« Je boude si je veux. »
“Tu le fais si bien. J’ai envie de t’croquer.”

Je ne dis ça qu’à moitié pour rire ; j’ai vraiment envie de le manger quand il fait son enfant. Déjà parce que c’est rare qand il le fait. Et que justement, quand il le fait, c’est adorable pour un grand gragalet comme lui. Sans compter qu’un rien de sa part suffit à me donner envie de lui de toute façon - il suffit juste que mes hormones et mes sens le veuillent. Au cas où ça ne s’était pas encore remarqué, j’ai une libido qui s’enflamme rapidement ; elle n’est pas exigeante quand il s’agit de satisfaire les tréfonds de mon être. Autant dire que ça n’aurait jamais fonctionné avec Jordan s’il ne savait pas s’y prendre. Et qu’il ne serait pas l’unique attention de mes désirs si je pensais qu’il n’était pas le meilleur parti d’Australie en ce moment. A mes yeux, il l’est ; et au-delà du corps, il a réussi à attraper le cœur et ça, franchement, il n’y a pas de quoi en bouder. A part quand il faut me supporter, clairement.

Je lâche un léger rire quand il me jette de l’eau - un peu plus ou un moins mouillée, au stade où j’en suis. J’essore mes cheveux dégoulinants d’eau alors que je l’observe sortir. Ou plutôt, je le dévore des yeux en train de sortir. Je ne pense pas à l’eau qu’il risque de foutre partout sur le trajet pour remonter ; je ne vois que les vêtements qui collent sa silhouette et je soupire légèrement en continuant de m’occuper abstraitement de mes cheveux avant d’hocher la tête quand Jordan pointe mes affaires. « Really. Really hot swimsuit. » “You think ?” je passe le bout de ma langue sur ma lippe inférieure tout en faisant un tour sur moi-même, le sourire grandissant. Je le sais ; qu’il est joli et qu’il aurait rencontré les yeux qu’il faut pour apprécier. Jordan peut me mater autant qu’il veut, c’est un appel pour qu’il le fasse de toute façon. « Party queens if you wanna be seen… Take a shit where you sleep and smile real wide for the pa-pa-pa-pa-pa-pa-razzi pa-pa-pa-pa-pa-pa-razzi everywheeere. » je secoue la tête avec un gloussement amusé alors que Jordan me fait un petit numéro. “Les paps m’adoreraient, j’en suis sûre. Mais heureusement qu’ils s’intéressent pas à moi… Enfin, à part quand je me balade avec des célébrités.” genre Heather ou Penny avec lesquelles c’est difficile de passer inaperçu. Je ne pourrai pas supporter d’être épiée constamment, je finirai par craquer - et quand je parle de craquer, c’est prendre l’un pour taper sur dix. Je m’approche de Jordan pour prendre la serviette et me sécher brièvement tout en tendant la tête vers lui. “I only want to be seen by you, my love.” que je dis en déposant un baiser contre son bras humide. Le monde ne m’intéresse pas ; encore moins ici où nous sommes à des kilomètres de nos proches.

“Tu le fais si bien. J’ai envie de t’croquer.” Tu plisses les yeux de manière significative en faisant un léger mouvement de tête qui veut dire : Cause toujours tu m’intéresses. C’est à peine si tu n’es pas en train de tirer la langue mais nan. Tu la fais pas en full Birdie style. Tu aimerais pouvoir la faire chier avec la flotte que tu lui jettes mais ça n’a pas beaucoup d’effet à part montrer combien t’es un gamin à ce moment précis. Combien tu boudes vraiment. Même si t’es très amusé en même temps. Ca picote ça picote. Mais tu vas vite passer à autre chose. Tu crois. Parce que bien sûr qu’elle a connu des autres gens et bien sûr que tu n’as connu qu’une fille avant elle. Celle ci même qui t’a tout appris du corps féminin. Peut être que y’a des trucs que tu as oublié, ou que tu ne fais pas au meilleur. Bird n’a pas l’air de s’en être plainte jusque là. Tu ne dois pas être trop mal quand même. I’m good. Tu sais combien le sexe est important pour elle et tu veux pas croire - nope, jamais - que c’est juste ton physique qui l’a retenu vers toi. I’ve got a big dick. Ça doit y jouer ouais.

“You think ?” Tu hoches la tête sans arrêter de la mater ouvertement alors que tu prends sa serviette pour te sécher un minimum. Vous avez l’air d’avoir déjà oublié tous les deux le pauvre oiseau et tu n’y penses pas plus que ça à présent. Ca n’était qu’un malheureux concours de circonstance, mais vous ne pouvez rien y faire. Bird tourne sur elle pour montrer sa création sous toutes les coutures et ça y est, t’as oublié tout ce qui picotait. T’es juste en train de baver sur le corps de ta partenaire. How is she mine?

Ton tour de faire le petit show et ça la fait bien sourire. Chose qui se répercute sur ton visage car une Birdie heureuse c’est un Jordan heureux. “Les paps m’adoreraient, j’en suis sûre. Mais heureusement qu’ils s’intéressent pas à moi… Enfin, à part quand je me balade avec des célébrités.” Tu ris de l’entendre. C’est vrai qu’elle a des amis stars. T’as du mal à voir les tiens comme des stars et t’as de la chance de ne jamais avoir été pris en photo avec eux ou alors… tu ne les as peut être juste pas vu. Tu n’es pas étonné que personne ne veuille te prendre en photo cela dit. T’es pas une star, t’es pas très joli, tu fais mauvais genre aux premiers abords. Bird s’approche de toi pour embrasser ton bras. Tu baisses la tête pour embrasser le haut de son crâne. “I only want to be seen by you, my love.” Un doux sourire sur ton visage de l’entendre. Tu arrêtes de t’occuper de te sécher deux secondes, mais tu gardes la serviette contre toi. « I’m the luckiest person. »  Que tu dis en l’enlaçant doucement. La serviette qui est à présent sur elle et toi en même temps, un peu grossièrement. « And I really mean it… » Parce que tu trouves que tu n’es pas non plus de tout repos avec ton boulot et tes insécurités. Tu gères très bien tes problèmes psychologiques mais ils sont toujours là et te font des coucous ici et là. Elle a eu tout le loisir de le remarquer plusieurs fois. Choses que pas tout le monde peut faire car pas tout le monde a accès à toi comme elle. « Let’s go back to the room so I can make love to you on that fucking super comfy bed. » Tu rages un peu. Non je rage pas. Dit-iel en rageant.

Tourne tourne tourne tourne… Charmante petite chose qui ne semble être faite que pour capter les prunelles bleutées d’un amoureux, le détournant de ses pensées premières pour se laisser rappeler qu’il ne peut pas partir spirituellement loin d’elle. Birdie a le sourire qui remonte jusqu’à ses yeux, les faisant briller d’une lueur déchiffrable - même Brisbane peut sentir à quel point elle irradie, à quel point elle est heureuse. Cela camoufle les derniers jours, cela fait oublier les séances mélancoliques dans son lit d’enfance à Elimbah. Collée contre Jordan, elle se faisait silencieuse, l’oiseau qui piaille tellement. Ou bien elle déferlait de paroles. Elle a ragé contre Dan, elle a pleuré pour lui, elle s’est rappelée leurs meilleurs souvenirs. Elle est si pure, si naturelle, encore plus avec Jordan qui supporte, qui soutient, qui encaisse ses changements d’humeur et ses ordres de pensées d’une patience infinie. Ce n’est pas pour rien qu’elle est heureuse ; sans Jordan, elle ne serait pas ici. Les heures de voyage ne tarderont pas à lui revenir dans les pattes mais pour l’instant, la Cadburn continue à rayonner en se dirigeant vers son compagnon.

