tu finis par vouloir casser cette image de niaiserie dans laquelle tu t’es embourbée toute seule en relevant ton museau. “Je peux venir me laver avec toi ? Je deviens niaise, j’ai besoin de me nettoyer de toute cette guimauve.” le ton est amusé ; c’est ta façon à toi de faire redescendre la pression car tu n’es pas forcément dans ton élément. Pourtant, tu es mignonne quand tu dévoiles ton amour et ton affection pour lui. Mais t’es réservée sur ça : well, look who is naked, now.
Dernière édition par Birdie Cadburry le Lun 11 Oct 2021 - 4:02, édité 1 fois |
| | | | (#)Sam 9 Oct 2021 - 8:13 | |
| Le regard qu’elle te lance quand tu soulignes que tu lui as donné un bout de ton journal te fait sourire. Vous vous comprenez sans ne dire un seul mot et ça aide en la magie de votre duo. C’est pas un hasard si vous en êtes là, c’est parce que vous arrivez à vous parler et découvrir par d’autres moyen que les mots, même si ceux là restent bon à entendre. D’ailleurs, vous avez l’air bien lancé ce soir pour en dire certains que vous n’aviez jamais partagé jusque là. Tu aimes beaucoup l’ambiance de cette soirée après cette journée qui fut des plus parfaites avec elle, avec eux, avec la musique, votre musique.
Bird est si calme à tes côtés, c’est la version premium de soft Bird qui est bien calée contre toi. Celle qui apparait mais pas parce qu’elle s’est calmée après s’être énervée. Tu te demandes si ce n’est pas son être à l’état le plus pur que tu as sous tes yeux, sous tes mains. Tu la sens plus vraie que nature et tu veux réellement lui offrir un autre bout de ton journal. A ce moment précis, tu t’en sens capable en tout cas, mais tu ne promets pas malgré tout car tu sais ta tendance à cogiter trop fort. Tu lui chanteras une chanson dans tous les cas, elle mérite bien plus mais tu peux promettre ça à deux cents pour cent. Tu es capable. “That’s all that matters.” Voilà ton esprit qui est déjà en train de réfléchir à ce que tu oserais chanter. Car là aussi, y’a des levels. Elle ne te met pas la pression, tu te la mets tout seul. Tu veux pas la décevoir. Si y’a bien quelqu’un devant qui tu n’as pas peur de te mettre à nue c’est elle. Tu ne peux pas t’imaginer que ça puisse prendre un mauvais virage si tu donnes un bout de ton âme. Tu vas quand même faire attention aux paroles que tu sélectionneras. Etre sans filtre peut avoir un revers imprévu mais au fond de toi tu as foi en elle. Tu le lui as déjà dit, que tu ne crois pas avoir peur de lui dire toutes tes pensées. C’est le moment de mettre ça en application Jordan. Yup.
“I have my latest diary with me but…” Ses mots qui te sortent de tes pensées. Is she gonna…? Tu veux pas croire que ça aurait été si facile de lui faire lire un bout. “I can tell that I wrote many pages about you.” Ton coeur qui devient tout mou de l’entendre. Le sourire sur ton visage est si tendre. Tes yeux qui cherchent les siens. Tu vois ses joues devenir roses et holy fuck, t’as bien l’impression que c’est la première fois que tu la vois rougir sans que ce soit à cause du froid ou du chaud. Tu as la version la plus pure de ton oiseau sous les yeux. Tu veux graver cette image à jamais. Elle vient se mettre à califourchon sur toi et damn fuck, elle est magnfiique. “About how handsome you are. How sweet and gentle and patient you are with me.” Et voilà que c’est ton tour de rougir. Tu la laisses gérer tes mains dans les tiennes, elle te domine entièrement et la sentir de tout son poids sur toi est vraiment quelque chose que tu aimes plus que tout au monde. Son visage s’approche du tiens, tes yeux qui louchent sur sa poitrine rapidement. “How you make me feel. In my heart and in my body. All those feelings I’ve never felt so much before.” Car ses mots te font remonter à ses yeux aussitôt. Who are you. Parce que tu comprends pas comment t’as de la chance d’avoir quelqu’un comme elle dans ta vie à ce level de proximité. Elle ne lit peut être pas son journal mais elle te raconte une partie succinctement et c’est beaucoup trop beau pour ton petit coeur. “Reminders of my love for you. It took a lot and a lot of pages.” Ton coeur qui bat si vite, tes yeux qui ne se défont d’elle uniquement parce qu’elle est trop proche alors qu’elle t’embrasse. Tu réponds à son baiser avec tout l’amour dont tu es capable. T’es dans une transe composé de tout votre amour à l’un et l’autre. Vos joues roses à tous les deux. Vous êtes vraiment beaux.
“Je peux venir me laver avec toi ? Je deviens niaise, j’ai besoin de me nettoyer de toute cette guimauve.” Elle qui met fin au baiser, elle qui essaie de calmer le jeu de toutes ces déclarations. Elle est faible pour toi, tellement qu’elle en oublie de te tenir les mains au dessus de la tête car voilà que tu glisses tes bras autour d’elle en te redressant afin d’avoir une meilleure prise sur elle. Afin de remettre tes pensées un poil en ordre aussi de te maintenir droit, elle étroitement enlacée à toi. Tu la tiens bien, histoire qu’elle ne puisse pas s’éclipser à la salle de bain si elle est pressée. « I wrote many songs about you… » Que tu murmures avant d’aller reprendre ses lèvres. Tu ne vas cependant pas plus loin dans tes mots car vu ce qu’elle t’a avoué à ton propos, elle peut largement deviner que c’est la même chose de ton côté. Tu reprends de murmurer contre ses lèvres au milieu du baiser. « …and you’re in almost all the ones I hear… » Même dans celles que tu as écrit par le passé, ce qui est d’ailleurs très effrayant tout autant que impressionnant. Cette sensation quand une chanson qui avait un sens pour toi en prend un nouveau. « Due to unforeseen circumstances I will be making you the sweetest love in that shower. » Que tu continues de murmurer contre ses lèvres mais avec un sourire de petit con en plus sur ton visage. Toi aussi tu veux relâcher la pression de ce moment. Un des plus profond qu’il vous ait jamais été donné à tous les deux à ton avis. C’était pas soft Bird sous tes yeux, c’était juste Birdie Cadburry.
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| | | | (#)Sam 9 Oct 2021 - 9:55 | |
| L’oiseau est fébrile. De l’intérieur, c’est la tornade en plus de l’ouragan. Une accumulation de phénomènes qui se passent dans sa poitrine, dans sa cage thoracique, dans ses veines, de part ses nerfs, son sang, contre son épiderme. Dis comme ça, ça parait incongru. Mais le ressenti est si foudroyant que la réalité des sensations n’est vraiment pas loin. Si je vous disais qu’elle n’a pas l’habitude ni même l’attrait pour ce genre de déclarations, regardant ces épisodes au travers d’un écran de télévision ou de cinéma en grimaçant et/ou en se moquant ouvertement, seriez-vous surpris ? Certainement pas. Notre oiseau n’a rien d’une romantique - enfin, c’est ce qu’elle semble vouloir faire comprendre. Elle essaie de faire de la résistance, de lutter contre cette petite voix intérieure qui fond et qui lui murmure depuis qu’elle est gosse à quel point elle aussi elle meurt d’envie d’avoir quelqu’un qui l’aimera et qu’elle pourra étouffer son affection débordante tout pareillement. Elle a oublié, l’oiseau, que gamine, elle a souvent rêvassé du mariage, des enfants, d’une licorne à la place d’un cheval blanc mais avec quelqu’un dessus pour prendre soin d’elle. Mais ce ne sont que des fantasmes d’enfant, des rêves de gamine ; une enfant qui a grandi et qui a évolué, qui a façonné son esprit en entrant dans le monde adulte brisé et meurtri au plus profond d’elle-même. Ce n’est qu’une étape dans son parcours et jamais Birdie ne jouera jamais là-dessus pour passer pour une victime - elle l’est, même si encore maintenant, elle se prend toujours pour la coupable.
Alors Jordan est une bénédiction. Un virage inattendu dans sa vie extrêmement bien orchestrée - dans un grand bordel, mais avec une organisation qui lui est propre. Le musicien est apparu et boom, sa petite existence a été toute chamboulée. Notre jolie blonde n’a pas vu le vent tourner alors qu’il lui soufflait jusqu’à la racine des cheveux. Mais maintenant, oh maintenant, à voir ses yeux émourachés malgré le climat tropical qui se déverse en elle, c’est une preuve et une victoire. Elle n’aimera pas se dire qu’elle devient de ces gens dont elle se moquait et pourtant, c’est exactement ce qu’il se passe. Je pourrai aussi me moquer, avec allégresse et passion tellement qu’elle me facilite la tâche un peu plus à chaque regard amoureux et niais, mais personne ne peut dénier à quel point ça nourrit l’espoir de les voir aussi brillants et heureux l’un comme l’autre.