« I’m the luckiest person. » quel flatteur ; Birdie lâche un “pfff” amusé, tapant son épaule, d’un air de dire “te fous pas de moi”. Jordan n’a pas à lui dire ça, il l’a déjà dans la poche et bien plus encore. Incapable de réaliser qu’elle n’amène pas que des aspects négatifs avec elle. Qu’elle apporte aussi de belles choses ; mais cela lui semble si normal de prodiguer à son partenaire de tendres soins. Elle ne voit pas sa présence comme quelque chose d’exceptionnel - y aurait Dua, ça, ça serait exceptionnel. « And I really mean it… » mais comme s’il peut lire son esprit - et ça ne serait pas franchement très étonnant - Jordan affirme ses propos en profitant pour l’enlacer, la serviette les protégeant contre le monde extérieur. Ce qui rappelle à l’australienne que sa peau est partiellement dénudée, ses poils commençant à s’hérisser mais pas pour les raisons qu’elle aimerait.

Alors évidemment, elle trouve la parfaite excuse qui ne l’est qu’en partie pour entourer ses bras autour de Jordan. Même si son approche n’est pas la meilleure car il est encore plus humide qu’elle - quitte à avoir froid, autant qu’elle puisse profiter des courbes soigneusement soulignées de ses vêtements collants. « Let’s go back to the room so I can make love to you on that fucking super comfy bed. » il se sent chanceux et il veut lui faire l’amour, il y a absolument tout dans ce qu’il vient de dire qui ne peut que la combler et la faire rougir de plaisir alors qu’un élan de tendresse la happe assez fort pour qu’elle se presse contre lui, le visage contre le torse - et aussi pour y déceler une part de chaleur quelque part. “You like that bed, don’t you ?” qu’elle remarque joyeusement, le menton contre lui alors que le visage est relevé pour pouvoir l’observer. Le sourire de coin, la malice toujours présente dans les yeux ; l’amour de Jordan pour son lit serait-il touché en plein fouet ? “Better than yours ?” que l’effrontée ose demander, gloussant légèrement avant de se mettre sur la pointe des pieds, un baiser contre la mâchoire, comme un pardon silencieux de se moquer de nouveau de lui - même si, en soit, c’est très drôle et que la moquerie est à portée de main. “Ma princesse aux pois que j’aime.” car Jordan donne toujours son avis sur les matelas de partout, ce qui amuse grandement sa compagne. Un petit mot d’amour pour rappeler dans d’autres termes que l’oiseau aussi se sent chanceuse, toujours aussi agréablement surprise du développement de leur relation. Chanceuse et amoureuse. La meilleure des combinaisons. “Tu veux prendre la serviette ? J’espère qu’on ne va pas me reprocher de me trimballer à moitié nue dans les couloirs.” est-ce qu’il n’y a pas des peignoirs mis à disposition ? Elle ne se rappelle plus, Birdie, elle a déjà oublié ; elle a été bien trop distraite par la présence, les doigts, les autres atouts de Jordan pour se rappeler de ce genre de futilités. Pas assez pudique pour avoir honte d’exhiber son corps, elle est plus soucieuse de choper une quelconque maladie - il ne manquerait plus qu’elle tombe malade. Le drame absolu.

Elle est si étincelante sous tes yeux, tu n’arrives pas à retenir tes mots de loveur. Tu les penses réellement. “pfff” Tu le confirmes avec d’autres mots même si elle balaie tes paroles de cette onomatopée. Elle est complètement folle de ne pas te croire car tu l’aimes un peu plus tous les jours. Tu espères qu’elle le sait. T’es pas de ceux qui disent des je t’aime à tour de bras. C’est des mots qui sortent pas facilement mais que tu penses constamment à son propos. Suivi de ’How did we get here.’ souvent. Elle est pas simple à gérer mais toi non plus. Vous faites comme vous pouvez. Du mieux que vous pouvez. Même si souvent ça n’est qu’histoire d’être présent. Une partie stupide de toi se dit toujours qu’avec elle à tes côtés<, tout est forcément mieux, même les mauvais moments. Et tu veux que ça continue, et tu veux pas avoir à te retrouver seul après avoir découvert qu’une autre personne peut te vouloir à ce point là. Jamais tu ne la prendras pour acquis.

Bird répond à ton étreinte et tu ressens encore plus que tes fringues sont totalement trempé car ça commence à être frais. Heureusement l’endroit est chauffé un minimum parce que vous êtes en UK ici c’est pas l’Australie. Il fait frais fin septembre. Tu veux aller dans votre chambre, vous sécher correctement et faire l’amour ce se stupide lit.

“You like that bed, don’t you ?”
« Hmmmm. » Pas que tu grognes mais presque.
“Better than yours ?”
« Hmmmm. » L’absence de réponse est la réponse.
“Ma princesse aux pois que j’aime.”

Tu prends soin de ne pas la regarder et d’essayer de ne pas réagir au baiser qu’elle te prodigue mais celui ci est vraiment très agréable sur ta peau. Aussi doux que le velours. Tu baisses les yeux vers elle. Tu vas déposer un baiser sur son sourire qui est toujours aussi éclatant et qui te gonfle le coeur plus encore.  “Tu veux prendre la serviette ? J’espère qu’on ne va pas me reprocher de me trimballer à moitié nue dans les couloirs.” T’avais pas pensé à ça. Tu es bien trop habitué à la voir comme ça. « Tu peux prendre la serviette. » Que tu lui affirmes en allant embrasser ses lèvres une fois de plus. Tu as toujours des fringues sur le dos même si t’as l’air d’un con tout trempé. Y’a rien de bizarre à ton avis. Un petit jeu entre vous elle t’a jeté dans l’eau, poussé, c’est très facile à imaginer un scénario des plus plausible pour expliquer ton état. Pas que tu comptes te justifier mais vous allez passer inaperçu, tu le sais. Surtout si elle est cachée. C’est son bikini qui risque d’attirer l’oeil. Il n’y a pas grand monde dans les couloirs que vous empruntez jusqu’à l’ascenseur. Juste une paire d’yeux qui restent un peu trop longtemps sur vous. Tu les as senti et tu as fini par le regarder dans les yeux. « May I help you, Sir? » Tu es poli et ça détonne fort avec ton look. Mais là ok, c’est vrai, tu l’as dit avec un ton insolant et la personne a vite tracé la suite de son trajet. Tu te retiens de rire tout de suite après car t’aimes bien qu’il te prenne pour un dur et pas un petit con. Quand vous êtes dans l’ascenseur tu pouffes comme un idiot.

***

Une fois dans la chambre, dans votre havre de paix, votre endroit à vous deux, tu vires tes fringues, tu te sèches et tu vas la choper par derrière sans attendre. Et tu la jettes sur le lit en te mettant sur elle pour t'occuper de son cas. Elle faisait quelque chose, sur son téléphone ? Tu sais même pas mais toi t’étais nu, t’étais à peu près sec et tu étais tout à fait prêt au deuxième round sur ce lit paradisiaque. Allongé sur le dos, après avoir donné de ta personne une nouvelle fois. Tu t’es stupidement mis la barre plus haut inconsciemment. Ton bras autour de Bird, ta main qui joue avec ses cheveux. Tu observes le plafond un moment avant de tourner les yeux vers elle car c’est calme. Vous êtes bien là. Dans ce lit toujours trop confortable qui ne devrait pas exister - si. Tu vas déposer un baiser sur le haut de sa tête avant de murmurer. « Tu veux faire une petite sieste ? » Car t’es conscient qu’elle ne s’est pas reposé confortablement depuis bien longtemps. Tu as oublié qu’elle a été au spa mais tu ne sais pas si elle a dormi. « Ton programme sera le mien. » Que tu ajoutes en caressant ses cheveux toujours, tes lèvres sur sa tête toujours.

« Hmmmm. » they do.
« Hmmmm. » they really do.
“You’re very cute.”

Je pouffe de rire comme une gamine devant l’absence de réponse cohérente de Jordan. Des hmm qui s’apparentraient presque à des grognements s’il y mettait plus de volonté, la confirmation assurée cette fois que oui, son lit a réussi à être battu à ses yeux. Je ris de ce détail qui est important malgré tout, parce que dans ses yeux à lui, there’s no place like home. Je ne me fais pas autant de montagnes pour de tels tracas - il faut dire que ce dos est habitué à trop de lits et de matelas divers et variés, bons ou douteux. Mais je trouve sa réaction désopilante et je n’hésite pas à le faire savoir.

« Tu peux prendre la serviette. » “How gentleman-ish, thanks.” parce que je n’avais pas envie d’attirer les regards - ne riez pas. Nous sommes pas dans un hôtel, nous sommes dans l’Hôtel. Même moi je ne veux pas me faire remarquer ici. Même si je serai quand même tentée de demander la vidéo enregistrée ; ça pourrait être hilarant et un très bon souvenir de vacances. C’est enroulée et couverte de la serviette que je suis Jordan à travers l’escalier, le hall jusqu’à l’ascenseur. J’ai les yeux sur les décors qui nous entourent, profitant de chaque détail qu’ils peuvent voir et enregistrer, quand j’entends « May I help you, Sir? » qui me fait tourner la tête vers Jordan semblant s’adresser à une personne quelconque. Il faut dire qu’on détonne un peu dans le paysage ; les gens sont en peignoir ou ils trouvent moyen de se sécher avant de repartir. Et ils ne se baladent pas les vêtements trempés. Ni la peau tatouée - ce n’est pas vraiment les clients habituels. Je mords ma lèvre pour me retenir de rire, appréciant voir Jordan faire le petit con devant autrui - il paraît presque doux mais menaçant. Presque. Je glousses quand il fait de même une fois dans l’ascenseur.

Dans la chambre, ma peau a eu le temps de se sécher sous la serviette mais pas le maillot. Cependant, je n’ai pas le temps de l’enlever car je me suis immédiatement souvenue que j’ai envoyé un message à Will et, oh oh, il a répondu. Il a fait sa dramaqueen, thanks god and heaven, c’est que tout va bien. Il ne va pas me faire la tête en rentrant, c’est une certitude. Je suis soulagée alors que j’ai un léger sourire en lui répondant, encore plus quand il me fait un retour ; that’s my hubby. Il se trouve que je n’ai pas le temps plus que ça de m’épancher sur le soulagement que c’est - j’ignore que j’en avais besoin jusqu’à maintenant - car on m’attrape par derrière pour me retrouver jeter dans le lit presque sans aucun ménagement. Je lâche un rire de surprise puis de joie en voyant Jordan gravir sur moi - remplacer par des gémissements et des râles parce que le regard de mon partenaire est très clair. They gonna do me right now.

Autant dire que j’ai pu apprécier le confort du matelas. J’ignore quelle mouche a piquée Jordan mais damn. Si j’avais pensé avoir assez de forces après la piscine pour m’habiller et aller picorer quelque chose, autant dire qu’il n’en est plus question maintenant. Il a usé de mes dernières gouttes d’énergie en prenant un soin inestimable de chaque partie de mon corps. C’est donc avec le souffle toujours sifflant d’un rythme rapide que je souffle sur une mèche de cheveux qui barre mon visage, geste inutile car elle ne bouge pas, la garce. « Tu veux faire une petite sieste ? » je ris une nouvelle fois parce que “j’ai plus d’force, là” que j’avoue sans détour. « Ton programme sera le mien. » mon visage se fourre un peu plus dans le creux de son bras. “J’aurai bien aimé manger quelque chose mais j’ai pas l’énergie pour bouger.” j’en trouve quand même pour bouger ma silhouette contre la sienne, plaçant une de mes jambes au milieu des siennes - chaleur corporelle, touçatouça. “Y a genre un milliard de restaurants et je veux tous les tester.” pas forcément de repas complet mais un dessert ici, une entrée par-là, un plat au milieu. “Mais quelqu’un semblait être en mission et m’a volé toutes mes forces.” que je dis avec un sourire taquin, une main contre son bras que je caresse doucement. “Je me demande bien quelle mouche l’a piquée. Une idée ?” oh la sournoise, alors que j’arbore mon air le plus innocent au visage.

“You’re very cute.” Tu plisses les yeux en secouant la tête. I’m not cute. T’es en train de rager. Mais elle ça la fait rire et tu la plais vraiment comme ça. Tu comprends pourquoi, tu veux  juste la bouffer quand elle fait l’enfant comme ça à râler, être capricieuse, à bouder. My precious bird. “How gentleman-ish, thanks.” Un sourire, un vrai cette fois, se forme sur ton visage. Anything for you babe. Et vous faites les enfants dans les couloirs jusqu’à l’ascenseur. Ca te fait vraiment beaucoup de bien ce genre de moments avec Birdie. Première fois que t’es en voyage avec ta moitié et où tu t’amuses autant que tu jouis. La balance est si parfaite si tu y penses trop tu vas te mettre à pleurer de la chance que tu as d’avoir trouvé quelqu’un comme elle.

“j’ai plus d’force, là” Elle à qui tu as fait l’amour avec bien plus d’attention que d’autres fois. Vous étiez comme sur un nuage avec ce fucking matelas et ça a bien sûr aidé à ce que tu mettes du tiens différemment. Elle se blotti un peu plus contre toi et tes lèvres qui ne se défont pas de ses cheveux. Tu aimes bien trop les cuddles post sex avec elle. “J’aurai bien aimé manger quelque chose mais j’ai pas l’énergie pour bouger.” Manger. Un truc que tu as bien oublié de ton côté. C’est vrai qu’il faudrait remettre un peu de fuel dans ton corps. “Y a genre un milliard de restaurants et je veux tous les tester.” Elle te fait sourire. Elle est si adorable à être tant enthousiaste par le séjour. “Mais quelqu’un semblait être en mission et m’a volé toutes mes forces.” Oops.

“Je me demande bien quelle mouche l’a piquée. Une idée ?” Elle t’a capté, bien sûr et elle t’expose tellement que ça te fait beaucoup rire. Damn. « C’est un oiseau qui m’a piqué. » Que tu dis au milieu d’un rire tout en la pinçant doucement sur le haut de son bras. « And you fucking love it. » Que tu dis en allant mordre son front mais sans vraiment la mordre. Juste histoire d’avoir l’illusion que t’es en train de la manger. T’aimes juste bien trop avoir tes dents sur elle. Qu’elles mordent ou soient posées simplement. They belong together. « We should call room service for food. » Que tu dis dans l’espoir très faible de changer le sujet car ok, elle t’a bien exposé et ok, t’as bien fait l’enfant avec tes sentiments touchés de la sorte par une brève phrase d’elle. Was a short but hard one. Come on Jordan. Elle est avec toi. Et tu la serres un peu plus contre toi. Tu veux garder ton oiseau près de toi. Rien que pour toi. Quel possessif. Yup.