De ses yeux céruléennes ne quittant pas ceux de son partenaire, elle n’offre aucune résistance quand ses gestes s’accumulent et se déroulent afin de se retrouver redresser, torse contre torse ; Jordan la serre contre lui et il n’y a pas besoin d’être un spécialiste pour voir qu’il a sûrement été touché. Je l’espère et Birdie encore plus ; il est rare qu’elle dévoile tout cela, il faut dire. Ses mains naviguent sur ses épaules et le haut de ses bras et elle attend l’aval pour la douche. Après tout, elle pense innocentement qu’il n’y a plus rien à dire. Qu’ils vont pouvoir passer à autre chose. Mais c’est sans compter sur Jordan qui n’a pas fini de surprendre. « I wrote many songs about you… » je le sens autant d’elle ; le cerveau qui se fige, le cœur qui lance des décharges erratiques et les neurones qui se bousculent dans des pensées qui n’ont plus aucun sens. Je pourrai lui faire dire de répéter ce qu’il vient de dire mais nous avons très bien entendu ; alors elle reste coi. Silencieuse. De toute façon, Jordan vient poser ses lèvres contre les siennes, parfaite excuse pour n’entendre ou ne dire aucune réponse. Mais le tambour qui s’était apaisé reprend de plus belle et le ventre se serre - il papillonne, plus précisément. Il y a des papillons dans le ventre - là encore, une image bien romantique à souhait, sujet de nombreuses moqueries de notre oiseau mais dont elle ne se plaint pas aujourd’hui. « …and you’re in almost all the ones I hear… » l’oiseau est émue, l’oiseau a son cœur bien trop gros pour l’humanité et sa frêle corpulence qui gonfle. Comment est-ce possible de nourrir encore plus de tendresse à chaque seconde s’écoulant ? Débordant, éclipsant magnifiquement bien tout le reste. Le repos de toute une vie qu’elle pose sur les épaules du Fisher qui n’a rien demandé mais qui est là, malgré tout, malgré elle. Qui a écrit des chansons sur elle, many alors que ça ne fait que quelques mois que cette entité existe. Dans la bulle, dans le monde qui leur est propre, ils sont beaux et terriblement adorables. L’un inspire l’autre, la fibre artistique ne peut résister et la faiblesse les unit pour faire leur force.
Elle a bien l’air stupide, à ne pas pouvoir répondre, à être presque trop choquée pour réagir. Mais il y a des indices. Comme l’eau qui se forme dans ses yeux ; non, elle ne va pas pleurer parce que je sens qu’elle me détesterait si je la rend guimauve et pleurnicharde en même temps. Mais je permets à ses prunelles de s’embuer légèrement, doucement, parce que l’émotion et la douceur des mots de Jordan touchent une corde sensible. Tu n’es pas stupide, Cadburn. Elle qui a pourtant été un modèle pour des amies, ou même pour Malachi lors de son dernier anniversaire, ce n’est cependant pas la même chose. Parce que là, Jordan ne lui a rien dit avant. Les chansons tapies dans l’ombre dont lui seul avait connaissance, il les as écrite dans son coin sans qu’elle ne le sache. Peut-être qu’elle ne l’aurait jamais su si elle n’avait pas poursuivi la conversation, qui sait. Mais c’est renversant à savoir, ça attire et attise la curiosité de la blonde. Il ne pourrait en être autrement. Alors même qu’elle le regarde comme s’il est la huitième merveille du monde. They’re my first one. Bien sûr, Bird, évidemment. « Due to unforeseen circumstances I will be making you the sweetest love in that shower. » elle lâche un bref rire en remontant ses mains contre son cou avant de le scruter des yeux. “Please, do. I’m looking forward to it.” elle se penche, elle l’embrasse avec douceur, avec tendresse, ses doigts caressant sa peau.
Quand ils se lèveront, elle sera toujours accrochée à lui. Elle sera toujours en train de l’embrasser, les jambes et les bras autour de sa forme jusqu’à arriver dans la salle de bain. Elle sait écrire mais elle ne sait pas s’exprimer. Elle n’ose pas non plus demander plus à propos de ces chansons sur elle. Par contre, elle peut citer quelque chose, typiquement sentimental. “And suddenly all the love songs were about you.” qu’elle murmure contre ses lèvres, partageant le même ressenti. Elle ne se détachera que pour se déshabiller, sachant encore mieux le retrouver sous le jet d’eau où l’image de Jordan ne sera que plus aphrodisiaque à ses yeux. Mais l’amour qu’ils feront sera égal à celui qu’il se porte ; tendre, beau, magique.