« C’est un oiseau qui m’a piqué. » même pas apeurée, encore moins désolée, la commissure des lèvres qui s’élève légèrement, taquinerie à porter de main ; je me complais parfaitement dans cette situation. Ignorante des mots qui ont eu plus d’impact que j’oserai jamais l’imaginer, je préfère voir là l’aspect positif de la situation ; comme à chaque fois, direz-vous. C’est ce qui me permet de voir le monde plus beau qu’il ne l’est réellement et ce n’est pas une mince affaire. Cependant, c’est sans aucune difficulté que je m’abreuve de l’image de Jordan complètement dénudé contre moi, mon corps et mon coeur se remettant peu à peu de ce qu’il vient de me faire. Une, deux, trois fois. Ce n’est pas pour rien que je fais ma curieuse ; j’aimerai savoir ce que j’ai pu dire ou faire afin de le refaire éventuellement si ça me permet d’avoir ce qu’il vient de me prodiguer en guise de résultat - ou de punition ? oh, c’était la punition la plus agréable de mon existence, alors. « And you fucking love it. » ce que j’aime, c’est son rire. sa façon de me pincer. ses dents qui veulent me croquer. ses mille et un sourires qui, au final, ne peuvent pas me permettre de voir ce qu’il se passe véritablement dans les tréfonds de son âme.

Mais, mais je me dis que tout va bien. Je ne suis pas assassinée de penser philosophique sur la vie et la mort, je ne suis pas en train de faire la conne ou des actions douteuses - je suis simplement allongée dans un bon lit, très confortable (oui oui, testé et approuvé trois fois) tout en hochant la tête à mon amoureux. “Of course, I love it.” je lève mes lippes vers ses dents pour les embrasser. “My bones won’t forget anytime soon.” je murmure, hilare mais sincère. Je pourrai presque espérer un dessert, à ce stade. Not now. J’ai besoin de force. Mon musicien a vraiment usé de toutes ses ruses. Injuste. Mais plaisant. Jouissif, pouvons-nous ajouter. Pour ça, sûr que ça l’a été. Trois fois plutôt qu’une. J’ai déjà testé mes limites, qui furent de cinq. Je me demande si avec Jordan, je ne pourrai pas dépasser cette limite. Je suis sûre qu’il serait plus que ravi et prompt à tester si je le lui demandais. Mais lui aussi a besoin de repos - plus que moi, sûrement.

« We should call room service for food. » Jordan qui suggère une très bonne idée - même si demain, je le jures, je file dans les restaurants de l’Hôtel. Mais pour l’heure, “We definitely should do that. Let’s not move outside of the rest of the day. I wonder if UK TV is good TV or not. They must have one of those stupids tv reality shows too, right ?” je commence à gigoter pour me retourner afin d’attraper la télécommande. “I’m starving. I don’t even know what time it is. They must have food at every hour anyway, right ? Some people must have some weird requests so shouldn’t be a problem. Is there a menu or something ?” ma rafale de questions me fait m’asseoir en tailleur sur le lit, toujours près de Jordan contre lequel je reste collée malgré tout, ma main libre sur son flanc alors que j’active la télé. Je tente de rester éveillée du mieux que je peux ; déjà car je suppose qu’il n’est pas encore la soirée et surtout parce que m’endormir me stresse toujours un peu. Une perte de temps, clairement. Que je pourrai utiliser à profiter de Jordan - which is far more better and more enjoyable.

“Of course, I love it.” Ca te plait qu’elle confirme même si c’est à tes dépends d’une certaine manière. Tu lui as retourné le cerveau par trois fois et tu es au moins certain que tu lui fais énormément plaisir, même si ce n’est pas autant que tu ne sais pas qui. De toute façon elle t’aime et tu gagnes sur ce plan là. Ca change bien des choses qu’il y ait des sentiments au milieu. T’es bien le premier à le savoir. Birdie est déjà de retour sur tes lèvres et tu lui déposes un baiser à sa suite. “My bones won’t forget anytime soon.” Elle sourit tellement. Toi aussi. Tu poses ton front contre le sien, profitant du moment qui est très confortable. Tellement que tu ne penses pas qu’elle veuille sortir de ce lit. Elle doit être très fatigué à ton avis. Tu ne sais pas comment elle fait pour tenir. Même toi qui a dormi quelques heures ce matin est prêt à dormir encore un peu. Comme quoi. Voyager ça te casse véritablement en deux. Making sweet love three times in a row also. Vrai. “We definitely should do that. Let’s not move outside of the rest of the day. I wonder if UK TV is good TV or not. They must have one of those stupids tv reality shows too, right ?” Elle va choper la télécommande alors que tu tires le draps qui est un poil sur elle. Tu veux voir son corps. “I’m starving. I don’t even know what time it is. They must have food at every hour anyway, right ? Some people must have some weird requests so shouldn’t be a problem. Is there a menu or something ?” Tu la regardes, maintenant assise, son dos est la plus belle chose du monde. Sa chute de rein aussi. Ses cuisses. Ses fesses. Elle a une main sur toi toujours et tu vas faire de même, caressant son dos avec délice.

« I don’t know about the TV. I’m sure they serve food at all times. » Tu te penches du côté de la table de nuit, tu ouvres le tiroir et tu sors le menu que tu as vu ce matin à cet endroit. Tu as voulu voir s’il y avait une bible et t’as eu le plaisir de voir que non. Y’en a quasiment tout le temps aux USA, en UK tu en es tombé sur certains hôtels, mais t’es content de voir que c’est le menu qu’ils foutent ici eux en mode surprise. Tu vas le mettre sur les cuisses de ta blonde en lui embrassant l’omoplate au passage maintenant que tu t’es redressé. « Any other questions Milady? » Ca te fait beaucoup sourire de l’appeler comme ça. Tu déposes un autre baiser sur sa peau. « My princess… » Encore un baiser. « My Queen. » Ton bras qui se glisse autour d’elle et ta main qui se retrouve - par hasard - sur un de ses seins. Nan mais vraiment Jordan t’es jamais rassasié ? Jamais. Mais t’es fatigué, c’est vrai, ça se sent. Tes gestes sont plus doux et pas plus entreprenant que ça.

« I don’t know about the TV. I’m sure they serve food at all times. » t’es à peu près sûre aussi. Avec un tel prestige, c’est le genre d’hôtel à pouvoir - devoir - se plier en dix pour répondre aux exigences de tous ses clients. ohohoh, il y a une moue songeuse qui apparaît sur ton visage, ce n’est pas bon signe. Est-ce que tu serais en train de chercher quelque chose pour tourmenter les pauvres employés ? Vous n’êtes là que deux jours, tu juges qu’il faut bien trouver un moyen de marquer votre passage, et pourquoi pas l’esprit de ceux qui y travaillent ? dios mio - tu traînes beaucoup trop avec Jordan, ou peut-être que c’est Rosa qui est en train de te dire que c’est une très bonne idée, mmh ? Non non, qu’importe, cela n’enlève pas ta moue songeuse, alors que ton dos continue à frémir sous les caresses de ton partenaire avant que ce dernier remplace ses doigts par ses lèvres.

Tu attrapes le menu tombé au milieu de tes cuisses après avoir allumé l’écran alors qu’y a le tronc tout relevé de ton grand musicien qui se déploie à côté de toi. « Any other questions Milady? » “Mmmmh.” tu humes distraitement, même si le terme te fait sourire. Tu l’appelles souvent “milord”, mais c’est la première fois qu’il fait la même chose en retour. Ton égo est flatté. En plus d’être embrassé sur l’épiderme. Tout pour faire du bien - il n’y a que l’estomac qui grogne parce que celui qui t’effleure de sa bouche est la cause de sa souffrance, évidemment. « My princess… » là, tu es obligée de relever tes yeux vers lui avec le sourire s’étirant un peu plus car ça, on te l’a souvent affublé (ça n’étonnera pas personne que ton mini toi de cinq ans hurlait dès qu’on venait prendre ta couronne qui trônait fièrement sur ton crâne) mais entendre Jordan le dire, avec en plus le petit possessif, c’est- « My Queen. » okaaaay. Le musicien sait faire du bien au corps mais aussi à l’esprit, bordel de dieu. Sa main tombe sur ta poitrine en même temps que tu grattes les centimètres restants entre vos bouches. Le baiser est doux et délicat, désespérément rempli de tendresse et se finit tranquillement avec ton front contre le sien. “No more question, my King. I wanna keep my head a bit longer.” t’es amusée en caressant vos nez ensemble.