Dernière édition par Birdie Cadburry le Lun 11 Oct 2021 - 4:00, édité 1 fois |
| | | | (#)Sam 9 Oct 2021 - 11:24 | |
| Tu vois combien elle est touchée par tout ce que tu lui dis et tu redoubles tes baisers sur son visage au milieu de tes mots. Tu la tiens si fort contre toi, comme si tu avais peur qu’elle s’effondre sous l’émotion, mais la vérité c’est que tu la tiens autant qu’elle te maintient. Elle est si silencieuse et tu ne commentes pas là dessus car vous êtes définitivement les mêmes à ce niveau là. Tu préfères l’embrasser et changer le sujet sur quelque chose de bien plus léger. Comme la douche et ce que tu comptes lui faire à l’intérieur. Ton intérieur à toi il est encore tout retourné par tout ce qu’elle t’a dit, autant que ce que toi tu lui as confessé. Elle est toujours accroché à toi et t’es juste très stupide de te dire que ce qu’il vient de se passer pourrait la faire fuir. Ton oiseau n’a plus peur de s’accrocher à toi dans absolument tous les sens du terme. “Please, do. I’m looking forward to it.” Sa confirmation suivit d’un nouveau baiser plus doux que tout le velours du monde sur tes lèvres.
“And suddenly all the love songs were about you.” Qu’elle souffle au milieu de vos baisers. Un sourire sur ton visage alors que tu apprécies de voir qu’elle aussi ressent ça quand elle écoute de la musique. C’est elle en premier dans ton esprit. Tout fait sens vis à vis d’elle et c’est souvent très effrayant d’ailleurs…
*** (outfit) Tout aussi effrayant que de lui chanter une de tes chansons en direct live. Bien plus aisé de lui envoyer un fichier par email alors que tu es à 10 000 kilomètres d’elle yup. Pas comme là où tu es sur la scène de l’arena à Birmingham. Le soundcheck n’a pas commencé. Vous êtes venus tôt. Tu n’as pas du tout passé les 2 derniers jours à réfléchir à quelle chansons… Nope pas du tout - si. Elle a certainement remarqué ces moments où tu l’observes en silence, ton esprit très clairement ailleurs, en train de passer en revu si tu oses celle ci, ou plutôt celle là… Ou si tu fais ta poule mouillée totalement et tu pars sur une reprise. Nah. T’as vraiment envie de relever le défi et là t’es sur la scène en train de te gratter la nuque. Tu repositionnes ta casquette plusieurs fois sur le dessus de ta tête. T’es nerveux mais t’es déterminé. Tu lui as dit à chaque fois que le sujet revenait sur le tapis en plaisantant. Tu te souviens très bien la première fois que tu as chanté une chanson à Rosa. C’était ton dernier recours pour la faire chavirer et ça a fonctionné. Tu as vraiment donné beaucoup de toi pour l’avoir dans ta vie et c’est un scénario totalement différent avec ton oiseau. Tu te pinces les lèvres en marchant sur la scène, allant d’un instrument à un autre. Tu sens le regard de Bird sur toi et tu souris parce que tu sais que t’as l’air stupide à aller vers le piano, puis vers la guitare. « Yeah fuck it… » Tu te parles à toi même et tu disparais de la scène très brièvement. T’as été choper une guitare sèche disposée un peu plus loin du côté de la scène.
Tu t’éclaircis la gorge et tu te dis que tu aurais du boire un peu d’eau avant de t’asseoir au bord de la scène avec la guitare. Tu vas pas non plus faire ça debout et t’exposer encore plus. Bird qui est installée aux barrières, certaines personnes qui font leur vie dans la salle car y’a des gens qui travaillent quand même. Ils préparent le show d’un peu plus tard pendant que toi tu profites des instruments à disposition. Ca te fait du bien d’avoir une guitare entre les mains cela dit. Ca te manque, tout autant que ton ordi. Huhu. Tu te mordilles la lèvre inférieure alors que tu commences doucement les accords de la chanson que tu as écrite toi même.
« She has been writing all her dreams Escaping the nightmares by bending reality And now the years of worry and doubt have left her mind I’m sure I saw something burning back then, but I never looked behind… »
Tu prends soin de ne regarder que tes mains sur les cordes alors que tu connais les notes sur le bout des doigts.
« We’re on our own, but together we’ll be moving mountains On our own, we are dreaming of the day we build the broken On our own, but together we’ll be moving mountains»
Ton coeur qui bat si fort dans ta poitrine. Ta voix qui tremble légèrement.
« He has been writing all his dreams Lost in the feeling and breeding the melody And now the years of worry and doubt have left their mind I know I saw something burning back then, but I never looked behind»
T’as un peu plus d’assurance sur ce vers là car il ne parle que de toi contrairement aux deux précédents.
« We’re on our own, but together we’ll be moving mountains On our own, we are dreaming of the day we build the broken On our own, but together we’ll be moving mountains»
Tu sais ce qui arrive ensuite et tu n’es pas bien sûr toi même d’avoir la force de le lui chanter dans les yeux… Et nope. Tu gardes ton regard bien sur tes mains comme si tu n’étais qu’un vulgaire débutant en guitare.
« Open your eyes just a little bit more, try to look past the metaphors You’ve got to listen to my words Open your eyes just a little bit more, try to look past the metaphors You’ve got to listen to my words»
Ton coeur bat si vite mais tu ne loupes aucune notes. Tu chantes très très juste. La chanson qui touche à sa fin. Ton visage est écarlate, les émotions qui sont aussi visible dans ta voix que ton visage…
« We’re on our own, but together we’ll be moving mountains On our own, we are dreaming of the day we build the broken On our own, but together we’ll be moving mountains.»
La fin qui se fait a capella, une de tes mains qui recouvre les cordes et tu prends une grande inspiration. Tu es à poil complet. Spirituellement. Tu tournes enfin les yeux vers ta partenaire. You scared af.
Dernière édition par Jordan Fisher le Dim 10 Oct 2021 - 14:45, édité 1 fois |
| | | | (#)Sam 9 Oct 2021 - 13:31 | |
| C’est presque avec peine et douleur que l’univers a observé le Fisher être soucieux, ailleurs, effrayé, inquiet, plongé dans ses réflexions, dans ses idées, ne pas savoir quoi faire, ni quoi chanter. Si l’univers l’a observé, son oiseau encore plus. Elle aurait pu avoir de la peine pour lui car c’est de son propre ressort si son partenaire paraît aussi absent par moment. Ou que sa cuisse, sa jambe, son pied commencent à bouger dans un rythme d’un air que lui seul entend. Elle a cependant souvent posé sa main sur ladite cuisse, et si ce n’est pas là, ça aura été ses lèvres sur son épaule ou ses doigts dans ses mèches. L’entité que je peux représenter, de façon aussi abstraite et relative que cela soit, nourrit de la compassion pour le musicien qui se retrouve embourbé dans un caprice de sa dulcinée qui ne semble pas vouloir revenir sur ses mots. Non, elle ne réfutera pas sa demande et, encore mieux, c’est parfois Jordan qui enclanche le sujet. "I'm gonna do it. I'll show you, I'm telling you." avait-il affirmé, confirmé, dit avec force. Même si nous pouvons nous demander qui Jordan tente de convaincre ; lui-même ou elle. Parce que, aussi loin que je sache, Birdie n’a pas besoin d’être convaincue ; elle fait déjà partie de son église, à deux doigts de lui bâtir une statue à son effigie et prier pour qu’il la bénisse de sa grâce - même si ça, il le fait, oh oui qu’il le fait et il n’y a absolument aucune plainte de ce côté-là.
(outfit) Alors c’est le deuxième concert et Jordan a insisté pour être là en avance. Comme toujours, elle a râlé, elle a traîné des pieds, elle l’a un peu rouspeté - pour sa défense, l’égoïste se sentait parfaitement à l’aise à se pavaner à Birmingham qui est bien plus attrayant que Cardiff. Elle n’a pas imaginé les tourments de son compagnon pendant ces jours-là, ni même pensé que pour lui, le plus tôt ça sera fait le mieux il se sentira - chose dont nulle ne peut le blâmer ou lui jeter la pierre. Je sais pour sûre que Birdie ne mesure pas l’ampleur des tréfonds de Jordan, comme sa crainte de chanter devant autrui. Même si, après la conversation qu’ils ont eu il y a deux jours, les choses semblent plus claires pour la petite tête blonde. Cette dernière qui est a les bras en arrière, autour des barrières, les yeux ne quittant la forme de Jordan qui fait mille et un allers retours que pour zieuter les environs et regarder le petit personnel s’affairer dans la salle avec les enfants prodiges du soir - et elle n’oublie pas qu’elle doit kidnapper Oli si jamais les Jordan font leurs geeks. Jordan est adorable. Il est beau, aussi. En rose. Elle salive déjà. Pour le motiver, le récompenser, lui faire plaisir, le distraire et tout ce qui va avec, elle a opté pour une robe très (trop) près du corps. Celle-ci qu’elle a trouvé dans une boutique en vrac dans la ville même, avec des plateformes assez hautes pour qu’elle puisse aller attraper les lèvres de son partenaire sans avoir à tirer dessus - ça ne paraît rien comme ça mais croyez-le, c’est une fierté pour elle. Jordan tourne, Jordan va vers un instrument, puis un autre avant de disparaître brièvement et, là, elle a cru qu’il avait pris ses jambes à son cou.