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Quelques paquets d’heures après, il y a des assiettes un peu partout dans le lit sur lequel tu t’écroules à plat dos, la main sur ton estomac. “Je vais mourir d’un coma gastronomique.” c’est un fait, tu n’as pas mangé, tu t’es empiffrée. Tu as sûrement mangé pour dix jours. Tu retiens un soubresaut en mettant ta main sur la bouche avant de rire subitement en tapant la cuisse de Jordan. “C’est de ta faute.” est-ce que tu vas lui reprocher de t’avoir trop bien fait l’amour ? Yes, because I’m that kind of insufferable bitch. “Faudrait qu’on fasse des photos. C’est là qu’ils ont tourné Wannabe, t’imagines ?” tu veux prétendre être les Spice Girls le temps d’une photo. Ou cinq car elles étaient cinq. Tu peux toujours faire un montage plus tard. “Mais je crois que pour l’instant, je vais juste… crever ici.” trop de chocolat, trop de crème, trop de trop, ça pèse lourd et tu te tournes en fermant déjà les yeux. La main sur Jordan, qu’importe où, tant que t’as son contact. Tu t’en fiches si y a du bordel sur le lit ; ça ne sera sûrement pas le cas pour ton partenaire. “Thankyou, baby. I’m very… happy to be here.” que tu bredouilles dans tes dernières vappes de conscience avant d’être emportée par Morphée - pas trop longtemps t’espères car tu ne t’es même pas lavée de la piscine et il faudrait que le décalage horaire ne soit pas compliqué à rattraper.

“Mmmmh.” Elle a l’air occupé avec la télévision mais tu lui fournis le menu et bien d’autres délicatesses de part tes lèvres et tes mots. Tu vas loin mais tu penses tous les mots. I’m off my face in love with you… Que tu chantonnes dans ta tête seulement alors que ta main profite de sa poitrine doucement. Elle s’est retourné et tu gagnes un baiser de ses lèvres. Winning. Parce qu’entre sa fascination pour la télé anglaise et la bouffe, tu as quand même pris toute son attention. “No more question, my King. I wanna keep my head a bit longer.” Vos visages l’un contre l’autre et ses jolis mots qu’elle dit à ton égard seulement pour te rendre la pareille à ton avis. Car tu es no king. Tu lui voles un baiser de plus avant d’arrêter de la torturer avec ta kindness. et tout ton amour pour elle.

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“Je vais mourir d’un coma gastronomique.” Qu’elle dit alors que toi t’es encore en train de manger la crème au chocolat qu’il reste sur une belle part de gâteau que tu as mangé. Elle a été bien plus vite que toi à tout engloutir et no joke t’as été super impressionné par sa capacité à se faire. Même si tu sais que sa bouche pour contenir pas mal en une seule fois. Huhu. Elle n’en reste un petit format et tu sais pas comment elle a fait pour manger tout ça. Tu n’es pas de ceux qui mangent vite, loin de là. C’est déjà beau quand tu manges de bon coeur et là vu tous les desserts qu’elle a commandé tu as pu te faire plaisir.  “C’est de ta faute.” Tu lâches un rire. I wanna eat her. Parce qu’elle est beaucoup trop chou là bordel de dieu. “Faudrait qu’on fasse des photos. C’est là qu’ils ont tourné Wannabe, t’imagines ?” Voilà qu’elle est déjà en train de penser à la suite. How?? Jamais elle dort la demoiselle ? Tu te questionnes intérieurement alors que tu as la bouche encore trop pleine de chocolat car il en reste encore pas mal sous tes yeux et… t’es faible. T’as besoin de te remplir toi aussi. “Mais je crois que pour l’instant, je vais juste… crever ici.” Nouveau rire alors que tu vas chercher la peau de ton oiseau. « Please don’t die. » Que tu dis en émettant une légère pression sur son corps. La cuillère qui est déjà de retour dans ta bouche. Elle qui a sa main sur toi mais tu la vois en train de sombrer doucement. “Thankyou, baby. I’m very… happy to be here.” Elle est si adorable t’as envie de crever. Elle s’endort en un temps record et tu termines ta part de gâteau avant de te lever du lit pour enlever tous les plats partout afin de pouvoir aller t’allonger à ses côtés et te reposer un peu plus longtemps mais surtout… la contempler être sage comme une image. Soft Birdie est une de tes favorites. All. Of. Them. Oui oui bon ok.

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Vous venez de vous poser dans votre hôtel de deux nuits. Cardiff. Vous allez même pouvoir visiter vu que y’a un jour off du groupe derrière. C’est très loin d’être l’hôtel St Pancras mais c’est correct et puis, vous allez certainement pas squatter l’hôtel tant que ça. Tu souris de voir qu’il y a un bureau, chose qui t’aurait fait kiffer en temps normal mais là tu n’as pas tes affaires pour bosser. Tu retiens cet hôtel en tout cas, tu ajouteras une note sur ton téléphone comme quoi leurs chambres ont des bureaux à côté de la note que tu donneras au matelas.

Vous êtes en backstage t’as présenté tout le monde à Birdie. Jordan, Oli, Matt, Lee principalement. Les gars du groupe et puis y’a Oli qui est venu t’accaparé pour te faire écouter un truc sur son ordinateur. T’es un poil plus loin, avec un immense sourire aux lèvres d’abord et puis t’as une moue plus sérieuse car ça parle boulot. Oli qui est déjà en train de voir loin pour la suite. Il a trop d’idées, toi aussi. Y’a Jordan - l’autre - qui se joint à vous et puis tu vois ton oiseau du coin de l’oeil, vos regards qui se croisent. Tu demandes à Oli de t’envoyer ça par mail car ça t’inspire et tu veux pouvoir bosser un peu dessus de ton côté aussi. Vos idées ensemble se mélangent toujours parfaitement. Tu es déjà en train de fredonner un peu l’air qu’il t’a fait écouter, t’as des paroles qui te viennent. Ils sont appelés pour le soundcheck alors que tu retournes vers Birdie. « Come with me. It’ll feel like a private show. » Tu prends sa main alors que tu trouves le chemin de la salle. Tu as récupéré vos pass AAA. Tu lui mets le sien autour de son cou. Tu en fais autant et tu souris en coin en la matant. Très heureux de pouvoir partager ce genre de moment avec elle. T’as déjà eu quelqu’un du crew de la tournée de l’époque que tu baisais plus ou moins régulièrement mais une partenaire, une personne comme Birdie, jamais. Tu as un si grand sourire aux lèvres. T’es le plus heureux, vraiment.

Une fois dans la salle, il n’y a que vous. C’est vide. Le groupe sur scène qui commence à faire les réglages. Tu te mets front Row comme le pur fanboy que tu es. Tu te tournes vers Bird. « T’as écouté un peu leurs chansons ? » Dans tous les cas, tu ne la laisseras pas seul, enfin, tu crois. Tu vas essayer. Y’a certains moments, certaines chansons, qui te prennent bien trop au corps pour être rationnel de quoi que ce soit. T’es déjà en train de sautiller sur place limite. Ça fait trop longtemps que tu ne les as pas vu live. C’est la première fois que tu vas entendre les chansons du nouvel album en live aussi. Un grand moment.