Mais non. Il revient avec une guitare à la main et s’installe sur le bord de la scène. L’oiseau ne bouge pas en voyant son mate commencer à jouer. Jordan n’a rien dit. Elle ignore si c’est une reprise ou une chanson originale. Elle aura l’occasion de lui demander plus tard ; je ne lui autorise pas à parler, certainement pas quand il se lance enfin. Les premières paroles suffirent pour mettre son intérieur en émoi. Is this about me ? car c’est l’impression qu’elle a, l’oiseau. N’y prête pas attention pour l’instant. Jordan ne la regarde pas, il reste les yeux sur ses mains et elle, elle l’observe tout entier. Elle est émue et elle se mord la lèvre pour éviter de pleurer. “You’ve got to listen to my words.” son coeur s’accélère à chaque note et elle n’a presque plus de questionnement. Elle relâche la pression de ses bras autour de la barrière mais n’ose pas s’approcher. L’émotion est forte car il est après tout rare que Jordan chante une chanson entière, juste pour elle ou non. Être nu n’est pas quelque chose qu’il apprécie mais il fait des efforts. Pour elle. Pour eux. Elle se gonfle de fierté. Et elle meurt un peu beaucoup d’amour. Avoir un parolier en partenaire est extraordinaire. Terrifiant aussi mais jamais elle n’a connu une telle chose. Il n’y a rien de plus beau que d’entendre une mélodie jouée, inspirée, pensée pour soi. Et pour ne rien gâcher, la voix de Jordan suffit à lui faire hérisser le poil - la gamine au fond d’elle danse et s'émeut tout pareillement. L’oiseau a les étoiles dans les yeux et le sourire adorable dressé sur les lippes. Les papillons dans le ventre et la guimauve de la niaiserie sont des notions qu’elle appréhende beaucoup mieux à présent ; c’est exactement ce qu’elle ressent en ce moment. “On our own, but together we’ll be moving mountains.” Absolument brillant. Absolument eux. Absolument parfait. Quand Jordan finit les dernières notes, elle s’avance doucement. Quand Jordan lève les yeux sur elle, elle a la main qui se porte sur sa cuisse. Sa petite forme fluette remontée sur des échasses d’au moins dix bons centimètres se faufile parfaitement entre ses genoux, le cou cassé pour l’observer. Elle a les yeux encore embués mais son sourire est rayonnant - si belle quand elle est vraiment heureuse, quand elle ne prétend pas, quand elle ne joue pas. “Being naked looks very good on you.” enfin, ne pas jouer… Tout est relatif quand on parle de Birdie. Parce qu’elle a l’oeil pétillant, le sous-entendu clair dans sa phrase qu’elle tourne malicieusement, sûrement dans le but de détendre les muscles et les nerfs de son pauvre compagnon alors que vraiment, ce n’est qu’elle. Il n’a pas à avoir peur d’elle. Mais voilà que l’appréhension transpire de son regard et l’oiseau lève sa main le long de sa cuisse pour ensuite aller quérir sa mâchoire. “Should I throw my panties at you to get your number, handsome stranger ?” qu’elle rajoute d’une voix amusée, à défaut de ne pas pouvoir se taire en l’embrassant car ses lèvres restent un peu hors de sa portée pour l’instant. “Thank you, babe. That was one of the sweetest things ever. You’re so good to me.” tu le lui as déjà dit, ça, mais elle s’en fout, elle veut être sûre que Jordan capte le message alors que son ton est plus sérieux et ses traits plus doux. Sa main caressant sa joue, elle est reconnaissante. Même si ce n’est pas une question de lui faire plaisir à elle en premier lieu s’il écrit ces chansons ; non, au contraire, la petite blonde n’était même pas au courant de ce fait il y a encore 2 jours. Elle est renversée de voir qu’elle l’a inspirée pour plusieurs chansons en étant juste elle-même, en étant simplement amoureuse de lui. Et aussi parce que Jordan l’aime en retour et ça, ça fait une (très) grosse différence. Il peut la sérénader autant qu’il veut si le coeur le lui dit ; elle fondra à chaque fois un peu plus. A la hauteur de la beauté de cette relation qui n’en finit par de l’émouvoir et de l’épater tellement qu’elle semble avoir sa place à ses côtés. L’évidence même s’accentuant avec le temps.
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| | | | (#)Dim 10 Oct 2021 - 15:26 | |
| Elle est en train de faire le tour des barrières pour venir jusqu’à toi quand t’as enfin daigné lever les yeux vers elle. Elle crée le contact entre vous, tu regardes son visage et elle a l’air émue. Bien sûr qu’elle est émue Jordan, tu réalises ce que tu viens de lui chanter ? Elle sourit tellement, ça te fait sourire aussi… “Being naked looks very good on you.” Tu as chaud au visage car tu es toujours totalement écarlate. Tu restes encore un peu muet car tu es également très ému par ce moment. Les mots de ton oiseau te font sourire un peu plus, même rire, bien que ça se voit que tu es encore gêné.