« Please don’t die. » t’en as pas l’intention. A part si ça inclut d’être étouffée par les bras de Jordan ou par le manque d’air d’un de ses baisers, y a aucune raison valable d’en finir. Tu as encore beaucoup à vivre, beaucoup à donner, trop de pieds à aller titiller et d’esprits à aller tourmenter. Ton heure n’est pas venue et loin de toi l’idée d’y mettre le point final. Encore moins maintenant. Où le chapitre Jordan prend de plus en plus d’ampleur, au même instant où celui de Dan se finit pour de bon après un retour rapide en arrière. Celui-là a encore énormément de choses à offrir aussi. Aussi bien du bon que du mauvais parce que rien n’est parfait même si là, allongée dans le lit et sous le regard couveur de Jordan, le goût de la perfection paraît très doux sur ton palais. Une bulle de bonheur dans laquelle tu sautes joyeusement ; voilà longtemps que tu n’as pas été aussi apaisé à ce point. Sûrement l’air de Londres. Mmh, sûrement.

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Séance photo dans l’Hôtel, voyage vers Cardiff, nouvelle chambre où t’as déjà sauté sur le lit avant de faire une moue à moitié triste de voir qu’il ne rebondit pas aussi bien que celui d’avant. Mais tu n’as pas le temps de t’apesentir là-dessus parce que tu comptes bien voir chaque ville où vous atterrissez et capturer mille et un clichés qui ne serviront qu’à dormir sur ton téléphone et prendre de cette précieuse place dont tu te plains de n’avoir jamais assez pour tes jeux. Il faut savoir faire des choix, little bird. Ce qui ne t’empêche pas de prendre des clichés de la ville - et de Jordan, souvent quand il râle et bouge, beaucoup quand il ne voit pas parce que sinon, tu n’arriverais jamais à l’avoir. L’excitation de vos souvenirs qui se cumulent et qui s’agrandissent, tu n’es même pas désolée ; mais il a de la chance, à chaque fois tu l’embrasses, comme des micro pardons que tu ne diras jamais parce que tu ne l’es pas. Ton partenaire mérite d’être mitraillé par tes soins ; il te faudra bien de quoi te satisfaire quand son cul sera de nouveau à des kilomètres du tien.

La salle n’est pas si grande mais pour tes yeux innocents et peu habités, elle est juste énorme. La présentation du groupe faite, tu as presque les yeux en coeur devant l’autre Jordan qui a des yeux à tomber - il ne t’en faut pas beaucoup. Tu ne perds pas de temps pour aller voir de plus près - ou loin ? - à quoi la vision ressemble sur scène. T’es impressionnée alors que tu vois les spots un peu partout qui dansent et tellement, tellement de gens qui gravitent autour pour s’occuper du moindre détail logistique. On n’imagine pas toutes les petites mains derrière. Autant dire que tu te sens encore plus petite que quand t’es à côté de Jordan. Celui-là même qui parle avec deux membres du groupe et vers qui tu secoues légèrement la main, avant de regarder en l’air de nouveau.

« Come with me. It’ll feel like a private show. » “Ooooouh, I’m feeling special.” comme une VIP de prestige alors qu’il n’en est rien ; mais entre le joli pass que te met Jordan autour du cou, la sensation de l’Hôtel toujours dans tes veines, t’as vraiment l’impression d’être royale. Encore une fois, il ne t’en faut pas beaucoup ; tu n’as juste pas l’habitude. « T’as écouté un peu leurs chansons ? » Jordan va tout devant et t’es tentée de le suivre parce que tu veux voir ce qu’il se passe dans la salle. Le premier soir, tout est assez nouveau pour toi donc forcément ta curiosité est de sortie ; sûrement qu’au bout du quatrième concert, tu n’y prêteras plus attention. Les bras sur le bord, tu penches la tête en observant le jeu des lumières et le son qui est testé avec. "Quelques-unes. Histoire de savoir à quoi m’attendre.” tu mets toujours un point d’honneur à faire tes devoirs. Il y a pire que d’écouter des chansons. “Their Fish is really cute.” que tu dis, les yeux sur le musicien accordant son piano. “I find that really funny. Jordan Fish-er, you know.” tu glousses en tournant la tête vers ton Jordan, ton visage allant se caresser contre son bras. “J’aurai le droit de faire ma curieuse en allant dans les coulisses ? Histoire de voir la foule de leur point de vue. Ca doit être tellement excitant.” et un peu stressant, quand même. Mais excitant d’abord.

“Ooooouh, I’m feeling special.” Toi aussi. Même si tu as vécu ça de très nombreuses fois. Tu ne t’habitues jamais à cette proximité avec le groupe alors qu’ils sont une partie non négligeable de ton succès dans le milieu. Du bouche à oreille qui se fait plus facilement. Vous avez quand même été nommé pour deux Grammys ensemble. Pour l’album précédent. Un truc dont jamais tu te remettras clairement. Trop beau pour être vrai. Et pourtant, c’est bien réel. BMTH ne cessent d’aller au delà de tout ce que tout le monde pensait à leur propos il y a quinze ans de ça.

Birdie est si souriante, ça t’éclaire encore plus si c’est possible. Y’a tout qui va là. Tu profites pleinement du moment. Tous les moments. "Quelques-unes. Histoire de savoir à quoi m’attendre.” Tu es encore plus touché qu’elle ait pris la peine d’écouter en amont. She cares so much. Et tu la bouffes des yeux alors qu’elle observe la scène. “Their Fish is really cute.” Tu ne t’attendais pas à ce qu’elle dise un truc comme ça. Ca te fait rire. “I find that really funny. Jordan Fish-er, you know.” Son visage contre toi tu vas doucement glisser ton bras autour de ses épaules. Parce que t’es possessif af. Parce que tu l’aimes trop fort. « Good thing it’s easy to see he is the cute one and I’m the other one. » Ton sourire en coin de petit con sur le visage car tu sais qu’elle déteste quand tu dis des trucs pareil. Tu t’attends à ce qu’elle te frappe ou te morde, ou te pince. All of them. T’as un gros soucis.

“J’aurai le droit de faire ma curieuse en allant dans les coulisses ? Histoire de voir la foule de leur point de vue. Ca doit être tellement excitant.” Tu hoches la tête. « Ouais on peut aller side stage ce soir si tu veux. » Tout ce qu’elle voudra. Tu sais que ce n’est pas forcément aussi kiffant pour elle que pour toi ces shows tous les soirs. « On fera tous les points de vus. » Que tu dis en allant embrasser le haut de sa tête. « I'm not gonna go in the pit. I wanna be with you. » Tu la serres un peu plus alors que le groupe est en train de commencer à chanter un bout de Drown. Tu connais bien évidemment par coeur toutes les chansons de leur répertoire. Tu as vécu la création de certaines ces chansons en studios avec eux. Tu es même crédité comme paroliers et compositeurs sur certaines. Tu as tout produit et mixé et tu vis clairement un rêve éveillé. Ils sont rodés et ils ne jouent que deux chansons entière pendant la prise des balances. C’est Kingslayer et Die4u. Cette dernière qui est sorti y’a pas longtemps, juste après la mort de Dan et tu n’as pas cherché à l’écouter tant que ça. Tu ne l’as même pas mis sur Instagram parce que tu ne voulais pas que ça contrarie Birdie. Pendant l'intégralité du soundcheck tu chantonnes, tu bouges la tête en rythme. Tu regardes Birdie en lui chantant des petits bouts de paroles ici et là, sans réfléchir à leurs sens. T'es juste comme un gosse là. Tu la serres un peu plus contre toi et quand le soundcheck se termine tu la regardes. « On a quelques heures avant le show. On va se balader en ville ? Y’a un château pas loin. » Tu caresses doucement son bras.

(outfit/shoes mais le noir en bleu nuit coz à bas le noir)

« Good thing it’s easy to see he is the cute one and I’m the other one. » Jordan te cherche en disant ça, il le sait, tu le sais. Provocateur dans l’âme qui veut une réaction de ta part, il va être servi ; tu glisses ta main de son dos à ses fesses pour les serrer contre ta paume alors que ton visage est monté vers le sien. “Yeah, you’re the other one. The hot one. My hot one.” parce que damn qu’il est beau et hot quand il est heureux, Jordan. Presque l’impression d’être un gosse à Noël tellement que ses prunelles brillent d’émerveillement, que ses ondes éradient et t’atteignent comme de délicates petites boules en mousse apaisantes - ça apaise les nerfs, le cerveau et tous les noeuds qui peuvent se former. Tu finis par une tape sur sa croupe, ne pouvant t’en empêcher de trouver moyen de le réprimander d’une façon ou d’une autre. Jordan de BMTH est cute mais c’est Jordan de Brisbane qui a pris ton coeur. Et qui te donne toute sa tendresse sans limite. Jordan de BMTH n’est rien comparé au tien.

« Ouais on peut aller side stage ce soir si tu veux. » t’hausses les épaules. “On aura le temps de tout faire en, quoi, 4 ou 5 concerts ? Y a rien qui urge.” tu ne presses en rien tes demandes. Vous avez le temps. Ce n’est pas urgent. Tu le rassures parce que tu ne veux pas que Jordan pense que t’es une capricieuse. Que tes moindres demandes doivent être exécutées au moment même - depends on the request. Y en a plus urgentes que d’autres, c’est sûr. Mais pas ça. « On fera tous les points de vus. » tu souris en fermant brièvement les paupières quand ses lèvres embrassent son front. Foutue différence de taille. Parfois une bénédiction. Parfois une malédiction. Comme le fait que lui peut embrasser ton visage quand il veut, il n’a qu’à se baisser. Alors que toi, t’es obligée de lui demander d’y mettre du sien. Ou de monter sur quelque chose - combien de fois tu t’es montrée maligne en l’aggripant dans un escalier ou perchée sur le lit. Ou même sur l’îlot de sa cuisine. L’avantage est que ça attise l’imagination. Donne de l’inspiration. Tout ça rien que pour assouvir ton envie de l’embrasser.

« I'm not gonna go in the pit. I wanna be with you. » “Why ?” le front plissé de l’interrogation, les prunelles ne comprenant pas pourquoi Jordan se refuse ça. “I mean, I’m touched that you wanna stay with me but if you wanna go in the pit, I don’t see any problem in that. I’m not going to fly away.” tu ne seras pas un frein pour son propre plaisir. Il doit profiter autant que toi voire plus encore. C’est un groupe qu’il aime, des amis, des collaborateurs et ça se voit qu’il nage dans son élément. “Don’t stop yourself for me, sweetheart.” que tu lui assures en enroulant tes bras autour de sa taille pour le serrer aussi fort qu’il le fait de ta forme. Ta tête sur ton torse, tu le sens vibrer alors que le groupe performe pour les réglages. Tu te demandes si tu oserais aller dans la fosse un soir. Tu es téméraire mais tu n’es pas sûre à ce point. Ce n’est pas le Triffid là. C’est beaucoup plus grand. Tu verras plus tard. Peut-être que l’énergie et l’ambiance te convaincront. Ou pas. Aucune pression à avoir.

« On a quelques heures avant le show. On va se balader en ville ? Y’a un château pas loin. » Jordan t’a fait un mini concerto à un concert, ce n’est pas donné à tout le monde. Tu souris légèrement - non, pas légèrement, brillamment, à l’image de celui de ton partenaire. Vous êtes dans votre bulle, dans votre zone commune et c’est si beau à voir. “Je suis toujours partante pour un château. Encore plus s’il est vieux et hanté.” tu glousses légèrement. Tu n’as pas vraiment la tenue adéquate pour ; si t’avais su, t’aurais mis quelque chose de plus long. Mais cela ne t’empêchera pas de te prendre pour une reine - oui, vraiment, il ne t’en faut pas beaucoup. “J’aimerai bien acheter la couronne de la reine quand on sera à Londres. Enfin, une réplique. Elle doit peser trop lourde en vrai.” t’espère que la visite des joyaux de la reine est prévue parce que tu meurs si tu repars d’ici sans les avoir vu. “Je devrai noter car j’ai peur d’oublier.” comme si tu oublierais ça.

Tu sens sa main évoluer sur toi jusqu’à tes fesses. Nice. Son visage s’approche du tiens (autant qu’elle le peut). Ça te fait beaucoup sourire tout ça. “Yeah, you’re the other one. The hot one. My hot one.” Ton sourire qui se fait encore plus large de l’entendre dire ces mots. Elle te met un petit coup - pas assez fort à ton avis - et tu la serres un peu plus contre toi parce que damn fuck tu l’aimes. C’est un baiser sur le haut de sa tête qui conclus vos conneries. Tes conneries à toi surtout oui. Hihi. Petit con.

“On aura le temps de tout faire en, quoi, 4 ou 5 concerts ? Y a rien qui urge.” Elle a l’air opé pour les faire tous et quand même bien c’était ton plan aussi, tu n’aurais pas été dérangé d’en louper un dans le lot. Tu n’as vraiment pas envie de faire faire une overdose à Bird qui n’est pas une fan comme toi mais… Tu comptes lui servir de quoi profiter elle aussi. Tu n’iras pas au milieu de la foule. “Why ?” Et ça la surprend. “I mean, I’m touched that you wanna stay with me but if you wanna go in the pit, I don’t see any problem in that. I’m not going to fly away.” Elle est freaking adorable à te rassurer de la sorte. Elle te soutient que ton oiseau ne va pas s’envoler et damn c’est des mots qui te feront toujours autant de bien. Même si tu as depuis un moment réalisé que ouais, elle est bien avec toi. Vraiment. Elle va nulle part. Your anxious ass is very pleased by this feeling. “Don’t stop yourself for me, sweetheart.” Et elle te fait un gros hug qui te gonfle le coeur encore plus si c’est possible. Tes deux bras autour d’elle, un nouveau baiser sur le dessus de sa tête. « I’ll see how I feel then… But I rather you bruise me all over than random strangers. » Un sourire amusé sur tes lèvres et tu te souviens que en mars dernier, au show du Triffid, tu étais resté avec elle alors que vous n’étiez même pas venu ensemble. Tu n’es pas allé dans le pit non plus. C’était un peu plus justifié ce soir là. Son envol vers d’autres paires de lèvres était bien plus éventuel que maintenant où vous vous proclamez partenaires tous les deux. « I’m not going there much anymore, but we never know… » Ca remonte à plus d’une année la dernière fois que tu as fait un saut dans le Circle pit. C’est plus de ton âge. T’as rapidement mal au dos et des fois t’as pas mangé tu sens que c’est pas une bonne idée non plus. Il est vrai que les shows de BMTH ont toujours été différent dans ton coeur et que les chances que t’y fonce à un moment ou un autre sont plutôt élevés.