Tu vas délicatement poser la guitare à côté de toi et Bird qui pose sa main sur ton visage. Tu lui redonnes toute ton attention. “Should I throw my panties at you to get your number, handsome stranger ?” Elle te fait rire de nouveau et t’es adorable af avec ton visage écarlate. « That’s exactly what you should do. » Car tu as déjà ragé - silencieusement - un peu plus tôt qu’elle en ait. Cette robe est parfaite et tu as déjà mis tes mains sur elle plus que nécessaire. Ce n’est pas la robe fluorescente mais celle ci est vraiment de la même veine et tu ne peux cacher combien tu aimes Bird avec des vêtements près du corps.
“Thank you, babe. That was one of the sweetest things ever. You’re so good to me.” Le ton redevient un peu plus sérieux et tu sautes de la scène pour être à son niveau. « Wasn’t so scary after all. » GENRE. Ca te fait sourire cette connerie, bien sûr que ça te fait rire. Tu vas bien vite créer de nouveau le contact entre vous. Ta main sur sa robe que tu aimes bien trop sentir sous tes doigts. Tu vas déposer un doux baiser sur ses lèvres avant de murmurer doucement. « Only for you babe. » Y’a un mouvement qui attire ton oeil derrière Bird et tu ajoutes. « … and anyone in that room. » Ca te fait grandement sourire car c’est bien loin d’être la même chose. La chanson était pour Bird, inspiré par elle également. Lire une page de ton journal à des gens qui ne sont pas concernés c’est aussi bien plus facile que l’exercice auquel tu t’es donné avec ta blonde sous tes yeux. T’es fier de toi.
*** Le séjour qui touche doucement à sa fin. Votre dernier hôtel au coeur de Londres n’est pas aussi prestigieux que celui de la première partie mais tu as fait attention à ce qu’il se trouve quand même dans le quartier de King’s Cross. Vous avez quelques jours de plus pour souffler et profiter du temps très changeant de l’Angleterre. Fini de bouger de ville en ville tous les jours. Fini les shows également. Tu as sérénadé ton oiseau tous les soirs de tous ces mots que tu connais plus que par coeur. Des chansons qui comptent beaucoup pour toi à bien des niveaux. Des paroles qui te parlent de Rosa, de Bird, de toi.
Vous êtes à la boutique Harry Potter de King’s Cross pour la n-ième fois. Vous y avez été au moins une fois par jour dès lors que vous étiez sur le sol londonien. C’est toujours un plaisir de voir Bird être totalement hystérique et vouloir tout acheter. Elle est de son côté et toi du tiens. Y’a quelques trucs que tu as envie d’acheter et comme c’est le dernier jour à Londres faudrait que tu te décides enfin à les prendre. Affublé d’une écharpe Serdaigle et des lunettes de Harry sur le nez, tu as également chopé une baguette. Tu repères Bird dans la boutique et tu vas tapoter son épaule de ta baguette. Quand elle se retournera, elle verra un vrai petit serdaigle studieux sous ses yeux. Tu gardes ton sérieux autant que tu peux, tu es plutôt doué. « Could you please help me? I'm new, I lost my way to my common room. »
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| | | | (#)Lun 11 Oct 2021 - 1:13 | |
| « That’s exactly what you should do. » Tu souris très fort alors que ta main caresse toujours son visage. Jordan ne perdra jamais une occasion de te savoir nue sous tes fringues, de toute façon, c’est du pain béni que tu lui donnes d’avance. Tu le connais assez à présent pour au moins savoir qu’elle aurait été sa réponse à ce moment précis et tu n’es pas déçue du résultat, évidemment. Comme tu as noté que ses yeux brillaient un peu plus quand tu t’habillais comme ça et, damn, t’espère vraiment qu’il mesure l’effort et la chance qu’il a que tu concèdes à te foutre une fois de temps en temps dans des fringues pareilles. « Wasn’t so scary after all. » t’hausses un sourcil. “I don’t believe you. You’re all red.” que tu dis en reculant légèrement alors qu’il saute hors de scène pour venir contre toi, ta main sur toi comme pour se rassurer que tu n’as pas fui. as if. Vous avez des montagnes à déplacer, tu n’es pas prête de partir pour l’instant. Alors tu l’affiches légèrement en notant la rougeur de ses joues et de son visage, mais il est adorable et t’as envie de le croquer entièrement.