“Je suis toujours partante pour un château. Encore plus s’il est vieux et hanté.” Tu savais qu’elle allait kiffer. Il n’est peut être pas ouvertement hanté mais t’aimes bien te dire que forcément y’a des énergies et spectres dans les environs. “J’aimerai bien acheter la couronne de la reine quand on sera à Londres. Enfin, une réplique. Elle doit peser trop lourde en vrai.” Sa précision te fait rire grandement. “Je devrai noter car j’ai peur d’oublier.” Tu vas pour répondre à Bird mais y’a Jordan qui t’interpelle. « We’ll come back in a couple of hours. »  Tu prends la main de Birdie. « Allons voir les fantômes du château. » Que tu dis en allant vers la sortie.

***

Quatre heures plus tard vous êtes de retour à la salle. La visite du château et votre balade dans la ville vous ont fait perdre la notion du temps. Surtout le château. Depuis celui de St Pancras vous avez pris l’habitude de faire des photoshoot de l’oiseau ici et là au travers des endroits plus ou moins recommandé, dans des positions plus ou moins recommandé aussi. Tu fais genre tu ne la vois pas prendre des photos de toi ici et là. Mais tu vois très bien. Au moins c’est pas de pleine face où elle te demande de faire un sourire. Ca n’en résulte qu’avec toi qui fait des doigts d’honneur ce genre de requêtes. Elle doit en avoir une belle galeries de celles là d’ailleurs.

La première partie est en train de jouer car oui, vous avez pris grave le temps et en réalité tu te moques pas mal de la première partie mais par respect tu ne le diras pas avec tous ces mots là à voix haute. Il y a certaines première parties par le passé que tu as vu parce que tu étais là et qui sont devenus certains de tes groupes favoris. Mais pas ce soir. Vous allez à l’intérieur de la salle via les backstages. T’as envoyé un SMS à Jordan pour lui dire que vous les rejoindrez après le show. Ton laminate AAA que tu glisses dans ton t-shirt car c’est un bien précieux. Quand vous vous postez dans le fond de la salle le premier groupe se termine tout juste. Tu baisses les yeux vers Birdie. « Tu veux boire quelque chose ? » Tu lui montres le bar. Ton bras autour des épaules de ton oiseau. Y’a du monde dans l’arena et clairement ici tu ne connais personne par rapport à Brisbane. Par contre on peut te reconnaitre yup.

« I’ll see how I feel then… But I rather you bruise me all over than random strangers. » le sous-entendu qui n’est clairement pas si sous entendu que ça ne manque pas de te faire mordiller la lèvre. “We can arrange that anytime.” ce n’est pas comme si ce n’était jamais arrivé. Même si tu as parfois du mal à le dominer parce que t’es faible quand il le fait. T’es faible tout court quand Jordan a la main supérieure. Quand il a cet air brillant dans les yeux qui te promet monts et merveilles à venir. Tu ne t’es pas remise de cette fois à l’Hôtel. Une idée contrariante qu’il a dû avoir dans la tête car il semblait vouloir prouver quelque chose à quelqu’un - sûrement à toi mais tu n’as pas cherché à comprendre plus loin que le bout de ton nez. Tu n’en as pas eu l’occasion ; il t’a ébloui encore plus que d’habitude. T’aimerais juste savoir ce qui a été l’élément déclencheur parce que damn.

Mais la frénésie de l’ambiance d’un concert ne vous est pas étrangère. D’autant que tu as bien repéré qu’il y a un canapé dans la pièce. Tu n’as pas encore demandé si vous allez être seuls ou pas. Autant dire que tu as des bouffées de chaleur rien qu’à une réponse positive - tu n’es vraiment pas croyable. Tu n’es jamais fatiguée ? Never. Encore moins de lui. On porurait presque croire que c’est psychologique - it is. T’as juste besoin de Jordan. Il est ton pilier, surtout en ce moment. Solide, imperturbable, stoïque, fort. Tu te raccroches à lui car t’es amoureuse. Alors oui, t’as besoin de lui. Pour ton moral, pour ton cœur, pour ton corps. Jordan te fait du bien dans tous les sens du terme - n’y voyez rien de pervers, pour une fois, c’est aussi sincère et honnête que ta tendresse à son égard. « I’m not going there much anymore, but we never know… » tu te loves un peu plus dans ses bras, comme une promesse silencieuse que même s’il va là-dedans - pauvre fou - tu l’attendras patiemment. Vous ne devez pas être des freins l’un pour l’autre. Vous devez continuer à faire ce que vous aimez. C’est en tout cas ce que tu veux pour Jordan, car t’es sûre qu’il te dirait la même chose si la situation était inverse. Savoir ton partenaire heureux te rendra heureuse. Et si tu as un coup de mou… Tant pis. Tu y survivras. Comme à chaque fois que Jordan n’est pas dans les environs. Mais vous ne pouvez décemment pas rester collés l’un à l’autre comme des chats siamois.

Y a le cute Jordan qui apparait, tu lui fais un signe de main en bougeant lascivement tes yeux, le sourire charmeur sur les lèvres - tu serais seule que tu lui aurais déjà fait du rentre-dedans car tu es intenable. « We’ll come back in a couple of hours. » Mais la tête sur le torse de ton partenaire, tu te contentes que de jouer de tes charmes naturelles qui ne sont jamais très loin et qui semblent faire rire le concerné. Enfin, jusqu’à ce que Jordan te prenne la main pour t’entrainer vers la sortie. « Allons voir les fantômes du château. » “See ya, cute Jordan!”

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T’as maudis l’air frais, le temps maussade, les températures basses de ce coin du globe. Ta peau d’australienne n’est pas habituée et tu as la brillante idée (non) de ne pas avoir mis de collants. Tu comptes bien remplir ta garde robe à Londres de toute façon - ils doivent avoir les friperies les plus tendances et les plus cools du monde. Il a fait un froid encore plus affreux entre les murs dans le château, tu t’es plainte en te demandant comment ils faisaient à l’époque. Cependant, ça a été génial pour encore plus de photos et ta tenue se fondait plutôt bien dans le décor, telle une petite sorcière dans son antre. Bizarrement, Jordan ne rechigne pas pour te prendre, contrairement à l’inverse où le malin a même osé mettre ton téléphone hors de ta portée par sa foutue grande taille alors que t’essayais de le cadrer. Et quand t’y arrives, il se cache ou t’honores d’un doigt d’honneur - love my lil shit. C’est déjà mieux que rien et tu finis toujours par lui sauter dessus de toute façon - paraît que tes chaussures te font mal, que t’as les mollets qui vont mourir et que t’es fatiguée alors que t’aimes juste t’accrocher à son dos comme le koala qu’il a désigné que t’étais.

« Tu veux boire quelque chose ? » vous êtes arrivés, t’as retrouvé le sol en grommelant comme une gosse, Jordan prenant bien soin d’avoir son bras toujours autour de toi malgré tout. “Tu veux déjà m’enivrer ?” le regard malicieux alors que ta main passe sur son torse, profitant de tes talons qui te permettent au moins d’atteindre son épaule sans trop de soucis. “Je dis pas non. J’ai besoin de quelque chose pour me réchauffer.” t’abuses un peu parce que contrairement à l’extérieur, la salle tient une bonne température. Chaleur corporelle oblige, en plus de la lumière qui réchauffe bien. Tes yeux parcourent la salle, ta main allant se faufiler dans la poche arrière du jean de Jordan alors que t’as aucune intention visible de bouger. “Y a moyen d'être en mode privé dans les loges ? Genre, en tête-à-tête ?” les yeux toujours vers la foule devant vous, l’air désintéressé placardé au visage, but we know you better. “Asking for a friend.” un ami, ouais, c’est ça. “Qui joue ?” car tu ne reconnais pas les gens qui performent sur scène. Ce n’est pas une information importante mais tu te demandes juste par politesse. Et pour noyer le poisson aussi - même si y a pas grand chose à noyer vu que Jordan te connait assez pour savoir que tu tates le terrain.