« Only for you babe. » qu’il te murmure après un furtif baiser, ce qui rend ton âme et ton coeur affreusement mous et pétillants d’amour intense envers cette personne qui t’en donne deux plus que tu n’aurais jamais pu oser être capable de recevoir. Toujours aussi amazed d’être folle de lui, encore plus de voir que t’es à lui autant que le contraire est aussi très réel. « … and anyone in that room. » tu glousses légèrement avant d’attirer son visage vers le tien pour l’embrasser de nouveau ; il a chanté pour toi et de toi, tu t’en fiches bien des autres gens dans cette pièce. Tout comme tu te fiches bien si ta main allant palper ses fesses est indécente. Ce qui sera très indécent est que, plus tard, tu finiras par l’ôter, ta culotte, pour la lui foutre dans la poche de son jean en murmurant qu’il en prenne soin pour toi, ainsi que tes chaussures que tu abandonneras en loge pour aller jouer les équilibristes là-haut. T’as été fière et contente d’être plus haute que tout le monde. Une vue imprenable, tout en t’amusant de chercher ton compagnon dans la foule dense.
****** (outfit) A chaque concert son enthousiasme et tu n’aurais pas pensé que ça aurait été aussi intense. Ceci dit, tu ne performes pas, tu te contentes d’être là et de t’ambiancer un peu plus à chaque fois. T’as parlé à des gens, t’as dansé, t’as aussi profité de ton pass pour regarder le show des coulisses comme si t’étais au cinéma, les bonbons à la place du popcorn (comme si t’avais besoin de plus de sucre dans tes veines pour être déjà énergique). T’as eu le droit à Jordan qui t’a chantonné les paroles du groupe dès que le coeur lui en disait, autrement dit assez souvent, et assez souvent, t’as eu envie de te le faire sur place. Ceci dit, tu n’as pas besoin qu’il chante pour avoir de lui - mais disons que ça n’aide pas tes hormones. Que t’es faible. Que t’es faible pour lui. Il faut dire que Jordan sait comment te mettre à genoux sans te le demander. It’s only fair car tu sais qu’il en va de même pour lui ; et encore, tu ne vois pas les expressions de son visage quand tu ne le regardes pas.
Vous avez fini à Londres après la tournée. Comme promis. Non loin de King’s Cross ; tu l’as remarqué, t’en as ri et tu l’as embrassé pour ce détail qui n’est pas passé inaperçu. Evidemment que t’es allée faire ta fangirl auprès du faux mur mis en place pour les frustrés comme toi qui attendent toujours leurs lettres de Poudlard. T’as été chiante au possible pour aller “faire un tour”, “juste voir” la boutique dédiée au moins tous les jours. T’as les yeux d’une gosse à chaque fois. A force, les vendeurs te connaissent. Tu t’es lancée dans le débat passionné des maisons avec eux. Parce que t’es une Gryffondor, on te regarde de travers et on t’exprime son désolement - autant dire que tu vas défendre ta maison exactement comme son symbole, telle une lionne.
Ce jour-là, t’as les lunettes de Luna sur le nez - tu les avais déjà mais tu les as cassé il y a des années, n’ayant jamais songé d’en racheter jusqu’à maintenant - et tu observes les figurines fragiles mais magnifiques des animaux ou du diadème de Serdaigle. T’as envie de tout acheter - oui, on sait. T’aimerais bien trouver la tête de lion que Luna a confectionné. Oui, t’as aussi l’ambition d’avoir tout de Luna car tu l’aimes d’amour - personne ne sera surpris, étonnament. « Could you please help me? I'm new, I lost my way to my common room. » on te tapote sur l’épaule et tu tournes pour voir ton partenaire affublé en lunettes rondes, échappe bleu/argent et une baguette. Tu pouffes de rire. “Oh god, j’ai l’impression de voir Will version grande.” that’s not fair par contre car le rapport est idiot mais ce n’est pas de ta faute. Tu mords ta lèvre, Jordan étant celui qui doit être sérieux, personne n’a jamais dit que t’es obligée de l’être. “Well, I have no clue where are your common room but you can visit mine anytime.” si vous entendez un sous-entendu lubrique, c’est clairement le cas ; d’autant que ton regard veut tout dire lui aussi alors que ta main glisse sur son flanc en te rapprochant. “We have a fire that burns almost all the time.” oh Birdie. Tu ne quittes pas ton regard d’envie sur lui - même avec des lunettes d’harry potter, même si c’est drôle, tu ne peux pas t’empêcher de faire ta perverse. Oops ? “You’re very funny with those glasses. All serious and cute.” que tu finis par dire en te redressant sur la pointe des chaussures pour embrasser sa mâchoire. “I want to buy everything.” que tu répètes pour la énième fois en faisant la moue. “Can I buy the shop itself ? Like being the owner ? Everything will be mine, then. Problem solved!” oui, bien sûr, Birdie, achète le magasin et exporte tout jusqu’en Australie. C’est une bonne idée, en soi. Mais ça n’est qu’un fantasme, bien sûr. Le jour où tu iras aux studios, tu vas être insupportable. Good god.
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| | | | | | | | We're so full of sugar, honey, ice, and tea - JorBir |
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